Équateur: Loja

Vendredi 17 juin 2016. Trajet de Cuenca à Loja.

Ce matin, nous nous sentons mieux. Enfin surtout Mister J qui fait des bons partout 😉 Nous décidons donc de partir pour Loja. Le trajet fait 200kms. Durée prévue selon les guides : 6h le long d’une route sinueuse et scénique. Après un bon petit déjeuner tranquille, nous prenons un taxi pour la gare afin d’essayer d’attraper un bus à 10h. Nous arrivons à 9h45, et il y a bien un bus à 10h. Génial ! La vendeuse nous dit que le trajet durera 4h mais nous n’y croyons pas vraiment… Bonne surprise cependant : nous arrivons bien après 4h10 de trajet !

Cuenca: pancakes à la confiture de mûres

Cuenca: pancakes à la confiture de mûres pour le petit-déjeuner

Arrivés à la gare, nous comptons marcher jusqu’à l’hôtel situé à 2km. Mais apercevant un abribus et comptant sur leur bonne étoile du jour, Mister J décide de prendre un bus qui semble se diriger vers le centre-ville. Avec un GPS, on tente beaucoup plus de choses. Et ça a payé : nous descendons à 200m de l’hôtel.

A Loja, les hôtels ne sont pas vraiment attrayants. En plus, le premier hôtel que nous voulions visiter est temporairement fermé. Nous tombons donc à l’hôtel Metropolitano doté d’une décoration de très bon goût, si ce n’est la pub Peugeot dans notre chambre 😉

Loja: notre chambre merveilleusement décorée avec...une pub pour Peugeot ;)

Loja: notre chambre merveilleusement décorée avec…une pub pour Peugeot 😉

Nous resterons 1 nuit à Loja, le temps de se reposer un peu avant le long trajet qui nous mènera à notre première étape au Pérou. En attendant, il est déjà 15h30 et nous n’avons encore rien mangé depuis le petit-déjeuner, allons casser le croûte ! 

Loja: sandwich végétarien

Loja: sandwich végétarien

 

 

Samedi 18 juin 2016. Visite de Loja et trajet de nuit vers le Pérou.

Ce soir, nous prenons un bus de nuit à 23h pour le Pérou. Nous profitons donc de la chambre au maximum. Le check-out est à 14h, super ! Nous visitons ensuite un peu la ville de Loja et faisons quelques courses, histoire de passer le temps.

Loja: el Parque Central

Loja: el Parque Central et ses bâtiments coloniaux

Loja: la Cathédrale

Loja: la Cathédrale

Loja: la Cathédrale, décorée pour un mariage (à 19h!)

Loja: la Cathédrale, décorée pour un mariage (à 19h!)

Loja: la Iglesia San Francisco

Loja: la Iglesia San Francisco (où une cérémonie de mariage vient de commencer)

Loja: la Iglesia Santo Domingo

Loja: la Iglesia Santo Domingo

Loja: la Plaza de la Independencia

Loja: la Plaza de la Independencia

Loja: la Plaza de la Independencia

Loja: la Plaza de la Independencia

Loja: Iglesia San Sebastián ou aussi l'église de L'immaculée Conception, en l'honneur de Notre-Dame de Lourdes

Loja: Iglesia San Sebastián ou aussi l’église de L’immaculée Conception, en l’honneur de Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Mais à vrai dire, il n’y a pas beaucoup de choses à visiter à Loja, juste le Parque Central et quelques églises. Ce n’est pas vraiment une ville touristique mais plutôt une ville-étape avant de passer eu Pérou. A 16h30, nous avons déjà fait le tour de la ville. Que faire en attendant ? Nous passons tout d’abord 1h30 assis dans le Parque Central à observer les locaux et une cireuse de chaussures. Vers 18h, alors qu’il commence vraiment à faire froid et que la cireuse de chaussure nous dit « Me voy, buenas noches », nous allons alors visiter l’intérieur de la Cathédrale pour nous réchauffer un peu. Nous atterrissons ensuite dans un des seuls cafés ouverts le samedi soir pour nous remplir l’estomac et prenons bien notre temps tout en regardant le match de la Copa America opposant l’Argentine et le Venezuela (score : 4-1). Vers 21h, nous retournons à notre hôtel, où nous regardons à la réception le début du match Chili-Mexique, durant lequel le Mexique se fait royalement laminer (score final : 7-0). Vers 22h15, nous hélons un taxi dans la rue pour nous rendre à la gare de bus et démarrons à 23h, direction Piura au Pérou. Le trajet devrait durer 9h. Ensuite, si nous avons le courage, nous prendrons tout de suite un ou deux autres bus pour Trujillo (6h30 de trajet). Nous verrons bien demain jusqu’où nous irons…

Équateur: Cuenca

Dimanche 12 juin 2016. Trajet de Riobamba à Cuenca.

Ce trajet est un peu plus long (6h) mais vu tous les efforts physiques faits ces derniers jours, nous allons pouvoir nous reposer et dormir dans le bus. Encore une fois, nous sommes les seuls touristes à bord du bus et il pleuuut ! Mais les paysages de montagnes cultivées sont superbes.

Bus de Riobamaba à Cuenca

Bus de Riobamaba à Cuenca

Lorsque nous débarquons à Cuenca, les rues sont mortes. Aaah oui, nous sommes dimanche 😉 Après avoir visité 2-3 hôtel indiqués dans notre guide de voyage, nous trouvons, comme souvent, le meilleur rapport qualité-prix dans un hôtel qui se trouve juste de l’autre côté de la rue et qui n’est pas dans les guides : 20$ la chambre, au calme, et les proprios sont une nouvelle fois super sympas.

Le soir, sur fond de match de foot entre l’Équateur et Haïti pour la Copa America, Miss C a enfin droit à sa ceviche. En digestif, nous avons aussi enfin l’occasion de tester le « canelazo », une spécialité d’Équateur.

Cuenca: Miss C a enfin sa ceviche ! ;) Ici, on peut y ajouter de gros grains de maïs grillés

Cuenca: Miss C a enfin sa ceviche ! 😉 Ici, on peut y ajouter de gros grains de maïs grillés

Cuenca: nous avons enfin pu goûter le "canelazo", un alcool de canne à sucre aromatisé à la canelle et qui se boit chaud.

Cuenca: nous avons enfin pu goûter le « canelazo », un alcool de canne à sucre aromatisé à la canelle et qui se boit chaud.

 

Lundi 13 juin 2016. Visite de Cuenca sous la pluie.

Cuenca ressemblerait presque à une ville européenne. Elle nous fait penser à San Cristobal au Mexique ou Granada au Nicaragua.

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Aujourd’hui, il pleut, le temps idéal pour partir à la recherche de chapeaux panama car c’est ici qu’ils sont confectionnés. Enfin, ils sont fabriqués dans des villages à quelques kilomètres de Cuenca mais les finitions sont réalisées à Cuenca. Nous tombons tout d’abord sur un atelier de chapeaux panama, où le vendeur nous surprend en nous disant que la Belgique joue contre l’Italie à 14h (heure équatorienne). Pourtant, la Copa America se déroule en ce moment, mais ils sont tellement fan de foot qu’ils suivent les deux Coupes en même temps. Les chapeaux de cet atelier sont jolis mais un peu chers (50$) et il y a peu de choix.

Cuenca: atelier de fabrication de chapeaux panama

Cuenca: atelier de fabrication de chapeaux panama

Nous nous rendons ensuite au Musée du Panama. Là, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets : chapeaux blancs ou colorés, de 25$ à 750$ pour les plus fins. Nous optons pour ceux à 45 et 50$, mieux finis que ceux de l’atelier précédent. Seule Miss C n’en achètera pas ; elle n’a pas de goûts ;-p

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: nos chapeaux panama !

Cuenca: nos chapeaux panama !

Nous nous dirigeons ensuite vers le Marché Artisanal puis vers le Marché Couvert pour trouver de quoi manger mais ne sommes pas du tout tentés par ce que les étales proposent (ragoût ou soupe). Nous atterrissons finalement dans un café français.

Cuenca: le marché artisanal

Cuenca: le marché artisanal

Cuenca: le marché central

Cuenca: le marché central

Cuenca: le marché central

Cuenca: le marché central

Comme il pleut toujours l’après-midi, nous visitons les deux cathédrales, la Nouvelle, massive, et la Vieille, pleine de charme. Puis, nous rentrons nous relaxer.

Cuenca

Cuenca et les coupoles de la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l'Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l’Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l'Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l’Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l'Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: les arcades de la Place des Cathédrales

Cuenca: les arcades du Parque Calderón

Cuenca: les arcades de la Place des Cathédrales

Cuenca: les arcades du Parque Calderón

Cuenca: la Iglesia San Alfonso

Cuenca: la Iglesia San Alfonso

Cuenca: la Iglesia de la Merced

Cuenca: la Iglesia de la Merced

Le soir, nous nous consolons (du mauvais temps) autour de gros caquelons de fruits de mer et de viande. Miaaaam!

Cuenca: gros caquelon de fruits de mer pour les filles

Cuenca: gros caquelon de fruits de mer pour les filles

Cuenca: gros caquelon de viandes pour les garçons

Cuenca: gros caquelon de viandes pour les garçons

 

Mardi 14 juin 2016. Visite de Cuenca…sous le soleil !

Aujourd’hui, nous n’en croyons pas nos yeux : il fait tout ensoleillé, le ciel est tout bleu, et il fait même chaud. Miss V et Mister J sortent leur shorts 😉

Les M&M’c nous quittent déjà ce soir pour retourner dans le nord de l’Équateur, à Mindo, à 2h de Quito, et accessoirement leur dernière destination. Car samedi soir, ils prennent l’avion de Quito, direction la Belgique L Nous leur confions donc les quelques souvenirs que nous avons amassés jusque-là (dont le très lourd calendrier maya !) et quelques affaires d’été qui ne nous serviront plus ! Car oui, nous venons de passer l’Équateur ; l’hiver nous attend donc alors que l’été devrait arriver en Europe !

Le matin, les M&M’c partent donc acheter les tickets pour leur bus de nuit tandis que nous cherchons une laverie. Puis, nous déambulons dans les rues aux bâtiments coloniaux et repassons devant les deux Cathédrales et le Parque Calderón pour les voir sous le soleil.

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca

Cuenca et ses indigènes

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca, ses bâtiments coloniaux et la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale et le Parc Calderón

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale et le Parc Calderón

Cuenca

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale et le Parc Calderón

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: le marché aux fleurs

Cuenca: le marché aux fleurs

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca

Cuenca, ses mamys et ese enfants

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: les coupoles de la Nouvelle Cathédrale

L’après-midi, nous décidons de nous rendre en bus au Mirador de Turi et de nous balader tranquillement le long de la rivière.

Cuenca: vue depuis le mirador de Turi

Cuenca: vue depuis le mirador de Turi

Cuenca: Iglesia de Turi

Cuenca: Iglesia de Turi

Cuenca: Iglesia de Turi

Cuenca: Iglesia de Turi

Cuenca

Cuenca et sa promenade le long de la rivière

Cuenca

Cuenca et sa promenade le long de la rivière

Cuenca

Cuenca et sa promenade le long de la rivière

Cuenca

Cuenca et sa promenade le long de la rivière

En attendant le bus de nuit que prendront les M&M’c, nous mangeons notre dernier repas en leur compagnie dans une très bonne pizzeria.

En tout cas, cela nous a rechargé les batteries de les voir et reboosté pour les 4 mois qui viennent ! Nous n’avons pas vraiment été gâtés par le temps en Équateur mais ce n’est qu’un détail, nous nous sommes amusés comme des petits fous ! A dans 4 mois les amis !! Et dire qu’ils ne sont pas venus nous rejoindre au Costa Rica car nous y étions au début de la saison des pluies… Et bien, il a davantage plu en Équateur alors que la saison des pluies est censée être terminée à cette période-ci… 😉

 

Mercredi 15 juin 2016. Repos à Cuenca.

Nous décidons de rester une journée de plus à Cuenca. Notre hôtel est sympa et calme, nous comptons nous mettre à jour sur le blog et nous reposer… Car ces 2 semaines avec les M&M’c ont été géniales mais nous ont aussi bien usés 😉 Malheureusement, une mère et sa fille ont pris la chambre de M&M’c : elles semblent s’entrainer pour « The Voice Ecuador » jusque tard dans la nuit…mais nous avons des boules Quies 😉

Nous nous sommes toutefois réveillés avec un mal de gorge tous les deux. Entre la pollution, le froid, et l’air très sec, les angines sont récurrentes en Équateur. Dans notre trousse, nous avons des huiles essentielles pour les petites angines (heureusement que Miss C nous en a ramené) et des antibiotiques pour les grosses angines, mais nous n’avons pas penser à emporter des pastilles pour la gorge. Nous partons donc à la recherche de pastilles pour la gorge mais ce n’est pas si facile. Nous achetons des bonbons au propolis et des pastilles naturelles à la menthe pour la gorge. Pour la petite histoire les pastilles pour la gorge sont très cher (8$ pour 50 pastilles), surtout quand on se rend compte après-coup que le pharmacien a déjà retiré une plaquette de 10 pastilles… Bref, rappelons qu’il est préférable de partir avec TOUS les médicaments dont on a besoin. Premièrement, car on les connaît, et c’est important d’avoir confiance. Et surtout parce que dans beaucoup de pays, on devient pharmacien sans réelle formation. Et comme il y a beaucoup d’argent en jeux, certains flairent la bonne affaire pour se faire de l’argent facilement. On peut tomber facilement sur des contrefaçons. Dans le meilleur des cas, ce seront de placébos ; et dans le pire des cas, ils auront essayé de copier la vrai formule en y laissant quelques composés toxiques…

Tant qu’on est dans le médical, cela nous rappelle un trajet en bus en Équateur pendant lequel un prétendu médecin est monté nous prévenir – photos à l’appui –  des dangers qu’encoure notre colon si on ne prend pas sa petite poudre pour se purger régulièrement. Et ça marche : beaucoup de locaux le croient et achètent sa poudre dans le bus !

Le marché de la santé semble en plein boom et très peu réglementé dans ces pays. On trouve des pubs parfois stupides, parfois dangereuses. On se rappelle des pilules qui débouchent les artères aussi efficacement qu’un pontage ! « Mal dans la poitrine ? Pas de soucis, on a la solution ! »…

Le midi, nous mangeons dans un café colombien qui se trouve à deux pas de notre hôtel. A défaut d’aller dans ce beau pays, goûtons ces spécialités 😉

Cuenca: batido (milkshake) à l'avocat dans le restaurant colombien

Cuenca: batido (milkshake) à l’avocat dans le restaurant colombien

Cuenca: tortilla de maïs colombienne au chorrizo

Cuenca: tortilla de maïs colombienne au chorrizo

Cuenca: tortilla de maïs colombienne à l'avocat

Cuenca: tortilla de maïs colombienne à l’avocat

Mister J est un peu inquiet quant à notre équipement pour affronter l’hiver sud-américain et surtout pour nos éventuels treks au Pérou et en Argentine. L’après-midi, nous partons donc à la recherche de bons bonnets. Bingo, trouvés ! Et avec en plus une écharpe accrochée au bonnet. Deux en un !! 😉 Reste plus qu’à trouver des gants…au Pérou !

Cuenca: nos chapeaux achetés pour affronter l'hiver sud-américain

Cuenca: nos chapeaux-écharpes achetés pour affronter l’hiver sud-américain

Ce soir, Mister J ne se sent pas bien. Non seulement, il a mal à la gorge mais en plus, il a maintenant le nez qui coule telle une fontaine. Il est bel et bien malade. Comme toujours, nous surveillons la fièvre qui pourrait être un signe de malaria ou de dengue. Mais rien à signaler de ce côté-là ! Nous verrons bien demain matin si nous partons pour Loja, plus au sud, ou si nous restons un jour de plus à Cuenca.

 

Jeudi 16 juin 2016. Repos à Cuenca (bis).

Mister J n’est pas en grande forme ce matin. Il a toujours mal à la gorge et a dû se réveiller très souvent cette nuit pour se moucher. Miss V, elle, est en pleine forme (juste un petit rhume) mais se verrait bien rester un jour de plus à Cuenca pour terminer de mettre à jour le blog avant de passer au Pérou. Adjugé, nous restons un jour de plus à Cuenca pour recharger au maximum nos batteries pour la suite du voyage !

Le midi, nous retournons au restaurant colombien pour tester d’autres spécialités, dont le « buñuelo », un petit pain au fromage.

Cuenca: un buñuelo colombien (pain au fromage)

Cuenca: un buñuelo colombien (pain au fromage)

Équateur: Riobamba et le volcan Chimborazo

Jeudi 9 juin 2016. Trajet de Baños à Riobamba.

Ce matin, les M&M’C sont encore à fond. Ils veulent se rendre à un point de vue pour revoir le volcan mais y renonceront étant donné le brouillard aux alentours. Nous, nous sommes fatigués et avons du pain sur la planche, voire pas mal de retard ; nous profitons donc de la matinée pour alimenter le blog et trier les photos.

A midi, nous décidons de manger au Marché Central. Toutes les étales ont l’air d’offrir à peu près la même chose. Nous en choisissons une au hasard, tenue par une mamy et sa fille. Mister J choisit le poisson tandis que Miss V et les M&M’c optent pour une spécialité équatorienne, le llapingacho (galette de pommes de terre, poulet, chorizo, œuf sur le plat, avocat et salade)

Baños: repas de midi au Mercado Central

Baños: repas de midi au Mercado Central

Baños: un llapingacho (galette de patates, poulet, chorizo, oeuf sur le plat, avocat et salade)

Baños: un llapingacho (galette de patates, poulet, chorizo, oeuf sur le plat, avocat et salade)

Le ventre bien rempli, nous partons prendre le bus pour Riobamba, qui ne se trouve qu’à deux petites heures de Baños. En quittant Baños, nous avons un petit pincement au cœur mais avons la chance de pouvoir observer, depuis le bus, le sommet enneigé du volcan Tungurahua, habituellement dans les nuages. Magnifique!

Trajet en bus de Baños à Riobamba: le volcan Tungurahua est totalement dégagé et enneigé !!

Trajet en bus de Baños à Riobamba: le volcan Tungurahua est totalement dégagé et enneigé !!

Arrivés à Riobamaba, il est temps de chercher un logement. Le troisième sera le bon : un hôtel tout en hauteur, très bien décoré, un peu bruyant le soir mais dont les propriétaires sont charmants. Il faut le dire, les Équatoriens, sont vraiment super gentils. D’après les M&M’c, qui ont déjà visiter le Pérou, la Bolivie, le Chili et un peu l’Argentine, les Équatoriens sont les plus sympathiques d’Amérique du Sud !!

Riobamba: note hôtel

Riobamba: note hôtel

Le soir, nous découvrons, avec bonheur, que le menu du restaurant de l’hôtel n’est qu’à 5$ (soupe, plat, jus et dessert). Une aubaine, surtout que l’offre de restaurant est très limitée à Riobamba.

 

Vendredi 10 juin 2016. Descente du volcan Chimborazo à vélo.

Coucou, nous sommes les M&M’c. Nous prenons le contrôle de ce blog le temps d’une journée afin de vous raconter notre excursion au Chimborazo.

Ce matin, nous nous levons aux aurores afin de profiter du petit déjeuner de l’hôtel à 7h. Nous devons prendre des forces avant notre descente en vélo qui s’annonce exigeante. Le 4×4 de l’agence arrive pile à l’heure à 7h30, chargé de nos destriers de la journée.

Après un petit arrêt de quelques minutes pour embarquer les deux Québécois (Marc-Olivier, dit « Marco » et Gabrielle, dite Gabriella) qui nous accompagnent dans cette aventure, nous voilà en route pour le plus haut volcan d’Equateur.

Mister C, toujours très inquiet par la météo, regarde le ciel avec une certaine circonspection, la météo ne s’annonce effectivement pas clémente ; la voiture évolue dans une purée de pois. Les M&M’c seraient-ils donc maudits ? Après le Villarica et le Cotopaxi, le Chimborazo les déclarerait définitivement maudit par les volcans ? Fort heureusement accompagnés de la bonne étoile de Miss V et Mister J, nous ne perdons pas espoir … notre expérience en Equateur nous prouvant que la météo s’améliore généralement en cours de journée (puis quelques prières ont été faites comme conseillé par l’agence au préalable…nous vous en parlerons un peu plus loin). 

Le 4×4 s’arrête à nouveau un peu avant l’entrée du Parc pour embarquer 2 locales avec un énorme sac rempli d’artisanat. Il semblerait que le bus du matin ne soit pas passé ! Super gentil notre guide.

Nous arrivons vers 8h30 à l’entrée du parc du Chimborazo, il fait blanc partout autour de nous … car oui, il y a de la neige. Les premières neiges de l’année pour le parc, mais aussi pour Miss V et Mister J 😉 Les enfants locaux se sont d’ailleurs lancés dans une bataille de boule de neige épique. 

Nous sommes un peu inquiets à l’idée de devoir descendre en vélo sur la neige (surtout Miss C, la plus trouillarde des 4) … mais qu’à cela ne tienne nous sommes ici pour l’aventure.  Nous continuons à monter, nous pouvons admirer quelques vigognes, qui contrairement à l’alpaga et le lama sont sauvages. D’après notre guide « Diego », les vigognes ont été réintroduites dans le parc. Au départ, il n’y en n’avait que quelques dizaines, elles seraient maintenant presque 6.000. Lorsque le guide évoque le prix de la laine de vigogne, Mister C et Mister J s’imaginent déjà en « chasseurs », mais la fraicheur du coin refroidit un peu leurs ardeurs.

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes

Descente du volcan Chimborazo à vélo: une vigogne dans le brouillard

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes !

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes !

Nous arrivons enfin au premier refuge « Hermanos Carel », l’un des camps de base pour l’ascension du Chimborazo situé à 4.850 m d’altitude ; nous sommes donc à la hauteur du Mont Blanc. Il semblerait que nos prières au grand « Chimborazo » aient été entendues car … il daigne se séparer des nuages qui l’entouraient pour nous offrir son plus beau profil sous un ciel bleu magnifique. 

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Euuuh nous n'allons quand même pas rouler à vélo sur ça ?? ;)

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Euuuh nous n’allons quand même pas rouler à vélo sur ça ?? 😉

Le volcan Chimborazo

Le volcan Chimborazo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Le premier objectif consiste à rejoindre le deuxième refuge « Whymper », nommé d’après le premier alpiniste à avoir vaincu le Chimborazo. Il n’y a « que » 900m à parcourir. Oui mais…

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Le volcan Chimborazo

Le volcan Chimborazo

Cela semble facile, mais 900m à près de 5.000m … ce n’est pas si évident. Nous prenons quelques forces avant d’attaquer la montée, nous tentons d’extraire un peu de sucre du bloc acheté la veille suite aux conseils de l’agence (« le sucre en poudre c’est pour les touristes, prenez un bloc non raffiné c’est pour les vrais, très bon marché et 100% naturel»). Mister J et Miss V décident de s’arrêter au milieu du chemin, afin de s’économiser pour la descente qui s’avère ardue. Miss C résiste mais abandonne quelques dizaines de mètres plus loin. Mister C, notre dernier élément pouvant défendre l’honneur belge, parvient difficilement au deuxième refuge.  Diego, pendant ce temps-là, fait le crâneur et s’amuse à glisser dans la neige comme si de rien n’était. 

Descente du volcan Chimborazo à vélo: avant le sport, le réconfort... ;)

Descente du volcan Chimborazo à vélo: avant le sport, le réconfort… 😉

Le volcan Chimborazo

Le volcan Chimborazo

La vue est magnifique, le volcan entouré par ses glaciers domine une plaine à l’aspect lunaire. Les M&M’c ont enfin droit à un volcan qui n’est pas sous les nuages ou sous le brouillard ! Après une descente plus facile, il est temps d’enfourcher nos bécanes et mettre nos équipements (qui nous donnent un petit air de Power Rangers ou de Robocop).  Diego et Luis (notre guide « vélo ») nous rappellent les consignes de sécurité, prennent spontanément 2-3 photos de groupe et c’est parti pour 38km de descente de 4.800m à 3.200m. Les Québécois sont au taquet et attaquent directement (c’est tout à fait normal, ils ont encore la fougue de la jeunesse avec 10 ans de moins que nous ;)), tandis que nous prenons un peu plus de temps à apprivoiser les vélos. Nous descendons sous la bienveillance du volcan. Les 8 premiers kilomètres se font sur une piste en terre … qu’est-ce que ça secoue … malgré les suspensions, on le sent dans les bras ! Heureusement pour nous, la neige a fondu entre-temps.

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Départ à 4800m !

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Départ à 4800m !

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Devant le volcan Chimborazo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Et c'est partiiii !!

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Et c’est partiiii !!

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Beaux paysages lunaires.

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. La preuve 😉

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo: Mister J et Mister C s’envolent au-dessus du Chimborazo 😉

Nous repassons par l’entrée du parc pour nous « repoudrer le nez » et continuons la descente. Les passages plus techniques (voir un peu trop techniques) et sur macadam s’enchainent. Nous frôlons la chute à de nombreuse reprises, mais ayant dompté nos bécanes nous parvenons à rester « debout » (hum Miss C semble occulter le fait qu’elle soit tombée au démarrage. Assez fortiche que pour être souligné ! :p). Diego nous suit dans le 4×4 et s’arrête de temps en temps pour nous donner quelques explications (par exemple, face à un canyon assez majestueux). Heureusement pour nous, il est moins loquace que le « patron » de l’agence. En plus, Diego est bon public et rigole beaucoup lorsque Mister C tente de communiquer en espagnol. Il semble également beaucoup aimer apprendre des mots et phrases en français.

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Mister J descend le volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Miss V descend le volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Les passages techniques s’effectuent ici 😉

Quelques kilomètres plus loin, des chiens fêtent notre présence en grognant et aboyant. Ils regardent Mister J avec autant d’envie que Mister C devant une crêpe mikado. Heureusement que nous avons appris la super technique du « cache-toi derrière ton vélo ». Efficace, mais Miss V rajouterait ce petit conseil : considérez bien les pédales quand vous utilisez votre vélo comme bouclier mobile (aïe). Outre des chiens, nous rencontrons aussi des lamas.

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des lamas

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des lamas

Descente du volcan Chimborazo à vélo: un lama

Descente du volcan Chimborazo à vélo: un lama

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des maisons traditionnelles

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des maisons traditionnelles

Après une petite vingtaine de km, Diego nous annonce qu’on va se « réchauffer » … on observe en effet en face de nous une fameuse côte. Pour nous motiver, il nous promet le lunch en haut de la montée.  Comme à son habitude, Marco se lance en premier à l’assaut de la colline. Finalement, seuls Miss C et Mister C arriveront en haut sans devoir marcher. Luis, le guide vélo, quant à lui monte à son aise tout sourire pendant que nous brûlons nos poumons.  Nous pouvons enfin manger devant la face sud du volcan qui est légèrement voilée par les nuages.  

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo: le fameux canyon

Descente du volcan Chimborazo à vélo: pause de midi bien méritée !

Descente du volcan Chimborazo à vélo: pause de midi bien méritée !

La descente reprend ensuite par un passage dans une vallée qui nous amène à un ancien fort inca. Le volcan se dégage à nouveau et les appareils photo crépitent. Diego tente de nous indiquer l’emplacement du fort mais, honnêtement, nous avons un peu de mal à le distinguer. 

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo: auuu grnad Chimborazo !

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo: la vallée des Incas

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. La face sud, la plus belle des faces du Chimborazo.Descente du volcan Chimborazo à vélo. La vallée des Incas.

Après une petite remontée en 4×4 de 4km, que nous aurions bien entendu pu faire à vélo sans l’insistance de Diego pour le rejoindre dans la voiture, nous réattaquons la descente sur un chemin pierreux, au plus grand désespoir de Miss C qui apprécie assez peu ce type de terrain (« j’ai peur, je vais tomber !… »).

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Les derniers kilomètres se font sur du macadam bien lisse. Quel plaisir pour nos petits bras fatigués ! Happy end, aucune morsure et/ou chute douloureuse à déclarer, nous retrouvons le 4×4 vers 17h pour la fin de ce « bike tour »… contents mais, avouons-le, un rien fatigués ! Nous découvrons ensuite les joies de la circulation « riobambayenne » avec taxi et bus qui slaloment à tout va.  Nous sommes de retour à l’hôtel vers 17h30.

Comme les restaurants du coin ne nous tentent pas plus que ça et que finalement ce n’était pas si mauvais hier, nous profitons encore une fois du souper à 5$ de l’hôtel.  Nous avons encore droit à une originalité équatorienne avec des frites dans la soupe. Cela semble plaire au groupe de gringas assises près de nous. Elles semblent en tout cas vouloir partager leur vie avec l’ensemble des clients vu le niveau sonore de leurs discussions. De par leur expérience américo-centralesque (oui oui c’est du bon français de chez nous), Mister J & Miss V semblent habitués à leurs pratiques et s’en délecter (hum hum…profitez, plus au Sud ce seront les Français que vous devrez supporter ! ;))

Riobamba: crème de tomates avec de petites frites ;)

Riobamba: crème de tomates avec de petites frites 😉

Nous rendons maintenant les clés du blog à leurs sympathiques et courageux ( !) propriétaires, car ça prend du temps d’écrire tout ça. Et ne parlons pas du tri des photos que nous avons gracieusement laissé à nos tourdumondistes 😉

 

Samedi 11 juin 2016. Repos à Riobamba.

Aujourd’hui, Miss V et Mister J décide de se reposer, pendant que les M&M’c vont au marché pour trouver des petits cadeaux pour les neveux et nièces de Mister C.

Riobamba: repos à notre hôtel

Le midi, nous allons manger au Marché Central et goûtons cette fois le « llapingacho con hornado » (galette de pommes de terre, porc, avocat et grains de blé).

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: llapingacho con hornado (galette de pommes de terre, porc, avocat et maïs)

Riobamba: llapingacho con hornado (galette de pommes de terre, porc, avocat et maïs)

Équateur: Baños et la Ruta de las Cascadas

Dimanche 5 juin 2016. Trajet Quilotoa-Latacunga-Ambato-Baños.

Aujourd’hui, nous prenons le bus à 10h pour Latacunga, où nous devrons changer de bus pour se rendre à Baños. Alors qu’à l’aller le trajet de Latacunga à Quilotoa n’avait pris que 1h30, le retour prend un peu plus de 2h. Le chauffeur roule nettement plus lentement et il y a plein d’indigènes qui montent et descendent tout le long du trajet. Et lorsque nous arrivons à la gare de Latacunga, une petite surprise nous attend : il n’y a pas de bus direct pour Baños, il faut changer à Ambato… Nous aurons donc 3 changements de bus au lieu de 2. Huuum…  Mais avant de continuer notre trajet, nous décidons d’aller manger un bout dans un restaurant de la gare routière. Pas super bon, mais pour 2,25$, on ne va pas se plaindre 😉

Latacunga: lunch à la gare entre 2 bus. Bof !

Latacunga: lunch à la gare entre 2 bus. Bof !

Latacunga: lunch à la gare entre 2 bus. Bof !

Latacunga: lunch à la gare entre 2 bus. Bof !

Le ventre rempli, nous reprenons le bus pour Ambato. Et c’est reparti pour une bonne heure de trajet. Youpie ! 😉 Il nous reste ensuite le dernier trajet jusqu’à Baños, qui est censé être le plus court (moins d’une heure). Oui mais…ce dernier trajet nous semble durer une éternité : non seulement nous sommes fatigués après tous ces changements de bus mais en plus, le chauffeur roule super lentement. Pour passer le temps, nous parcourons la liste des nombreux restaurants existant à Baños. Cela nous change de Quilotoa et Latacunga qui n’avaient pas beaucoup de choix. A Baños, l’immensité du choix nous donne l’eau à la bouche. Ce dernier trajet durera finalement plus d’1h30. Nous arrivons à Baños vers 16h30, alors que nous comptions y arriver vers 15h 😉 Cool, relax, zen, cherchons un hôtel maintenant ! 😉 Pour 10$ par personne, nous trouvons un appartement avec deux chambres ayant chacune sa salle de bain ainsi qu’une petite cuisine pour le petit-déjeuner. Parfait ! 😉

Le soir, nous choisissons d’aller au Bistrot Suisse, où Mister J et Miss V mangeront une fondue savoyarde, tandis que les M&M’C choisiront plutôt des röstis. Pour accompagner l’apéritif, une magnifique planchette de charcuterie et fromages… Miaaaaaaaaaam ! Après une telle journée de trajet sans bon repas consistant, nous méritons bien une petite folie culinaire 😉

Baños: plateau de fromage et charcuterie en entrée dans un restaurant suisse

Baños: plateau de fromages et charcuterie en entrée dans un restaurant suisse

Baños: un rösti suisse

Baños: un rösti suisse

Baños: un autre rösti suisse avec des champignons

Baños: un autre rösti suisse avec des champignons

Baños: fondue savoyarde dans un restaurant suisse

Baños: fondue savoyarde dans un restaurant suisse

 

Lundi 6 juin 2016. Balade en vélo de Baños à Rio Verde, ou la Ruta de las Cascadas.

Baños se situe dans une cuvette au beau milieu des montagnes. Dès que nous levons le nez en l’air, nous apercevons des montagnes toute vertes…sauf s’il y a du brouillard 😉 Et aujourd’hui, il fait gris et brumeux. Nous décidons donc de louer des vélos pour suivre la Route des Cascades jusqu’à Rio Verde. Est-ce un bon choix de louer des vélos en montagne ? Comme nous pouvons faire la descente de 18 kms jusqu’à Rio Verde à vélo et le retour en camionnette, c’est relativement facile 😉 Le seul inconvénient sont les bus, les camions et les voitures qui roulent relativement vite sur cette route. Heureusement, dès qu’il y a un tunnel, un beau et large chemin a été tracé en parallèle, entre le tunnel et le canyon, pour les vélos 😉

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas, début d’un chemin parallèle au tunnel, rien que pour les vélos

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo, déjà un peu mouillés par une cascade (derrière nous)

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo, chemin parallèle au tunnel, rien que pour les vélos

Après 7 kms, nous arrivons à la première cascade et attraction touristique : la cascade Agoyan, la plus haute des Andes équatoriennes et sa tarabita. Euuuh c’est quoi une tarabita ? Un petit téléphérique, souvent ancien, fonctionnant à l’aide d’un moteur de tracteur et qui permet de passer d’un village à l’autre au-dessus d’un canyon et/ou d’une rivière. Nous embarquons tous les quatre à bord de la nacelle, au-dessus du Rio Pastaza et faisons l’aller-retour dans la joie, la bonne humeur, les rires et les fous rires. Nous avons juste eu une petite frayeur à la fin car le conducteur stoppe la tarabita à la dernière minute ; nous avons presque cru rentrer dans le mur 😉 Que de sensations ! 😉

Baños: la cascada Agoyan, la plus haute des Andes équatoriennes

Baños: la cascada Agoyan, la plus haute des Andes équatoriennes

Baños: et c'est parti pour un premier trajet en tarabita !

Baños: et c’est parti pour un premier trajet en tarabita !

Baños: vue depuis la tarabita

Baños: vue depuis la tarabita

Baños: vue depuis la tarabita

Baños: vue depuis la tarabita

Cinq kilomètres plus tard, nous tombons sur une nouvelle tarabita, qui nous emmène en fait à la cascade El Manto de la Novia et son pont suspendu. Et c’est parti pour une nouvelle tarabita, tout en descente. Chouette vue sur la cascade et le canyon !

Baños: la deuxième tarabita

Baños: la deuxième tarabita

Baños: et c'est parti pour un deuxième trajet en tarabita !

Baños: et c’est parti pour un deuxième trajet en tarabita !

Baños: la cascada El Manto de la Novia

Baños: la cascada El Manto de la Novia

Baños: un pont suspendu

Baños: le pont suspendu

Baños: el Rio Pastaza

Baños: el Rio Pastaza vu du pont suspendu

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: le pont suspendu et la cascade

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Cascada El Manto de la Novia

Baños: prêts pour le trajet retour à bord de la deuxième tarabita ?

Baños: prêts pour le trajet retour à bord de la deuxième tarabita ?

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Pendant que Miss V et Mister J entament leur pique-nique de midi, les M&M’c décide de tester une troisième tarabita. Ils sont vraiment infatigables ces deux-là, voire insatiables, surtout Mister C ;-p

Baños: une troisième tarabita pour les M&M'c

Baños: une troisième tarabita pour les M&M’c

Baños: une troisième tarabita pour les M&M'c

Baños: une troisième tarabita pour les M&M’c

Baños: une troisième tarabita pour les M&M'c

Baños: Mister C est aux anges, enfin rassasié de tarabita 😉

Baños: vue depuis la tarabita

Baños: vue depuis la tarabita

Après avoir repris des forces, nous parcourons les derniers kilomètres qui nous séparent Rio Verde et plus précisément de la cascade El Pailón del Diablo (çàd le Chaudron du Diable). Oui mais…arrivés à Rio Verde, on n’est pas encore tout à fait arrivé : il faut ensuite marcher 30 minutes dans la forêt avant de pouvoir apercevoir cette fameuse cascade. Vraiment impressionnants tout ce débit d’eau, ce bruit, cette érosion !

Baños: mais avant de pouvoir découvrir la cascade la plus impressionnante, il faut marcher ;)

Baños: mais avant de pouvoir découvrir la cascade la plus impressionnante, il faut marcher 😉

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: en route pour la cascade El Pailón del Diablo

Baños: Miss V et Mister J devant la cascada El Pailon del Diablo

Baños: Miss V et Mister J devant la cascada El Pailon del Diablo. Ca mouille !

Baños: le pont suspendu et la cascada El Pailon del Diablo

Baños: le pont suspendu et la cascada El Pailon del Diablo

Baños: la cascada El Pailon del Diablo

Baños: la cascada El Pailon del Diablo vue du pont suspendu

Nous montons ensuite avec nos vélos à bord d’une camioneta, qui nous ramène à Baños. Super journée, qui s’annonçait pluvieuse mais qui ne nous a finalement pas beaucoup mouillé !

Baños: retour en camioneta

Baños: retour en camioneta

Baños: retour en camioneta

Baños: retour en camioneta

Ce soir encore, nous méritons un bon repas 😉

Baños: truite, patates et petits légumes

Baños: truite, patates et petits légumes

Baños: jus de  fruits de la passion, gigembre et des herbes

Baños: jus de fruits de la passion, gigembre et des herbes

 

Mardi 7 juin 2016. Balade entre les miradors de Baños

Aujourd’hui, c’est promis, nous devons nous ménager un peu. Après les nombreux kilomètres avalés ces dernier jours, nous sentons un peu la fatigue. Nous décidons de faire une balade menant à un mirador. Réputée facile, elle monte pourtant beaucoup ! Mais la vue magnifique sur Baños et ses montagnes en vaut vriament la peine !

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors, ça monte, ça monte…

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors, vue du premier mirador

Nous décidons ensuite de rejoindre un restaurant qui bénéficie d’une magnifique vue sur la vallée. Ce chemin monte encore plus ! Nous arrivons donc au restaurant épuisés un peu avant midi. Oui mais…il n’ouvre pas avant 13h… Étonnant ! Que faire ? Continuer à marcher et risquer de ne rien trouver à manger ou attendre 1h ? Comme nous sommes un peu fatigués et que nous ne tiendrons pas sans manger jusqu’à la fin de la balade, nous attendons donc 1h sur le parking, à lire et papoter. Les restaurants ne se bousculent pas au portillon à cet endroit 😉

Baños: balade entre les miradors

Baños: séance portraits en attendant sur le parking…

Baños: balade entre les miradors

Baños: séance portraits en attendant sur le parking…

La vue depuis restaurant est effectivement splendide ! Ce midi, nous testons le taboulé de quinoa, le croque-monsieur et le croque-madame. Très bon, surtout le taboulé de quinoa !

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: jus de babaco, un fruit local

Baños: jus de babaco, un fruit local

Baños: taboulé de quinoa

Baños: taboulé de quinoa

Baños: croque-monsieur

Baños: croque-monsieur

Baños: croque-madame

Baños: croque-madame

Repus, nous décidons de continuer en bus jusqu’à la Casa del Arbrol, d’où nous testerons quelques attractions (balançoires, tyroliennes) pour nous décontracter un peu. Depuis cet endroit, nous sommes également censés pouvoir observer le volcan Tungurahua mais celui-ci est totalement dans le brouillard 😉

Baños: la Casa del Arbol

Baños: la Casa del Arbol

Baños: la Casa del Arbol

Baños: vue depuis la Casa del Arbol

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. Mister J s'envole en premier ;)

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. Mister J s’envole en premier 😉

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. C'est au tour de Miss V.

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. C’est au tour de Miss V.

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. Mister J et Mister C s'amusent comme des petits fous ;)

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. Mister J et Mister C s’amusent comme des petits fous 😉

Baños: la Casa del Arbol et sa tyrolienne. Mister J et Mister C s'amusent comme des petits fous ;)

Baños: la Casa del Arbol et sa tyrolienne. Mister J et Mister C s’amusent comme des petits fous 😉

Nous choisissons ensuite de redescendre à pied jusqu’à Baños. Au début, le chemin est sympathique et offre des points de vue magnifiques sur le volcan Tungurahua, qui daigne enfin se découvrir. Mais les descentes deviennent de plus en plus pentues. Mister J tombe plusieurs fois sur ses fesses. Et en fin de parcours, il y a encore 600 marches à descendre. De quoi nous achever ! La journée n’a vraiment pas été de tout repos mais cela en valait la peine ! 😉

Baños: le sommet du volcan Tungurahua daigne enfin se découvrir. Yes ! ;)

Baños: le sommet du volcan Tungurahua daigne enfin se découvrir. Yes ! 😉

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: arc-en-ciel sur la colline

Baños: arc-en-ciel sur la colline

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors, très pentue…Ca se corse !

Baños: le volcan Tungurahua

Baños: le volcan Tungurahua est découvert. Wouhouuu!

Baños: le volcan Tungurahua

Baños: le volcan Tungurahua

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors. Arrivée au dernier mirador, le Mirador de la Virgen. Voilà la colline que nous venons de descendre.

Baños: balade entre les miradors

Baños: vue depuis le Mirador de la Virgen

Ce soir, pour nous réconforter, nous retournons au Bistrot Suisse, où Mister J et Miss V reprendront une fondue savoyarde !

Baños: au restaurant suisse

Baños: au restaurant suisse

Baños: jus de mûres, une spécialité d'ici

Baños: jus de mûres, une spécialité d’ici

 

Mercredi 8 juin 2016. Journée rafting et détente aux thermes de Baños.

Ce matin, il pleut des cordes. Et c’est évidemment aujourd’hui que nous faisons du rafting ! 😉 Heureusement, pendant le petit-déjeuner, la pluie se calme. Nous arrivons à l’agence comme convenu à 9h pour prendre possession de notre équipement : combinaison, casque et chaussures. Mais pas de veste et la combinaison n’a pas de manches. Miss C and Miss V ont peur d’avoir froid ! Le temps s’est calmé mais est toujours pluvieux.

Le guide nous informe que comme il a beaucoup plu pendant la nuit, nous aurons une rivière haute et beaucoup de courant. Nous devrions descendre le Rio Plaza en 45 minutes au lieu de 1h20 habituellement. Waouuuw ! Pour compléter le bateau, il y a un Argentin, qui a déjà visité un certain nombre de pays d’Améeique du Sud (Argentine, Chili, Brésil, Bolivie, Pérou) et un Français de 38 ans qui, lui, voyage 10 mois en solo en Amérique Latine (Mexique, Guatemala, Costa Rica, Panama, Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie, Chili Argentine et Brésil).

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Après 1h de route pour nous rendre à l’embarcadère, le temps semble se dégager ; il est même radieux. Qui l’eût cru ?! Après les consignes de sécurités, nous embarquons, et nous voilà emportés par la rivière à tout allure. Le guide est très sympathique et semble très compétent. Il profite d’une vague dans un endroit propice à la baignade pour faire tomber Mister J et Miss C à l’eau. C’est alors au tour de Mister C et de Miss V de remonter leur binôme à bord du bateau. C’était juste un test pour voir s’ils avaient bien compris comment remonter leur binôme dans le bateau ! Test passé avec brio 😉 Après cela, Mister J et Miss C ont déjà beaucoup moins peur de tomber ! Le guide essaiera à maintes reprises de faire tomber Mister C et Miss V, en vain. Ils s’accrochent bien mieux au bateau 😉

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Certaines vagues sont énormes, nous buvons la tasse à plusieurs reprises. Surtout Mister J et Miss C, élus capitaines du bateau et qui se trouvent donc à l’avant.

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Comme des images sont plus parlantes que de longs discours, voici la vidéo de quelques passages effrayants :

Nous avons choisi l’agence Geotours de Baños qui est recommandée dans le Routard pour son sérieux. Elle est plus cher (30$ au lieu de 20$/personne) mais nous étions les seuls à avoir un kayak qui nous suivait pour prendre des photos, mais surtout nous repêcher en cas de chute du bateau. Cela permet au guide de nous emmener dans les vagues les plus grosses, les autres agences se contentant de les contourner et de prendre les passages les plus faciles.

Après cette belle aventure, Mister J and Miss V se rendent aux thermes de la Virgen réputés pour son eau chaude et ferrugineuse. Nous sommes agréablement surpris de ne voir quasiment que des locaux, qui viennent se baigner en famille après le boulot. Certains nous abordent pour savoir d’où nous venons. Tous les bains se trouvent à l’extérieur. Une très vieille mamy a même expliqué le principe à Miss V : 1 bain dans l’eau moyennement chaude, puis 1 bain de 5 minutes dans l’eau à 40°C, et finalement une douche gelée…. et rebelote. Protocole suivi rigoureusement par de nombreux papys et mamy locaux et que nous avons bien entendu suivi, sous le regard attentif des locaux. De plus, la vue est superbe : d’un côté, la cascade de la Virgen qui dégringole depuis un roc vertigineux et de l’autre, les collines verdoyantes de Baños. Après 1h nous nous sentons reposés ; nous avons d’ailleurs les muscles en cotons. Une chose est certaine : nous allons bien dormir.

Sur le chemin du retour, nous croisons les M&M’c qui font des emplettes et nous rejoignent dans une confiserie. La spécialité locale : un bonbon à base de jus de canne caramélisé, dont la pâte est étendue à un crochet et coupée en petits morceaux. Cela rappelle les traditionnelles Niniches des Sables d’Olonne à Mister J.

Baños: des melcochas (des bonbons au jus de canne à sucre) et des chuchus (cacahuètes caramélisées)

Baños: des melcochas (des bonbons au jus de canne à sucre) et des chuchus (cacahuètes caramélisées)

Équateur: Quilotoa

Vendredi 3 juin 2016. Trajet de Latacunga à Quilotoa.

Désolé pour le retard mais comme vous pourrez le constater par la suite, des vacances avec les M&M’c, ce n’est pas de tout repos 😉

Ce matin, nous prenons le bus de 8h pour Quilotoa. Il y a seulement 2 autres touristes dans le bus et plein d’indigènes qui vivent dans les montagnes. Tout ce que l’on aime : se fondre parmi les locaux. Le trajet devait théoriquement durer 2h30 ; mais le chauffeur ayant une conduite assez sportive, le trajet ne durera finalement que 1h30 😉 Par contre, ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il fera beau : il pleut tout le long du trajet.

Trajet de Latacunga à Quilotoa sous la pluie mais à travers de magnifiques paysages

Trajet de Latacunga à Quilotoa sous la pluie mais à travers de magnifiques paysages

Heureusement, il ne pleut plus lorsque nous arrivons à Quilotoa, dans les montagnes au milieu de nulle part. Nous pouvons donc chercher une chambre dans les meilleures conditions. Pour 40$, nous trouvons facilement une chambre double comprenant le repas du soir, le petit-déjeuner, de l’eau chaude et un poêle à bois, indispensable ici car on se les gèle. D’ailleurs, l’eau froide qui sort du robinet est tellement gelée qu’elle nous glace les mains 😉

Quilotoa: notre hôtel

Quilotoa: notre hôtel

Quilotoa

Quilotoa

Comme il ne pleut pas et que le ciel a l’air de vouloir s’éclaircir un petit peu, nous marchons jusqu’au point de vue qui permet d’obserser la Laguna de Quilotoa. Entre deux amas de nuages, nous apercevons le lac dont l’eau verte est d’une beauté. Superbe ! De bon présage pour la balade du lendemain. Ce lac se trouve en fait dans le cratère d’un volcan qui s’est effondré sur lui-même suite à une très grosse éruption il y a 800 ans.

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa encore un petit peu dans le brouillard

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa est dégagéééée !!!

Quilotoa: un local qui ramasse quelques plantes

Quilotoa: un local qui ramasse quelques plantes

Ici, comme dans l’Himalaya, les enfants ont les joues abîmées par le froid et le soleil. Ils sont trop chou !

L’après-midi, c’est repos car demain nous espérons pouvoir faire le tour de la Laguna par les crêtes du cratère. Espérons qu’il ne pleuve plus ! La promenade dure entre 4 et 5h… Bref, il vaut mieux être en forme !

Le repas du soir à l’hôtel est simple mais bon. Nos hôtes sont super gentils. Et nous sentons l’utilité du poêle à bois dans la chambre ; il fait 0°C dehors tout de même !

Quilotoa: coucher de soleil

Quilotoa: coucher de soleil

Quilotoa: soupe de pommes de terre

Quilotoa: soupe de pommes de terre

Quilotoa:  poulet, frites, riz et salade accompagnés  d' un  jus de tomate jaune

Quilotoa: poulet, frites, riz et salade accompagnés d’un jus de petites tomates jaunes

Quilotoa: on se les gèle trop dans notre chambre. Il n'est que 15h et nous avons déjà lancé le poêle à bois ! ;)

 

Samedi 4 juin 2016. Balade autour de la la Laguna de Quilotoa.

Heureusement, nous n’avons pas eu froid la nuit ! Il faut dire que le lit est recouvert d’une couverture en polaire, d’une couverte en alpaga et d’une couette. Ils savent comment affronter le froid ici 😉

Après un petit-déjeuner un peu sommaire, nous partons à la conquête des crêtes de la Laguna de Quilotoa. A l’office du tourisme, on nous a dit que tout est bien indiqué, impossible de se perdre. Super !

Quilotoa

Quilotoa

La première partie, très peu vallonnée, se passe très bien mais dès la première montée, nous souffrons. C’est normalement la partie la plus difficile, celle qui mène jusqu’à 3890m. A cette altitude, le souffle est déjà court mais avec une montée si abrupte c’est encore pire. Ceci dit, cela vaut vraiment le coup : depuis les crêtes, les vues sur les vallées cultivées (tel un patchwork) et sur la lagune turquoise sont à couper le souffle.

 

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: prêts pour le tour du cratère par les crêtes !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des lamas

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: les soeurettes font le tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa: oulalaaaa ça monte fort après !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: maison traditionnelle

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: la plus haute des crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: au sommet de la plus hautes des crêtes !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: vue sur les collines cultivées depuis la plus hautes des crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: au sommet de la plus hautes des crêtes

Mais qui dit montée, dit descente… Cela est certes plus facile au niveau du souffle mais les cuisses en prennent un coup, surtout que la pente est à nouveau bien abrupte et que ça glisse à cause des cailloux. Mais c’est tout de même bien plus amusant que la montée 😉

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: encore une montée ! 😉

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa: aaaah la descente !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: aaaah la descente !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: une bergère

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des biquettes

A mi-chemin, nous pique-niquons avec une vue magnifique sur la lagune.

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

Après 4h de marche, nous voyons enfin le bout ; il doit nous rester 1h de marche mais deux chemins se profilent devant nous, sans aucune indication… Nous choisissons celui de gauche car celui de droite ne semble pas très praticable. Le chemin que nous empruntons est plutôt bucolique mais nous fait descendre trop bas, est un peu dangereux et ressemble parfois plus à de l’escalade. Bref, ce n’est surement pas le bon chemin ! Plus nous avançons, plus nous descendons… Un local siffle à plusieurs reprises pour attirer notre attention et nous indiquer le bon chemin. C’est plutôt rassurant 😉 Mais pour remonter au village, le chemin est difficile, pentu et nous sommes fatigués. Mais quand il faut, il faut ! 😉 Nous arriverons finalement à bon port, avec quelques kms, montées et descentes supplémentaires, et les guiboles en coton Bref, nous avons fait un détour d’une bonne heure et donc marché 6h en tout 😉

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes, partie plus bucolique

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes en mode escalade

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes, partie plus bucolique mais nous descendons trop…

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes, partie plus bucoliques mais nous descendons beaucoup trop…

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes et ses locaux

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des locaux retournent dans leur village par les crêtes après une journée de boulot.

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des locaux retournent dans leur village par les crêtes après une journée de boulot.

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des locaux retournent dans leur village par les crêtes après une journée de boulot.

Quilotoa

Quilotoa: un local se promenant en ville

A 19h30, à l’heure du repas, nous sommes morts crevés ; nous dormons debout comme après une première journée de ski. Et les cuisses tirent aussi 😉

Quilotoa

Quilotoa: coucher de soleil

Quilotoa: soupe de poulet avec sa patte de poulet ;)

Quilotoa: soupe de poulet avec sa patte de poulet 😉

Quilotoa: thé à la cannelle

Quilotoa: thé à la cannelle

Le lendemain matin, nous découvrons une belle surprise à notre réveil : le soleil brille de mille feux. Après le petit-déjeuner, nous partons donc observer rapidement une dernière fois la Laguna de Quilotoa…sous le soleil exactement ! Nous pouvons même apercevoir le sommet du volcan Cotopaxi, qui était totalement dans le brouillard lors de notre excursion au Parc National Cotopaxi.

La Laguna de Quilotoa sous le soleil exactement !

La Laguna de Quilotoa sous le soleil exactement !

Quilotoa: le volcan Cotopaxi !!

Quilotoa: le volcan Cotopaxi !!

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa: la tribu

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa

Quilotoa

Adios Quilotoa !

Équateur: Latacunga, Saquisili et le Parc National Cotopaxi

Mercredi 1er juin 2016. Trajet de Quito à Latacunga.

Comme la gare de bus pour aller à Latacunga est excentrée du centre de Quito, à 10kms de notre hôtel, nous devons prendre un premier bus ou un taxi pour traverser la ville. Vu le prix défiant toute concurrence du bus (0,35$/pers contre 12$ pour un taxi), nous choisissons de prendre le bus, en espérant qu’il ne soit pas bondé car nous devons pouvoir y entrer avec nos gros sacs ! Bingo, nous trouvons même des places assises !

Quito: dans le bus pour se rendre à la gare de bus pour Latacunga, qui se trouve à 10kms de notre hôtel

Quito: les M&M’c

Quito: dans le bus pour se rendre à la gare de bus pour Latacunga, qui se trouve à 10kms de notre hôtel

Quito: dans le bus pour se rendre à la gare de bus pour Latacunga, qui se trouve à 10kms de notre hôtel

Après une petite demi-heure de trajet, nous arrivons à la gare et prenons dans la foulée le bus pour Latacunga. Et c’est parti pour 1h30 de trajet…à l’arrière du bus ! 😉

Bus Quito-Latacunga

Bus Quito-Latacunga

Comme la haute saison n’a pas encore commencé (plutôt juillet), nous trouvons facilement un hôtel offrant un super bon rapport qualité-prix : 24$ la chambre double (grande, propre, calme, avec eau chaude) dans la partie coloniale. LE talent de négociation de Mister J a beaucoup aidé ! 😉

A midi, nous mangeons dans un restaurant de poulet très connu et très fréquenté par les locaux. Pour 5$, nous avons une soupe, un jus de goyave ainsi qu’un quart de gros poulet rôti accompagné de frites. Très bon, bien tendre le poulet !

Avec tout ce que nous avons ingurgité ce midi, nous sommes bons pour aller faire une sieste ! 😉 Aaah non, nous devons d’abord nous renseigner auprès des agences de voyages pour se rendre au Parc National Cotopaxi. La première agence n’a pas l’air sérieuse du tout, tandis que la deuxième, gérée par Fernando, qui parle aussi anglais, un peu Français et un peu Allemand, nous plaît tout de suite davantage. Fernando nous apprend que son ex-compagne était belge mais travaillait comme doctoresse en Suisse, où il l’a rencontrée et où il a été guide de hautes montagnes. Il y a décidément des Belges partout ! 😉 Fernando est un vrai gars de la montagne : issu d’une famille indigène, il a déjà fait l’ascension du Mont-Blanc mais a également fait des treks en Suisse, en Autriche, au Lichtenstein et au Pérou. Il a déjà fait un demi-millier de fois l’ascension du volcan Cotopaxi, que nous allons voir demain mais qu’il n’est plus possible de grimper suite à l’éruption de l’année passée.

Le soir, nous allons manger une soupe dans un restaurant. Mister J choisit une soupe de la mer (poisson, crevettes, petites moules, petits poulpes), alors que Miss V commande un plat typique équatorien, un « locro de queso » (soupe de patates avec de l’avocat et du fromage). Y’a pas photo, la nourriture est meilleure ici qu’en Amérique centrale !

Latacunga: sopa de mariscos (poisson, crevettes, moules, poulpes). Un délice !

Latacunga: sopa de mariscos (poisson, crevettes, moules, poulpes). Un délice !

Latacunga: un locro de queso (soupe de pommes de terre avec de l'avocat et du fromage). Un plat typique équatorien. très bon !

Latacunga: un locro de queso (soupe de pommes de terre avec de l’avocat et du fromage). Un plat typique équatorien. Très bon !

 

Jeudi 2 juin 2016. Excursion au marché indigène de Saquisili et au Parc National Cotopaxi.

Ce matin, nous nous levons à 5h30 pour arriver de très bonne heure au marché indigène de Saquisili. D’après notre guide, les premiers locaux y arrivent vers 4h du matin. Enfin, un véritable marché indigène, et non un marché pour touristes ! Le marché s’étend sur plusieurs emplacements : le plus loin, le marché aux gros animaux (vaches, cochons, moutons, lamas) ; puis, le marché aux petits animaux (cochons d’Inde, lapins, poules) ; le marché de handicrafts ; le marché aux patates (mais aussi fruits et légumes). Pour une fois, heureusement que nous n’y sommes pas venus en bus par nos propres moyens car cela aurait été très compliqué de se déplacer d’un marché à l’autre.

Saquisili: le marché indigène

Saquisili: le marché indigène des gros animaux

Saquisili: le marché indigène

Saquisili: le marché indigène des gros animaux

Saquisili: le marché indigène

Saquisili: le marché indigène des gros animaux

Saquisili: ou comment mettre des cochons dans un pickup

Saquisili: ou comment mettre des cochons dans un pickup

Saquisili: ou comment mettre des moutons dans un pickup

Saquisili: ou comment mettre des moutons dans un pickup

Saquisili: ne faites surtout pas venir Gaia ici...

Saquisili: ne faites surtout pas venir Gaia ici…

Saquisili: marché indigène

Saquisili: le marché indigène. Waouw la quantité!

Saquisili: marché indigène

Saquisili: suivant les conseils de notre guide, nous goûtons une boisson chaude à base de fruits typique des montagnes. Délicieux!

Saquisili: marché indigène

Saquisili: deux indigènes

Saquisili: marché indigène

Saquisili: les porteurs de poireaux

Saquisili: marché indigène

Saquisili: une indigène en plein travail d’épluchage

Saquisili: différentes sortes de patates

Saquisili: différentes sortes de patates

Au fait, pourquoi vendent-ils des cochons d’Inde au marché ? Ils les font griller et les mangent…C’est aussi une spécialité du Pérou. Et dans les maisons indigènes, les cochons d’Inde dorment sous les lits. Ca donne chaud 😉

Saquisili: oui, les cochon d'Inde se mangent en Equateur et au Pérou !

Saquisili: oui, les cochon d’Inde se mangent en Equateur et au Pérou !

Nous prenons ensuite la route du Parc National Cotopaxi. Le temps va-t-il s’améliorer ? Allons-nous réussir à voir le sommet du volcan Cotopaxi ? Notre guide est optimiste… « Je connais la montagne, nous dit-il. Hier, il était dans le brouillard et il a fini par se découvrir. » Pour une fois, nous aurons beau attendre, nous n’apercevrons pas le sommet enneigé du volcan. 

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: le lac

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi et ses beaux paysages

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi et ses chevaux sauvages

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi dan le brouillard

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi dans le brouillard

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi (ce qu'on a réussi à voir)

Le Parc National Cotopaxi: ce que nous avons réussi à voir du volcan Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi (ce qu'on aurait dû voir)

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi (ce que nous aurions dû voir)

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: un autre volcan

Après une heure d’attente en vain, nous entamons la balade autour du lac et la finissons dans une purée de pois, à tel point que nous ne voyons plus du tout le volcan. En repartant, nous nous estimons quand même chanceux et contents d’avoir pu au moins voir la base du volcan Cotopaxi car ceux qui viennent d’arriver dans le Parc ne voient strictement rien. 

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: balade autour du lac

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: balade autour du lac

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi recouvert petit à petit par le brouillard

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi recouvert petit à petit par le brouillard

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: dans la purée de pois. Mais où est le volcan Cotopaxi ?

Équateur: Quito

Lundi 30 mai 2016. Vol de Panama City à Quito.

Aujourd’hui est un grand jour car nous passons sur un autre continent, l’Amérique du Sud, et retrouvons Miss C (la sœur de Miss V) et Mister C, alias M&M’c. Mais les deux sœurs ne sont pas les premières de leur famille à mettre le pied en Équateur. Leurs parents ont visité l’Équateur au tout début des années 80. Pas étonnant qu’elles soient toutes les deux de grandes voyageuses. Les chiens ne font pas des chats ! 😉    

Pour nous rendre à l’aéroport, nous prenons un taxi et nous rendons très vite compte que notre chauffeur, qui parle très bien anglais, est super fier que Panama City ressemble à une ville américaine : hauts buildings, centres commerciaux gigantesques, on y utilise des dollars américains… Ici, c’est Miami, nous dit-il fièrement. S’ils savaient que, justement, ce n’est pas du tout ce que nous recherchons ; nous, nous recherchons l’authenticité 😉 Mister J l’a un peu vexé en disant qu’il avait préféré Cahuita au Costa Rica à Bocas del Toro (la ville de son enfance) au Panama… Du coup, il s’est mis à critiquer le Costa Rica… Selon lui, le Panama est plus sûr que le Costa Rica : on peut sortir le soir sans problème, rouler en voiture sans se faire car-jacké. Euuuh, pour notre part, nous nous sommes tout à fait senti en sécurité au Costa Rica, peut-être même plus qu’au Panama 😉

Arrivés à l’aéroport, nous avons du mal à lire les panneaux d’affichage des vols. Mais comment sont classés les vols ? Définitivement pas suivant l’heure de départ du vol, comme c’est habituellement l’usage… Le numéro du vol ? Non plus. La compagnie ? Toujours pas… Aaaah ça y est, nous avons compris : ils sont classés par ordre alphabétique de la destination. C’est malin ! 😉 Pourquoi pas l’âge du capitaine tant qu’on y est ! 😉

Notre porte d’embarquement se trouve dans une salle ronde qui comporte d’autres portes d’embarquement, dont 6 vols Copa Airlines (pour Quito, Guatemala City, Lima, Mexico City, Guayapuil et Caballeros) qui partent tous dans un laps de temps de 20 minutes. Autant vous dire, que nous sommes un peu les uns sur les autres et qu’il y a des annonces à tout bout de champ pour embarquer, chaque vol ayant 5 groupes de voyageurs à appeler consécutivement. A ce moment-là, nous regrettons l’aéroport de Tokyo, qui a choisi de limiter au maximum les annonces sonores. Quelle merveilleuse idée ! 😉

Nous embarquons à l’heure, peu avant midi. C’est déjà une bonne chose 😉 Mister J a réservé les places au niveau de la sortie de secours, bien plus confortables. Le vol de 2h se passe super bien et nous avons même l’heureuse surprise de recevoir un petit repas (viande, riz maïs et carottes). Les abords de Quito sont vraiment magnifiques : des collines toutes vertes qui ont l’air d’être cultivées et quelques sommets enneigés. Une fois l’atterrissage effectué en douceur malgré les gros nuages, l’hôtesse fait une annonce un peu étrange : « Bienvenidos a la Ciudad de…Lima ! » Comment ça Lima ? Cette annonce nous a effrayé une demi-seconde mais nous nous doutions bien qu’elle s’était trompée. Cela a bien fait rire l’autre hôtesse, qui était assise à côté de Miss V 😉

Vol Panama City-Quito: en approchant de Quito, nous apercevons le sommet enneigé d'un volcan

Vol Panama City-Quito: en approchant de Quito, nous apercevons le sommet enneigé d’un volcan

Arrivés à l’aéroport, qui se trouve en réalité à 30km de Quito, comment se rendre à notre hôtel ? Nous avons 3 options :

  • Prendre le bus public qui s’arrête tout le temps, ce qui rallonge énormément le temps de trajet (jusqu’à 1h30 de trajet) et nous dépose au nord de la ville.
  • Prendre une navette de l’aéroport jusqu’à l’ancien terminal qui se trouve plus près du centre-ville (8$/pers) puis un taxi (8$)
  • Prendre directement un taxi (le prix varie en fonction du quartier, 26$ pour nous)

Nous n’avons aucune envie de prendre le bus public car il s’arrête partout. Nous faisons alors un rapide calcul et nous rendons compte que prendre directement un taxi ne revient que 2$ plus cher que de prendre la navette puis un taxi. Et c’est partiii pour 30 minutes de taxi ! Notre chauffeur roule comme un fou en coupant toutes les lignes, roulant sur la bande d’arrêt d’urgence dans les virages, doublant les autres voitures de tous côtés 😉 Il ne sait pas où se trouve notre hôtel et nous n’avons pas l’adresse, juste la localisation sur notre GPS. Mister J lui décrit l’intersection la plus proche, lui dit que c’est à côté de l’hôpital et du parc. Un bon exercice. Ça va, il a l’air de nous emmener dans la bonne direction, il n’a pas l’air complètement perdu 😉

Notre hôte est suisse et sa femme est équatorienne. Elle nous demande si nous parlons espagnol tous les deux. Bien sûr ! 😉 Elle nous confie alors qu’elle parle un peu français mais que son mari parle parfaitement. Nous réalisons avec bonheur qu’il fait moins chaud (10°C la nuit, 20°C la journée) et nettement plus sec qu’en Amérique Centrale. Nous sommes tellement contents d’avoir quitté l’humidité. Miss V mettrait bien sa petite laine 😉 Nous ne sommes plus habitués à faire 3 pas sans transpirer 😉

En attendant les M&M’c, qui devraient arriver 3 heures plus tard en provenance de Bruxelles, nous décidons d’aller acheter de quoi manger pour ce soir. A la réception, on nous renseigne un petit magasin à quelques mètres de l’auberge, mais franchement, il n’y a que très peu de légumes, pas de quoi faire un vrai repas pour M&M’c, qui se sont levés à 4h du matin pour prendre leur avion. Mister J cherche alors sur son GPS s’il n’y a pas un vrai supermarché dans les environs…Bingo, il y en a un ! Oui mais, il se trouve à 1,5km ! Vous croyez vraiment que c’est cela qui vous nous arrêter ? Ni une ni deux, nous enfilons notre veste (car il pleut un petit peu) et allons acheter courgettes, tomates, aubergines, oignon et du quinoa au supermarché ainsi que des avocats à une petite vieille dans la rue. Nous avons enfin trouvé autre chose que du riz après 8 mois de voyage 😉

Peu après 18h30, M&M’c arrivent à bon port, mais mort crevés, tout blancs et les yeux rouges. En plus, ils ont eu quelques turbulences à l’atterrissage qui les ont barbouillés. Mais ils sont malgré tout contents de nous retrouver. Ouf ! 😉 Nous cuisinons à l’auberge, l’occasion de se retrouver après 8 mois et de bien papoter ! L’occasion aussi de faire le plein de chocolat belge, de crème solaire, d’anti-moustique et…de nouvelles sandales, car les nôtres, après 8 mois de voyage, dégagent une certaine odeur indescriptible 😉

Quito: pas terrible comme bière...

Quito: pas terrible comme bière…

Nous rencontrons également un couple de Français qui voyagent depuis 4 mois en Amérique du Sud (Chili, Argentine, Bolivie, Pérou). Ils ne sont que de passage en Équateur (juste 2 jours) car leur dernier mois de voyage, ils vont le passer en Colombie.

 

 

Mardi 31 mai 2016. Visite de Quito.

Quito, située à 2850m d’altitude et entourée de volcans, est la deuxième capitale la plus haute du monde, après La Paz en Bolivie. Le cadre est vraiment magnifique. Les rues montent, descendent mais nous décidons de partir explorer le Quito colonial à pied. En plus, ce matin, il fait super beau et chaud. Les shorts et t-shirts sont de sortie 😉 Le Quito colonial est la première ville (avec Cracovie en Pologne) à avoir été classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco. La ville est effectivement jolie mais perd de son charme à cause de toutes ses voitures.

Quito

Quito, ses montées et ses descentes

Quito

Quito, ses montées et ses descentes

En arrivant dans le Quito Colonial, nous sommes tout de suite intrigués par le toit d’une église qui ressemble à nos cathédrales européennes. Normal, il s’agit de la Basilica del Voto Nacional, qui fut construite par un Français.

Quito: la Basilica del Voto Nacional, construit par un Français

Quito: la Basilica del Voto Nacional, construit par un Français

Nous sommes aussi intrigués par une grande statue au sommet d’une colline, qui ressemble à un ange. Ah non, c’est en fait une statue de la Vierge ailée !

Quito: la Vierge ailée

Quito: la Vierge ailée

Quito: la Vierge ailée

Quito: la Vierge ailée

Nous déambulons ensuite dans les rues colorées de la ville, passons par le Théâtre National, pour finalement atterrir sur la Place de l’Indépendance. Nous souhaitons ensuite visiter le Palais du Gouverneur, qui est gratuit, mais tout est complet jusque 15h30…OK, nous allons continuer à visiter la ville entretemps.

Quito et ses rues colorées

Quito et ses rues colorées

Quito: el Plaza del Teatro Nacional. Qu'ils sont beaux les cocos en avant-plan !

Quito: la Plaza del Teatro Nacional. Qu’ils sont beaux les cocos en avant-plan !

Quito: el Plaza del Teatro Nacional

Quito: la Plaza del Teatro Nacional

Quito

Quito et ses rues colorées

Quito

Quito et ses rues colorées

Quito: la Plaza de la Independencia

Quito: la Plaza de la Independencia

Quito: la Plaza de la Independencia

Quito: la Plaza de la Independencia

Nous nous rendons alors au Couvent San Francisco, dont l’église vaut vraiment la peine ; le couvent un peu moins.

Quito: el Convento San Francisco

Quito: el Convento San Francisco

Quito: el Convento San Franciso

Quito: la Iglesia del Convento San Franciso

Quito: el Convento San Franciso

Quito: la Iglesia del Convento San Franciso

Quito: el Convento San Francisco

Quito: el Convento San Francisco

Avant d’aller manger, nous faisons un petit saut par la Iglesia de la Compañia, qui est tout ornée d’or. Vu le prix d’entrée de 5$, seuls Mister C et Miss V décident d’y aller. Franchement, l’intérieur n’est pas beaucoup plus beau que celui de l’église du Couvent San Francisco et vu le prix, nous aurions pu nous passer d’y entrer. L’extérieur n’est déjà pas mal (mais pas doré;))

Quito: Iglesia de la Compañia

Quito: Iglesia de la Compañia

Après avoir parcouru tous ces kilomètres dans la ville, notre estomac crie famine ! Il est temps de trouver un restaurant. Nous nous dirigeons alors vers le restaurant que nous avions repéré dans le guide. Nous prenons tous le menu à 4$, composé d’une boisson typique, d’une soupe de poisson, maïs et légumes, suivi d’un poisson frit à la sauce crevettes. Waouw tout cela pour 4$ ?! Nous ne sommes plus habitués à payer si peu ; cela fait du bien à notre porte-monnaie ! 😉 Et en plus, c’est super bon, surtout la soupe, et la serveuse est super gentille !

Quito: un jus typique d'on-ne-sait-quoi ;) Pas mauvais du tout !

Quito: un jus typique d’on-ne-sait-quoi 😉 Pas mauvais du tout !

Quito: une soupe typique de maïs et légumes. Miam miam !

Quito: une soupe typique de maïs et légumes. Miam miam !

En début d’après-midi, nous décidons de visiter la Casa de Antonio José de Sucre, une très jolie demeure coloniale.

Quito: la Casa Antonio José de Sucre. Jolie maison coloniale.

Quito: la Casa Antonio José de Sucre. Jolie maison coloniale.

Nous allons ensuite un petit peu flâner dans les galeries artisanales qui se trouvent sous le Couvent San Francisco. Mister J a flashé sur un chapeau panama blanc (oui oui, Mister J a une tête à chapeau ;-p). Mais il ne l’a pas acheté car il essaiera d’en trouver un moins cher en cours de route. Sinon, M&M’c, qui reviennent à Quito à la fin du voyage pour reprendre leur avion lui achèteront celui-là. Pourquoi acheter un chapeau Panama en Équateur ? Car ils sont tout simplement fabriqués en Équateur. Ils s’appelaient « Sombrero de Paja Toquilla » (chapeau de paille) et prennent leur origine dans la région en 4000 avant JC. Pendant la construction du canal de Panama, des ouvriers du monde entier ont acheté ce chapeau équatorien pour se protéger du soleil, à la fois solide et décontracté. Une vitrine énorme pour le chapeau qui est depuis connu sous le nom de « Panama Hat »!

Quito: un chapeau panama, le célèbre chapeau d'Equateur et non pas du Panama

Quito: un chapeau panama, le célèbre chapeau d’Equateur et non pas du Panama

En sortant des galeries artisanales pour nous rendre au Palais du Gouverneur, nous nous rendons compte qu’il pleut. Boh, pas grave, nous allons mettre nos vestes. Oui mais… que la pluie est glaciale ! Euuuh, comment faut-il s’habiller en Équateur ? Quand il y a du soleil, on a chaud (shorts, t-shirts et sandales sont les bienvenus) ; et quand il pleut, on caille aux pieds et aux jambes si on est en sandales et en shorts ! 😉

Bref, nous arrivons au Palais du Gouverneur et nous retrouvons dans un groupe composé uniquement d’Equatoriens. Nous comprenons grosso modo ce que la guide explique en espagnol mais elle nous le réexplique brièvement en anglais. Chouette visite : belles salles, beaux lustres, belles vitrines de cadeaux offerts par plein de pays du monde (Pérou, Bolivie, Chili, Indonésie, un pays d’Afrique, France, etc.). Nous avons même eu droit à une photo offerte par le Président lui-même, qui n’était pas au Palais lors de notre visite. S’il est là, il y a deux gardes postés devant sa porte. Là, il n’y en avait pas. Nous ramènerons cette photo bien précieusement en Belgique 😉

Quito: el Palacio del Gobierno

Quito: photo offerte par le président équatorien

Quito: el Palacio del Gobierno et sa salle de réunion

Quito: el Palacio del Gobierno et sa salle de réunion

Quito: el Palacio del Gobierno et sa salle à manger

Quito: el Palacio del Gobierno et sa salle à manger

Quito: le drapeau équatorien

Quito: le drapeau équatorien

Quito: Mister J et un équatorien

Quito: Mister J et un Équatorien

A la fin de la visite, un père de famille, venu avec toute sa famille (femme, enfants, beaux-enfants), a voulu prendre une photo de sa famille avec nous 😉 Trop chou ! C’est aussi lui qui a voulu prendre une photo avec Mister J derrière le pupitre où le Président fait ses discours. Comme il nous demande d’où nous venons, il nous répond que la femme du Président est…belge ! Ça alors !