Cambodge: Phnom Penh

Vendredi 22 janvier 2016. Trajet de Kampot à Phnom Penh et courte visite de Phnom Penh.

Notre minibus part à 8h, ce qui nous laisse le temps, pour une fois, de prendre un petit-déjeuner avant un trajet en bus. Nous sommes les seuls étrangers dans ce minibus à destination de Phnom Penh, la capitale 😉 Le trajet se passe très bien car la route est plutôt bonne. Du coup, Miss V dormira une bonne partie du trajet 😉

Arrivés à Phnom Penh, une bonne dizaine de tuk-tuk nous attendent et nous sautent dessus, nous les seuls touristes ! Manque de bol pour eux, nous sommes à 1,5 km du quartier des guesthouses que nous avons choisi. Nous marcherons ! Nous avons un gros flash-back de New Delhi : à chaque coin de rue, on nous interpelle « Hello ! Tuk-tuk ? ». A la fin c’est, Mister J qui commence à les interpeller « Hello ! Tuk-tuk ? ». Cette fois-ci, nous n’avons pas choisi le quartier routard mais un nouveau quartier d’hôtels en majorité chinois et moins chers. Le quartier est un peu moins sympa, il n’y a quasiment pas d’agences ni de restaurants mais au moins les prix des hôtels sont tout à fait abordables (8€) et il se trouve tout près du musée S21, la seule chose que nous voulons absolument voir dans cette capitale.

Phnom Penh: notre quartier

Phnom Penh: notre quartier

A midi, nous nous arrêtons au hasard dans un restaurant. Décor plutôt soigné, la carte ne comporte que 6 plats en photos, chacun pour 2€ boissons comprises. Impossible de savoir ce que c’est exactement, car personne ne parle anglais 😉 Nous choisissons au pif, Miss V une soupe (qui au final ressemble plus à un bœuf bourguignon) et Mister J un bœuf Lok Lak. Ce fut finalement très bon et très bon marché.

L’après-midi, nous nous rendons au marché couvert de Phnom Penh, un des plus grand d’Asie. Construit par les français à la période du protectorat, c’est un bâtiment atypique posé au milieu de la ville. Fruits, légumes, poissons, viandes, bijoux, casseroles, papeterie, habillement… On y trouve de tout.

Phnom Penh: le Marché Central

Phnom Penh: le Marché Central

Phnom Penh: le Marché Central

Phnom Penh: le Marché Central

Phnom Penh: le Marché Central

Phnom Penh: le Marché Central

Phnom Penh et sa circulation

Phnom Penh et sa circulation

En fin d’après-midi, nous partons à la recherche de ticket de bus pour se rendre après-demain à Ho Chi Minh Ville au Vietnam. Étrangement, notre guesthouse ne vend pas de ticket de bus ; c’est bien la première fois que cela nous arrive… Mister J s’est alors renseigné sur internet sur les différentes compagnies de bus et nous partons vers le quartier routard près de la rivière. Bingo, nous trouvons celle qui avait de bons commentaires sur internet. Oui mais…notre hôtel se trouve trop loin, donc pas de pickup possible. Zuuut, ça tombe à l’eau ! Nous retournons alors dans notre quartier mais il n’y a quasiment pas d’agences et elles ne veulent pas nous vendre de tickets pour la/les compagnies que nous avons sélectionnées. C’est bien la première fois que nous avons autant de mal à trouver des tickets de bus. Il commence à faire noir ; Phnom Penh n’étant pas toujours très sure le soir, nous verront cela demain.

Phnom Penh: interdiction de stationnement pour les tuk-tuk

Phnom Penh: interdiction de stationnement pour les tuk-tuk

Phnom Penh, sa rivière et le Mékong

Phnom Penh, sa rivière et le Mékong

Phnom Penh

Phnom Penh

 

Samedi 23 janvier 2016. Visite du musée S21.

Ce matin, nous repartons à la recherche de ticket de bus. Grâce à internet, Mister J a repéré une compagnie de bus bien côtée qui ne se trouve pas trop loin de notre hôtel. Let’s goooo. Croisons les doigts… Verdict ? Non seulement, le prix du trajet est un des plus bas (10€) mais en plus, ils sont super sympas ! Wouhouuu.

Maintenant que nous avons les tickets de bus, nous pouvons enfin nous rendre au musée S21. Après la Maison d’Anne Franck à Amsterdam, le Musée de la RDA à Berlin et le Musée de la Terreur à Budapest, nous sommes aux portes du Musée du Crime Génocidaire (dit S21) à Phnom Penh. Nous visitons assez peu de musée (pas trop notre tasse de thé) mais ceux-là, nous nous faisons un devoir de les visiter. Et puis, surtout, cela nous intéresse vraiment. Nous voulons connaître ce qui s’est passé, essayer de comprendre l’incompréhensible et surtout ne pas oublier…jamais !

Phnom Penh: le musée S21

Phnom Penh: le musée du Crime Génocidaire

En quoi consiste ce musée S21 ? C’est un ancien lycée français qui avait l’air somme toute plutôt sympathique mais qui a été reconverti en prison par les Khmers Rouges à leur arrivée au pouvoir en 1975. Cette prison, appelée S21 ou Tuol Sleng (Colline empoisonnée), est la plus connue de toutes les prisons disséminées dans tout le Cambodge par les Khmers Rouges.

Phnom Penh: le musée S21

Phnom Penh: le bâtiment A de la prison S21

Phnom Penh: la potence de la prison S21

Phnom Penh: la potence de la prison S21 était à l’origine destinée à la gymnastique au lycée

Pour donner un peu de contexte : en 1975, les américains sont enlisés dans leur guerre au Vietnam. De nombreux Vietcongs passaient par le Laos se réfugiaient au Cambodge pour échapper à l’armée américaine et pour se rendre au sud du Vietnam américain afin de commettre des attentats. C’est ce que l’on appelle la piste Ho Chi Minh. Les américains ont alors décidé de bombarder lourdement le Cambodge (et le Laos) pour débusquer ces Vietcongs. Mais en réalité, c’est la population cambodgienne, particulièrement à la campagne, qui en a le plus souffert. Les cambodgiens se sont réfugiés dans les grandes villes, plutôt épargnées par les bombardements. Les Khmers rouges vont tirer parti de cette situation désastreuse pour renverser le gouvernement réputé pro-américain qui était en place. La joie du peuple, plutôt favorable aux Khmers Rouges qu’ils voyaient comme des libérateurs, n’a duré que quelques heures. A peine arrivés au pouvoir, prétextant un bombardement américain, ils vident la capitale Phnom Penh de tous ses habitants pour les conduire à la campagne et les mettre au travail dans les rizières.

Les riches et les intellectuels, eux, sont déclarés ennemis du parti. Il suffit de porter des lunettes, posséder un stylo ou avoir les mains un peu trop propres pour être qualifié d’intellectuel. Mais attention, pas question d’exécuter les gens sans preuve de leur culpabilité. Il faut donc leur faire avouer leurs crimes (qu’ils n’ont bien sûr pas commis), qu’ils dénoncent leurs supposés supérieurs, etc. Tout cela se passe sous la torture dans les prisons secrètes comme S21 ; un lieu particulièrement horrible où il est difficile d’imaginer ce que les prisonniers pouvaient endurer et ressentir. Et c’est seulement lorsque les aveux sont convaincants que le prisonnier est tué. Mais attention, il ne faut surtout pas qu’ils meurent avant d’avoir tout avoué sinon le dossier est perdu… On ne compte que 7 survivants de S21. Ce sont leurs compétences (peintre, mécanicien), dont les Khmers Rouges avaient besoin, qui les ont sauvés. La paranoïa de ces communistes khmères, qui finissent au final par tous s’entretuer et s’accuser les un les autres de trahisons (seuls ¼ des leaders Khmers rouges étaient encore en vie 4 ans après) a tout de même quelque chose d’ironique.

Phnom Penh: la prison S21 et ses bourreaux

Phnom Penh: la prison S21 et ses bourreaux, souvent très jeunes et non-éduqués.

Phnom Penh: la prison S21 et ses victimes

Phnom Penh: la prison S21 et ses victimes, de tous âges, sexes, nationalités, confessions religieuses.

Phnom Penh: le musée S21

Phnom Penh: le bâtiment B de la prison S21

Phnom Penh: les cellules individuelles (ou à 2) de la prison S21

Phnom Penh: les cellules individuelles (ou à 2) du bâtiment B de la prison S21

Phnom Penh: les cellules individuelles (ou à 2) de la prison S21

Phnom Penh: les cellules individuelles (ou à 2) du bâtiment B de la prison S21

Phnom Penh: des barbelés pour éviter les suicides

Phnom Penh: les cellules individuelles (ou à 2) du bâtiment B de la prison S21

Phnom Penh: "Never will we forget the crimes committed during the Democratic Kampuchea regime"

Phnom Penh: « Never will we forget the crimes committed during the Democratic Kampuchea regime »

Bref, la visite fut fort intéressante et nous a beaucoup marqués. Comptez sur nous pour ne pas non plus manquer le Musée de la Guerre du Vietnam à Ho Chi Minh Ville, notre prochaine destination.

Autre petite précision : autrefois considérée comme la plus belle capitale du sud-est asiatique mais en grande partie détruite par les Khmers Rouges, Phnom Penh est désormais plutôt moche, sale et il n’est pas vraiment agréable de s’y déplacer à pied. Le seul intérêt réel (et pas des moindres) que nous y ayons trouvé est ce fameux musée S21. Rien que pour cela, il faut y aller !

Cambodge: Kampot, Kep et le Bokor

Lundi 18 janvier 2016. Trajet de Sihanoukville à Kampot.

Le pickup est à 7h ! Miss V se fait une nouvelle amie en attendant le minibus. Elle est vraiment trop chou avec sa petite robe blanche, ses sandales toutes neuves, ses couettes, ses boucles d’oreille et son rouge à lèvres. Elle semble apprendre l’anglais à l’école et nous bluffe avec un « It’s a Kangaroo, maybe » en nous montrant son sac-peluche. La maman, responsable de l’agence de voyage, nous en laisse la garde le temps d’aller faire une course. Ils n’ont peur de rien ici 😉

Sihanoukville: Miss V et sa nouvelle amie

Sihanoukville: Miss V et sa nouvelle amie

Après 3h de trajet, nous voilà enfin à Kampot. Ce qui frappe en arrivant à Kampot, ce sont les grandes avenues entourées de maisons coloniales et les nombreux ronds-points que comporte la ville. On reconnaît tout de suit la patte française. Par contre, les Français ont dû oublier de laisser le mode d’emploi pour prendre les ronds-points car c’est du grand n’importe quoi (pire qu’en Belgique, oui oui). Ils vont dans tous les sens, particulièrement sur le rond-point du durian (du nom du gros fruit qui pue), comparable à l’Etoile à Paris (enfin tout est relatif, hein ?)…

Kampot et ses maisons coloniales

Kampot et ses maisons coloniales

Kampot et ses maisons coloniales

Kampot et ses maisons coloniales

Kampot

Kampot et ses maisons coloniales

Kampot: le rond-point du durian

Kampot: le rond-point du durian

Cette ville est charmante et ressemble vraiment à une ville balnéaire, avec ses glaciers et ses terrasses. Seule manque la mer ! Mais il y passe tout de même une grosse rivière. Cette ville et ses environs est notre grand coup de cœur au Cambodge.

Kampot, sa rivière et ses montagnes

Kampot, sa rivière et ses montagnes

Kampot

Kampot, sa rivière et ses villages de pêcheurs

Kampot

Kampot

Kampot: village de pêcheurs

Kampot: village de pêcheurs

 

En plus, nous y mangeons très bien mais pas vraiment bon marché. Il faut parfois savoir se faire plaisir  ;-p

Crevettes aigre-doux au poivre vert de Kampot

Crevettes aigre-doux au poivre vert de Kampot

Boeuf au poivre de Kampot

Boeuf au poivre de Kampot

 

Mardi 19 janvier 2016. Les plantations de poivre et des marais salants.

Au petit déjeuner, nous rencontrons un québécois qui, depuis sa retraite anticipée il y a 12 ans, vit 6 mois dans une caravane au Québec, les 6 autres mois à Bali et passe souvent ses vacances au Cambodge. Il fait partie d’une association qui a pour but de nettoyer Bali de ses déchets en éduquant les enfants et en organisant des sessions de ramassages de déchets. Il nous promet que d’ici 2 ans Bali sera aussi propre que Singapour. Super intéressant comme programme !

A la guesthouse, nous tombons aussi sur Michel et Mr Air France, tous deux rencontrés à Paksé et sur le plateau des Bolovens au Laos. On se suit tous (ou presque) 😉 Mr Air France s’en va ensuite au Vietnam (comme nous) tandis que Michel s’envolera pour les Philippines.

Après ce petit-déjeuner relax, nous louons un scooter pour aller voir les plantations de poivre de Kampot. Qu’a-t-il de particulier ce poivre ? Il est tout simplement le poivre le plus cher au monde. A part cela, nous n’avons pas vraiment trouvé les spécificités de ce poivre… Il est goûteux et assez corsé. Nous le goûterons dans différents mets : bœuf, crevettes, seiche, poisson, crabe… Le tout fut très bon mais il est difficile de dire si on aurait vu la différence avec du poivre normal…

Plantation belge de poivre de Kampot

Plantation belge bio de poivre de Kampot

Kampot: plantation de poivre

Plantation belge de poivre de Kampot

Kampot: plantation de poivre

Plantation belge de poivre de Kampot

Kampot: plantation de poivre

La visite de la plantation belge de poivre bio est intéressante : on nous explique les différentes sortes de poivres (vert, noir, rouge et blanc), comment le cultiver, comment combattre les maladies sans pesticides, etc. Mais finalement, ce qui nous a le plus plu, c’est tout simplement traverser les villages à scooter, sur la route en terre battue, avec les enfants qui nous crient « Hello ! » en nous faisant coucou de la main. Trop chou ! Les Cambodgiens sont vraiment souriants et accueillants.

Kampot: dans les environs de la plantation de poivre

Kampot: dans les environs de la plantation de poivre

Kampot: les environs de la plantation de poivre

Kampot: dans les environs de la plantation de poivre

Kampot: le Lac Secret

Kampot: le Lac Secret

Kampot: rizières

Kampot: rizières

En fin d’après-midi, pour le coucher de soleil, nous nous rendons en scooter aux marais salants. Le village traversé est pittoresque, les paysages sont magnifiques et très photogéniques avec la lumière du soir.

Kampot: les marais salants

Kampot: les marais salants

Kampot: les marais salants

Kampot: les marais salants

Kampot: les marais salants

Kampot: les marais salants

Kampot: les marais salants

Kampot: les marais salants

Kampot: coucher de soleil sur la rivière

Kampot: coucher de soleil sur la rivière

Cette journée campagnarde fut en tout cas bien agréable et fort dépaysante.

 

Mercredi 20 janvier 2016. Visite de Kep.

Ce matin, nous partons en scooter pour Kep. Après 30 minutes, nous arrivons de bonne heure au Parc National de Kep, où nous entamons une belle promenade de 8kms offrant de beaux points de vue sur la nature environnante, la côte et la mer.

Parc National de Kep

Parc National de Kep

Parc National de Kep

Parc National de Kep

Parc National de Kep

Parc National de Kep

Après l’effort, le réconfort : nous dégustons dans un restaurant en bord de mer de succulents crabes grillés au poivre de Kampot.

Kep: du crabe grillé au poivre de Kampot pour ce midi

Kep: crabes grillés au poivre de Kampot pour ce midi

Kep

Kep: vue depuis le resto

Nous visitons ensuite le fameux marché aux crabes de Kep, où nous découvrons toute la chaîne : les hommes qui reviennent de la pêche et vendent directement leurs crabes aux restaurateurs depuis leur bateau, les femmes qui gèrent les cageots de crabes dans l’eau à côté du marché et celles qui en négocient le prix sur le marché.

Kep et ses pêcheurs

Kep et ses pêcheurs

Kep et son fameux marché aux crabes

Kep: les femmes gérant les cageots de crabes

Kep et son fameux marché aux crabes

Kep: les femmes négociant le prix des crabes

Kep et son fameux marché aux crabes

Kep et son fameux marché aux crabes

Kep et son fameux marché aux crabes

Kep et son fameux marché aux crabes, où se vend évidemment aussi du poivre

Que dire de la ville de Kep en elle-même ? Pour visiter les environs, mieux vaut loger à Kampot qu’à Kep, qui n’a pour ainsi dire aucun charme, excepté sa vue sur la mer.

Kep

Kep

Kep

Kep

Kep

Kep

Kep

Kep

En revenant à la guesthouse, nos craintes étaient fondées : la musique des fiançailles organisées dans notre rue devient de plus en plus forte à mesure que l’on approche… Un gigantesque parlophone est placé au dessus de la tonnelle pour diffuser le son le plus loin possible. Autant dire que le son nous parvient très clairement à nous, qui logeons juste en face de la petite fête. C’est de la musique entrecoupée de paroles. Impossible d’avoir une conversation normale ou de se concentrer tellement le son est fort. Nous décidons de repartir rapidement pour ne pas devenir fou à cause du bruit. Une vraie torture ! Nous trouvons refuge dans un resto, où nous passerons une bonne partie de la soirée. Heureusement, de retour vers 21h30, la musique venait de s’arrêter. Ouf, sauvés ! Demain, pas de réveil !

 

Jeudi 21 janvier 2016. Visite du Bokor

Le lever fut au final très matinal. Nous croyions la fête de fiançailles finie mais elle a recommencé… à 5h30 ! Les boules Quies n’y ont rien changé. Nous avons finalement dû nous lever et fuir le quartier pour prendre le petit déjeuner loin de ce brouhaha ! Le patron de la guesthouse nous promet que les fiançailles seront finies à midi. Il est trop chou ; ce n’est pas de sa faute 😉

Sur les conseils de Claire-Marie (une amie de la sœur de Mister J) via Facebook, nous décidons de nous rendre au Park national du Bokor et plus particulièrement en haut du mont Bokor, où se trouve une ancienne station d’altitude comportant une église, un palace et quelques maisons coloniales laissés à l’abandon depuis les années 70. Ambiance glauque garantie. Un vrai décor de film d’épouvante. Après l’ancêtre du Train de la Mine à Battambang, nous avons trouvé l’ancêtre de la Tour de la Terreur de Disneyland: le Vieux Palace du Bokor !

Parc National du Bokor: ça tourne et ça tourne

Parc National du Bokor: ça tourne, ça tourne et…ça tourne!

Parc National du Bokor

Parc National du Bokor

Parc National du Bokor: la vieille église

Parc National du Bokor: la vieille église

Parc National du Bokor

Parc National du Bokor

Parc National du Bokor: le Vieux Palace

Parc National du Bokor: le Vieux Palace

Parc National du Bokor: le Vieux Palace

Parc National du Bokor: le Vieux Palace

Parc National du Bokor: le Vieux Palace

Parc National du Bokor: le Vieux Palace

Parc National du Bokor

Parc National du Bokor

Parc National du Bokor: pas rénové vs rénové (en jaune)

Parc National du Bokor: pas rénové vs rénové (en jaune)

Même si les guides de voyages semblent mitigés, nous estimons que cela vaut toujours la peine de visiter le Bokor.  Le site a un peu perdu de son charme car des investisseurs chinois ont flairé le potentiel du site et ont commencé à construire des casinos et hôtels gigantesques (600 chambres), un parc d’attraction, des sales de conférences, le tout pour 1 milliard de dollars (il faut imaginer ce que cela représente ici où on peut faire construire une maison pour 10 000 $)… On est loin de l’ambiance « perdu dans la montagne » et c’est vraiment dommage, mais c’est plutôt drôle et pathétique de voir ce grand complexe et ses grands parking prêts à accueillir les bus par centaines mais actuellement totalement vide. Mais qu’on se le dise, la vue panoramique sur la mer et la jungle n’a pas changé, elle reste magnifique. Alors, allez-yyyy!

Parc National du Bokor: le nouveau casino et resort...

Parc National du Bokor: le nouveau casino et resort…Un peu Disneyland quoi!

Parc National du Bokor: vue depuis le Vieux Palace

Parc National du Bokor: vue depuis le Vieux Palace

Parc National du Bokor: vue depuis le Vieux Palace

Parc National du Bokor: vue magnifique depuis le Vieux Palace

Le soir nous avons la bonne surprise de voir que les tonnelles en face de la guesthouse ont été démontées. Ouf, les fiançailles sont belles et bien finies ! Reste à imaginer comment sera le mariage… Apparemment, c’est un peu pareil en plus festif encore ! Cela peut donner des idées aux futurs mariés de notre entourage qui se reconnaitront. Plutôt que de louer une salle, 2 tonnelles sur la rue, quelques tables, un haut parleur géant et le tour est joué ! 😉

Cambodge: Sihanoukville

Du Jeudi 14 au Dimanche 17 janvier 2016. Repos à Otres (Sihanoukville).

Après 14h de trajet depuis Battambang avec escale à Phnom Penh, nous voilà enfin arrivés à Sihanoukville ! Enfin, il faut encore négocier un tuk-tuk (5$ au lieu de 10$) pour se rendre à Otres (l’endroit le plus idyllique mais situé à 6km du centre-ville qui est plutôt moche) puis trouver un logement… Nous trouvons finalement un bungalow à 100m de la plage, abordable (15$) et plutôt pas mal. Otres 1, plus routard mais pas pour autant bon marché, est doté d’une ribambelle de bungalows de toutes sortes tandis que Otres 2, plus chic, possède toute une série de petit resorts en dur.

Sihanoukville: notre bungalow à Otres 1

Sihanoukville: notre bungalow à Otres 1

Sihanoukville: Otres 1

Sihanoukville: Otres 1

Sihanoukville: Otres 1

Sihanoukville: Otres 1

Sihanoukville: n'ont-ils pas l'air heureux les enfants d'Otres?

Sihanoukville: n’ont-ils pas l’air heureux les enfants d’Otres? Le petit tout nu est le caïd du coin; il est (presque) toujours tout nu.

A peine enregistrés, nous nous dirigeons vers la plage qui dépasse de loin toutes nos espérances : la plage publique est immense (2,5 km), propre et ombragée grâce à d’immenses arbres ; l’eau est turquoise et la vue ma-gni-fi-que! C’est la plage paradisiaque la plus agréable que nous ayons vue jusqu’à présent.

Sihanoukville: Otres Beach

Sihanoukville: Otres Beach

Sihanoukville: Otres Beach

Otres Beach: Mister J est aux anges!

Sihanoukville: Otres Beach

Otres Beach: Miss V savoure l’instant…et le paysage.

Sihanoukville: Otres Beach

Sihanoukville: Otres Beach

Sihanoukville: Otres Beach

Sihanoukville: Otres Beach

Sihanoukville: la belle vie des chiens d'Otres

Sihanoukville: la belle vie des chiens d’Otres

Sihanoukville: Otres Beach

Otres Beach

Sihanoukville: deuxième coucher de soleil à Otres Beach

Sihanoukville: deuxième coucher de soleil à Otres Beach

Nous passerons 3 jours à la plage à lire, faire la sieste et se baigner. Le midi, nous mangeons des fruits (pastèque, mangue, ananas, bananes) sur la plage, à défaut de pouvoir trouver du fromage et du saucisson pour faire un bon sandwich ! Ici, grâce aux vendeurs ambulants, on ne peut pas mourir de faim : entre les fruits découpés à la commande, le BBQ transportable, les langoustines frites… On ne testera malheureusement pas tout de peur d’être malade…

Sihanoukville: notre repas de midi quotidien à Otres Beach

Sihanoukville: notre repas de midi quotidien à Otres Beach

Sihanoukville: vendeurs de chips  aux crevettes à Otres Beach

Sihanoukville: vendeurs de chips aux crevettes à Otres Beach

Sihanoukville: vendeuse de langoustines à Otres Beach

Sihanoukville: vendeuse de langoustines à Otres Beach

Le week-end (particulièrement le dimanche), la plage est envahie de cambodgiens. C’est vraiment quelque chose qu’il faut voir (et entendre !). Nous avons vu des familles débarquer et s’amuser à regarder les touristes qui se baignent en bikini et se dorent la pilule au soleil. Il faut savoir que les cambodgiens se baignent tout habillés. Pourquoi ?  Par pudeur et parce que le bikini, c’est comme être tout nu pour eux…Nous avons également vu des groupes de 20 cambodgiens débarquer d’un tuk-tuk avec la sono à fond, des bières et un BBQ pour ensuite jouer au foot ou danser sur la plage, et surtout perdre quelques points d’audition 😉 Pour finir, nous avons vu un groupe de 4 garçons qui ont débarqué avec leur karaoké et chanté des chansons d’amour au coucher du soleil… Bref, au final, le dimanche, nous avons dû changer 2-3 fois d’endroit pour être un peu au calme. Car quand ils arrivent à 20 à côté de vous, au début c’est drôle mais après quelques minutes, on veut retrouver un peu de calme 😉

Cambodge: Battambang

Lundi 11 janvier. Trajet de Siem Reap à Battambang.

Aujourd’hui, nous prenons les bus pour Battambang. Le bus chargé du pickup aux différentes guesthouses est venu nous chercher à 6h45. Nous étions les premiers à monter dedans et après avoir fait le tour de toute la ville pour aller récupérer tout le monde, nous arrivons enfin à la station de bus vers 7h15, soit 1h30 plus tard. Cool, relax, take it easy ! Pas le temps de flâner, les sacs à peine en soute, le bus pour Battambang démarre illico. Pendant le trajet, nous faisons la connaissance d’une jeune Française qui voyage toute seule pendant 5 mois en Asie (Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam, Birmanie et peut-être les Philippines).

Bus de Siem Reap à Battambang

Bus de Siem Reap à Battambang: trop kitsch les tentures!

Après 4h de trajet, nous arrivons à Battambang, une ville plutôt moche mais dont la campagne avoisinante vaut apparemment la peine, du moins nous l’espérons. Après nous être « battus » avec les chauffeurs de tuk-tuk pour nous emmener dans le centre-ville à un prix raisonnable, nous cherchons une guesthouse avec la Française. Il n’y a pas l’air d’en avoir des masses mais nous trouvons facilement pour 5$ une chambre sans aucun charme qui ressemble plus à celle d’un hôpital 😉 Au moins, c’est propre.

Au restaurant, à midi, la Française nous parle d’un cours de cuisine à Battambang qui semblerait bon marché. Mister J est bien sûr intéressé, surtout que les prix des cours de cuisine sont souvent exorbitants. Après s’être renseigné sur le menu à concocter, le prix (10$) et la taille du groupe, Mister J et la Française réservent sur le champ le cours de cuisine pour l’après-midi même. Mister J, qui a du sang de cuisinier dans les veines, ne tient plus en place, il est impatient de commencer ce fameux cours de cuisine khmère traditionnelle. Miss V, elle, fatiguée des visites des jours précédents et du voyage en bus, ira plutôt se reposer à l’hôtel, repenser l’itinéraire du Cambodge et écrire un petit peu.

Le cours de cuisine commence par une visite au marché assez intéressante mais qui donne envie d’être végétarien 😉

Battambang: marché

Battambang: marché

Battambang: vente de poissons au marché

Battambang: vente de poissons au marché

Battambang: vente de lait de coco au marché

Battambang: extraction du lait de coco au marché

Et pour la pratique, 2 groupes sont constitués : 1 de 10 et 1 de 4. Heureusement, Mister J se retrouve dans le groupe de 4 avec la Française rencontrée dans le bus, une Hollandaise et une Néozélandaise.

Battambang: cours de cuisine khmère traditionnelle

Battambang: cours de cuisine khmère traditionnelle

Nary, la prof de cuisine ne parle pas très bien français (contrairement à son mari, qui dirige l’autre groupe) mais est très gentille et nous apprend les techniques de cuisines khmère. Au menu : le Fish Amok (poisson cuit à la vapeur dans des feuilles de bananier), des nems, du Bœuf Lok Lak (mariné dans une sauce sucrée) et des bananes au lait de coco en dessert. Après le cours de cuisine, la dégustation ! Un délice. Miss V les a rejoints à ce moment, l’occasion de gouter in extremis un nem et de commander un Fish Amok.

Battambang: Mister J en pleine action. Il prépare le "curry paste" pour le "Fish Amok"

Battambang: Mister J prépare le « curry paste » pour le « Fish Amok »

Battambang: les fish mok (poisson cuite dans une feuille de bananier)

Battambang: Nary et les « Fish Amok »

Battambang: préparation des rouleaux de printemps

Battambang: préparation des nems

Battambang: l'assiette préparée par Mister J (un fish amok, un beef lok lak et des rouleaux de printemps)

Battambang: l’assiette préparée par Mister J

Comme le courant est super bien passé pendant le cours, nous fixons un rendez-vous tous les 5 pour le lendemain afin partager les frais d’un tuk-tuk et nous balader dans la campagne de Battambang.

Battambang: une autre bonne bière, l'Angkor beer

Battambang: une autre bonne bière, l’Angkor beer

 

Mardin 12 janvier 2016. Bamboo train et killing caves

Si vous allez à Battambang, les conducteurs de tuk-tuk vous proposeront sans arrêt d’aller voir le « bamboo train ». Mais qu’est-ce donc ? C’est une voie ferroviaire désaffectée depuis les années 70 car les trains déraillaient sans cesse. Les habitants se la sont appropriée en construisant de petites plateformes de bambou posées sur 2 essieux avec un moteur de tondeuse à gazon. Elles roulent à 30 km/h et transportent des marchandises, gens et animaux particulièrement pendant la saison des pluies car les routes en terre battue sont impraticables. Lorsque deux trains de bambou se croisent, celui qui est le moins chargé doit libérer la voie en déchargeant et démontant leur engin.

La campagne de Battambang: le bamboo train

La campagne de Battambang: le bamboo train et sa voie unique

La campagne de Battambang: le bamboo train

La campagne de Battambang: le bamboo train

A la saison sèche, ce sont les touristes qui sont baladés d’une gare à l’autre pour un tour très ludique et sympathique. Nous avons trouvé l’ancêtre du Train de la Mine de Disneyland ! 😉

La campagne de Battambang: le bamboo train

La campagne de Battambang: les touristes empruntant le bamboo train

La campagne de Battambang: le bamboo train, aucune illusion d'optique...

La campagne de Battambang: le bamboo train, aucune illusion d’optique…

La campagne de Battambang: des pêcheurs

La campagne de Battambang: des pêcheurs

La campagne de Battambang

La campagne de Battambang

La campagne de Battambang: le bamboo train

La campagne de Battambang: le long du bamboo train

Un peu avant midi, nous visitons une fabrique de « Rice Paper », qui sert à faire les nems.

La campagne de Battambang: les rizières

La campagne de Battambang: les rizières

La campagne de Battambang: du riz qui sèche devant les maisons

La campagne de Battambang: du riz qui sèche devant les maisons

Battambang: fabrique de "rice paper" pour les rouleaux de printemps

Battambang: fabrique de « rice paper »

Battambang: fabrique de "rice paper" pour les rouleaux de printemps

Battambang: fabrique de « rice paper »

Battambang: fabrique de "rice paper" pour les rouleaux de printemps

Battambang: fabrique de « rice paper »

Battambang: fabrique de "rice paper" pour les rouleaux de printemps

Battambang: fabrique de « rice paper »

Nous partons ensuite au nord visiter le site du Wat Ek. Nous n’avions pas visiter les temples modernes de Siem Reap, c’est l’occasion de le faire ici.

La campagne de Battambang: 2 écoliers

La campagne de Battambang: 2 écoliers

La campagne de Battambang: le site de Wat Ek

La campagne de Battambang: le site de Wat Ek

La campagne de Battambang: le site de Wat Ek

La campagne de Battambang: le site de Wat Ek

La campagne de Battambang: le site de Wat Ek

La campagne de Battambang: le site de Wat Ek

La campagne de Battambang: 2 écolières

La campagne de Battambang: le site de Wat Ek

La campagne de Battambang: le site de Wat Ek

La campagne de Battambang: le site de Wat Ek

Battambang

Battambang: le site de Wat Ek

En fin d’après-midi, nous partons voir les « Killing Caves », qui ont été le théâtre d’atrocités commises par les Khmers Rouges dans les années 70. 

La campagne de Battambang: des rats et des insectes prêts à être mangés

La campagne de Battambang: des rats et des insectes prêts à être mangés

La campagne de Battambang: la montagne crocodile

La campagne de Battambang: la montagne crocodile

La campagne de Battambang: le temple de Phnom Sampeu

Le temple en haut de la colline Phnom Sampeu

La campagne de Battambang: une des "Killing Caves"  (Khmers Rouges) de Phnom Sampeu

Une des « Killing Caves »

La campagne de Battambang: maison en haut de la colline Phnom Sampeu

Maison en haut de la colline Phnom Sampeu

La campagne de Battambang: tableau représentant les tortures perpétrées par les Khmers Rouges à Phnom Sampeu

Tableau représentant les tortures commises par les Khmers Rouges à Phnom Sampeu

La campagne de Battambang: scènes de tortures perpétrées par les Khmers Rouges à Phnom Sampeu

Scènes de tortures perpétrées par les Khmers Rouges à Phnom Sampeu

La campagne de Battambang: une des "Killing Caves"  (Khmers Rouges) de Phnom Sampeu

Une autre des « Killing Caves »

La campagne de Battambang: "sleeping bouddha" dans une des grottes de Phnom Sampeu

« Sleeping bouddha » dans une des Killing Caves

La campagne de Battambang: petit temple en haut de la colline Phnom Sampeu

Petit temple en haut de la colline Phnom Sampeu

La campagne de Battambang: les singes de Phnom Sampeu

Les singes de Phnom Sampeu

La campagne de Battambang: vue de Phnom Sampeu

La campagne de Battambang: vue de Phnom Sampeu

Nous avons ensuite attendu devant la « Bat Cave », où vivent des millions de chauves-souris qui sortent toutes en même temps à la tombée de la nuit. Malgré notre scepticisme, ce spectacle est magnifique : des millions de chauves souris sortent de la grotte et serpentent dans le ciel en direction des rizières pour y manger.

La campagne de Battambang: la grotte des chauves-souris de Phnom Sampeu

La grotte des chauves-souris de Phnom Sampeu

La campagne de Battambang: des millions de chauves-souris s'envolent chaque soir de leur grotte

Envol des chauves-souris vers les rizières

 

Mercredi 13 janvier 2016. Repos et trajet de nuit vers Sihanoukville.

Ce soir, nous prenons le bus de nuit à destination de Sihanoukville ; l’occasion de passer la journée à se reposer et mettre à jour le blog 😉 Comme le trajet devrait durer 11h avec un changement de bus à Phnom Penh, nous avons longtemps hésité entre un « hotel bus » (avec des lits), un « sleeping bus » (avec des sièges très inclinables) ou un « seating bus » (bus normal). La Française, qui est partie hier soir pour Sihanoukville, a choisi le « seating bus » à 10$. Finalement, nous avons fait notre choix ce matin :  l’« hotel bus » à 20$, que nous a vivement conseillé la Hollandaise hier soir.

Cambodge: Siem Reap et Angkor

Jeudi 7 janvier.   Vol de Paksé Laos (Paksé) à Siem Reap (Cambodge).

Le matin, nous quittons notre guesthouse à 6h direction l’aéroport de Paksé, où un vol nous attend à 8h25. Nous cherchons un tuk-tuk… Introuvable quand on en a besoin, il y en a toujours 14 quand on n’en a pas besoin ! Bref, nous avons marché un bon quart d’heure avant de tomber sur un chauffeur !

Ce vol vers le Cambodge est LE joker de notre séjour en Asie. Tous les jours, de nombreux routards passent la frontière terrestre du Laos au Cambodge mais pas mal de locaux y voient l’occasion de se faire de l’argent facile. Entre la corruption des gardes frontière qui veulent leur part, les fausses visites médicales, les bus qui arrivent à 2h du matin au lieu de 19h et les combines en tout genre pour essayer de vous soutirer de l’argent en vous aidant à remplir les papiers du visa, nous avons décidé de prendre un Joker avec ce vol « Paksé -> Siem Reap ». Une petite heure de vol contre une ou deux journées interminables de van, le choix a été vi          te fait. Nous avons déjà pas mal donné dans les transports longs et/ou foireux ; nous passons notre tour pour une fois. Cela ne fait pas très « routard », nous avons un peu honte mais au final, nous avons économisé beaucoup de temps et d’énergie (mais pas d’argent évidemment). Et le vol avec Lao Airlines s’est super bien passé ! Nous sommes partis avec 30 minutes d’avance, l’avion était quasi vide et le vol n’a duré que 30 minutes. En fait, nous avons aterri à l’heure où nous aurions dû décoller 😉

Aéroport de Paksé: les moines aussi sont prioritaires

Aéroport de Paksé: les moines aussi sont prioritaires

Vol Paksé-Siem Reap

Vol Paksé-Siem Reap

Première surprise à l’arrivée à l’aéroport de Siem Reap : les distributeurs ne distribuent que des US$… Les tarifs sont aussi affichés en US$… On déteste utiliser des dollars à la place de la monnaie locale parce que, d’une part, pour retirer des $, on a un taux de change qui est appliqué et d’autre part, l’arrondi au dollar près fait très mal au budget…Va falloir qu’on trouve des Riel, et vite, pour pouvoir payer les achats courants !

Nous trouvons une chouette guesthouse pour 10$ la nuit, un bon tarif à Siem Reap, où il semble y avoir un gonflement des prix par rapport au reste du pays. Bien que n’étant pas une jolie ville, Siem Reap est néanmoins très touristique puisqu’elle constitue le point de base pour visiter les temples d’Angkor.

Nous préparons également notre visite des temples d’Angkor que nous débuterons demain matin… Les temples sont à 10-15 km de Siem Reap et pas mal éparpillés. Nous allons essayer de louer des vélos pour les visiter. Cela est plus économique, plus écologique, plus sportif et nous serons plus autonomes qu’en tuk-tuk. Cela devrait nous faire de bonnes petites journées sportives 😉 Qui n’a jamais rêvé de visiter Angkor à vélo ? Franchement, c’est trop la claaasse ! 😉 Mais pour les touts petits budgets, il est clair qu’y aller juste une seule journée en tuk-tuk est plus rentable. Il faut avouer que le pass 3 jours n’est pas donné : 40$.

Angkor: les pass 3 jours

Angkor: les pass 3 jours

Les tuk-tuk cambodgiens: une charette tirée par une moto

Les tuk-tuk cambodgiens: une charette tirée par une moto

Siem Reap: les conducteurs de tuk-tuk jouent aux échecs cambodgiens entre deux courses

Siem Reap: les conducteurs de tuk-tuk jouent aux échecs cambodgiens entre deux courses

Siem Reap: mmmh de la viande

Siem Reap: mmmh de la viande

 

Vendredi 8 janvier. Premier jour de visite sur le site d’Angkor.

Levés à 6h du matin pour profiter des heures « fraîches ». Après un petit déjeuner de champions pris à la guesthouse, nous enfourchons notre VTT à 7h30 en direction de la billetterie. Il y a plusieurs entrées au site d’Angkor mais une seule contient une billetterie, mieux vaut le savoir à l’avance, sous peine de devoir faire marche-arrière 😉

Angkor, c’est un peu comme Disneyland, mais en plus grand ! Il existe des pass 1 jour, 3 jours ou 1 semaine. Nous avons choisi de visiter Angkor en 3 jours et ce, pour pouvoir prendre le temps d’apprécier la beauté du site.

Pour visiter les temples, nous allons y aller crescendo : les « moins » impressionnants et moins connus au début pour terminer le dernier jour en apothéose avec les plus grands et plus connus. Les temples les moins connus étant les plus éloignés, nous allons donc y aller decrescendo au niveau de l’effort physique à fournir.

Heureusement, le soleil ne s’est pas levé aujourd’hui ; c’est sous les nuages que nous nous attaquons à 5 temples du Grand Circuit. Enfin, même sous les nuages, nous transpirons comme des bœufs 😉 Il fait quand même 30°C.

Sur le trajet, nous nous faisons doubler par des cars remplis de Chinois… Ca nous fait un peu peur mais à l’arrivée, nous sommes rassurés : les groupes de Chinois semblent se diriger vers le plus connu des temple, Angkor Wat. Ouf, il n’y a pas foule et certains temples dégage encore quelque chose de magique.

Angkor: le temple Pre Rup

Angkor: le temple Pre Rup

Angkor: le temple du Mébon oriental

Angkor: le temple du Mébon oriental

Angkor: le temple du Mébon oriental

Angkor: le temple du Mébon oriental

Angkor: le temple Ta Som

Angkor: le temple Ta Som

Angkor: le temple Ta Som

Angkor: le temple Ta Som

Angkor: le temple Ta Som

Angkor: le temple Ta Som

Angkor: le temple Neak Pean

Angkor: le temple Neak Pean

Angkor: le temple Neak Pean

Angkor: le temple Neak Pean

Angkor: le temple Preah Khan

Angkor: le temple Preah Khan

Angkor: le temple Preah Khan

Angkor: le temple Preah Khan

Angkor: le temple Preah Khan

Angkor: le temple Preah Khan

En tout et pour tout, nous roulerons 40 kms aujourd’hui. Faciiiile 😉 C’est tout plat 😉 Nous rentrons vers 14h et sommes vraiment trop contents de cette première journée à Angkor. Vivement demain !

Chose amusante, nous avons rencontré à nouveau Viviane, une globe trotteuse retraitée qui fait un tour du monde en 10 mois et que nous avions rencontrée en Inde à Ranakpur (Udaipur) deux moins plus tôt…

 

Samedi 9 janvier. Second jour de visite sur le site d’Angkor.

Lever toujours aussi matinal, à 6h du matin. Le temps est toujours couvert, parfait pour commencer à découvrir les temples du Petit Circuit. Ils sont moins éloignés et un peu plus connus que ceux d’hier. Deux de ces temples, le Bateay Kdei et le Ta Phrom, nous donnent des frissons.

Angkor: le temple Prasat Kravan

Angkor: le temple Prasat Kravan

Angkor: le temple Prasat Kravan

Angkor: le temple Prasat Kravan

Angkor: le temple Banteay Kdei

Angkor: le temple Banteay Kdei

Angkor: le temple Banteay Kdei

Angkor: le temple Banteay Kdei

Angkor: le temple Banteay Kdei

Angkor: le temple Banteay Kdei

Angkor: le temple Banteay Kdei

Angkor: le temple Banteay Kdei

Angkor: le temple Ta Phrom

Angkor: le temple Ta Phrom

Angkor: le temple Ta Phrom

Angkor: le temple Ta Phrom

Angkor: le temple Ta Phrom

Angkor: le temple Ta Phrom

Angkor: le temple Ta Phrom

Angkor: le temple Ta Phrom

Angkor: le temple Ta Keo

Angkor: le temple Ta Keo

Angkor: le temple Ta Keo

Angkor: le temple Ta Keo

Angkor: le temple Chau Say Tevoda

Angkor: le temple Chau Say Tevoda

Angkor: le temple Thommanon

Angkor: le temple Thommanon

Notez que le Ta Phrom est le temple où fut tourné le film « Tom Raider » avec Angelina Jolie. C’est là que nous croisons les premiers groupes de Chinois. Enfin, pas au début car nous avons choisi de faire la longue promenade dans le temple alors qu’eux font la courte. Nous avons donc vraiment apprécié le début de la visite du Ta Phrom mais une fois que le chemin de la longue promenade a rejoint celle de la petite promenade, nous nous sommes enfuis… Des Chinois partout, qui veulent se faire prendre en photos partout… Qui montent sur les monuments malgré les interdictions, font des selfies interminables… Tout cela sans vraiment s’intéresser vraiment au lieu. 

En tout, nous ferons 30 kms aujourd’hui, 10 de moins que la veille mais nous passerons plus de temps à l’intérieur les temples. Nous rentrons vers 14h et la fatigue commence à se faire grandement sentir…

 

Dimanche 10 janvier. Troisième jour de visite sur le site d’Angkor.

On ne change pas une équipe qui gagne : lever à 6h. Aujourd’hui, nous visitons les stars du Petit Circuit : le Bayon le matin et Angkor Wat à midi. Le Bayon est magnifique… de loin. En effet, le sommet du Bayon, d’où on peut admirer les tours à visages, est envahi de groupes de Chinois. Comme tout groupe de Chinois en vacances, ils parlent très fort et tout le temps, touchent tout, grimpent partout et prennent tout et n’importe quoi en photos dans des positions souvent ridicules, vous bousculent, figurent sur vos photos, vous flanquent leur perche à selfies dans la tronche et bravent toutes les interdictions (ne pas toucher, ne pas monter, ne pas s’asseoir ne pas faire de bruit…). Très vite, nous sommes dégoûtés par la scène qui se déroule devant nos yeux ; impossible de s’imprégner de l’atmosphère du lieu. Nous décidons alors de descendre d’un étage pour tenter de trouver un endroit où il n’y a personne. Contre toute attente, nous trouvons assez facilement un endroit où il n’y a pas un chat. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à réellement apprécier le Bayon de l’intérieur. Waouw !

Angkor: le Bayon

Angkor: le Bayon

Angkor: le Bayon

Angkor: le Bayon

Angkor: le Bayon

Angkor: le Bayon

Angkor: le Bayon

Angkor: le Bayon

Nous nous sommes ensuite rendus à pied au Baphuon, qui n’a rien de transcendant. Inutile aussi de monter dessus, la vue n’est pas belle. Nous sommes peut-être blasés après avoir vu autant de temples….

Angkor: le Baphuon

Angkor: le Baphuon

Angkor: le Baphuon

Angkor: le Baphuon

Angkor: le Baphuon

Angkor: le Baphuon

Angkor: la terrasse des éléphants

Angkor: la terrasse des éléphants

Angkor

Angkor

Vers 11h30, heure stratégique, nous nous dirigeons vers la star des stars d’Angkor, Angkor Wat (qui figure sur le drapeau national), en espérant que les groupes de Chinois aient déserté l’endroit pour aller manger. Bingo ! Nous ne dirons pas que l’endroit était désert mais franchement, ce n’était pas la grande foule. De quoi apprécier le lieu, même si ce ne sera pas notre temple préféré d’Angkor…

Angkor Wat

Angkor

Angkor Wat: elle est pas belle la vie des enfants de Siem Reap?

Angkor Wat: elle est pas belle la vie des enfants d’Angkor?

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Après 20 kms dans les roues et des visites plutôt relax, nous terminons cette troisième et dernière visite d’Angkor vers 13h30. La fatigue se fait nettement moins sentir que le deuxième jour et nous sommes donc prêts à trier les 500 photos prises. Mamma mia !

Après 3 jours à Angkor, 14 temples visités, 90 kms parcourus à vélo, 3 millions de Chinois rencontrés, 3000 Chinois bousculés et 300 perches de selfies arrachées, Mister J mérite sa petite bière Cambodia !

Siem Reap: bière pression

Siem Reap: bière pression à la guesthouse

Nous allons répondre à la question que nous attendons : avons-nous préféré Bagan (en Birmanie) ou Angkor ? Nous avons préféré l’atmosphère générale à Bagan, calme et romantique, loin de l’agitation d’Angkor, avec tous ses chemins de sable que nous parcourions en e-bike sans croiser grand monde et ces vues panoramiques qu’offrent les sommets de certains temples. Par contre, les temples d’Angkor, nous ont donné plus de frissons, surtout ceux perdus dans la forêt, où les arbres poussent à travers les pierres. Bref, l’expérience est totalement différente et les deux endroits valent vraiment la peine.