Argentine: Salta et Cafayate

Vendredi 26 août 2016. Trajet de San Pedro de Atacama à Salta.

Vers 9h20, nous quittons San Pedro de Atacama et entamons une très longue journée de bus de 11h. Le bus est nettement plus rempli qu’à l’aller. Il n’est pas plein mais presque ; pas mal d’Argentins ou Chiliens mais aussi des jeunes Français 😉

Nous traversons une dernière fois les paysages propres à cette région : des volcans, lagunes, salars, etc. Par contre, nous ne verrons pas de vigognes car, pour nous occuper, ils passeront trois films dans le bus;)

Route de San Pedro de Atacama à Salta: Adiós volcan Licancabur !

Route de San Pedro de Atacama à Salta: Adiós volcan Licancabur !

Le passage de la frontière se fait une nouvelle fois sans anicroche et nous arriverons finalement à Salta plus tôt que prévu, à 19h (soit après 9h30 de trajet). Wouhouuu ! 😉

Première surprise tout à fait inattendue en sortant du bus : il fait chaud à Salta, même à 19h ! Et comme il fait toujours clair, nous marchons le kilomètre qui nous sépare de notre hôtel. Espérons qu’il soit bien, car les logements sont étonnamment chers à Salta (du moins à cette période) et apparemment pas toujours terribles. Nous avons réservé une chambre avec salle de bain privée pour 40$ ; pas donné pour une ville pas si connue ! Nous héritons de la dernière chambre qu’ils leur restent. Lorsque nous ouvrons la porte de la chambre, nous tombons sur un escalier. C’est quoi ce truc ? Notre chambre se trouve en fait sous le toit. Nous avons l’impression d’avoir atterri dans un trou, surtout que la chambre est très sombre, les draps sont jaunis, les serviettes sont tellement vieilles que l’on voit à travers, il y a une flaque dans la salle de bain et des mouchettes dans l’évier. Et cerise sur le gâteau : nous entendons tout ce que disent nos voisins argentins du bas, comme s’ils étaient dans la même chambre… Normal, il y a un trou entre le mur et le parquet qui laisse passer la lumière ! Nous aurons probablement besoin de nos boules Quies ce soir… 😉

Heureusement, les lits sont bons (oui, nous avons hérité de 3 petits lits ;), la douche est bien chaude et quand nous allumons les lampes de chevets, la chambre paraît beaucoup moins glauque. Et puis, nous sommes tellement fatigués que nous dormirons comme des marmottes et sans boules Quies. Seul Mister J entendra les voisins d’en bas rentrer à 2h du matin 😉

 

Samedi 27 août 2016. Visite de Salta.

Il fait toujours bel et bien chaud à Salta mais le ciel est plutôt gris. De la pluie serait même annoncée pour ce soir…

La ville de Salta, la plus grande ville du Nord-Ouest argentin, est surnommée « Salta la linda » (Salta la belle) car c’est apparemment la plus belle ville coloniale d’Argentine. Euh, comment dire ? Disons qu’à notre avis, elle est un peu survendue. Nous avons vu Salta mais « la linda », nous la cherchons toujours 😉 De toutes les villes coloniales que nous avons parcourues, c’est assurément une des moins jolies… Seules ces deux églises de style « pâte-à-choux » nous ont marqués d’un point de vue architectural. La première est l’Église San Francisco, qui nous fait penser à un curieux mélange entre un temple romain et un château d’Eurodisney tout coloré.

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: le Couvent San Francisco

Certains bâtiments de la Plaza de 9 Julio sont très jolis mais la place dans son ensemble n’a rien de transcendant 😉

Salta: la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio et ses arcades coloniales

Salta

Salta: les bâtiments de la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio

Salta: les bâtiments de la Plaza 9 de Julio

Salta: les bâtiments de la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio, sa cathédrale et ses mandariniers

Salta: la Plaza 9 de Julio, sa cathédrale et ses mandariniers

Profitant d’être dans une grande ville, Mister J nous fera quasiment tester tous les distributeurs de la ville, soit 6 au total. Mais pourquoi ? Les frais de retrait étant élevés en Argentine et le montant maximal d’un retrait étant relativement bas, Mister J essaie de trouver la banque pratiquant les taux les plus bas et/ou octroyant le montant maximal le plus élevé. Oui mais…toutes les banques affichent exactement le même taux et le même montant maximal en Argentine 😉 Cerise sur le gâteau : elles ne disent jamais quel est le montant maximum de retrait. A nous de tester le juste prix ! 😉

En rentrant à notre hôtel, nous tombons sur une autre église kitsch, encore plus colorée. Elle fait même davantage penser à un château d’Eurodisney qu’à un temple romain 😉

Salta: une autre église kitsch

Salta: une autre église kitsch

Salta: une autre église

Salta: une autre église kitsch

Chose étrange : à part les supermarchés, les magasins (de vêtements, chaussures, etc.) sont fermés l’après-midi. En regardant de plus près les horaires affichés, nous constatons qu’ils ré-ouvrent en début de soirée jusque 21h. Contrairement aux autres pays d’Amérique Latine, les Argentins (et les Chiliens) vivent donc bel et bien au même rythme que les Espagnols. Du coup, les rues commerçantes sont un peu mortes l’après-midi.

 

Dimanche 28 août 2016. Visite de Salta.

Ce midi, nous commandons une « parilla » car, d’après la description de la carte, elle ne paraît pas énorme. Nous devrions recevoir une saucisse, un morceau de bœuf, une côte de porc et un fromage fondu, tout cela pour deux… Hum, en réalité, elle est tout aussi démesurée que celle que nous avions mangée au Chili. C’est promis, après en avoir testé une dans chacun de ces deux pays, nous n’en prendrons plus ! 😉 C’est vraiment écœurant de voir autant de viande !

Salta: una parilla argetine. Tout aussi démesurée que la chilienne !

Salta: una parilla argetine. Tout aussi démesurée que la chilienne !

L’estomac bien rempli, nous nous rendons au Musée d’Archéologie de Haute Altitude. Mais qu’est-ce que ce nom bizarre ? Ce musée expose en fait les objets trouvés sur le plus haut site archéologique du monde, à 6739m d’altitude, sur le volcan Llullaillaco, situé à l’ouest de Salta, non loin de la frontière avec le Chili. Jusque-là, rien de bien palpitant pour ceux qui ne sont pas fans d’objets. Oui mais…les archéologues de haute altitude y ont également trouvé trois momies d’enfants incas quasiment intactes et datant du 15e siècle. C’est là que ça devient intéressant ! Quelle est l’histoire de ces momies, de ces enfants ?

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et ses 3 momies incas découvertes au sommet du volcan Llullaillaco

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et ses 3 momies incas découvertes au sommet du volcan Llullaillaco

Après l’arrivée des Espagnols au Pérou, les Incas ont étendu leur empire en Argentine pour fuir. Durant l’Empire inca, les volcans étaient sacrés, assimilés à une déité ; ils étaient donc vénérés et les Incas y aménageaient des sanctuaires au sommet. Le volcan Llullaillaco est considéré comme le sanctuaire inca le plus élevé. Les volcans étant sacrés, les Incas leur faisaient des offrandes pour obtenir une récompense en échange :  pas de sécheresse, une bonne récolte, un bon cheptel en bonne santé, la fertilité, etc. Ils offraient ce qu’ils avaient de plus précieux : des objets de valeurs, des sacrifices d’animaux et, le nec le plus ultra, des enfants de chefs de village.

Heureusement, les sacrifices d’enfants n’avaient lieu que très rarement, à la mort de l’Inca par exemple. Avant ces sacrifices, les enfants de différentes régions étaient envoyés à Cusco au Pérou, la capitale de l’Empire inca, où avaient lieu une grande cérémonie constituée de sacrifices d’animaux, d’autres offrandes comme de la nourriture ainsi que des mariages symboliques entre les enfants. Quand ils revenaient chez eux, les enfants étaient acclamés comme des dieux. Ils revêtaient alors les plus beaux habits, étaient soulés à la chicha (bière de maïs) et aux feuilles de coca pendant plusieurs jours, puis étaient enterrés inconscients (au sommet du volcan dans ce cas-ci), où ils mourraient de froid. Autant dire que quand on voit les momies de ces enfants recroquevillés, on a envie de les prendre dans nos bras pour les réchauffer. Pour les préserver au mieux, les momies sont exposées tour à tour : une tous les 6 mois. On ne peut donc en voir qu’une et on ne sait pas à l’avance sur laquelle on va tomber. Pour notre part, nous avons vu la petite fille de 6 ans. Incroyable !

Contrairement aux momifications artificielles des Égyptiens (où ils procédaient à un traitement du corps avec enlèvement des organes, déshydratation, pose de bandelettes, etc.), ces momification-ci sont naturelles. Grâce à l’altitude (température très froide, peu de pression, peu d’oxygène et peu de bactéries), les corps sont quasiment restés intacts : la peau, les dents, les tresses des cheveux, tout est encore là. C’est vraiment impressionnant à voir.

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et la momie d'une petite fille de 6 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et la momie d’une petite fille de 6 ans, que nous avons vue.

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et la momie d'un garçon de 7 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et la momie d’un garçon de 7 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et la momie d'une jeune fille de 15 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et la momie d’une jeune fille de 15 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Huate Altitude). Les 3 momies sont conservées au musée par cryo-préservation, à -20°C.

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude). Les 3 momies sont conservées au musée par cryo-préservation, à -20°C.

Outre les 3 momies, les archéologues ont donc trouvé toutes sortes d’objets : des mini poupées, des petites statuettes de lamas, des couteaux, des lance-pierres, etc. Tous ces objets représentaient la vie des enfants. Tout comme les corps des enfants, les tissus des petites poupées sont restés intacts.

Des archéologues ont également trouvé des momies d’enfants sur d’autres volcans au Chili, en Argentine, au Pérou. Les Incas vénéraient aussi le volcan Cotopaxi en Équateur, que nous avons vu avec les M&M’c mais dans les nuages. Notez que certaines civilisations pré-incas, comme la civilisation lima ou la civilisation moche, pratiquaient déjà les sacrifices humains, souvent en hommage à une colline.

 

Lundi 29 août 2016. Trajet de Salta à Cafayate.

Ce matin, nous prenons le bus de 10h30 pour Cafayate. Oui mais…à 11h, le bus n’est toujours pas là ! Il arrivera finalement à 11h20. Autant vous dire que trois dames argentines n’étaient pas du tout contentes et qu’elles l’ont bien fait comprendre au chauffeur. Nous en déduisons que ce genre de retard arrive régulièrement sur cette ligne. Et les femmes s’en sont même pris au contrôleur de la compagnie, qui avait indiqué sur la planche de contrôles des horaires que le bus était parti à 11h… au lieu de 11h25 ! Ce sont les femmes qui pestent dans ce pays ! 😉

La dernière partie du trajet n’est pas des plus déplaisante : nous roulons au milieu de la Quebrada de las Conchas, toute colorée, et terminons à travers les vignobles.

Après 4h de trajet (au lieu des 3h15 annoncés par Flecha Bus), nous arrivons enfin à Cafayate, un petit village de campagne entouré de roches et de vignobles. Notre hôte nous apprend qu’hier il a plu et que depuis, les sommets des montagnes sont enneigés, un fait vraiment exceptionnel dans cette région où il fait très sec. Aaah c’est donc pour cela que le chauffeur de bus n’arrêtait pas de prendre des photos tout en conduisant 😉 Au fait, Cafayate se prononce CafaCHate en espagnol argentin 😉

Cafayate: notre hôtel "Cabañitas del Suri", avec vue sur les sommets enneigés

Cafayate: notre hôtel « Cabañitas del Suri », avec vue sur les sommets enneigés

Cafayate: notre hôtel, ses cabanes et sa terrasse

Cafayate: notre hôtel, ses cabanes et sa terrasse

Le soir, nous allons déguster un merveilleux pavé de bœuf et une délicieuse truite à la sauce hollandaise, le tout accompagné de notre premier vin de Cafayate. Délicieux ! Le chef a fait ses classes en France ! 😉

Cafayate: premier vin, rouge à 14%. Très bon !

Cafayate: premier vin, rouge à 14 degrés d’alcoll. Hips, très bon !

Cafayate se trouvant à la campagne, ses habitants sont vraiment charmants : le proprio de l’hôtel, le tenancier du petit magasin à trois pas de notre rue, les serveurs du restaurant, ils sont tous trop chou.

 

Mardi 30 août 2016. Visite du Musée de la Vigne et du Vin de Cafayate.

Ce midi, nous allons manger à la Casa de las Empenadas, qui proposent 12 empenadas différents. Nous en prenons un de chaque. Plutôt bons, mais ce ne sont pas les meilleurs empanadas que nous ayons mangés. Un peu déçus, surtout que les commentaires élogieux de nombreux clients habillent les murs du restaurant…

Cafayate: la Plaza San Martín et les sommets enneigés

Cafayate: la Plaza San Martín et les sommets enneigés

Cafayate: la Plaza San Martín

Cafayate: la Plaza San Martín et les sommets enneigés

Cafayate: la Plaza San Martín et sa cathédrale Nuestra Señora del Rosario

Cafayate: la Plaza San Martín et sa cathédrale Nuestra Señora del Rosario

Cafayate et sa Casa de las Empenadas

Cafayate et sa Casa de las Empenadas

Cafayate: nous avons testé 12 empanadas différents. Bon app' ! ;)

Cafayate: nous avons testé 12 empanadas différents. Bon app’ ! 😉

Le ventre bien rempli, nous nous rendons au Musée de la Vigne et du Vin. Assez intéressant, si on ne connaît rien au vin, car ils expliquent bien la fabrication du vin. Et ils expliquent aussi l’histoire du vin dans la région. Les premiers à avoir importé des vignes en Argentine sont les Jésuites espagnols au 18e siècle. Mais pourquoi ? Pour pouvoir fabriquer le vin de messe pardi ! Au 19e siècle, arrivent les cépages espagnols de la région de La Rioja (au nord de l’Espagne) puis les cépages français, qui s’y développent très bien. Car Cafayate a beaucoup d’atouts pour faire pousser de belles vignes, de bons raisons et produire de très bons vins :  un sol pierreux recouvert d’une légère couche de sable, un climat sec (340 jours de soleil par an), un climat tempéré (dû à l’altitude), et de forte variation de température entre le jour et la nuit. Notez que les vignobles de la région sont les plus hauts du monde (1700 m d’altitude), bien plus élevés que les vignobles, français, espagnols, chiliens ou australiens. Les vignes s’y plaisent et y produisent de bons vins qui atteignent 14 degrés d’alcool sur l’étiquette, mais dont la teneur en alcool est souvent comprise entre 15 et 17 degrés… Il faut donc dire que cela fait rapidement tourner la tête ! 😉

Nous nous rendons aussi compte que s’occuper d’une vigne, c’est beaucoup de travail. Les vignerons doivent s’occuper minutieusement des vignes toute l’année : couper les mauvaises branches et élaguer en hiver, irriguer, ne garder que les meilleures grappes et récolter en été. Ils produisent du Torrontès (la spécialité de la région), du Malbec, du Cabernet-Sauvignon, du Tannat, du Syrah, etc.

Cafayate: la route du vin. Nous sommes bien au bon endroit ;)

Cafayate: la route du vin. Nous sommes bien au bon endroit 😉

Cafayate: la route des vins et ses bodegas (cave à vins)

Cafayate: la route des vins et ses bodegas (cave à vins)

Cafayate: il y a du kitsch dans l'air...

Cafayate: il y a du kitsch dans l’air (en sortant du musée)…

Pour la mise en pratique, nous choisissons d’acheter deux vins : un vin blanc Torrontès très réputé dans la région, et un vin rouge Cabernet-Sauvignon également conseillé par notre guide de voyage. Le vin blanc est excellent et nous accompagnera toute l’après-midi : il est frais, fruité, parfait 😉

Cafayate: un torrontès, la spécialité de la région

Cafayate: un torrontès, la spécialité de la région

Le soir, le patron de l’hôtel organise un barbecue avec ses clients. Le principe : il achète tout et on partage les frais. Nous sommes séduits par l’idée et sommes de la partie. Seul bémol : le barbecue commence à 21h30… Ah oui quand même. L’heure espagnol, quoi ! Nous qui à cette heure sommes plutôt en train de nous doucher… Et effectivement, attendre jusqu’à 21h30 fut du sport ! Vers 18h30, le soleil se couche et il commence à faire froid. Du coup, nous rentrons dans la chambre, matons un petit film pour ne pas nous endormir. Et à 21h30, notre hôte commence à faire chauffer le barbecue. Au menu, le traditionnel « chorripan » (un pain-saucisse). Ce fut bon et très sympathique, surtout accompagné de notre vin rouge acheté l’après-midi. Nous avons donc fini la soirée très joyeux ! 😉

Cafayate: du vin rouge pour la BBQ organisé à l'hôtel, où nous goûterons au "chorripan" (du chorrizo dans un morceau de baguette)

 

Mercredi 31 août 2016. Visite de la Cave Nanni à Cafayate.

Nous profitons de la matinée dans le jardin ensoleillée pour nous reposer encore un peu du BBQ d’hier soir 😉

A midi, nous retournons manger des empenadas au même restaurant qu’hier : il faut en profiter, car c’est probablement une des dernières de nos étapes où nous pourrons en trouver…

Nous allons ensuite visiter la « Bodega » Nanni, la plus ancienne cave de la ville, et réputée désormais pour ses vins biologiques. Nous arrivons à 14h30 et une employée nous dit que les visites commencent à 15h. Qu’à cela ne tienne, nous partons faire un tour dans les vignes aux alentours, pour revenir à 15h. Et là, la même employée nous annonce que la visite aura finalement lieu à 15h30.

Cafayate, sa roche rouge, ses sommets enneigés et ses vignobles

Cafayate, sa roche rouge, ses sommets enneigés et ses vignobles

Cafayate et ses vignobles

Cafayate et ses vignobles

Nous repartons donc à l’hôtel nous reposer une petite demi-heure et revenons pour 15h30. Arrivés là, une autre employée nous annonce que la visite commencera dans 2 minutes, mais que nous pouvons patienter dans le jardin. Nous patienterons finalement 20 minutes dans le jardin. Nous n’avons pas du tout l’impression de nous faire mener en bateau 😉 Patience et zénitude sont les maîtres de notre voyage ! La visite commencera à 15h50 pour finir à 16h, soit beaucoup d’attente, pour seulement 10 minutes de visite.

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Après la visite, on nous propose de déguster 4 vins : 2 jeunes et 2 vieux de la « Reserva ». Le premier est un blanc Torrontès, un classique de la région, mais celui-ci se révèle être acide, et sans grand intérêt. Celui que nous avons acheté et bu la veille était bien meilleur ! Bref, nous passons vite au second, un rouge Tannat jeune. Eh bien, pas grand intérêt non plus ! Le troisième, un Tannat Reserva vieilli en fut de chêne américain, est mieux mais manque beaucoup de corps. Toujours pas à notre goût. Nous en attendons donc beaucoup du dernier vin, un Syrah, qu’on nous propose de siroter dans le jardin. Une grande déception aussi, surtout comparé à ce que nous avons goûté en Bolivie ou la veille. Bref, nous repartons sans acheter de bouteille. C’est notre budget qui en ressort content ! 😉

Cafayate: dégustation suivant la visite de la cave à vins. Voici les 4 vins que nous avons goûtés.

Cafayate: dégustation suivant la visite de la cave à vins. Voici les 4 vins d’altitude que nous avons goûtés.

Cafayate: dégustation du dernier vin, le syrah.

Cafayate: dégustation du dernier vin, le syrah.

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