Bolivie: Sucre et Tarabuco

Samedi 30 juillet 2016. Trajet de nuit La Paz-Sucre et brève découverte de la ville.

Nous arrivons à Sucre après 13h de bus et un seul arrêt pipi, à la moitié, vers 2h du matin. C’est ce que nous craignons : le seul et unique arrêt pipi n’a eu lieu qu’après 6h de bus ! Enfin si vous voulez faire pipi entre-temps, le bus s’arrête 20 secondes et vous n’avez même pas le temps de chercher un arbuste pour vous cacher ! C’est ce qui est arrivé à un local qui après 2h devait déjà faire pipi. Il a dû faire pipi au milieu de la rue à la vue des passants. Sympa ! C’est bien la première fois que ce genre de choses nous arrive. Même en Asie, où il n’y avait généralement pas de toilette de les bus, le chauffeur s’arrêtait toutes les 2-3h, du moins au début du trajet. Voici d’ailleurs le conseil d’un de nos guide de voyage : «  Si vous pouvez tenir 6h sans faire pipi, prenez le bus ; sinon prenez l’avion ». Énorme ! Du coup, la première chose que nous faisons en arrivant à Sucre après avoir récupéré nos bagages, c’est aller aux toilettes ! 😉

Sucre, qui se prononce « Soucré » en espagnol, est appelée la ville blanche. Enfin, aux abords de la gare de bus, Sucre n’est pas blanche ; il faut se rendre dans le centre pour découvrir la ville blanche. Cela tombe bien, notre hôtel se trouve justement dans le centre, à deux blocs de la Plaza 25 de Mayo (la Grand Place).

Nous marchons donc jusqu’à notre auberge, qui est tenue par un couple franco-suisse. Miss V l’avait repéré hier après-midi dans notre guide de voyage. Mais comme il ne se trouve pas sur Booking.com, Mister J a décidé de les appeler par téléphone. Et oui, Mister J, qui ne connaissait que quelques mots d’espagnol il y a encore 6 mois, sait même téléphoner en espagnol 😉 Il leur restait encore une chambre mais…avec salle de bain privative ! Parfait, c’est justement ce que nous voulions. En plus, comme nous avons réservé pour 5 nuits, ils nous ont attribué une de leurs meilleures chambres : une très grande chambre, à l’arrière, au calme, avec une grande salle de bain. Il faut dire qu’en cette saison de vacances scolaires, ce sont principalement des vacanciers pressés par le temps qui voyagent et qui ne restent donc que 2 nuits.

Comme il y a une cuisine commune à notre hôtel, nous partons tout d’abord au supermarché acheter des céréales (de soja et de quinoa svp) et du lait pour le petit-déjeuner. Nous allons ensuite au Mercado Central pour acheter des fruits pour le petit-déjeuner ainsi que des légumes et du quinoa pour le repas du soir. Nous allons donc profiter de cette super auberge pour nous reposer, faire des économies niveau resto et surtout, faire le plein de vitamines.

Sucre: el mercado central et ses légumes

Sucre: el mercado central et ses légumes

Sucre: el mercado central et ses fruits

Sucre: el mercado central et ses fruits

Sucre: el mercado central et ses patates

Sucre: el mercado central et ses patates

Sucre: el mercado central et ses jus de fruits

Sucre: el mercado central et ses jus de fruits

Sucre: el mercado central, sa viande, ses tripes ;)

Sucre: el mercado central, sa viande, ses tripes 😉

 

Dimanche 31 juillet 2016. Visite du marché dominical de Tarabuco.

Le fameux marché de Tarabuco, qui est réputé dans toute la Bolivie, n’a lieu que le dimanche. C’est le moment ou jamais ! Sur les conseils de notre hôte, nous cherchons un taxi pour nous emmener à la gare de minibus. Mais comme toujours, quand on n’a pas besoin de taxi, il y en a plein qui nous klaxonnent, et quand on en cherche un, il n’y en a pas ou ils sont tous pris. Nous finissons donc par marcher les 2 kms jusqu’à l’endroit indiqué par notre hôte. Mais arrivés là, contrairement à ce qu’il nous avait décrit, il n’y a pas de minibus, ni de chauffeurs criant « Tarabuco, Tarabuco »… Nous arpentons la rue de long en large (en montée bien sûr) mais rien… Mister J demande alors des informations à 2 jeunes, qui lui indiquent la rue parallèle, mais toujours pas de minibus… Mister J se renseigne alors auprès d’une mamy ; celle-ci nous force à monter dans un microbus qui nous emmène quelques mètres plus loin à la « gare » des minibus pour Tarabuco. Merci Mamy ! Nous nous retrouvons alors dans un minibus qui se remplit très vire de locaux. Et c’est parti pour 1h30 de trajet jusqu’à Tarabuco !

Nous avions peur qu’une fois de plus ce soit surtout un marché touristique mais pas du tout : il est rempli d’indigènes venus de leurs petits villages en habits traditionnels faire leurs courses. Leurs chapeaux très originaux et leurs habits définissent d’où ils viennent. On voit donc passer des groupes de gens habillée tous pareils et qui viennent faire leurs emplettes (laine, lessive, tissus…), manger une soupe et se poser quelques minutes devant une télévision qui diffuse les différentes danses des campagnes boliviennes, certainement pour voir comment font les autre campesinos. Trop chou 😉

Tarabuco: le marché dominical. Les indiens des montagnes aiment regarder la TV au marché. Admirez le beau chapeau traditionnel en avant-plan à droite.

Tarabuco: le marché dominical. Les indiens des montagnes aiment regarder la TV au marché. Admirez le beau chapeau traditionnel en avant-plan à droite.

Tarabuco: le marché dominical et ses chapeaux traditionnels en laine.

Tarabuco: le marché dominical et ses chapeaux traditionnels en laine.

Tarabuco: le marché dominical et un chapeau traditionnel à la Napoléon.

Tarabuco: le marché dominical et un chapeau traditionnel à la Napoléon.

Tarabuco: le marché dominical et un chapeau à la Napoléon.

Tarabuco: le marché dominical et un chapeau à la Napoléon.

En arrivant vers 11h30, nous n’avons vu aucun groupe de touristes venus en excursion organisée. Étant quasiment les seuls touristes, la visite en devient beaucoup plus intéressante ! Et que vendent-ils dans ce marché ? De tout sauf des animaux : des sandales fabriquées à partir de pneus, des feuilles de coca, des cigarettes roulées à la main, des pelotes de laine, de superbes tissus, des vêtements et chaussures de seconde main, des pop-corns géants, des jeux de seconde main pour enfants, des patates, des piments, etc.

Tarabuco: sandales farbiquées à partir de pneus au marché dominical

Tarabuco: sandales farbiquées à partir de pneus au marché dominical

A midi, nous décidons de casser la croute, comme les locaux, au marché. Pas de prise de risque, nous prenons du poulet et ne buvons pas leur boisson locale, qui a l’air très bonne 😉

Tarabuco: c'est ici que nous avons mangé à midi, au marché dominicale. Un piquante de pollo (poulet dans une sauce un peu piquante).

Tarabuco: c’est ici que nous avons mangé à midi, au marché dominicale. Un piquante de pollo (poulet dans une sauce un peu piquante).

L’après-midi, nous continuons notre petit tour du marché, qui se déroule dans les ruelles de Tarabuco, et craquons finalement pour un magnifique tissu à 8€, qui nous servira de nappe 😉 Depuis le temps que nous lorgnons sur ces tissus tout colorés ! Ils nous poursuivent depuis le Guatemala ! Ici, ils s’en servent pour porter courses, animaux, bébés, etc. sur leur dos.

Tarabuco: le marché agricole

Tarabuco: le marché agricole, la partie la plus typique

Tarabuco: le marché agricole

Tarabuco: le marché agricole

Tarabuco: le marché agricole et un chapeau qui fait penser aux soldats du Moyen-Age.

Tarabuco: le marché agricole et un chapeau de Tarabuco.

Tarabuco: le marché dominical et ses magnifiques tissus

Tarabuco: le marché dominical et ses magnifiques tissus

Tarabuco: nous avons craqué! Notre achat du jour au marché. Une future nappe ;)

Tarabuco: nous avons craqué! Notre achat du jour au marché. Une future nappe 😉

De retour à Sucre à la gare des minibus, il nous reste encore 2,5 kms jusqu’à notre hôtel. Nous décidons donc de prendre un microbus jusqu’au Marché Central, qui se trouve près de notre hôtel, mais ils sont pleins. Nous finissons donc par marcher les 2,5 kms à pied. Décidément, les transports nous boycottent aujourd’hui 😉

Le soir, au moment de dîner à notre hôtel, nous faisons la connaissance d’un couple d’Allemands d’à peu près notre âge qui a vécu quelques années à Detroit dans le Michigan et qui voyage maintenant depuis presque 3 mois, avant de rentrer définitivement en Allemagne dans 2 mois. Ils ont d’abord voyagé pendant 2 mois aux États-Unis, puis un mois au Pérou et en Bolivie ; ils vont ensuite assister aux JO de Rio au Brésil et pour terminer, ils vont rapidement passer par l’Uruguay, l’Argentine et le Chili. En 5 mois, cela fait beaucoup de pays, beaucoup de kilomètres. Ils avancent comme des fous et l’Allemand a d’ailleurs passé la journée dans son lit (grosse fatigue, fièvre, maux d’estomac), sa toute première journée de repos depuis le début de leur voyage.

De notre côté, comme nous sommes fortement redescendus en altitude (à 2750m), nous avons ouvert notre première bouteille de vin rouge bolivien ce soir. Pas mal du tout ce petit vin léger ! Bien entendu accompagné de fromage : une sorte de camembert local et du gruyère suisse. Contrairement à l’Asie, on trouve du fromage pas mal du tout en Amérique Latine !

Sucre: un vin bolivien pour fêter nos 10 mois de voyage. Très bon  !

Sucre: un vin bolivien pour fêter nos 10 mois de voyage. Très bon !

 

Lundi 1er août 2016. Brève visite de Sucre.

Jour pour jour, cela fait 10 mois que nous voyageons autour du monde ! Plus que 2 mois et demi et vous reverrez nos petites frimousses ! 😉 Cela passe tellement vite.

Ce matin, nous décidons de flâner un peu à l’hôtel. L’occasion de faire la connaissance d’une Néerlandaise un peu plus âgée que nous et qui voyage toute seule. Elle nous apprend qu’elle devait partir ce matin pour Potosi (notre prochaine destination aussi) mais qu’elle a été malade toute la nuit. Elle va donc se reposer aujourd’hui à l’hôtel. Nous lui donnons tous nos bons conseils : boire beaucoup, manger salé et sucré mais pas gras, manger du riz, des carottes cuites et des bananes. Mais elle n’a pas l’air d’avoir envie de cuisiner ; elle se contentera de bananes et de Coca-Cola. C’est déjà ça. Ne pas manger quand on a la tourista est la pire des erreurs !

A midi, nous allons manger la spécialité la ville : le chorizo. Deux grosses saucisses de chorizo, du pain grillé et de la salade. Pas mauvais du tout ! Seuls les estomacs bien accrochés le testent au marché central ; nous avons préféré le tester dans un petit restaurant fréquenté par les locaux 😉

Sucre: la spécialité de la ville, le chorizo. Pas mauvais du tout !

Sucre: la spécialité de la ville, le chorizo. Pas mauvais du tout !

L’après-midi, nous partons explorer la Plaza 25 de Mayo, sa cathédrale, son Palacio del Gobierno et ses bâtiments coloniaux. Cette place est le lieu de tous les rendez-vous. Par ailleurs, Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie : c’est ici qu’a été proclamée l’indépendance de la Bolivie et qu’a été signée la Constitution en 1825 (4 ans après l’indépendance du Pérou). Au centre de la Plaza 25 de Mayo se dresse une statue du général Sucre, d’où la ville tire son nom. Le général Sucre était le bras-droit et l’ami de Simon Bolivar, le libérateur de la Bolivie (conte l’envahisseur espagnol), d’où le pays tire son nom (République de Bolivar -> Bolivie). Bolivar et son général Sucre, tous deux Vénézuéliens, furent chacun à leur tour président de la Bolivie. Pour la petite histoire, Simon Bolivar a étudié en Espagne, a séjourné en Italie et en France, où il s’est nourri des idéaux révolutionnaires de Napoléon de réunification de l’Europe. Il admirait Napoléon.

Sucre

Bienvenidos a Sucre !

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et le Palacio del Gobierno. Sucre est la capitale constitutionnelle de Bolivie.

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et le Palacio del Gobierno. Sucre est la capitale constitutionnelle de Bolivie.

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et ses maisons coloniales

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et ses maisons coloniales

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et ses maisons coloniales

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et ses maisons coloniales

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et la préfecture

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et la préfecture

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et la statue du général Sucre

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et la statue du général Sucre

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et sa cathédrale

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et sa cathédrale

Comment parler de Sucre, sans évoquer ses vendeuses de jus d’orange qu’elles pressent devant vous, ses enfants tout sales qui dessinent à la craie sur la grande place (on espère, après l’école) ou sur les trottoirs pour gagner quelques sous et tous ses vieilles dames ou parfois vieillards qui mendient dans la rue. Oui, la Bolivie est définitivement plus pauvre que le Pérou ! Il suffit de regarder les bus et les rues pour en être convaincu. Face à la mendicité, chacun son opinion. Nous ne donnons que rarement de l’argent : en tant que touriste, on n’a pas la valeur de l’argent du pays, on ne sait pas combien donner, et en plus, donner de l’argent incite la mendicité orientée vers les touristes, qui est parfois plus lucrative que le travail. Nous ne donnons ou n’achetons jamais aux enfants qui, en tant que source de revenus, n’iront jamais à l’école. Par contre, nous donnons la nourriture que nous avons en trop (pain, pop-corns, etc.), et ils ont toujours été très contents de la recevoir.

Ce soir, nous remettons cela : nous testons un second vin rouge bolivien venant de Tarija, dans le sud de la Bolivie. Encore meilleur que celui d’hier, excellent même ! « Digne d’un bon Bordeaux », dirait Mister J. A nos merveilleux dix mois de voyage ! Oups, une bouteille de vin à deux, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas été pompette ! 😉

Sucre: un autre vin bolivien, encore meilleur, pour refêter nos 10 mois de voyage ! ;)

Sucre: un autre vin bolivien, encore meilleur, pour refêter nos 10 mois de voyage ! 😉

 

Mardi 2 août 2016. Visite de Sucre.

Au petit-déjeuner, nous retrouvons la Néerlandaise (qui nous dit aller un peu mieux), un couple de Parisiens qui voyagent depuis quelque mois en Amérique du Sud (Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie) et un autre couple de Parisiens qui sont en vacances depuis 2 semaines en Bolivie. La Néerlandaise compte prendre un bus ce matin pour Potosi, à 3h seulement de Sucre. Elle n’est pas encore au top mais se sent déjà mieux qu’hier. Le problème, c’est qu’elle a un itinéraire très serré et qu’elle ne veut pas perdre trop de temps. Elle n’a qu’un mois pour faire le Pérou et la Bolivie ; elle a exactement le même itinéraire que nous en Bolivie mais compte le faire en 2 semaines alors que nous allons le faire en 3 semaines et demi… Ah ces touristes qui n’ont pas de temps à perdre ! 😉

Sucre étant aussi la capitale culturelle de la Bolivie, ce serait dommage de ne pas passer un peu de temps dans ses musées.

Nous commençons par une brève visite du Couvent de la Recoleta. Rien de bien particulier, à part quatre beaux patios, un arbre millénaire dont le tronc est vraiment impressionnant tant il est énorme, une statue du Christ ensanglanté plus vrai que nature et une jolie église gothique. Nous apprenons aussi, par le biais d’une peinture, que les pères franciscains partis au Japon pour une mission d’évangélisation furent torturés et crucifiés à Nagasaki.

Sucre: mirador en face du Couvent de la Recoleta

Sucre: mirador en face du Couvent de la Recoleta

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses 4 patios

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses 4 patios

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses orangers

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses orangers

Sucre: l'église gothique du Couvent de la Recoleta

Sucre: l’église gothique du Couvent de la Recoleta

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses 4 patios

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses 4 patios

Nous poursuivons ensuite par le Museo del Arte Indigena, qui présente une collection de beaux tissus provenant de 3 régions :

  • Des tissus de Tarabuco : scènes de vie quotidienne miniature : animaux, église, cimetière, personnes qui dansent, qui lavent, etc. Nos préférés !
  • Des tissus j’alq’a : représentation du monde souterrain, obscur, en noir et rouge ou rose ou orange).
  • Des tissus de Tiquipaya : forme géométrique et parfois des oiseaux.

Leurs tissus ne sont pas juste des tissus, c’est un art à part entière, par lequel chaque région exprime ce qui est important pour eux. Leurs vêtements, ornés de ces tissus, permettent donc de savoir de quelle région ils viennent. Quant aux couleurs des tissus, elles sont obtenues à partir de plantes, racines, etc.

Sucre: el Museo del Arte Indigena

Sucre: el Museo del Arte Indigena

Sucre: el Museo del Arte Indigena

Sucre: une femme jalq’a tissant un tissu jalq’a (rouge et mauve)

Sucre: un tissu jalq'a

Sucre: un tissu jalq’a

Sucre: des tissus de Tarabuco

Sucre: des tissus de Tarabuco

 

Mercredi 3 août 2016. Visite de Sucre.

Ce matin, nous allons d’abord au marché acheter trois salteñas (ou empenadas), que nous mangerons ce midi. Ce sont des chaussons fourrés au poulet, aux légumes et d’une sauce sucrée que les Boliviens mangent au petit-déjeuner ou comme en-cas le matin. Il ne faut donc pas arriver trop tard au marché sous peine de revenir bredouille, ce qui nous est arrivé pas plus tard qu’hier 😉

Sucre: ratatouille et quinoa préparés par Mister J agrémentés d'une salteña (chausson de farine de maïs fourré au poulet, aux légumes et d'une sauce un peu sucrée) achetée ce matin au marché

Sucre: ratatouille et quinoa préparés par Mister J agrémentés d’une salteña (chausson de farine de maïs fourré au poulet, aux légumes et d’une sauce un peu sucrée) achetée ce matin au marché

Nous nous rendons ensuite au Musée du Folklore, qui est gratuit. Toute une série de masques y sont exposés : en bois, en tissu, en plume représentant des animaux (chien, chat, lama, etc.), le diable, des vieilles personnes, etc. Ils semblent avoir aussi peur des grenouilles qu’ils mettent sur certains masques effrayants… Bizarre ! Certains masques ressemblent même aux masques chinois : tout coloré, imposant, faisant penser à un dragon. Ces masques leur permettent de se rapprocher de leurs divinités, ou de se créer un monde imaginaire, ou d’effacer tout complexe d’infériorité. Par ailleurs, les Boliviens ne dansent pas seulement pour le Carnaval mais pour tout : pour les moissons, pour la pluie, pour la fertilité, etc.

Sucre: le musée du Folklore et la Banque Nationale

Sucre: le musée du Folklore et la Banque Nationale

En fin d’après-midi, nous allons au Couvent San Felipe de Neri. Encore un couvent ? Oui mais celui-ci et un peu différent : ce sont avant tout ses terrasses sur le toit qui nous intéressent car elles offrent un merveilleux panorama sur la ville. Par ailleurs, c’est aussi un collège. Plutôt pas mal comme cadre pour une école !

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: l'église du Couvent San Felipe de Neri

Sucre: l’église du Couvent San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: vue sur Sucre et la Iglesia de la Merced depuis le Couvent San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: La Cène. Comme au Pérou, elle est représentée avec un cuy en mets principal et Judas, le traitre, avec la face rouge ou un habit rouge (pour évoquer le diable)

Sucre: La Cène. Comme au Pérou, elle est représentée avec un cuy en mets principal et Judas, le traitre, en avant-plan, avec le visage rouge (ou un habit ou accessoire rouge) pour évoquer le diable.

Tiens, notre auberge est vraiment l’auberge des éclopés. Après l’Allemand qui a dû rester un jour au lit suite à une grosse fatigue, la Néerlandaise qui a une « petite » turista, nous apprenons que nos voisins, que nous ne connaissions pas car ils restaient tout le temps dans leur chambre, sont allés à l’hôpital hier (surement pour une grosse turista) et que le Français qui est en vacances avec sa copine en Bolivie depuis 2 semaines est allé faire un check-up à l’hôpital car il avait de temps à autre des poussées de fièvre et mal au dos depuis le début et que son état s’est fortement empiré cette nuit. Verdict : une infection urinaire qui s’est transformée en infection rénale. Il est maintenant sous traitement antibiotique, doit rester au moins 3 jours supplémentaires à Sucre (alors qu’il comptait partir ce matin pour Potosi) et se rendre tous les jours à l’hôpital pour vérifier que son infection diminue. Bonjour la fin des vacances ! Espérons quand même qu’il soit retapé pour terminer en beauté par le Salar de Uyuni… Nous n’avons pas osé leur demander s’il leur resterait assez de temps pour y aller. De notre côté, tout va bien. We are survivors ! 😉

4 thoughts on “Bolivie: Sucre et Tarabuco

  1. Caro

    Quelle star des langues Mister J! Notre prof part vivre en Suisse dès octobre, on compte donc sur toi pour le remplacer….;)

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