Chili: Valparaiso et Santiago

Dimanche 9 octobre 2016. Trajet Santiago – Valparaiso et visite de celle-ci.

Valparaiso se trouve tout tout près de Santiago (Santiago de Chile, pas Santiago de Cuba hein 😉 ). Certains s’y rendent juste pour la journée ou le WE, un peu comme à la Mer du Nord. Nous, nous avons choisi d’y dormir deux nuits. Nous prenons donc le métro de Santiago jusqu’à la gare de bus, et une grosse heure et demi plus tard, nous débarquons à Valparaiso. Valparaiso possède 45 collines et notre casa se trouve sur le Cerro Concepción, un super chouette quartier. Par contre, le trajet à pied dans la ville basse, de la gare à notre casa, ne nous a pas vraiment enchantés : nous y avons découvert une ville sale, puant la pisse, avec pochtrons et clochards. Nous avons eu exactement la même impression que les M&M’c, ce qui les a rassurés 😉 Valparaiso ne serait-elle pas un peu survendue ?!

En tout cas, cela ne nous a pas du tout donné envie de visiter la ville basse ; nous sommes donc restés sur notre colline, aux chouettes ruelles et maisons colorées. C’est à cela qu’on s’attend en venant à Valparaiso, non ?

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Paseo Atkinson

Valparaiso: el Paseo Atkinson

Valparaiso: vue sur la ville basse et les collines depuis le Paseo Atkinson

Valparaiso: vue sur la ville basse et les collines depuis le Paseo Atkinson

Valparaiso: el Paseo Atkinson

Valparaiso: el Paseo Atkinson

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso: el Cerro Concepción

Le soir, nous mangeons dans un bon restaurant avec vue sur la baie de Valparaiso. Qu’avons-nous mangé ? Du poisson, quelle question ! 😉 Rien que culinairement parlant, cela vaut tout de même la peine de venir à Valparaiso. Sans oublier évidemment les jolies maisons colorées du Cerro Concepción.

Valparaiso: une dernière ceviche de poisson et crevettes pour la route ;)

Valparaiso: une dernière ceviche de poisson et crevettes pour la route 😉

Valparaiso: un merlu à la sauce exotique. Mmm !

Valparaiso: un merlu à la sauce exotique. Mmm !

Valparaiso: un saumon accompagné d'un risotto d'avocat. Un délice !

Valparaiso: un saumon accompagné d’un risotto d’avocat. Un délice !

Valparaiso

Valparaiso: bière à l’irlandaise 😉

 

Lundi 10 octobre 2016. Visite de Valparaiso.

Nous serions bien allés visiter une des trois maisons du poète Pablo Neruda, la Sebastiana, mais elle est fermée le lundi. C’est ballot ! Tant pis, nous irons visiter celle de Santiago. Que faire alors ? Cocooner et trier les mille photos de notre trek du W 😉 En plus, nous sommes tombés dans une petite casa où la mamy proprio nous prend pour ses petits-enfants. Elle avait peur que nous ne parlions pas espagnol mais si, on se débrouille pas trop mal 😉 Elle est trop fan de nous (surtout des cheveux de Miss V). Un coup, elle nous apporte un verre de jus de fraise fait maison ; un autre coup, elle nous apporte un jus d’ananas-fraise accompagné de chips et de toasts. Elle a peut-être peur que l’on meure de faim… Il faut dire que son petit-déjeuner est tellement copieux (fromage, jambon, avocat, omelette, baguettes) que nous sautons le repas de midi. Nous nous offrons quand même une bonne petite glace artisanale vers 16h 😉

Valparaiso

Valparaiso représentée sur une peinture murale

Valparaiso

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso

Valparaiso: el Cerro Concepción

Valparaiso

Valparaiso: el Cerro Concepción

Après notre glace, nous continuons à explorer notre quartier coloré, notamment à la recherche d’un restaurant pour ce soir. Pas facile de trouver un restaurant le lundi soir car tous les restaurants bien côtés sont fermés… Nous atterrissons finalement dans un tout petit restaurant de sushis, qui a l’air fréquenté. Pas mal du tout. Et puis, ça change 😉

Valparaiso

Valparaiso: une bonne bière locale

Valparaiso

Valparaiso: sushi party 😉

 

Mardi 11 octobre 2016. Trajet Valparaiso – Santiago.

Vers midi, tranquillous, nous repartons en bus vers Santiago. Nous prenons à nouveau le métro vers le centre historique, où se trouve notre appartement. C’est la dernière destination de notre aventure. Déjà ? Mais nous ne sommes partis que depuis deux mois ! Ah bon, nous sommes partis depuis déjà un an ?! Il y a dû y avoir un trou spatio-temporel… 😉 Bref, cela nous fait tout bizarre mais en même temps, nous ne nous en rendons pas bien compte. Et puis, nous sommes super contents – même tout impatients –  de revoir nos familles et amis tout bientôt.

Santiago:  un très bon vin rouge chilien ;)

Santiago: un très bon vin rouge chilien. Salud ! 😉

 

Mercredi 12 octobre 2016. Visite de Santiago.

Aujourd’hui nous partons à la conquête du centre historique. Il est 11h et beaucoup de travailleurs se baladent dans la rue, d’autres prennent un café entre collègues ; nous ne comprenons décidément rien à leurs horaires. Est-ce qu’ils travaillent vraiment ? 😉  Parce que quand nous avons débarqué dans la capitale hier à 15h, il y avait aussi plein de monde dans les rues… Cela restera un mystère pour nous.

Santiago est une chouette ville, mais elle nous a moins séduite que Buenos Aires par exemple. Comme Buenos Aires, il n’y a rien de particulier à voir ou à visiter mais l’architecture de Santiago est un peu moins jolie que celle de Buenos Aires.

Nous visitons tout de même la Plaza de Armas, qui n’a rien de transcendant mais n’est pas moche pour autant, ainsi que sa jolie Cathédrale.

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Cathédrale

Santiago: la Cathédrale

Santiago: la Cathédrale et la Sainte Trinité

Santiago: la Cathédrale

Santiago: la Cathédrale

Santiago: la Plaza de Armas

Santiago: la Plaza de Armas

Aujourd’hui, nous avons deux objectifs : trouver une pile plate pour l’appareil photo de Miss V qui a rendu l’âme et trouver une paire de chaussures pour Mister J. Cela semble facile, surtout que nous tombons sur un magasin qui ne vend que des piles au coin de la rue. Certainement toutes les piles, mais pas la CR1220. Mister J avait du mal à y croire. Heureusement, chez un réparateur en tous genres sur le marché, Mister J a trouvé notre « bonheur ». Miss V arrivait encore à prendre des photos mais la date et l’heure n’était plus indiquée, ce qui n’est pas pratique pour le tri par la suite… Croyez-nous, on s’est bien amusés à remettre une date et une heure sur toutes les photos de la fin du trek du W 😉

L’autre objectif sera plus difficile : même si la rue commençante regorge de magasins de chaussures, Mister J chausse du 45… Une pointure qui, ici, n’est pas présente dans les magasins. Les chaussures s’arrêtent au 44, en théorie, car en pratique, le 43 est souvent la plus grande pointure… Tant pis, il en trouvera en France mais pour le double du prix…

 

Jeudi 13 octobre 2016. Visite de Santiago.

Aujourd’hui, nous nous rendons à pied dans le quartier Bellavista, où se trouve le Cerro San Cristóbal et une des maisons de Pablo Neruda. Les M&M’c nous ont conseillés de monter en haut du Cerro San Cristóbal mais nous y renonçons assez rapidement en voyant la file énorme attendant le funiculaire. Et franchement, pour notre dernier jour de voyage, nous n’avons pas le courage de monter la colline à pied.

Santiago: le musée des Beaux-Arts

Santiago: le musée des Beaux-Arts

Santiago: el Cerro San Cristóbal

Santiago: el Cerro San Cristóbal

Santiago: un hôtel-boutique du quartier Bellavista

Santiago: un hôtel-boutique du quartier Bellavista

Nous nous dirigeons donc vers la Chascona, la maison du poète Pablo Neruda à Santiago. Ses deux autres maisons se trouvent à Valparaiso et à l’Isla Negra (à 80 kms au sud de Valparaiso). Pablo Neruda est un poète chilien reconnu internationalement et qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1971. Le nom « Chascona », qui signifie en quechua « décoiffée », faisait référence à sa troisième et dernière femme Matilde. Un nouveau surnom pour Miss V, dont les cheveux n’ont pas vu une brosse depuis plus de 10 ans ? 😉  La visite ne dure pas plus d’une grosse heure et donne une bonne petite introduction sur la vie du poète et de cette maison. Pablo Neruda a notamment été consul en Birmanie, au Sri-Lanka, en Indonésie. Il a beaucoup voyagé et possédait des objets venant de Chine, du Mexique, du Portugal, de France, de Russie, etc. Il affectionnait particulièrement la littérature française et admirait beaucoup Rimbaud, Verlaine et Victor Hugo. Par ailleurs, il fréquentait Pablo Picasso et le grand peintre mexicain Diego Rivera. Ses maisons de Valparaiso et Santiago ont été saccagées le jour du coup d’État en 1973 contre le président Allende, suite auquel le général-dictateur Pinochet a pris le pouvoir. Le président Allende, qui avait nommé Neruda ambassadeur à Paris, s’est suicidé lors de l’assaut de son palais et Neruda, déjà malade, est mort quelques jours plus tard. On dit qu’il serait mort de tristesse. Mister J en est quand même ressorti avec un goût de trop peu. En effet, nous n’avons pas vu un seul de ses poèmes. Il a été élu au Sénat et a été candidat aux élections présidentielles (mais y à renoncer en faveur d’Allende) mais nous ne savons pas à quel parti il appartenait, quels étaient ses idéaux politiques, etc. A nous de nous renseigner… Première réponse : le Parti Communiste.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Santiago: la Chascona, maison du poète Pablo Neruda.

Pour notre dernier jour, nous décidons de nous rendre à midi dans un bon restaurant, histoire de goûter une dernière fois à la bonne ceviche chilienne ainsi qu’au bon poisson et bœuf chiliens.

Santiago: le restaurant de ce midi...

Santiago: le restaurant de ce midi…

Santiago: le très bon resto de ce midi

Santiago: le très bon resto de ce midi

Santiago: et une dernière ceviche !

Santiago: et une dernière ceviche ! Petite? Non, on en avait quatre comme cela pour deux.

Santiago:  un dernier saumon pour la route. Et avec des légumes svp !

Santiago: un dernier saumon pour la route. Et avec des légumes svp !

Santiago: un dernier morceau de boeuf chilien pour la route !

Santiago: un dernier morceau de boeuf chilien pour la route !

Et en dessert, nous avons acheté une pot de glace au fameux « dulce de leche » (le caramel de lait argentin). Verdict ? Très bon, comme une glace au caramel en fait !

Santiago: de la glace au "dulce de leche" pour fêter notre dernier jour de voyage.

 

Vendredi 14 octobre 2016. Vol Santiago – Paris.

C’est le jour J : à 13h35, nous nous envolerons pour Paris…Nous allons d’abord passer quelques jours à Orléans avec la famille de Mister J, avant de rentrer en Belgique…

Place à de nouvelles aventures, à de nouveaux projets…

A la revoyure !!

P.S. : pas de panique, ce ne sera pas notre dernier article 😉 Nous devons notamment encore écrire notre bilan sur l’Amérique du Sud, puis un genre de bilan général, etc. etc.

Chili: Punta Arenas

Vendredi 7 octobre 2016. Trajet Puerto Natales – Punta Arenas.

Ce matin, après une bonne nuit de sommeil dans un lit douillet, nous profitons d’un petit-déjeuner fort bien garni. Il y a même du Nutella, chose jamais vue en un an de voyage (à part au supermarché) 😉 Après 5 jours de trek, le pot ne fait pas long feu !

Nous refaisons nos sacs et rendons le matériel au magasin, avant de nous diriger vers la gare de bus et attendre le bus pour Punta Arenas. Le trajet ne dure que 3h ; Miss V en profitera pour pioncer, comme toujours, alors que Mister J, lui, en profitera pour écrire un peu pour le blog !

Mais pourquoi aller à Punta Arenas ? Premièrement, Punta Arenas se situe dans le Détroit de Magellan, tout au sud du Chili. Aaah le Détroit de Magellan 😉 On s’y sent un peu comme au bout du monde, pas très loin de l’Antarctique. Après, c’est la Terre de Feu (Ushuaia en Argentine et encore plus au sud, Puerto Williams au Chili), puis c’est déjà l’Antarctique.

Punta Arenas: nous sommes arrivés au bout du monde à gauche ;)

Punta Arenas: nous sommes arrivés au bout du monde à gauche 😉

Deuxièmement, il y a de très bons restaurants de poissons à Punta Arenas. Mmm, après 5 jours de trek notre estomac réclame un peu de gastronomie ! Et troisièmement (last but not least), on peut y trouver des vols pas très chers vers Santiago. Enfin un vol ! 😉 Et pour ceux qui ne sont pas passés par la Péninsule de Valdès, il y a des excursions vers l’Isla Magdalena, qui abrite, elle aussi, une colonie de manchots de Magellan.

Dès le premier soir, nous ne perdons pas de temps et testons un des bons restaurants de la ville, la Marmita. Au menu : ceviche et crabe royal en entrée, suivi d’un saumon et d’un merlu, le tout accompagné d’un bon vin blanc chilien. Succulent !

Punta Arenas: excellent restaurant, La Marmita.

Punta Arenas: excellent restaurant, La Marmita.

Punta Arenas: succulente ceviche de poisson et crevettes très frais en entrée.

Punta Arenas: succulente ceviche de poisson et crevettes très frais en entrée. très frais !

Punta Arenas: une autre entrée pour Miss V. Une araignée de mer, la Reine du Détroit de Magellan

Punta Arenas: une autre entrée pour Miss V. Une araignée de mer ou crabe royal, la Reine du Détroit de Magellan. Trop bon !

Punta Arenas: du merlu pour Mister J.

Punta Arenas: du merlu pour Mister J.

Punta Arenas: du saumon accompagné de polenta pour Miss V.

Punta Arenas: du saumon accompagné de polenta pour Miss V.

Punta Arenas: très bon vin blanc chilien !

Punta Arenas: très bon vin blanc chilien !

 

Samedi 8 octobre 2016. Visite de Punta Arenas et vol jusqu’à Santiago.

Après avoir rendu la chambre, nous commençons la visite de Punta Arenas en nous rendant au bord du Détroit de Magellan. C’est par là que passent les gros bateaux qui sont trop larges pour passer le Canal de Panama. Nous espérions voir un de ces gros bateaux, en vain. Nous ne verrons que quelques bateaux militaires… Sentiment étrange : le Chili est-il en guerre ? 😉

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan et ses bateaux militaires

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan et ses bateaux militaires

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan

Punta Arenas: le fameux Détroit de Magellan et ses bateaux militaires

Nous faisons ensuite un saut par la Plaza de Armas, qui abrite une statue de l’explorateur portugais Magellan. L’Europe a développé un goût pour les épices au 15e siècle, ce qui a favorisé l’intérêt des commerçants mais aussi des explorateurs. Plutôt que de s’y rendre par l’Est comme les autres, Magellan est certain qu’il peut atteindre plus rapidement les Moluques (en Indonésie), les îles aux Épices, par l’Ouest. Après un peu plus d’un an d’expédition, Magellan trouve le passage vers l’Ouest, d’où le nom de Détroit de Magellan. Et pourquoi la Terre de Feu s’appelle-t-elle ainsi ? Quand les indigènes avaient froid, ils faisaient un petit feu dans leur barque, et lorsque les marins de Magellan aperçurent tous ces feux lors de leur traversée, ils appelèrent cette partie du globe « la Terre de Feu ». Magellan gagne ensuite l’Océan Pacifique, qu’il nomme ainsi car il est très surpris d’y trouver un océan calme (lors de sa traversée). Il meurt finalement aux Philippines (d’une flèche empoisonnée) mais son second, Elcano, réussit à revenir au Portugal, effectuant ainsi le premier tour du monde. Sur les 230 hommes et 5 navires partis avec Magellan, seuls 18 hommes en sont revenus, à bord du Victoria (dont une reproduction se trouve à Punta Arenas).

Punta Arenas: la Plaza de Armas

Punta Arenas: la Plaza de Armas

Punta Arenas: la Plaza de Armas et sa statue de Magellan

Punta Arenas: la Plaza de Armas et sa statue de Magellan

Punta Arenas: la Plaza de Armas et sa statue de Magellan

Punta Arenas: la Plaza de Armas et les navires de Magellan

La Plaza de Armas est entourée de jolis bâtiments. Nous en profitons pour visiter la cathédrale: extérieurement, elle n’a aucun intérêt, mais a l’intérieur, elle vaut le détour.

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: autour de la Plaza de Armas

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

Punta Arenas: la cathédrale

La visite étant gratuite, nous nous rendons ensuite au centre culturel Braun Menendez, une très jolie demeure construite par un architecte français au début du 20e siècle pour une très riche famille de commerçants. Elle a gardé son état d’origine (meubles, tapisserie, rideaux, chambres des domestiques, etc.). Sympa !

Punta Arenas: le centre culturel Braun Menendez. Très jolie demeure de riches commerçants (visite gratuite).

Punta Arenas: le centre culturel Braun Menendez. Très jolie demeure de riches commerçants (visite gratuite).

Pour le repas de midi, nous retournons au même restaurant que celui de la veille, la Marmita. Petite variante : Miss V prend du guanaco. Très bon, très tendre. Étant un animal sauvage comme la vigogne, nous pensions que le guanaco ne se mangeait pas (contrairement au lama et à l’alpaga). Erreur, seule la vigogne ne se mange pas car il s’agit d’une espèce protégée.

Punta Arenas: du guanaco accompagné de quinoa. Très bon, très tendre !

Punta Arenas: du guanaco accompagné de quinoa. Très bon, très tendre !

Vers 16h40, nous décollons pour Santiago. Ah non, pardon, ça c’était l’heure à laquelle nous étions censés décoller, mais juste après avoir allumé les moteurs, nous avons été informés qu’il y avait un problème technique… Après 10 minutes, on nous informe que le problème a été trouvé et que le décollage sera retardé de 40 minutes…Nous décollerons finalement à 18h, après avoir attendu une grosse heure dans l’avion 😉

Punta Arenas

Punta Arenas: notre avion

Vol de Punta Arenas à Santiago de Chile

Vol de Punta Arenas à Santiago de Chile. Enfin en vol ! 😉

Mais pourquoi prendre l’avion alors que nous sommes tellement bien habitués au bus de nuit ? Pour la simple et bonne raison que le trajet en bus de Punta Arenas à Santiago dure…2 jours ! A moins d’être vraiment trèèès patient, voire masochiste, mieux vaut prendre l’avion, surtout que le vol ne nous a coûté que 166$ pour deux avec Sky Airline.

Vers 20h30, nous arrivons enfin à Santiago. Le vol n’a duré que 2h30 (enfin presque 4h avec l’attente due au problème technique) mais il nous a paru interminable… Nous prenons rapidement un taxi pour nous reposer à notre chouette petit hôtel du centre historique, le Poker Hostel.

Santiago de Chile: notre chambre d'hôtel. C'est qu'il nous en reste encore des pays à visiter ;)

Santiago de Chile: notre chambre d’hôtel. C’est qu’il nous en reste encore des pays à visiter 😉

Chili: Puerto Natales et Torres del Paine (Patagonie)

Vendredi 30 septembre 2016. Trajet El Calafate – Puerto Natales (Chili).

Ce matin, nous devons nous lever à 5h car nous avons un pickup à 5h30 qui nous conduira jusqu’à notre bus vers le Chili. A 5h19…on frappe à la porte. Zut, le pick-up est déjà là ?! C’est une blague ? Pourquoi on vient toujours nous chercher en premier ou en dernier ?! 😉 Nous ne sommes pas prêts, il nous manque 5 minutes. Mister J demande 5 minutes supplémentaires au chauffeur, qui roule des yeux comme si ça l’embêtait. Ni une, ni deux, Mister J explique au gars que quand on dit 5h30 et qu’on se pointe 10 minutes avant, il ne faut pas s’attendre à ce que les gens soient prêts (surtout à une heure si matinale)… Finalement, il partira chercher d’autres personnes avant de nous prendre à 5h32. Mamma mia ! Le trajet, quant à lui, est très agréable : tout au long du trajet, nous avons le plaisir de pouvoir observer la faune (prairies et collines jaunes-vertes-orangées, quelques lagunes) et la flore patagonienne (vaches, chevaux, moutons, tout petits renards gris, lapins à longue queue, plusieurs sortes d’oiseaux).

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales: una estancia

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales: una estancia

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales: la Ruta del Fin del Mundo.

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales: la Ruta del Fin del Mundo.

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales

Bus de El Calafate (Argentine) à Puerto Natales

Bus de El Calafate à Puerto Natales

Bus de El Calafate à Puerto Natales: une lagune

Arrivés à Puerto Natales, nous nous rendons à notre petit hôtel. Le gérant, très sympa, nous demande tout de suite ce que nous nous avons prévu de faire dans la région. Nous lui expliquons que nous voulions faire le célèbre trek du W mais que nous pensons y renoncer car il fait froid et que selon la météo, il devrait pleuvoir les prochains jours. Il nous répond alors que, selon lui, il ne fait pas du tout trop froid pour faire le trek et qu’il ne devrait pas trop pleuvoir, mais que la météo est impossible à prédire dans cette région. Il dit connaître le parc national comme sa poche (nous le croyons) mais au niveau des températures, nous sommes moins surs : il est en short et marcel, alors que nous sommes habillés comme en hiver ! 😉 Nous partons donc à la recherche d’autres infos et nous rendons alors à l’office du tourisme. Là, pareil : ils sont très rassurants, en nous disant qu’il ne devrait pas faire moins de -1°C et qu’il ne devrait pas pleuvoir plus de 1mm de pluie par 3 heures. Là encore, ils insistent sur le fait qu’on ne peut pas vraiment prévoir les températures dans cette région !

Puerto Natales

Puerto Natales

Puerto Natales: gelatine à la pomme (à gauche) et à la pêche (à droite)

Puerto Natales: gelatine à la pomme (à gauche) et à la pêche (à droite)

Finalement, c’est décidé : nous allons tenter de le faire ce fameux trek du W. Au pire, nous passerons une seule nuit dans le parc national et nous rentrerons le lendemain frigorifiés 😉 Mais nous essaierons quand même d’aller le plus loin possible. Nous passons alors l’après-midi à préparer notre itinéraire avec l’aide du gérant de notre petit hôtel, qui nous fournit de super infos. Première question essentielle : allons-nous faire le trek d’Est en Ouest ou d’Ouest en Est ? Les M&M’c l’ont fait l’année passée d’Ouest en Est (car c’est apparemment un peu moins difficile dans ce sens), mais comme nous ne sommes pas sûrs du temps (et donc de rester plus d’une nuit), nous préférons commencer par l’Est, histoire d’au moins voir les mythiques Torres. Notre logeur approuve totalement ! Maintenant que nous avons défini le sens du trek, à quel camping allons-nous dormir ? « Attention, le camping Francès n’est pas encore ouvert » nous prévient-il. Zut, nous allons devoir dormir à celui d’avant ou celui d’après… Etc. etc.

Côté camping, nous choisissons de ne rien réserver à part le camping de la première nuit. Tout le monde (point info, hôtel, les campings eux-mêmes) nous dit qu’il faut tout réserver à l’avance, sinon nous devrons payer le double du prix sur place. Mais nous refusons (quitte à payer plus cher) car, suivant le temps et notre état de fatigue, nous comptons adapter notre itinéraire comme nous le souhaitons. Au final, nous avons eu bien raison car cette information se révèlera fausse : nous avons payé le même prix que si nous avions réservé. Et à la réception des campings, ils nous ont tous bien dit que nous n’avions aucun intérêt à réserver en cette saison 😉

En fin d’après-midi, nous avons même encore le temps de faire de grosses courses au supermarché. Car pour ces 5 jours/4 nuits, il faut tout emporter : nourriture, tente, matelas, réchaud… La grande aventure quoi ! 😉

 

Samedi 1er octobre 2016. Préparation du trek.

Le trek du W, dans le Parc National Torres del Paine, est un des treks les plus beaux, les plus réputés et les plus connus du monde. Il se fait en général en 4 ou 5 jours, en camping ou en refuge, suivant le budget. Devant le prix exorbitant des refuges (on atteint 65 euros par personne en dortoir) ainsi que des repas dans les refuges (un diner coûte 17 euros), nous avons très rapidement décidé de le faire en parfaite autonomie. Pour ces 5 jours, il faut donc prévoir les vêtements, le matériel de camping, de quoi cuisiner et la nourriture ; le tout ne devant pas dépasser 11 kg pour Miss V et 15 kg pour Mister J… Le plus difficile dans un trek finalement, c’est de partir bien préparés. Quel challenge ! 😉

Première étape : location du matériel. C’est finalement ce qui nous a pris le plus de temps. Pas si simple de trouver un magasin de location de matériel ouvert 😉 La saison commence le 1er octobre mais beaucoup de magasins n’ouvrent que le 10 octobre. C’est notamment le cas de l’adresse que les M&M’C nous avait donnée et qui est bien connue à Puerto Natales : le Erratik Rock. Nous tentons alors une autre adresse donnée par notre logeur (Orbit au Patagonia Hostal). Leur magasin est ouvert mais il y a peu de choix et offre peu de conseils. Nous passons donc notre chemin. Nous tombons ensuite par hasard sur le Wild Hostal, qui propose aussi de louer du matériel. Ils en ont pas mal et l’employée nous fournit de nombreux conseils. Elle est vraiment super gentille et passe beaucoup de temps avec nous. Nous lui expliquons notamment dans quel sens nous allons faire le trek et à quel camping nous allons dormir ; elle aussi approuve. On est dans le bon ! 😉 Et pour le temps ? Même réponse que les autres : « on ne peut pas prédire le temps ici ». 😉 Malheureusement, il manque les bâtons de trek et nous préférons tout louer au même endroit ; c’est plus simple au retour pour tout rendre. Du coup, elle nous indique une adresse où on devrait tout trouver. Trop sympa ! Il s’agit de Carfran Patagonia  à deux rues. Nous sommes accueillis par un trekkeur mexicain qui voyage depuis 6 mois en Amérique Latine et qui s’est posé ici le temps de gagner un peu d’argent. Il nous conseille, lui aussi, super bien, sans oublier bien sûr de nous poser des questions sur notre voyage (Mexique, Argentine, Chili, etc.) et de nous flatter sur notre niveau d’espagnol ;). Nous louerons finalement tout le matériel chez eux : bâtons de marche, tente, matelas, casserole, réchaud et bonbonne. En plus, c’est sensiblement moins cher qu’aux adresses précédentes. Étant donné que nous avions déjà acheté la grosse partie de la nourriture hier, nous pensions pouvoir boucler la préparation du trek en une matinée…mais il est déjà midi et force est de constater que la location du matériel nous a pris toute la matinée 😉

Seconde étape : achat de la nourriture. Il faut des choses légères (en poids) mais consistantes, riche en protéines et en calories. Nous avons croisé des gens transportant des pommes de terres, des céréales Corn Flakes, de l’eau gazeuse, de la viande hachée, un pot de confiture en verre. A moins d’aimer souffrir, il vaut mieux opter pour des aliments au ratio « efficacité/poids » bien meilleur 😉

Voici notre menu :

Petit-déjeuner : du porridge chaque matin ! Cela peut être un peu difficile de s’y faire au début mais nous, on adore. C’est de l’avoine auquel on ajoute de l’eau bouillante. Cela fait une pâte qui a l’air un peu indigeste, mais nous l’avons agrémenté de sucre, d’amandes, de noix et de raisins secs. Miam miam. Léger et super efficace en plus ! Même pas faim 😉 Nous avons acheté une boîte d’1kg et avons réparti les quatre portions dans des petites « ziploc » (sacs congélations).

Snacks: deux barres de céréales par personne par jour.

Repas de midi : deux wraps au thon, fromage et Savora par personne. Nous avons acheté de grands wraps de blé complet ; c’est plus facile à transporter et à conserver que du pain. Le fromage, vu les températures qui règnent à cette période, se conserve très bien 5 jours. Quant au thon, il est en conserve, donc pas de souci. La Savora, c’est pour ajouter un peu de saveur ;-p

Repas du soir : une soupe lyophilisée par soir en guise d’entrée. Ensuite, de la purée mousseline (oubliez le beurre et le lait, seulement de l’eau avec 1 bouillon cube) avec des knackis pour les deux premiers soirs. Puis, deux soupes de nouilles instantanées (qu’affectionnent tout particulièrement les Chinois) par personne pour le troisième soir. Et finalement, du riz au curry tout prêt agrémenté de knackis pour le dernier soir. Et en dessert, deux carrés de chocolat aux amandes par personnes pour le réconfort 😉

Boisson : l’eau des rivières (provenant tout droit des glaciers).

Punta Arenas: c'est tout de même nettement meilleur en trek qu'en temps normal ;)

Torres del Paine: mmm du chocolat !

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: rien de tel qu'un bout de chocolat en guise de dessert pour se donner un peu d'énergie et de...réconfort avant d'aller se mettre sous sa tente ;)

Torres del Paine: trek du W. Rien de tel qu’un bout de chocolat en guise de dessert pour se donner un peu d’énergie et de…réconfort avant d’aller se mettre sous sa tente 😉

Avec cela, nous avons eu assez à manger pour chacun des repas. Nous avions vraiment visé juste pour les quantités : ni trop, ni trop peu 😉

Troisième étape : acheter son ticket de bus pour Torres del Paine.

Quatrième étape : faire son sac. La place, on l’a largement mais c’est le poids qui sera notre ennemi… Que faut-il emporter pour ces 5 jours ? Deux pantalons (un pour la journée et un pour la nuit), un sous-pantalon bien chaud (comme au ski), trois t-shirts (deux pour la journée et un pour la nuit), un merinos ou un pull à longues manches, un polar, une veste de pluie, des sous-vêtements, 5 paires de chaussettes (sinon, bonjour les odeurs), un chapeau de soleil, un bonnet, des gants, une écharpe, une paire de chaussures de marche, une paire de tongs (pour la douche), un essuie microfibres, du savon liquide multi-usage (pour la vaisselle et la douche), du gel hydro-alcoolique (pour se laver les mains sans eau) une brosse à dent et du dentifrice, du papier toilette, une gourde, un opinel, deux cuillères et un sac de couchage. Et à cela, il faut ajouter toute la nourriture et le matériel de camping. Nous estimons que le sac de Miss V pesait environ 10 kg et celui de Mister J, 13 kg. C’est une estimation car nous n’avions pas de balance !

Ce soir, nous nous couchons relativement tôt car, demain, une longue journée nous attend : lever à 6h, petit déjeuner à 6h30 et bus à 7h20. Mais nous n’avons pas si bien dormi que cela car nous étions tout excités, comme des enfants la veille d’un départ en vacances. Pour reprendre l’expression de quelqu’un qui se reconnaitra, nous étions tout excités comme un puceau devant Sabrina qui chante « Boys, boys, boys »… Vive les années 80 ! 😉

 

Dimanche 2 octobre 2016. Jour 1 : à la conquête de Las Torres.

Nous arrivons à la gare de bus à 7h10 et sommes étonnés du monde. Il y aura en fait plusieurs bus de la même compagnie (Gomez) qui seront affrétés. Le nôtre part dès qu’il est plein, à 7h15. Autant dire que beaucoup de gens ont stressé en le voyant quitter la gare, pensant l’avoir raté 😉 Nous arrivons à l’entrée du Parc National Torres del Paine deux petites heures plus tard et avons la bonne surprise de ne pas devoir payer les 21 000 pesos d’entrée par personne. Mais pourquoi ? C’est une WE spécial, un genre de journée du patrimoine. Quelle aubaine, cela nous fait une belle économie ! 😉 Nous arrivons finalement à notre « Camping central Las Torres » vers 10h.

Le plan du jour, c’est de monter notre tente au camping central Las Torres et d’y laisser nos gros sacs à dos, puis de monter la première branche du W (celle de droite) jusqu’aux Torres, des formations granitiques en forme de tour, attraction phare du parc national.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: camping Torres Central.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: camping Torres Central.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: camping Torres Central.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: camping Torres Central.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: les Torres vues de notre camping.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: les Torres vues de notre camping.

Il ne faut pas perdre de temps car la météo est très bonne : du campement, nous voyons que les Torres sont bien dégagées. Nous marcherons donc les 3 premières heures sous le soleil.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres.

Malheureusement, quand nous arrivons au pied des Torres, elles sont, comme à leur habitude, dans les nuages. Nous les apercevons quand même à travers un brouillard qui s’épaissit de plus en plus. Nous nous rendons bien compte de la taille, c’est tout de même impressionnant. Mais à peine aperçues, elles ont déjà totalement disparu au bout de 5 minutes. Nous attendrons une petite demi-heure que cela se dégage (le temps étant très changeant ici) mais devant le froid glacial, la pluie et le temps qui ne semble vraiment pas s’améliorer, nous décidons de redescendre, un peu déçus. Nous (surtout Miss V) avons l’impression d’avoir monté tout cela pendant 4h pour rien… Snif.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres...dans le brouillard

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: à la conquête de Las Torres…dans le brouillard

Torres del Paine: les Torres cachées par le brouillard. Le seul endroit où il y a du brouillard, c'est ici, tout en haut...

Torres del Paine: les Torres cachées par le brouillard. Le seul endroit où il y a du brouillard, c’est ici, tout en haut…

Torres del Paine: les Torres cachées par le brouillard.

Torres del Paine: au moins, la belle lagune et les autres roches sont visibles.

Maintenant que nous avons monté toute la première branche du W, il faut la redescendre 😉 En rentrant, nous prenons cette fois-ci notre temps pour bien admirer les paysages, qui sont finalement plus jolis que nous ne le pensions. A vouloir voir les Torres à tout prix, nous en avions oublié de regarder vraiment le paysage à l’aller. Erreuuur, ce Parc National ne se résume pas aux Torres !

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres. Quelques mètres plus bas, il y a un grand ciel bleu... Quelles sont vicieuses ces Torres ! ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres. Quelques mètres plus bas, il y a un grand ciel bleu… Quelles sont vicieuses ces Torres ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W et toutes ses belles couleurs.

Torres del Paine: trek du W et toutes ses belles couleurs.

Torres del Paine: trek du W et toutes ses belles couleurs.

Torres del Paine: trek du W et toutes ses belles couleurs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: retour de Las Torres.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: passage de rivière.

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: passage de rivière.

Une fois arrivés à mi-chemin du retour, nous apercevons à nouveau les Torres, sous le soleil, comme un clin d’œil malicieux pour bien nous faire comprendre que nous ne les verrons que de loin ! Mais elles disparaitront à nouveau au bout de 5 minutes. 

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: de loin, nous apercevons à nouveau les Torres...pendant 5 minutes, avant que le brouillard ne les recouvre à nouveau ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 1: de loin, nous apercevons à nouveau les Torres…pendant 5 minutes, avant que le brouillard ne les recouvre à nouveau 😉

Nous prenons une petite photo de loin puis continuons notre chemin car il faut que nous arrivions au camping avant la nuit (qui tombe à 20h). Nous y arrivons finalement vers 19h30 et ne serons pas les derniers 😉 Vite, une bonne douche chaude, un bon repas et une nuit pas trop mauvaise sous la tente, car demain, une autre longue journée nous attend.

Torres del Paine: purée et saucisses Knacki en guise de repas du soir ;)

Torres del Paine: purée et saucisses Knacki en guise de repas du soir 😉

Torres del Paine: purée et saucisses Knacki en guise de repas du soir ;)

Torres del Paine: purée et saucisses Knacki en guise de repas du soir 😉

 

Dimanche 3 octobre 2016. Jour 2 : à la conquête de Los Cuernos.

C’est le jour le plus difficile : 18 kms de montées et descentes en portant nos gros sacs à dos toute la journée. Mais c’est une des journées que nous avons préférées. Si le parc National s’appelle Torres del Paine, cela ne signifie pas, loin de là, qu’il n’y a que les Torres qui valent la peine. Nous nous en sommes vraiment rendu compte ce jour-là.

Torres del Paine: porridge à la banane en guise de petit-déjeuner.

Torres del Paine: porridge à la banane en guise de petit-déjeuner.

Torres del Paine: porridge à la banane en guise de petit-déjeuner.

Torres del Paine: porridge à la banane en guise de petit-déjeuner.

Torres del Paine: ce matin encore, les Torres sont dans le brouillard...

Torres del Paine: ce matin encore, les Torres sont dans le brouillard…

Nous avançons tout d’abord dans les paysages mythiques de la Patagonie: les grands espaces colorés, les montagnes. Aaah que c’est beau !

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Nous découvrons ensuite le Lago Nordenskjöld, un magnifique lac vert turquoise que nous longerons quasiment toute la journée. Ce lac nous offre des prises de vues magnifiques, avec des reflets de miroir incroyables. Et pour les pauses photo ou autre, nous pouvons prendre tout le temps que nous souhaitons car il ne fait vraiment pas froid, environ 15°C (ce ne sera pas toujours le cas).

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld.

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: passage de rivière. Règle n°1: ne surtout pas mouiller ses chaussures !

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: passage de rivière. Règle n°1: ne surtout pas mouiller ses chaussures !

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: à la conquête de Los Cuernos.

Torres del Paine et ses jolies couleurs

Torres del Paine et ses jolies couleurs

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: c'est ici que nous pique-niquerons avant d'entamer cette belle montée...Mais comment sont réapprovisionnés les refuges du trek du W ? A cheval !

Torres del Paine: c’est ici que nous pique-niquerons avant d’entamer cette belle montée…Mais comment sont réapprovisionnés les refuges du trek du W ? A cheval !

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Puis, petit à petit, nous découvrons le massif de Los Cuernos sous toutes ses coutures, magnifique en blanc et noir. Une merveille ! Honnêtement, nous préférons le massif de Los Cuernos aux Torres.

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: passage de rivière et remplissage des gourdes

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: passage de rivière et remplissage des gourdes

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: passage de rivière et remplissage des gourdes

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos et le Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos et le Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos

Torres del Paine: le massif de Los Cuernos. Grandiose !

Par après, juste après le camping Los Cuernos, nous descendons jusqu’au pied du Lago Nordenskjöld. L’eau est vraiment magnifique, transparente, avec des effets miroir splendides !

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Torres del Paine: le trek du W. Jour 2: el Lago Nordenskjöld

Niveau météo, nous sommes vraiment chanceux : pas du tout de vent, pas trop froid, quelques nuages et parfois quelques gouttes de pluie…

Après 8h30 de marche, nous arrivons enfin au camping gratuit Italiano (le camping payant Françès étant fermé). Qui dit camping gratuit, dit pas de douche, pas de cuisine, uniquement des toilettes sèches (deux seulement). Le camping est sympa et bien tenu. En cuisinant le soir, nous apprenons que deux Singapouriens ont subi une attaque de rats qui cherchaient de la nourriture dans leur tente la nuit précédente. Nous accrochons donc la nourriture aux arbres. Bonne idée car nous avons entendu quelques rongeurs pendant la nuit s’intéresser à notre tente, mais plus de peur que de mal ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: camping gratuit Italiano

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: camping gratuit Italiano

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: les alentours du camping gratuit Italiano. Eau potable bien sûr ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: les alentours du camping gratuit Italiano. Eau potable bien sûr 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: les alentours du camping gratuit Italiano. Eau potable bien sûr ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 2: les alentours du camping gratuit Italiano. Eau potable bien sûr 😉

 

Lundi 4 octobre 2016. Jour 3 : à la conquête de la Vallée de los Francès.

La nuit fut plutôt bonne et, ce matin, nous décidons de nous attaquer à la Valle del Francès.  Nous avons longtemps hésité à parcourir la branche intérieure du W car les M&M’c n’avaient pas été convaincus par celle-ci mais le temps n’était pas de la partie ce jour-là. Qui sait, par beau temps, cela vaut peut-être la peine… Il y a paraît-il un point de vue (mirador britanico) qui donne une vue 360°C sur les montagnes, reflet de la patagonie chilienne. Le temps est magnifique et nous partons les premiers, vers 8h30, et laissons nos gros sacs au camping. Après une bonne heure de grimpette, nous arrivons au premier mirador, le mirador del Francès, qui nous ravit : un point de vue magnifique sur le glacier del Francès, et sous le soleil s’il vous plaît !

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès et le Glacier del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès et Los Cuernos

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: mirador del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: mirador del Francès

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Valle del Francès.

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: mirador del Francès

Nous continuons un peu plus loin et découvrons une jolie vue sur la vallée entourée de montagnes. Mais devant notre état de fatigue (à cause de la marche d’hier) et le temps qui se couvre, nous décidons de rebrousser chemin. Surtout que nous devons encore marcher jusqu’au camping de Paine Grande. 

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction du Mirador Britanico

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction du Mirador Britanico

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction du Mirador Britanico

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction du Mirador Britanico

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: remplissage des gourdes

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: remplissage des gourdes

A nouveau, le chemin monte et descend mais un peu moins qu’hier quand même. Il fait gris, il pleut légèrement de temps en temps, il ne fait pas très chaud ; bref, nous avons bien fait de rebrousser chemin.

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction de Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction de Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction de Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: en direction de Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: à gauche, le lac est gris mais à droite, il est bleu...

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: à gauche, le lac est gris mais à droite, il est bleu… Changement de temps: il commence à faire gris derrière nous.

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: bye bye Los Cuernos !

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: bye bye Los Cuernos !

Juste après le Lago Sköttsberg, nous arrivons au camping, assez tôt pour une fois. C’occasion de s’y reposer un peu. Il y a vraiment beaucoup de vent dans l’après-midi, un vent glacial même, et on nous conseille d’installer notre tente le plus près possible de la montagne. Nous avons peur d’avoir des rafales de vent cette nuit mais finalement, ce ne sera pas le cas. Ouf !

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Lago Sköttsberg

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Lago Sköttsberg

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Lago Sköttsberg

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: el Lago Sköttsberg

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: Mister J monte la tente au camping Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: Mister J monte la tente au camping Paine Grande

En début de soirée, voilà qu’un invité surprise vient nous rendre visite…Mais qu’est-ce donc ? Un renard ! Son comportement ressemble vraiment à celui d’un chien. Hum, il va falloir cacher notre nourriture. Ici, il n’y a pas d’arbre, impossible donc d’accrocher la nourriture en hauteur. Nous décidons donc d’enlever toute notre nourriture de nos grands sacs et de la mettre à l’intérieur de la tente avec nous dans un petit sac (les grands sacs restant sous la toile extérieure de la tente).

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: un gentil renard s'aventure au camping Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: un gentil renard s’aventure au camping Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: un gentil renard s'aventure au camping Paine Grande.

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: un gentil renard s’aventure au camping Paine Grande

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: tiens tiens, il y a quelques tentes en plus au camping Paine Grande... ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 3: tiens tiens, il y a quelques tentes en plus au camping Paine Grande… 😉

 

Mardi 5 octobre 2016. Jour 4 :  à la conquête du Glacier Grey.

Nous prenons le temps ce matin car nous n’avons que 4h de marche prévue. Et surtout parce qu’il fait très froid ! Les températures ont été largement négatives cette nuit (environ -7°C) et tout a gelé : la tente, qui était mouillée à cause de la condensation, le caleçon que Mister J a lavé la veille et les serviettes de bain ! Nous avons eu un peu froid cette nuit (surtout Miss V), et maintenant, nous comprenons mieux pourquoi !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: porridge aux fruits secs pour le matin. Super bon !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: porridge aux fruits secs pour le matin. Super bon !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le caleçon que Mister J a lavé et fait sècher dehors est gelé. Il a dû faire à peu près -7°C cette nuit !  Brrr ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le caleçon que Mister J a lavé et fait sècher dehors est gelé. Il a dû faire à peu près -7°C cette nuit ! Brrr 😉

Nous partirons finalement les premiers, vers 8h45. Les paysages se succèdent mais ne se ressemblent pas. Nous découvrons d’autres massifs montagneux, d’autres lacs. Un grand incendie a ravagé le parc en 2011 à cause d’un touriste pyromane et le parc en garde encore beaucoup de séquelles, notamment des forêts d’arbres morts. Assez mystique comme paysage !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: un lac mirroir.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: un lac mirroir.

Vers le milieu de la marche, nous commençons à apercevoir de loin le glacier Grey. C’est toujours un joli spectacle ! On ne s’en lasse pas, même si le Perito Moreno, que nous avons vu en Argentine, était un peu plus impressionnant.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le lago Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le lago Grey et ses icebergs. Oh un iceberg Batman ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le lago Grey et ses icebergs. Oh un iceberg Batman 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: el Lago Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: el Lago Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: à la conquête du glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le Lago et glaciar Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le Lago et glaciar Grey.

Arrivés au camping près du glacier, nous montons la tente et nous rendons au mirador du glacier Grey. La vue est magnifique mais le temps est couvert ; un glacier est toujours plus joli sous le soleil. Nous retenterons le coup demain matin !

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: camping Lago Grey. Comme la tente a gelé la nuit dernière, elle est maintenant mouillée et il faut la faire sécher...

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: camping Lago Grey. Comme la tente a gelé la nuit dernière, elle est maintenant mouillée et il faut la faire sécher…

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey et ses icebergs.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le glacier Grey.

Le soir, dans la salle commune où nous préparons les repas, nous rencontrons des gens qui en sont à leur première journée de trek (ceux qui font le trek dans l’autre sens). C’est assez amusant de voir que certains sont bien moins préparés que nous : un couple de Français ne sait pas comment allumer sa bonbonne, d’autres ont déjà mal aux épaules après seulement une après-midi de marche (sac beaucoup trop lourd surement), d’autres encore se disent que leur casserole est bien petite pour des spaghettis, etc. 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le camping Lago Grey et ses premières tentes. Le nôtre est la petite orange à droite.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: le camping Lago Grey et ses premières tentes. Le nôtre est la petite orange à droite.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: riz curry aux saucisses Knacki pour le soir.

Torres del Paine: trek du W. Jour 4: riz curry aux saucisses Knacki pour le soir.

Quant à la nuit, elle s’est avérée bien moins froide que la précédente. Ouf !

 

Mercredi 6 octobre. Jour 5 : la fin du trek et retour à Puerto Natales.

Aujourd’hui, nous n’avons à nouveau que 4h de marche prévue pour retourner à Paine Grande, où nous devons prendre un catamaran à 18h35 (pour rejoindre le bus qui nous ramènera à Puerto Natales). En fait, nous devons emprunter exactement le même chemin qu’hier mais en sens inverse.

Après le petit déjeuner, nous retournons donc voir le glacier Grey. On ne s’en lasse toujours pas ! Même si le soleil n’est toujours pas au rendez-vous… 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: un morceau du glacier Grey s'est détaché hier.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: un morceau du glacier Grey s’est détaché hier.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le glacier Grey.

Nous rentrons au camping pour ranger la tente, qui a eu le temps de bien sécher, et repartons dans la foulée vers Paine Grande. L’idée était de s’arrêter en chemin à plusieurs points de vue pour prendre du bon temps, mais aujourd’hui, il y a vraiment beaucoup de vent, un vent glacial, à tel point que nous ne pouvons pas rester plus de 5 minutes sur place sans être congelés. 

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey. Zen !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey. Zen !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey. Quel vent ! ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le Lago et le Glaciar Grey. Quel vent ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. Le Lago Grey.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. Bye bye Lago Grey !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: retour à Paine Grande. The end !

Du coup, nous arriverons au refuge de Paine Grande à 16h30, alors que le catamaran ne part qu’à 18h30 ! C’est l’occasion de manger une boite de Pringles et de boire une bonne bière Austral (comme conseillé par les M&M’c). Le tout pour la modique somme de…8 eurooos ;-p C’est là que, par hasard, nous retrouvons notre logeur, qui a finalement décidé de faire pour la énième fois le trek du W. Il est parti un jour après nous et n’a pas non plus vu les Torres 😉 Nous apprendrons également le lendemain que le mexicain qui nous a loué le matériel est monté jusqu’aux Torres avec des amis deux jours après nous et ne les a pas vues non plus. Bref, nous ne les avons pas vues le dimanche, notre logeur ne les a pas vues le lundi et le mexicain ne les a pas vues le mardi… C’est à se demander s’il y en a qui les voit vraiment ! 😉 Oui oui, il y en a, les M&M’c les ont vues de près ! Enfin, c’est ce qu’ils prétendent ; nous n’avons pas encore vu leurs photos 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: les drapeaux du Chili (en haut) et de la Patagonie (en bas)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le refuge de Paine Grande. Les drapeaux du Chili (en haut) et de la Patagonie (en bas)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: après l'effort, le réconfort... Trèsb onne bière chilienne !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: après l’effort, le réconfort… Très bonne bière chilienne !

La traversée de 30 minutes du lac Nordenskjöld en catamaran nous redonne un aperçu de ce que nous avons vu pendant ces 5 jours, tel un flashback. Finalement, c’est peut-être mieux de le prendre le dernier jour ; comme cela, on garde plus de surprises pendant le trek !

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le catamaran pour rejoindre le bus qui nous ramènera à Puerto Natales.

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: le catamaran pour rejoindre le bus qui nous ramènera à Puerto Natales.

Une fois sortis du catamaran, nous montons dans le bus qui nous reconduit à Puerto Natales. En arrivant près de l’entrée du Parc National, devinez ce que nous apercevons ? Les Torres tout à fait dégagées ! Quelles sont quand même vicieuses ces Torres 😉 ! Mais de là, nous les voyons super bien. Quelle belle surprise pour notre fin de trek ! Nous ne les avons peut-être pas très bien vues de près mais qu’est-ce que nous les avons bien vues de loin ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: il est 19h et les Torres sont clairement visibles (du bus) ! Quelles sont vicieuses quand même ces Torres ! ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: il est 19h et les Torres sont clairement visibles (du bus) ! Quelles sont vicieuses quand même ces Torres ! 😉

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: il est 19h et les Torres sont clairement visibles (du bus) ! Quelles sont vicieuses quand même ces Torres ! ;)

Torres del Paine: trek du W. Jour 5: il est 19h et les Torres sont clairement visibles (du bus) ! Quelles sont vicieuses quand même ces Torres ! 😉

Vers 21h30, nous arrivons à Puerto Natales. Nous achetons de quoi se faire des sandwiches pour ce soir (car nous avons un peu faim) et rentrons directement à l’hôtel. Nous sommes tout impatients de pouvoir prendre une douche bien chaude dans une salle de bain plutôt chaude et de se coucher sur un bon lit bien moelleux. Après 5 jours de trek, un petit peu de confort et de chaleur nous font le plus grand bien 😉

Chili: le désert d’Atacama

Dimanche 21 août 2016. Trajet de Purmamarca à San Pedro de Atacama (Chili).

D’après la guichetière, notre bus devrait partir à 9h15 ce matin mais d’après internet, il partirait à 9h40…Nous arrivons à 9h10 à la gare, et le bus est déjà là ! A 9h13 (mieux vaut ne pas être en retard en Argentine), nous partons en direction San Pedro de Atacama au Chili. Nous ne sommes que 8 dans ce bus : 4 en bas et 4 en haut. Du jamais vu ! Et il y a deux toilettes opérationnelles dans le bus, nous avons bel et bien quitter la Bolivie 😉

La route vers San Pedro de Atacama ressemble fort au Sud Lipez de Bolivie et est donc magnifique. Nous traversons tout d’abord le grand salar d’Argentine, apercevons à maintes reprises des vigognes, des rivières glacées, des lagunes, des volcans, tout cela dans des paysages vallonnés, bruns et secs. Nous passons plusieurs fois au-delà de 4000m, jusqu’à 4890m. Mais depuis le temps que nous voyageons en altitude, nous n’en ressentons plus les effets, ce qui n’est pas le cas d’une locale, qui semble à l’agonie et dormira donc tout le trajet.

Un peu avant midi, nous nous dépêchons de manger notre pain, fromage et orange car tout cela est interdit à la frontière du Chili. Nous arrivons finalement vers 13h à la frontière : les employés ne sont pas très aimables, ni du côté argentin ni du côté chilien, mais tout se passe très bien.

Vers 15h30, soit après 6h15 de trajet, nous arrivons à San Pedro. Les rues de la ville en dehors du centre sont désertes, plein de maisons ne sont pas finies, ça ne donne pas du tout envie. Nous n’imaginions pas San Pedro comme cela… Arrivés à notre hôtel, personne ne nous ouvre. Heureusement, 5 minutes plus tard, un couple d’Italiens arrive. Oui mais…ils n’ont pas la clé de la porte d’entrée. Nous sonnons à tour de rôle toutes les 10 minutes mais personne ne nous ouvre. Étrange ! Les Italiens pensent que les patrons sont à une fête. Après 40 minutes d’attente, la patronne arrive toute embêtée : « désolée mais vous aviez écrit dans votre réservation que vous arriviez entre 17h et 18h ». OK mais on ne sait jamais exactement à quelle on arrive. On a plus souvent du retard que de l’avance, donc on vise large ; et aujourd’hui, nous étions à l’avance. C’est bien la première fois que l’on nous répond cela mais bon, ce n’est pas très grave, surtout que cet hôtel familial est tout mignon, la famille est très sympathique, notre chambre est super (la meilleure évidemment) et la salle de bain commune est pas mal du tout (à partager avec une seule autre chambre).

San Pedro de Atacama: à la porte depuis 40 minuntes car personne n'est là pour nous ouvrir ;)

San Pedro de Atacama: à la porte depuis 40 minuntes car personne n’est là pour nous ouvrir 😉

San Pedro de Atacama: à notre chouette petit hôtel familial

San Pedro de Atacama: à notre chouette petit hôtel familial

Le soir, nous nous rendons dans un bon restaurant de viande et comme nous avons très faim, nous optons pour une « parrilla » (prononcez pariCHa ici ;). La quantité de viande est énooorme ! C’est un plat de 4, pas de 2 ce truc 😉 Ils sont complètement fous ces Chiliens ! Nous avons très soif aussi et comme il y a une promo pour le « vino con frutas », nous en commandons un. Délicieuse cette sangria à la fraise !

San Pedro de Atacama: vino con frutas. Sangria quoi ! ;)

San Pedro de Atacama: vino con frutas. Sangria quoi ! A la fraise svp 😉

San Pedro de Atacama: parilla de malade pour deux !

San Pedro de Atacama: parilla de malade pour deux !

 

Lundi 22 août 2016. Visite de la Vallée de la Muerte.

Comme il paraît que le désert de l’Atacama ressemble fort au Sud Lipez de Bolivie, que le Sud Lipez est même encore plus joli et que nous avons peur d’une impression de déjà-vu, nous avons décidé de visiter le désert d’Atacama autrement : en vélo, tout seuls, en dehors de la foule !

Ce matin, nous faisons la grasse matinée jusqu’à 8h, déjeunons tranquillement, louons deux bons VTTs à notre hôtel et partons vers 10h pour la Valle de la Muerte. Quatre kilomètres seulement et plutôt plats nous séparent de l’entrée du site mais le soleil tape déjà. Bein oui, nous sommes dans un désert !

San Pedro de Atacama: ruta del desierto. La route du désert et ses volcans.

San Pedro de Atacama: ruta del desierto. La route du désert et ses volcans.

Le désert d'Atacama:  la ruta del desierto. La route du désert et de la Valle de la Muerte.

e désert d’Atacama: la ruta del desierto. La route du désert, en direction de la Valle de la Muerte.

Juste après l’entrée du site, nous tombons sur un mini salar. Tout mignon !

Le désert d'Atacama: un mini salar à l'entrée de la Vallée de la Mort

Le désert d’Atacama: un mini salar à l’entrée de la Vallée de la Mort

Le désert d'Atacama: un mini salar à l'entrée de la Vallée de la Mort

Le désert d’Atacama: un mini salar à l’entrée de la Vallée de la Mort

Nous continuons ensuite notre route sur le sable à travers des roches rouges à perte de vue. D’ailleurs, la Vallée de la Muerte (la Vallée de la Mort) s’appelait à l’origine la Vallée de Marte (la Vallée de Mars) car son relief faisait penser à la planète rouge. Sur les tickets d’entrée, il est d’ailleurs encore écrit « Valle de Marte ». Mais au fil du temps, Marte s’est transformé en Muerte. Peut-être aussi à cause de ses paysages : des roches et des roches érodées par le vent, et sans aucune végétation.

San Pedro de Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars)

San Pedro de Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars)

Le désert d'Atacama:  el Valle de la Muerte (o de Marte)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars). Bienvenue sur Mars !

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars). Bienvenue sur Mars !

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars). Bienvenue sur Mars !

A notre grande surprise, nous arrivons à une grande dune de sable, où certains touristes s’adonnent à un nouveau sport : le snowboard sur sable… A moins d’avoir envie de se casser quelque chose (comme un touriste sur une dune d’Ica au Pérou), il vaut mieux passer son tour 😉

Le désert d'Atacama: une dune de sable, des volcans, un canyon, bienvenues à la Vallée de la Mort !

Le désert d’Atacama: une dune de sable, des volcans, un canyon, bienvenues à la Vallée de la Mort !

La partie qui suit la dune est la plus compliquée du trajet car elle est en montée et monter dans le sable n’est pas toujours aisé. Plutôt que de se fatiguer pour rien comme ceux devant nous qui marchent à côté de leur vélo, nous envisageons une autre solution : nous abandonnons nos vélos à la moitié du chemin et continuons à pied 😉

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). La dernière partie monte, et dans le sable, c'est galère... ;)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). La dernière partie monte, et dans le sable, c’est galère… 😉

Nous arrivons finalement au mirador, qui offre une vue époustouflante sur la grande dune de sable, le canyon et les volcans au loin (dont le majestueux volcan Licancabur, que nous avions vu de près en Bolivie, à la Laguna Verde). A part, deux autres touristes, nous sommes seuls au monde depuis le début de la balade. Pas un chat ! Nous y resterons bien une demi-heure.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). Une dune de sable, un canyon et les volcans au loin. Waouw !

Le désert d'Atacama: le volcan Licancabur et son acolyte vus depuis la Vallée de la Mort

Le désert d’Atacama: le volcan Licancabur et son acolyte vus depuis la Vallée de la Mort

Le désert d'Atacama: vue sur des volcans enneigés et dont un fume depuis la Vallée de la Mort

Le désert d’Atacama: vue sur des volcans enneigés et dont un fume depuis la Vallée de la Mort

Le désert d'Atacama:  el Valle de la Muerte (o de Marte)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (o de Marte)

Le désert d'Atacama:  el Valle de la Muerte (o de Marte)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (o de Marte). Un petit air de Grand Canyon…

A certains endroits, dans la roche, nous remarquons aussi des lignes de calcaire de couleur blanche. Celles-ci nous rappellent que toute la région était un océan il y a bien longtemps.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). Lignes de calcaire blanches.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). Adios !

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). Adios !

Le retour est plus rapide (car en descente) mais beaucoup plus technique car descendre sur du sable peut s’avérer casse-gueule et donc très dangereux. Nous y sommes allés lentement sans freiner brusquement et donc sans tomber 😉 Ouf ! Au retour, nous croiserons nettement plus de cyclistes qu’à l’aller. Ils sont fous d’arriver si tard sous cette chaleur, mais bon chacun fait ce qu’il lui plaît 😉

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort)

San Pedro de Atacama: ruta del desierto. La route du désert et ses volcans.

San Pedro de Atacama: ruta del desierto. La route du désert et ses volcans.

A midi, nous prenons tous les deux une lasagne végétarienne accompagnée d’une salade et de quinoa (ou patates ou frites). Ce n’est pas encore aujourd’hui que nous aurons faim 😉

San Pedro de Atacama: lasagne végétarienne (avec, en plus, du quinoa en accompagnement !)

San Pedro de Atacama: lasagne végétarienne (avec, en plus, du quinoa en accompagnement !)

Cet après-midi, nous avons une autre mission : trouver un bus de retour pour l’Argentine pour ce jeudi. Nous nous rendons donc à la gare de bus en vélo. Sur les 4 compagnies faisant le trajet jusqu’en Argentine, seules deux sont ouvertes à 15h30. Et aucune des deux ne fait le trajet le jeudi. Chaque compagnie n’effectue en fait le trajet que 3 fois par semaine. Reste à savoir quelle compagnie opère quel jour. Une employée nous prétend par contre qu’aucun bus ne part ce jeudi pour l’Argentine. Pourtant, il est écrit sur le tableau à l’entrée et dans le bureau de la compagnie que Frontera del Norte effectue le trajet le jeudi… Nous voulons nous adresser à cette compagnie pour en être sûr ! Sur la porte du bureau de la compagnie, nous voyons qu’une autre adresse est écrite, l’adresse de leur agence en ville. Nous nous y rendons donc à vélo mais à l’adresse indiquée, nous trouvons la compagnie Pullman. Étrange ! Celle-ci aurait-elle racheter l’autre ? Nous ne le saurons bien sûr jamais 😉 Vers 18h, nous repartons à la gare, toujours en vélo (heureusement que nous les avions loués pour la journée entière), car à cette heure-là, tous les guichets sont censés être ouverts. En effet, mais l’employée de Frontera del Norte nous confirme qu’aucun bus ne part ce jeudi… Nous devons donc rester un jour de plus à San Pedro de Atacama et partir vendredi. Heuresement que nous avons le temps 😉 Deux compagnies effectuent le trajet ce jour-là : Pullman et Geminis. Nous choisissons cette dernière, qui a de meilleurs commentaires sur internet.

En arrivant en Argentine et au Chili, pays dits développés, nous pensions que tout serait facile. Que nenni ! Pour la deuxième fois, nous nous rendons compte que réserver un bus s’avère à certains endroits encore plus difficile que dans les autres pays d’Amérique Latine 😉

Maintenant que nous avons notre bus, nous devons demander à notre hôte si nous pouvons rester une nuit de plus… Mister J prend les devants et va d’abord voir sur Booking. Il leur reste juste une chambre, mais avec salle de bain privée à 70$. Hors de question de payer ce prix-là. Mais comme nous ne réserverons pas par Booking mais en demandant directement à notre hôte, peut-être qu’elle nous fera un prix (puisque Booking prend une commission)… Au début, notre hôte nous répond que l’hôtel est complet ce jeudi, mais en regardant de plus prêt son planning, elle se rend compte qu’il lui reste encore une chambre mais avec salle de bain privée. Sans blague ?! 😉 Elle nous explique qu’elle ne peut pas la faire à 50$ puisqu’elle a une salle de bain privée mais qu’elle peut nous la proposer à 60$ au lieu de 70$. Adjugé ! Cela nous arrive d’ailleurs souvent de réserver la première nuit sur Booking puis de prolonger au fur et à mesure en demandant directement à notre hôte ; parfois, le prix est le même mais parfois, il est moins élevé 😉

 

Mardi 23 août 2016. Visite de la Vallée de la Luna.

Aujourd’hui, nous nous levons à 7h car nous avons nettement plus de kilomètres à parcourir que la veille et comme le soleil tape très fort dans le désert d’Atacama, mieux vaut partir tôt et revenir avant l’après-midi.

Après une bonne dizaine de kilomètres, nous arrivons vers 9h10 à l’entrée du site de la Vallée de la Luna mais celle-ci n’ouvre qu’à 9h30. Les barrières ne sont pas encore ouvertes mais comme nous sommes à vélo, nous pouvons passer 😉 Waouuuw, nous sommes seuls à l’intérieur du site !

Le désert d'Atacama: en route vers la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: en route vers la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: en route vers la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: en route vers la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna. Du sable et de la roche à perte de vue.

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna. Du sable et de la roche à perte de vue.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna. Ca monte, ça monte...et ça tourne ;)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna. Ca monte, ça monte…et ça tourne 😉

Après 7 kms principalement en montée, nous arrivons à la Duna Mayor et l’Amphitéâtre. Nous montons par un petit sentier au sommet de la Duna Mayor, qui offre une vue magnifique sur une autre dune de sable, l’Amphitéâtre et son paysage lunaire, ainsi que sur le volcan Licancabur et son acolyte. Nous y resterons une bonne demi-heure, seuls, sans une âme qui vive.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna et sa Duna Mayor.

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna et sa Duna Mayor.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna et sa Duna Mayor.

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna et sa Duna Mayor.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna et son Amphitéâtre (à droite)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna et son Amphitéâtre (à droite)

Le désert d'Atacama: vue sur l'Amphitéatre depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: vue sur l’Amphitéatre depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Le désert d'Atacama: paysage lunaire vu depuis le sommet de la Duna Moyr (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: paysage lunaire vu depuis le sommet de la Duna Moyr (Valle de la Luna)

Le désert d'Atacama: vue depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna). Au loin, le volcan Licancabur.

Le désert d’Atacama: vue depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna). Au loin, le volcan Licancabur.

Le désert d'Atacama: vue sur le volcan Licancabur et son acolyte depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: vue sur le volcan Licancabur et son acolyte depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Nous empruntons ensuite un sentier en face de la Duna Mayor et marchons le long d’une crête qui donne le vertige à Mister J. A nouveau, la vue est très jolie.

Le désert d'Atacama: petite balade sur une crête, avec vue sur une dune et l'Amphitéâtre (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: petite balade sur une crête, avec vue sur une dune et l’Amphitéâtre (Valle de la Luna)

Le désert d'Atacama: l'Amphitéâtre (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: l’Amphitéâtre (Valle de la Luna)

Le désert d'Atacama: Miss V au sommet d'une crête (Valle de la Luna). Vue sur un petit salar au loin.

Le désert d’Atacama: Miss V au sommet d’une crête (Valle de la Luna). Vue sur un petit salar au loin.

Le désert d'Atacama: crystal de sel trouvé au pied de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: crystal de sel trouvé au pied de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Sur le chemin du retour, qui est encore plus en pente et donc casse-gueule qu’hier, nous arrêtons à la caverne de sel, creusée par l’érosion et qui pourrait tout aussi bien s’appeler le labyrinthe de sel. Joli et amusant !

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna. Chemin du retour.

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna. Il s'agit bien de sel, recouvert de sable et de poussière.

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna. Il s’agit bien de sel, recouvert de sable et de poussière.

Sur la route nous ramenant à San Pedro, nous restons subjugués par le volcan Licancabur, un de ces rares volcans en forme de cône parfait. Nous l’avons approché de bien plus près dans le Sud Lipez en Bolivie lorsque nous avions visité la superbe Laguna Verde mais il nous fascine encore et toujours.  Il appartient majoritairement au Chili, seuls les deux-tiers du versant nord-est appartenant à la Bolivie.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna. Volcans au loin.

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna. Volcans au loin.

Le désert d'Atacama: retour de la Valle de la Luna. Le volcan Licancabur et son acolyte.

Le désert d’Atacama: retour de la Valle de la Luna. Le volcan Licancabur et son acolyte.

Le désert d'Atacama: retour de la Valle de la Luna. Le volcan Licancabur et ses acolytes.

Le désert d’Atacama: retour de la Valle de la Luna. Le volcan Licancabur et ses acolytes.

Le Sud Lipez: la Laguna Verde et le volcan Licancabur (à la frontière avec le Chili)

Petit rappel du Sud Lipez: la Laguna Verde et le volcan Licancabur (à la frontière avec le Chili)

A midi, nous retournons manger au même resto que la veille. Il faut dire qu’il sert des légumes et de bons petits plats. Pour chaque plat, nous avons droit à deux accompagnements au choix parmi patates, riz, taboulé de quinoa et salade. Mister J se lance pour le saumon, qui lui fait de l’œil depuis hier sur la carte. Il faut dire que cela fait presque un an que nous n’avons pas mangé de bon filet de saumon ! Il choisit en accompagnement le taboulé de quinoa et de la salade. La serveuse revient vérifier : juste de la salade ? Pas de patates ou de riz ? Oui oui. Ils ont dû penser qu’il allait mourir de faim (ni patates, ni viandes, que se passe-t-il ?), alors ils lui ont servi une montagne de taboulé de quinoa et une énorme salade 😉

San Pedro de Atacama:  succulent pavé de saumon, qui a peut-être rendu malade Mister J...

San Pedro de Atacama: succulent pavé de saumon, qui a peut-être rendu Mister J malade…

San Pedro de Atacama: plat du jour pour Miss V. Une soupe avec une patate, un morceau de potiron, un morceau de maïs et un morceau de boeuf. Pas excellent mais ça remplit et ce n'est pas cher...

San Pedro de Atacama: plat du jour pour Miss V. Une soupe avec une patate, un morceau de potiron, un morceau de maïs et un morceau de boeuf. Pas excellent mais ça remplit et ce n’est pas cher…

Au fait, pourquoi choisir du saumon au Chili ? Car c’est le deuxième producteur de saumon après la Norvège… On vous rassure, le morceau de poisson était d’une taille normale comparé à ce qu’ils servent en viande. Nous étions à nouveau effarés devant ce que nos voisins de table ont choisi. Devant nous, un Chilien s’attaque à un énorme jambonneau (idéalement pour 2 chez nous) accompagné de pommes de terre, alors qu’un autre Chilien ou Argentin dévorera un demi poulet-frites en 15 minutes. Ce sont vraiment des OVNIS pour nous mais c’est normal ici !

 

Mercredi 24 août 2016. Le désert médical de San Pedro de Atacama.

Aujourd’hui aurait dû être une journée de repos pour se remettre des deux précédentes journées à vélo et se reposer avant une éventuelle excursion demain aux lagunes et salar du désert d’Atacama. Oui mais…vers 10h Mister J commence à se sentir très fatigué, à avoir un peu mal à l’estomac, mal à la tête et froid (même avec son polar sous deux couvertures). Vers 12h30, Miss V retourne toute la chambre pour trouver le thermomètre que Mister J a rangé dans une de ses nombreuses trousses. Verdict ? 38 de température sous le bras. Merde, à partir de 38, il faut que nous consultions un médecin car cela pourrait être la malaria ou la dengue (dixit notre médecin belge du voyage). Nos hôtes nous expliquent qu’il n’y a pas de cabinet de médecins à proprement dit à San Pedro de Atacama mais que nous avons quand même deux possibilités : une clinique privée ou un hôpital public. Nous nous rendons alors en taxi à la clinique privée du centre-ville. Elle semble toute petite (genre cabinet de médecins), il n’y a pas un chat mais le médecin n’arrive qu’à…18h. Pas question d’attendre jusque-là. Nous nous rendons alors à pied jusqu’à l’hôpital public, qui n’est pas très éloigné. N’imaginez pas un grand hôpital comme chez nous : il n’y a pas d’étage et est relativement petit, en forme de U. Il ne semble y avoir qu’un service de maternité, un service de pédiatrie et un mini service d’urgences. Bref, impossible de se perdre dans les couloirs 😉 De toute façon, nous n’avons pas été plus loin que la porte d’entrée, la réception, la salle d’attente et la salle d’observation. A tout casser, nous avons fait 10 mètres dans cet hôpital 😉 Après 30 minutes d’attente, le médecin-réceptionniste fait entrer Mister J dans la salle d’observation, prend sa tension et sa température. Verdict ? tension à 10/7 (au lieu de 12/8) et température à 38,5. Il lui pose alors consécutivement (et sans gants bien sûr) deux poches d’eau salée en perfusion pour voir si la température descend. Ils doivent surement avoir l’habitude de recevoir des touristes déshydratés 😉 Comme nous sommes dans un désert, nous avons beaucoup bu et ne pensons pas que Mister J soit déshydraté mais c’est normal qu’il essaie. Après ces deux poches, la température n’est effectivement pas vraiment descendue : de 38,5 à 38,2.

San Pedro de Atacama: tourisme médical ou plutôt désert médical...Poche de réhydratation pour faire descendre la fièvre mais Mister J n'est pas déshydraté ;) Il doit surement avoir une petite infection à l'estomac...

San Pedro de Atacama: tourisme médical ou plutôt désert médical…Poche de réhydratation pour faire descendre la fièvre mais Mister J n’est pas déshydraté 😉 Il doit surement avoir une petite infection à l’estomac…

Après 15 minutes, le médecin-réceptionniste donne alors deux Dafalgan à Mister J et lui dit qu’il va appeler un médecin. Ah bon, vous n’êtes pas médecin ? Vous avez quand même mis sous perfusion et donner deux médocs, mais bon… Tiens, il passe le thermomètre au patient suivant sans le laver. Heureusement qu’il le place sous l’aisselle 😉 Après 20 minutes, le médecin arrive. Grâce aux Dafalgan, la fièvre est retombée ; cela ne peut donc pas être la malaria ou la dengue, nous dit le médecin. Ouf ! Il nous explique que, de toute façon, ils n’ont pas le matériel pour faire un examen de sang à San Pedro de Atacama ; il faut aller à Calama, à environ 2h de route de San Pedro de Atacama. Le médecin demande alors à Mister J s’il a mal à la gorge. Non ! Il vérifie quand même sa gorge au cas où, non pas avec une lampe de poche mais avec…son iPhone 6. Tiens tiens, étrange, nous pensions que les téléphones portables étaient remplis de bactéries… Bref, Mister J n’a affectivement pas d’angine. Il lui demande alors s’il y a la diarrhée. Non ! Ce n’est donc pas une turista non plus. Il est bien embêté, les touristes ont généralement soit une angine, soit la turista. Oui mais…comme Mister J a de petite douleur à l’estomac, il suppose qu’il s’agit d’une petite infection à l’estomac. Le saumon d’hier peut-être ? Mince, Miss V voulait prendre cela au restaurant aujourd’hui. Ou alors les crudités ? Mais l’eau est censée être potable dans tout le Chili et l’Argentine… Bref, il faut que Mister J suive un régime alimentaire (pas de condiment, pas d’ail, pas de crudités, surtout de la soupe), surveille sa température et si elle ne descend pas, il faudra aller dans un hôpital plus grand pour faire une prise de sang et découvrir de quelle infection il s’agit. Si son état empire demain nous irons à l’hôpital de Calama (à 2h de route), sinon nous verrons cela à Salta, la plus grande ville du nord-ouest argentin et accessoirement notre prochaine destination.

Nous sortons finalement de l’hôpital vers 16h30, soit 4h après notre arrivée, et sans trop vraiment savoir de quoi souffre Mister J. Très sympa cette après-midi de tourisme médical – ou plutôt de désert médical 😉 Tout cela pour seulement 30€, et sans avoir mangé à midi ! Heureusement que nous n’avions pas encore réservé d’excursion pour demain car elle serait tombée à l’eau. Point positif : tout cela va nous faire faire des économies car les excursions dans le désert d’Atacama ne sont pas du tout données (70-80$ par personne pour une agence réputée sérieuse) ! Pas trop de regret donc, surtout que ce qu’il nous restait à voir dans le désert d’Atacama sont des lagunes, des flamants roses, des salars et des geysers. Nous avons déjà vu tout cela et pour bien moins cher en Bolivie ! En réalité, même si Mister n’était pas tombé malade, nous ne sommes pas sûrs d’être partis en excursion. Trop cher ! Il y a juste une chose que Miss V aurait quand même aimé faire : se rendre à la Laguna Piedras Rojas et se baigner dans son eau vert pâle, où apparemment on flotte aussi bien que dans la Mer Morte. Mais si nous n’avons pas pu y aller, c’est que cela devait être ainsi, un point c’est tout. Ce sera pour une prochaine fois…ou pas 😉 Mais si nous y allons un jour, ce sera en louant un véhicule, pas en excursion.

Le désert d'Atacama: Laguna Piedras Rojas

Photo volée pour avoir un idée de la Laguna Piedras Rojas

Tiens, et Miss V dans tout cela ? Elle est en pleine forme ! Cela doit venir du fait que nous ne partageons plus systématiquement nos repas ou alors du patrimoine génétique topissime que lui a transmis sa maman 😉

Le soir, Miss V tente le « salmon a lo pobre » dans un autre restaurant plus chic. Au lieu de recevoir un pavé de saumon et un œuf sur le plat, elle reçoit trois pavés de saumon, deux œufs sur le plat et tout cela, sur un immense tas de frites. Ce sont de vrais malades ces Chiliens ! 😉

San Pedro de Atacama: Salmon a lo Pobre (saumon du pauvre). Eh bien, on dirait pas! 3 pavés de saumon, 2 oeufs sur le plat et un tas immense de frites. Ce sont de vrais malaaade ces Chiliens ! ;)

San Pedro de Atacama: Salmon a lo Pobre (saumon du pauvre). Eh bien, on dirait pas! 3 pavés de saumon, 2 oeufs sur le plat et un tas immense de frites. Ce sont de vrais malaaade ces Chiliens ! 😉

San Pedro de Atacama: Salmon a lo Pobre (saumon du pauvre). Eh bien, on dirait pas! 3 pavés de saumon, 2 oeufs sur le plat et un tas immense de frites. Ce sont de vrais malaaade ces Chiliens ! ;)

San Pedro de Atacama: Salmon a lo Pobre. Ce sont de vrais malaaade ces Chiliens ! 😉

San Pedro de Atacama et son centre-ville

San Pedro de Atacama et son centre-ville. On se croirait presque dans un western américain.

 

Jeudi 25 août 2016. Vrai repos à San Pedro de Atacama.

Mister J n’a pas de fièvre ce matin mais encore quelques douleurs à l’estomac et aucune envie de manger… Sans surprise, il doit encore se reposer. Miss V en profite alors pour faire leur lessive à la main. Et il y en a de la lessive car nos vêtements ont bien pris la poussière lors de nos balades à vélo 😉

A midi, nous prenons tous les deux un poulet-nouilles au curry. Un vrai délice et pour une fois, les proportions sont raisonnables.

San Pedro de Atacama: poulet au curry et nouilles de riz. Un délice !

San Pedro de Atacama: poulet au curry et nouilles de riz. Un délice !

San Pedro de Atacama et son centre-ville

San Pedro de Atacama et son centre-ville

San Pedro de Atacama et son église en adobe

San Pedro de Atacama et son église en adobe

En revenant, Mister J a une poussée de fièvre mais moins élevée qu’hier (37,9). Comme son état (pas envie de manger) lui fait vraiment penser à notre turista du Guatemala, nous pensons de plus en plus qu’il a peut-être bien une infection à l’estomac, avec fièvre mais sans diarrhée (pour l’instant). Il prendra donc un antibiotique de notre cru et continuera à se reposer l’après-midi pendant que Miss V triera les photos et écrira.

Ce soir, Mister J pète la forme. Merci l’antibiotique ! Heureusement que nous en avions avec nous car avant qu’un médecin d’ici en prescrive, on peut attendre 3 jours. Mister J est tellement en forme qu’il nous préparera même un superbe spaghettis à la sauce tomate, qu’il dévorera avec envie. C’est fou ce que les tomates ont du goût en Amérique du Sud !

Dans la cuisine, nous rencontrons un couple de retraités allemands qui vit en Australie depuis des années et qui part deux mois chaque été depuis 15 ans. Vous l’aurez deviné : ils étaient profs. Elle, qui était prof de français, nous parle dans un français presque parfait. Impressionnant ! Cette année, ils ont un itinéraire un peu particulier, voire biscornu : ils sont arrivés à Buenos Aires en Argentine, puis ont pris un vol pour Santiago de Chile, ils achèvent maintenant 2 semaines au Chili (Santiago, Valparaiso et le désert d’Atacama), passeront ensuite 2 semaines au Pérou. Puis, ils s’envoleront pour la Floride, où monsieur va assister à une conférence et où ils visiteront le Parc National des Everglades. De là, ils partiront 2 semaines en croisière jusqu’à Lima au Pérou, en passant par le Canal de Panama. Ils avouent qu’à leur âge, c’est encore plus difficile de s’adapter au décalage horaire et à l’altitude. Ils ont d’ailleurs l’air très fatigués. Elle nous explique qu’après 8 jours de voyage, elle se réveille toujours à 1h du matin. A leur âge, nous visiterons donc l’Europe 😉