Argentine: Buenos Aires

Samedi 10 septembre 2016. Trajet Foz do Iguaçu-Puerto Igauzu-Buenos Aires

La chienne de notre hôte nous a tellement adoptés qu’elle nous a ramené un cadeau devant notre porte ce matin : un petit oiseau mort 😉

Aujourd’hui, nous devons attraper un bus à Puerto Iguazu pour Buenos Aires à 15h10. Nous avons donc tout notre temps pour passer la frontière et atteindre Puerto Iguazu. Il y a un bus toutes les 40 minutes pour la frontière mais pas d’horaires ; comme cela, ils ne sont jamais en retard ! ;). C’est au petit bonheur la chance… Et là, nous avons manqué de chance : nous verrons le bus passer sous notre nez… Nous devrons donc attendre 40 minutes pour monter dans le prochain ! Après 10 minutes de bus, il nous dépose à l’immigration brésilienne (seul un autre gars descend aussi). Bien entendu, le bus ne nous attend pas. Nous mettrons 20 secondes à avoir notre tampon de sortie mais attendrons à nouveau 40 minutes le prochain bus ! 😉 Heureusement, du côté argentin, le bus nous attend car tout le monde doit descendre pour passer à l’immigration.

Arrivés à Puerto Iguazu, nous cherchons un restaurant ouvert. Nous tombons sur un petit resto italien qui fait des pâtes fraiches. Il suffit de commander les pâtes et la sauce : gnocchis sauce bolognaise pour Miss V et tagliatelles au pesto pour Mister J. Un délice !

Puerto Iguazu

Puerto Iguazu

Puis, nous nous rendons à la gare de bus, qui se trouve à deux pas. En Argentine, il existe plusieurs classes de bus : normal (pas ou peu inclinable), « semi-cama » (inclinable à 140°), « cama » (inclinable à160°), et « full cama » (inclinable à 180°). Toutes les grandes compagnies proposent ces services pour des tarifs plus ou moins équivalents. Nous avons pour la première fois choisi un « full cama » de la compagnie « Via Bariloche ». Et nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre ! Pour choisir la compagnie, nous avions demandé conseil à notre hôte à Puerto Iguazu et il nous avait répondu que les deux meilleures compagnies étaient Via Bariloche et Crucero del Norte. Espérons qu’il nous ait bien conseillés…

Petite astuce : n’achetez pas vos billets sur Internet mais directement à la gare de bus. Pourquoi ? Premièrement, via internet, ils facturent des frais supplémentaires pour le paiement par carte. Et deuxièmement, au guichet, il y a souvent des réductions sur le tarif du billet normal qui ne sont pas appliquées sur internet. Nous avons eu 30% de réduction en réservant au guichet 5 jours avant de prendre le bus… Sur un billet d’une centaine d’euros, cela fait une grosse différence.

A 15h, nous voyons notre bus arriver. Il semble tout beau, nous sommes rassurés ! Nous montons à l’intérieur, en haut tout à l’avant du bus ; nous avons donc une vue panoramique un peu en hauteur qui n’est vraiment pas désagréable 😉 Quant à l’intérieur, il est très classe et confortable : on a de grands fauteuils en cuir. Nous avons vraiment l’impression d’être dans un avion en classe Business. Nous avons une télé individuelle pour choisir son film et ceux-ci sont même an anglais sous-titré espagnol. Nous sommes seulement 3 à monter dans le bus à Puerto Iguazu mais il se remplira au fil des arrêts pour finalement être complet.

A l’heure du repas (càd à 22h ;), on nous servira une coupe de champagne, un bon repas chaud et une petite bouteille de bon vin rouge argentin. C’est certain, nous allons passer un excellent trajet malgré les 18h de route jusqu’à Buenos Aires !

 

Dimanche 11 septembre 2016. Visite de Buenos Aires.

Ce matin, nous arrivons comme prévus à 9h10 au terminal Retiro de Buenos Aires. Le trajet fut confortable, Mister J a dormi toute la nuit. Miss V a fait la difficile : les sièges étaient trop inclinables pour elle et lui donnaient donc mal au dos ;-p Ceci dit, elle n’est jamais ressortie aussi reposée d’un bus de nuit 😉

Il est très facile de prendre ses marques en arrivant à Buenos Aires car on s’y sent tout de suite comme en Europe. Nous prenons le métro pour nous rendre à l’appart que nous avons réservé sur AirBnB. Notre logeuse, Paula, nous avait prévenu que l’appartement ne serait prêt qu’à 14h30… Pas de soucis, elle a envoyé son mari, Rodolfo, récupérer nos sacs avec sa voiture afin que nous puissions visiter librement la ville en attendant. Sympa !

Puis, nous déambulons dans les rues de la capitale argentine. Les bâtiments de celle-ci nous font tout de suite penser à Paris. Normal, Buenos Aires est surnommé « el Paris del Sur » (càd le Paris du Sud).

Buenos Aires: à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: notre rue, à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: notre rue, à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Un concert de musique brésilienne se déroule sur la place centrale. A 10h30 du matin ? Étrange… Il y a aussi des stands de nourriture et de vêtements brésiliens… Visiblement, à en croire les affiches, ils fêtent les 100 ans de la samba… A défaut de pouvoir voyager car leur monnaie ne vaut plus rien, les Argentins voyagent par le biais de festivals mettant d’autres pays à l’honneur. Merveilleuse idée !

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Nous échouons finalement dans un Starbucks, où nous prenons un bon café et un pain au chocolat pour nous refaire de ce long trajet en bus. Un couple de touristes tout paniqués aborde alors Mister J. Et on peut les comprendre : il ne leur reste que 20% d’autonomie sur leur iPhone 6S. Ils ont bien leur chargeur avec eux mais la prise ne rentre pas dans les prises argentines. Et pour couronner le tout, l’Apple Store est fermé le dimanche !!! Non, ils ne comptaient pas racheter un téléphone – ils savent bien que cela se recharge – mais ils comptaient racheter un chargeur adapté aux prises argentines… 😉 Bref, loin de céder à la panique, Mister J leur explique calmement que dans beaucoup d’endroits en Argentine, il existe des prises qui acceptent à la fois les prises de format argentin et européen, et qu’il doit bien y en avoir au moins une dans le Starbucks. Mister J leur précise également que dans tous les cas, il ne faut pas racheter un chargeur à l’Apple Store mais un adaptateur. Cela coûte moins, se trouve facilement et cela pourra leur servir pour tout leur équipement électronique. Ils ont regardé Mister J comme un extraterrestre qui ne comprenait pas leur problème, jusqu’à ce que Mister J leur trouve une fameuse prise qui accepte les formats européens et qu’ils puissent recharger tous les deux leurs iPhones 6. Là, ils ont commencé regarder Mister J comme un génie. Bref, on peut clairement dire que Mister J leur a sauvé la vie. Oui car ils croient certainement que si leur iPhone arrive à 0% de batterie, il va exploser ! 😉 Nous pensons surtout qu’ils sont totalement accros à leur smartphone et que, tels des toxicomanes, l’idée d’être en manque pendant quelques heures les angoissent totalement. Il y a peut-être finalement pire que le manque : la peur d’être en manque 😉

Buenos Aires: le prénom de Mister J quand il voyage en Amérique Latine ;)

Buenos Aires: le prénom de Mister J quand il voyage en Amérique Latine 😉

A midi, nous partons en direction d’un super resto de viande réputé à Buenos Aires et bien placé, en bord d’estuaire. Il s’agit d’un éleveur qui a monté son propre restaurant dans lequel il propose évidemment ses propres viandes. Miss V commande un saumon grillé et Mister J un morceau de bœuf qui ne fait que 400g 😉 Côté bœuf, la qualité est vraiment au rendez-vous : il fond dans la bouche. Succulent ! Côté poisson, c’est un peu plus basique et surtout trop cuit; nous sommes donc un peu déçus. Et au final, l’addition est très salée car en plus des plats, il faut payer les couverts et le service. Ah bon, le couvert n’inclut pas le service ? Et non, le couvert inclut le sel, le pain et plein de trucs à tartiner dessus ainsi que le digestif. Et tout cela n’est évidemment pas facultatif… Et il faut encore rajouter minimum 10% de service… Au final, on ne peut jamais prévoir pour combien on en aura… Grrr, nous avons vraiment l’impression de nous être fait rouler ! Puisque c’est comme ça, nous n’irons plus au restaurant à Buenos Aires ; nous cuisinerons à l’appartement.

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: restaurant en bord d’estuaire

Buenos Aires: très bonne bière Patagonia

Buenos Aires: très bonne bière Patagonia !

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: la meilleure huile d’olive que nous n’ayons jamais goutée !

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: un morceau de boeuf argentin vraiment succulent !

En route vers notre appartement, nous découvrons quelques autres bâtiments du centre-ville, comme la Palais du Gouvernement et la Plaza de Mayo (çàd la Grand Place).

Buenos Aires: le centre culturel Kishner

Buenos Aires: le centre culturel Kishner

Buenos Aires: la Plaza de Mayo

Buenos Aires: la Plaza de Mayo

Buenos Aires: el Palacio del Gobierno

Buenos Aires: el Palacio del Gobierno, ou aussi Casa Rosada.

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

A 14h30, nous découvrons enfin l’appart-hôtel que nous avons réservé sur Airbnb. Il se trouve au 24e étage d’une tour et offre donc une belle vue sur la capitale argentine. Ceci dit, elle est nettement plus belle d’en bas.

Buenos Aires: vue de notre appartement au 24e étage

Buenos Aires: vue de notre appartement au 24e étage. Tout au fond, nous apercevons l’estuaire qui mène à l’Océan Atlantique.

Au fait, c’est la fin de l’hiver ici et il fait 30°C aujourd’hui. Nous n’avons visiblement pas tous le même hiver ! 😉 Enfin, d’après notre propriétaire, il pleuvait la semaine passée. Tiens, cela ne nous est pas inconnu 😉

 

Lundi 12 septembre 2016. Repos à Buenos Aires.

Alors qu’hier c’était la canicule à Buenos Aires, aujourd’hui il fait tout gris et il pleut beaucoup. Changement de planning : nous allons nous reposer et nous mettre à jour sur le blog. Très bonne idée car le temps ne s’est pas amélioré de toute la journée. Finalement, l’hiver argentin n’est pas fort différent de l’été belge : un jour il fait 30°C et le lendemain, il pleut toute la journée 😉

 

Mardi 13 septembre 2016. Visite de Buenos Aires…ou petites galères.

Aujourd’hui, il fait toujours un peu gris mais il ne devrait pas pleuvoir. Ouf !

Avant de pouvoir continuer à visiter Buenos Aires, nous avons deux petites missions à remplir : acheter nos tickets pour notre prochain bus de nuit et acheter nos tickets de bateau pour nous rendre en Uruguay demain. Nous commençons donc la journée en prenant le métro à destination du terminal de bus, où nous achetons facilement nos tickets. Petite précision qui sera utile pour la suite : nous payons en liquide plutôt que par carte afin de recevoir une promotion de 20% (alors que par carte la promotion n’est que de 10%).

Nous nous rendons ensuite à Buquebus, l’agence de bateau la plus réputée pour se rendre en Uruguay. Là, on nous dit que vu les conditions climatiques (çàd beaucoup de vent), aucun bateau n’est parti aujourd’hui et que comme ils ne savent pas prédire la météo de demain, ils ne vendent pas de ticket à l’avance. Que faire alors ? Le premier départ étant à 9h, il faut que nous venions demain dès 8h pour voir si nous pouvons partir. Si nous ne pouvons pas partir tout de suite, il faudra attendre la journée là-bas pour voir si une éclaircie se présente. Génial ! En plus, les prix qu’elle nous propose sont délirants : 1500AR$ (92€) alors qu’on nous avait parlé de 1000AR$ au bureau d’information. Nous comprendrons par la suite, en faisant quelques recherches sur internet, qu’elle nous a uniquement proposé la classe Business… Pour qui nous prend-elle ?! 😉

Buenos Aires et son estuaire

Buenos Aires, son port et son estuaire

Nous nous rendons alors à une deuxième agence de bateau (il y en a 3) réputée moins chère. Ils peuvent nous vendre un ticket pour 645AR$. Ah, c’est quand même nettement plus raisonnable ! Mister J demande quand même s’ils sont sûrs de partir demain. « Non, aucun bateau n’est parti aujourd’hui mais on verra demain » nous dit l’employé. Heureusement que nous posons la question (et que nous sommes passés chez Buquebus avant où nous avons reçu cette info cruciale) car sinon dans cette agence-ci, ils ne préviennent pas qu’il se pourrait que l’on ne puisse pas partir demain… Mister J demande ensuite si nous pouvons payer par carte. « Oui oui, pas de problème » répond l’employé. Mais lorsque nous essayons de payer à la caisse, les deux cartes Visa sont refusées. Mister J fait remarquer à l’employé que ce sont des cartes avec un code PIN et que leur machine n’en demande pas… Bref, ils savent très bien que leur foutue machine n’accepte pas les cartes étrangères mais n’osent pas l’avouer. Nous paierons donc en cash. Après deux tickets de bus et deux tickets de bateau, nous sommes presque à sec… Grrr !

Nous écoulerons nos derniers pesos argentins dans un petit supermarché pour acheter de quoi manger ce midi.

Buenos Aires: le centre-ville, à 2 pas de notre appartement

Buenos Aires: le centre-ville, à deux pas du supermarché et de notre appartement.

Cet après-midi, nous avons donc une nouvelle mission : retirer de l’argent. Les 3 distributeurs de la première banque sont vides ! Comment est-ce possible ?! Nous sommes à Buenos Aires quand même, la capitale ! Oui mais en même temps, le tiers de la population de l’Argentine habite dans la capitale. Cela fait beaucoup de gens susceptibles de retirer de l’argent 😉 Nous trouvons une deuxième banque mais elle semble être fermée. En tout cas, elle est vide et le portier nous fait comprendre que nous ne pouvons pas renter. Heureusement, nous tombons sur une rue qui abrite plusieurs banques, surement le quartier financier. La troisième banque est la bonne ! Nous retirons deux fois pour être surs d’avoir assez d’argent pour les prochains jours et de ne pas à nouveau perdre son temps à chercher une banque. Leçon de la journée : dorénavant, nous paierons toujours nos tickets de bus par carte car ce n’est pas si facile de retirer de l’argent liquide en Argentine, même dans la capitale 😉

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville, à côté du quartier financier

Buenos Aires: le centre-ville, à côté du quartier financier

Buenos Aires: le centre-ville, à côté du quartier financier

Maintenant que nous avons à nouveau de l’argent, nous pouvons retourner au supermarché acheter de quoi se faire un pique-nique demain. Dieu sait combien de temps nous devrons attendre pour prendre (ou pas) ce foutu bateau, donc mieux vaut être équipé (de nourriture) 😉

Entre-temps, nous avons quand même le temps d’aller jeter un œil à la plus grande avenue du monde. Non, ce ne sont pas les Champs Élysées mais la Avenida 9 de Julio, qui fait 140 m de large et possède aussi son obélisque. Heureusement, nous reviendrons à Buenos Aires après l’Uruguay et aurons donc le temps de continuer à visiter la capitale fédérale de l’Argentine. Espérons quand même que le temps soit meilleur que ces deux derniers jours.

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio, la plus grande avenue du monde.

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio, la plus grande avenue du monde.

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio et son obélisque

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio et son obélisque

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *