Costa Rica: Cahuita

Vendredi 20 mai 2016. Trajet Tortuguero-La Pavona-Cariari-Guapiles-Puerto Límon-Cahuita.

Aujourd’hui, nous nous rendons à Cahuita, sur la côte Caraïbes, non loin de la frontière avec le Panama. Pour rejoindre Cahuita depuis Tortuguero, deux options s’offrent à nous : prendre un bateau à 35$/pers jusqu’à Moin (3 à 5h de navigation) puis un bus, ou prendre le même bateau qu’à l’aller (1h de navigation jusqu’à La Pavona) puis 4 bus. Cette fois-ci, nous décidons de choisir la facilité : la première option, plus chère mais plus rapide. Oui mais…comme nous sommes à la saison basse, la première option ne semble pas opérationnelle… Boh, finalement c’est une bonne nouvelle. Après avoir étudié la deuxième option (càd 1 bateau puis 4 bus), cela n’a pas l’air si compliqué que cela, et puis ce ne sont chaque fois que des petits trajets. Il vaut parfois mieux 4 petits trajets qu’un looong trajet direct ! Ce sera de toute façon beauuucoup plus économique (pour 2pers 20$ au lieu de 70$ !) Waouuuw nous allons établir un nouveau record du nombre de transports en commun pris en une journée !! 😉

Lever à 4h30 du matin car un long voyage nous attend. Le premier bateau part à 5h30, tandis que le second ne part qu’à 9h. Hum, nous allons donc devoir prendre le tout premier bateau de la journée. Encore une fois, nous sommes chanceux : les connexions se passent super bien et nous ne devons même pas attendre. Cela ne tient parfois qu’à un fil : si le 3e bus était arrivé 20min plus tard, nous aurions raté la connexion et aurions dû attendre 2h… Voici à quoi ressemble ce trajet, qui prend au minimum 7h, quand on est chanceux comme nous :

  • 50 min de bateau jusqu’à l’embarcadère de La Pavona (au lieu d’1h15 à l’aller)
  • 1h de bus « bumpy » à travers les bananeraies jusqu’à Cariari
  • 50 min de bus jusqu’à Aguiles (et non 20min comme indiqué dans le Lonely Planet)
  • 2h de bus jusqu’à Puerto Límon. Ici, il faut changer de gare mais elle se trouve à 600m l’une de l’autre.
  • 1h30 de bus jusqu’à Cahuita

Bref, nous arrivons à 12h30 à Cahuita. Incroyable, qui l’eût cru ? Si on nous avait dit que nous arriverions aussi tôt, nous ne l’aurions jamais cru ! Nous sommes les seules touristes du bus à descendre ici. Troop bien ! Cahuita est calme, pas trop touristique et le long de la Mer des Caraïbes. Grâce à la saison basse, nous logeons dans un superbe hôtel tenu par Allemand et une Portugaise. Exotique comme couple ! Ils sont vraiment adorables 😉

Cahuita: notre balcon

Cahuita: notre balcon

Cahuita: notre balcon

Cahuita: notre balcon

Cahuita: vue depuis notre balcon

Cahuita: vue depuis notre balcon

 

Samedi 21 mai 2016. Visite du Parc National de Cahuita.

Aujourd’hui, nous espérons enfin voir un paresseux de près. Le problème, c’est que ces grosses bêtes dorment 16 à 18h par jour et surtout la journée. Ils préfèrent sortir le soir. Croisons les doigts ! Le Parc National de Cahuita longe la côte Caribéenne ; pendant toute la promenade, nous serons donc bercés par le bruit des vagues. Plutôt plaisant 😉 Notez que ce Parc National est gratuit ! C’est assez peu courant pour le souligner. Par contre, on peut faire une donation, ce que nous avons fait à la fin tellement ce Parc est bien entretenu, et que les rangers sont sympathiques. Habituellement, les entrées des Parc Nationaux au Costa Rica ne sont pas donnés : environs 15$/pers (plus le parking si vous avez une voiture). Aïe, mon portefeuille ! 😉

Nous commençons par marcher sur la plage et croisons tout d’abord la route d’un coati. Nous suivons ensuite le chemin dans la forêt et tombons sur un singe-araignée.

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita: un coati

Parc National de Cahuita: un coati

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita: un singe-araignée

Parc National de Cahuita: un singe-araignée

Un peu plus loin, un Ranger, que nous avions déjà croisé quelques minutes auparavant, nous fait signe de venir ; il a repéré un paresseux dans un arbre. Wouhouuu mais on ne le voit pas très bien, il est caché dans les feuillages. Minute papillon ! Deux mètres plus loin, un guide nous montre un gros paresseux femelle, que l’on voit parfaitement cette fois-ci. Trop génial ! Notre journée est déjà réussie !! Merci qui ? Notre bonne étoile ! 😉

Parc National de Cahuita: notre premier paresseux

Parc National de Cahuita: notre premier paresseux

Parc National de Cahuita: un autre paresseux, une grosse femelle

Parc National de Cahuita: un autre paresseux, une grosse femelle

Parc National de Cahuita: un autre paresseux

Parc National de Cahuita: l’autre paresseux, la grosse femelle

C’est alors que nous tombons sur la route des crabes : des bleus, des oranges, des colorés quoi.  Plutôt surprenant. Ils retournent tous se cacher dans leur trou à notre passage, c’est assez amusant. On se croirait dans un dessin animé. Nous y croisons aussi des lézards et des sortes de bernard l’hermite.

Parc National de Cahuita: la route des crabes

Parc National de Cahuita: la route des crabes

Parc National de Cahuita: la route des crabes

Parc National de Cahuita: la route des crabes

Parc National de Cahuita: la route des crabes

Parc National de Cahuita: la route des crabes

Parc National de Cahuita: un beau lézard coloré sur le flanc

Parc National de Cahuita: un beau lézard coloré sur le flanc

Parc National de Cahuita: une sorte de bernard l'hermite

Parc National de Cahuita: une sorte de bernard l’hermite

Parc National de Cahuita: une sorte de bernard l'hermite

Parc National de Cahuita: une sorte de bernard l’hermite

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Nous retombons ensuite sur le même guide que tout à l’heure qui nous montre cette fois-ci un petit serpent jaune et une araignée.

Parc National de Cahuita: un serpent !

Parc National de Cahuita: un serpent !

Parc National de Cahuita: une araignée. Beurk !

Parc National de Cahuita: une araignée. Beurk !

Là, un espagnol nous demande si nous avons vu des singes ou des paresseux. Bein oui, nous avons vu les deux ! Il aimerait tellement en voir un mais n’a encore rien vu du tout. Au même endroit, nous faisons la connaissance d’un couple de retraités français qui n’ont encore vu aucun animal dans ce parc. Non, sérieux ? Levez les yeux et soyez patients ! 😉 Eux veulent voir un paresseux. Nous discutons un peu avec eux et ils nous apprennent, par exemple, que louer une voiture au Costa Rica (avec une bonne assurance) n’est pas du tout bon marché : 800€ par un mois. Nous qui nous nous disions justement la veille que si nous avions partagé une voiture à quatre, cela nous aurait fait encore plus d’économies. Finalement, vive les transports en commun ! 😉

Quinze minutes après avoir quitté le couple de Français, nous tombons sur un petit paresseux qui se déplace juste au-dessus de nous. Magique ! Mister J est tout fier d’en avoir trouvé un tout seul 😉 A cette distance, nous pouvons bien b-observer ses griffes, ses longs poils (normalement remplis d’insectes), son visage peu commun. Les paresseux se déplacent de branches en branches, d’arbres en arbres, comme les singes mais beaucoup plus lentement et sans sauter. Manque de bol pour le couple de Français, ils ne nous ont pas suivi et ont rebroussé chemin…

Parc National de Cahuita: et un paresseux de plus ! Et de très près !!

Parc National de Cahuita: et un paresseux de plus ! Et de très près !!

Parc National de Cahuita: et un paresseux de plus ! Et de très près !!

Parc National de Cahuita: un paresseux

Parc National de Cahuita: et un paresseux de plus ! Et de très près !!

Parc National de Cahuita: un paresseux

Parc National de Cahuita: et un paresseux de plus ! Et de très près !!

Parc National de Cahuita: un paresseux

Comme nous avons déjà vu beaucoup d’animaux aujourd’hui et que cela fait déjà 2h que nous sommes dans le Parc, nous rebroussons nous aussi chemin. Nous tombons alors sur deux grosse araignées, qui font fuir une Allemande et sa maman, puis sur un énorme papillon noir et bleu fluo. Pas facile de la prendre en photo. Surtout que quand il a les ailes fermées, il est tout brun.

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita: attention où vous mettez la tête ! Grooosse araignée en vue. Beurk beurk.

Parc National de Cahuita: attention où vous mettez la tête ! Grooosse araignée en vue. Beurk beurk.

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita: ailes fermées…

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita: le même papillon, ailes ouvertes

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita: un autre papillon

Un peu avant la sortie du Parc, nous retombons sur le couple de retraités français, qui sont totalement dégoûtés d’apprendre que nous avons revu un paresseux juste après les avoir quittés. C’est alors que, juste avant de sortir du Parc, un vieux guide Caribéen nous indique qu’il y a un petit paresseux qui dort dans un petit arbre le long de la plage. Et bien voilà, ce couple de Français a enfin vu un paresseux ! Ils sont tous contents, même s’ils n’ont pas vu son visage et ne l’ont pas vu bouger 😉

Parc National de Cahuita: un petit paressseux qui dort dans un arbre le long de la plage

Parc National de Cahuita: un petit paressseux qui dort dans un arbre le long de la plage

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita

Parc National de Cahuita: ouuuh le ciel s’assombrit…

Finalement, une dizaine de mètres après la sortie du Parc, un local nous indique gentiment que l’on peut apercevoir un gros iguane perché au sommet d’un arbre. Impressionnant !

Parc National de Cahuita: immense iguane au sommet d'un arbre

Parc National de Cahuita: immense iguane au sommet d’un arbre

A midi, nous mangeons, dans un « soda », un « casado » de poisson très équilibré, comme ils les aiment ici : riz, haricots rouges et spaghettis en accompagnement. Ils sont où les légumes ?! 😉

Cahuita: un casado de poisson bien équilibré ;)

Le soir, nous dégustons une ceviche de poisson sous forme de carpaccio et un gros possion frais entier. Miaaaam.

Cahuita: un poisson frais entier

Cahuita: un poisson frais entier

Cahuita: une ceviche de poisson sous fore de carpaccio

Cahuita: une ceviche de poisson sous fore de carpaccio

En revenant du restaurant vers 20h30, nous croisons tout d’abord un chien. Normal, ils pullulent dans ces pays-ci. Quelques mètres plus loin, nous entendons du bruit dans les buissons. Surement un autre chien ! Et bien non. Oooh que non. C’est un petit paresseux qui marche sur la route, alors que ses grandes griffes ne sont pas du tout appropriées pour marcher par terre mais plutôt pour grimper dans les arbres. Aaah oui, il fait noir, c’est leur heure de sortie 😉 Il passe sous les buissons de notre hôtel mais comme il y a une clôture, il ne peut pas aller bien loin. Il emprunte alors la rue perpendiculaire et tente d’escalader la clôture en bois d’un autre hôtel. Nous l’avons quitté lorsque les chiens de cet hôtel ont commencé à aboyer… Nous ne voulions pas assister à un carnage 😉 Car un paresseux, c’est très trèèès lent !

Cahuita: un paresseux tout mouillé dans la rue menant à notre hôtel

Cahuita: un paresseux tout mouillé dans la rue menant à notre hôtel

Cahuita: un paresseux tout mouillé devant l'entrée de notre hôtel

Cahuita: un paresseux tout mouillé devant l’entrée de notre hôtel

Cahuita: un paresseux tout mouillé devant l'entrée de notre hôtel

Cahuita: un paresseux tout mouillé devant l’entrée de notre hôtel

 

Dimanche 22 mai 2016. Repos à Cahuita.

Aujourd’hui, c’est notre dernier jour au Costa Rica. Déjà ? Et oui, le temps passe tellement vite ! Nous avons vraiment passé un super séjour dans ce beau pays ! De plus, à cette période-ci, contrairement à ce que l’on nous avait dit, le Costa Rica n’est pas trop touristique et nous n’avons pas non plus explosé notre budget. Nous avons tellement fait attention au budget qu’il s’avère être un des pays les moins chers d’Amérique Centrale, avec le Nicaragua ! Surprenant non ? Il suffit de prendre les transports en commun, de n’aller qu’une fois par jour au restaurant et le tour est joué ! Par contre, nous n’avons pas pris les logements les moins chers, surtout qu’en cette saison, il y a de très bon rapports qualité/prix.

Nous profitons de cette dernière journée pour se prélasser à la plage et dans la Mer des Caraïbes. La mer est quelque peu agitée ici mais il y a quand même moyen de s’y baigner en ne s’aventurant pas trop loin.

Cahuita: Playa Negra, une plage de sable noire à deux pas de notre hôtel

Cahuita: Playa Negra, une plage de sable noir à deux pas de notre hôtel

Nous profitons également de notre balcon et observons les tout petits colibris qui viennent dans le jardin. Impossible de les prendre en photos, ils n’y restent que quelques secondes. Tiens, mais nous ne sommes pas seuls sur notre balcon ; en effet, une grosse bête – que dis-je, un molosse – vient le squatter de temps à autre.

Cahuita: le chien immense de l'hôtel qui vient nous rendre visite sur notre balcon...

Cahuita: le chien immense de l’hôtel qui vient nous rendre visite sur notre balcon…

Cahuita: le chien immense de l'hôtel qui vient nous rendre visite sur notre balcon...

Cahuita: quel molosse! Mais qu’est-ce qu’il est gentil !!

Demain, nous partons au Panama pour une petite semaine ; le Panama sera notre dernier pays d’Amérique Centrale. Oui déjà ! En moins de temps qu’il ne faut pour le dire nous serons en Amérique du Sud (wouhouuu!), où Miss C & Mister C viendront nous rejoindre pour deux semaines. Miss C & Mister C, ou bien Miss & Mister C, ou C&C, ou C2, ou MC2, ou encore E=MC2… ? Faudra choisir votre nom les cocos ! ;).

Costa Rica: Tortuguero

 Les Américains qui voyagent à l’étranger pour la première fois sont souvent surpris de découvrir que, malgré tous les progrès réalisés ces 30 dernières années, les étrangers parlent encore des langues étrangères. » Dave Barry

Mardi 17 mai 2016. Trajet San José-Cariari-La Pavona-Tortuguero.

Une longue journée de voyage nous attend : Tortuguero n’est accessible que par bateau (d’un côté la Mer des Caraïbes, de l’autre une enfilade de canaux) et nous devrons prendre deux bus avant d’arriver à l’embarcadère !

Première embuche de la journée : le couple d’Espagnols avec qui nous devions partager le taxi pour aller à la gare de bus ne veut plus prendre de taxi mais y aller à pied. Sympa de prévenir à la dernière minute… Du coup, la réceptionniste n’a pas voulu réserver le taxi, de peur qu’on veuille nous aussi marcher. Nous partirons donc 15 minutes plus tard que prévu (grrr) mais arriverons à la gare à temps pour monter dans le bus pour Cariari. Au final, pas trop grave, mais c’est pesant de ne pas pouvoir compter sur certains autres voyageurs… Notre avis ? La veille, ils ont accepté de partager un taxi pour payer moins cher mais seulement « au cas où » il pleuvrait. Comme il ne faisait pas mauvais, ils ont préféré marcher, sans se soucier un seul instant de l’impact que cela pourrait avoir sur nous, ou sur les autres voyageurs qui auraient voulu partager le taxi avec nous…

Après 2 h de route vertigineuse à travers des cols verdoyants et des vues magnifiques, nous arrivons à Cariari, une toute petite ville, où il y a toute de même 2 terminaux de bus : l’ancien et le nouveau. Nous arrivons au nouveau terminal, et, selon le Lonely Planet, nous devons marcher 500m pour prendre le bus pour La Pavona, qui part de l’ancien terminal. Un local nous explique que nous n’avons pas besoin de marcher car le bus va passer nous chercher au nouveau terminal avant d’aller à l’ancien terminal. La plupart des touristes (dont nous) décide d’attendre au nouveau terminal, alors que 4 autres touristes ne veulent croire que le Lonely Planet et marchent jusqu’à l’autre terminal. Verdict ? Le bus est bien venu nous chercher avant d’aller à l’ancien terminal. Du coup, nous avons pu monter avant tout le monde, caser nos bagages facilement et ce, sans faire la file. Tout cela pour dire qu’il ne faut pas croire aveuglément les guides de voyage mais plutôt se fier aux locaux (sauf en Inde ;-)) ! Ayez confiance en l’être humain ;o)

En route pour Tortuguero

En route pour Tortuguero. Second bus.

En route pour Tortuguero: "Jésus est le pilote, Je suis son copilote."

En route pour Tortuguero: « Jésus est le pilote, Je suis son copilote. »

En route pour Tortuguero: passage à niveau ? Non, passage de bananes !

En route pour Tortuguero: passage à niveau ? Non, passage de bananes ! Le long du parcours du second bus (menant à l’embarcadère), il y a des bananeraies partout.

Après 1h de route très « bumpy », nous arrivons à l’embarcadère de La Pavona, où le bateau public nous attend. Et c’est parti pour 1h15 de navigation sur les canaux habités par des crocodiles, iguanes, lézards, etc. On se croirait presqu’en Amazonie 😉

Tortuguero

En route pour Tortuguero via les canaux

Tortuguero: un beau gros crocodile

Tortuguero: un beau gros crocodile

Tortuguero

Tortuguero

Tortuguero

Tortuguero

Tortuguero

Tortuguero et ses canaux

Tortuguero

Tortuguero et ses canaux

Après une telle journée de trajet, nous sommes bien contents d’arriver à Tortuguero ! Notre hôtel se trouve à deux pas de la plage de sable noir mais la Mer des Caraïbes est trop dangereuse ici pour pouvoir s’y baigner. Pas grave, nous trempons juste nos pieds et marchons sur cette merveilleuse plage quasi déserte 😉 En juillet et août, les tortues viennent y pondre leurs œufs. Dommage, ce n’est pas la saison. Enfin, pas sûr que cela nous aurait plu car à cette période-là, les touristes débarquent apparemment par milliers dans ce petit village.

Bienvenidos a Tortuguero !

Bienvenidos a Tortuguero !

Tortuguero: notre hôtel

Tortuguero: notre hôtel

Tortuguero

Tortuguero et sa plage de sable noir

Tortuguero

Tortuguero et sa plage de sable noire déserte

Tortuguero

Tortuguero et sa plage de sable noire. Oui, le ciel est menaçant, et alors ? 😉

 

Mercredi 18 mai 2016. Visite du Parc National de Tortuguero.

Waouw la nuit fut agitée ! Quel tonnerre monstre ! Mister J a même vu la foudre tomber dans la mer à quelques mètres de notre hôtel. Il n’était pas très rassuré…

Levé à 5h du matin. Ouf, la pluie s’est arrêtée. Nous avons rendez-vous à 5h45 au Parc National avec Francisco, notre guide, pour prendre un café, puis faire une balade de 3h en barque dans les canaux. Vous trouvez cela tôt ? Pourtant en quittant notre chambre à 5h30, nous croisons la gérante de l’hôtel, accompagnée de sa fille d’environ 7 ans, qui a déjà eu le temps d’aller faire les courses. Ils sont très matinaux ici !

Arrivés à l’agence de Francisco, nous faisons brièvement connaissances avec les 6 autres personnes du groupe, tous allemands 😉 C’est bien la première fois que cela nous arrive !

Nous avons rencontré Francisco la veille, il est venu nous chercher à l’embarcadère pour nous conduire à l’hôtel, nous expliquer tout ce qu’il y avait à faire à Tortuguero et accessoirement nous parler des tours que propose son agence. Malgré son très bon anglais, nous lui avons demandé de parler en espagnol pour que nous puissions pratiquer. Vous vous demandez surement pourquoi nous vous racontons cela. Et bien figurez-vous que nous avons tellement bien fait illusion avec notre espagnol que ce matin, même si nous pouvions tous tenir sur un seul bateau, il nous a affrété un autre bateau rien que pour nous deux avec un guide hispanophone ; les 6 autres étant avec Francisco pour écouter ses explications en anglais. Mais soyons réalistes : même si nous avions tout compris des différentes choses à faire à Tortuguero la veille, un tour de 3h avec des explications sur la faune et la flore en espagnol, c’est au-delà de nos capacités. Au final, nous avons tout de même eu droit à notre balade en barque privée avec notre guide hispanophone, tout en pouvant suivre les explications en anglais données par Francisco car nous naviguions côte à côte.

Lors de cette balade en barque dans le Parc National, nous apercevrons deux singes hurleurs, un paresseux, un oiseau noir qui ressemble à un cormoran et qui ouvre ses ailes pour les sécher, le plus grand toucan (très beau bec et superbe oiseau en vol), deux gros perroquets verts et un caïman. Une heure avant la fin de notre balade en bateau, il commence à pleuvoir mais heuresuement, pas des cordes ; nous pourrons terminer l’excursion tout à fait normalement. Seul notre short est mouillé 😉 Il est temps maintenant de trouver un petit-déjeuner et franchement, les restaurants ne courent pas les rues ici, et encore moins en saison basse.

Tortuguero: excursion sur les canaux à la recherche d'animaux...

Tortuguero: excursion sur les canaux à la recherche d’animaux…

Tortuguero: excursion en barque

Tortuguero: excursion en barque

Tortuguero: non, ce n'est pas un cormoran. Non, il ne va pas non plus s'envoler; il ouvre ses ailes pour les sécher.

Tortuguero: non, ce n’est pas un cormoran. Non, il ne va pas non plus s’envoler; il ouvre ses ailes pour les sécher.

Tortuguero

Tortuguero et ses canaux

Tortuguero: le plus grand des toucans

Tortuguero: qui a réussi à voir le plus grand des toucans ? Indice: il n’est pas très grand.

Tortuguero: un gros iguane

Tortuguero: un gros iguane

Tortuguero: un caïman

Tortuguero: un caïman

Après avoir englouti notre petit-déjeuner, nous partons parcourir le Parc National à pied (sur 2kms parallèles à la plage) en espérant apercevoir d’autres animaux. Jumelles autour du cou, nous en apercevons quelques-uns : des fourmis, des fourmis et des colonies de fourmis ; une araignée ; des singes-araignées qui s’accrochent aux branches avec leur queue, des oiseaux noirs à ventre rouge ; des papillons. Finalement, Mister J aperçoit, du bout de ses jumelles, un animal qui ressemble à un panda mais en plus petit. Miss V lui répond qu’il s’agit surement d’un singe capucin à tête blanche. Mais Mister J lui dit que ce n’est pas possible car cet animal à des oreilles pointues. Miss V s’empare alors des jumelles et découvre un…petit tapir ! Sacré Mister J !

Tortuguero: balade à pied dans le Parc National

Tortuguero: balade à pied dans le Parc National

Tortuguero

Tortuguero: oh une araignée !

Tortuguero: deux singes-araignées au sommet d'un arbre

Tortuguero: deux singes-araignées au sommet d’un arbre

Tortuguero: une maman singe-araignée et son petit sur le dos

Tortuguero: une maman singe-araignée et son petit sur le dos

Tortuguero

Tortuguero

Tortuguero

Tortuguero

Tortuguero: la caravane de fourmis transportant des morceaux de feuilles sur le bout de bois

Tortuguero: la caravane de fourmis transportant des morceaux de feuilles sur le bout de bois

Tortuguero: un tapir

Tortuguero: un tapir

Tortuguero

Tortuguero

A la fin de notre balade à pied, il commence à pleuvoir des cordes. Très vite, la rue principale est inondée. Les locaux ont, eux, trouvé la parade : ils marchent pieds nus ; les hommes, torse-nus et en maillot de bain ; les femmes, en mini-short et parapluie 😉 Aaaah enfin, une vraie averse digne de la saison des pluies ! Autant vous dire que le temps de trouver un restaurant ouvert, nos chaussures, chaussettes et shorts étaient complètement mouillés. Cela durera 2-3h. Contrairement à d’autres que nous avons croisés en sortant du Parc, nous avons été bien inspirés de faire cette promenade le matin 😉 Ici, le long de la Côte des Caraïbes, il faut profiter de la moindre éclaircie car il peut pleuvoir à tout moment.

Bien entendu, il fait trop humide pour que nos affaires sèchent. La gérante de l’hôtel nous propose gracieusement de laver et faire sécher nos affaires. Trop sympa, sachant qu’une lessive coûte au Costa Rica jusqu’à 5$/kg dans les laveries !

 

Jeudi 19 mai 2016. Repos à Tortuguero.

Pas de chance pour ceux qui avaient prévu de faire un tour sur les canaux ce matin. Le nuit fut relativement sèche…jusqu’à ce qu’il se mette à pleuvoir vers 4h du matin et ce, jusqu’à 8h ! Pour leur tour en barque, c’est loupé. C’est là que nous nous rendons compte à quel point nous avons été chanceux hier !

L’avantage quand il pleut, c’est qu’il fait bon ; par contre, dès que la pluie s’arrête et que le soleil perce, il fait chauuuud 😉 Oui mais nous avons besoin de cette chaleur pour arriver à faire sécher nos chaussures.

Sirotant son thé sur le balcon de l’hôtel en regardant la mer déchaînée, Miss V aperçoit un petit oiseau près d’une fleur du jardin : un superbe colibri rouge et vert. La magie de la nature ! La journée commence bien !!

A midi, nous retournons manger chez Miss Myriam, une mamy caribéenne chez qui on ne viendrait manger rien que pour son sourire. Elle a un sourire à tomber par terre ! Et en plus elle fait bien à manger : poisson ou poulet accompagné du meilleur riz aux haricots (si si), bananes frites, salade.

Tortuguero: coucher de soleil depuis notre balcon

Tortuguero: coucher de soleil depuis notre balcon

Tortuguero: coucher de soleil depuis notre balcon

Tortuguero: coucher de soleil depuis notre balcon

Costa Rica: Cartago et le volcan Irazu

 Voyager est fatal pour les préjugés, l’intolérance et l’étroitesse d’esprit. » Mark Twain

Samedi 14 mai 2016. Trajet de Santa Elena à San José.

Enfin un bus direct ! 😉 Comme nous retournons à San José, en territoire connu, pas besoin d’arriver très tôt. Et comme nous n’avons pas du tout envie de nous lever à l’aube pour prendre le bus de 6h30, nous prendrons l’autre, celui de 14h30. Nous profitons donc de la matinée pour (encore et toujours) papoter avec notre hôte suisse et sa fille de 25 ans, qui est éducatrice sociale en Suisse et qui aime également beaucoup voyager. Elle a travaillé pendant 3 ans dans une prison pour mineurs mais vient de démissionner car les conditions de travail étaient trop dures pour cause de manque de personnel. Par chance, elle a rapidement retrouvé du travail dans un centre pour demandeurs d’asile mais avant de commencer ce nouveau job, elle s’est octroyée 10 semaines de vacances chez son papa au Costa Rica. Et si elle n’avait pas retrouvé de travail rapidement, elle aurait voyagé pendant un bon bout de temps, comme nous 😉 Cela est tellement enrichissant de rencontrer depuis tant de mois des gens d’horizons professionnels totalement différents (infirmière, sage-femme, cuisinier, boulanger, musicien, éducateur, etc.) et avec qui nous avons de toute façon au moins un point commun : les voyages. Mais en réalité, nous nous découvrons beaucoup plus de points communs que nous aurions pu le penser ! Cela nous a également prouvé (mais on le savait déjà) qu’on n’a pas besoin de beaucoup d’argent pour voyager… En choisissant de rester plus longtemps dans les pays les moins cher (qui ne sont pas forcément les pays les moins intéressants) ou en alliant couchsurfing, workaway et autres bon plans, il est possible de voyager pas cher.

Cela nous fait un petit pincement au cœur de quitter Monteverde, où nous nous sentions tellement bien. Nous n’étions encore jamais restés aussi longtemps au même endroit, excepté à Panajachel au Guatemala mais pour d’autres raisons (turista !). Après 4h30 de trajet au chauuud sans airco, nous voilà de retour à San José, qui nous servira à nouveau de base pour visiter cette fois-ci Cartago et le volcan Irazu. Au début, nous comptions loger à Cartago même, qui est sur la route du volcan Irazu, mais vu le nombre très limité d’hôtels dans cette ville, nous avons décidé de retourner à San José, qui est plutôt pas mal du tout pour une capitale 😉

Monteverde: en route pour San José

Monteverde: en route pour San José

Monteverde: en route pour San José

Monteverde: en route pour San José

Tiens, nous n’entendons pas le fameux train klaxonner à tout bout de champ… Peut-être qu’il ne roule pas le WE ? En effet, quelle bonne nouvelle ! Nous allons enfin bien dormir à San José 😉

 

Dimanche 15 mai 2016. Visite de Cartago.

C’est impressionnant comme les rues de San José sont désertes le dimanche ! Où sont-ils tous passés ? 😉 Ah, nous les avons trouvés, ils font la file pour prendre le bus pour Cartago ! Trêve de plaisanterie, la file n’est pas si longue que cela ; pas la peine de s’affoler. Enfin, tout dépend de la fréquence du bus. Alors ? Il faut avouer que sur ce coup-là, ils sont efficaces : un bus part toutes les 15 min pour Cartago, voire avant s’il est plein.

Cartago n’est pas plus jolie que San José mais il y a une raison pour laquelle il faut y aller : la Basilique Notre-Dame des Anges, la plus belle église que nous ayons jamais vue. Encore plus belle de l’intérieur que de l’extérieur. Et nous n’aurions pas pu être mieux inspirés que de venir ici un dimanche de Pentecôte ; la Basilique est pleine à craquer ! Ah bien voilà pourquoi tant de gens prenaient le bus pour Cartago depuis San José. Et ce n’est pas parce que la messe se termine que la Basilique se désemplit : ceux qui n’ont pas pu assister à la première messe sont déjà assis et attendent la deuxième. Pour notre part, nous observons en silence son magnifique plafond en bois, ses colonnes de bois peint, ses vitraux et les pèlerins qui avancent à genoux jusqu’à l’autel. Émouvante toute cette ferveur religieuse !

Cartago: la Basilica Nuestra Señora de los Angeles

Cartago: la Basilica Nuestra Señora de los Angeles

Cartago

Cartago: la Basilica Nuestra Señora de los Angeles

Cartago

Basilica Nuestra Señora de los Angeles: plafond en bois

Cartago: les fidèles marchent à genoux jusqu'en l'autel

Cartago: les fidèles marchent à genoux jusqu’en l’autel

Cartago: Jésus et Marie après la dépendaison

Cartago: Jbeaux vitraux

Mais pourquoi une Basilique à cet endroit ? Car une jeune fille indigène y avait trouvé une petite statuette noire en pierre de la Vierge. Elle l’avait mise dans son coffre à jouet et l’avait retrouvée le lendemain non plus dans son coffre à jouets mais à l’endroit-même où elle l’avait découverte la veille. Elle l’a alors enfermée à double tour dans son coffre à jouets mais rebelote. Elle est alors allée voir un prêtre pour raconter son histoire et il plaça la statuette dans le tabernacle. Le lendemain, il fut très surpris de découvrir que la statuette avait disparu ? Il se rendit alors à l’endroit où la jeune fille l’avait découverte et…y trouva la statuette. Persuadé que cela était un message de la Vierge, il fit construire une chapelle à cet emplacement, qui fut transformée en diverses églises, jusqu’à devenir une Basilique. Au début du mois d’août, des milliers de pèlerins viennent rendre hommage à la Negrita (Notre-Dame des Anges).

Les fidèles y viennent aussi chargés de petites bouteilles-statuettes noires de la Vierge, de simples bouteilles d’eau ou carrément d’un bidon afin de les remplir d’eau bénite, qui coule de fontaines en contrebas de la Basilique.

Avant d’aller manger, petit passage aussi par les ruines d’une église reconverties en parc. Mais quelle bonne idée !

Cartago: les ruines d'une église transformée en parc

Cartago: les ruines d’une église transformées en parc

Cartago: les ruines d'une église transformée en parc

Cartago: les ruines d’une église transformées en parc

Cartago: un cheese cake (encore faut-il aimer la gélatine ;)

Cartago: un cheese cake (encore faut-il aimer la gélatine 😉

 

 

Lundi 16 mai 2016. Visite du volcan Irazu.

Après 2h de bus, nous arrivons enfin au sommet du volcan Irazu…dans le brouillard évidemment !

Tierra Blanca: foire aux bestiaux

Dans le bus pour Irazu, passage par Tierra Blanca et sa foire aux bestiaux

Tierra Blanca: foire aux bestiaux

Dans le bus pour Irazu, passage par Tierra Blanca et sa foire aux bestiaux

Volcan Irazu

Volcan Irazu: le désert noir

Volcan Irazu: nada ! Tout est dans le brouillard ;)

Volcan Irazu: nada ! Tout est dans le brouillard 😉

Après 30 minutes d’attente sous un vent glacial (nous étions bien sûr en short et sandales mais avec un coupe-vent), le cratère daigne se dévoiler à nous. Waouuuw ! Nous en venons alors à la conclusion que pour voir certains cratères de volcans, il faut de la patience, de la chance et du courage 😉 Petite déception quand même : il n’y a plus d’eau au fond du cratère ! Mais comment se fait-ce ? L’activité intense du volcan Turrialba, situé non loin de là, et dont on parle très régulièrement à la TV costaricaine, en est la cause. Ce volcan Turrialba crache des cendres tous les jours (on en trouve même à San José), l’eau est contaminée et il a craché de la lave la semaine passée, juste après notre départ de San José.

Volcan Irazu

Volcan Irazu

Volcan Irazu

Volcan Irazu

Volcan Irazu

Volcan Irazu

Volcan Irazu: la playa hermosa

Volcan Irazu: la playa hermosa

Là-haut, nous faisons la rencontre d’une jeune fille, qui grelotte encore plus que nous. Elle est originaire du Bahreïn, est partie vivre toute seule il y a 8 ans au Brésil et étudie depuis 2 ans aux États-Unis. Waouw quel parcours ! Elle passe seulement 1 semaine au Costa Rica puis 1 semaine au Panama. A sa place, nous aurions passé 2 semaines au Costa Rica mais chacun fait ce qu’il veut 😉

Le soir, nous ne pouvons nous empêcher de retourner à notre restaurant argentin favori. On ne change pas une équipe qui gagne : un steak saignant pour Mister J et des gnocchis pour Miss V. Petite pensée quand même pour la dent de Mister J car c’est ici que son plombage était tombé 😉

San José: notre restaurant argentin

San José: notre restaurant argentin un peu classe

San José: steak saignant pour Mister J

San José: steak saignant pour Mister J

San José: gnocchis pour Miss V

San José: gnocchis pour Miss V

Costa Rica: Santa Elena et Monteverde

Lundi 9 mai 2016. Trajet La Fortuna-Tilarán-Santa Elena.

Hier, le bus pour Tilarán est parti à 8h ; aujourd’hui, il part à 8h15. Et dire que le panneau à l’arrêt de bus affiche 7h30 😉

Après avoir contourné l’immense lac Arenal, nous arrivons, après 2h30 de bus, à Tilarán, où nous avons 2h d’attente avant de prendre le prochain bus. Nous en profitons donc pour manger un burrito et un casado dans un soda avec les locaux.

La suite est un peu mouvementée :  il faut prendre un chicken bus jusqu’à Santa Elena sur une route non-goudronnée et en zigzag. 2h30 pour 44kms, tout est dit 😉 Dans le bus, nous faisons la connaissance d’un jeune Québécois qui termine 3 mois de voyage en Amérique Centrale (1 semaine au Salvador, 1 mois au Honduras, 1 mois et demi au Nicaragua et 1 semaine au Costa Rica). Lui aussi a détesté Tegucigalpa mais a beaucoup apprécié le reste du Honduras. Il est musicien de profession (accordéoniste et chanteur) et grâce à son boulot, il a déjà parcouru la France deux fois, 7 mois en tout, allant de marché en marché pour jouer de la musique et vendre des Cds aux quatre coins de la France. Il nous assure qu’en Europe, jouer de la musique dans la rue rapporte bien ! Les Européens aiment la culture, dit-il. Ici, en Amérique Centrale, cela ne fonctionne que dans les endroits très touristiques. Il est d’ailleurs très déçu de n’entendre nulle part de la musique traditionnelle en Amérique Centrale.

Arrivés à Santa Elena, nous allons directement à l’hôtel que nous avons réservé. Il est tenu par un Suisse très accueillant. C’est l’occasion de papoter un peu en français 😉 Il nous apprend pas mal de choses sur le Costa Rica (et sur la Suisse). Il nous explique, par exemple, que si les Costa Ricains (et les habitants d’Amérique Central en général) mangent tous les jours du riz, des haricots rouges et des patates, c’est une question de budget. Le reste est trop cher pour eux. Il nous explique aussi que les Costa Ricains veulent tous profiter du tourisme en construisant un hôtel, mais que pour y arriver, ils empruntent à un taux atteignant les 20%. De cette manière, 90% des hôtels de Monteverde appartiennent en réalité aux banques. Et s’ils n’arrivent pas à rembourser la totalité, ils se retrouvent à la rue, alors qu’ils ont peut-être déjà remboursé deux fois le coût de l’hôtel. Ils empruntent même à 20% pour s’acheter le dernier smartphone Samsung. Ils sont complètement fous ! Ce Suisse, lui, a décidé de prêter à plusieurs Costa Ricains de sa rue à un taux de 0%. Ses amis suisses le prennent pour un fou mais il y gagne autrement, dit-il. Il y gagne en gratitude, en reconnaissance, etc. Pourquoi s’est-il installé au Costa Rica ? La question est plutôt : pourquoi n’est-il pas resté en Suisse ? D’une part, il a des rhumatismes et le climat suisse ne lui convient donc plus (trop froid, trop de variations de température). D’autre part, il a travaillé longtemps comme éducateur pour enfants et en avait marre de voir tous ces riches Suisses travailler comme des fous pour gagner toujours plus d’argent (afin de pouvoir s’acheter une grosse voiture, un bateau, changer de voiture tous les deux ans, partir en vacances toujours plus loin, toujours plus cher) au lieu de s’occuper de leurs enfants, qui en pâtissent évidemment énormément. De plus, il était seul le midi pour gérer une trentaine d’enfants de 8 à 15 ans. Lorsqu’il a commencé à avoir des problèmes de sommeil à cause de son boulot, il a décidé de changer de vie. Au début, il comptait déménager en Asie et a finalement atterri au Costa Rica un peu par hasard. Il a décidé de venir aider ces gens à s’en sortir et tenir un tout petit hôtel en collaboration avec une locale. Et puis, ce pays lui convient finalement très bien tant du point de vue du climat que de l’attitude relax des gens. Pura vida !

Santa Elena: vue depuis notre balcon

Santa Elena: vue depuis notre balcon

Parlons un peu de cette fameuse phrase « Pura Vida », la phrase la plus utilisée par les Costa Ricains. Ils l’utilisent pour saluer quelqu’un, pour remercier, pour dire « excellent ».

  • « Como esta ? »
  • « Pura vida, y tú ? »
  • « Muchas gracias ! »
  • « Pura vida ! »
  • « Hasta mañana ! »
  • « Pura vida ! Hasta luego ! »

Mais « Pura vida » est bien plus qu’une jolie phrase, c’est un style de vie, une attitude positive face à la vie, une philosophie du bonheur, une forme joyeuse de vivre sans se prendre la tête et sans se plaindre. « Take it easy » (càd « relax » en anglais) et « Hakuna matata » (càd « il n’y a pas de problème » en swahili) peuvent être considérés comme des synonymes de cette expression.

Santa Elena: Pura Vida ! La phrase la plus utilisée par les Costa Ricains. Mais aussi tout un style de vie...

Santa Elena: Pura Vida ! La phrase la plus utilisée par les Costa Ricains. Mais aussi tout un style de vie…

Le soir, nous accompagnons le gérant suisse de notre hôtel, sa fille, qui est venue la rejoindre pour 10 semaines, et son jeune filleul costaricain de 7 ans jusqu’à un joli point de vue sur Monteverde.

Santa Helena: au vert, dans les montagnes, comme en Suisse...

Santa Helena: au vert, dans les montagnes, comme en Suisse…

Nous allons ensuite manger dans le soda juste à côté de notre hôtel, où nous sommes tout contents de retrouver de la ceviche ! A la fin du repas, nous nous faisons offrir un petit verre d’alcool local à base de canne à sucre.

Santa Elena: ceviche de poisson

Santa Elena: ceviche de poisson

Santa Elena: poissons frits, sauce crevette

Santa Elena: poissons frits, sauce crevette

Santa Elena: une liqueur locale à base de canne à sucre. Pas mauvais du tout !

Santa Elena: une liqueur locale à base de canne à sucre. Pas mauvais du tout !

 

Mardi 10 mai 2016. Visite de la Réserve Naturelle de Monteverde.

Rien de tel qu’un petit-déjeuner sur la terrasse de l’hôtel accompagné d’un très bon café costaricain d’altitude ! L’hôtel ne possède que 5 chambres et comme nous sommes en saison basse, nous avons vraiment l’impression d’être dans une maison d’hôtes. Le pied !

Santa Elena: bon matin ! Petit-déjeuner sur la terrasse...

Santa Elena: bon matin ! Petit-déjeuner sur la terrasse…

Santa Elena: délicieux café d'altitude "made in Costa Rica"!

Santa Elena: délicieux café d’altitude « made in Costa Rica »!

Depuis 2 mois, nous vous parlons de quetzales, que ce soit sur les temples mayas ou la monnaie du Guatemala. Mais à quoi ressemble vraiment un quetzal ? C’est un oiseau devenu assez rare en captivité mais avec un peu (voire beaucoup) de patience, il est possible d’en observer dans la Réserve de Monteverde. Youpiiie ! Le gérant de nôtre hôtel nous a d’ailleurs donné un tuyau : « il y en a au tout début de la Réserve, là où il y a des barrières ; soyez très patients et vous en verrez ! ». En effet, dès notre arrivée dans la Réserve, Miss V aperçoit un splendide mâle à longue queue. Cela ne fait que 5 minutes que nous sommes dans la Réserve et notre journée est déjà réussie.

La Réserve de Monteverde: chuuut !

La Réserve de Monteverde: chuuut !

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant mâle. Très rare en captivité, la journée commence bien ! ;)

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant mâle. Très rare en captivité, la journée commence bien ! 😉

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant mâle

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant mâle

La Réserve est surtout réputée pour sa flore plus que sa faune mais nous apercevrons quand même une maman coati avec ses 3 petits, un agouti et de gigantesques papillons noirs et bleus.

La Réserve de Monteverde: un bébé coati à nez blanc

La Réserve de Monteverde: un bébé coati à nez blanc

La Réserve de Monteverde: un agouti

La Réserve de Monteverde: un agouti

Les autres points fort de la réserve sont son pont suspendu et la « ventana », càd son point de vue superbe sur cette immense réserve dont seuls 2% peuvent être visités.

La Réserve de Monteverde: le pont suspendu

La Réserve de Monteverde: le pont suspendu

La Réserve de Monteverde: vue du pont suspendu

La Réserve de Monteverde: vue du pont suspendu

La Réserve de Monteverde: le pont suspendu

La Réserve de Monteverde: le pont suspendu

La Réserve de Monteverde: la Ventana (fenêtre)

La Réserve de Monteverde: la Ventana (fenêtre)

La Réserve de Monteverde: la Ventana (fenêtre)

La Réserve de Monteverde: la Ventana (fenêtre)

A la fin de notre longue promenade, nous tombons sur un trou tout rond dans un arbre mort, ce qui est synonyme de nid de quetzales. Après 30 minutes d’attente, la femelle quetzal daigne enfin sortir du nid et ce, plusieurs fois. Quel merveilleux plumage ! Notre journée est décidément bel et bien réussie.

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant femelle

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant femelle

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant femelle

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant femelle

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant femelle

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant femelle

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant femelle

La Réserve de Monteverde: un Quetzal Resplendissant femelle

 

Mercredi 11 mai 2016. Tyroliennes à Monteverde.

Notre voyage manquait un peu d’adrénaline. Monteverde est l’endroit idéal pour assouvir ce genre d’envie. Saut à l’élastique, swing, tyroliennes, pont suspendus, tout est prévu pour jeunes ou moins jeunes en manque de sensations. Mais les tyroliennes (ziplines) sont l’activité phare de Monteverde. Certains Américains ne dorment d’ailleurs qu’une seule nuit ici rien que pour cela, sans même visiter la réserve naturelle. Une demi-dizaine d’agenceS ont développé leur propre parcours de tyroliennes mais nous avons choisi l’original, le tout premier parc qui a développé cette activité. Le parcours est peut-être un peu moins « extrême » mais il est plus écologique et se fond dans le décor. Et de toute façon, des sensations, nous en avons eu ! 😉

Santa Elena: c'est parti pour un super parcours de tyroliennes !

Santa Elena: c’est parti pour un super parcours de tyroliennes !

La journée commence par un échauffement du tonnerre : un swing de tarzan. Miss V, tout à fait dans son élément mais quand même pas au point de passer en premier, passera en seconde position, suivie d’un Mister J qui poussera un cri de terreur digne des plus grand films d’horreur 😉 Maintenant que nous sommes bien chauds, il est temps d’apprendre à dompter les tyroliennes : comment se positionner, comment freiner, comment ne pas tourner, etc. Et c’est partiii ! Rien de tel qu’un peu de pratique pour se former. Pour certains, le plus dur semble d’attendre son tour sur les petite-plateformes situées parfois à 40m de hauteur. Nous voyons des jambes et des bras trembler ; nous, nous ne faisons que papoter et rigoler. Mais Mister J n’a-t-il pas le vertige ? Après tous les parcs d’attractions faits ensemble, il semble l’avoir perdu ! Si si, c’est possible 😉

Monteverde: Miss V sur une tyrolienne

Monteverde: Miss V sur une tyrolienne

Monteverde: Miss V sur une tyrolienne

Monteverde: Miss V sur une tyrolienne

Monteverde: Miss et Mister J sur une plate-forme entre deux tyroliennes

Monteverde: Miss et Mister J sur une plate-forme entre deux tyroliennes

Monteverde: Miss et Mister J sur une plate-forme entre deux tyroliennes

Monteverde: Miss et Mister J sur une plate-forme entre deux tyroliennes

Après 7 câbles de tyroliennes, les moniteurs nous annoncent qu’ils ont une surprise pour nous, sans nous en dire plus… Miss V a l’honneur d’ouvrir la marche, enfin plutôt la descente…. Mais de quoi s’agit-il ? Première surprise : un rappel de 40m. Miss V a l’impression d’être retournée à l’école secondaire lorsqu’elle pouvait monter le mur d’escalade pendant le cours de gymnastique puis redescendre en rappel. Ici, c’est juste beaucoup plus haut. Troop bien ! Oui mais puisque nous sommes redescendus sur la terre ferme en rappel, il faut remonter. Deuxième surprise : remonter les 40m dans un ficus (arbre parasite creux) puis sur une échelle, le plus effrayant pour la majorité du groupe.

C’est reparti ensuite pour 8 autres câbles, dont certains atteignent 800m de longueur et offrent une vue imprenable sur la forêt. Trop géniaaal ! Au final, nous avons passés 3h totalement démentielles ! Nous en rêvons encore et nous repassons la vidéo en boucle 😉

Monteverde: les tyroliennes, c'est déjà fini. Snif ;)

Monteverde: les tyroliennes, c’est déjà fini. Snif 😉

 

Jeudi 12 mai 2016. Observation des grenouilles à Santa Elena.

Aujourd’hui, nous décidons de nous rendre aux étangs à grenouilles à la recherche de grenouilles toute colorées. Enfin, ce ne sont pas tout à fait des étangs mais plutôt des vivariums dans lesquels se trouvent des étangs et de la verdure. Mieux vaut être patient ou prendre un guide car les grenouilles ne sont pas facile du tout à trouver et il y a plein de reflets sur les vitres des vivariums. Mister J, armé de sa torche, tel Indiana Jones, se débrouillera plutôt bien pour les débusquer 😉

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Santa Elena: un crapaud venimeux

Santa Elena: un crapaud venimeux

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Santa Elena: la grenouille masquée. Zorrooo est arivééé...

Santa Elena: la grenouille masquée. Zorrooo est arivééé…

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Santa Elena: mais qui voilà ? Un dinosaure ou le monstre du Loch Ness ? Mais nooon, c'est juste la plus grande grenouille du Costa Rica.

Santa Elena: mais qui voilà ? Un dinosaure ou le monstre du Loch Ness ? Mais nooon, c’est juste la plus grande grenouille du Costa Rica.

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Santa Elena: les étangs à grenouilles

Tiens, tiens, un arc-en-ciel. Un double arc-en-ciel svp ! Pleuvrait-il au Costa Rica ? 😉 Nous sommes effectivement au tout début de la saison des pluies mais jusqu’à présent, elle ne nous dérange pas car il ne pleut qu’en fin d’après-midi et pas forcément tous les jours.

Santa Elena: un double arc-en-ciel

Santa Elena: un double arc-en-ciel

Le soir, nous retournons aux étangs à grenouilles pour suivre la visite guidée et voir les grenouilles nocturnes. Force est de constater que le guide est beaucoup plus rapide que nous pour les trouver 😉 En plus, ce jeune guide dynamique est vraiment très drôle, parle très bien anglais et connaît même quelques mots de français et de néerlandais. Il nous raconte par exemple, que les Australiens, la nuit tombée, partent à la chasse aux crapauds armés d’un marteau car il suffit que leur chien lèche un crapaud pour mourir. De même, si nous en touchons un et portons la main à notre bouche sans l’avoir lavée au préalable, nous risquons d’y passer. Sympa ces crapauds ! 😉 Nous terminons le tour par le clou du spectacle, celle que tout le monde veut voir : la rainette aux yeux rouges. Waouuuw, magnifique ! Nous repassons ensuite par l’insectarium pour admirer leur très belle tarantule 😉

Santa Elena: les étangs à grenouilles by night

Santa Elena: une mini grenouille by night

Santa Elena: les étangs à grenouilles by night

Santa Elena: les étangs à grenouilles by night

Santa Elena: les étangs à grenouilles by night

Santa Elena: les étangs à grenouilles by night

Santa Elena: les étangs à grenouilles by night

Santa Elena: les étangs à grenouilles by night

Santa Elena: la rainette aux yeux rouges !

Santa Elena: la rainette aux yeux rouges !

Santa Elena: le clou du spectacle, celle que tout le monde veut voir, la rainette aux yeux rouges !

Santa Elena: la rainette aux yeux rouges !

Santa Elena: le clou du spectacle, celle que tout le monde veut voir, la rainette aux yeux rouges !

Santa Elena: le clou du spectacle, celle que tout le monde veut voir, la rainette aux yeux rouges !

Santa Elena: une très belle tarantule

Santa Elena: une très belle tarantule

 

Vendredi 13 mai 2016. Balade au milieu des ficus de Santa Elena.

Qu’est-ce qu’un ficus ? Un arbre parasite qui pousse tout autour d’un autre arbre en l’encerclant jusqu’à le faire mourir. Une fois mort, l’arbre original pourri et il ne reste que le ficus au tronc creux. Cela peut prendre cent ans. Il est possible de grimper à l’intérieur du ficus, notre hôte est monté jusqu’à 20m de hauteur mais sans être attaché, nous ne nous y risquerons pas.

Santa Elena

Santa Elena

Santa Elena

Santa Elena

Santa Elena: un ficus, arbre parasite qui encercle un autre arbre jusqu'à le faire mourir. Reste alors le ficus creux.

Santa Elena: un ficus, arbre parasite qui encercle un autre arbre jusqu’à le faire mourir. Reste alors le ficus creux.

Santa Elena: un ficus

Santa Elena: un ficus

Santa Elena: un ficus

Santa Elena: un ficus

Santa Elena: un ficus

Santa Elena: un ficus

Santa Elena: un ficus

Santa Elena: un ficus

Santa Elena

Santa Elena

Cet après-midi, ce sera repos, mise à jour du blog et longue papote avec notre hôte et sa fille. Demain, nous repartons pour San José, qui sera à nouveau notre base pour visiter la ville de Cartago et le Volcan Irazu.

 

Costa Rica: La Fortuna et Arenal

Vendredi 6 mai 2016. Trajet de San José à La Fortuna.

Allez, cette fois-ci, c’est la bonne : nous quittons San José et partons pour La Fortuna. Après 4h30 de bus local (sans pause pipi), nous arrivons à la Fortuna et cherchons directement un logement. Comme nous sommes hors-saison, nous décidons de fuir les logements indiqués dans les guides pour avoir une chance de trouver un logement un peu moins cher. Les logements non renseignés dans les guides sont plutôt vides et nous pouvons ainsi négocier un bon tarif. Et oui, les guides de voyages sont censés nous indiquer où dormir ; nous, nous les utilisons parfois pour savoir où ne pas prospecter 😉 Nous en trouvons un rapidement pour 30$ (ce qui est plutôt bon marché au Costa Rica), dans le centre-ville mais à l’abri du bruit et de tous ces touristes, principalement américains, venus faire la fête. Autant dire que La Fortuna n’a pas vraiment de charme, c’est plus un Gringoland qu’autre chose ; on ne croise que peu de Costa Ricains. Et il paraît que les restaurants sont les plus chers du pays. Coool ! 🙁 Heureusement, il y a une cuisine commune à l’hôtel 😉

La Fortuna: notre hôtel

La Fortuna: notre hôtel

Aujourd’hui, le Volcan Arenal, que nous pouvons normalement apercevoir de notre hôtel, est totalement dans le brouillard. Espérons que cela se dégage demain matin car nous avons prévu de nous balader dans le Parc National…

 

Samedi 7 mai 2016. Visite du Parc National Arenal.

Levé matinal ce matin car nous allons nous promener dans le Parc National du Volcan Arenal. Évidemment, nous refusons de payer un tour organisé à 35$/pers et décidons de prendre le bus local. Oui mais à quelle heure ? Selon le panneau à l’arrêt de bus, il passe à 7h30. Selon la réceptionniste de notre hôtel, il passe à 8h. Selon internet, il passe à 7h. Et selon notre guide de voyage, il passe à 7h ou 8h en fonction de la page 😉 Comme il n’y a qu’un seul bus le matin, il n’est pas question de le rater. Nous arrivons donc à la station de bus un peu avant 7h.

La Fortuna: vue sur le volcan Arenal depuis la rue principale

La Fortuna: le volcan Arenal est dégagé aujourd’hui. Let’s gooo !

Là, nous rencontrons un couple de jeunes Québécois qui viennent tout juste de terminer leurs examens de première année d’ingénieur à Polytechnique Montréal et qui voyagent aussi au Costa Rica pour 3 semaines mais à très petit budget. Ils ont le même problème que nous : suite aux informations contradictoires récoltées, ils sont arrivés en même temps que nous ! Ils ont aussi fait le même constat que nous : le Costa Rica a beau être très développé, son réseau de bus n’est pas des plus performants. A part de San José, la capitale, il n’est pas si facile que cela de se déplacer d’une ville à l’autre en bus local. Et surtout, il y a très peu de choix dans les horaires. En fait, c’est un des premiers pays touristiques que nous visitons où nous galérons un peu avec les transports publics. Les bus touristiques sont trop chers (40 à 50$/pers et par trajet), là ou le bus local en coûte 5$. Au final, le plus rentable si on n’a pas le temps, c’est encore de louer une voiture, ce que font la majorité des touristes. Mais nous, nous avons le temps 😉

Bref, le bus arrive finalement à 7h50 et part à 8h pile. Après 10 minutes, le bus nous dépose au bord de la route et nous marchons 2kms jusqu’à l’entrée du Parc National. 15$ l’entrée, ce n’est pas donné ; mais il y a plein de promenades à faire, nous allons rentabiliser notre ticket comme il se doit ! 😉 De toute façon, il est 8h30 et le bus de retour ne passe qu’à 14h30. Cela nous laisse bien le temps d’explorer tous ces sentiers 😉 Let’s gooo ! Nous partons à la découverte du volcan Arenal, de ses différentes coulées de lave, du lac Arenal ainsi que de la faune et de la flore de ce Parc National. Des papillons de toutes les couleurs, des libellules énormes, des lézards tout colorés, un pizote (comme à Tikal au Guatemala), des arbres et des feuilles immenses. Indiana Jones et son acolyte sont de retour ! 😉

Parc National Arenal: le volcan Arenal

Parc National Arenal: Miss V et le volcan Arenal

Parc National Arenal

Parc National Arenal

Parc National Arenal

Parc National Arenal et ses lézards tout colorés

Parc National Arenal

Parc National Arenal: vers la coulée de lave issue de l’éruption de 1992

Parc National Arenal: champ de lave

Parc National Arenal: champ de lave

Parc National Arenal: coulée de lave

Parc National Arenal: coulée de lave

Parc National Arenal: le lac Arenal

Parc National Arenal: le lac Arenal

Parc National Arenal: le volcan Arenal

Parc National Arenal: le volcan Arenal

Parc National Arenal: le volcan Arenal

Parc National Arenal: le volcan Arenal

Parc National Arenal

Parc National Arenal

Parc National Arenal

Parc National Arenal

Parc National Arenal: immense ceiba

Parc National Arenal: immense ceiba

Parc National Arenal

Parc National Arenal et ses lézards tout colorés

Parc National Arenal: qui a vu le pizote (comme à Tikal au Guatemala) ?

Parc National Arenal: qui a vu le pizote (ou aussi coati) ?

Après avoir parcouru tous ces kilomètres à travers le Parc National, la faim commence grandement à se faire sentir. Heureusement, nous avions pensé à emmener un pique-nique : des tortillas dans lesquelles nous mettons du thon ainsi que des morceaux de carotte et de concombre. Et tout cela, avec une vue magnifique sur le volcan Arenal. Mmm, à refaire !

Parc National Arenal: le volcan Arenal

Parc National Arenal: le volcan Arenal vu d’un autre côté

Nous repartons ensuite vers la grande route pour attendre le bus, qui est censé arriver vers 14h-14h30. Finalement, il n’arrivera qu’à 15h, après une bonne heure d’attente 😉 Le principal, c’est qu’il soit arrivé non ? 😉 Franchement, nous sommes super contents de cette journée. Et en tout cas, il y en a deux qui vont bien dormir ce soir…;)

Parc National Arenal: la route menant à l'arrêt de bus

Parc National Arenal: la route menant à l’arrêt de bus

Parc National Arenal: bye bye!

Parc National Arenal: adios !

 

Dimanche 8 mai 2016. Repos à La Fortuna.

Malgré que la ville ne soit pas très alléchante (trop américanisée), nous sommes si bien dans notre hamac et chaise à bascule à notre hôtel. Nous y resterons donc la journée pour faire notre lessive, trier la centaine de photos du volcan Arenal, écrire et appeler nos mamans. D’ailleurs, c’est la fête des mères aujourd’hui en Belgique. Bonne fête à toutes les mamans ! En tout cas, les nôtres, elles sont vraiment trooop géniales ! 😉

A midi, nous décidons d’aller manger dans un « soda », c’est à dire un restaurant local bon marché. Nous prendrons chacun un jus de sauge et un « casado » de poulet (un plat typique du Costa Rica composé de viande, riz, haricots rouges, salade, betteraves et une espèce de pudding). Pas mauvais du tout ! Mais en réalité, cela n’a rien d’un « soda » ; c’est plus un resto-pour-touriste-américain-qui-veut-manger-local. Cela nous coutera 15$ à deux… D’ailleurs, ils facturent 10% en plus de service… C’est la première fois, dans un resto local !

La Fortuna: un casado de poulet.  Pas mal !

La Fortuna: un casado de poulet. Pas mal !

La Fortuna: un jus de graines de sauge. Mmmm

La Fortuna: un jus de graines de sauge. Mmmm

Costa Rica: San José et le volcan Poas

 Possède seulement ce que tu peux transporter avec toi; connais des langues; connais des pays, connais des personnes. Laisse ta mémoire être ton sac de voyage. » Alexandre Solzhenitsyn

Lundi 2 mai 2016. Trajet de Playa Santo Domingo à San José au Costa Rica ; entre arnaques et bonnes étoiles.

Aujourd’hui, nous ne jouerons pas les héros des transports publics car nous voulons à tout prix (enfin, pas trop élevé quand même) arriver à San José avant le début de la soirée, idéalement à 17h.

Nous nous levons à 6h, bouclons nos sacs et demandons au gars de la réception de nous réserver un taxi. Il demande 25$. Grrr c’est ENOOORME ! Mister J essaie de négocier ; pas moyen. Mais avons-nous vraiment le choix ? Si nous n’attrapons pas le ferry de 7h30, nous risquons de rater le premier bus pour le Costa Rica… Ça nous embête toujours de payer autant. Certes, on peut se le permettre mais ce n’est pas aider l’économie locale que de payer aussi cher ce genre de prestations à des taximen qui deviennent alors paresseux et délaissent complètement les locaux pour passer leur temps à chasser la bonne affaire chez les touristes. Bref, nous payons, peu fiers, et arrivons juste à temps pour attraper le ferry. De l’autre côté du lac, à San Jorge, sur la terre ferme, nous tombons sur une mine d’informations. Le taximan nous explique que le plus facile, pour arriver tôt à San José au Costa Rica, c‘est de prendre un taxi vers la frontière (45minutes/20$, ce qui est déjà plus normal) puis de monter dans un bus Transnica à la frontière. Il faut dire qu’en plus, nous sommes le 2 mai, apparemment lendemain d’une fête nationale, et le taximan nous assure que les agences de bus seront surement fermées en ville. Comme nous sommes un peu pressés d’arriver au Costa Rica, nous choisissons cette option ; certes pas la moins cher mais le tarif pour cette distance est raisonnable.

Le passage de la frontière, très rapide, ne comprend qu’une seule difficulté : le Costa Rica demande un billet d’avion ou de bus pour ressortir du pays. En gros, la preuve que nous ne resterons pas plus d’un mois dans le pays. Nous n’avons pas de billet pour sortir du Costa Rica mais bien un billet d’avion Panama-Quito pour le 30 mai, soit dans moins d’un mois, ça devrait le faire… Mais avec les services d’immigrations, on ne sait jamais à quoi s’attendre ; surtout qu’il y a un marché très juteux de ventes de billets de bus juste en face du poste frontière ! Qui ne tente rien n’a rien… Nous tentons le coup ! Ouf, cela a l’air de fonctionner, pas besoin d’acheter un billet de bus pour rien. Lorsqu’elle tamponne les passeports, nous sautons de joie intérieurement !

Mister J donne alors le tuyau à quelques américains coincés à la frontière et qui croyaient être obligés d’acheter un billet de bus alors qu’ils avaient eux aussi un billet d’avion à partir du Panama. Allez, osez les gars ! 😉

Dans le bus, nous faisons la connaissance de Walter, nicaraguayen par son père, costa ricain par sa mère. Il revient du Nicaragua avec sa maman où ils ont visité de la famille et est clairement amoureux de son pays de résidence : le Costa Rica. Il nous donne plein de tuyaux, nous explique les coins à visiter et nous montre même des photos de ses endroits préférés. Nous papotons beaucoup avec lui et améliorons notre espagnol 😉 Il nous invite même à manger au resto pendant la pause du bus. Oui oui, il ne nous laisse pas payer notre repas. Bref, une chouette rencontre ! Nous arrivons à 15h30 à San José, beaucoup plus tôt qu’espéré, et le quittons avec de grandes accolades. Il nous a vraiment donné envie de visiter son pays !

Ce soir, nous décidons de nous faire plaisir en allant manger dans un super restaurant argentin un peu classe. Oui, on sait, nous sommes au Costa Rica mais bon 😉 C’est l’occasion de manger quelque chose de différent : de bons raviolis épinards-ricotta pour Miss V et un super steak saignant pour Mister J. Cela faisait 7 mois qu’il n’avait plus pu manger de la viande saignante ! Miam Miam !

San José: Imperial, la bière du Costa Rica. Très bonne et assez différente de celles goûtées jusqu'à présent autour du monde.

San José: Imperial, la bière du Costa Rica. Très bonne et assez différente de celles goûtées jusqu’à présent autour du monde.

 

Mardi 3 mai 2016. Visite de San José

San José est une ville très développée, on se croirait presqu’en Europe. D’ailleurs, cela faisait bien longtemps que nous n’avions plus vu de BMW 😉 Plein d’entreprises internationales s’y sont implantées (Bridgestone, HP, Xerox, Intel, etc.). Apparemment, la stabilité politique et économique du pays, alliée à une main d’œuvre peu cher et qualifiée intéressent beaucoup d’entreprises étrangères. Walter nous a aussi expliqué hier que contrairement au Nicaragua, où il n’y a que des riches ou des pauvres, il existe une classe moyenne au Costa Rica, dont il fait partie. D’après lui, il y plein d’opportunités au Costa Rica ; lui a une entreprise d’air conditionné. Par ailleurs, au Costa Rica, l’eau est potable (une première depuis 7 mois) et apparemment de qualité. On nous en sert gratuitement au restaurant et nous l’avons bien entendu testée. Approuvé !

San José: le drapeau du Costa Rica devant les bâtiments du Pouvoir Judiciaire, juste à côté de notre hostel

San José: le drapeau du Costa Rica devant les bâtiments du Pouvoir Judiciaire, juste à côté de notre hostel

San José: le Parque Nacional et son Monument National représentant la Bataille de Rivas (contre les Américains)

San José: le Parque Nacional et son Monument National représentant la Bataille de Rivas (contre les Américains)

San José: el Teatro Nacional

San José: el Teatro Nacional

San José: la Poste

San José: la Poste

San José: premier Chinatown depuis le Mexique

San José: premier Chinatown depuis le Mexique

San José: la Cathédrale Métropolitaine

San José: la Cathédrale Métropolitaine

San José: la Cathédrale Métropolitaine

San José: la Cathédrale Métropolitaine

San José: la Cathédrale Métropolitaine

San José: la Cathédrale Métropolitaine

Le midi, nous optons pour un restaurant qui offre, lui aussi, une cuisine alternative sous forme de menus. Une lasagne aux épinards pour Miss V et une lasagne au poulet pour Mister J, le tout accompagné d’une soupe de carottes, d’un jus de sauge (très bonne découverte!) et d’un cake à la figue (succulent!).

San José: une soupe de carootes, un jus de sauge, une lasagne aux épinards et une au poulet

San José: une soupe de carottes, un jus de sauge, une lasagne aux épinards et une au poulet

San José: gâteau à la figue

San José: gâteau à la figue

A l’hôtel, nous discutons avec un couple de retraités français qui s’installent définitivement au Costa Rica, sur la côte Pacifique, pour profiter du calme et de la nature, tout en y gagnant fiscalement.

Nous, il y a une raison pour laquelle nous ne pourrions absolument pas vivre à San José : le train urbain qui traverse la ville. Celui-ci klaxonne sans cesse, à chaque intersection, car il n’y a pas de passage à niveau. Heureusement il s’arrête vers 22h. Mais il reprend vers 4h30 du matin ! Nooon ! Où que l’on se trouve dans la ville, on a l’impression d’être sur les voix du chemin de fer. Quelle plaie !

 

Mercredi 4 mai 2016. La journée de toutes les attentes au volcan Poas.

Aujourd’hui, nous comptons nous rendre au volcan Poas, à 40 kms au nord-ouest de San José. C’est là que nous commençons à nous rendre compte à quel point le Costa Rica est touristique. Pour se déplacer au Costa Rica il y a 3 options :

  • Louer une voiture : la solution privilégiée par la majorité des touristes car elle donne le plus de flexibilité !
  • Utiliser les « Gringo Bus », càd les minibus : la solution qui peut vite revenir cher car un transport entre 2 villes coûte 40 ou 50$.
  • Utiliser les transports locaux : de loin la plus économique des solutions mais aussi la moins rapide et la moins efficace !

Nous choisissons, comme à notre habitude, les bus locaux, et nous ne sommes pas les seuls ! Par contre, il n’y a pas de choix dans les horaires de bus : il n’y a qu’un seul bus par jour qui va au volcan Poas. Après un changement à Alajuela, nous arrivons au volcan Poas à 10h30. A l’entrée, on nous indique que le site est en « remodelage » et que seule la vue sur le volcan est accessible par un chemin de randonnée de 700m ; tous les autres chemins de randonnées sont fermés. Mais le prix de 15$, lui, reste le même… De même que les horaires de bus : il repart à 14h30… Nous aurons donc 4h pour admirer le volcan sans pouvoir se promener aux alentours ! Un peu trop quand même !

Volcan Poas: on se croirait presqu'en Suisse...

Volcan Poas: on se croirait presqu’en Suisse…

Volcan Poas: on se croirait presqu'en Suisse...

Volcan Poas: on se croirait presqu’en Suisse…

A l’arrivée au point de vue, nous tombons sur un nuage blanc. On ne voit strictement rien. Classique ici ! Nous croisons deux jeunes Québécoises du Lac Saint Jean qui ont pris le bus comme nous. Elles se disent que pour 15$ l’entrée, seulement voir du blanc, c’est un peu fort. Mister J leur explique, sans trop y croire, qu’il faut être patient, car il arrive que cela se dégage rapidement. Elles n’y croient pas et retournent au parking pour attendre le bus (pendant encore 3h !).

Volcan Poas: quelle chance, le cratère est dans le brouillard total !

Volcan Poas: quelle veine, le cratère est dans le brouillard total !

Volcan Poas: un cousin de Miss V ;)

Volcan Poas: oh, un cousin de Miss V 😉

Nous, éternels optimistes et déterminés à voir ce volcan, choisissons de rester. Verdict ? Nous avons bien fait ! Le volcan s’est effectivement dégagé d’un coup et nous avons pu admirer le cratère, la lagune et les cendres. Il s’est d’ailleurs dégagé plusieurs fois, pour notre plus grand plaisir. Quel spectacle ! Dommage pour les Québécoises. Elles auraient dû patienter un peu… Une fois revenus au parking, nous leur avons conseillé de retourner au point de vue et d’attendre que le brouillard se lève mais le brouillard ne s’est plus levé… Avant l’heure, ce n’est pas l’heure ; après l’heure, ce n’est plus l’heure…Elles n’ont donc rien vu du tout ; elles étaient dégoûtées.

Volcan Poas: tout vient à point à qui sait attendre...

Volcan Poas: tout vient à point à qui sait attendre…

Volcan Poas

Oui, nous avons bel et bien vu le volcan Poas ! En voici la preuve 😉

Volcan Poas: magique !

Volcan Poas: magique !

Volcan Poas: magnifique !

Volcan Poas: magnifique !

En revenant à notre hôtel, la réceptionniste française nous explique qu’elle est déjà allée 3 fois au volcan Poas à l’ouverture (car il est conseillé d’y aller avant 10h pour éviter le brouillard) et elle n’a toujours vu que du brouillard, pas un seul petit bout de cratère ! Ça, c’est notre bonne étoile 😉

Le soir, nous décidons de retourner manger au restaurant Argentin pour nous faire à nouveau plaisir. Miss V prendra des gnoccis, Mister J un steak saignant. Mais en mangeant un bonbon offert avec l’addition, Mister J sent un trou dans sa dent. Mince, un de ses plombages a sauté ! Aucune douleur, mais il faudra bien qu’on règle ce problème auprès d’un dentiste avant de pouvoir continuer. Nous devions prendre le bus demain pour La Fortuna. Pour une fois que nous achetons les tickets à l’avance…Tant pis, nous resterons le temps qu’il faudra à San José.

 

Jeudi 5 mai 2016. Nous avons testé pour vous le tourisme médical à San José.

Le matin, nous demandons donc des conseils auprès de notre réceptionniste française pour trouver un dentiste. Elle nous renseigne une clinique conseillée par sa belle-mère, médecin. Nous arrivons à la Clinica Biblica vers 10h. Avec un nom pareil, tout devrait bien se passer 😉 On nous demande si on vient pour du « tourisme dentaire ». Euuuh non, non, on veut juste reboucher un trou dans une dent. Un dentiste généraliste nous reçoit vers 10h30 et fait une radio : on voit clairement que le plombage est tombé à cause d’une carie qui s’est formée en dessous du plombage. Grrrr. Il faut « nettoyer » la dent et refaire le plombage. Après 1/2h de fraisage dans les dents de Mister J, dont nous pouvions suivre les étapes grâce à une caméra dans la bouche, le dentiste nous montre que le trou (gigantesque) est proche du nerf. Mister J a donc aussi besoin d’un « root canal » (dévitalisation). Il nous explique alors qu’il va reboucher le trou et que Mister J pourra se faire faire un « root canal » de retour en Belgique… Oui mais nous n’y reviendrons que dans 5 mois. Il nous prévient alors qu’il est fort probable que la dent s’infecte d’ici là. Il nous conseille donc de faire tout de suite le « root canal », qui sera fait par un spécialiste. Nous perdons le sourire à l’annonce du prix : 570€ tout compris. Un contact avec Europe Assistance nous informe qu’ils ne prennent en charge que 250€. Aïe, ça fait mal ! (Note : Chapka prend en charge 600€… Nous avions hésité entre les deux assurances mais Chapka semble pas très correcte sur d’autres point !) Bon, avons-nous vraiment le choix ? Non, on prend les RDV qu’il faut. Le spécialiste ne travaille à cette clinique que le lundi mais il arrive qu’il se déplace pour des cas exceptionnels. Mister J est un cas exceptionnel bien sûr 😉 Au pire, si le spécialiste n’a pas de disponibilité aujourd’hui, il en aura demain. Alors ? Bingo, il est disponible à 12h. Après 45 minutes d’attente, le spécialiste, un jeune d’à peu près notre âge parlant un anglais parfait, arrive avec son assistante. Oui, ils ont tous une ou deux assistantes ici. Ca crée de l’emploi 😉 L’intervention peut maintenant commencer. Après 1h (de bouche grande ouverte), le « root canal » est achevé. Oui mais ce n’est pas encore fini : il faut reboucher la dent maintenant. Et ça, c’est le premier dentiste, le généraliste, et accessoirement le chef de service, qui le fait. Ok, rebouchage de la dent prévu à 14h. Nous ressortirons finalement de la clinique dentaire à 15h, dépossédés de 570€. Ces soins, plus chers qu’en France, sont, par contre, toujours beaucoup moins chers qu’aux États-Unis. C’est pourquoi ces nombreuses cliniques dentaires pullulent au Costa Rica pour le bonheur des Américains qui se font refaire toutes les dents pendant leurs vacances, ou les riches Costa Ricains qui bénéficient de très bon soins. Un peu inabordable tout de même ! Mais bon, tout va bien, cela a été bien fait; c’est le principal !

San José: la Clinica Biblica. Salle d'attente commune avec le service d'urologie ;)

San José: la Clinica Biblica. Salle d’attente commune avec le service d’urologie 😉

San José: Mister J chez le dentiste. On paie surement pour la vue...

San José: Mister J chez le dentiste. On paie surement pour la vue…

San José: télé au plafond chez le dentiste et comme le patient est roi, c'est lui qui choisit les chaînes

San José: on paie aussi surement pour la télé au plafond. Et comme le patient est roi, c’est lui qui choisit les chaînes 😉

San José: la carie qui se trouvait sous son plombage et qui l'a fait sauté a complètement attaqué sa dent... Prêt pour le "root canal" (sorte de dévitalisation qui dure une heure) !

San José: la carie qui se trouvait sous son plombage et qui l’a fait sauté a complètement attaqué sa dent… Prêt pour le « root canal »!

San José: la bière Imperial, version Silver

San José: et pour fêter cela, une petite bière Imperial, version Silver !