Argentine: El Calafate (Patagonie)

Mercredi 28 septembre 2016. Trajet El Chaltén – El Calafate et visite du Perito Moreno.

Aujourd’hui, nous faisons quand même moins les fiers : nous avons de belles courbatures aux jambes 😉

 A 8h, nous prenons le bus pour El Calafate, où nous arrivons vers 11h et réservons directement notre bus pour aller visiter le Perito Moreno cet après-midi.

Mais pourquoi enchaîner la visite directement après le trajet alors que nous sommes crevés et que, de surcroît, nous restons encore à El Calafate le lendemain ? Disons qu’en Patagonie, ce n’est pas l’état de fatigue qui dicte l’organisation de la journée mais bien la météo. Ici, on ne rigole pas avec la météo : s’il fait beau, il faut foncer (au glacier) car demain est un autre jour, qui pourrait s’avérer gris, voire pluvieux.

A 13h, nous partons donc en bus en direction du Perito Moreno. C’est en voulant prendre une photo depuis le bus que Miss se rend compte qu’elle en a fait une bonne aujourd’hui : elle a bien pris son appareil photo mais à oublier de prendre la carte SD. Après près d’un an de voyage, il fallait au moins la faire une fois celle-là 😉 Heureusement qu’il reste le smartphone pour prendre des photos pas trop dégueulasses (même plutôt bien ;).

El Calafate: el Lago Argentino

El Calafate: el Lago Argentino

El Calafate: el Lago Argentino

El Calafate: el Lago Argentino

El Calafate: en route vers le glacier Perito Moreno

El Calafate: en route vers le glacier Perito Moreno, que l’on aperçoit déjà au loin.

Après 1h30 de bus, nous arrivons aux passerelles qui permettent d’admirer le Perito Moreno sous toutes ses coutures ainsi qu’une partie du Lago Argentino.

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno et un premier iceberg

Nous admirons tout d’abord le glacier d’en bas. De là, nous nous rendons bien compte de la hauteur du glacier. Impressionnant !

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en bas

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en bas

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: el Lago Argentino

Sur les passerelles supérieures, nous nous rendons alors compte de l’étendue du glacier. Immense, énooorme !

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en haut

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en haut

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno vu d’en haut

Pourquoi avoir choisi de visiter le glacier l’après-midi ? Pour deux raisons. Premièrement, il y a apparemment nettement moins de monde. Et deuxièmement, la fin de l’après-midi est le meilleur moment pour avoir une chance de voir un bloc de glace se détacher du glacier. C’est un glacier très vivant : tout au long de l’après-midi, nous l’entendons gronder, tonner, grincer, crisser, et de petits morceaux de glaces s’en détachent de temps en temps. Vers 16h30, alors que nous nous partons explorer la gauche du glacier, nous entendons un grondement comme le tonnerre et apercevons une grosse éclaboussure dans l’eau. C’est le moment ! Des blocs de glace commencent à se détacher ; il est temps de revenir sur les passerelles plus au centre. Arrivés sur la passerelle la plus en hauteur, nous voyons tout d’abord un bloc de glace se détacher du bas du glacier, ce qui provoque des vagues dans le lac. Puis, un gros pic se détache du haut du glacier, dans un brouhaha incroyable.

El Calafate: un bloc s'est détaché du glacier Perito Moreno, provoquant quelques petites vagues

El Calafate: un bloc vient de se détacher du glacier Perito Moreno, provoquant quelques petites vagues. Quand un premier bloc s’apprête à se décrocher, votre regard reste fixer sur celui-ci pour ne pas rater une seule seconde de la scène; vous ne pensez même pas à dégainer votre appareil photo…

El Calafate: le glacier Perito Moreno

El Calafate: le glacier Perito Moreno et ses oiseaux

Il est aussi possible de faire une balade en bateau d’une heure près du glacier mais ce n’est pas donné ! Comme nous étions déjà tellement fans de la vue depuis les passerelles, nous nous sommes dits que cela nous suffirait amplement, surtout que le bateau – pour des raisons de sécurité – ne s’approche pas beaucoup plus près du glacier que les passerelles.

Nous revenons à El Calafate vers 19h30, crevés mais très contents de cette merveilleuse visite du Perito Moreno, sous le soleil.

 

Jeudi 29 septembre 2016. Repos à El Calafate.

Après toutes ces journées de folie, il est temps de se reposer un peu 😉 Nous profiterons de cette journée pour trier les centaines de photos accumulées ces derniers jours, et nous reposer car dans quelques jours nous attend une superbe aventure au Chili, le trek du W ! Il s’agit d’un trek de 5 jours, 4 nuits en camping. Nous avons regardé la météo et avons peur de ne pas pouvoir le faire : s’il pleut ou qu’il fait trop froid, il faudra y renoncer. Croisons les doigts…

Argentine: El Chaltén (Patagonie)

Samedi 24 septembre 2016. Trajet Puerto Madryn – Rio Gallegos.

Jusqu’à présent, lorsque nous avions un bus de 18h en Argentine, nous partions vers 15h et arrivions vers 9h ; un timing parfait. Mais cette fois-ci, comme nous partons à 19h, nous devons passer la matinée entière dans le bus, ce qui nous paraît tout de suite beaucoup plus long. Nous arrivons finalement vers 14h à Rio Gallegos, où il n’y a absolument rien à faire. C’est juste une ville-étape entre deux destinations. Mais pourquoi s’y arrêter alors ? Comme il n’y a pas de bus directs entre Puerto Madryn et El Calafate, il faut effectuer un changement de bus à Rio Gallegos. Et comme nous venons de passer 19h dans un bus, nous avons décidé de passer une nuit à Rio Gallegos plutôt que d’enchaîner avec un autre bus juqu’à Calafate ; surtout qu’en Patagonie, les horaires ne s’enchainent pas bien du tout. Exemple : en arrivant à 13h à Rio Gallegos, nous aurions dû attendre jusqu’à 20h pour prendre le prochain bus pour El Calafate et y arriver à minuit et demi. Hum, pas génial…

Nous profitons donc de l’après-midi pour faire notre lessive à la main et quelques courses pour manger ce soir.

Au fait, c’était notre quatrième et dernier bus de nuit en Argentine. Jamais, au grand jamais, nous n’aurions pensé réussir à traverser l’Argentine du nord au sud sans prendre l’avion. Mais si, nous l’avons fait ! 😉 Il faut dire que les vols sont très abordables pour les Argentins mais coûte le double du prix pour les étrangers. Cela nous a assez vite rebuté. En plus, il n’y a pas toujours de vol direct entre deux destinations touristiques ; il faut parfois repasser par Buenos Aires, ce qui n’est pas pratique du tout. Et finalement, comme les bus de nuit sont super confortables en Argentine, nous n’avons pas hésité très longtemps à tout faire en bus.

 

Dimanche 25 septembre 2016. Trajet Rio Gallegos – El Calafate – El Chaltén.

A 9h, nous prenons un bus pour El Calafate, où nous arrivons à 13h50 ; juste à temps pour l’éventuel bus de 14h en direction de El Chaltén. Oui mais…comme nous le craignions, le prochain bus est à 18h. Celui de 14h tourne surement qu’en été, pendant la saison haute. Encore une fois, les horaires ne s’enchainent pas à merveille en Patagonie. En gros, il y a généralement un ou deux bus le matin et un le soir. Pratique quand on arrive en début d’après-midi…

Comme il fait beau, nous nous dirigeons vers un parc situé près de la gare et y pique-niquons. Nous passons le reste de l’après-midi à observer les enfants jouer au foot, faire du vélo ou monter dans les arbres. Puis, nous faisons nos courses car il paraît que c’est moins cher ici qu’à El Chaltén et en plus, nous arriverons tard à là-bas.

A 18h, nous partons enfin en direction de El Chaltén, où nous arriverons vers 21h. Nous découvrons un super appart tenu par une Française. Quant au décor, nous ne le découvrirons que demain car il fait déjà noir.

En route vers El Chaltén: la laguna Viedma

En route de El Calafate vers El Chaltén: la laguna Viedma

En route vers El Chaltén

En route de El Calafate vers El Chaltén

 

Lundi 26 septembre 2016. Trek à El Chaltén.

Ce matin, le temps est très changeant : un moment le soleil brille de mille feux puis il commence à faire gris, venteux et il se met finalement à pleuvoir. Après une demi-heure, il fait à nouveau beau puis tout gris… Que faire ? Nous allons peut-être rester à l’appart pour trier les photos et se mettre à jour sur le blog… En même temps, il y a tellement de belles balades à faire dans le coin que ce serait dommage de rester enfermés… Vers 11h, comme le temps semble s’être stabilisé, nous décidons de mettre le nez dehors et d’aller nous renseigner à l’office du tourisme sur les balades que nous pourrions faire en commençant si tard. Oui, la majorité des balades ici sont relativement longues 😉 Nous sommes partants pour faire une balade de maximum 4h afin de nous préserver pour la grande balade du lendemain, mais l’employé de l’office du tourisme nous pousse vraiment à faire le trek de la Laguna Torre, une balade de 18kms aller-retour qui dure entre 5 et 7h. « Vous êtes sûrs que nous aurons le temps ? » lui demande-t-on. « Oui oui, allez-y allez-y, elle vaut la peine. Si vous partez maintenant, vous serez rentrés avant qu’il ne fasse noir » nous répond-il. Et nous voilà partis pour le trek de la Laguna Torre au pas de course 😉

El Chaltén

El Chaltén

El Chaltén: rivière d'eau laiteuse d'un glacier

El Chaltén: dans le centre ville, rivière d’eau laiteuse en provenance d’un glacier

El Chaltén: vue sur le sommet du Cerro Torre

El Chaltén: vue sur le sommet du Cerro Torre depuis le centre-ville

Dès le début de la balade, nous sommes déjà conquis par les paysages patagoniens. Les premiers kilomètres grimpent un petit peu mais rien de bien difficile (surtout après un an de voyage). Nous arrivons assez vite au premier mirador, celui de la cascada Margarita. La cascade en elle-même n’a rien de très intéressant mais le paysage, par contre, nous ravit.

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: mirador de la cascada Margarita

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: mirador de la cascada Margarita

Après quelques kilomètres de grimpette légère, nous arrivons au deuxième mirador, celui du Cerro Torre. C’est devant ce paysage magnifique que nous décidons de pique-niquer (en 30 minutes top chrono).

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: mirador du cerro Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: mirador du cerro Torre

Nous descendons alors dans la vallée, longeons ensuite la rivière de couleur laiteuse du glacier et arrivons finalement à la Laguna Torre. Superbe ! Et en plus, il n’y a pas grand monde : une petite dizaine de personne seulement.

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, la vallée

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, la vallée

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: la Laguna Torre

El Chaltén: la Laguna Torre

El Chaltén: la Laguna Torre

El Chaltén: la Laguna Torre

Après une petite demi-heure d’admiration de la Laguna, nous apercevons de gros nuages gris et décidons de repartir. Il était temps car nous sentons très vite quelques gouttes. Ceux qui y sont restés ont dû se faire un petit peu arroser 😉

El Chaltén: la Laguna Torre. De gros nuages arrivent, il va surement pleuvoir, il est temps de s'en aller...

El Chaltén: la Laguna Torre. De gros nuages arrivent, il va surement pleuvoir, il est temps de s’en aller…

Le chemin du retour est exactement le même qu’à l’aller et nous le faisons à nouveau au pas de course. Nous bouclerons finalement ce trek en 4h (sans les pauses de midi et à la lagune), au lieu de 5-7h. Pour la première fois, nous avons mis moins de temps que le temps indiqué dans notre guide de voyage alors qu’avant, nous nous contentions d’être dans la moyenne supérieur (càd 7h dans ce cas-ci). Nous n’y croyons toujours pas ; il doit nous rester des globules rouges en trop (de ceux accumulés à plus de 4000m).

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, le retour

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, le retour

El Chaltén: trek de la Laguna Torre

El Chaltén: trek de la Laguna Torre, le retour

Vue sur le village d'El Chaltén

Vue sur le village d’El Chaltén

Ce soir, pour l’anniversaire de Miss V, c’est spaghettis à la sauce tomate et aux saucisses Knacki. Cela remplit bien, c’est bon marché et pas mauvais du tout, tout ce qu’il faut pour des sportifs comme nous 😉 De toute façon, Miss V a déjà eu le plus beau (et le moins cher) des cadeaux d’anniversaire aujourd’hui : une fin de matinée et une après-midi ensoleillées nous permettant de faire une longue et magnifique promenade (alors que ce n’était pas gagné d’avance). Il n’y a pas meilleur rapport qualité-prix comme cadeau ! 😉

El Chaltén: pour l'annif de Miss V, c'est spaghettis à la sauce tomate et aux saucisses Knacki ;)

El Chaltén: pour l’annif de Miss V, c’est spaghettis à la sauce tomate et aux saucisses Knacki 😉

 

Mardi 27 septembre 2016. Trek à El Chaltén ou la conquête du Fitz Roy.

Le trek de la Laguna de los Tres est plus long et plus difficile que celui d’hier. Il fait 22kms aller-retour, dure entre 8 et 10h et la dernière heure de marche, assez raide, n’est pas pour les amateurs 😉 Nous partons assez tôt, vers 8h, pour être sûrs de revenir avant qu’il ne fasse noir.

El Chaltén: départ du trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: départ du trek de la Laguna de los Tres, tôt le matin

Le tout début de la marche grimpe pas mal ; on sent déjà nos jambes, surtout à une heure si matinale. Mais une fois arrivés en haut, nous apercevons déjà la pointe du Fitz Roy et la belle vallée en contrebas. Waouw, ça promet pour la suite !

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

Trek de la Laguna de los Tres: la pointe du Fitz Roy.

Trek de la Laguna de los Tres: la pointe du Fitz Roy.

Après 1h30 de marche, nous arrivons déjà au mirador du Fitz Roy. Superbe ! Certains s’arrêtent là ; nous, nous continuons à travers la jolie vallée.

Trek de la Laguna de los Tres: le Fitz Roy dans toute sa splendeur !

Trek de la Laguna de los Tres: le Fitz Roy dans toute sa splendeur

El Chaltén: mirador du Fitz Roy

El Chaltén: mirador du Fitz Roy

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres, la vallée

Trek de la Laguna de los Tres: un premier glacier

Trek de la Laguna de los Tres: un premier glacier

Trek de la Laguna de los Tres: un autre glacier au loin, beaucoup plus grand

Trek de la Laguna de los Tres: un autre glacier au loin, beaucoup plus grand

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres, passage de rivière

Arrive alors la dernière heure de marche (de l’aller), la plus raide, la plus difficile. Mais comme il n’y a pas de problème d’altitude ici, cela nous paraît nettement moins difficile qu’en Équateur et au Pérou. Nous ne sommes donc pas du tout à bout de souffle cette fois, nous sentons juste un peu nos jambes. Bref, nous ne dirons pas que c’est facile mais ce n’est pas non plus très difficile. Et le panorama sur la vallée est en plus très agréable 😉

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres. Nous allons entamer la dernière partie, de loin la plus difficile. Ca griiimpe sec !

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres. Nous allons entamer la dernière partie, de loin la plus difficile. Ca griiimpe sec !

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

Ceci dit, nous sommes quand même bien contents d’arriver en haut, au pied du Fitz Roy. Et là, surprise : la lagune (normalement turquoise) est enneigée 😉 Mais cela n’enlève rien à la magie du lieu ! C’est là, dans ce paysage de rêves, que nous pique-niquerons.

Au pied du Fitz Roy, devant la Laguna de los Tres enneigée

Au pied du Fitz Roy, devant la Laguna de los Tres enneigée

Au pied du Fitz Roy, devant la Laguna de los Tres enneigée

Au pied du Fitz Roy, devant la Laguna de los Tres enneigée

Trek de la Laguna de los Tres: un glacier juste à côté du Fitz Roy

Trek de la Laguna de los Tres: un glacier juste à côté du Fitz Roy

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

Après une heure de dégustation et de contemplation, nous repartons en sens inverse.

Trek de la Laguna de los Tres. Miss V est prête à redescendre.

Trek de la Laguna de los Tres. Miss V est prête à redescendre.

Trek de la Laguna de los Tres: vue sur la Laguna Capri

Trek de la Laguna de los Tres: vue sur la Laguna Capri

Trek de la Laguna de los Tres: l'eau vient directement des glaciers; elle est donc transparente et potable.

trek de la Laguna de los Tres: l’eau vient directement des glaciers; elle est donc pure, transparente et potable.

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres et ses belles couleurs

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres. Bye bye Mister Fitz Roy !

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

Le chemin du retour offre quand même une petite variante : plutôt que de passer par le mirador du Fitz Roy (comme à l’aller), nous passons par la Laguna Capri. Très jolie !

Trek de la Laguna de los Tres: la Laguna Capri

Trek de la Laguna de los Tres: la Laguna Capri

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres, le retour

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres

El Chaltén: trek de la Laguna de los Tres, le retour

Et le chrono ? Nous avons encore accompli un exploit : nous avons bouclé ce trek en 6h50 (très exactement) au lieu de 8-10h. Il n’y a plus de doute, il nous reste trop de globules rouges 😉

Argentine: Puerto Madryn et la Péninsule de Valdès (Patagonie)

Mercredi 21 septembre 2016. Trajet Buenos Aires – Puerto Madryn et visite de celle-ci.

Le trajet en bus s’est super bien passé, nous avons super bien dormi et n’avons pas vu le temps passer. Vers 8h, lorsque nous regardons dehors, nous avons la certitude d’être en Patagonie : des paysages recouverts de petits arbustes verts à perte de vue, sans une âme qui vive, et ce, pendant des kilomètres et des kilomètres. Déjà en Patagonie ? Et oui, nous pensions que la Patagonie ne se trouvait que tout au sud de l’Argentine mais non, la Patagonie commence bien plus tôt. Si vous coupez l’Argentine en deux horizontalement, la Patagonie recouvre toute la moitié inférieure. C’est énooorme !

Vers 11h30, nous arrivons à Puerto Madryn, une grosse station balnéaire, située le long de l’Océan Atlantique. Il fait très chaud et très beau mais le patron de notre auberge nous informe que le lendemain, il ne sert à rien de se rendre à la Péninsule de Valdès (à 2h de route) car il y aura trop de vent. Les bateaux organisant les observations des baleines ne sortiront surement pas en mer demain. Du coup, nous devons envisager de le faire le jour suivant… Mais nous ne restons que 2 nuits à Puerto Madryn et prenons un bus de nuit le 3e jour… On s’approche de la fin de notre séjour et nous avons de moins en moins de flexibilité ! Nous sommes un peu déçus : notre escale à Puerto Madryn sera peut-être inutile à cause du temps. Nous verrons bien ce que la météo nous réserve…

Puerto Madryn

Puerto Madryn

Ce midi, nous allons au restaurant goûter les fruits de mer locaux. Le « chupin de pescados » est très bon ; par contre, les calamars ne sont pas terribles.

Puerto Madryn: cassolette de fruits de mer. Très bon !

Puerto Madryn: cassolette de fruits de mer. Très bon !

Puerto Madryn: calamars frits. Pas terrible la chapelure et pas de goût...

Puerto Madryn: calamars frits. Pas terrible la chapelure et pas de goût…

Puerto Madryn: une autre bière argentine testée. Pas mal ! ;)

Puerto Madryn: une autre bière argentine testée. Pas mal ! 😉

Nous nous dirigeons ensuite vers la plage et quelle ne fut pas notre surprise en arrivant… Des baleines !  Nous passons donc l’après-midi sur la plage à les observer : une nageoire par-ci, une queue par-là et un ventre blanc « en veux-tu en voilà ». Et alors que nous nous apprêtions à partir, le clou du spectacle arrive: certaines baleines commencent à sauter, à plonger ! Magnifique !!

Puerto Madryn: une belle nageoire de baleine

Puerto Madryn: une belle nageoire de baleine

Puerto Madryn: une tête de baleine

Puerto Madryn: une tête de baleine

Puerto Madryn: une belle queue de baleine

Puerto Madryn: une belle queue de baleine

Puerto Madryn: un beau ventre de baleine

Puerto Madryn: un beau ventre de baleine

Puerto Madryn: baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: saut de baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: saut de baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: baleines en vue depuis la plage

Puerto Madryn: saut de baleines en vue depuis la plage

Visiblement, c’est un spectacle très courant depuis la plage de Puerto Madryn, puisque nous semblons être les seuls émerveillés, alors que les locaux continuent de papoter en buvant leur maté. Finalement, ce séjour à Puerto Madryn commence bien 😉

Puerto Madryn: mais quel est le premier sport national de l'Argentine ? ;) Le deuxième est beaucoup plus étonnant:  le polo.

Puerto Madryn: mais quel est le premier sport national de l’Argentine ? 😉 Le deuxième est beaucoup plus étonnant: le polo.

 

Jeudi 22 septembre 2016. Repos à Puerto Madryn.

C’est confirmé, il fait très venteux aujourd’hui ! Nous sortons à peine, juste pour faire quelques courses au supermarché. Devant ce vent à décorner les bœufs, nous sommes bien heureux de ne rien avoir prévu pour la journée et de rester bien au chaud à l’hôtel ! Pas de souci, nous profiterons de cette journée pour nous reposer et surtout préparer tout le reste de notre itinéraire en Patagonie, qui semble un peu plus compliqué que prévu étant donné la faible fréquence des bus en cette saison (on sort tout juste de l’hiver). Nous devons également prévoir la journée de demain : nous réservons un bus de nuit pour Rio Gallegos à 19h, ce qui nous laissera le temps de passer la journée à la Péninsule de Valdès.

Pendant cette journée de repos, nous papotons également avec cinq Français qui séjournent, comme nous, à l’auberge. Ils ont tous aux alentours de 25 ans, nous sommes les plus vieux 😉 Trois d’entre eux travaillent à l’auberge : l’un fait un tour du monde en solo pendant un an (Amérique du Sud, Océanie et Asie), un autre a un PVT (permis vacances-travail) d’un an en Argentine et le dernier a passé 4 mois en Argentine dans le cadre de ses études d’ingénieurs, durant lesquelles tous les élèves doivent partir quelques mois à l’étranger et faire un rapport sur le pays en question ainsi que sur leur expérience. Les deux autres sont des filles qui travaillent depuis un an à Cordóba (l’une aux achats, l’autre dans la finance) et y restent jusque fin 2017. Très intéressant toutes ces rencontres !

Vers 12h30, nous partons à la recherche d’une voiture de location pour demain mais toutes les agences de location sont évidemment fermées à cette heure-là en Argentine et ne ré-ouvrent que vers 17h-17h30. Hum… Entre-temps, arrive à l’auberge un couple d’Italiens qui sont très tentés par l’idée de partager une voiture avec nous pour visiter la Péninsule demain. Super, cela réduira le coût de la location et en plus, ils ont l’air super sympas !

Vers 17h30, nous partons donc à quatre à la recherche d’une voiture de location. Les agence sont maintenant toutes ouvertes mais il y a un autre couac… Les deux premières n’ont plus de voitures disponibles pour demain. Nous passons alors à l’office du tourisme, qui nous donne la liste des sept agences de location de voitures de la ville. Nous les ferons toutes, en vain. Aucune des agences n’ont de voitures disponibles pour demain… Il nous reste juste un joker : une agence sans adresse mais dont nous avons le numéro de téléphone… Les Italiens proposent d’aller au terminal de bus, où il y a un café-internet avec des téléphones. Les Italiens – qui parlent super bien espagnol –  appellent cette agence virtuelle et bingo, il reste une voiture ! Après pratiquement 1h30 de recherche, nous avons trouvé le grâle 😉

 

Vendredi 23 septembre 2016. Visite de la péninsule de Valdès.

C’est aujourd’hui que nous faisons notre roadtrip dans la péninsule de Valdès avec le couple d’Italiens. Mister J est désigné conducteur. Après 1 an sans voiture, est-ce bien raisonnable ? 😉 Il y a 2h de route jusqu’à l’entrée de la péninsule ; puis dans le parc, un circuit de route en terre et graviers nous mène à plusieurs spots, avec 1h30 de route entre chaque. La route est donc longue mais la visite vaut vraiment la peine. C’est bien entendu l’occasion de faire plus amples connaissances avec les deux Italiens. Lui travaille comme guide dans un musée et elle travaille avec des réfugiés. C’est la première fois qu’ils font un grand voyage comme cela : en dehors de l’Europe, pendant un mois. Ils apprennent donc beaucoup de leurs erreurs, et cela a commencé dès leur arrivée. Premièrement, comme il a oublié d’activer sa carte bancaire pour l’étranger, il ne peut pas retirer de l’argent avec sa carte. Elle a aussi une carte mais en arrivant à l’aéroport, ils ont réussi à la bloquer en introduisant un mauvais code. Et comme ils n’ont qu’une seule carte chacun, pas moyen de retirer de l’argent… Deuxièmement, ils n’ont pris ni dollars ni euros avec eux, donc pas moyen d’échanger non plus de l’argent. Erreuuur 😉 Et comme ils sont arrivés un samedi soir, ils doivent attendre le lundi pour pouvoir débloquer sa carte à elle. Que faire quand on arrive dans un pays sans argent pour pouvoir prendre un taxi jusqu’à son hôtel ? Dormir à l’aéroport ! C’est ce qu’ils ont dû faire la première nuit, avant de pouvoir débloquer sa carte 😉 Pour un premier jour de vacances, ça commence fort 😉 Ils nous racontent aussi que sa maman à lui est en fait argentine mais il n’est venu qu’une seule fois en Argentine quand il était tout petit. Bizarre non ? Pas tant que cela car ses grands-parents (et donc ses oncles et tantes) habitent en fait tous aussi en Italie. Hier, il a quand même réussi à retrouver la sœur de sa grand-mère et toute sa famille à elle, ici à Puerto Madryn. Ils étaient très attendus. Et ce soir, ils remettent ça ; ce sera la grande fiesta 😉 Et que mange-t-on en Argentine lors d’une grande fiesta ? Une parilla ! De la viande, de la viande et…dela viande 😉

A peine arrivés dans le Parc National de la Péninsule de Valdès, nous faisons la rencontre de guanacos, qui appartiennent à la même famille d’animaux que les lamas, alpagas et vigognes. Comme les vigognes, les guanacos sont des animaux sauvages, alors que les lamas et alpagas sont domestiqués. Pour nous, les guanacos ressemblent à des lamas revêtus du pelage roux des vigognes (en un peu moins fin quand même). Mister J, notre conducteur du jour, doit rester bien concentré car les guanacos, tout comme les gros moutons tout laineux, peuvent à tout moment sortir d’un buisson pour traverser la route 😉

La Peninsula de Valdés: des guanacos (de la même famille que les lamas, les alpagas et les vigognes)

La Peninsula de Valdés: des guanacos (de la même famille que les lamas, les alpagas et les vigognes)

La Peninsula de Valdés: des guanacos

La Peninsula de Valdés: des guanacos

La Peninsula de Valdés: des guanacos

La Peninsula de Valdés: des guanacos

Nous nous dirigeons alors vers Puerto Piramídes afin de réserver une sortie en mer pour observer les baleines. Les Italiens ne comptaient pas la faire mais nous avons réussi à les convaincre. Comment ? Nous leur avons raconté qu’en Nouvelle-Zélande, nous avions attendu 1h avant de voir une seule baleine…Alors qu’ici, plusieurs personnes à l’auberge nous ont dit qu’on en verrait plein. C’est le moment ou jamais… Miss V n’en avait d’ailleurs vu que 2-3 en Afrique du Sud. Croisons les doigts pour cette fois-ci… Enfin, faut-il encore pouvoir réserver une excursion car comme il faisait mauvais hier, toutes les sorties en mer ont été reportées à aujourd’hui… Dans la première agence, il reste de la place pour l’excursion de 16h, ce qui ne nous convient pas car nous avons un bus de nuit ce soir à 19h. Ils proposent alors de nous joindre à un groupe de 30 personnes à 14h. Adjugé !

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes

Une des employées de la compagnie de bateau nous conseille de nous rendre à Punta Norte car il est possible que nous y voyions des orques… Ni une, ni deux, nous remontons dans la voiture et filons vers la pointe nord de la péninsule. Nous y découvrons des éléphants de mer mais pas d’orques. Apparemment, ce n’est pas la saison mais certaines personnes très chanceuses ont réussi à en voir il y a quelques jours. Ce ne sera pas notre cas… Ceci dit, la couleur de l’océan à cet endroit est magnifique. Quant aux éléphants de mer, ils font des bruits très bizarres : on a l’impression qu’ils pètent et rotent tout le temps 😉 Les mâles ont en fait une petite trompe au bout de leur visage, d’où le nom « éléphants de mer ».

La Peninsula de Valdés: Punta Norte. Pas d'orque en vue mais bien des éléphants de mer...

La Peninsula de Valdés: Punta Norte. Pas d’orque en vue mais bien des éléphants de mer…

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer et leur petit

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer et leur petit

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer

La Peninsula de Valdés: des éléphants de mer

Nous reprenons la route vers le sud en longeant la côte est pendant une heure et, un peu avant Punta Cantor, nous découvrons une colonie de manchots de Magellan. Trop mignons, ils ont l’air tout doux !

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

La Peninsula de Valdés: les manchots de Magellan

Il est déjà midi et il temps pour nous de retourner à Puerto Piramídes pour notre sortie en mer. Nous faisons tout pour arriver les premiers dans le bateau et choisir les meilleures places pour prendre des photos. C’est fou ce qu’on en a appris des choses pendant ce voyage : il faut savoir ruser, être stratégique, jouer des coudes 😉 Dans ce cas-ci, il ne fallait finalement pas jouer des coudes, juste marcher plus vite que le groupe pour rejoindre l’embarcadère, ce qui fut très facile 😉 Après avoir fait que quelques mètres sur l’eau, nous apercevons une première baleine de notre côté 😉 Waouw ! Au final, nous n’arrêterons pas d’en voir, et avec leur baleineau. Même Mister J, qui en avait vu beaucoup en Gaspésie, n’en avait jamais vu autant.

Puerto Piramides: les deux sympathiques Italiens avec qui nous faisons le road trip aujourd'hui

Puerto Piramides: les deux très sympathiques Italiens avec qui nous faisons le road trip aujourd’hui

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes: sa pyramide (d'où son nom) et ses baleines

Puerto Piramídes: sa pyramide (d’où son nom) et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes et ses baleines

Puerto Piramídes

Puerto Piramídes: c’était trooop bien !

Le temps file mais nous avons encore juste le temps d’aller voir la colonie de lions de mer de Puerto Piramídes. Alors que les éléphants de mer font des bruits bizarres, les lions de mer, eux, ne sentent pas la rose 😉 Si les femelles ressemblent plus à des phoques (voire des otaries lorsqu’elles sortent de l’eau, toute lisses), les mâles ont en effet une crinière faisant penser aux lions, d’où leur nom « lions de mer ».

Puerto Piramídes: un lion de mer mâle (crinière)

Puerto Piramídes: une colonie de lions de mer, dont un mâle (avec sa crinière)

Puerto Piramídes: un lion de mer mâle (crinière), surement le boss ;)

Puerto Piramídes: un lion de mer mâle (crinière), surement le boss 😉

Puerto Piramídes: des lions de mer

Puerto Piramídes: des lions de mer

Puerto Piramídes: des lions de mer

Puerto Piramídes: les lions de mer sont tout de même plus beau quand ils sont mouillés !

Il est 16h et des poussières et il est temps maintenant de rentrer à Puerto Mardryn. Les Italiens et nous sommes super contents de cette journée de « road trip » à travers la péninsule, à la découverte de tous ces animaux.

Retour à Puerto Madryn

Retour à Puerto Madryn

A 19h, nous prenons le bus pour Rio Gallegos, à l’extrême sud de la Patagonie mais toujours le long de l’Océan. Que l’aventure continue…

Argentine: retour à Buenos Aires

Dimanche 18 septembre 2016. Trajet Montevideo – Colonia (Uruguay) – Buenos Aires.

Ce matin, nous devons nous lever trèèès tôt pour rentrer à Buenos Aires. Le lever est fixé à 5h15 pour pouvoir attraper le bus qui passe à 6h04 dans la rue derrière notre casa. A peine sortis de notre casa, un gars nous lance « Marijuana ? Buena marijuana ! » 😉  Nous attrapons notre bus comme prévu, et comme il n’y a bien sûr pas de bouchon à cette heure bien matinale, nous arrivons en 10 minutes au terminal de bus. Première mission accomplie ! Nous sommes juste un peu trop en avance : il n’est que 6h15 😉

Vers 7h30, nous prenons un des bus affrétés par la compagnie de bateaux Buquebus pour nous rendre au terminal de Colonia ; deux heures et demi de trajet en bus pendant lesquelles Miss V piquera un somme alors que Mister J lira. Vers 11h, assis côté fenêtre à bord du ferry, nous quittons l’Uruguay en direction de Buenos Aires.

Buenos Aires: trajet de Colonia à Buenos Aires à bord d'un ferry. Vue sur Colonia.

Buenos Aires: trajet de Colonia à Buenos Aires à bord d’un ferry. Vue sur Colonia.

Oui mais, arrivés au terminal de Buenos Aires, nous ne sommes pas encore tout à fait arrivés car cette fois-ci, nous ne logeons pas dans le centre-ville mais dans le quartier San Telmo. Nous devons donc encore prendre le métro. Faciiile 😉

Il est 13h mais notre appart n’est pas encore prêt ; il le sera dans une demi-heure. Nous en profitons donc pour trouver un petit supermarché et faire nos courses pour le matin, le midi et le soir. Oui, nous boycottons encore et toujours les restaurants de Buenos Aires, beaucoup trop chers pour ce qu’ils servent. Les plats étaient nettement meilleurs et moins chers de l’autre côté de l’estuaire, en Uruguay 😉

Vers 15h, nous découvrons enfin notre appart : un super appartement, tout neuf, tout blanc, tout propre, avec un petit balcon. Tiens, nous ferions bien un peu de lessive à la main puisque nous avons un balcon et qu’il fait beau et très chaud. Et oui, c’est comme cela : quand nous arrivons à Buenos Aires, il fait toujours très beau et très chaud mais après… Nous verrons demain si cela se confirme 😉

Pour fêter notre retour à B.A. (comme ils l’écrivent ici), nous nous offrons une nouvelle petite bouteille de vin ce soir. Après tous nos essais, nous sommes désormais surs et certains de préférer le Cabernet Sauvignon au Malbec 😉

Buenos Aires: un nouveau cabernet sauvignon de tester. Après tous nos essais, nous sommes désomrais surs de préférer le Cabernet Sauvignon au Malbec.

Buenos Aires: un nouveau cabernet sauvignon de tester

 

Lundi 19 septembre 2016. Visite de Buenos Aires.

Et alors, le temps ? Toujours aussi beau et chaud ? Disons que le ciel est bleu mais qu’il ne fait pas très chaud ; il fait même presque froid 😉 Enfin, du moment qu’il ne pleut pas, ça nous va.

Nous commençons notre journée par la visite de notre quartier, San Telmo. Celui-ci ressemble nettement moins à Paris que le centre-ville mais a quand même un certain charme.

Buenos Aires: la Plaza Dorrego, dans le quartier San Telmo

Buenos Aires: la Plaza Dorrego, dans le quartier San Telmo

Buenos Aires: la Plaza Dorrego, dans le quartier San Telmo

Buenos Aires: la Plaza Dorrego, dans le quartier San Telmo

Buenos Aires: la Basilica de Nuestra Señora de Bethlem, dans le quartier San Telmo

Buenos Aires: la Basilica de Nuestra Señora de Bethlem, dans le quartier San Telmo

Buenos Aires: la Basilica de Nuestra Señora de Bethlem, dans le quartier San Telmo

Buenos Aires: la Basilica de Nuestra Señora de Bethlem

Nous prenons ensuite le métro pour rejoindre le centre-ville et découvrir les monuments que nous n’avions pas eu le temps de visiter lors de notre précédent séjour dans la capitale (à cause de la pluie) : la pharmacie Estrella, le théâtre Colón, la Basilique San Francisco,  le Congrès National. Ce dernier fait penser au Capitole de Washington et les Argentins en sont fiers. Ils sont surement tout aussi fiers de tous les Starbucks et Mc Donalds que l’on trouve littéralement à tous les coins de rue de leur capitale… Vive l’influence américaine ! 😉

Buenos Aires: la farmacia Estrella, fondée en 1834 et donc une des plus vieilles pharmacies de la capitale

Buenos Aires: la farmacia Estrella, fondée en 1834 et donc une des plus vieilles pharmacies de la capitale

Buenos Aires: la Basilica San Francisco

Buenos Aires: la Basilica San Francisco

Buenos Aires: el teatro Colón

Buenos Aires: el teatro Colón

Buenos Aires: le Congrès National

Buenos Aires: le Congrès National

Buenos Aires: le Congrès National

Buenos Aires: le Congrès National

Buenos Aires: le Congrès National

Buenos Aires: le Congrès National

Il y a une particularité en Argentine dont nous n’avons pas encore parlé. En Argentine, vous verrez des gens se trimballer avec un thermos. Au début, vous pensez que ce sont des gens qui sont fans de thé et en veulent tout au long de la journée. Mais ensuite, vous remarquez qu’ils remplissent, avec leur thermos, de petites tasses en cuirs rempli d’herbes vertes et d’où sort une pipette en métal (la bombilla). Mais de quoi s’agit-il ? C’est le « mate » (à prononcer maté), une institution en Argentine. 

Buenos Aires: le maté, une institution en Argentine

Buenos Aires: le maté, une institution en Argentine (photo volée)

Et ils adooorent ça. Ils préparent et boivent le maté dans la rue, dans les transports, dans la voiture en conduisant, au boulot, en faisant les magasins, à la caisse… Bref, partout ! Et généralement, ils rangent tout leur attirail dans un sac en cuir qu’ils portent en bandoulière et qu’ils emportent évidemment partout.

Autre particularité en Argentine : les Argentins ont pris la mauvaise habitude de dévisager les gens en les fixant et ce, dès le plus jeune âge. On se croirait retourner en Inde. Pire, même si vous les regardez dans les yeux, ils ne baissent le regard à aucun moment et continuent à vous fixer, même du haut de leur 5 ans… Au moins, en Inde, si vous les regardez dans les yeux, ils deviennent gênés et baissent les yeux.

 

Mardi 20 septembre 2016. Visite de Buenos Aires.

Ce matin, nous nous rendons en métro dans le quartier Palermo, tout au nord de Buenos Aires, où se trouve un parc créé par un architecte français et qui ressemblerait au Bois de Boulogne. Hum…soit les auteurs du Routard ne sont jamais allés au Bois de Boulogne, soit le Parc de Palermo a sacrément changé depuis, car il n’est franchement pas terrible. Il est coupé par beaucoup de grands axes où les voitures roulent très rapidement et est donc fort bétonné. On ne peut pas non plus parler d’un bois à proprement dit tellement les arbres sont très clairsemés (pas facile d’y faire pipi 😀 ).

Buenos Aires: el Parque Palermo

Buenos Aires: el Parque Palermo

Buenos Aires: el Parque Palermo

Buenos Aires: el Parque Palermo. Une immense avenue au milieu, rien de plus normal…

Buenos Aires: el Parque Palermo

Buenos Aires: el Parque Palermo

Buenos Aires: el Parque Palermo

Buenos Aires: el Parque Palermo et sa roseraie, la plus belle partie du parc.

Vers 17h, nous prenons notre bus de nuit pour Puerto Madryn. Il part avec une demi-heure de retard, ça commence bien 😉 Mais nous avons choisi la même compagnie que la dernière fois, Via Bariloche. Pas d’inquiétude donc, nous savons que le bus sera confortable. Au menu : 18h30 de trajet, 2 encas, 1 repas et 3 films.

Argentine: Buenos Aires

Samedi 10 septembre 2016. Trajet Foz do Iguaçu-Puerto Igauzu-Buenos Aires

La chienne de notre hôte nous a tellement adoptés qu’elle nous a ramené un cadeau devant notre porte ce matin : un petit oiseau mort 😉

Aujourd’hui, nous devons attraper un bus à Puerto Iguazu pour Buenos Aires à 15h10. Nous avons donc tout notre temps pour passer la frontière et atteindre Puerto Iguazu. Il y a un bus toutes les 40 minutes pour la frontière mais pas d’horaires ; comme cela, ils ne sont jamais en retard ! ;). C’est au petit bonheur la chance… Et là, nous avons manqué de chance : nous verrons le bus passer sous notre nez… Nous devrons donc attendre 40 minutes pour monter dans le prochain ! Après 10 minutes de bus, il nous dépose à l’immigration brésilienne (seul un autre gars descend aussi). Bien entendu, le bus ne nous attend pas. Nous mettrons 20 secondes à avoir notre tampon de sortie mais attendrons à nouveau 40 minutes le prochain bus ! 😉 Heureusement, du côté argentin, le bus nous attend car tout le monde doit descendre pour passer à l’immigration.

Arrivés à Puerto Iguazu, nous cherchons un restaurant ouvert. Nous tombons sur un petit resto italien qui fait des pâtes fraiches. Il suffit de commander les pâtes et la sauce : gnocchis sauce bolognaise pour Miss V et tagliatelles au pesto pour Mister J. Un délice !

Puerto Iguazu

Puerto Iguazu

Puis, nous nous rendons à la gare de bus, qui se trouve à deux pas. En Argentine, il existe plusieurs classes de bus : normal (pas ou peu inclinable), « semi-cama » (inclinable à 140°), « cama » (inclinable à160°), et « full cama » (inclinable à 180°). Toutes les grandes compagnies proposent ces services pour des tarifs plus ou moins équivalents. Nous avons pour la première fois choisi un « full cama » de la compagnie « Via Bariloche ». Et nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre ! Pour choisir la compagnie, nous avions demandé conseil à notre hôte à Puerto Iguazu et il nous avait répondu que les deux meilleures compagnies étaient Via Bariloche et Crucero del Norte. Espérons qu’il nous ait bien conseillés…

Petite astuce : n’achetez pas vos billets sur Internet mais directement à la gare de bus. Pourquoi ? Premièrement, via internet, ils facturent des frais supplémentaires pour le paiement par carte. Et deuxièmement, au guichet, il y a souvent des réductions sur le tarif du billet normal qui ne sont pas appliquées sur internet. Nous avons eu 30% de réduction en réservant au guichet 5 jours avant de prendre le bus… Sur un billet d’une centaine d’euros, cela fait une grosse différence.

A 15h, nous voyons notre bus arriver. Il semble tout beau, nous sommes rassurés ! Nous montons à l’intérieur, en haut tout à l’avant du bus ; nous avons donc une vue panoramique un peu en hauteur qui n’est vraiment pas désagréable 😉 Quant à l’intérieur, il est très classe et confortable : on a de grands fauteuils en cuir. Nous avons vraiment l’impression d’être dans un avion en classe Business. Nous avons une télé individuelle pour choisir son film et ceux-ci sont même an anglais sous-titré espagnol. Nous sommes seulement 3 à monter dans le bus à Puerto Iguazu mais il se remplira au fil des arrêts pour finalement être complet.

A l’heure du repas (càd à 22h ;), on nous servira une coupe de champagne, un bon repas chaud et une petite bouteille de bon vin rouge argentin. C’est certain, nous allons passer un excellent trajet malgré les 18h de route jusqu’à Buenos Aires !

 

Dimanche 11 septembre 2016. Visite de Buenos Aires.

Ce matin, nous arrivons comme prévus à 9h10 au terminal Retiro de Buenos Aires. Le trajet fut confortable, Mister J a dormi toute la nuit. Miss V a fait la difficile : les sièges étaient trop inclinables pour elle et lui donnaient donc mal au dos ;-p Ceci dit, elle n’est jamais ressortie aussi reposée d’un bus de nuit 😉

Il est très facile de prendre ses marques en arrivant à Buenos Aires car on s’y sent tout de suite comme en Europe. Nous prenons le métro pour nous rendre à l’appart que nous avons réservé sur AirBnB. Notre logeuse, Paula, nous avait prévenu que l’appartement ne serait prêt qu’à 14h30… Pas de soucis, elle a envoyé son mari, Rodolfo, récupérer nos sacs avec sa voiture afin que nous puissions visiter librement la ville en attendant. Sympa !

Puis, nous déambulons dans les rues de la capitale argentine. Les bâtiments de celle-ci nous font tout de suite penser à Paris. Normal, Buenos Aires est surnommé « el Paris del Sur » (càd le Paris du Sud).

Buenos Aires: à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: notre rue, à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: notre rue, à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Un concert de musique brésilienne se déroule sur la place centrale. A 10h30 du matin ? Étrange… Il y a aussi des stands de nourriture et de vêtements brésiliens… Visiblement, à en croire les affiches, ils fêtent les 100 ans de la samba… A défaut de pouvoir voyager car leur monnaie ne vaut plus rien, les Argentins voyagent par le biais de festivals mettant d’autres pays à l’honneur. Merveilleuse idée !

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Nous échouons finalement dans un Starbucks, où nous prenons un bon café et un pain au chocolat pour nous refaire de ce long trajet en bus. Un couple de touristes tout paniqués aborde alors Mister J. Et on peut les comprendre : il ne leur reste que 20% d’autonomie sur leur iPhone 6S. Ils ont bien leur chargeur avec eux mais la prise ne rentre pas dans les prises argentines. Et pour couronner le tout, l’Apple Store est fermé le dimanche !!! Non, ils ne comptaient pas racheter un téléphone – ils savent bien que cela se recharge – mais ils comptaient racheter un chargeur adapté aux prises argentines… 😉 Bref, loin de céder à la panique, Mister J leur explique calmement que dans beaucoup d’endroits en Argentine, il existe des prises qui acceptent à la fois les prises de format argentin et européen, et qu’il doit bien y en avoir au moins une dans le Starbucks. Mister J leur précise également que dans tous les cas, il ne faut pas racheter un chargeur à l’Apple Store mais un adaptateur. Cela coûte moins, se trouve facilement et cela pourra leur servir pour tout leur équipement électronique. Ils ont regardé Mister J comme un extraterrestre qui ne comprenait pas leur problème, jusqu’à ce que Mister J leur trouve une fameuse prise qui accepte les formats européens et qu’ils puissent recharger tous les deux leurs iPhones 6. Là, ils ont commencé regarder Mister J comme un génie. Bref, on peut clairement dire que Mister J leur a sauvé la vie. Oui car ils croient certainement que si leur iPhone arrive à 0% de batterie, il va exploser ! 😉 Nous pensons surtout qu’ils sont totalement accros à leur smartphone et que, tels des toxicomanes, l’idée d’être en manque pendant quelques heures les angoissent totalement. Il y a peut-être finalement pire que le manque : la peur d’être en manque 😉

Buenos Aires: le prénom de Mister J quand il voyage en Amérique Latine ;)

Buenos Aires: le prénom de Mister J quand il voyage en Amérique Latine 😉

A midi, nous partons en direction d’un super resto de viande réputé à Buenos Aires et bien placé, en bord d’estuaire. Il s’agit d’un éleveur qui a monté son propre restaurant dans lequel il propose évidemment ses propres viandes. Miss V commande un saumon grillé et Mister J un morceau de bœuf qui ne fait que 400g 😉 Côté bœuf, la qualité est vraiment au rendez-vous : il fond dans la bouche. Succulent ! Côté poisson, c’est un peu plus basique et surtout trop cuit; nous sommes donc un peu déçus. Et au final, l’addition est très salée car en plus des plats, il faut payer les couverts et le service. Ah bon, le couvert n’inclut pas le service ? Et non, le couvert inclut le sel, le pain et plein de trucs à tartiner dessus ainsi que le digestif. Et tout cela n’est évidemment pas facultatif… Et il faut encore rajouter minimum 10% de service… Au final, on ne peut jamais prévoir pour combien on en aura… Grrr, nous avons vraiment l’impression de nous être fait rouler ! Puisque c’est comme ça, nous n’irons plus au restaurant à Buenos Aires ; nous cuisinerons à l’appartement.

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: restaurant en bord d’estuaire

Buenos Aires: très bonne bière Patagonia

Buenos Aires: très bonne bière Patagonia !

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: la meilleure huile d’olive que nous n’ayons jamais goutée !

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: un morceau de boeuf argentin vraiment succulent !

En route vers notre appartement, nous découvrons quelques autres bâtiments du centre-ville, comme la Palais du Gouvernement et la Plaza de Mayo (çàd la Grand Place).

Buenos Aires: le centre culturel Kishner

Buenos Aires: le centre culturel Kishner

Buenos Aires: la Plaza de Mayo

Buenos Aires: la Plaza de Mayo

Buenos Aires: el Palacio del Gobierno

Buenos Aires: el Palacio del Gobierno, ou aussi Casa Rosada.

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

A 14h30, nous découvrons enfin l’appart-hôtel que nous avons réservé sur Airbnb. Il se trouve au 24e étage d’une tour et offre donc une belle vue sur la capitale argentine. Ceci dit, elle est nettement plus belle d’en bas.

Buenos Aires: vue de notre appartement au 24e étage

Buenos Aires: vue de notre appartement au 24e étage. Tout au fond, nous apercevons l’estuaire qui mène à l’Océan Atlantique.

Au fait, c’est la fin de l’hiver ici et il fait 30°C aujourd’hui. Nous n’avons visiblement pas tous le même hiver ! 😉 Enfin, d’après notre propriétaire, il pleuvait la semaine passée. Tiens, cela ne nous est pas inconnu 😉

 

Lundi 12 septembre 2016. Repos à Buenos Aires.

Alors qu’hier c’était la canicule à Buenos Aires, aujourd’hui il fait tout gris et il pleut beaucoup. Changement de planning : nous allons nous reposer et nous mettre à jour sur le blog. Très bonne idée car le temps ne s’est pas amélioré de toute la journée. Finalement, l’hiver argentin n’est pas fort différent de l’été belge : un jour il fait 30°C et le lendemain, il pleut toute la journée 😉

 

Mardi 13 septembre 2016. Visite de Buenos Aires…ou petites galères.

Aujourd’hui, il fait toujours un peu gris mais il ne devrait pas pleuvoir. Ouf !

Avant de pouvoir continuer à visiter Buenos Aires, nous avons deux petites missions à remplir : acheter nos tickets pour notre prochain bus de nuit et acheter nos tickets de bateau pour nous rendre en Uruguay demain. Nous commençons donc la journée en prenant le métro à destination du terminal de bus, où nous achetons facilement nos tickets. Petite précision qui sera utile pour la suite : nous payons en liquide plutôt que par carte afin de recevoir une promotion de 20% (alors que par carte la promotion n’est que de 10%).

Nous nous rendons ensuite à Buquebus, l’agence de bateau la plus réputée pour se rendre en Uruguay. Là, on nous dit que vu les conditions climatiques (çàd beaucoup de vent), aucun bateau n’est parti aujourd’hui et que comme ils ne savent pas prédire la météo de demain, ils ne vendent pas de ticket à l’avance. Que faire alors ? Le premier départ étant à 9h, il faut que nous venions demain dès 8h pour voir si nous pouvons partir. Si nous ne pouvons pas partir tout de suite, il faudra attendre la journée là-bas pour voir si une éclaircie se présente. Génial ! En plus, les prix qu’elle nous propose sont délirants : 1500AR$ (92€) alors qu’on nous avait parlé de 1000AR$ au bureau d’information. Nous comprendrons par la suite, en faisant quelques recherches sur internet, qu’elle nous a uniquement proposé la classe Business… Pour qui nous prend-elle ?! 😉

Buenos Aires et son estuaire

Buenos Aires, son port et son estuaire

Nous nous rendons alors à une deuxième agence de bateau (il y en a 3) réputée moins chère. Ils peuvent nous vendre un ticket pour 645AR$. Ah, c’est quand même nettement plus raisonnable ! Mister J demande quand même s’ils sont sûrs de partir demain. « Non, aucun bateau n’est parti aujourd’hui mais on verra demain » nous dit l’employé. Heureusement que nous posons la question (et que nous sommes passés chez Buquebus avant où nous avons reçu cette info cruciale) car sinon dans cette agence-ci, ils ne préviennent pas qu’il se pourrait que l’on ne puisse pas partir demain… Mister J demande ensuite si nous pouvons payer par carte. « Oui oui, pas de problème » répond l’employé. Mais lorsque nous essayons de payer à la caisse, les deux cartes Visa sont refusées. Mister J fait remarquer à l’employé que ce sont des cartes avec un code PIN et que leur machine n’en demande pas… Bref, ils savent très bien que leur foutue machine n’accepte pas les cartes étrangères mais n’osent pas l’avouer. Nous paierons donc en cash. Après deux tickets de bus et deux tickets de bateau, nous sommes presque à sec… Grrr !

Nous écoulerons nos derniers pesos argentins dans un petit supermarché pour acheter de quoi manger ce midi.

Buenos Aires: le centre-ville, à 2 pas de notre appartement

Buenos Aires: le centre-ville, à deux pas du supermarché et de notre appartement.

Cet après-midi, nous avons donc une nouvelle mission : retirer de l’argent. Les 3 distributeurs de la première banque sont vides ! Comment est-ce possible ?! Nous sommes à Buenos Aires quand même, la capitale ! Oui mais en même temps, le tiers de la population de l’Argentine habite dans la capitale. Cela fait beaucoup de gens susceptibles de retirer de l’argent 😉 Nous trouvons une deuxième banque mais elle semble être fermée. En tout cas, elle est vide et le portier nous fait comprendre que nous ne pouvons pas renter. Heureusement, nous tombons sur une rue qui abrite plusieurs banques, surement le quartier financier. La troisième banque est la bonne ! Nous retirons deux fois pour être surs d’avoir assez d’argent pour les prochains jours et de ne pas à nouveau perdre son temps à chercher une banque. Leçon de la journée : dorénavant, nous paierons toujours nos tickets de bus par carte car ce n’est pas si facile de retirer de l’argent liquide en Argentine, même dans la capitale 😉

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville, à côté du quartier financier

Buenos Aires: le centre-ville, à côté du quartier financier

Buenos Aires: le centre-ville, à côté du quartier financier

Maintenant que nous avons à nouveau de l’argent, nous pouvons retourner au supermarché acheter de quoi se faire un pique-nique demain. Dieu sait combien de temps nous devrons attendre pour prendre (ou pas) ce foutu bateau, donc mieux vaut être équipé (de nourriture) 😉

Entre-temps, nous avons quand même le temps d’aller jeter un œil à la plus grande avenue du monde. Non, ce ne sont pas les Champs Élysées mais la Avenida 9 de Julio, qui fait 140 m de large et possède aussi son obélisque. Heureusement, nous reviendrons à Buenos Aires après l’Uruguay et aurons donc le temps de continuer à visiter la capitale fédérale de l’Argentine. Espérons quand même que le temps soit meilleur que ces deux derniers jours.

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio, la plus grande avenue du monde.

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio, la plus grande avenue du monde.

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio et son obélisque

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio et son obélisque

Argentine: Puerto Iguazu

Mardi 6 septembre 2016. Trajet Encarnación-Posadas-Puerto Iguazu et visite de celle-ci.

Mais pourquoi repasser par Posadas en Argentine alors que l’on peut tout aussi bien rejoindre Iguazu via Ciudad del Este au Paraguay ? Pour deux raisons señor 😉 Premièrement, les bus paraguayens ne sont vraiment pas terribles (vétustes, pas confortables, humides, odorants). Du coup, pour un trajet de 5-6h, nous préférons prendre un super bus argentin à étage et avec toilette 😉 Deuxièmement, en passant par Ciudad del Este puis en franchissant la frontière, on arrive à Foz do Iguaçu au Brésil. Hors, le côté brésilien des chutes d’Iguazu est apparemment le plus spectaculaire (selon nos lectures et les touristes rencontrés jusqu’ici). Nous préférons donc commencer par le moins spectaculaire, soit le côté argentin.

Mais rejoindre Puerto Iguazu depuis Encarnación n’est pas de tout repos 😉 Comme notre casa ne se trouve qu’à 2 kilomètres de la frontière, nous marchons jusqu’à l’immigration et prenons ensuite un bus local jusqu’au centre de Posadas. De là, nous prenons un autre bus local jusqu’au terminal de bus de Posadas, d’où nous prenons un autre bus en direction de Puerto Iguazu. Heureusement, un bus est sur le départ, nous ne devrons pas attendre. C’est parti pour 5h de trajet !

En arrivant au terminal de bus de Puerto Iguazu, un couple d’Uruguayens aborde Mister J. Ils nous apprennent qu’ils ont largement préféré le côté argentin des chutes. « Le côté brésilien ? C’est nul, c’est tout petit ! N’y allez pas, cela vous fera économiser du temps.» nous disent-il. Oui mais nous, nous avons le temps et nous voulons nous faire notre avis sur la question 😉 Nous irons donc aussi du côté brésilien !

Nous marchons jusqu’à notre petit hôtel et faisons connaissance avec notre hôte, Blas, qui est vraiment trop chou. Il nous apprend que Puerto Iguazu est un petit village, contrairement à sa voisine brésilienne Foz do Iguaçu, qui est une grosse ville. Nous sommes prévenus ! 😉

Puerto Iguazu

Puerto Iguazu: un petit village bien sympathique

Il nous explique également que nous pouvons marcher jusqu’à un endroit un peu touristique d’où nous apercevrons 2 autres pays : le Paraguay et le Brésil.

Puerto Iguazu: le Rio Iguazu

Puerto Iguazu: le Rio Iguazu

Puerto Iguazu: aux 3 frontières !

Puerto Iguazu: aux 3 frontières !

Puerto Iguazu: 3 pays en 1 photo. Devinez lesquels... Argentine (de notre côté), Paraguay (à gauche) et Brésil (à droite).

Puerto Iguazu: 3 pays en 1 photo. Devinez lesquels… Argentine (de notre côté), Paraguay (à gauche) et Brésil (à droite).

Le soir, Mister J nous prépare un délicieux plat de spaghettis à la ratatouille (tomates, courgette, brocolis). Encore une fois c’est dingue ce que les tomates ont du goût ! Pas besoin d’épices ! Pour accompagner ce met, nous avons choisi un Don David cabernet sauvignon. Splendide et pas cher !

Puerto Iguazu: spaghettis avec tomates, courgettes et brocoli préparés par Mister J. Un délice ! Remarquez la Cène derrière ;)

Puerto Iguazu: spaghettis avec tomates, courgettes et brocoli préparés par Mister J. Un délice ! Remarquez la Cène derrière 😉

Puerto Iguazu: vin rouge Don David, Cabernet Sauvignon, et de la Réserve svp. Splendide !

Puerto Iguazu: vin rouge Don David, Cabernet Sauvignon, et de la Réserve svp. Splendide !

 

Mercredi 7 septembre 2016. Visite des chutes d’Iguazu.

C’est le jour J, le jour tant attendu : nous allons visiter les chutes d’Iguazu du côté argentin. Pour se faire, il faut prendre un bus local dans le centre-ville qui affiche une pancarte « las cataratas » (les chutes). Après 15 minutes de trajet, nous arrivons déjà au Parque Nacional de Iguazu. Il n’y a aucune file aux guichets, cette visite n’aurait pas pu mieux commencer ! 😉 Arrivés dans le parc, les allées, les cartes d’orientation colorées et le petit train, nous font tout de suite penser à un parc d’attraction 😉

Sur les conseils de notre guide de voyage, nous commençons notre visite par le Circuito Inferior, qui est visiblement moins fréquenté le matin que l’après-midi. Quel merveilleux conseil ! En effet, nous serons quasiment seuls sur ce circuit et surtout, nous ne rencontrerons aucun groupe. Comme son nom l’indique, le Circuito Inferior nous fait découvrir les chutes vues d’en bas. Petit à petit, au fur et à mesure de la balade à travers la forêt verdoyante, nous apercevons de mieux en mieux les fameuses chutes d’Iguazu.

Les chutes d'Iguazu: des coatis

Les chutes d’Iguazu: des coatis

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior. Vue sur l’île de San Martín, bordée de chutes.

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior

Après un bon kilomètre, arrive le clou du spectacle : la chute de Bossetti. Splendide ! On peut s’en approcher de très près mais attention à la douche ! Miss V en ressortira le pantalon tout mouillé 😉

Les chutes d'Iguazu: la chute Bossetti. Ca mouille !

Les chutes d’Iguazu: la chute Bossetti. Ca mouille !

Les chutes d'Iguazu: la chute Bossetti. Ca mouille ! Miss V en ressortira le pantalon tout trempé ;)

Les chutes d’Iguazu: la chute Bossetti. Ca mouille ! Miss V en ressortira le pantalon tout trempé 😉

Nous voulons ensuite prendre le bateau pour nous rendre sur l’île de Saint Martin mais on nous apprend qu’elle est fermée à cette période car le débit de l’eau est trop important et il est donc trop dangereux de se promener sur l’île. Déception ! La vue sur les chutes depuis l’île doit être encore plus magnifique. En plus, c’est là que nous avions prévu de pique-niquer 😉

L’employé nous informe que nous pouvons cependant descendre les marches qui mène à l’embarcadère pour observer la vue de là en bas. Pas sûrs que la vue en vaille la peine, nous hésitons un instant…Mais voyant que nous avons déjà fini le Circuito Inferior, nous décidons finalement de descendre ces fameuses marches. Celles-ci mènent en fait un mirador qui nous réserve une belle surprise : une vue magnifique sur les chutes et notamment la merveilleuse chute Bossetti.

Les chutes d'Iguazu: la chute Bossetti et ses acolytes.

Les chutes d’Iguazu: la chute Bossetti et ses acolytes.

Les chutes d'Iguazu

Les chutes d’Iguazu

Le Circuito Inferior se termine par 2 autres jolies chutes: El Chico (le gars) et Las Dos Hermanas (les deux soeurs).

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: la chute « El  Chico »

Les chutes d'Iguazu: las dos hermanas (les deux soeurs)

Les chutes d’Iguazu: la chute « Las Dos Hermanas » (les deux soeurs)

Nous entamons ensuite le Circuito Superior, qui, lui, nous fait découvrir les chutes vues d’en haut. C’est là que nous commençons à croiser les premiers groupes de 20, 30, 40 personnes. Et au pas de course. Du coup, même si nous arrivons à un endroit envahi par un groupe, nous nous retrouvons vite seuls car ils ne restent que très peu de temps au même endroit. Parfait ! Le Circtuito Superior est composé de plusieurs miradors, généralement juste à côté ou au-dessus d’une des chutes. Quant au premier mirador, il offre une vue d’ensemble sur tout le site. C’est là que nous nous rendons compte de l’étendue du site et du nombre incroyable de ses chutes. On a l’impression de voir des chutes à l’infini. Dingue !

Les chutes d'Iguazu et ses oiseaux qui planent

Les chutes d’Iguazu et ses oiseaux qui planent et jouent les acrobates tout près des chutes

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d'Iguazu: des chutes et des chutes à l'infini. Même là-bas tout au fond, du côté brésilien.

Les chutes d’Iguazu: des chutes et des chutes à l’infini. Même là-bas tout au fond, du côté brésilien.

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: au-dessus d’une chute

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: au-dessus d’une autre chute. Waouw !

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: el Circuito Superior

Vers 12h30, nous avons déjà fini les deux circuits, alors que notre hôte nous avait conseillé de passer la journée dans le parc national. Oui mais l’Isla San Martin étant fermée, cela raccourci la visite. Nous jetons alors un œil sur la carte pour voir s’il n’y a vraiment rien d’autre à faire dans le parc, lorsque nous nous rendons compte que nous avons oublié d’aller voir quelque chose d’essentiel : la Garganta del Diablo (la Gorge du Diable). Et celle-ci n’est accessible qu’en petit train. Heureusement, contrairement à ce matin, il n’y a plus de file pour monter dans ce petit train. Génial ! Après 15 minutes de trajet, nous y voilà. Enfin non, pas tout à fait car il faut encore marcher un bon kilomètre le long d’une passerelle bordée d’eau avant d’arriver à cette fameuse Garganta del Diablo, l’endroit où l’immense chute Unión se jette dans la Gorge du Diable dans un brouhaha incroyable. Vraiment impressionnant ! Et un poil mouillant aussi 😉

Les chutes d'Iguazu: sur la passerelle en direction de la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: sur la passerelle en direction de la Garganta del Diablo

Les chutes d'Iguazu: la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: la Garganta del Diablo, un grand trou formés par des chutes

Les chutes d'Iguazu: la chute Unión (la plus grande, 82m) qui se jette dans la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: la chute Unión (la plus grande, 82m) qui se jette dans la Garganta del Diablo

Les chutes d'Iguazu: la chute Unión (la plus grande, 82m) qui se jette dans la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: la chute Unión (la plus grande, 82m) qui se jette dans la Garganta del Diablo

Les chutes d'Iguazu: plan d'ensemble de la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: vue d’ensemble de la Garganta del Diablo

Les chutes d'Iguazu: la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: la Garganta del Diablo mouille un poil aussi 😉

Finalement, le temps d’aller jusqu’à la Garganta del Diablo, de l’observer, de pique-niquer et d’en revenir, nous repartirons vers 15h du site. Quelle magnifique journée nous y avons passé !

Les chutes d'Iguazu: Monsieur le Punk

Les chutes d’Iguazu: Monsieur le Punk

Les chutes d'Iguazu: Monsieur l'Hyperactif. Il bouge tout le temps, impossible de le prendre en photo correctement.

Les chutes d’Iguazu: Monsieur l’Hyperactif. Il bouge tout le temps, impossible de le prendre en photo correctement.

Les chutes d'Iguazu: nous rencontrons aussi de jolis papillons

Les chutes d’Iguazu: nous rencontrons aussi de jolis papillons

Et par rapport aux chutes du Niagara ? Les chutes du Niagara sont moins hautes mais plus puissantes et plus connues que celles d’Iguazu. Mais d’après Mister J, il n’y a pas photos : les chutes d’Iguazu sont nettement plus belles et plus impressionnantes. D’ailleurs, en découvrant les chutes d’Iguazu, Eleanor Roosevelt s’est exclamée de la sorte : « poor Niagara » !  Tout est dit 😉 De plus, les chutes d’Iguazu sont entourées par la nature à perte de vue et non par des casinos, des hôtels, des tours et des hélicoptères bruyants. Et évidemment, là-bas, tout est payant, tout est en supplément : le parking, la passerelle derrière les chutes, la tour d’observation. Le ticket d’entrée à Niagara donne en fait juste accès à la ville mais pas aux autres points d’observation. A cause de tout cela, Mister J a vraiment été déçu par les chutes du Niagara. Bref, si vous hésitez entre les chutes du Niagara et les chutes d’Iguazu, optez pour les secondes ! 😉

Pour fêter cette journée de rêve, nous ouvrons une autre bouteille de Don David mais un Malbec cette fois. Très bon mais le Cabernet Sauvignon de la veille était encore meilleur ! 😉

Puerto Iguazu: vin rouge Don David, Malbec. Très bon mais nous avons préféré le Cabernet Sauvignon !

Puerto Iguazu: vin rouge Don David, Malbec. Très bon mais nous avons préféré le Cabernet Sauvignon !

Argentine: Posadas et San Ignacio Mini

Jeudi 1er septembre 2016. Trajet Cafayate-Salta-Posadas.

Bonne rentrée à tous ! De notre côté, ce n’est pas encore pour tout de suite 😉 Quoique…cela fait déjà 11 mois que nous sommes sur les routes ; il ne nous reste donc plus que 1 mois et demi ! Un mois et demi, ça va encore mais 6 semaines, cela paraît vachement court 😉 Mamma mia !

Ce matin, nous devons prendre le bus tôt le matin pour Salta, où nous déjeunerons et ferons quelques courses, car à 15h nous partons en bus pour Posadas. Arrivée prévue le lendemain vers 10h soit… 19h de trajet !

Et comme le dernier long trajet que nous ayons fait ne brillait pas par sa gastronomie à bord (11h de trajet de San Pedro de Atacama à Salta durant lesquelles nous n’avons eu que des biscuits sucrés et salés), nous avons décidé de prendre les devants : nous achetons au Carrefour des baguettes de farine complète, du gruyère tranché, de la rosette de Lyon (qui ne venait certainement pas de Lyon…) et un tube de Savora, comme si on était au pays de Mister J !

Vers 13h, nous mangeons dans le même restaurant où nous avions nos habitudes à Salta ; Miss V prend des ravioles au potiron et Mister J une entrecôte. Bien calés, nous retournons à la gare de bus pour attendre patiemment le bus. La compagnie s’appelle Flecha Bus et au vu des différents bus stationnés dans la gare, nous prenons un peu peur devant leur vétusté. Mais le nôtre, qui arrivera cette fois à l’heure, est plutôt récent. Ce sont bien des « camas » (sièges inclinables à 160°), les toilettes fonctionnent et surtout, une charmante hôtesse nous accueille à bord. Il manque simplement…la ceinture de sécurité, qui semble coincé sous nos sièges. Enfin bref, les autres ne semblent pas en avoir non plus ! Cela ne fait tout de même pas très sérieux.

Vers 17h, nous avons droit à des snacks composés de biscuits sucrés et salés, accompagné d’un « maté » ou d’un « thé ». Le soir, surprise : nous avons droit à un plateau repas composé d’un caviar d’aubergines en entrée, d’un poulet pané avec de la purée en plat chaud et d’un riz au lait vraiment pas terrible en dessert. Finalement, ce fut bon et rassasiant. Du coup, nous ne mangerons notre pique-nique que le lendemain midi.

Pour accompagner le repas, nous avions le choix entre un vin blanc pétillant, une sangria ou un soda. Et pour digérer, une liqueur ou un whisky. Un vrai service 4 étoiles dans ce bus ! Mister J tente le Whisky ; la serveuse ne doit pas être habituée à servir un Whisky car la dose est franchement généreuse. Ce n’est pas grave, cela permet de bien dormir !

Vers 23h, le 3e et dernier film de la soirée se termine, la TV s’éteint, il est temps de dormir…

 

Vendredi 2 septembre 2016. Repos à Posadas.

Notre bus arrive à Posadas, comme prévu, vers 10h du matin. Alors ces 19h de bus ? Franchement, avec les 3 films, les snacks, le repas du soir et des sièges-camas (très inclinables et larges) pour dormir, nous n’avons pas vu le temps passer. Heureusement car, le pays étant tellement grand, ce ne sera pas le seul trajet de ce genre en Argentine ! Quant aux prix des vols intérieurs, ils sont tout à fait abordables…pour les Argentins. Pour les étrangers, il est le double ;( Et le site internet ne mentionne cette différence de prix qu’à la dernière étape. Arrrgh, désillusion, nous devons prendre le bus 😉

Arrivés au terminal de bus de Posadas, nous devons maintenant rejoindre le centre-ville qui se trouve à 5 kms… Bus ou taxi ? Taxi ou bus ? Restant fidèles à nos bonnes habitudes, nous choisissons le bus local, qui nous y déposera en moins de 20 minutes.

D’après notre guide de voyage, les hôtels ne sont pas terribles à Posadas. Nous avons réservé un « Boutique-Hôtel ». C’est le nom qu’utilisent certains hôtels qui dépensent un peu plus que les hôtels classiques en décoration et en confort. Ils s’autoproclament alors Boutique-Hôtel. Nous avons choisi cet hôtel non pour son côté « Boutique » mais pour son côté bon rapport qualité/prix dans le centre-ville ! Et heureusement car le côté « Boutique » ne saute vraiment pas aux yeux 😉 Il fait plutôt vieux hôtel pour homme d’affaire un peu à l’abandon. Mais c’est propre, la chambre est grande et calme, c’est tout ce qu’il nous faut.

Comme nous pouvons avoir la chambre immédiatement, nous en profitons pour nous reposer, pique-niquer et préparer le reste de notre voyage !

Posadas est décrite dans notre guide de voyage comme une ville sans charme mais franchement, il faudrait qu’ils y reviennent faire un tour. Elle n’est certes pas très jolie d’un point de vue architectural mais loin d’être moche. De plus, les rues sont très vivantes, modernes et donnent vraiment envie de s’y balader. Ce n’est pas le cas de toutes les villes 😉

Posadas: vue de notre hôtel

Posadas: vue de notre hôtel. Au fond à gauche, on aperçoit le Rio Paraná; de l’autre côté du fleuve se trouve le Paraguay.

Le soir, nous sortons vers 19h30 pour trouver un restaurant mais…les restaurants n’ouvrent qu’à 20h (au plus tôt). Certains ouvrent même qu’à partir de 21h. Mamma mia ! Après avoir fait un petit tour pour passer le temps, nous entrons vers 20h15 dans un restaurant et nous nous sommes bien sûr les premiers 😉 Mais le serveur nous réserve une surprise : il nous dit qu’il a de la bonne bière belge. Après 11 mois de voyage, pour une surprise, c’est une bonne surprise.  Mais…il nous ramène de la Grolsch… Grrrrr ! Jusqu’à preuve du contraire, la Hollande ne se trouve pas encore en Belgique 😉

 

Samedi 3 septembre 2016. Visite des ruines de la mission jésuite de San Ignacio Mini.

Hier, journée de repos, il faisait beau et chaud mais aujourd’hui que nous voulons visiter, il fait froid et il pleut. Le temps joue avec nos pieds depuis Salta 😉 Mais ce n’est pas cela qui nous arrêtera. Aujourd’hui, nous allons visiter les ruines de la mission jésuite de San Ignacio Mini, qui se trouve à 55kms au nord de Posadas. Pour s’y rendre, il faut prendre un bus local du centre-ville jusqu’au terminal de bus, puis un car jusqu’à San Ignacio.

Fondée en 1696 par les Jésuites espagnols, San Ignacio Mini était un véritable village où vécurent jusqu’à 4500 personnes. Mais là encore, nous ne sommes pas d’accord avec notre guide de voyage, qui décrit San Ignacio comme un gentil village mignon et les ruines jésuites comme très belles. San Ignacio ressemble plutôt à un trou perdu désert et il ne reste malheureusement pas grand-chose des ruines (à cause des guerres, de l’abandon et de la dégradation naturelle). 

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio: restes des missions jésuites

San Ignacio et ses rues pavées recouvertes de terre rouge

San Ignacio et ses rues pavées recouvertes de terre rouge

San Ignacio Mini: maquette de la mission jésuite, avec la cathédrale au fond

San Ignacio Mini: maquette de la mission jésuite, avec la cathédrale au fond

San Ignacio Mini: en chemin vers les ruines de la cathédrale jésuite

San Ignacio Mini: en chemin vers les ruines de la cathédrale jésuite

San Ignacio Mini: l'entrée de la cathédrale

San Ignacio Mini: l’entrée de la cathédrale

Seuls les portails sculptés et la couleur des pierres (noirs par-ci, ocre par-là) sont vraiment intéressants. Et malheureusement, ne sont affichées que quelques pauvres explications, pas de quoi apprendre grand-chose. Là où nous avons été étonnamment surpris par Posadas, nous sommes étonnamment déçus par San Ignacio. Il faut dire que la pluie n’a pas aidé. Les ruines se trouvant au vert, il doit être beaucoup plus agréable de s’y promener par beau temps, comme dans un parc forestier.

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: de la brique noire, de la brique rouge, colorée cette mission jésuite.

San Ignacio Mini: de la brique noire, de la brique rouge, colorée cette mission jésuite.

Mais pourquoi des missions jésuites ? Pour évangéliser l’Amérique du Sud (selon les Jésuites), pour étendre la présence espagnole en l’Amérique du Sud (selon la couronne espagnole), pour protéger les peuples de leurs ennemis (selon les indigènes). Ces anciennes missions jésuites se visitent désormais en Bolivie, en Argentine, au Paraguay et au Brésil.

Nous sommes parfois dégoutés par la quantité énooorme de viande que l’on nous sert en Argentine mais il faut admettre que dans certains restaurants, ils servent de la viande d’une excellente qualité : à San Pedro de Atacama (Chili), à Cafayate et ce midi à Posadas, la viande fondait dans notre bouche. Jamais nulle part ailleurs nous n’avons goûté de la viande si tendre et goûteuse.

En Argentine, la viande s’accompagne presque toujours de vin. Mais si les Argentins savent faire du très bon vin, ils ne savent pas le boire ! En général, on vous servira votre bouteille de vin rouge dans un seau à glace. Et surtout, accompagné de gros glaçons ou d’eau pétillante… Sacrilège ! 😉 Nous avons vraiment du mal à nous y faire !

Argentine: Salta et Cafayate

Vendredi 26 août 2016. Trajet de San Pedro de Atacama à Salta.

Vers 9h20, nous quittons San Pedro de Atacama et entamons une très longue journée de bus de 11h. Le bus est nettement plus rempli qu’à l’aller. Il n’est pas plein mais presque ; pas mal d’Argentins ou Chiliens mais aussi des jeunes Français 😉

Nous traversons une dernière fois les paysages propres à cette région : des volcans, lagunes, salars, etc. Par contre, nous ne verrons pas de vigognes car, pour nous occuper, ils passeront trois films dans le bus;)

Route de San Pedro de Atacama à Salta: Adiós volcan Licancabur !

Route de San Pedro de Atacama à Salta: Adiós volcan Licancabur !

Le passage de la frontière se fait une nouvelle fois sans anicroche et nous arriverons finalement à Salta plus tôt que prévu, à 19h (soit après 9h30 de trajet). Wouhouuu ! 😉

Première surprise tout à fait inattendue en sortant du bus : il fait chaud à Salta, même à 19h ! Et comme il fait toujours clair, nous marchons le kilomètre qui nous sépare de notre hôtel. Espérons qu’il soit bien, car les logements sont étonnamment chers à Salta (du moins à cette période) et apparemment pas toujours terribles. Nous avons réservé une chambre avec salle de bain privée pour 40$ ; pas donné pour une ville pas si connue ! Nous héritons de la dernière chambre qu’ils leur restent. Lorsque nous ouvrons la porte de la chambre, nous tombons sur un escalier. C’est quoi ce truc ? Notre chambre se trouve en fait sous le toit. Nous avons l’impression d’avoir atterri dans un trou, surtout que la chambre est très sombre, les draps sont jaunis, les serviettes sont tellement vieilles que l’on voit à travers, il y a une flaque dans la salle de bain et des mouchettes dans l’évier. Et cerise sur le gâteau : nous entendons tout ce que disent nos voisins argentins du bas, comme s’ils étaient dans la même chambre… Normal, il y a un trou entre le mur et le parquet qui laisse passer la lumière ! Nous aurons probablement besoin de nos boules Quies ce soir… 😉

Heureusement, les lits sont bons (oui, nous avons hérité de 3 petits lits ;), la douche est bien chaude et quand nous allumons les lampes de chevets, la chambre paraît beaucoup moins glauque. Et puis, nous sommes tellement fatigués que nous dormirons comme des marmottes et sans boules Quies. Seul Mister J entendra les voisins d’en bas rentrer à 2h du matin 😉

 

Samedi 27 août 2016. Visite de Salta.

Il fait toujours bel et bien chaud à Salta mais le ciel est plutôt gris. De la pluie serait même annoncée pour ce soir…

La ville de Salta, la plus grande ville du Nord-Ouest argentin, est surnommée « Salta la linda » (Salta la belle) car c’est apparemment la plus belle ville coloniale d’Argentine. Euh, comment dire ? Disons qu’à notre avis, elle est un peu survendue. Nous avons vu Salta mais « la linda », nous la cherchons toujours 😉 De toutes les villes coloniales que nous avons parcourues, c’est assurément une des moins jolies… Seules ces deux églises de style « pâte-à-choux » nous ont marqués d’un point de vue architectural. La première est l’Église San Francisco, qui nous fait penser à un curieux mélange entre un temple romain et un château d’Eurodisney tout coloré.

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: le Couvent San Francisco

Certains bâtiments de la Plaza de 9 Julio sont très jolis mais la place dans son ensemble n’a rien de transcendant 😉

Salta: la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio et ses arcades coloniales

Salta

Salta: les bâtiments de la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio

Salta: les bâtiments de la Plaza 9 de Julio

Salta: les bâtiments de la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio, sa cathédrale et ses mandariniers

Salta: la Plaza 9 de Julio, sa cathédrale et ses mandariniers

Profitant d’être dans une grande ville, Mister J nous fera quasiment tester tous les distributeurs de la ville, soit 6 au total. Mais pourquoi ? Les frais de retrait étant élevés en Argentine et le montant maximal d’un retrait étant relativement bas, Mister J essaie de trouver la banque pratiquant les taux les plus bas et/ou octroyant le montant maximal le plus élevé. Oui mais…toutes les banques affichent exactement le même taux et le même montant maximal en Argentine 😉 Cerise sur le gâteau : elles ne disent jamais quel est le montant maximum de retrait. A nous de tester le juste prix ! 😉

En rentrant à notre hôtel, nous tombons sur une autre église kitsch, encore plus colorée. Elle fait même davantage penser à un château d’Eurodisney qu’à un temple romain 😉

Salta: une autre église kitsch

Salta: une autre église kitsch

Salta: une autre église

Salta: une autre église kitsch

Chose étrange : à part les supermarchés, les magasins (de vêtements, chaussures, etc.) sont fermés l’après-midi. En regardant de plus près les horaires affichés, nous constatons qu’ils ré-ouvrent en début de soirée jusque 21h. Contrairement aux autres pays d’Amérique Latine, les Argentins (et les Chiliens) vivent donc bel et bien au même rythme que les Espagnols. Du coup, les rues commerçantes sont un peu mortes l’après-midi.

 

Dimanche 28 août 2016. Visite de Salta.

Ce midi, nous commandons une « parilla » car, d’après la description de la carte, elle ne paraît pas énorme. Nous devrions recevoir une saucisse, un morceau de bœuf, une côte de porc et un fromage fondu, tout cela pour deux… Hum, en réalité, elle est tout aussi démesurée que celle que nous avions mangée au Chili. C’est promis, après en avoir testé une dans chacun de ces deux pays, nous n’en prendrons plus ! 😉 C’est vraiment écœurant de voir autant de viande !

Salta: una parilla argetine. Tout aussi démesurée que la chilienne !

Salta: una parilla argetine. Tout aussi démesurée que la chilienne !

L’estomac bien rempli, nous nous rendons au Musée d’Archéologie de Haute Altitude. Mais qu’est-ce que ce nom bizarre ? Ce musée expose en fait les objets trouvés sur le plus haut site archéologique du monde, à 6739m d’altitude, sur le volcan Llullaillaco, situé à l’ouest de Salta, non loin de la frontière avec le Chili. Jusque-là, rien de bien palpitant pour ceux qui ne sont pas fans d’objets. Oui mais…les archéologues de haute altitude y ont également trouvé trois momies d’enfants incas quasiment intactes et datant du 15e siècle. C’est là que ça devient intéressant ! Quelle est l’histoire de ces momies, de ces enfants ?

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et ses 3 momies incas découvertes au sommet du volcan Llullaillaco

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et ses 3 momies incas découvertes au sommet du volcan Llullaillaco

Après l’arrivée des Espagnols au Pérou, les Incas ont étendu leur empire en Argentine pour fuir. Durant l’Empire inca, les volcans étaient sacrés, assimilés à une déité ; ils étaient donc vénérés et les Incas y aménageaient des sanctuaires au sommet. Le volcan Llullaillaco est considéré comme le sanctuaire inca le plus élevé. Les volcans étant sacrés, les Incas leur faisaient des offrandes pour obtenir une récompense en échange :  pas de sécheresse, une bonne récolte, un bon cheptel en bonne santé, la fertilité, etc. Ils offraient ce qu’ils avaient de plus précieux : des objets de valeurs, des sacrifices d’animaux et, le nec le plus ultra, des enfants de chefs de village.

Heureusement, les sacrifices d’enfants n’avaient lieu que très rarement, à la mort de l’Inca par exemple. Avant ces sacrifices, les enfants de différentes régions étaient envoyés à Cusco au Pérou, la capitale de l’Empire inca, où avaient lieu une grande cérémonie constituée de sacrifices d’animaux, d’autres offrandes comme de la nourriture ainsi que des mariages symboliques entre les enfants. Quand ils revenaient chez eux, les enfants étaient acclamés comme des dieux. Ils revêtaient alors les plus beaux habits, étaient soulés à la chicha (bière de maïs) et aux feuilles de coca pendant plusieurs jours, puis étaient enterrés inconscients (au sommet du volcan dans ce cas-ci), où ils mourraient de froid. Autant dire que quand on voit les momies de ces enfants recroquevillés, on a envie de les prendre dans nos bras pour les réchauffer. Pour les préserver au mieux, les momies sont exposées tour à tour : une tous les 6 mois. On ne peut donc en voir qu’une et on ne sait pas à l’avance sur laquelle on va tomber. Pour notre part, nous avons vu la petite fille de 6 ans. Incroyable !

Contrairement aux momifications artificielles des Égyptiens (où ils procédaient à un traitement du corps avec enlèvement des organes, déshydratation, pose de bandelettes, etc.), ces momification-ci sont naturelles. Grâce à l’altitude (température très froide, peu de pression, peu d’oxygène et peu de bactéries), les corps sont quasiment restés intacts : la peau, les dents, les tresses des cheveux, tout est encore là. C’est vraiment impressionnant à voir.

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et la momie d'une petite fille de 6 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et la momie d’une petite fille de 6 ans, que nous avons vue.

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et la momie d'un garçon de 7 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et la momie d’un garçon de 7 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et la momie d'une jeune fille de 15 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et la momie d’une jeune fille de 15 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Huate Altitude). Les 3 momies sont conservées au musée par cryo-préservation, à -20°C.

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude). Les 3 momies sont conservées au musée par cryo-préservation, à -20°C.

Outre les 3 momies, les archéologues ont donc trouvé toutes sortes d’objets : des mini poupées, des petites statuettes de lamas, des couteaux, des lance-pierres, etc. Tous ces objets représentaient la vie des enfants. Tout comme les corps des enfants, les tissus des petites poupées sont restés intacts.

Des archéologues ont également trouvé des momies d’enfants sur d’autres volcans au Chili, en Argentine, au Pérou. Les Incas vénéraient aussi le volcan Cotopaxi en Équateur, que nous avons vu avec les M&M’c mais dans les nuages. Notez que certaines civilisations pré-incas, comme la civilisation lima ou la civilisation moche, pratiquaient déjà les sacrifices humains, souvent en hommage à une colline.

 

Lundi 29 août 2016. Trajet de Salta à Cafayate.

Ce matin, nous prenons le bus de 10h30 pour Cafayate. Oui mais…à 11h, le bus n’est toujours pas là ! Il arrivera finalement à 11h20. Autant vous dire que trois dames argentines n’étaient pas du tout contentes et qu’elles l’ont bien fait comprendre au chauffeur. Nous en déduisons que ce genre de retard arrive régulièrement sur cette ligne. Et les femmes s’en sont même pris au contrôleur de la compagnie, qui avait indiqué sur la planche de contrôles des horaires que le bus était parti à 11h… au lieu de 11h25 ! Ce sont les femmes qui pestent dans ce pays ! 😉

La dernière partie du trajet n’est pas des plus déplaisante : nous roulons au milieu de la Quebrada de las Conchas, toute colorée, et terminons à travers les vignobles.

Après 4h de trajet (au lieu des 3h15 annoncés par Flecha Bus), nous arrivons enfin à Cafayate, un petit village de campagne entouré de roches et de vignobles. Notre hôte nous apprend qu’hier il a plu et que depuis, les sommets des montagnes sont enneigés, un fait vraiment exceptionnel dans cette région où il fait très sec. Aaah c’est donc pour cela que le chauffeur de bus n’arrêtait pas de prendre des photos tout en conduisant 😉 Au fait, Cafayate se prononce CafaCHate en espagnol argentin 😉

Cafayate: notre hôtel "Cabañitas del Suri", avec vue sur les sommets enneigés

Cafayate: notre hôtel « Cabañitas del Suri », avec vue sur les sommets enneigés

Cafayate: notre hôtel, ses cabanes et sa terrasse

Cafayate: notre hôtel, ses cabanes et sa terrasse

Le soir, nous allons déguster un merveilleux pavé de bœuf et une délicieuse truite à la sauce hollandaise, le tout accompagné de notre premier vin de Cafayate. Délicieux ! Le chef a fait ses classes en France ! 😉

Cafayate: premier vin, rouge à 14%. Très bon !

Cafayate: premier vin, rouge à 14 degrés d’alcoll. Hips, très bon !

Cafayate se trouvant à la campagne, ses habitants sont vraiment charmants : le proprio de l’hôtel, le tenancier du petit magasin à trois pas de notre rue, les serveurs du restaurant, ils sont tous trop chou.

 

Mardi 30 août 2016. Visite du Musée de la Vigne et du Vin de Cafayate.

Ce midi, nous allons manger à la Casa de las Empenadas, qui proposent 12 empenadas différents. Nous en prenons un de chaque. Plutôt bons, mais ce ne sont pas les meilleurs empanadas que nous ayons mangés. Un peu déçus, surtout que les commentaires élogieux de nombreux clients habillent les murs du restaurant…

Cafayate: la Plaza San Martín et les sommets enneigés

Cafayate: la Plaza San Martín et les sommets enneigés

Cafayate: la Plaza San Martín

Cafayate: la Plaza San Martín et les sommets enneigés

Cafayate: la Plaza San Martín et sa cathédrale Nuestra Señora del Rosario

Cafayate: la Plaza San Martín et sa cathédrale Nuestra Señora del Rosario

Cafayate et sa Casa de las Empenadas

Cafayate et sa Casa de las Empenadas

Cafayate: nous avons testé 12 empanadas différents. Bon app' ! ;)

Cafayate: nous avons testé 12 empanadas différents. Bon app’ ! 😉

Le ventre bien rempli, nous nous rendons au Musée de la Vigne et du Vin. Assez intéressant, si on ne connaît rien au vin, car ils expliquent bien la fabrication du vin. Et ils expliquent aussi l’histoire du vin dans la région. Les premiers à avoir importé des vignes en Argentine sont les Jésuites espagnols au 18e siècle. Mais pourquoi ? Pour pouvoir fabriquer le vin de messe pardi ! Au 19e siècle, arrivent les cépages espagnols de la région de La Rioja (au nord de l’Espagne) puis les cépages français, qui s’y développent très bien. Car Cafayate a beaucoup d’atouts pour faire pousser de belles vignes, de bons raisons et produire de très bons vins :  un sol pierreux recouvert d’une légère couche de sable, un climat sec (340 jours de soleil par an), un climat tempéré (dû à l’altitude), et de forte variation de température entre le jour et la nuit. Notez que les vignobles de la région sont les plus hauts du monde (1700 m d’altitude), bien plus élevés que les vignobles, français, espagnols, chiliens ou australiens. Les vignes s’y plaisent et y produisent de bons vins qui atteignent 14 degrés d’alcool sur l’étiquette, mais dont la teneur en alcool est souvent comprise entre 15 et 17 degrés… Il faut donc dire que cela fait rapidement tourner la tête ! 😉

Nous nous rendons aussi compte que s’occuper d’une vigne, c’est beaucoup de travail. Les vignerons doivent s’occuper minutieusement des vignes toute l’année : couper les mauvaises branches et élaguer en hiver, irriguer, ne garder que les meilleures grappes et récolter en été. Ils produisent du Torrontès (la spécialité de la région), du Malbec, du Cabernet-Sauvignon, du Tannat, du Syrah, etc.

Cafayate: la route du vin. Nous sommes bien au bon endroit ;)

Cafayate: la route du vin. Nous sommes bien au bon endroit 😉

Cafayate: la route des vins et ses bodegas (cave à vins)

Cafayate: la route des vins et ses bodegas (cave à vins)

Cafayate: il y a du kitsch dans l'air...

Cafayate: il y a du kitsch dans l’air (en sortant du musée)…

Pour la mise en pratique, nous choisissons d’acheter deux vins : un vin blanc Torrontès très réputé dans la région, et un vin rouge Cabernet-Sauvignon également conseillé par notre guide de voyage. Le vin blanc est excellent et nous accompagnera toute l’après-midi : il est frais, fruité, parfait 😉

Cafayate: un torrontès, la spécialité de la région

Cafayate: un torrontès, la spécialité de la région

Le soir, le patron de l’hôtel organise un barbecue avec ses clients. Le principe : il achète tout et on partage les frais. Nous sommes séduits par l’idée et sommes de la partie. Seul bémol : le barbecue commence à 21h30… Ah oui quand même. L’heure espagnol, quoi ! Nous qui à cette heure sommes plutôt en train de nous doucher… Et effectivement, attendre jusqu’à 21h30 fut du sport ! Vers 18h30, le soleil se couche et il commence à faire froid. Du coup, nous rentrons dans la chambre, matons un petit film pour ne pas nous endormir. Et à 21h30, notre hôte commence à faire chauffer le barbecue. Au menu, le traditionnel « chorripan » (un pain-saucisse). Ce fut bon et très sympathique, surtout accompagné de notre vin rouge acheté l’après-midi. Nous avons donc fini la soirée très joyeux ! 😉

Cafayate: du vin rouge pour la BBQ organisé à l'hôtel, où nous goûterons au "chorripan" (du chorrizo dans un morceau de baguette)

 

Mercredi 31 août 2016. Visite de la Cave Nanni à Cafayate.

Nous profitons de la matinée dans le jardin ensoleillée pour nous reposer encore un peu du BBQ d’hier soir 😉

A midi, nous retournons manger des empenadas au même restaurant qu’hier : il faut en profiter, car c’est probablement une des dernières de nos étapes où nous pourrons en trouver…

Nous allons ensuite visiter la « Bodega » Nanni, la plus ancienne cave de la ville, et réputée désormais pour ses vins biologiques. Nous arrivons à 14h30 et une employée nous dit que les visites commencent à 15h. Qu’à cela ne tienne, nous partons faire un tour dans les vignes aux alentours, pour revenir à 15h. Et là, la même employée nous annonce que la visite aura finalement lieu à 15h30.

Cafayate, sa roche rouge, ses sommets enneigés et ses vignobles

Cafayate, sa roche rouge, ses sommets enneigés et ses vignobles

Cafayate et ses vignobles

Cafayate et ses vignobles

Nous repartons donc à l’hôtel nous reposer une petite demi-heure et revenons pour 15h30. Arrivés là, une autre employée nous annonce que la visite commencera dans 2 minutes, mais que nous pouvons patienter dans le jardin. Nous patienterons finalement 20 minutes dans le jardin. Nous n’avons pas du tout l’impression de nous faire mener en bateau 😉 Patience et zénitude sont les maîtres de notre voyage ! La visite commencera à 15h50 pour finir à 16h, soit beaucoup d’attente, pour seulement 10 minutes de visite.

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Après la visite, on nous propose de déguster 4 vins : 2 jeunes et 2 vieux de la « Reserva ». Le premier est un blanc Torrontès, un classique de la région, mais celui-ci se révèle être acide, et sans grand intérêt. Celui que nous avons acheté et bu la veille était bien meilleur ! Bref, nous passons vite au second, un rouge Tannat jeune. Eh bien, pas grand intérêt non plus ! Le troisième, un Tannat Reserva vieilli en fut de chêne américain, est mieux mais manque beaucoup de corps. Toujours pas à notre goût. Nous en attendons donc beaucoup du dernier vin, un Syrah, qu’on nous propose de siroter dans le jardin. Une grande déception aussi, surtout comparé à ce que nous avons goûté en Bolivie ou la veille. Bref, nous repartons sans acheter de bouteille. C’est notre budget qui en ressort content ! 😉

Cafayate: dégustation suivant la visite de la cave à vins. Voici les 4 vins que nous avons goûtés.

Cafayate: dégustation suivant la visite de la cave à vins. Voici les 4 vins d’altitude que nous avons goûtés.

Cafayate: dégustation du dernier vin, le syrah.

Cafayate: dégustation du dernier vin, le syrah.

Argentine: Humahuaca, Purmamarca et Tilcara

Mardi 16 août 2016. Trajet Tupiza-Villazon-Humahuaca (Argentine).

Et oui, c’est déjà aujourd’hui que nous passons en Argentine. Cela nous fait un petit pincement au cœur de quitter cet hôtel familial tenu par cette famille si chaleureuse. Faisons un peu de pub : il s’agit de l’Hostal Butch Cassidy à Tupiza. Les parents ont travaillé des années pour les agences qui font les tours dans le Sud Lipez et le salar d’Uyuni en tant que guide et cuisinière. Ils ont ensuite ouvert une supérette auprès de laquelle s’approvisionnent les différentes agences avant de partir en expédition. Ils sont ainsi capables de nous renseigner sur les tours et surtout sur les menus que proposent les agences chaque jour pour manger : le lundi soir chez La Torre, c’est lasagnes tandis que chez Tupiza Tours, c’est spaghettis ! 😉 Ils ont ouvert il y a seulement 7 mois avec une dizaine de chambres et pensaient recevoir quelques locaux. Mais comme il n’y a pas beaucoup de choix d’hôtels à Tupiza, ils ont vite reçu des touristes étrangers, qui les ont très bien notés sur Booking.com et Trip Advisor. Du coup, ils ont une note de 9,6/10 et sont premiers sur Booking.com, devant les grands hôtels de Tupiza. Et depuis lors, ils sont souvent pleins. En réalité, ils ne réalisent pas encore ce qu’ils leur arrivent. Il faut dire qu’ils proposent des chambres nickels, un buffet de petit déjeuner comme on n’en a jamais eu et sont tellement adorables qu’on se sent très vite comme chez nous. D’ailleurs la petite dernière venait voir ce que Mister J cuisinait « en Bolivie, on ne fait pas le quinoa comme ça ! ». 😉 Elle n’a que 12 ans mais est déjà prête à prendre la relève tellement elle est sociable.

Tupiza: le buffet génialissime de notre hôtel pour le petit-déjeuner

Tupiza: le buffet génialissime de notre hôtel pour le petit-déjeuner

Nous disons aussi au revoir aux deux Allemandes avec qui nous avons beaucoup parlé ces deux derniers jours et nous dirigeons vers la gare de bus vers 9h. Un bus un peu pourri et puant les pieds est prêt à partir pour Villazón, la dernière ville bolivienne avant la frontière avec l’Argentine. N’ayant pas du tout envie d’attendre, nous sautons sur l’occasion, montons dans ce bus et ouvrons en grand la fenêtre car l’odeur de pieds est vraiment nauséabonde ! Après seulement 1h30 de trajet, nous arrivons dans le centre de Villazón et marchons 1km jusqu’à la frontière. Reste une inconnue : combien de temps allons-nous mettre pour passer cette frontière apparemment très fréquentée. D’après certaines expériences lues sur internet, cela peut prendre entre 30 minutes et 8h… Mais à nouveau, la chance est avec nous : nous mettrons en tout et pour tout 45 minutes pour passer de l’autre côté, côté argentin, à La Quiaca.

A la frontière, nous n’avons pas pu échanger notre argent. Et aucun touriste voyageant dans l’autre sens ne nous a proposé d’échanger nos Bolivianos. Nous devons donc trouver un distributeur avant de pouvoir prendre le prochain bus. C’est là que la galère commence… Il n’y a qu’une seule banque dans cette ville frontière, avec 3 distributeurs de billets, dont 2 sont déjà vides. De plus, une vingtaine de personnes attendant déjà pour retirer… Mister J dépose Miss V dans un parc avec les sacs et part faire la file. Après 20 minutes, la file avance bizarrement très vite… Mince, le dernier distributeur est maintenant vide ! Un gars de l’agence nous dit que le distributeur devrait être rempli dans 30 minutes. Grrr ! Certains continuent la file, pas Mister J. Nous allons essayer de payer le bus avec des dollars américains. C’est la première fois que cela nous arrive !

Nous allons donc à la gare de bus et payons nos billets de bus en US$ malgré le taux de change désavantageux. Nous arrivons aussi à nous séparer de nos derniers Bolivianos dans une supérette où nous achetons de quoi déjeuner en attendant le bus, qui ne part qu’à 15h.

Première bonne surprise en Argentine : contrairement aux bus boliviens, les bus argentins sont tout neufs, tout propres, partent à l’heure et arrivent à l’heure. Après 3h de trajet, nous arrivons donc à Humahuaca et trouvons assez rapidement un petit hôtel. Ouf ! Il faut dire que c’est la première fois que nous arrivons quelque part à 18h sans avoir rien réserver. Mais comme nous avons une nouvelle fois changé d’heure en passant la frontière, il fait encore jour (+1h et donc +5h par rapport à la Belgique/France). Par contre, il faut absolument que nous retirions de l’argent car nous n’avons toujours pas de Pesos argentins. Même blague que toute à l’heure à La Quiaca : il n’y a qu’une seule banque avec 3 distributeurs dans toute la ville. Heureusement, ils sont tous pleins, donc la file avance très vite. Par contre, on ne peut retirer que 2000 Pesos argentins (120€) avec des frais de 90 Pesos (5€, en plus des frais de notre banque). Grrrr. Mais avons-nous vraiment le choix ? Nous retirons tout de même plusieurs fois parce qu’en argentine, avec 120 euros, on ne tient pas très longtemps 😉

Ceci dit, il y a un point qui tourne en notre faveur : le Pesos argentin est régulièrement dévalué face au US$ et à l’euro. La dernière dévaluation (de 30% !) a d’ailleurs eu lieu en décembre 2015. Pour 1 euro, on obtenait 6 Pesos en 2013, on en obtient aujourd’hui 16. On peut facilement imaginer l’impact que cela a pu avoir sur les Argentins ces dernières années. Même si touristiquement parlant, les tarifs sont régulièrement alignés sur la valeur du dollar, nous y gagnons sur les transports, la nourriture, les toilettes… Cela compte ! 😉

Ce soir, nous avons très faim car nous avons peu mangé depuis le matin. Du coup, nous choisissons un bon resto. L’ambiance est sympa. Nous prenons un menu « entrée, plat, dessert », l’occasion de déguster de superbes empenadas farcies à la viande, un bon ragout de quinoa et, en dessert, une crêpe au « dulce de leche ». Mais qu’est-ce donc ? Les Argentins ont compris qu’ils pouvaient faire une sorte de sauce au caramel en faisant caraméliser du sucre dans du lait. En réalité, nous avions déjà pu en goûter au petit-déjeuner lors de notre expédition dans le Sud Lipez en Bolivie 😉

Humahuaca: une crêpe au "dulce de leche" (une confiture de lait très sucrée). Délicieux !

Humahuaca: une crêpe au « dulce de leche » (une confiture de lait très sucrée). Délicieux !

 

Mercredi 17 août 2016. Visite de Humahuaca.

Ce matin, le petit déjeuner est plus que sommaire : un peu de pain sec, de la confiture et une boisson chaude. Cela nous rappelle la chance que nous avions à Tupiza : un délicieux buffet préparé par la mama !

La ville de Humahuaca n’est pas très grande et la matinée nous suffira pour en faire le tour ! Nous commençons par la Plaza Central, qui est entourée par le Cabildo, un bâtiment de style colonial qui abrite la municipalité, ainsi que l’église de la Candeleria. Nous montons ensuite les marches qui mènent au Monument de l’Indépendance et qui offrent également une très belle vue sur la Quebrada de Humahuaca, qui, avec ses roches colorées, ressemble très fort au sud de la Bolivie. Il y a d’autres points au Nord-Ouest de l’Argentine qui nous font également tout de suite penser à la Bolivie : les traits andins des locaux, leur peau tannée par le soleil, leur artisanat (notamment les tissus avec lesquels les dames portent tout et n’importe quoi sur le dos), la lenteur du service dans les restaurants, les petits-déjeuners sommaires et un wifi souvent capricieux 😉

Humahuaca

Humahuaca: en route vers la Place Centrale

Humahuaca: el Cabildo ou encore la Municipalité

Humahuaca: el Cabildo ou encore la Municipalité

Humahuaca: la Iglesia de la Candelaria y del Antonio

Humahuaca: la Iglesia de la Candelaria y del Antonio

Humahuaca: Miss V et son nouveau pantalon devant le Monumento a la Independencia

Humahuaca: Miss V et son nouveau pantalon bolivien devant le Monumento a la Independencia

La Quebrada de Humahuaca et sa roche colorée

La Quebrada de Humahuaca et sa roche colorée

Un peu avant midi, nous remarquons un attroupement sur la Place Centrale, plus précisément devant le Cabildo. Mais que se passe-t-il ? Il y a même une musique de fond… Aaah, c’est San Francisco Solano, l’automate qui bénit la ville tous les jours vers midi. Il est sorti de sa cachette et est entré en action : il bénit d’abord la ville de sa main droite puis d’une croix qu’il tient dans sa main gauche.

Humahuaca: cherchez San Francisco, l'automate qui bénit la ville tous les jours à midi...

Humahuaca: cherchez San Francisco, l’automate qui bénit la ville tous les jours à midi…

Humahuaca: San Francisco Solano, l'automate qui bénit la ville tous les jours à midi...

Humahuaca: San Francisco Solano, l’automate qui bénit la ville tous les jours à midi…

A midi, nous nous dirigeons vers un resto qui a l’air sympa. Mister J prendra un steak de lama et Miss V un « estofado mixto » composé de chevreau et de lama cuits à l’étouffée ! Pas mauvais du tout !

Humahuaca: un lomo de lama. Succulent !

Humahuaca: un lomo de lama. Succulent !

Humahuaca: un estofado mixto, composé d'un morceau de chevreau et d'un morceau de lama. Pas mauvais du tout !

Humahuaca: un estofado mixto, composé d’un morceau de chevreau et d’un morceau de lama. Pas mauvais du tout !

L’après-midi, nous déambulons au hasard dans les quelques ruelles pavées de la ville. Mignon !

Humahuaca

Humahuaca

Humahuaca

Humahuaca et ses ruelles pavées

Humahuaca

Humahuaca

Humahuaca

Humahuaca: le soleil du drapeau argentin

Humahuaca

Humahuaca et ses ruelles pavées

Le soir, nous choisissons une spécialité argentine en entrée : des triangles de fromage de chèvre. Très bon mais le fromage est toujours un peu caoutchouteux par ici ! 😉 En plat principal, Mister J reprend du lama bien saignant et délicieux, tandis que Miss opte pour une autre spécialité argentine : un locro, càd une soupe de haricots, de maïs blanc, de viande de porc et d’une rondelle de chorizo. Pas terrible du tout…

Humahuaca: triangulitos de queso de cabra (petits traingles de fromage de chèvre). pas mauvais du tout !

Humahuaca: triangulitos de queso de cabra (petits traingles de fromage de chèvre). pas mauvais du tout !

Humahuaca: un locro, une spécialité argentine qui consiste en une soupe de haricots, de maïs blanc, de viande de porc et d'une rondelle de chorizo. Pas terrible...

Humahuaca: un locro, une spécialité argentine qui consiste en une soupe de haricots, de maïs blanc, de viande de porc et d’une rondelle de chorizo. Pas terrible…

Humahuaca: el Cabildo by night

Humahuaca: el Cabildo by night

 

Jeudi 18 août 2016. Trajet de Humahuaca à Purmamarca et visite de cette dernière.

Ce matin, nous partons pour Purmamarca. Après un petit déjeuner à nouveau très sommaire, nous voilà partis pour 1h30 de bus. Arrivés à Purmamarca, Mister J dépose Miss V dans un parc et part à la recherche d’un hébergement. Et cela lui prendra bien 1h car les hébergements sont soit vraiment nuls, soit trop chers ! Finalement, il trouvera une chouette petite chambre dans un camping. Les autres chambres de cet hostel-camping sont nuls (petites, très sombres) mais la nôtre est grande et bien claire grâce à deux grandes fenêtres qui donnent sur les montagnes colorées.

Purmamarca: arrivée à la gare de bus juste devant le marché artisanal pour touristes

Purmamarca: arrivée à la gare de bus, juste devant le marché artisanal pour touristes

Purmamarca: la Plaza Centrale, ses arcades et son marché artisanal

Purmamarca: la Plaza Centrale, ses arcades et son marché artisanal

Purmamarca: la Plaza Centrale entourée du marché artisanal pour touristes

Purmamarca: la Plaza Centrale entourée du marché artisanal pour touristes

Purmamarca: la Iglesia de Santa Rosa

Purmamarca: la Iglesia de Santa Rosa

Purmamarca: la Iglesia de Santa Rosa

Purmamarca: la Iglesia de Santa Rosa

Purmamarca: l'arbre millénaire

Purmamarca: l’arbre millénaire

Vers midi, nous cherchons un restaurant mais ils semblent tous fermés… Heureusement, celui qu’on convoitait semble ouvert, mais nous nous faisons refouler car « on ouvre dans 30 minutes, à 12h30 » ! Plutôt que de nous inciter à rester boire un apéro en attendant, ils nous éjectent carrément du resto ! Nous avons du mal à nous faire au rythme argentin ! Le petit-déjeuner proposé par les hôtels est sommaire, voire carrément minable (2 toasts avec de la confiture + 1 café ou thé). Nous avons donc faim très tôt mais le midi, les restos n’ouvrent pas avant 12h30… Il faut encore y ajouter le temps de se faire servir un plat, on ne peut donc pas manger avant 13h15 ! Et le soir, les restos n’ouvrent pas avant 19h30. Nous qui avions pris l’habitude d’aller manger tôt, vers 18h-18h30, parce que dans le reste de l’Amérique Latine, la majorité des restos ne servent plus après 20h. Bref, aujourd’hui, nous goûtons une nouvelle fois une spécialité argentine : des ravioles de quinoa. Non, les ravioles ne sont pas préparées avec de la farine de quinoa mais elles sont fourrées avec du quinoa. C’est un peu comme manger des pâtes et du quinoa… Pas mauvais mais cela ne vaut pas de bons raviolis ricotta-épinards 😉

Purmamarca: ravioles de quinoa à la sauce tomate. Non, les ravioles ne sont pas préparées avec de la farine de quinoa mais elles sont fourrées avec du quinoa. C'est un peu comme manger des pâtes et du quinoa...

Purmamarca: ravioles de quinoa à la sauce tomate.

IL y a une autre chose qui nous perturbe beaucoup en Argetine : la prononciation. Ici, le « LL » et le « J » se prononce « CH » alors que dans le reste de l’Amérique Latine, le « LL » se prononce comme un « Y » et le « J » plutôt comme un « R ». Cela donne : « aCHa » (alla = là-bas), « Como te CHamas » (como te llamas = comment t’appelles-tu), « Un Lomo de CHama » (llama = du lama), « un poCHo » (pollo = du poulet). Et quand on regarde les JOs, on a droit à « Una medaCHa de oro » (una medalla de oro = une médaille d’or). C’est super moche en plus. Cha fait portugèch 😉 Alors du coup, demander le mot de passe du WIFI à notre hôte, qui parle déjà super vite en mâchant ses mots, devient une aventure. Il en a déduit qu’on ne parlait pas du tout espagnol ! Ça alors, on ne nous l’avait encore jamais faite celle-là 😉

Ceci dit, nous ne sommes pas les seuls à nous moquer de cet accent… En effet, quelqu’un de très connu doit son surnom à cette prononciation en CH des Argentins (particulièrement ceux venant de la région de Buenos Aires). Mais de qui s’agit-il ? Le CHé bien sûr ! Eh oui, lorsqu’il a traversé les autres pays d’Amérique Latine (notamment en motocyclette), ils se moquaient déjà de son accent ! Il s’appelait Ernesto Guevara et s’est donc fait surnommé Ché Guevara.

A part cela, les Argentins que nous rencontrons sont très sympathiques et aimables. Cela ne change pas beaucoup par rapport à la Bolivie. Sauf peut-être ceux mal élevés qui viennent en tant que touristes, principalement de Buenos Aires…

Au fait, nous avons une mission aujourd’hui : acheter des billets de bus pour San Pedro de Atacama au Chili. Nous avons vu sur internet qu’un bus de la compagnie AndesMar passe le dimanche à 9h15 à Purmamarca, qu’il coute 700 Pesos Argentins et que le trajet devrait durer 7h. Mais où s’arrête-t-il ? A l’entrée du village ? Sur la place centrale ? Ou à la gare de bus encore en construction ? Le guide du Routard nous indique un hôtel « El Manantial del Silencio » un peu excentré dans lequel se situent les agences des compagnies de bus qui passent par Purmamarca. Ils pourront surement répondre à nos questions. Nous nous y rendons ; l’hôtel est chic mais vide. A l’accueil, nous nous adressons à une hôtesse qui se demande bien ce qu’on lui veut. Non, pas de possibilité de réserver des bus ici ! Nous nous rendons alors à l’office du tourisme, qui nous indique le seul et unique endroit où acheter un ticket de bus pour le Chili : un magasin de souvenirs, qui est fermé. Nous y retournerons trois fois dans la journée mais trouverons à chaque fois porte close. Nous passons alors à la gare de bus flambant neuve qui ne comporte qu’un seul guichet, de la compagnie Evelia. Oui, la guichetière très peu aimable peut nous réserver un bus pour dimanche en direction de San Pedro, mais il part à 9h40, coute 900 Pesos et le trajet dure 8h. Mince, est-ce bien le même bus ? Car aucune des informations n’est identique à celles trouvées sur internet… Nous décidons finalement de réserver le billet de bus sur Internet. Oui mais…au moment de payer, le site plante ! Grrr. Nous réessayons une deuxième fois, en vain. Sans compter la lenteur d’internet. Nous demandons finalement à notre hôtel où nous pouvons réserver le billet de bus ; elle nous indique la gare de bus.

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca: nous ne perdons pas tout à fait notre temps car toutes ces recherches vaines pour acheter nos tickets de bus nous font découvrir de magnifiques montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Après avoir tourné en rond pendant 2h, nous décidons finalement d’acheter notre ticket à la gare de bus. La guichetière, toujours aussi aimable, prend nos passeports et, tout en mangeant sa glace qui dégouline partout, tente de nous réserver nos billets de bus. Cela prend bien 30 minutes… Mais au final, c’est bien Andes Mar qui part à 9h15, qui coûte 700 pesos et qui prend 7h. Quand nous lui avons demandé des infos tout à l’heure, elle s’en foutait totalement et nous a donc donné des infos un peu au pif. Mais après avoir passé 30 minutes à réserver nos billets de bus, le courant passe bien maintenant. La guichetière paraît même sympathique et nous dit même que le guichet sera ouvert dimanche matin au cas où nous aurions des questions pour le bus.

Reste maintenant à réserver un hébergement car San Pedro de Atacama est très touristique et nous n’y arriverons pas tôt. Waouw, les prix sont beaux ! Même pour un dortoir, c’est méga cher ! Nous choisissons finalement un petit hôtel bien côté sur internet mais avec une salle de bain commune. Les salles de bain privées sont vraiment hors de prix là-bas ! Quant au bus de retour pour l’ Argentine, nous verrons sur place…

Ce soir, nous reprenons nos bonnes habitudes d’Amérique Centrale, que nous avions perdues en Amérique du Sud : manger un avocat, une tomate, des carottes et une pomme dans notre chambre. C’est notre budget et notre estomac qui vont être contents ! En effet, Mister J en a marre de manger autant et en plus, notre budget va exploser si nous allons deux fois par jour au restaurant. Voilà une bonne résolution de prise 😉

Ce soir, nous allumons pour une fois la TV en espérant pouvoir regarder un peu les JO. Nous tombons alors sur le podium du hockey masculin sur gazon. Incroyable, la Belgique a remporté la médialle d’argent ! Le médaille d’or revient étonnament à l’Argentine tandis que la médaille de bronze à l’Allemagne. Mais où sont passés les Pays-Bas, les rois de la discipline ? A la plus mauvaise place : la 4e.

 

Vendredi 19 août 2016. Balade dans la Quebrada de Humahuaca.

Ce matin, nous avons une bonne surprise pour le petit déjeuner : trimaté, café, pain, jambon et fromage. Cela nous cale bien !

L’estomac plutôt bien rempli, nous partons à l’assaut des montagnes colorées de la Quebrada de Humahuaca, qui entourent aussi Pumarcarca. De l’autre côté de la grand-route, nous montons sur une colline qui offre une vue splendide sur la Montagne aux Sept Couleurs. Du brun, du rouge, du rose, du vert, du jaune, du mauve, il y en a pour tous les goûts. Purmamarca se trouve vraiment dans un cadre magnifique !

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores

Ce midi, nous prenons une nouvelle fois des empanadas en entrée. On en trouve aussi bien au Pérou qu’en Bolivie (où ils les appellent salteñas) mais les empenadas viennent apparemment du nord de l’Argentine. D’ailleurs, en plus des traditionnels empanadas au poulet ou à la viande, on en trouve aussi au quinoa ou au fromage ici.

Purmamarca: empenadas

Purmamarca: empenadas

Purmamarca: una empanada de quinoa et una de queso (fromage)

Purmamarca: una empanada de quinoa et una de queso (fromage)

Autre curiosité argentine : quasiment tous les hébergements que nous avons visités en Argentine comporte un… bidet ! Non Miss V, ce n’est pas pour se laver les pieds :-)) !!! D’ailleurs, on trouve des tutoriaux sur internet pour savoir comment s’en servir efficacement.

 

Samedi 20 août 2016. Visite de Tilcara.

Tilcara ne se trouve qu’à 40 minutes en bus de Purmamarca. Pourquoi ne pas y aller, surtout qu’elle possède une forteresse précolombienne, surement notre seul site archéologique en Argentine.

Il y avait apparemment de nombreuses « pucaras » (forteresses) dans la Quebrada de Humahuaca. Celle de Tilcara a été partiellement reconstruite et consiste en un labyrinthe de petites maisons en pierre dotée d’un toit en bois de cactus et boue. Mignon mais sans plus. C’est surtout le décor, ces montagnes colorées de la Quebrada de Humahuaca, qui est joli.

Tilcara

Tilcara et sa forteresse

Tilcara: une des nombreuses maisons en pierre de la forteresse

Tilcara: une des nombreuses maisons en pierre de la forteresse

Tilcara: toit en bois de cactus

Tilcara: toit en bois de cactus

Tilcara: toit en bois de cactus recouvert de boue

Tilcara: toit en bois de cactus recouvert de boue

Tilcara

Tilcara et sa forteresse

Tilcara

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Pour midi, Mister J commande une escalope, qui s’avère énoooorme ! Elle est accompagnée de frites, mais pas un seul légume à l’horizon. C’est sûr, nous sommes bien en Argentine 😉

Tilcara: une escalope argentine (càs énooorme !)

Tilcara: une escalope argentine (càd énooorme !)

Nous rentrons vers 15h à Purmamarca et nous enfermons dans notre chambre car un vent froid souffle depuis ce matin et cet après-midi, il est devenu glacial. C’est fou comme le temps a changé en un jour : alors que nous étions en t-shirt les autres jours, aujourd’hui nous avons froid même avec un merinos et un polar.

Ce soir, nous allumons la TV pour regarder à nouveau les JO et tombons sur le début de la finale de football opposant l’Allemagne au Brésil. Quel suspens et ce, jusqu’à la fin des tirs au but ! Viva Brasilia ! Nous supportions le Brésil car cela faisat un petit temps qu’ils n’avaient plus rien gagné, qu’ils ont complètement loupé leur Coupe du Monde à domicile il y a deux ans et qu’ils n’avaient jamais remporté cette médaille d’or aux JO.