Ce qui nous a manqué (ou pas). Ce qui nous manque(ra) (ou pas).

Ce qui nous a manqué:

  • la famille
  • les amis
  • Noël en famille (wouhouuu, c’est pour bientôt !).
  • la brosse à dent électrique (ça paraît superficiel mais c’est tellement plus pratique et efficace qu’une manuelle!).
  • le bon chocolat belge
  • les légumes en Amérique Latine
  • les sushis (pour Miss V)
  • le fromage et le vin (pour Mister J), sauf en Argentine et au Chili, où nous avons été bien servis.

 

Ce qui ne nous a pas manqué:

  • le boulot
  • les bouchons
  • conduire (même sans bouchon, on n’aime pas ça)
  • le stress
  • se lever tôt le matin (pour aller travailler)
  • le repassage
  • le ménage
  • passer 5 minutes devant sa garde-robe en se demandant ce qu’on va mettre aujourd’hui ou demain
  • la TV (une perte de temps, nous y avons d’ailleurs même renoncé)

 

Ce qui nous manque(ra):

  • se lever chaque matin avec un grand sourire jusqu’aux oreilles, en sachant que durant la journée nous allons découvrir de nouveaux paysages, une nouvelle partie de la ville et éventuellement de nouvelles personnes.
  • pas de différence entre la semaine et le WE. Les jours de repos, on les place quand on veut en tour du monde, pas spécialement le WE. Pas de différence entre le lundi (beurk) et le vendredi (youpie), entre le samedi (super) et le dimanche après-midi (mouais). En tour du monde, les jours et les semaines se suivent mais ne se ressemblent jamais.
  • la totale liberté: faire ce que l’on veut quand on veut, selon nos envies. Seule contrainte: les horaires des transports en commun.
  • le sentiment quasi quotidien d’être en pleine aventure; de vivre quelque chose hors norme, d’exceptionnel; de Vivre, avec un grand V tout simplement.
  • les rencontres de personnes de tous horizons, locaux ou touristes.
  • le sourire de tous ces gens bien plus pauvres que nous mais si heureux.
  • la nourriture asiatique (encore bien meilleure là-bas que dans nos restaurants asiatiques).
  • devoir mettre le papier toilette non pas dans la toilette mais dans la poubelle 😉 Un petit peu difficile au début mais on s’y fait très vite, à tel point que Miss V cherchait encore parfois la poubelle quelques semaines après être rentrée 😉

 

Ce qui ne nous manque(ra) pas:

  • chercher les bus.
  • chercher un logement tous les 3-4 jours.
  • chercher un distributeur qui veuille bien nous délivrer de l’argent.
  • chercher un magasin qui vend la nourriture que l’on cherche (des avocats, des tomates, des conserves de thon, des wraps, etc.).
  • chercher un restaurant du guide qui soit ni fermé définitivement, ni fermé pour cause de vacances, ni fermé le midi.
  • ne pas pouvoir faire pipi (et donc boire) quand on veut. Le pire: trajet de 12h de nuit en Bolivie avec une seule pause pipi au milieu.
  • se brosser les dents avec de l’eau en bouteille et bien fermer la bouche en se douchant.
  • se demander si on va tomber malade après avoir mangé ceci ou cela.

Et après? Encore des voyages?

Et après? Encore des voyages? Cela ne fait aucun doute, nous continuerons à voyager ! Mais évidemment moins longtemps et parfois un peu plus près 😉 Même après un an de voyage, nous ne sommes pas encore tout à fait rassasiés. Il est peut-être même temps de se demander si notre appétit du voyage n’est pas devenu insatiable. Et attention, nous sommes contagieux 😉

Voici le top 5 des pays qui nous font vraiment de l’oeil:

  • Népal
  • Japon
  • Corée du Sud
  • Iran
  • Colombie

Mais nous sommes aussi tentés par ceux-ci:

  • Ouzbékistan et Kirghizistan
  • Israël
  • Brésil
  • Singapour et Hong Kong
  • Bhoutan
  • Kerala (Inde du Sud, apparemment totalement différente de l’Inde du Nord, que nous avons visité)
  • Ladakh (extrême nord de l’Inde, le nouveau Tibet)
  • Yunnan (Chine)
  • Nouvelle-Calédonie
  • Mongolie

Et quand tout se calmera par là-bas (Inch’Allah):

  • Egypte
  • Jordanie

Sinon, il nous reste aussi:

  • Taïwan
  • Malaisie
  • Philippines
  • Sri Lanka
  • L’île de la Réunion
  • Madagascar
  • Namibie
  • l’île de Kauai (Hawaï)
  • Antarctique

Mais dans un futur proche, nous nous “contenterons” surement de notre belle – que dis-je, magnifique – Europe:

  • France: Vendée (évidemment!), Corse, Provence, Alsace, Bretagne, Normandie, etc.
  • Suisse
  • Toscane (Italie)
  • Andalousie (Espagne)
  • Portugal
  • Scandinavie: surtout la Norvège, mais pourquoi pas un roadtrip incluant une partie de la Suède et de la Finlande
  • Slovénie
  • Irlande
  • Ecosse

Tiens en parlant de roadtrip, nous ferions bien aussi volontiers un roadtrip en camping-car à travers les Parcs Nationaux d’Amérique du Nord:

  • dans l’Ouest des Etats-Unis
  • en Gaspésie (est du Canada)

Et comme nous étions déjà en manque de voyage, nous nous sommes déjà envolés pour un citytrip en mai. Mais où donc ? Au Danemark, à Copenhague. Pourquoi là ? Tout simplement parce que, de toutes les destinations envisagées, le prix du vol était de loin le plus alléchant à cette période-là. Nous tenterons d’écrire un bref article sur ce citytrip.

Et sinon, quelles sont nos fameuses autres destinations envisagées pour de futurs citytrips ?

  • Barcelone
  • Lisbonne
  • Vienne
  • Stockholm
  • Saint Pétersbourg
  • Moscou
  • Ljubljana (Slovénie)
  • Tallinn (Estonie)
  • Riga (Lettonie)
  • Cracovie (Pologne)
  • New-York

“La vie appartient à ceux qui rêve trop” 😉

A quand notre prochain voyage ? C’est déjà fait, nous en revenons tout juste: notre voyage de noces ! Mais où ? Au Japooon ! Miss V a pris plein de notes et espère un jour, dans un futur proche, pondre des articles sur cet étonnant pays.

Tour du Monde: le bilan

Avant de rentrer dans le vif du sujet, nous allons commencer par quelques excuses 😉 Cela fait un an que nous sommes rentrés et nous n’avons toujours pas posté notre dernier article, ce n’est pas du tout sérieux ça ! Il était pourtant en grande partie écrite dès notre retour mais nous devions encore le fignoler, le terminer. Et quand on écrit un article, c’est un peu comme quand on fait son sac de voyage, le plus difficile, c’est de le terminer (ou de le commencer). Enfin, quand même, un an pour fignoler un article, c’est un peu gros, vous ne trouvez pas ? En effet, en effet, faut quand même pas pousser bobonne dans les orties…Mais la vraie raison de ce “léger” retard est que nous avons eu d’autres projets qui se sont enchaînés tout de suite après notre retour: création d’une société, nouveaux clients, achat d’une voiture, recherche d’un appartement à louer, déménagement, préparation d’un  mariage en 6 mois, un petit boubou en cours, sans oublier le boulooooot. Par contre, ce n’est pas un mais 3 articles que nous avons écrits et allons poster en même temps !

Depuis que nous sommes rentrés, les questions pleuvent (enfin, nettement moins quand même maintenant, un an après notre retour). Que ce soit nos familles, amis, amis d’amis ou collègues, notre périple questionne notre entourage, qu’il les fasse rêver ou cauchemarder, suivant le degré d’aventurier qui se trouve en eux! Certaines questions ressortent plus souvent que d’autres et nous allons tenter d’y répondre :

  • C’était bien ? Ooooh que oui, troooop bien !!! Aucun regret, que du contraire ! Jusqu’à présent, c’est notre plus beau projet, la plus belle année de notre vie. C’était encore mieux que ce que nous imaginions.
  • Avez-vous eu peur ? Nous nous sommes sentis en sécurité partout où nous sommes allés. Nous avons eu quelques sueurs froides à certains moments, comme à notre arrivée tardive à Tegucigalpa au Honduras, ou un soir en Inde à la recherche d’un tuk-tuk. Mais cela ne représente qu’un partie infime de notre périple. Ceci dit, nous avons suivi des consignes très strictes pour éviter d’être la cible privilégiée: pas de bijoux, pas de beaux vêtements, pas de gros appareils photos, sortir le moins souvent son iPhone, une pochette secrète ‘tour de taille’ pour cacher notre passeport et nos cartes bancaires, etc.
  • Avez-vous été malades ? Oui, comme la majorité des tourdumondistes, mais rien de bien grave nous concernant. 3-4 belles touristas pour Mister J mais seulement 2 pour Miss V, qui semble avoir un meilleur entraînement à l’empoisonnement alimentaire 😉 Ce qui est important, c’est de partir bien préparé : tourista, angine, malaria, zika, il faut tout envisager avant de préparer une trousse de secours blindée! Vous vous imaginez devoir aller chercher un antibiotique en Inde ? Nous pas ! Et même au Chili (pays dit développé), heureusement que nous avions le nécessaire dans le désert d’Atacama car il n’y a avait qu’un petit dispensaire de misère. Bon, cela ne nous a pas empêché de ramener quelques compagnons de voyage dans nos selles 😉
  • Qu’avez-vous préféré ? Aaaah LA question que tout le monde – absolument tout le monde – nous pose ! Et c’est bien légitime 😉 Difficile de répondre à cette question. On ne classe pas les pays comme on classerait les tubes des années 80. Suivant le temps qu’on y a consacré, les régions qu’on a visitées, les personnes qu’on y a rencontrées, tous ces facteurs influencent beaucoup notre impression dy pays. Mais ce n’est pas non plus une raison pour se contenter d’une réponse de Normands : nous nous épancherons plus longtemps sur le sujet à la fin de cet article. Suspens… 😉
  • Un an, ce n’est pas trop long ? Hé non. Un an de voyage, cela passe vite, même trèèès vite. Nous avons l’impression d’être partis 3 ou 4 mois. Mais serions-nous partis plus longtemps pour autant ? Nous ne pensons pas. Envisager 1 an de voyage, c’est déjà beaucoup, notamment pour les proches. Même si c’est passé très vite, nous sommes contents d’être rentrés au bout d’un an, de revoir la famille, les amis. Bref, pour nous, un an c’était la durée idéale : ni trop court, ni trop long, juste parfait.
  • Après autant de mois de voyage, arriviez-vous encore à vous émerveiller devant les paysages ? C’est une question que Mister J s’est souvent posée avant de partir. Ne va-t-on pas s’ennuyer ? Rêver de se reposer dans un canapé les pieds sous la table plutôt que d’aller voir un énième lac turquoise ou une énième montagne ? Eh bien non, on ne se lasse pas ! On les apprécie même de mieux en mieux les paysages. Au fur et à mesure, on fait plus attention aux détails. La première fois qu’on voit un volcan, c’est un volcan. La dixième fois qu’on voit un volcan, on peut le comparer aux 9 autres, s’intéresser à leurs points communs et à leurs différences, essayer de définir les plus beaux et pourquoi. Attention, nous ne sommes pas non plus en train de dire que nous ne nous lassions pas de certaines choses. Evidemment, après les centaines de pagodes et les milliers de bouddhas vus en Birmanie, nous étions moins motivés pour en visiter de nouvelles. Même chose pour les villes coloniales d’Amérique Latine, qui se ressemblent toutes assez fort. Mais à ce moment-là, il y a toujours d’autres choses à faire, à voir. Bref, on ne s’ennuie jamais en voyage.
  • Quelle est la cuisine que vous avez préférée ? Indéniablement la cuisine asiatique! Tout particulièrement la cuisine indienne pour ses saveurs incroyables. Mais également la cuisine vietnamienne, très saine et goûteuse, avec ses spring rolls frais à la crevette et coriandre et ses soupes de nouilles tellement variées. Mmmh nous en salivons encore 😉
  • Et la reprise du travail, pas trop difficile ? Aaaah la fameuse reprise tant redoutée… Miss V a repris 2 semaines après être rentrée et a tout de suite été envoyée en mission dans une grande société à Bruxelles. Verdict ? Brutal. Tôt, trooop tôôôt. A vrai dire, cela ne fut pas drôle du tout ; elle en garde encore des séquelles 😉  En même temps, Miss V a toujours dit que l’école et le monde du travail, ce n’était pas fait pour elle. Elle aurait voulu être chômeuse avec voiture de fonction ou retraitée avant même d’avoir commencé à travailler ;)…Quand est-ce que je gagne au lotto?! 😉 Et Mister J alors ? Lui ne pouvait pas imaginer reprendre là où il en était avant de partir ; il a donc quitté son emploi, à la recherche d’un nouveau. Après mûres réflexions (déjà commencées un peu avant notre voyage), Mister J est devenu indépendant : il a créé sa propre société début janvier pour continuer la consultance. L’important pour lui? La liberté que cela lui apporte de choisir ses clients, choisir ses projets ainsi que la flexibilité de son emploi du temps. Et comme cela fonctionne bien, Miss V a à son tour démissionné et l’a rejoint dans sa société début mai! Mais nous ne travaillons pas ensemble, nous avons chacun nos clients respectifs.

    En tout cas, une chose est certaine : passer un an à ne penser qu’à soi et n’avoir que très peu de contraintes extérieures nous a beaucoup appris sur nous-mêmes. On s’écoute beaucoup plus soi-même : de quoi avons-nous vraiment envie là maintenant ? Travailler moins pour profiter plus, voilà notre programme! Mister J, dont le client se trouve à 15 bonnes minutes à pied de notre appart, suit le programme à la lettre; Miss V un petit peu moins car ses clients se situent trop loin mais elle s’octroie assez souvent un 4/5e et travaille de plus en plus à domicile 😉

  • Avez-vous changé ? Oui, cela ne fait aucun doute ! Nous avons passé un an à ne penser qu’à nous, à s’écouter et à se demander ce qu’on voulait faire demain, en ayant une petite idée de l’itinéraire mais sans trop se soucier de ce qui suivra.
    On s’est rendu compte que dans nos vies occidentales, nous sommes le nez dans le guidon, à s’inquiéter de la destination, sans prendre le temps de tourner la tête pour regarder le paysage, ou même de s’arrêter pour se poser 5 minutes afin de profiter du moment présent. On essaie maintenant de se dégager des moments pour passer du bon temps avec la famille, les amis, faire du sport et des balades.  Les peuples que nous avons rencontrés tout au long de notre voyage, surtout en Asie – des peuples si joyeux, heureux et pourtant si pauvres mais avec une vie tellement simple – nous ont aussi beaucoup fait réfléchir. Nos vies européennes sont trop compliquées : trop de temps perdus dans les bouchons, trop de contraintes, trop de stress, trop de futilités, trop de frustrations, trop de contraintes, trop de sollicitations, on ne passe pas assez de temps à faire ce que l’on a envie de faire. Quel pourcentage de notre semaine passe-t-on à faire quelque chose qui compte vraiment pour nous? Répondre à ces interrogations a fondamentalement changé nos personnalités.
    Et sinon, d’autres changements ? Miss V se soucie beaucoup moins de ce que pourraient penser les autres. Elle engage beaucoup plus facilement la conversation avec des inconnus, même en anglais, et elle n’hésite plus non plus une seule seconde à poser des questions (même stupides) pour trouver son chemin ou pour avancer encore plus vite dans son boulot. Étonnamment, elle est aussi un peu moins stressée en voiture : « pas de panique, il y a bien quelqu’un de cette foutue file/queue qui me laissera passer » et « non monsieur, cela ne sert à rien de me coller, je respecte les limitations de vitesse, moi ».
    Mister J, lui, est devenu moins impatient ; il est aussi moins stressé par les horaires de bus/avion/train (« non, il ne faut pas arriver 4h à l’avance Mister J ! ») ; et comme il s’écoute beaucoup plus, il a appris à mieux se connaître.
    De plus, comme nous l’avons déjà expliqué dans la réponse à la question précédente, nous abordons maintenant la vie différemment : travailler un « minimum » pour profiter une maximum. Tout un programme ! Et puis, allez savoir pourquoi, nous avons un besoin de voir nos amis plus souvent qu’avant – comme si nous voulions ratrapper le “temps perdu”. Nous ne les avons jamais autant vu que depuis que nous sommes rentrés.

Nous revenons maintenant à la question à laquelle nous n’avons pas vraiment répondu plus haut : « alors quel est votre coup de cœur de ce tour de monde ? ». C’est vraiment la question qui domine parmi toutes celles qui nous sont posées.
Si nous ne pouvons pas classer les pays par ordre de préférence, nous pouvons, par contre, classer les continents par ordre de préférence. Le grand gagnant est, sans aucun doute, l’Asie, suivi de l’Amérique du Sud, puis de l’Amérique Centrale. Et dire qu’avant de nous rendre en Indonésie en 2014 (alors que nous avions déjà commencé à tracer l’itinéraire de notre tour du monde), nous étions plus attirés par l’Amérique Latine (surtout l’Amérique du Sud) que par l’Asie. Aaaaah l’Asie…Elle ne cessera jamais de nous surprendre, de nous étonner et de nous attirer.
Et oui, malgré toutes ses richesses, l’Amérique du Sud n’a pas réussi à détrôner l’Asie 😉 Pourquoi ? L’Amérique du Sud est superbe mais moins dépaysante que l’Asie : les villes sud-américaines ressemblent beaucoup plus aux nôtres (l’architecture est essentiellement espagnole et donc européenne), les villes sont souvent très bétonnées (peu de routes en terre comme en Asie) et à part quelques marchés bien typiques, la vie des villes n’est pas très différente de la nôtre, avec ses magasins en dur, ses voitures et ses trottoirs.

Nous sommes arrivés au bout du monde à gauche ;)

Quelques mots pour résumer chaque continent exploré :

Asie :

  • Un vrai dépaysement : rien que sortir dans la rue est déjà tellement dépaysant. Pas de trottoir (« mais on marche où ? »), des rues sablonneuses, des gens qui passent leur temps à manger ou discuter sur de petits tabourets, des petites échoppes ambulantes partout, des scooters à perte de vue (avec, à l’arrière, des piles d’œufs, ou des poules, des cochons, ou carrément toute une famille avec 2 enfants), etc.
  • Une nourriture goûteuse, délicieuse et saine.
  • Les Asiatiques sont d’une gentillesse incroyable et tellement souriants, alors qu’ils ne vivent de vraiment pas grand chose. Mais ils se contentent largement de ce qu’ils ont. Quelle véritable leçon de vie !
  • Des édifices incroyables : la Muraille de Chine, le Taj Mahal, les pagodes et temples de Bagan en Birmanie, les Temples d’Angkor.
  • La très intéressante culture bouddhique ainsi que des leçons d’histoire marquantes : les Khmers Rouges au Cambodge et la Guerre du Vietnam.
  • Et puis, l’Asie est vraiment sûre (excepté en Inde). Bien sûrs, il y a des pickpockets, comme partout, mais on ne se sent jamais en insécurité.
  • Tout est possible en Asie : ils ont toujours une solution à tout. Incredible Asia !

 

Amérique du Sud :

  • La culture incas et les civilisations pré-incas. Notamment au Pérou, où les vestiges de ces civilisations sont vraiment impressionnants et très intéressants.
  • Les traditions en Équateur, Pérou et Bolivie : les vêtements traditionnels tout colorés, les métiers à tisser d’antan, les chapeaux tous différents d’une ethnie à l’autre, les sandales faites à base de pneus, la musique traditionnelle, etc.
  • Une nature époustouflante : les lagunes et volcans d’Équateur, la Cordillère Blanche et les canyons du Pérou, le Sud Lipez et le Salar de Uyuni en Bolivie, sans oublier la Patagonie en Argentine et au Chili.
  • Le vin péruvien, chilien et argentin : pas cher mais très bon.
  • La cuisine péruvienne : variée, goûteuse, gastronomique. Les Péruviens sont les seuls d’Amérique Latine (et d’Amérique tout court) à savoir cuisiner. Sans oublier la cuisine chilienne, qui est délicieuse en bord de mer quand elle est gastronomique.

 

Amérique Centrale :

Plus dangereuse, davantage envahie par la « culture » américaine, plus fade et monotone gustativement parlant, elle nous a tout de même bien plu et permis de découvrir plein de belles choses que nous n’aurions jamais pu découvrir ailleurs :

  • La culture maya et ses pyramides (le must étant Tikal au Guatemala) ainsi que la culture garifuna des Caraïbes
  • La faune et la flore incroyable du Costa Rica. Pura vida !
  • Les magnifiques habits traditionnels au Mexique, Guatemala et Nicaragua
  • Le très intéressant Canal de Panama
  • Le système communiste de Cuba. Dingue !! Cela aussi, c’est une sacrée leçon d’histoire !
  • Des plages paradisiaques le long de la Mer des Caraïbes au Belize et au Panama (et apparemment aussi au Honduras et au Nicaragua).

 

Et si c’était à refaire ? Nous le referions sans hésiter, et de la même façon : un an (pas plus, pas moins), à la même vitesse, et en traversant les mêmes continents et pays. Ceci dit, il y a deux pays que nous aurions voulu ajouter à notre liste : le Népal et la Colombie. Mais comme le Népal avait été victime d’un gros tremblement de terre, nous avons dû le supprimer de l’itinéraire et le remplacer par le Vietnam. Et la Colombie ? Il a été question un moment d’y rester une semaine. Mais il y a de quoi remplir 3 semaines de vacances dans ce grand pays ; alors si ce n’est pour y rester qu’une petite semaine, autant ne pas y aller. Et comme il était hors de question de voyager plus vite pour pouvoir rajouter un pays (en plus un grand pays), ce sera pour une prochaine fois 😉 Nous n’avons entendu que des avis ultra-positifs sur la Colombie et ses habitants !
Par contre, maintenant que nous avons déjà visité beaucoup de pays et que notre appétit est désormais moins vorace (quoique), si un jour quand nous serons grands, nous refaisons un tour du monde, nous prendrons vraiment notre temps et irons plus lentement pour n’explorer que quelques pays mais à fond.

Parce qu’il y a encore d’autres pays que vous voudriez visiter ? Et oui, plus on voyage en mode routard, plus on entend des avis positifs de la part d’autres touristes au sujet de certains pays, et plus notre liste de destinations s’allonge. Mais cela fera l’objet du prochain article 😉

Petite digression sur nos voyages précédents:

Et dans tous ces classements, où classeriez-vous l’Océanie et l’Amérique du Nord ? Comme il s’agit de pays développés, on peut évidemment les comparer entre eux mais par contre, on ne peut pas les comparer avec les 3 continents/régions visités lors de notre tour du monde. Ce serait comme comparer des pommes et des poires. Disons que la force de l’Océanie et de l’Amérique du Nord, ce sont leurs Parc Nationaux incroyables et tout à fait différents les uns des autres. On se rend là-bas pour explorer une nature à couper le souffle, pas vraiment pour découvrir une culture ni être dépaysé.
Avant de partir en tour du monde, Miss V avait d’ailleurs élu deux pays sur la première marche du podium de ces destinations préférées: la Nouvelle-Zélande et l’Indonésie. Ces deux destinations étant totalement incomparables, elles sont toutes les deux classées n°1 pour des raisons complètement différentes: la Nouvelle-Zélande nous a époustouflés par sa nature magnifique et très variée (on ne s’en lasse jamais même après des heures de route car en Nouvelle-Zélande, on est partout et tout le temps au milieu de la nature), tandis que l’Indonésie nous a émerveillée par sa culture, sa cuisine, certains paysages, le dépaysement qu’elle procure et les rencontres que nous y avons faites. Et en deuxième position ? L’Ouest des Etats-Unis, longtemps perché sur la première marche du podium, avant d’être détrôné in extremis par la Nouvelle-Zélande. L’Australie est très jolie mais plus monotone que la Nouvelle-Zélande. Et étonnamment, l’Ouest du Canada a légèrement moins plu à Miss V que l’Ouest des Etats-Unis: moins d’infrastructures permettant de belles promenades dans les Parcs Nationaux, et paysages un peu moins variés; par contre aucune ville visitée aux Etats-Unis ne vaut Vancouver.

L’Amérique du Sud: le bilan

Aaah l’Amérique du Sud… Avant même de commencer à planifier ce voyage, de choisir les pays à parcourir, nous attendions tant de ce continent. C’est celui qui nous tentait le plus !

En tout cas, dès la minute où nous y avons mis le pied, nous avons tout de suite remarqué des différences avec l’Amérique Centrale. La musique sortant de l’autoradio du taxi nous conduisant de l’aéroport à notre hôtel à Quito n’était pas du hip hop ou RNB américain, mais bien de la musique traditionnelle équatorienne. Au Pérou et en Bolivie, nous entendrons aussi souvent de la musique traditionnelle, voire de la pop espagnole, et assez rarement du RnB ou de la techno américaine. Ils ont l’air de mieux préserver leur propre culture qu’en Amérique Centrale, qui se fait envahir par la « culture » américaine – si on peut parler de culture. Et un bon point pour l’Amérique du Sud ! Pourvu que ça dure !

Question sécurité, il faut évidemment toujours faire attention aux pickpockets et ne pas s’aventurer dans n’importe quel quartier des capitales (notamment à Lima et à La Paz) mais à part ça, il faut nettement moins être sur ses gardes qu’en Amérique Centrale. Franchement, cela fait du bien !  😀 

Quant à la nourriture, elle est quand même un tout petit peu plus variée et goûteuse qu’en Amérique Centrale, mais la cuisine asiatique nous a encore et toujours manqué. Culinairement parlant, seul le Pérou nous a surpris par ses ceviches et sa nourriture haut de gamme, très chère mais très bonne.

Mais les vrais points forts de l’Amérique du Sud sont sa nature luxuriante, ses paysages magnifiques, la culture inca et ses traditions encore et toujours présentes.

Un petit mot sur chaque pays :

  • Deux magnifiques semaines et demi passées avec les M&M’c en Équateur et remplies d’activités diverses et variées : tour de la lagune d’un volcan par les crêtes, descente d’un volcan en VTT, balade à vélo de cascade en cascade, rafting. Sans oublier tous ces indigènes de tous âges qui prennent le bus en habits traditionnels.
  • Un mois magique et très intense au Pérou à la découverte des civilisations incas et pré-incas, de la Cordillère Blanche, de ses canyons, de ses dunes et du lac Titicaca. Quel pays varié ! Et comment ne pas évoquer sa cuisine variée, goûteuse et parfois gastronomique.
  • Trois semaines et demi relaxantes passées en Bolivie à s’imprégner de la vie et des traditions du lac Titicaca ainsi que des villes boliviennes, avant de s’aventurer dans le Far West bolivien, le Sud Lipez et le Salar de Uyuni.
  • Un mois incroyable et intense en Argentine à la découverte des vignobles argentins, des chutes de Iguaçu et de cette Patagonie aussi immense que variée, entre océan et montagnes.
  • Trois semaines merveilleuses au Chili entre le désert d’Atacama et la Patagonie chilienne. Et dire que nous ne comptions y rester au départ que 10 jours, puis 16 jours, pour y rester finalement 20 jours ! Et sa cuisine en bord de mer, quand elle est gastronomique, est délicieuse.
  • Deux jours gris mais très intéressants au Paraguay, un des pays les plus pauvres d’Amérique du Sud, où nous avons découvert des bus tout pourris, une chouette mission jésuite et le petit-déjeuner traditionnel de la super mamy de notre casa.
  • Quatre très belles journées en Uruguay à visiter la très jolie ville colorée de Colonia et la capitale Montevideo, qui possède encore quelques belles demeures.
  • Deux jours exotiques au Brésil à explorer les chutes do Iguaçu, le Parc des Oiseaux et la cuisine brésilienne. Cette petite incursion au pays de la samba nous a vraiment donné envie d’y retourner un jour pour visiter le pays de fond en comble.

Mais quels sont vos pays coups de cœur, me direz-vous ? Tout comme en Amérique Centrale, notre trio de tête (Argentine, Pérou et Bolivie) fut un petit peu chamboulé… Notre très très gros coup de cœur, notre palme d’or est attribuée au Pérou pour sa culture, ses traditions, sa diversité de paysages et sa cuisine. Viennent ensuite la Bolivie et notre outsider…l’Equateur ! Quid de l’Argentine ? Nous n’avons pas du tout été déçus par ce pays ; que du contraire, sa nature et ses paysages sont splendides. Mais étant un pays beaucoup plus développé que le Pérou, la Bolivie ou encore l’Equateur, voyager en Argentine (tout comme au Chili ou en Uruguay) est beaucoup moins dépaysant, et comme vous l’aurez certainement compris, nous adorons être dépaysés 😉

Mais l’Amérique du Sud, avec toutes ces richesses, a-t-elle réussi à détrôné l’Asie ? A-t-elle-même réussi à nous faire oublier l’Asie ? Réponse dans le prochain article, où nous ferons un bilan global sur les 3 continents que nous avons parcourus ainsi que sur notre expérience en général et notre retour…

Chili: Valparaiso et Santiago

Dimanche 9 octobre 2016. Trajet Santiago – Valparaiso et visite de celle-ci.

Valparaiso se trouve tout tout près de Santiago (Santiago de Chile, pas Santiago de Cuba hein 😉 ). Certains s’y rendent juste pour la journée ou le WE, un peu comme à la Mer du Nord. Nous, nous avons choisi d’y dormir deux nuits. Nous prenons donc le métro de Santiago jusqu’à la gare de bus, et une grosse heure et demi plus tard, nous débarquons à Valparaiso. Valparaiso possède 45 collines et notre casa se trouve sur le Cerro Concepción, un super chouette quartier. Par contre, le trajet à pied dans la ville basse, de la gare à notre casa, ne nous a pas vraiment enchantés : nous y avons découvert une ville sale, puant la pisse, avec pochtrons et clochards. Nous avons eu exactement la même impression que les M&M’c, ce qui les a rassurés 😉 Valparaiso ne serait-elle pas un peu survendue ?!

En tout cas, cela ne nous a pas du tout donné envie de visiter la ville basse ; nous sommes donc restés sur notre colline, aux chouettes ruelles et maisons colorées. C’est à cela qu’on s’attend en venant à Valparaiso, non ?

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Paseo Atkinson

Valparaiso: el Paseo Atkinson

Valparaiso: vue sur la ville basse et les collines depuis le Paseo Atkinson

Valparaiso: vue sur la ville basse et les collines depuis le Paseo Atkinson

Valparaiso: el Paseo Atkinson

Valparaiso: el Paseo Atkinson

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Cerro Concepción

Le soir, nous mangeons dans un bon restaurant avec vue sur la baie de Valparaiso. Qu’avons-nous mangé ? Du poisson, quelle question ! 😉 Rien que culinairement parlant, cela vaut tout de même la peine de venir à Valparaiso. Sans oublier évidemment les jolies maisons colorées du Cerro Concepción.

Valparaiso: une dernière ceviche de poisson et crevettes pour la route ;)

Valparaiso: une dernière ceviche de poisson et crevettes pour la route 😉

Valparaiso: un merlu à la sauce exotique. Mmm !

Valparaiso: un merlu à la sauce exotique. Mmm !

Valparaiso: un saumon accompagné d'un risotto d'avocat. Un délice !

Valparaiso: un saumon accompagné d’un risotto d’avocat. Un délice !

Valparaiso

Valparaiso: bière à l’irlandaise 😉

 

Lundi 10 octobre 2016. Visite de Valparaiso.

Nous serions bien allés visiter une des trois maisons du poète Pablo Neruda, la Sebastiana, mais elle est fermée le lundi. C’est ballot ! Tant pis, nous irons visiter celle de Santiago. Que faire alors ? Cocooner et trier les mille photos de notre trek du W 😉 En plus, nous sommes tombés dans une petite casa où la mamy proprio nous prend pour ses petits-enfants. Elle avait peur que nous ne parlions pas espagnol mais si, on se débrouille pas trop mal 😉 Elle est trop fan de nous (surtout des cheveux de Miss V). Un coup, elle nous apporte un verre de jus de fraise fait maison ; un autre coup, elle nous apporte un jus d’ananas-fraise accompagné de chips et de toasts. Elle a peut-être peur que l’on meure de faim… Il faut dire que son petit-déjeuner est tellement copieux (fromage, jambon, avocat, omelette, baguettes) que nous sautons le repas de midi. Nous nous offrons quand même une bonne petite glace artisanale vers 16h 😉

Valparaiso

Valparaiso représentée sur une peinture murale

Valparaiso

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso

Valparaiso: el Cerro Concepción

Après notre glace, nous continuons à explorer notre quartier coloré, notamment à la recherche d’un restaurant pour ce soir. Pas facile de trouver un restaurant le lundi soir car tous les restaurants bien côtés sont fermés… Nous atterrissons finalement dans un tout petit restaurant de sushis, qui a l’air fréquenté. Pas mal du tout. Et puis, ça change 😉

Valparaiso

Valparaiso: une bonne bière locale

Valparaiso

Valparaiso: sushi party 😉

 

Mardi 11 octobre 2016. Trajet Valparaiso – Santiago.

Vers midi, tranquillous, nous repartons en bus vers Santiago. Nous prenons à nouveau le métro vers le centre historique, où se trouve notre appartement. C’est la dernière destination de notre aventure. Déjà ? Mais nous ne sommes partis que depuis deux mois ! Ah bon, nous sommes partis depuis déjà un an ?! Il y a dû y avoir un trou spatio-temporel… 😉 Bref, cela nous fait tout bizarre mais en même temps, nous ne nous en rendons pas bien compte. Et puis, nous sommes super contents – même tout impatients –  de revoir nos familles et amis tout bientôt.

Santiago:  un très bon vin rouge chilien ;)

Santiago: un très bon vin rouge chilien. Salud ! 😉

 

Mercredi 12 octobre 2016. Visite de Santiago.

Aujourd’hui nous partons à la conquête du centre historique. Il est 11h et beaucoup de travailleurs se baladent dans la rue, d’autres prennent un café entre collègues ; nous ne comprenons décidément rien à leurs horaires. Est-ce qu’ils travaillent vraiment ? 😉  Parce que quand nous avons débarqué dans la capitale hier à 15h, il y avait aussi plein de monde dans les rues… Cela restera un mystère pour nous.

Santiago est une chouette ville, mais elle nous a moins séduite que Buenos Aires par exemple. Comme Buenos Aires, il n’y a rien de particulier à voir ou à visiter mais l’architecture de Santiago est un peu moins jolie que celle de Buenos Aires.

Nous visitons tout de même la Plaza de Armas, qui n’a rien de transcendant mais n’est pas moche pour autant, ainsi que sa jolie Cathédrale.

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Cathédrale

Santiago: la Cathédrale

Santiago: la Cathédrale et la Sainte Trinité

Santiago: la Cathédrale

Santiago: la Cathédrale

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Aujourd’hui, nous avons deux objectifs : trouver une pile plate pour l’appareil photo de Miss V qui a rendu l’âme et trouver une paire de chaussures pour Mister J. Cela semble facile, surtout que nous tombons sur un magasin qui ne vend que des piles au coin de la rue. Certainement toutes les piles, mais pas la CR1220. Mister J avait du mal à y croire. Heureusement, chez un réparateur en tous genres sur le marché, Mister J a trouvé notre « bonheur ». Miss V arrivait encore à prendre des photos mais la date et l’heure n’était plus indiquée, ce qui n’est pas pratique pour le tri par la suite… Croyez-nous, on s’est bien amusés à remettre une date et une heure sur toutes les photos de la fin du trek du W 😉

L’autre objectif sera plus difficile : même si la rue commençante regorge de magasins de chaussures, Mister J chausse du 45… Une pointure qui, ici, n’est pas présente dans les magasins. Les chaussures s’arrêtent au 44, en théorie, car en pratique, le 43 est souvent la plus grande pointure… Tant pis, il en trouvera en France mais pour le double du prix…

 

Jeudi 13 octobre 2016. Visite de Santiago.

Aujourd’hui, nous nous rendons à pied dans le quartier Bellavista, où se trouve le Cerro San Cristóbal et une des maisons de Pablo Neruda. Les M&M’c nous ont conseillés de monter en haut du Cerro San Cristóbal mais nous y renonçons assez rapidement en voyant la file énorme attendant le funiculaire. Et franchement, pour notre dernier jour de voyage, nous n’avons pas le courage de monter la colline à pied.

Santiago: le musée des Beaux-Arts

Santiago: le musée des Beaux-Arts

Santiago: el Cerro San Cristóbal

Santiago: el Cerro San Cristóbal

Santiago: un hôtel-boutique du quartier Bellavista

Santiago: un hôtel-boutique du quartier Bellavista

Nous nous dirigeons donc vers la Chascona, la maison du poète Pablo Neruda à Santiago. Ses deux autres maisons se trouvent à Valparaiso et à l’Isla Negra (à 80 kms au sud de Valparaiso). Pablo Neruda est un poète chilien reconnu internationalement et qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1971. Le nom « Chascona », qui signifie en quechua « décoiffée », faisait référence à sa troisième et dernière femme Matilde. Un nouveau surnom pour Miss V, dont les cheveux n’ont pas vu une brosse depuis plus de 10 ans ? 😉  La visite ne dure pas plus d’une grosse heure et donne une bonne petite introduction sur la vie du poète et de cette maison. Pablo Neruda a notamment été consul en Birmanie, au Sri-Lanka, en Indonésie. Il a beaucoup voyagé et possédait des objets venant de Chine, du Mexique, du Portugal, de France, de Russie, etc. Il affectionnait particulièrement la littérature française et admirait beaucoup Rimbaud, Verlaine et Victor Hugo. Par ailleurs, il fréquentait Pablo Picasso et le grand peintre mexicain Diego Rivera. Ses maisons de Valparaiso et Santiago ont été saccagées le jour du coup d’État en 1973 contre le président Allende, suite auquel le général-dictateur Pinochet a pris le pouvoir. Le président Allende, qui avait nommé Neruda ambassadeur à Paris, s’est suicidé lors de l’assaut de son palais et Neruda, déjà malade, est mort quelques jours plus tard. On dit qu’il serait mort de tristesse. Mister J en est quand même ressorti avec un goût de trop peu. En effet, nous n’avons pas vu un seul de ses poèmes. Il a été élu au Sénat et a été candidat aux élections présidentielles (mais y à renoncer en faveur d’Allende) mais nous ne savons pas à quel parti il appartenait, quels étaient ses idéaux politiques, etc. A nous de nous renseigner… Première réponse : le Parti Communiste.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Pour notre dernier jour, nous décidons de nous rendre à midi dans un bon restaurant, histoire de goûter une dernière fois à la bonne ceviche chilienne ainsi qu’au bon poisson et bœuf chiliens.

Santiago: le restaurant de ce midi...

Santiago: le restaurant de ce midi…

Santiago: le très bon resto de ce midi

Santiago: le très bon resto de ce midi

Santiago: et une dernière ceviche !

Santiago: et une dernière ceviche ! Petite? Non, on en avait quatre comme cela pour deux.

Santiago:  un dernier saumon pour la route. Et avec des légumes svp !

Santiago: un dernier saumon pour la route. Et avec des légumes svp !

Santiago: un dernier morceau de boeuf chilien pour la route !

Santiago: un dernier morceau de boeuf chilien pour la route !

Et en dessert, nous avons acheté une pot de glace au fameux « dulce de leche » (le caramel de lait argentin). Verdict ? Très bon, comme une glace au caramel en fait !

Santiago: de la glace au "dulce de leche" pour fêter notre dernier jour de voyage.

 

Vendredi 14 octobre 2016. Vol Santiago – Paris.

C’est le jour J : à 13h35, nous nous envolerons pour Paris…Nous allons d’abord passer quelques jours à Orléans avec la famille de Mister J, avant de rentrer en Belgique…

Place à de nouvelles aventures, à de nouveaux projets…

A la revoyure !!

P.S. : pas de panique, ce ne sera pas notre dernier article 😉 Nous devons notamment encore écrire notre bilan sur l’Amérique du Sud, puis un genre de bilan général, etc. etc.

Chili: Punta Arenas

Vendredi 7 octobre 2016. Trajet Puerto Natales – Punta Arenas.

Ce matin, après une bonne nuit de sommeil dans un lit douillet, nous profitons d’un petit-déjeuner fort bien garni. Il y a même du Nutella, chose jamais vue en un an de voyage (à part au supermarché) 😉 Après 5 jours de trek, le pot ne fait pas long feu !

Nous refaisons nos sacs et rendons le matériel au magasin, avant de nous diriger vers la gare de bus et attendre le bus pour Punta Arenas. Le trajet ne dure que 3h ; Miss V en profitera pour pioncer, comme toujours, alors que Mister J, lui, en profitera pour écrire un peu pour le blog !

Mais pourquoi aller à Punta Arenas ? Premièrement, Punta Arenas se situe dans le Détroit de Magellan, tout au sud du Chili. Aaah le Détroit de Magellan 😉 On s’y sent un peu comme au bout du monde, pas très loin de l’Antarctique. Après, c’est la Terre de Feu (Ushuaia en Argentine et encore plus au sud, Puerto Williams au Chili), puis c’est déjà l’Antarctique.

Punta Arenas: nous sommes arrivés au bout du monde à gauche ;)

Punta Arenas: nous sommes arrivés au bout du monde à gauche 😉

Deuxièmement, il y a de très bons restaurants de poissons à Punta Arenas. Mmm, après 5 jours de trek notre estomac réclame un peu de gastronomie ! Et troisièmement (last but not least), on peut y trouver des vols pas très chers vers Santiago. Enfin un vol ! 😉 Et pour ceux qui ne sont pas passés par la Péninsule de Valdès, il y a des excursions vers l’Isla Magdalena, qui abrite, elle aussi, une colonie de manchots de Magellan.

Dès le premier soir, nous ne perdons pas de temps et testons un des bons restaurants de la ville, la Marmita. Au menu : ceviche et crabe royal en entrée, suivi d’un saumon et d’un merlu, le tout accompagné d’un bon vin blanc chilien. Succulent !

Punta Arenas: excellent restaurant, La Marmita.

Punta Arenas: excellent restaurant, La Marmita.

Punta Arenas: succulente ceviche de poisson et crevettes très frais en entrée.

Punta Arenas: succulente ceviche de poisson et crevettes très frais en entrée. très frais !

Punta Arenas: une autre entrée pour Miss V. Une araignée de mer, la Reine du Détroit de Magellan

Punta Arenas: une autre entrée pour Miss V. Une araignée de mer ou crabe royal, la Reine du Détroit de Magellan. Trop bon !

Punta Arenas: du merlu pour Mister J.

Punta Arenas: du merlu pour Mister J.

Punta Arenas: du saumon accompagné de polenta pour Miss V.

Punta Arenas: du saumon accompagné de polenta pour Miss V.

Punta Arenas: très bon vin blanc chilien !

Punta Arenas: très bon vin blanc chilien !

 

Samedi 8 octobre 2016. Visite de Punta Arenas et vol jusqu’à Santiago.

Après avoir rendu la chambre, nous commençons la visite de Punta Arenas en nous rendant au bord du Détroit de Magellan. C’est par là que passent les gros bateaux qui sont trop larges pour passer le Canal de Panama. Nous espérions voir un de ces gros bateaux, en vain. Nous ne verrons que quelques bateaux militaires… Sentiment étrange : le Chili est-il en guerre ? 😉

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan et ses bateaux militaires

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan et ses bateaux militaires

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan et ses bateaux militaires

Nous faisons ensuite un saut par la Plaza de Armas, qui abrite une statue de l’explorateur portugais Magellan. L’Europe a développé un goût pour les épices au 15e siècle, ce qui a favorisé l’intérêt des commerçants mais aussi des explorateurs. Plutôt que de s’y rendre par l’Est comme les autres, Magellan est certain qu’il peut atteindre plus rapidement les Moluques (en Indonésie), les îles aux Épices, par l’Ouest. Après un peu plus d’un an d’expédition, Magellan trouve le passage vers l’Ouest, d’où le nom de Détroit de Magellan. Et pourquoi la Terre de Feu s’appelle-t-elle ainsi ? Quand les indigènes avaient froid, ils faisaient un petit feu dans leur barque, et lorsque les marins de Magellan aperçurent tous ces feux lors de leur traversée, ils appelèrent cette partie du globe « la Terre de Feu ». Magellan gagne ensuite l’Océan Pacifique, qu’il nomme ainsi car il est très surpris d’y trouver un océan calme (lors de sa traversée). Il meurt finalement aux Philippines (d’une flèche empoisonnée) mais son second, Elcano, réussit à revenir au Portugal, effectuant ainsi le premier tour du monde. Sur les 230 hommes et 5 navires partis avec Magellan, seuls 18 hommes en sont revenus, à bord du Victoria (dont une reproduction se trouve à Punta Arenas).

Punta Arenas: la Plaza de Armas

Punta Arenas: la Plaza de Armas

Punta Arenas: la Plaza de Armas et sa statue de Magellan

Punta Arenas: la Plaza de Armas et sa statue de Magellan

Punta Arenas: la Plaza de Armas et sa statue de Magellan

Punta Arenas: la Plaza de Armas et les navires de Magellan

La Plaza de Armas est entourée de jolis bâtiments. Nous en profitons pour visiter la cathédrale: extérieurement, elle n’a aucun intérêt, mais a l’intérieur, elle vaut le détour.

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

La visite étant gratuite, nous nous rendons ensuite au centre culturel Braun Menendez, une très jolie demeure construite par un architecte français au début du 20e siècle pour une très riche famille de commerçants. Elle a gardé son état d’origine (meubles, tapisserie, rideaux, chambres des domestiques, etc.). Sympa !

Punta Arenas: le centre culturel Braun Menendez. Très jolie demeure de riches commerçants (visite gratuite).

Punta Arenas: le centre culturel Braun Menendez. Très jolie demeure de riches commerçants (visite gratuite).

Pour le repas de midi, nous retournons au même restaurant que celui de la veille, la Marmita. Petite variante : Miss V prend du guanaco. Très bon, très tendre. Étant un animal sauvage comme la vigogne, nous pensions que le guanaco ne se mangeait pas (contrairement au lama et à l’alpaga). Erreur, seule la vigogne ne se mange pas car il s’agit d’une espèce protégée.

Punta Arenas: du guanaco accompagné de quinoa. Très bon, très tendre !

Punta Arenas: du guanaco accompagné de quinoa. Très bon, très tendre !

Vers 16h40, nous décollons pour Santiago. Ah non, pardon, ça c’était l’heure à laquelle nous étions censés décoller, mais juste après avoir allumé les moteurs, nous avons été informés qu’il y avait un problème technique… Après 10 minutes, on nous informe que le problème a été trouvé et que le décollage sera retardé de 40 minutes…Nous décollerons finalement à 18h, après avoir attendu une grosse heure dans l’avion 😉

Punta Arenas

Punta Arenas: notre avion

Vol de Punta Arenas à Santiago de Chile

Vol de Punta Arenas à Santiago de Chile. Enfin en vol ! 😉

Mais pourquoi prendre l’avion alors que nous sommes tellement bien habitués au bus de nuit ? Pour la simple et bonne raison que le trajet en bus de Punta Arenas à Santiago dure…2 jours ! A moins d’être vraiment trèèès patient, voire masochiste, mieux vaut prendre l’avion, surtout que le vol ne nous a coûté que 166$ pour deux avec Sky Airline.

Vers 20h30, nous arrivons enfin à Santiago. Le vol n’a duré que 2h30 (enfin presque 4h avec l’attente due au problème technique) mais il nous a paru interminable… Nous prenons rapidement un taxi pour nous reposer à notre chouette petit hôtel du centre historique, le Poker Hostel.

Santiago de Chile: notre chambre d'hôtel. C'est qu'il nous en reste encore des pays à visiter ;)

Santiago de Chile: notre chambre d’hôtel. C’est qu’il nous en reste encore des pays à visiter 😉

Chili: Puerto Natales et Torres del Paine (Patagonie)

Vendredi 30 septembre 2016. Trajet El Calafate – Puerto Natales (Chili).

Ce matin, nous devons nous lever à 5h car nous avons un pickup à 5h30 qui nous conduira jusqu’à notre bus vers le Chili. A 5h19…on frappe à la porte. Zut, le pick-up est déjà là ?! C’est une blague ? Pourquoi on vient toujours nous chercher en premier ou en dernier ?! 😉 Nous ne sommes pas prêts, il nous manque 5 minutes. Mister J demande 5 minutes supplémentaires au chauffeur, qui roule des yeux comme si ça l’embêtait. Ni une, ni deux, Mister J explique au gars que quand on dit 5h30 et qu’on se pointe 10 minutes avant, il ne faut pas s’attendre à ce que les gens soient prêts (surtout à une heure si matinale)… Finalement, il partira chercher d’autres personnes avant de nous prendre à 5h32. Mamma mia ! Le trajet, quant à lui, est très agréable : tout au long du trajet, nous avons le plaisir de pouvoir observer la faune (prairies et collines jaunes-vertes-orangées, quelques lagunes) et la flore patagonienne (vaches, chevaux, moutons, tout petits renards gris, lapins à longue queue, plusieurs sortes d’oiseaux).

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales: una estancia

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales: una estancia

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales: la Ruta del Fin del Mundo.

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales: la Ruta del Fin del Mundo.

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales

Bus de El Calafate à Puerto Natales

Bus de El Calafate à Puerto Natales: une lagune

Arrivés à Puerto Natales, nous nous rendons à notre petit hôtel. Le gérant, très sympa, nous demande tout de suite ce que nous nous avons prévu de faire dans la région. Nous lui expliquons que nous voulions faire le célèbre trek du W mais que nous pensons y renoncer car il fait froid et que selon la météo, il devrait pleuvoir les prochains jours. Il nous répond alors que, selon lui, il ne fait pas du tout trop froid pour faire le trek et qu’il ne devrait pas trop pleuvoir, mais que la météo est impossible à prédire dans cette région. Il dit connaître le parc national comme sa poche (nous le croyons) mais au niveau des températures, nous sommes moins surs : il est en short et marcel, alors que nous sommes habillés comme en hiver ! 😉 Nous partons donc à la recherche d’autres infos et nous rendons alors à l’office du tourisme. Là, pareil : ils sont très rassurants, en nous disant qu’il ne devrait pas faire moins de -1°C et qu’il ne devrait pas pleuvoir plus de 1mm de pluie par 3 heures. Là encore, ils insistent sur le fait qu’on ne peut pas vraiment prévoir les températures dans cette région !

Puerto Natales

Puerto Natales

Puerto Natales: gelatine à la pomme (à gauche) et à la pêche (à droite)

Puerto Natales: gelatine à la pomme (à gauche) et à la pêche (à droite)

Finalement, c’est décidé : nous allons tenter de le faire ce fameux trek du W. Au pire, nous passerons une seule nuit dans le parc national et nous rentrerons le lendemain frigorifiés 😉 Mais nous essaierons quand même d’aller le plus loin possible. Nous passons alors l’après-midi à préparer notre itinéraire avec l’aide du gérant de notre petit hôtel, qui nous fournit de super infos. Première question essentielle : allons-nous faire le trek d’Est en Ouest ou d’Ouest en Est ? Les M&M’c l’ont fait l’année passée d’Ouest en Est (car c’est apparemment un peu moins difficile dans ce sens), mais comme nous ne sommes pas sûrs du temps (et donc de rester plus d’une nuit), nous préférons commencer par l’Est, histoire d’au moins voir les mythiques Torres. Notre logeur approuve totalement ! Maintenant que nous avons défini le sens du trek, à quel camping allons-nous dormir ? « Attention, le camping Francès n’est pas encore ouvert » nous prévient-il. Zut, nous allons devoir dormir à celui d’avant ou celui d’après… Etc. etc.

Côté camping, nous choisissons de ne rien réserver à part le camping de la première nuit. Tout le monde (point info, hôtel, les campings eux-mêmes) nous dit qu’il faut tout réserver à l’avance, sinon nous devrons payer le double du prix sur place. Mais nous refusons (quitte à payer plus cher) car, suivant le temps et notre état de fatigue, nous comptons adapter notre itinéraire comme nous le souhaitons. Au final, nous avons eu bien raison car cette information se révèlera fausse : nous avons payé le même prix que si nous avions réservé. Et à la réception des campings, ils nous ont tous bien dit que nous n’avions aucun intérêt à réserver en cette saison 😉

En fin d’après-midi, nous avons même encore le temps de faire de grosses courses au supermarché. Car pour ces 5 jours/4 nuits, il faut tout emporter : nourriture, tente, matelas, réchaud… La grande aventure quoi ! 😉

 

Samedi 1er octobre 2016. Préparation du trek.

Le trek du W, dans le Parc National Torres del Paine, est un des treks les plus beaux, les plus réputés et les plus connus du monde. Il se fait en général en 4 ou 5 jours, en camping ou en refuge, suivant le budget. Devant le prix exorbitant des refuges (on atteint 65 euros par personne en dortoir) ainsi que des repas dans les refuges (un diner coûte 17 euros), nous avons très rapidement décidé de le faire en parfaite autonomie. Pour ces 5 jours, il faut donc prévoir les vêtements, le matériel de camping, de quoi cuisiner et la nourriture ; le tout ne devant pas dépasser 11 kg pour Miss V et 15 kg pour Mister J… Le plus difficile dans un trek finalement, c’est de partir bien préparés. Quel challenge ! 😉

Première étape : location du matériel. C’est finalement ce qui nous a pris le plus de temps. Pas si simple de trouver un magasin de location de matériel ouvert 😉 La saison commence le 1er octobre mais beaucoup de magasins n’ouvrent que le 10 octobre. C’est notamment le cas de l’adresse que les M&M’C nous avait donnée et qui est bien connue à Puerto Natales : le Erratik Rock. Nous tentons alors une autre adresse donnée par notre logeur (Orbit au Patagonia Hostal). Leur magasin est ouvert mais il y a peu de choix et offre peu de conseils. Nous passons donc notre chemin. Nous tombons ensuite par hasard sur le Wild Hostal, qui propose aussi de louer du matériel. Ils en ont pas mal et l’employée nous fournit de nombreux conseils. Elle est vraiment super gentille et passe beaucoup de temps avec nous. Nous lui expliquons notamment dans quel sens nous allons faire le trek et à quel camping nous allons dormir ; elle aussi approuve. On est dans le bon ! 😉 Et pour le temps ? Même réponse que les autres : « on ne peut pas prédire le temps ici ». 😉 Malheureusement, il manque les bâtons de trek et nous préférons tout louer au même endroit ; c’est plus simple au retour pour tout rendre. Du coup, elle nous indique une adresse où on devrait tout trouver. Trop sympa ! Il s’agit de Carfran Patagonia  à deux rues. Nous sommes accueillis par un trekkeur mexicain qui voyage depuis 6 mois en Amérique Latine et qui s’est posé ici le temps de gagner un peu d’argent. Il nous conseille, lui aussi, super bien, sans oublier bien sûr de nous poser des questions sur notre voyage (Mexique, Argentine, Chili, etc.) et de nous flatter sur notre niveau d’espagnol ;). Nous louerons finalement tout le matériel chez eux : bâtons de marche, tente, matelas, casserole, réchaud et bonbonne. En plus, c’est sensiblement moins cher qu’aux adresses précédentes. Étant donné que nous avions déjà acheté la grosse partie de la nourriture hier, nous pensions pouvoir boucler la préparation du trek en une matinée…mais il est déjà midi et force est de constater que la location du matériel nous a pris toute la matinée 😉

Seconde étape : achat de la nourriture. Il faut des choses légères (en poids) mais consistantes, riche en protéines et en calories. Nous avons croisé des gens transportant des pommes de terres, des céréales Corn Flakes, de l’eau gazeuse, de la viande hachée, un pot de confiture en verre. A moins d’aimer souffrir, il vaut mieux opter pour des aliments au ratio « efficacité/poids » bien meilleur 😉

Voici notre menu :

Petit-déjeuner : du porridge chaque matin ! Cela peut être un peu difficile de s’y faire au début mais nous, on adore. C’est de l’avoine auquel on ajoute de l’eau bouillante. Cela fait une pâte qui a l’air un peu indigeste, mais nous l’avons agrémenté de sucre, d’amandes, de noix et de raisins secs. Miam miam. Léger et super efficace en plus ! Même pas faim 😉 Nous avons acheté une boîte d’1kg et avons réparti les quatre portions dans des petites « ziploc » (sacs congélations).

Snacks: deux barres de céréales par personne par jour.

Repas de midi : deux wraps au thon, fromage et Savora par personne. Nous avons acheté de grands wraps de blé complet ; c’est plus facile à transporter et à conserver que du pain. Le fromage, vu les températures qui règnent à cette période, se conserve très bien 5 jours. Quant au thon, il est en conserve, donc pas de souci. La Savora, c’est pour ajouter un peu de saveur ;-p

Repas du soir : une soupe lyophilisée par soir en guise d’entrée. Ensuite, de la purée mousseline (oubliez le beurre et le lait, seulement de l’eau avec 1 bouillon cube) avec des knackis pour les deux premiers soirs. Puis, deux soupes de nouilles instantanées (qu’affectionnent tout particulièrement les Chinois) par personne pour le troisième soir. Et finalement, du riz au curry tout prêt agrémenté de knackis pour le dernier soir. Et en dessert, deux carrés de chocolat aux amandes par personnes pour le réconfort 😉

Boisson : l’eau des rivières (provenant tout droit des glaciers).

Punta Arenas: c'est tout de même nettement meilleur en trek qu'en temps normal ;)

Torres del Paine: mmm du chocolat !

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: rien de tel qu'un bout de chocolat en guise de dessert pour se donner un peu d'énergie et de...réconfort avant d'aller se mettre sous sa tente ;)

Torres del Paine: trek du W. Rien de tel qu’un bout de chocolat en guise de dessert pour se donner un peu d’énergie et de…réconfort avant d’aller se mettre sous sa tente 😉

Avec cela, nous avons eu assez à manger pour chacun des repas. Nous avions vraiment visé juste pour les quantités : ni trop, ni trop peu 😉

Troisième étape : acheter son ticket de bus pour Torres del Paine.

Quatrième étape : faire son sac. La place, on l’a largement mais c’est le poids qui sera notre ennemi… Que faut-il emporter pour ces 5 jours ? Deux pantalons (un pour la journée et un pour la nuit), un sous-pantalon bien chaud (comme au ski), trois t-shirts (deux pour la journée et un pour la nuit), un merinos ou un pull à longues manches, un polar, une veste de pluie, des sous-vêtements, 5 paires de chaussettes (sinon, bonjour les odeurs), un chapeau de soleil, un bonnet, des gants, une écharpe, une paire de chaussures de marche, une paire de tongs (pour la douche), un essuie microfibres, du savon liquide multi-usage (pour la vaisselle et la douche), du gel hydro-alcoolique (pour se laver les mains sans eau) une brosse à dent et du dentifrice, du papier toilette, une gourde, un opinel, deux cuillères et un sac de couchage. Et à cela, il faut ajouter toute la nourriture et le matériel de camping. Nous estimons que le sac de Miss V pesait environ 10 kg et celui de Mister J, 13 kg. C’est une estimation car nous n’avions pas de balance !

Ce soir, nous nous couchons relativement tôt car, demain, une longue journée nous attend : lever à 6h, petit déjeuner à 6h30 et bus à 7h20. Mais nous n’avons pas si bien dormi que cela car nous étions tout excités, comme des enfants la veille d’un départ en vacances. Pour reprendre l’expression de quelqu’un qui se reconnaitra, nous étions tout excités comme un puceau devant Sabrina qui chante « Boys, boys, boys »… Vive les années 80 ! 😉

 

Dimanche 2 octobre 2016. Jour 1 : à la conquête de Las Torres.

Nous arrivons à la gare de bus à 7h10 et sommes étonnés du monde. Il y aura en fait plusieurs bus de la même compagnie (Gomez) qui seront affrétés. Le nôtre part dès qu’il est plein, à 7h15. Autant dire que beaucoup de gens ont stressé en le voyant quitter la gare, pensant l’avoir raté 😉 Nous arrivons à l’entrée du Parc National Torres del Paine deux petites heures plus tard et avons la bonne surprise de ne pas devoir payer les 21 000 pesos d’entrée par personne. Mais pourquoi ? C’est une WE spécial, un genre de journée du patrimoine. Quelle aubaine, cela nous fait une belle économie ! 😉 Nous arrivons finalement à notre « Camping central Las Torres » vers 10h.

Le plan du jour, c’est de monter notre tente au camping central Las Torres et d’y laisser nos gros sacs à dos, puis de monter la première branche du W (celle de droite) jusqu’aux Torres, des formations granitiques en forme de tour, attraction phare du parc national.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: camping Torres Central.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: camping Torres Central.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: camping Torres Central.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: camping Torres Central.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: les Torres vues de notre camping.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: les Torres vues de notre camping.

Il ne faut pas perdre de temps car la météo est très bonne : du campement, nous voyons que les Torres sont bien dégagées. Nous marcherons donc les 3 premières heures sous le soleil.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Malheureusement, quand nous arrivons au pied des Torres, elles sont, comme à leur habitude, dans les nuages. Nous les apercevons quand même à travers un brouillard qui s’épaissit de plus en plus. Nous nous rendons bien compte de la taille, c’est tout de même impressionnant. Mais à peine aperçues, elles ont déjà totalement disparu au bout de 5 minutes. Nous attendrons une petite demi-heure que cela se dégage (le temps étant très changeant ici) mais devant le froid glacial, la pluie et le temps qui ne semble vraiment pas s’améliorer, nous décidons de redescendre, un peu déçus. Nous (surtout Miss V) avons l’impression d’avoir monté tout cela pendant 4h pour rien… Snif.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres...dans le brouillard

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres…dans le brouillard

Torres del Paine: les Torres cachées par le brouillard. Le seul endroit où il y a du brouillard, c'est ici, tout en haut...

Torres del Paine: les Torres cachées par le brouillard. Le seul endroit où il y a du brouillard, c’est ici, tout en haut…

Torres del Paine: les Torres cachées par le brouillard.

Torres del Paine: au moins, la belle lagune et les autres roches sont visibles.

Maintenant que nous avons monté toute la première branche du W, il faut la redescendre 😉 En rentrant, nous prenons cette fois-ci notre temps pour bien admirer les paysages, qui sont finalement plus jolis que nous ne le pensions. A vouloir voir les Torres à tout prix, nous en avions oublié de regarder vraiment le paysage à l’aller. Erreuuur, ce Parc National ne se résume pas aux Torres !

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres. Quelques mètres plus bas, il y a un grand ciel bleu... Quelles sont vicieuses ces Torres ! ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres. Quelques mètres plus bas, il y a un grand ciel bleu… Quelles sont vicieuses ces Torres ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W et toutes ses belles couleurs.

Torres del Paine: trek du W et toutes ses belles couleurs.

Torres del Paine: trek du W et toutes ses belles couleurs.

Torres del Paine: trek du W et toutes ses belles couleurs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: passage de rivière.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: passage de rivière.

Une fois arrivés à mi-chemin du retour, nous apercevons à nouveau les Torres, sous le soleil, comme un clin d’œil malicieux pour bien nous faire comprendre que nous ne les verrons que de loin ! Mais elles disparaitront à nouveau au bout de 5 minutes. 

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: de loin, nous apercevons à nouveau les Torres...pendant 5 minutes, avant que le brouillard ne les recouvre à nouveau ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: de loin, nous apercevons à nouveau les Torres…pendant 5 minutes, avant que le brouillard ne les recouvre à nouveau 😉

Nous prenons une petite photo de loin puis continuons notre chemin car il faut que nous arrivions au camping avant la nuit (qui tombe à 20h). Nous y arrivons finalement vers 19h30 et ne serons pas les derniers 😉 Vite, une bonne douche chaude, un bon repas et une nuit pas trop mauvaise sous la tente, car demain, une autre longue journée nous attend.

Torres del Paine: purée et saucisses Knacki en guise de repas du soir ;)

Torres del Paine: purée et saucisses Knacki en guise de repas du soir 😉

Torres del Paine: purée et saucisses Knacki en guise de repas du soir ;)

Torres del Paine: purée et saucisses Knacki en guise de repas du soir 😉

 

Dimanche 3 octobre 2016. Jour 2 : à la conquête de Los Cuernos.

C’est le jour le plus difficile : 18 kms de montées et descentes en portant nos gros sacs à dos toute la journée. Mais c’est une des journées que nous avons préférées. Si le parc National s’appelle Torres del Paine, cela ne signifie pas, loin de là, qu’il n’y a que les Torres qui valent la peine. Nous nous en sommes vraiment rendu compte ce jour-là.

Torres del Paine: porridge à la banane en guise de petit-déjeuner.

Torres del Paine: porridge à la banane en guise de petit-déjeuner.

Torres del Paine: porridge à la banane en guise de petit-déjeuner.

Torres del Paine: porridge à la banane en guise de petit-déjeuner.

Torres del Paine: ce matin encore, les Torres sont dans le brouillard...

Torres del Paine: ce matin encore, les Torres sont dans le brouillard…

Nous avançons tout d’abord dans les paysages mythiques de la Patagonie: les grands espaces colorés, les montagnes. Aaah que c’est beau !

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Nous découvrons ensuite le Lago Nordenskjöld, un magnifique lac vert turquoise que nous longerons quasiment toute la journée. Ce lac nous offre des prises de vues magnifiques, avec des reflets de miroir incroyables. Et pour les pauses photo ou autre, nous pouvons prendre tout le temps que nous souhaitons car il ne fait vraiment pas froid, environ 15°C (ce ne sera pas toujours le cas).

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld.

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: passage de rivière. Règle n°1: ne surtout pas mouiller ses chaussures !

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: passage de rivière. Règle n°1: ne surtout pas mouiller ses chaussures !

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos.

Torres del Paine et ses jolies couleurs

Torres del Paine et ses jolies couleurs

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: c'est ici que nous pique-niquerons avant d'entamer cette belle montée...Mais comment sont réapprovisionnés les refuges du trek du W ? A cheval !

Torres del Paine: c’est ici que nous pique-niquerons avant d’entamer cette belle montée…Mais comment sont réapprovisionnés les refuges du trek du W ? A cheval !

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Puis, petit à petit, nous découvrons le massif de Los Cuernos sous toutes ses coutures, magnifique en blanc et noir. Une merveille ! Honnêtement, nous préférons le massif de Los Cuernos aux Torres.

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: passage de rivière et remplissage des gourdes

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: passage de rivière et remplissage des gourdes

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: passage de rivière et remplissage des gourdes

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos et le Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos et le Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos. Grandiose !

Par après, juste après le camping Los Cuernos, nous descendons jusqu’au pied du Lago Nordenskjöld. L’eau est vraiment magnifique, transparente, avec des effets miroir splendides !

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Niveau météo, nous sommes vraiment chanceux : pas du tout de vent, pas trop froid, quelques nuages et parfois quelques gouttes de pluie…

Après 8h30 de marche, nous arrivons enfin au camping gratuit Italiano (le camping payant Françès étant fermé). Qui dit camping gratuit, dit pas de douche, pas de cuisine, uniquement des toilettes sèches (deux seulement). Le camping est sympa et bien tenu. En cuisinant le soir, nous apprenons que deux Singapouriens ont subi une attaque de rats qui cherchaient de la nourriture dans leur tente la nuit précédente. Nous accrochons donc la nourriture aux arbres. Bonne idée car nous avons entendu quelques rongeurs pendant la nuit s’intéresser à notre tente, mais plus de peur que de mal ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: camping gratuit Italiano

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: camping gratuit Italiano

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: les alentours du camping gratuit Italiano. Eau potable bien sûr ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: les alentours du camping gratuit Italiano. Eau potable bien sûr 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: les alentours du camping gratuit Italiano. Eau potable bien sûr ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: les alentours du camping gratuit Italiano. Eau potable bien sûr 😉

 

Lundi 4 octobre 2016. Jour 3 : à la conquête de la Vallée de los Francès.

La nuit fut plutôt bonne et, ce matin, nous décidons de nous attaquer à la Valle del Francès.  Nous avons longtemps hésité à parcourir la branche intérieure du W car les M&M’c n’avaient pas été convaincus par celle-ci mais le temps n’était pas de la partie ce jour-là. Qui sait, par beau temps, cela vaut peut-être la peine… Il y a paraît-il un point de vue (mirador britanico) qui donne une vue 360°C sur les montagnes, reflet de la patagonie chilienne. Le temps est magnifique et nous partons les premiers, vers 8h30, et laissons nos gros sacs au camping. Après une bonne heure de grimpette, nous arrivons au premier mirador, le mirador del Francès, qui nous ravit : un point de vue magnifique sur le glacier del Francès, et sous le soleil s’il vous plaît !

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès et le Glacier del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès et Los Cuernos

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: mirador del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: mirador del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès.

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: mirador del Francès

Nous continuons un peu plus loin et découvrons une jolie vue sur la vallée entourée de montagnes. Mais devant notre état de fatigue (à cause de la marche d’hier) et le temps qui se couvre, nous décidons de rebrousser chemin. Surtout que nous devons encore marcher jusqu’au camping de Paine Grande. 

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction du Mirador Britanico

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction du Mirador Britanico

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction du Mirador Britanico

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction du Mirador Britanico

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: remplissage des gourdes

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: remplissage des gourdes

A nouveau, le chemin monte et descend mais un peu moins qu’hier quand même. Il fait gris, il pleut légèrement de temps en temps, il ne fait pas très chaud ; bref, nous avons bien fait de rebrousser chemin.

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction de Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction de Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction de Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction de Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: à gauche, le lac est gris mais à droite, il est bleu...

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: à gauche, le lac est gris mais à droite, il est bleu… Changement de temps: il commence à faire gris derrière nous.

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: bye bye Los Cuernos !

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: bye bye Los Cuernos !

Juste après le Lago Sköttsberg, nous arrivons au camping, assez tôt pour une fois. C’occasion de s’y reposer un peu. Il y a vraiment beaucoup de vent dans l’après-midi, un vent glacial même, et on nous conseille d’installer notre tente le plus près possible de la montagne. Nous avons peur d’avoir des rafales de vent cette nuit mais finalement, ce ne sera pas le cas. Ouf !

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Lago Sköttsberg

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Lago Sköttsberg

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Lago Sköttsberg

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Lago Sköttsberg

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: Mister J monte la tente au camping Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: Mister J monte la tente au camping Paine Grande

En début de soirée, voilà qu’un invité surprise vient nous rendre visite…Mais qu’est-ce donc ? Un renard ! Son comportement ressemble vraiment à celui d’un chien. Hum, il va falloir cacher notre nourriture. Ici, il n’y a pas d’arbre, impossible donc d’accrocher la nourriture en hauteur. Nous décidons donc d’enlever toute notre nourriture de nos grands sacs et de la mettre à l’intérieur de la tente avec nous dans un petit sac (les grands sacs restant sous la toile extérieure de la tente).

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: un gentil renard s'aventure au camping Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: un gentil renard s’aventure au camping Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: un gentil renard s'aventure au camping Paine Grande.

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: un gentil renard s’aventure au camping Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: tiens tiens, il y a quelques tentes en plus au camping Paine Grande... ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: tiens tiens, il y a quelques tentes en plus au camping Paine Grande… 😉

 

Mardi 5 octobre 2016. Jour 4 :  à la conquête du Glacier Grey.

Nous prenons le temps ce matin car nous n’avons que 4h de marche prévue. Et surtout parce qu’il fait très froid ! Les températures ont été largement négatives cette nuit (environ -7°C) et tout a gelé : la tente, qui était mouillée à cause de la condensation, le caleçon que Mister J a lavé la veille et les serviettes de bain ! Nous avons eu un peu froid cette nuit (surtout Miss V), et maintenant, nous comprenons mieux pourquoi !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: porridge aux fruits secs pour le matin. Super bon !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: porridge aux fruits secs pour le matin. Super bon !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le caleçon que Mister J a lavé et fait sècher dehors est gelé. Il a dû faire à peu près -7°C cette nuit !  Brrr ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le caleçon que Mister J a lavé et fait sècher dehors est gelé. Il a dû faire à peu près -7°C cette nuit ! Brrr 😉

Nous partirons finalement les premiers, vers 8h45. Les paysages se succèdent mais ne se ressemblent pas. Nous découvrons d’autres massifs montagneux, d’autres lacs. Un grand incendie a ravagé le parc en 2011 à cause d’un touriste pyromane et le parc en garde encore beaucoup de séquelles, notamment des forêts d’arbres morts. Assez mystique comme paysage !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: un lac mirroir.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: un lac mirroir.

Vers le milieu de la marche, nous commençons à apercevoir de loin le glacier Grey. C’est toujours un joli spectacle ! On ne s’en lasse pas, même si le Perito Moreno, que nous avons vu en Argentine, était un peu plus impressionnant.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le lago Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le lago Grey et ses icebergs. Oh un iceberg Batman ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le lago Grey et ses icebergs. Oh un iceberg Batman 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: el Lago Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: el Lago Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le Lago et glaciar Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le Lago et glaciar Grey.

Arrivés au camping près du glacier, nous montons la tente et nous rendons au mirador du glacier Grey. La vue est magnifique mais le temps est couvert ; un glacier est toujours plus joli sous le soleil. Nous retenterons le coup demain matin !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: camping Lago Grey. Comme la tente a gelé la nuit dernière, elle est maintenant mouillée et il faut la faire sécher...

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: camping Lago Grey. Comme la tente a gelé la nuit dernière, elle est maintenant mouillée et il faut la faire sécher…

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Le soir, dans la salle commune où nous préparons les repas, nous rencontrons des gens qui en sont à leur première journée de trek (ceux qui font le trek dans l’autre sens). C’est assez amusant de voir que certains sont bien moins préparés que nous : un couple de Français ne sait pas comment allumer sa bonbonne, d’autres ont déjà mal aux épaules après seulement une après-midi de marche (sac beaucoup trop lourd surement), d’autres encore se disent que leur casserole est bien petite pour des spaghettis, etc. 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le camping Lago Grey et ses premières tentes. Le nôtre est la petite orange à droite.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le camping Lago Grey et ses premières tentes. Le nôtre est la petite orange à droite.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: riz curry aux saucisses Knacki pour le soir.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: riz curry aux saucisses Knacki pour le soir.

Quant à la nuit, elle s’est avérée bien moins froide que la précédente. Ouf !

 

Mercredi 6 octobre. Jour 5 : la fin du trek et retour à Puerto Natales.

Aujourd’hui, nous n’avons à nouveau que 4h de marche prévue pour retourner à Paine Grande, où nous devons prendre un catamaran à 18h35 (pour rejoindre le bus qui nous ramènera à Puerto Natales). En fait, nous devons emprunter exactement le même chemin qu’hier mais en sens inverse.

Après le petit déjeuner, nous retournons donc voir le glacier Grey. On ne s’en lasse toujours pas ! Même si le soleil n’est toujours pas au rendez-vous… 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: un morceau du glacier Grey s'est détaché hier.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: un morceau du glacier Grey s’est détaché hier.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Nous rentrons au camping pour ranger la tente, qui a eu le temps de bien sécher, et repartons dans la foulée vers Paine Grande. L’idée était de s’arrêter en chemin à plusieurs points de vue pour prendre du bon temps, mais aujourd’hui, il y a vraiment beaucoup de vent, un vent glacial, à tel point que nous ne pouvons pas rester plus de 5 minutes sur place sans être congelés. 

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey. Zen !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey. Zen !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey. Quel vent ! ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey. Quel vent ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. Le Lago Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. Bye bye Lago Grey !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Du coup, nous arriverons au refuge de Paine Grande à 16h30, alors que le catamaran ne part qu’à 18h30 ! C’est l’occasion de manger une boite de Pringles et de boire une bonne bière Austral (comme conseillé par les M&M’c). Le tout pour la modique somme de…8 eurooos ;-p C’est là que, par hasard, nous retrouvons notre logeur, qui a finalement décidé de faire pour la énième fois le trek du W. Il est parti un jour après nous et n’a pas non plus vu les Torres 😉 Nous apprendrons également le lendemain que le mexicain qui nous a loué le matériel est monté jusqu’aux Torres avec des amis deux jours après nous et ne les a pas vues non plus. Bref, nous ne les avons pas vues le dimanche, notre logeur ne les a pas vues le lundi et le mexicain ne les a pas vues le mardi… C’est à se demander s’il y en a qui les voit vraiment ! 😉 Oui oui, il y en a, les M&M’c les ont vues de près ! Enfin, c’est ce qu’ils prétendent ; nous n’avons pas encore vu leurs photos 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: les drapeaux du Chili (en haut) et de la Patagonie (en bas)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le refuge de Paine Grande. Les drapeaux du Chili (en haut) et de la Patagonie (en bas)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: après l'effort, le réconfort... Trèsb onne bière chilienne !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: après l’effort, le réconfort… Très bonne bière chilienne !

La traversée de 30 minutes du lac Nordenskjöld en catamaran nous redonne un aperçu de ce que nous avons vu pendant ces 5 jours, tel un flashback. Finalement, c’est peut-être mieux de le prendre le dernier jour ; comme cela, on garde plus de surprises pendant le trek !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le catamaran pour rejoindre le bus qui nous ramènera à Puerto Natales.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le catamaran pour rejoindre le bus qui nous ramènera à Puerto Natales.

Une fois sortis du catamaran, nous montons dans le bus qui nous reconduit à Puerto Natales. En arrivant près de l’entrée du Parc National, devinez ce que nous apercevons ? Les Torres tout à fait dégagées ! Quelles sont quand même vicieuses ces Torres 😉 ! Mais de là, nous les voyons super bien. Quelle belle surprise pour notre fin de trek ! Nous ne les avons peut-être pas très bien vues de près mais qu’est-ce que nous les avons bien vues de loin ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: il est 19h et les Torres sont clairement visibles (du bus) ! Quelles sont vicieuses quand même ces Torres ! ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: il est 19h et les Torres sont clairement visibles (du bus) ! Quelles sont vicieuses quand même ces Torres ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: il est 19h et les Torres sont clairement visibles (du bus) ! Quelles sont vicieuses quand même ces Torres ! ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: il est 19h et les Torres sont clairement visibles (du bus) ! Quelles sont vicieuses quand même ces Torres ! 😉

Vers 21h30, nous arrivons à Puerto Natales. Nous achetons de quoi se faire des sandwiches pour ce soir (car nous avons un peu faim) et rentrons directement à l’hôtel. Nous sommes tout impatients de pouvoir prendre une douche bien chaude dans une salle de bain plutôt chaude et de se coucher sur un bon lit bien moelleux. Après 5 jours de trek, un petit peu de confort et de chaleur nous font le plus grand bien 😉

Argentine: El Calafate (Patagonie)

Mercredi 28 septembre 2016. Trajet El Chaltén – El Calafate et visite du Perito Moreno.

Aujourd’hui, nous faisons quand même moins les fiers : nous avons de belles courbatures aux jambes 😉

 A 8h, nous prenons le bus pour El Calafate, où nous arrivons vers 11h et réservons directement notre bus pour aller visiter le Perito Moreno cet après-midi.

Mais pourquoi enchaîner la visite directement après le trajet alors que nous sommes crevés et que, de surcroît, nous restons encore à El Calafate le lendemain ? Disons qu’en Patagonie, ce n’est pas l’état de fatigue qui dicte l’organisation de la journée mais bien la météo. Ici, on ne rigole pas avec la météo : s’il fait beau, il faut foncer (au glacier) car demain est un autre jour, qui pourrait s’avérer gris, voire pluvieux.

A 13h, nous partons donc en bus en direction du Perito Moreno. C’est en voulant prendre une photo depuis le bus que Miss se rend compte qu’elle en a fait une bonne aujourd’hui : elle a bien pris son appareil photo mais à oublier de prendre la carte SD. Après près d’un an de voyage, il fallait au moins la faire une fois celle-là 😉 Heureusement qu’il reste le smartphone pour prendre des photos pas trop dégueulasses (même plutôt bien ;).

El Calafate: el Lago Argentino

El Calafate: el Lago Argentino

El Calafate: el Lago Argentino

El Calafate: el Lago Argentino

El Calafate: en route vers le glacier Perito Moreno

El Calafate: en route vers le glacier Perito Moreno, que l’on aperçoit déjà au loin.

Après 1h30 de bus, nous arrivons aux passerelles qui permettent d’admirer le Perito Moreno sous toutes ses coutures ainsi qu’une partie du Lago Argentino.

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno et un premier iceberg

Nous admirons tout d’abord le glacier d’en bas. De là, nous nous rendons bien compte de la hauteur du glacier. Impressionnant !

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en bas

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en bas

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: el Lago Argentino

Sur les passerelles supérieures, nous nous rendons alors compte de l’étendue du glacier. Immense, énooorme !

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en haut

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en haut

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en haut

Pourquoi avoir choisi de visiter le glacier l’après-midi ? Pour deux raisons. Premièrement, il y a apparemment nettement moins de monde. Et deuxièmement, la fin de l’après-midi est le meilleur moment pour avoir une chance de voir un bloc de glace se détacher du glacier. C’est un glacier très vivant : tout au long de l’après-midi, nous l’entendons gronder, tonner, grincer, crisser, et de petits morceaux de glaces s’en détachent de temps en temps. Vers 16h30, alors que nous nous partons explorer la gauche du glacier, nous entendons un grondement comme le tonnerre et apercevons une grosse éclaboussure dans l’eau. C’est le moment ! Des blocs de glace commencent à se détacher ; il est temps de revenir sur les passerelles plus au centre. Arrivés sur la passerelle la plus en hauteur, nous voyons tout d’abord un bloc de glace se détacher du bas du glacier, ce qui provoque des vagues dans le lac. Puis, un gros pic se détache du haut du glacier, dans un brouhaha incroyable.

El Calafate: un bloc s'est détaché du glacier Perito Moreno, provoquant quelques petites vagues

El Calafate: un bloc vient de se détacher du glacier Perito Moreno, provoquant quelques petites vagues. Quand un premier bloc s’apprête à se décrocher, votre regard reste fixer sur celui-ci pour ne pas rater une seule seconde de la scène; vous ne pensez même pas à dégainer votre appareil photo…

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno et ses oiseaux

Il est aussi possible de faire une balade en bateau d’une heure près du glacier mais ce n’est pas donné ! Comme nous étions déjà tellement fans de la vue depuis les passerelles, nous nous sommes dits que cela nous suffirait amplement, surtout que le bateau – pour des raisons de sécurité – ne s’approche pas beaucoup plus près du glacier que les passerelles.

Nous revenons à El Calafate vers 19h30, crevés mais très contents de cette merveilleuse visite du Perito Moreno, sous le soleil.

 

Jeudi 29 septembre 2016. Repos à El Calafate.

Après toutes ces journées de folie, il est temps de se reposer un peu 😉 Nous profiterons de cette journée pour trier les centaines de photos accumulées ces derniers jours, et nous reposer car dans quelques jours nous attend une superbe aventure au Chili, le trek du W ! Il s’agit d’un trek de 5 jours, 4 nuits en camping. Nous avons regardé la météo et avons peur de ne pas pouvoir le faire : s’il pleut ou qu’il fait trop froid, il faudra y renoncer. Croisons les doigts…

Argentine: El Chaltén (Patagonie)

Samedi 24 septembre 2016. Trajet Puerto Madryn – Rio Gallegos.

Jusqu’à présent, lorsque nous avions un bus de 18h en Argentine, nous partions vers 15h et arrivions vers 9h ; un timing parfait. Mais cette fois-ci, comme nous partons à 19h, nous devons passer la matinée entière dans le bus, ce qui nous paraît tout de suite beaucoup plus long. Nous arrivons finalement vers 14h à Rio Gallegos, où il n’y a absolument rien à faire. C’est juste une ville-étape entre deux destinations. Mais pourquoi s’y arrêter alors ? Comme il n’y a pas de bus directs entre Puerto Madryn et El Calafate, il faut effectuer un changement de bus à Rio Gallegos. Et comme nous venons de passer 19h dans un bus, nous avons décidé de passer une nuit à Rio Gallegos plutôt que d’enchaîner avec un autre bus juqu’à Calafate ; surtout qu’en Patagonie, les horaires ne s’enchainent pas bien du tout. Exemple : en arrivant à 13h à Rio Gallegos, nous aurions dû attendre jusqu’à 20h pour prendre le prochain bus pour El Calafate et y arriver à minuit et demi. Hum, pas génial…

Nous profitons donc de l’après-midi pour faire notre lessive à la main et quelques courses pour manger ce soir.

Au fait, c’était notre quatrième et dernier bus de nuit en Argentine. Jamais, au grand jamais, nous n’aurions pensé réussir à traverser l’Argentine du nord au sud sans prendre l’avion. Mais si, nous l’avons fait ! 😉 Il faut dire que les vols sont très abordables pour les Argentins mais coûte le double du prix pour les étrangers. Cela nous a assez vite rebuté. En plus, il n’y a pas toujours de vol direct entre deux destinations touristiques ; il faut parfois repasser par Buenos Aires, ce qui n’est pas pratique du tout. Et finalement, comme les bus de nuit sont super confortables en Argentine, nous n’avons pas hésité très longtemps à tout faire en bus.

 

Dimanche 25 septembre 2016. Trajet Rio Gallegos – El Calafate – El Chaltén.

A 9h, nous prenons un bus pour El Calafate, où nous arrivons à 13h50 ; juste à temps pour l’éventuel bus de 14h en direction de El Chaltén. Oui mais…comme nous le craignions, le prochain bus est à 18h. Celui de 14h tourne surement qu’en été, pendant la saison haute. Encore une fois, les horaires ne s’enchainent pas à merveille en Patagonie. En gros, il y a généralement un ou deux bus le matin et un le soir. Pratique quand on arrive en début d’après-midi…

Comme il fait beau, nous nous dirigeons vers un parc situé près de la gare et y pique-niquons. Nous passons le reste de l’après-midi à observer les enfants jouer au foot, faire du vélo ou monter dans les arbres. Puis, nous faisons nos courses car il paraît que c’est moins cher ici qu’à El Chaltén et en plus, nous arriverons tard à là-bas.

A 18h, nous partons enfin en direction de El Chaltén, où nous arriverons vers 21h. Nous découvrons un super appart tenu par une Française. Quant au décor, nous ne le découvrirons que demain car il fait déjà noir.

En route vers El Chaltén: la laguna Viedma

En route de El Calafate vers El Chaltén: la laguna Viedma

En route vers El Chaltén

En route de El Calafate vers El Chaltén

 

Lundi 26 septembre 2016. Trek à El Chaltén.

Ce matin, le temps est très changeant : un moment le soleil brille de mille feux puis il commence à faire gris, venteux et il se met finalement à pleuvoir. Après une demi-heure, il fait à nouveau beau puis tout gris… Que faire ? Nous allons peut-être rester à l’appart pour trier les photos et se mettre à jour sur le blog… En même temps, il y a tellement de belles balades à faire dans le coin que ce serait dommage de rester enfermés… Vers 11h, comme le temps semble s’être stabilisé, nous décidons de mettre le nez dehors et d’aller nous renseigner à l’office du tourisme sur les balades que nous pourrions faire en commençant si tard. Oui, la majorité des balades ici sont relativement longues 😉 Nous sommes partants pour faire une balade de maximum 4h afin de nous préserver pour la grande balade du lendemain, mais l’employé de l’office du tourisme nous pousse vraiment à faire le trek de la Laguna Torre, une balade de 18kms aller-retour qui dure entre 5 et 7h. « Vous êtes sûrs que nous aurons le temps ? » lui demande-t-on. « Oui oui, allez-y allez-y, elle vaut la peine. Si vous partez maintenant, vous serez rentrés avant qu’il ne fasse noir » nous répond-il. Et nous voilà partis pour le trek de la Laguna Torre au pas de course 😉

El Chaltén

El Chaltén

El Chaltén: rivière d'eau laiteuse d'un glacier

El Chaltén: dans le centre ville, rivière d’eau laiteuse en provenance d’un glacier

El Chaltén: vue sur le sommet du Cerro Torre

El Chaltén: vue sur le sommet du Cerro Torre depuis le centre-ville

Dès le début de la balade, nous sommes déjà conquis par les paysages patagoniens. Les premiers kilomètres grimpent un petit peu mais rien de bien difficile (surtout après un an de voyage). Nous arrivons assez vite au premier mirador, celui de la cascada Margarita. La cascade en elle-même n’a rien de très intéressant mais le paysage, par contre, nous ravit.

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: mirador de la cascada Margarita

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: mirador de la cascada Margarita

Après quelques kilomètres de grimpette légère, nous arrivons au deuxième mirador, celui du Cerro Torre. C’est devant ce paysage magnifique que nous décidons de pique-niquer (en 30 minutes top chrono).

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: mirador du cerro Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: mirador du cerro Torre

Nous descendons alors dans la vallée, longeons ensuite la rivière de couleur laiteuse du glacier et arrivons finalement à la Laguna Torre. Superbe ! Et en plus, il n’y a pas grand monde : une petite dizaine de personne seulement.

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, la vallée

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, la vallée

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: la Laguna Torre

El Chaltén: la Laguna Torre

El Chaltén: la Laguna Torre

El Chaltén: la Laguna Torre

Après une petite demi-heure d’admiration de la Laguna, nous apercevons de gros nuages gris et décidons de repartir. Il était temps car nous sentons très vite quelques gouttes. Ceux qui y sont restés ont dû se faire un petit peu arroser 😉

El Chaltén: la Laguna Torre. De gros nuages arrivent, il va surement pleuvoir, il est temps de s'en aller...

El Chaltén: la Laguna Torre. De gros nuages arrivent, il va surement pleuvoir, il est temps de s’en aller…

Le chemin du retour est exactement le même qu’à l’aller et nous le faisons à nouveau au pas de course. Nous bouclerons finalement ce trek en 4h (sans les pauses de midi et à la lagune), au lieu de 5-7h. Pour la première fois, nous avons mis moins de temps que le temps indiqué dans notre guide de voyage alors qu’avant, nous nous contentions d’être dans la moyenne supérieur (càd 7h dans ce cas-ci). Nous n’y croyons toujours pas ; il doit nous rester des globules rouges en trop (de ceux accumulés à plus de 4000m).

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, le retour

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, le retour

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, le retour

Vue sur le village d'El Chaltén

Vue sur le village d’El Chaltén

Ce soir, pour l’anniversaire de Miss V, c’est spaghettis à la sauce tomate et aux saucisses Knacki. Cela remplit bien, c’est bon marché et pas mauvais du tout, tout ce qu’il faut pour des sportifs comme nous 😉 De toute façon, Miss V a déjà eu le plus beau (et le moins cher) des cadeaux d’anniversaire aujourd’hui : une fin de matinée et une après-midi ensoleillées nous permettant de faire une longue et magnifique promenade (alors que ce n’était pas gagné d’avance). Il n’y a pas meilleur rapport qualité-prix comme cadeau ! 😉

El Chaltén: pour l'annif de Miss V, c'est spaghettis à la sauce tomate et aux saucisses Knacki ;)

El Chaltén: pour l’annif de Miss V, c’est spaghettis à la sauce tomate et aux saucisses Knacki 😉

 

Mardi 27 septembre 2016. Trek à El Chaltén ou la conquête du Fitz Roy.

Le trek de la Laguna de los Tres est plus long et plus difficile que celui d’hier. Il fait 22kms aller-retour, dure entre 8 et 10h et la dernière heure de marche, assez raide, n’est pas pour les amateurs 😉 Nous partons assez tôt, vers 8h, pour être sûrs de revenir avant qu’il ne fasse noir.

El Chaltén: départ du trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: départ du trek de la Laguna de los Tres, tôt le matin

Le tout début de la marche grimpe pas mal ; on sent déjà nos jambes, surtout à une heure si matinale. Mais une fois arrivés en haut, nous apercevons déjà la pointe du Fitz Roy et la belle vallée en contrebas. Waouw, ça promet pour la suite !

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

Trek de la Laguna de los Tres: la pointe du Fitz Roy.

Trek de la Laguna de los Tres: la pointe du Fitz Roy.

Après 1h30 de marche, nous arrivons déjà au mirador du Fitz Roy. Superbe ! Certains s’arrêtent là ; nous, nous continuons à travers la jolie vallée.

Trek de la Laguna de los Tres: le Fitz Roy dans toute sa splendeur !

Trek de la Laguna de los Tres: le Fitz Roy dans toute sa splendeur

El Chaltén: mirador du Fitz Roy

El Chaltén: mirador du Fitz Roy

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres, la vallée

Trek de la Laguna de los Tres: un premier glacier

Trek de la Laguna de los Tres: un premier glacier

Trek de la Laguna de los Tres: un autre glacier au loin, beaucoup plus grand

Trek de la Laguna de los Tres: un autre glacier au loin, beaucoup plus grand

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres, passage de rivière

Arrive alors la dernière heure de marche (de l’aller), la plus raide, la plus difficile. Mais comme il n’y a pas de problème d’altitude ici, cela nous paraît nettement moins difficile qu’en Équateur et au Pérou. Nous ne sommes donc pas du tout à bout de souffle cette fois, nous sentons juste un peu nos jambes. Bref, nous ne dirons pas que c’est facile mais ce n’est pas non plus très difficile. Et le panorama sur la vallée est en plus très agréable 😉

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres. Nous allons entamer la dernière partie, de loin la plus difficile. Ca griiimpe sec !

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres. Nous allons entamer la dernière partie, de loin la plus difficile. Ca griiimpe sec !

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

Ceci dit, nous sommes quand même bien contents d’arriver en haut, au pied du Fitz Roy. Et là, surprise : la lagune (normalement turquoise) est enneigée 😉 Mais cela n’enlève rien à la magie du lieu ! C’est là, dans ce paysage de rêves, que nous pique-niquerons.

Au pied du Fitz Roy, devant la Laguna de los Tres enneigée

Au pied du Fitz Roy, devant la Laguna de los Tres enneigée

Au pied du Fitz Roy, devant la Laguna de los Tres enneigée

Au pied du Fitz Roy, devant la Laguna de los Tres enneigée

Trek de la Laguna de los Tres: un glacier juste à côté du Fitz Roy

Trek de la Laguna de los Tres: un glacier juste à côté du Fitz Roy

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

Après une heure de dégustation et de contemplation, nous repartons en sens inverse.

Trek de la Laguna de los Tres. Miss V est prête à redescendre.

Trek de la Laguna de los Tres. Miss V est prête à redescendre.

Trek de la Laguna de los Tres: vue sur la Laguna Capri

Trek de la Laguna de los Tres: vue sur la Laguna Capri

Trek de la Laguna de los Tres: l'eau vient directement des glaciers; elle est donc transparente et potable.

trek de la Laguna de los Tres: l’eau vient directement des glaciers; elle est donc pure, transparente et potable.

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres et ses belles couleurs

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres. Bye bye Mister Fitz Roy !

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

Le chemin du retour offre quand même une petite variante : plutôt que de passer par le mirador du Fitz Roy (comme à l’aller), nous passons par la Laguna Capri. Très jolie !

Trek de la Laguna de los Tres: la Laguna Capri

Trek de la Laguna de los Tres: la Laguna Capri

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres, le retour

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres, le retour

Et le chrono ? Nous avons encore accompli un exploit : nous avons bouclé ce trek en 6h50 (très exactement) au lieu de 8-10h. Il n’y a plus de doute, il nous reste trop de globules rouges 😉

Argentine: Puerto Madryn et la Péninsule de Valdès (Patagonie)

Mercredi 21 septembre 2016. Trajet Buenos Aires – Puerto Madryn et visite de celle-ci.

Le trajet en bus s’est super bien passé, nous avons super bien dormi et n’avons pas vu le temps passer. Vers 8h, lorsque nous regardons dehors, nous avons la certitude d’être en Patagonie : des paysages recouverts de petits arbustes verts à perte de vue, sans une âme qui vive, et ce, pendant des kilomètres et des kilomètres. Déjà en Patagonie ? Et oui, nous pensions que la Patagonie ne se trouvait que tout au sud de l’Argentine mais non, la Patagonie commence bien plus tôt. Si vous coupez l’Argentine en deux horizontalement, la Patagonie recouvre toute la moitié inférieure. C’est énooorme !

Vers 11h30, nous arrivons à Puerto Madryn, une grosse station balnéaire, située le long de l’Océan Atlantique. Il fait très chaud et très beau mais le patron de notre auberge nous informe que le lendemain, il ne sert à rien de se rendre à la Péninsule de Valdès (à 2h de route) car il y aura trop de vent. Les bateaux organisant les observations des baleines ne sortiront surement pas en mer demain. Du coup, nous devons envisager de le faire le jour suivant… Mais nous ne restons que 2 nuits à Puerto Madryn et prenons un bus de nuit le 3e jour… On s’approche de la fin de notre séjour et nous avons de moins en moins de flexibilité ! Nous sommes un peu déçus : notre escale à Puerto Madryn sera peut-être inutile à cause du temps. Nous verrons bien ce que la météo nous réserve…

Puerto Madryn

Puerto Madryn

Ce midi, nous allons au restaurant goûter les fruits de mer locaux. Le « chupin de pescados » est très bon ; par contre, les calamars ne sont pas terribles.

Puerto Madryn: cassolette de fruits de mer. Très bon !

Puerto Madryn: cassolette de fruits de mer. Très bon !

Puerto Madryn: calamars frits. Pas terrible la chapelure et pas de goût...

Puerto Madryn: calamars frits. Pas terrible la chapelure et pas de goût…

Puerto Madryn: une autre bière argentine testée. Pas mal ! ;)

Puerto Madryn: une autre bière argentine testée. Pas mal ! 😉

Nous nous dirigeons ensuite vers la plage et quelle ne fut pas notre surprise en arrivant… Des baleines !  Nous passons donc l’après-midi sur la plage à les observer : une nageoire par-ci, une queue par-là et un ventre blanc « en veux-tu en voilà ». Et alors que nous nous apprêtions à partir, le clou du spectacle arrive: certaines baleines commencent à sauter, à plonger ! Magnifique !!

Puerto Madryn: une belle nageoire de baleine

Puerto Madryn: une belle nageoire de baleine

Puerto Madryn: une tête de baleine

Puerto Madryn: une tête de baleine

Puerto Madryn: une belle queue de baleine

Puerto Madryn: une belle queue de baleine

Puerto Madryn: un beau ventre de baleine

Puerto Madryn: un beau ventre de baleine

Puerto Madryn: baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: saut de baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: saut de baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: saut de baleines en vue depuis la plage

Visiblement, c’est un spectacle très courant depuis la plage de Puerto Madryn, puisque nous semblons être les seuls émerveillés, alors que les locaux continuent de papoter en buvant leur maté. Finalement, ce séjour à Puerto Madryn commence bien 😉

Puerto Madryn: mais quel est le premier sport national de l'Argentine ? ;) Le deuxième est beaucoup plus étonnant:  le polo.

Puerto Madryn: mais quel est le premier sport national de l’Argentine ? 😉 Le deuxième est beaucoup plus étonnant: le polo.

 

Jeudi 22 septembre 2016. Repos à Puerto Madryn.

C’est confirmé, il fait très venteux aujourd’hui ! Nous sortons à peine, juste pour faire quelques courses au supermarché. Devant ce vent à décorner les bœufs, nous sommes bien heureux de ne rien avoir prévu pour la journée et de rester bien au chaud à l’hôtel ! Pas de souci, nous profiterons de cette journée pour nous reposer et surtout préparer tout le reste de notre itinéraire en Patagonie, qui semble un peu plus compliqué que prévu étant donné la faible fréquence des bus en cette saison (on sort tout juste de l’hiver). Nous devons également prévoir la journée de demain : nous réservons un bus de nuit pour Rio Gallegos à 19h, ce qui nous laissera le temps de passer la journée à la Péninsule de Valdès.

Pendant cette journée de repos, nous papotons également avec cinq Français qui séjournent, comme nous, à l’auberge. Ils ont tous aux alentours de 25 ans, nous sommes les plus vieux 😉 Trois d’entre eux travaillent à l’auberge : l’un fait un tour du monde en solo pendant un an (Amérique du Sud, Océanie et Asie), un autre a un PVT (permis vacances-travail) d’un an en Argentine et le dernier a passé 4 mois en Argentine dans le cadre de ses études d’ingénieurs, durant lesquelles tous les élèves doivent partir quelques mois à l’étranger et faire un rapport sur le pays en question ainsi que sur leur expérience. Les deux autres sont des filles qui travaillent depuis un an à Cordóba (l’une aux achats, l’autre dans la finance) et y restent jusque fin 2017. Très intéressant toutes ces rencontres !

Vers 12h30, nous partons à la recherche d’une voiture de location pour demain mais toutes les agences de location sont évidemment fermées à cette heure-là en Argentine et ne ré-ouvrent que vers 17h-17h30. Hum… Entre-temps, arrive à l’auberge un couple d’Italiens qui sont très tentés par l’idée de partager une voiture avec nous pour visiter la Péninsule demain. Super, cela réduira le coût de la location et en plus, ils ont l’air super sympas !

Vers 17h30, nous partons donc à quatre à la recherche d’une voiture de location. Les agence sont maintenant toutes ouvertes mais il y a un autre couac… Les deux premières n’ont plus de voitures disponibles pour demain. Nous passons alors à l’office du tourisme, qui nous donne la liste des sept agences de location de voitures de la ville. Nous les ferons toutes, en vain. Aucune des agences n’ont de voitures disponibles pour demain… Il nous reste juste un joker : une agence sans adresse mais dont nous avons le numéro de téléphone… Les Italiens proposent d’aller au terminal de bus, où il y a un café-internet avec des téléphones. Les Italiens – qui parlent super bien espagnol –  appellent cette agence virtuelle et bingo, il reste une voiture ! Après pratiquement 1h30 de recherche, nous avons trouvé le grâle 😉

 

Vendredi 23 septembre 2016. Visite de la péninsule de Valdès.

C’est aujourd’hui que nous faisons notre roadtrip dans la péninsule de Valdès avec le couple d’Italiens. Mister J est désigné conducteur. Après 1 an sans voiture, est-ce bien raisonnable ? 😉 Il y a 2h de route jusqu’à l’entrée de la péninsule ; puis dans le parc, un circuit de route en terre et graviers nous mène à plusieurs spots, avec 1h30 de route entre chaque. La route est donc longue mais la visite vaut vraiment la peine. C’est bien entendu l’occasion de faire plus amples connaissances avec les deux Italiens. Lui travaille comme guide dans un musée et elle travaille avec des réfugiés. C’est la première fois qu’ils font un grand voyage comme cela : en dehors de l’Europe, pendant un mois. Ils apprennent donc beaucoup de leurs erreurs, et cela a commencé dès leur arrivée. Premièrement, comme il a oublié d’activer sa carte bancaire pour l’étranger, il ne peut pas retirer de l’argent avec sa carte. Elle a aussi une carte mais en arrivant à l’aéroport, ils ont réussi à la bloquer en introduisant un mauvais code. Et comme ils n’ont qu’une seule carte chacun, pas moyen de retirer de l’argent… Deuxièmement, ils n’ont pris ni dollars ni euros avec eux, donc pas moyen d’échanger non plus de l’argent. Erreuuur 😉 Et comme ils sont arrivés un samedi soir, ils doivent attendre le lundi pour pouvoir débloquer sa carte à elle. Que faire quand on arrive dans un pays sans argent pour pouvoir prendre un taxi jusqu’à son hôtel ? Dormir à l’aéroport ! C’est ce qu’ils ont dû faire la première nuit, avant de pouvoir débloquer sa carte 😉 Pour un premier jour de vacances, ça commence fort 😉 Ils nous racontent aussi que sa maman à lui est en fait argentine mais il n’est venu qu’une seule fois en Argentine quand il était tout petit. Bizarre non ? Pas tant que cela car ses grands-parents (et donc ses oncles et tantes) habitent en fait tous aussi en Italie. Hier, il a quand même réussi à retrouver la sœur de sa grand-mère et toute sa famille à elle, ici à Puerto Madryn. Ils étaient très attendus. Et ce soir, ils remettent ça ; ce sera la grande fiesta 😉 Et que mange-t-on en Argentine lors d’une grande fiesta ? Une parilla ! De la viande, de la viande et…dela viande 😉

A peine arrivés dans le Parc National de la Péninsule de Valdès, nous faisons la rencontre de guanacos, qui appartiennent à la même famille d’animaux que les lamas, alpagas et vigognes. Comme les vigognes, les guanacos sont des animaux sauvages, alors que les lamas et alpagas sont domestiqués. Pour nous, les guanacos ressemblent à des lamas revêtus du pelage roux des vigognes (en un peu moins fin quand même). Mister J, notre conducteur du jour, doit rester bien concentré car les guanacos, tout comme les gros moutons tout laineux, peuvent à tout moment sortir d’un buisson pour traverser la route 😉

La Peninsula de Valdés: des guanacos (de la même famille que les lamas, les alpagas et les vigognes)

La Peninsula de Valdés: des guanacos (de la même famille que les lamas, les alpagas et les vigognes)

La Peninsula de Valdés: des guanacos

La Peninsula de Valdés: des guanacos

La Peninsula de Valdés: des guanacos

La Peninsula de Valdés: des guanacos

Nous nous dirigeons alors vers Puerto Piramídes afin de réserver une sortie en mer pour observer les baleines. Les Italiens ne comptaient pas la faire mais nous avons réussi à les convaincre. Comment ? Nous leur avons raconté qu’en Nouvelle-Zélande, nous avions attendu 1h avant de voir une seule baleine…Alors qu’ici, plusieurs personnes à l’auberge nous ont dit qu’on en verrait plein. C’est le moment ou jamais… Miss V n’en avait d’ailleurs vu que 2-3 en Afrique du Sud. Croisons les doigts pour cette fois-ci… Enfin, faut-il encore pouvoir réserver une excursion car comme il faisait mauvais hier, toutes les sorties en mer ont été reportées à aujourd’hui… Dans la première agence, il reste de la place pour l’excursion de 16h, ce qui ne nous convient pas car nous avons un bus de nuit ce soir à 19h. Ils proposent alors de nous joindre à un groupe de 30 personnes à 14h. Adjugé !

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes

Une des employées de la compagnie de bateau nous conseille de nous rendre à Punta Norte car il est possible que nous y voyions des orques… Ni une, ni deux, nous remontons dans la voiture et filons vers la pointe nord de la péninsule. Nous y découvrons des éléphants de mer mais pas d’orques. Apparemment, ce n’est pas la saison mais certaines personnes très chanceuses ont réussi à en voir il y a quelques jours. Ce ne sera pas notre cas… Ceci dit, la couleur de l’océan à cet endroit est magnifique. Quant aux éléphants de mer, ils font des bruits très bizarres : on a l’impression qu’ils pètent et rotent tout le temps 😉 Les mâles ont en fait une petite trompe au bout de leur visage, d’où le nom « éléphants de mer ».

La Peninsula de Valdés: Punta Norte. Pas d'orque en vue mais bien des éléphants de mer...

La Peninsula de Valdés: Punta Norte. Pas d’orque en vue mais bien des éléphants de mer…

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer et leur petit

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer et leur petit

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer

Nous reprenons la route vers le sud en longeant la côte est pendant une heure et, un peu avant Punta Cantor, nous découvrons une colonie de manchots de Magellan. Trop mignons, ils ont l’air tout doux !

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

Il est déjà midi et il temps pour nous de retourner à Puerto Piramídes pour notre sortie en mer. Nous faisons tout pour arriver les premiers dans le bateau et choisir les meilleures places pour prendre des photos. C’est fou ce qu’on en a appris des choses pendant ce voyage : il faut savoir ruser, être stratégique, jouer des coudes 😉 Dans ce cas-ci, il ne fallait finalement pas jouer des coudes, juste marcher plus vite que le groupe pour rejoindre l’embarcadère, ce qui fut très facile 😉 Après avoir fait que quelques mètres sur l’eau, nous apercevons une première baleine de notre côté 😉 Waouw ! Au final, nous n’arrêterons pas d’en voir, et avec leur baleineau. Même Mister J, qui en avait vu beaucoup en Gaspésie, n’en avait jamais vu autant.

Puerto Piramides: les deux sympathiques Italiens avec qui nous faisons le road trip aujourd'hui

Puerto Piramides: les deux très sympathiques Italiens avec qui nous faisons le road trip aujourd’hui

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes: sa pyramide (d'où son nom) et ses baleines

Puerto Piramídes: sa pyramide (d’où son nom) et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes: c’était trooop bien !

Le temps file mais nous avons encore juste le temps d’aller voir la colonie de lions de mer de Puerto Piramídes. Alors que les éléphants de mer font des bruits bizarres, les lions de mer, eux, ne sentent pas la rose 😉 Si les femelles ressemblent plus à des phoques (voire des otaries lorsqu’elles sortent de l’eau, toute lisses), les mâles ont en effet une crinière faisant penser aux lions, d’où leur nom « lions de mer ».

Puerto Piramídes: un lion de mer mâle (crinière)

Puerto Piramídes: une colonie de lions de mer, dont un mâle (avec sa crinière)

Puerto Piramídes: un lion de mer mâle (crinière), surement le boss ;)

Puerto Piramídes: un lion de mer mâle (crinière), surement le boss 😉

Puerto Piramídes: des lions de mer

Puerto Piramídes: des lions de mer

Puerto Piramídes: des lions de mer

Puerto Piramídes: les lions de mer sont tout de même plus beau quand ils sont mouillés !

Il est 16h et des poussières et il est temps maintenant de rentrer à Puerto Mardryn. Les Italiens et nous sommes super contents de cette journée de « road trip » à travers la péninsule, à la découverte de tous ces animaux.

Retour à Puerto Madryn

Retour à Puerto Madryn

A 19h, nous prenons le bus pour Rio Gallegos, à l’extrême sud de la Patagonie mais toujours le long de l’Océan. Que l’aventure continue…