Guatemala: lac Atitlán et Chichicastenango

Samedi 9 avril 2016. Trajet d’Antigua à Panajachel.

Ce matin, Mister J ne se sent pas très bien non plus. Et ce ne sont pas les 3h de minibus sur des routes montagneuses qui tournent dans tous les sens qui l’ont aidé !

Panajachel (Pana pour les intimes) surplombe le lac Atitlán. En passant en minibus dans la vieille ville de Panajachel, perchée un peu en hauteur, nous découvrons non seulement des femmes mais aussi des hommes en habits traditionnels. Par contre, les logements pour touristes se trouvent dans la nouvelle ville, en bas, près du lac.

Pour la première fois, nous testons une nouvelle manière de chercher un logement : Miss V garde les gros sacs dans un café en prenant un verre tandis que Mister J prospecte les différents hébergements. Sans son gros sac, cela lui permet de mieux négocier (car pas tout transpirant), de marcher plus longtemps (car plus léger) et donc de visiter plus d’hébergements (car moins fatigué). Nous y pensions depuis un petit bout de temps mais n’avions pas encore essayé. A refaire ! Il nous a dégoté une super chambre au calme au fond d’un jardin où nous pourrons nous reposer quelques jours…sans wifi.

Panajachel: notre hôtel

Panajachel: notre hôtel, au calme, loin de l’agitation de la rue

Pendant que Mister J cherche un logement, Miss V assiste à une scène très intéressante depuis le café où elle attend. Assise de l’autre côté de la rue sur les marches d’un petit supermarché, une petite fille attend sa maman, sa tante et sa grand-mère, qui sont parties arpenter la rue principale dans l’espoir de vendre quelques étoffes aux touristes. A un certain moment, les pleurs d’un bébé se font entendre…Bizarre, Miss V ne voit pas de bébé… Aaaah si, il est caché dans le grand morceau de tissu que la petite fille porte dans son dos. OK, le franc est tombé : elle est donc chargée de s’occuper de son petit-frère pendant que sa maman travaille. Mais que faire quand il pleure ? Elle le berce, fait des aller-retour mais rien n’y fait, il pleure toujours… Une vieille dame guatémaltèque s’indigne un peu de la situation et essaie d’aider la petite fille en libérant son petit-frère du morceau de tissu. Cela a l’air d’aller mieux mais il chouine encore… La vieille dame décide alors de lui acheter une sucette. Et bien ça alors, la sucette le calme tout de suite. Je ne vais pas vous cacher qu’une fois que la vieille dame est partie, la petite fille a pris la sucette pour elle et l’a terminée, sans que son petit-frère ne bronche 😉 Après environ 30 minutes, leur maman est enfin venue les rechercher. Ce n’est pas la première fois que nous voyons une petite fille (et même parfois un petit garçon) s’occuper de sa petite sœur ou frère. Une chose est sûre : les enfants deviennent responsables très tôt ici.

Panajachel: une petite fille en habit traditionnel. Mais que cache-t-elle derrière son dos?

Panajachel: une petite fille en habit traditionnel. Mais que cache-t-elle derrière son dos?

Panajachel: voilà ce qu'elle cachait derrière son dos. Cette petite fille doit en fait s'occuper de son petit frère pendant que leur maman essaie de vendre des étoffes dans la rue.

Panajachel: voilà ce qu’elle cachait derrière son dos. Cette petite fille doit en fait s’occuper de son petit frère pendant que leur maman essaie de vendre des étoffes dans la rue.

Nous avons besoin de repos… Maintenant, nous en sommes sûrs, nous avons tous les deux la tourista ! Mince, ça ne nous était pas arrivé depuis l’Inde !!! Cela tombe bien, nous avons des jours d’avance sur notre itinéraire initial 😉 Comme nous partageons tous nos plats, nous avons de grande chance de tomber malade en même temps 😉 Du coup, nous devenons un peu paranos… Qu’est-ce qui nous a rendu malade ? La cuisine de Mister J ? Ou la « comida economico » excellente de l’avant-veille ? Quoique la sauce avait un drôle de goût. Très amère, d’après Mister J. Elle était peut-être un peu passée… Ou alors est-ce les betteraves ? Ou bien le jus de tamarin ? Ou le chocolat mangé sans nous laver les mains en haut de la Colline de la Croix ? Non, on dira que c’est le restaurant ! 😉

 

Dimanche 10 avril 2016. Petit tour de la Nouvelle Ville de Panajachel.

Comment décrire Panajachel ? Beaucoup de boutiques de souvenirs, quelques restaurants touristiques, des locaux en habits traditionnels venus des villages qui bordent le lac Atitlán pour vendre étoffes et bracelets ainsi (et surtout) qu’une superbe vue sur le lac Atitlán et ses volcans Atitlán, Tolimán et San Pedro.

On nous avait dit que Panajachel était très touristique. Verdict ? Elle l’est surement pendant les vacances scolaires et elle l’est définitivement durant le WE car les Guatémaltèques y viennent en citytrip. Nous verrons demain, en semaine, ce qu’il en est.  Quoiqu’il en soit, ultra touristique ou pas, la vue sur le lac et les volcans vaut vraiment la peine !

Panajachel: la Nouvelle Ville. Comment porter son bébé dans le dos? Facile, il suffit d'une étoffe!

Panajachel: la Nouvelle Ville, ses échoppes, agences et restaurants. Comment porter son bébé dans le dos? Facile, il suffit d’une étoffe!

Panajachel: le lac Atitlán et ses volcans. Les volcans Atitlán et Tolimán (à gauche) ainsi que le volcan San Pedro (à droite).

Panajachel: le lac Atitlán et ses volcans. Les volcans Atitlán et Tolimán (à gauche) ainsi que le volcan San Pedro (à droite).

Panajachel: le lac Atitlán et ses volcans. Les volcans Atitlán et Tolimán (à gauche) ainsi que le volcan San Pedro (à droite).

Lac Atitlán: possibilité de faire du kayak.

Panajachel: possibilité de faire du parapente

Lac Atitlán: possibilité de faire du parapente

Le soir, nous assistons au coucher de soleil tout en écoutant de la musique hindou ou yogi jouée par un gringo hippie et son acolyte. Malheureusement, les volcans sont dans le brouillard, ce qui arrive souvent ici.

Lac Atitlán: coucher de soleil

Lac Atitlán: coucher de soleil

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Lac Atitlán: coucher de soleil

 

Lundi 11 avril 2016. Visite express de Santa Cruz la Laguna.

Le lac Atitlán est bordé d’une dizaine de villages tels que Santa Cruz, San Marcos, San Juan, San Pedro, Santiago Atitlán, San Antonio, Santa Catarina, etc. Pour les atteindre, il faut traverser le lac en lancha. Aujourd’hui, nous décidons de nous rendre dans le village le plus proche de Panajachel : Santa Cruz la Laguna, qui est décrite dans les guides de voyage comme un village encore typique.

Santa Cruz est en fait perché à flanc de montagne. Il faut donc grimper un petit kilomètre (ou prendre un tuk-tuk) pour arriver au village. Malheureusement, les beaux points de vue sur le lac et le volcan San Pedro sont maintenant cachés par de nouvelles constructions. Snif ! Pour être honnête, Santa Cruz nous a un peu déçus. Oui, c’est un village typique dans le sens où ce sont principalement des locaux qui y habitent (peu d’hôtels et peu de maisons de gringos) et nous avons eu droit à une série de « Buenos Dias » mais par contre, c’est un village sans charme (car maintenant très bétonné) et nous n’avons pas eu l’impression de voir plus de gens en habits traditionnels qu’à Panajachel. En même temps, nous n’y sommes pas restés très longtemps car Miss V avait une envie plutôt pressante et que les restaurants ne courent pas les rues là-bas… 😉 Et à vrai dire, Santa Cruz ne nous donnait pas plus envie de l’explorer que ça…à tort peut-être…

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Au fait, pour revenir au côté touristique dont nous parlions hier, Panajachel n’est pas très touristique en semaine en dehors des vacances scolaires ! Le soir, nous étions les seuls au restaurant, alors que pendant le WE il y avait un peu de monde.

 

Mardi 12 avril 2016. Repos à Panajachel, sur la voie de la guérison.

Bon ce matin, rien ne va plus : l’état de Miss V a empiré alors qu’au 4e jour, il est censé s’améliorer. Celui de Mister J ne s’améliore pas beaucoup. De plus, la fatigue se fait de plus en plus sentir et notre appétit a totalement disparu. Cette tourista se révèle finalement être plus coriace que celle attrapée en Inde. Ça alors, qui l’eût cru ?! Nous allons donc passer aux choses sérieuses. Aux grands maux, les grands moyens : les antibiotiques !

Nous passerons donc la journée à nous reposer et laisser les antibiotiques faire effet. Pour quelqu’un qui n’a jamais pris d’antibiotique (ou une fois dans sa vie), ils sont super efficaces : le soir, nous nous sentons déjà nettement mieux.

 

Mercredi 13 avril 2016. Visite de la Vieille Ville de Panajachel.

Après notre première journée d’antibiotique, nous avons presque retrouvé la forme et sommes donc prêts à découvrir un peu plus Panajachel et notamment sa vieille ville. Nous passons par quelques rues où nous croisons des femmes et quelques hommes en habits traditionnels et atterrissons à la vieille église du village. Jolie façade ancienne, très jolie charpente en bois et nous avons la chance de pouvoir observer un fidèle reculer sur les genoux dans l’allée principale de l’église tout en priant. Cela est apparemment une pratique très courante au Guatemala et même au Mexique pendant les fêtes de Pâques : les gens marchent jusqu’à l’église à genoux. Cela nous fait penser qu’à l’Oratoire St Joseph de Montréal, il y a aussi un escalier prévu à cet effet et nous avons certains fidèles (parfois âgés) monter les marches à genoux.

Panajachel: la Vieille Ville

Panajachel: la Vieille Ville

Panajachel: la belle église de la Vieille Ville

Panajachel: la belle église de la Vieille Ville

Panajachel: la Vieille Ville

Panajachel: la Vieille Ville

Panajachel: un homme en habits traditionnels dans la Vieille Ville

Panajachel: un homme en habits traditionnels dans la Vieille Ville

Panajachel: les Mignons sont vraiment partout...

Panajachel: les Mignons sont vraiment partout…

Ce soir, nous sommes tout contents car nous venons, par hasard, de trouver un petit restaurant qui offre quelques plats asiatiques comme une soupe de nouilles ou du nasi goreng (le riz frit indonésien). En plus, les 3 dames cuisinent en rigolant et celle qui nous sert est trooop gentille. Si seulement, nous avions trouvé cela plus tôt, au lieu de manger midi et soir du riz et du poulet pendant 3 jours. Vous comprendrez que nous ne pouvons plus voir de riz-poulet en photo.

Panajachel

Panajachel: restaurant asiatique

Panajachel: nous avons trouvé de la nourrtiure asiatique!

Panajachel: nous avons trouvé de la nourrtiure asiatique!

 

Jeudi 14 avril 2016. Visite de Chichicastenango.

Le marché de Chichicastenango (Chichi pour les intimes) est le plus connu de tout le Guatemala. Le marché a lieu le jeudi et le dimanche ; il ne faut donc pas se louper.

Pour s’y rendre, il y a théoriquement des chicken bus directs toutes les heures depuis Panajachel mais encore faut-il les voir et les attraper… Arrivés à 10h pile à « l’arrêt de bus » (à la fin de la rue principale), pas de bus pour Chichi en vue mais un bus pour Solola… Plutôt que d’attendre on-ne-sait-combien-de-temps de voir passer un bus direct pour Chichi, nous décidons d’opter pour la seconde solution : prendre le bus pour Solola et effectuer un ou deux changements… Nous prenons donc le chicken bus pour Solola et y arrivons après 15 grosses minutes. Dans la foulée, à Solola, nous prenons un autre chicken bus vers Los Encuentros et y arrivons 20 minutes plus tard. Et à Los Encuentros, nous prenons finalement un minibus pour Chichicastenango. Au final, le trajet n’a pris que deux heures (soit 30 minutes de plus qu’avec un bus direct) et nous avons payé la moitié du prix du bus direct (10,5 Quetzales par personne, soit 1,2€) ! Pour le retour, nous optons pour la même solution qu’à l’aller, càd 3 transports différents. En seulement 1h45, nous sommes de retour à Panajachel ! Et à notre grande surprise, dans chacun des transports pris aujourd’hui, nous avons payé le même prix que les locaux. Ce n’est pas courant ! En plus, le trajet est déjà une visite en soi. Seuls touristes dans le bus parmi tous ces locaux, cela nous a notamment permis de voir de très près leurs vêtements traditionnels brodés.

Chichicastenango: dans un chicken bus, retour vers Panajachel

Chichicastenango: dans un chicken bus, retour vers Panajachel

A peine descendus du minibus, nous nous frayons un passage au début du marché et tombons par hasard sur la plus grande des deux églises blanches de la ville, l’église Santo Tomás. Une bonne partie de la journée, les marches de cette église sont enfumées d’encens et couvertes de quelques pétales de fleurs. Un mélange de rites séculaires païens et catholiques. A l’intérieur de l’église, plusieurs femmes, devant l’autel, s’adresse au Señor (le Seigneur). Une autre avance jusqu’à l’autel sur les genoux. Juste en face, se trouve la toute petite église El Calvario.

Chichicastenango: brûlage d'encens et négociations de fleurs sur les marches de l'église Santo Tomás

Chichicastenango: brûlage d’encens et négociations de fleurs sur les marches de l’église Santo Tomás

Chichicastenango

Chichicastenango: cour de l’église San Tomás

Chichicastenango: l'église Santo Tomás vue depuis l'église El Calvario

Chichicastenango: l’église Santo Tomás vue depuis l’église El Calvario

Chichicastenango

Chichicastenango

Chichicastenango n’est pas un must-see mais plutôt un nice-to-see. Vous ne trouverez rien de plus que sur les autres marchés, rien de plus qu’à Panajachel par exemple : des étoffes, des sacs, des pochettes, des bracelets, des bibelots, des masques mais pas de peintures par exemple. Par contre, le marché est beaucoup plus grand et vous verrez des dames en habits traditionnels acheter des tissus pour confectionner de nouveaux vêtements. Par curiosité, nous passons par le marché aux légumes, très fournis en gros radis, carottes, poivrons, etc.

Chichicastenango et son fameux marché

Chichicastenango et son fameux marché

Chichicastenango: waouw les couleurs !

Chichicastenango: waouw les couleurs !

Chichicastenango

Chichicastenango

Chichicastenango: en habits traditionnels

Chichicastenango: en habits traditionnels

Chichicastenango: en habits traditionnels

Chichicastenango: en habits traditionnels

Chichicastenango: superbe habits, chaussures et sac traditionnels

Chichicastenango: superbe habits, chaussures et sac traditionnels

Alors vous avez fait des emplettes à Chichicastenango, comme tous les groupes de touristes ? Euh non, pas vraiment. Miss V a acheté un bracelet brésilien et Mister J un marque-page. C’est sûr que nous aurions pu acheter cela ailleurs et peut-être pour moins cher mais c’est plus sentimental qu’autre chose. Vous n’avez jamais entendu parler de Chichicastenango ? Miss V, elle, a l’impression d’avoir entendu le nom de cette ville toute sa vie. Le papa de Miss aimait beaucoup parler de son voyage au Mexique et Guatemala et lorsqu’il prononçait le nom de Chichicastenango, cela faisait rêver Miss V. « Quel trooop beau nom de ville. Trop la classe ! » pensait-elle à chaque fois. Chichi a dû bien changer en 40 ans, cela doit être beaucoup moins authentique qu’à l’époque mais elle y est aussi enfin allée ! Wouhouuu. Par ailleurs, le papa de Miss V et tout le groupe avec lequel il voyageait sont tombés malades au Guatemala. Nous ne pouvions bien entendu pas prétendre suivre ses traces sans tomber malades à notre tour 😉

 

Vendredi 15 avril 2016. Visite de Santiago Atitlán.

Après avoir attendu 20 bonnes minutes que la lancha se remplisse, nous voilà parti vers Santiago. Arrivés après 30 minutes de navigation (l’eau était agitée), nous remarquons tout de suite que Santiago a aussi beaucoup changé par rapport à la description qu’en font les guides. De moches constructions en béton tapissent la colline et la rue principale est remplie d’échoppes de souvenirs pour touristes. Nous remarquons cependant que les broderies sont plus sophistiquées qu’à Panajachel et Chichicastenango : tout plein d’oiseaux par ci oiseaux, des figures mayas par là. D’ailleurs, les hommes ici ne portent pas tous des pantalons ; certains portent des shorts lignés et d’autres des shorts avec des oiseaux brodés. Très étonnant !

Santiago Atitlán

Santiago Atitlán

Santiago Atitlán

Santiago Atitlán

Santiago Atitlán: voyez-vous en arrière-plan le pick-up servant de bus ? ;)

Santiago Atitlán: voyez-vous en arrière-plan le pick-up servant de bus ? 😉

Santiago Atitlán: short traditionnel avec des oiseaux brodés

Santiago Atitlán: short traditionnel avec des oiseaux brodés

Nous nous dirigeons ensuite vers l’église Santiago Apostol, un mélange de tradition catholique et de croyances mayas. On y retrouve de symboles mayas comme le maïs ou le Quetzal.

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: entre religion catholique et croyances mayas

Santiago Atitlán: entre religion catholique et croyances mayas

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: le volcan San Pedro

Santiago Atitlán: le volcan San Pedro

 

Samedi 16 avril 2016. Trajet de Panajachel à Antigua.

Comme il n’y a pas de bus direct de Panajachel à Copan au Honduras, nous devons repasser par Antigua.

Le minibus doit venir nous chercher à 9h30 mais à 9h15, la patronne de notre hôtel vient nous annoncer que le minibus ne viendra nous chercher qu’à midi. Comment ?! Nous nous sommes levés à 7h30 pour rien ?! En plus, nous voulons arriver tôt à Antigua pour trouver un vrai bus (pas un minibus) pour Copan le lendemain. Oooh que non, ça ne se passera pas comme cela ! Nous partons directement à l’agence pour nous plaindre et demander d’être rembourser. Quitte à partir à 12h avec un minibus, autant prendre les chicken bus tout de suite.

L’employé de l’agence nous explique que le minibus est bloqué mais que tout est arrangé, quelqu’un passera nous prendre à 9h30 comme prévu. Un peu dubitatifs, nous repartons attendre à l’hôtel. A quelle heure va-t-il arriver ? A 10h, 10h30 ou midi ? A notre grande surprise, un tuk-tuk arrive à 9h20 précises pour nous emmener au minibus, qui est déjà presque complet. Il reste juste une place devant entre le chauffeur et un autre passager, et une place tout derrière entre deux gars sur une banquette de quatre. Vu la place qu’il y a à l’arrière (surtout pour les jambes), Miss V prend la place arrière et Mister J la place avant, qui lui donnera un mal de fesses. Heureusement, nous n’en avons que pour 3h de trajet.

Après 2h30 de trajet, nous arrivons à Antigua. Le minibus nous dépose près de notre casa. Après le départ du minibus, Mister J se sent léger, très léger. Une effet secondaire de la tourista ? C’est alors qu’il se rend compte qu’il a oublié son petit sac à dos dans le minibus. Oooh non, le boulet !! C’est celui qui contient les objets de valeurs, notamment l’ordinateur et la GoPro ! Ni une, ni deux, Mister J prend ses jambes à son coup et part à la poursuite du minibus. Il bouscule, met à terre, piétine (oui, là il se prend un peu pour un acteur de film d’action) et arrive enfin à la hauteur du minibus qui continue à avancer malgré les coups donnés contre la vitre du chauffeur, qui est au téléphone. Le minibus s’arrête enfin… Le sac est retrouvé. Ouf ! Il faut dire que nous avons semé quelques objets en chemin ces derniers temps : un caleçon et des lames de rasoir pour Mister J et un sac à linge sale pour Miss V. Non miss V, je ne crois pas que la femme de ménage ait volé ton sac à linge sale vide, tu as dû l’oublier quelque part…)

Après avoir déposé nos bagages à la casa, nous nous rendons à l’agence Hedman Alas, les seuls à affréter un bus (et non un minibus) pour Copan au Honduras. Tous les minibus que l’on nous a proposés partent à 4h du matin ; et bien nous, nous partirons à 3h30 !! Pourquoi si tôt ? Pour éviter de rester coincés dans les bouchons à Guatemala City. Le bus coûte peut-être deux fois plus cher que le minibus mais au moins nous serons mieux assis et nous pourrons dormiiir (sans oublier qu’il y a une toilette à l’intérieur ;).

Antigua: trop choux ces papys!

Antigua: trop choux ces papys!

Antigua: Frida's restaurant

Antigua: Frida’s restaurant, une valeur sure !

Bye bye Guatemala, que nous avons tant aimé !

Guatemala: Antigua

Mardi 5 avril 2016. Trajet Lívingston-Puerto Barrios-Guatemala City-Antigua.

Nous ne repasserons finalement pas par Rio Dulce. Nous avons trouvé une solution plus économique : prendre le bateau de 6h30 du matin (pour 30 minutes de trajet) jusqu’à Puerto Barrios plutôt que vers Rio Dulce (1h30 de trajet et bien plus cher car touristique). Arrivés à Puerto Barrios, nous marchons jusqu’à la gare de bus « Litegua » pour attraper le bus de 7h30 à destination de Guatemala City, la capitale. Pas de souci, nous arrivons à temps et montons dans le bus, qui cette fois part à l’heure. A 13h30, après 6h de route pendant lesquelles nous n’avons fait que dormir, nous arrivons à Guatemala City et attendons le minibus de 14h pour Antigua. Il ne nous reste plus qu’une petite heure de trajet. Ouf !

Lívingston: en route vers Puerto Barrios

Lívingston: en route vers Puerto Barrios

Cette journée de trajet fut bien longue (surtout avec tous ces changements de transport) et nous sommes bien contents d’enfin arriver à Antigua, toute colorée, pavée et entourée de volcans. Cette ville nous fait tout de suite penser à San Cristóbal de Las Casas, notre ville préférée au Mexique. C’est sûr, Antigua va nous plaire !

Antigua

Antigua

Antigua

Antigua et ses maisons colorées

Le soir, nous mangeons des tacos et fajitas dans un restaurant décoré sur le thème de Frida Kahlo, une artiste peintre que nous avons découvert au Mexique et que Miss V aime beaucoup.

Antigua: la peintre Frida Kahlo est partout, même au Guatemala

Antigua: la peintre Frida Kahlo est partout, même au Guatemala

De retour à l’hôtel, nous profitons de la terrasse avec vue sur les volcans. La Néerlandaise nous avait conseillé de prendre un hôtel avec un toit-terrasse avec vue sur les volcans pour pouvoir admirer le Fuego en activité. Effectivement nous avons vu sur les volcans si nous nous mettons sur la pointe des pieds dans un coin de la terrasse… Et dire que nous avions choisi cet hôtel pour la vue… Au final c’est une bonne surprise car les propriétaires sont charmants et les chambres très calmes et propres.

Antigua: notre hôtel Santa Teresita

Antigua: notre hôtel Santa Teresita

 

Mercredi 6 avril 2016. Visite d’Antigua.

Après une bonne nuit de sommeil bien reposante, nous commençons notre visite de la ville par l’église de La Merced, dont la façade nous fait penser à une pâtisserie 😉 Ce genre de façade est assez courante en Amérique Latine. On est bien loin des églises et cathédrales européennes parfois un peu austères. Ici, ils osent tout !

Antigua: Iglesia de La Merced

Antigua: Iglesia de La Merced

Antigua: Iglesia de La Merced

Antigua: Iglesia de La Merced

Antigua: Iglesia de La Merced et son tapis de sable

Antigua: Iglesia de La Merced et son tapis de sable

C’est aussi ici que nous découvrons les premiers locaux en habits traditionnels. Enfin, seulement les femmes 😉 Leurs habits sont magnifiques, colorés, brodés.

Antigua: des vendeuses d'étoffes en habits traditionnels et de jeunes écolières en uniforme

Antigua: des vendeuses d’étoffes en habits traditionnels et de jeunes écolières en uniforme

En nous dirigeant vers l’Arche de Santa Catalina, nous découvrons les chars illustrant les différentes étapes de la Passion du Christ (la Cène, l’arrestation, le jugement, la flagellation, le couronnement d’épines, le chemin de croix, la crucifixion, la mise au tombeau, etc.). Ceux-ci servent aux fameuses processions de la « Semana Santa ». Impressionnant ! Si Miss V revenait un jour au Guatemala, ce serait pour assister aux processions de Pâques d’Antigua et voir tous les tapis de fleurs qui jonchent le sol. Ce sont les plus grandes fêtes de Pâques de toute l’Amérique Latine. D’ailleurs, il paraît qu’il faut réserver son hôtel des mois à l’avance car ces fêtes sont très courues.

Antigua

Antigua

Antigua

Antigua: l’Arco Santa Catalina et le volcan Agua

Antigua: les chars des processions de Pâques

Antigua: les chars des processions de Pâques

Antigua: les chars des processions de Pâques

Antigua: les chars des processions de Pâques

Antigua: quelques restes des processions de Pâques

Antigua: quelques restes des processions de Pâques

Nous nous rendons ensuite au Parque Central, bordé de deux Palaces et de la Cathédrale. Assis sur un banc dans le parc, nous observons une maman vendre des glaces, une jeune femme en habits traditionnels, deux petites filles jouer dans un arbre tout en nous souriant ainsi que de jeunes garçons tenter de vendre des bracelets ou des noix et d’autres cirer des chaussures. S’il y a bien une chose à laquelle nous ne nous habituerons jamais, même après 6 mois de voyage, c’est bien le travail des enfants ! Et particulièrement en Amérique Latine.

Antigua: el Parque Central

Antigua: el Parque Central

Antigua: el Parque Central

Antigua: el Parque Central

Antigua: el Parque Central et sa cathédrale

Antigua: el Parque Central et sa cathédrale

Antigua: une vendeuse de glaces en habits traditionnels (au Parque Central)

Antigua: une vendeuse de glaces en habits traditionnels (au Parque Central)

Antigua: une jeune femme en habits traditionnels dans le Parque Central

Antigua: une jeune femme en habits traditionnels dans le Parque Central

A midi, nous nous laissons tenter par un restaurant colonial doté d’une belle court. Nous choisissons de partager un plat regroupant différents mets typiques du Guatemala. Pas mauvais mais sans plus, excepté le chile relleno (chili farci) qui est à tombé par terre. Une bonne découverte finalement !

Antigua: mix des différents plats typiques du Guatemala (bananes plantains frites, purée de haricots noirs, fromage frais, chili farci et tortilla au fromage)

Antigua: mix des différents plats typiques du Guatemala (bananes plantains frites, purée de haricots noirs, fromage frais, chili farci et tortilla au fromage)

Antigua ayant souvent été victime de tremblements de terre ainsi que de l’une ou l’autre éruption volcanique ou inondation, certaines églises sont désormais en ruine, comme la Compañia de Jesus et l’église San Augustin. Elles gardent cependant de jolis restes 😉

Antigua: La Compañía de Jesus

Antigua: La Compañía de Jesus

Antigua: La Compañía de Jesus

Antigua: La Compañía de Jesus

Antigua: Iglesia San Agustín

Antigua: Iglesia San Agustín

Antigua: Iglesia San Agustín

Antigua: Iglesia San Agustín

Le soir, nous faisons quelques courses et profitons de la cuisine mise à notre disposition dans la guesthouse pour se faire sauter quelques légumes et du riz ! On ne le répètera jamais assez : qu’est-ce que cela fait du bien de pouvoir manger des légumes de temps en temps !

 

Jeudi 7 avril 2016. Visite d’Antigua.

Et voilà, c’est le jour J : nous sommes à la moitié de notre périple ! Nous avons dû mal à réaliser tout ce que nous avons vu et encore moins à imaginer tout ce qu’il nous reste à voir. Ce voyage est tout simplement incroyable, extraordinaire !

Nous poursuivons notre visite de la ville par la Casa Santo Domingo, un ancien monastère reconverti en hôtel de luxe et musées. Très beau, une vraie réussite mais hors budget pour nous 😉 Nous y avons même fait la rencontre de quelques perroquets (en liberté svp) 😉

Antigua: Hotel Casa Santo Domingo, un vieux monastère reconverti en hôtel de luxe

Antigua: Hotel Casa Santo Domingo, un vieux monastère reconverti en hôtel de luxe

Antigua: la Cène dans l'Hotel Casa Santo Domingo

Antigua: la Cène dans l’Hotel Casa Santo Domingo

Antigua: Hotel Casa Santo Domingo, un vieux monastère reconverti en hôtel de luxe

Antigua: Hotel Casa Santo Domingo, un vieux monastère reconverti en hôtel de luxe

Antigua: Hotel Casa Santo Domingo, un vieux monastère reconverti en hôtel de luxe

Antigua: Hotel Casa Santo Domingo et ses perroquets

Antigua: Hotel Casa Santo Domingo, un vieux monastère reconverti en hôtel de luxe

Antigua: Hotel Casa Santo Domingo, un vieux monastère reconverti en hôtel de luxe

Nous visitons ensuite le Couvent des Capucines, son église en réfection, les anciennes chambres des nonnes, le jardin et un musée de belles peintures religieuses.

Antigua: Covento de la Capuchinas

Antigua: Covento de la Capuchinas

Antigua: Covento de la Capuchinas

Antigua: Covento de la Capuchinas

Antigua: Le bébé Jésus de la Passion

Antigua: Le bébé Jésus de la Passion

Antigua: la salle de bain du Covento de la Capuchinas

Antigua: la salle de bain du Covento de la Capuchinas

Antigua: Covento de la Capuchinas

Antigua: Covento de la Capuchinas

Antigua: une chambre reconstituée du Covento de la Capuchinas

Antigua: une chambre reconstituée du Covento de la Capuchinas

Antigua: Covento de la Capuchinas

Antigua: Covento de la Capuchinas

En sortant, nous tombons par hasard sur l’église El Carmen, en ruine, mais possédant encore de belles colonnes sculptées.

Antigua: église El Carmen

Antigua: église El Carmen

Antigua: église El Carmen

Antigua: église El Carmen

A midi, nous mangeons dans un restaurant local des plats typiques : un poulet pepian, accompagné, pour notre plus grande joie, de plein de légumes oubliés et un Chile relleno (chili farci), accompagné de betteraves. Enfin des légumes un peu différents de ceux que l’on nous sert tout le temps ! En tout cas, cela est meilleur que ce que nous avons eu hier et nettement moins cher. Vive les restaurant locaux !

Antigua: pollo pepian (poulet à la pepian)

Antigua: pollo pepian (poulet à la pepian)

Antigua: Chile relleno (chili farci)

Antigua: Chile relleno (chili farci)

L’estomac bien rempli, nous nous attaquons à la Colline de la Croix, qui offre une vue magnifique sur la ville d’Antigua ainsi que sur le volcan Agua. Nous y avons bien passé une heure à attendre que le volcan Agua se libère de tous ces nuages. La détermination, la persévérance et la patience paient toujours, n’est-ce pas ? Après ce voyage, ce n’est pas nous qui vous dirons le contraire 😉 Viiite, photo, photo, le volcan est découvert ! En plus, un jeune Guatémaltèque écoutait « Scorpions » là-haut. Enfin un qui a bon goût 😉 Comment ne pas rester là-haut alors que nous avions devant vous un superbe paysage et de la bonne musique ?!

Antigua: la Colline de la Croix

Antigua: la Colline de la Croix

Antigua: vue sur Antigua et le volcan Agua depuis la colline de la Croix

Antigua: vue sur Antigua et le volcan Agua depuis la colline de la Croix

Au fait, deux des trois guides de voyage que nous consultons (Lonely Planet et Footprint) conseillent de se faire accompagner par un policier pour monter à la Colline de la Croix (départ à 10h et 15h). Par contre, selon le Routard, cela ne serait plus nécessaire car l’endroit est maintenant sécurisé… Que faire ?? Nous décidons d’aller tâter le terrain, seuls et de voir si nous nous sentons en insécurité… Ce qui nous rassure tout de suite, c’est que nous apercevons 3 jeunes touristes y aller seuls aussi. Sont-ils inconscients ? Que nenni !  Après 15 petites minutes d’ascension, nous arrivons au sommet sans le moindre problème. A un moment, nous apercevons même un policier là-haut. Pas de problème non plus pour redescendre. Par contre, nous n’irions pas là à la tombée de la nuit (pour admirer le coucher de soleil par exemple). Il ne faut pas tenter le diable quand même !

Nous passons la soirée à parler avec un couple d’Allemands d’une cinquantaine d’années qui voyage depuis 15 mois : 13 mois en Asie (Inde, Thaïlande, Laos, Cambodge, Taiwan, Philippines et Indonésie) et 2 mois en Amérique Centrale (un peu le Mexique et le Belize puis le Guatemala). A vrai dire, nous les avons rencontrés hier soir mais nous n’avions pas vraiment accroché car il se plaignait beaucoup de l’Amérique Centrale : la nourriture n’est pas bonne, c’est cher, ce n’est pas assez dépaysant, les pays se ressemblent, etc. Ce soir, ils nous avouent quand même beaucoup apprécier le Guatemala. Aaaah quand même ! Ceci dit, ils ont réfléchi toute la journée à la suite de leur voyage et l’ont complètement modifié. Au départ, ils comptaient passer un an en Amérique Latine mais ils ont finalement décidé d’écourter leur séjour : ils vont laisser tomber le Honduras, laisser une chance au Nicaragua, passer seulement quelques jours dans un parc national du Costa Rica (pays qui est apparemment devenu beaucoup trop cher et trop touristique à leur goût), laisser aussi une chance au Panama (ils espèrent trouver de chouettes plages), rester peut-être un long moment en Colombie avant de s’envoler pour l’Afrique (il supprime tout le reste de l’Amérique du Sud)… Mais rien n’est sûr : tous les jours, ils nous disent qu’ils partiront le lendemain pour le Nicaragua et tous les lendemains, ils sont encore là ; ils pourraient très bien prendre un vol demain pour l’Afrique…

Pour notre part, nous ne trouvons pas que les pays se ressemblent et ne voulons supprimer aucun pays de notre itinéraire initial 😉 Que du contraire ! Si seulement nous pouvions ajouter la Colombie, dont nous entendions tant de bien ! Mais ce sera pour une autre fois 😉

 

Vendredi 8 avril 2016. Balade dans Antigua.

Aujourd’hui, nous déambulons dans Antigua sans but précis. Nous nous reposons l’après-midi car Miss V était un peu malade ce matin mais cela va déjà mieux cet après-midi grâce à son régime riz, carottes, coca. Pas de panique, elle n’est pas autant malade qu’en Inde 😉 Peut-être le restaurant local d’hier ? Qui sait… Il était pourtant tellement bon !

Antigua: ancienne laverie

Antigua: ancienne laverie

Antigua: l'église San Francisco

Antigua: l’église San Francisco

Antigua: le volcan Agua complètement dégagé !

Antigua: le volcan Agua complètement dégagé !

Antigua: les superbes "chicken bus" d'Antigua

Antigua: les superbes « chicken bus » d’Antigua

Antigua

Antigua

Antigua: oui, cette chose roule toujours...

Antigua: oui, cette chose roule toujours…

Le volcan Fuego se réveille régulièrement et c’est justement le cas depuis quelques semaines. La journée, nous ne voyons rien ; par contre, le soir, nous pouvons apercevoir des gerbes de feu et de la lave couler le long du cône. De loin (càd d’Antigua), cela nous paraît tout petit mais qu’est-ce que cela doit être impressionnant de près. Les gerbes doivent au moins faire 10m de haut pour que nous les voyions jusqu’ici… Nous étions tout fous à l’idée de pouvoir voir cela, même de loin en tout petit. Nous avions déjà vu de la lave calcinée et un cratère plein de verdure en Nouvelle-Zélande, un cratère dont sortait de la fumée et un autre envahi par un lac turquoise en Indonésie mais un volcan en éruption, nous n’en avions encore jamais vu. Checked ! 😉

Antigua: le volcan Fuego (à gauche) et le volcan Acatenango à droite

Antigua: le volcan Fuego (à gauche) et le volcan Acatenango à droite

Antigua: la lune sourit ce soir...

Antigua: la lune sourit ce soir…

Antigua: éruption du volcan Fuego

Antigua: éruption du volcan Fuego

Nous savons désormais comment le couple d’Allemands avec qui nous avons parlé hier financent leur voyage. Comme l’Allemand a opté pour un plan de départ volontaire après 17 ans de service, il a reçu un bon pactole qui leur permet de financer leurs trois premières années de voyage. En parallèle, ils ont créé leur propre société d’informatique et travaillent un peu tous les jours à distance. Ils comptent vivre ainsi (de voyage et de travail à distance), pendant encore quelques années… Ils retourneront surement en Asie, car ils adorent l’Asie et sont loin d’avoir encore tout vu. Et qui sait, ils visiteront peut-être l’Amérique du Sud plus tard…ou pas.

Guatemala: Lívingston

Samedi 2 avril 2016. Trajet Flores-Rio Dulce-Lívingston.

A 8h50, notre bus « Maya de Oro » part enfin, avec 50 minutes de retard. Heureusement que nous sommes arrivés 1h à l’avance 😉 Après 4h de trajet, nous arrivons à Rio Dulce, où nous devons prendre un bateau (lancha) jusqu’à Lívingston. Pourquoi prendre le bateau ? Bien qu’elle ne soit pas une île, Lívingston n’est accessible qu’en bateau… Oui mais…la lancha collective ne part qu’à 14h30. OK, nous sommes donc bons pour attendre 1h30 à l’embarcadère. Il fait chauuuud ! Nous embarquons à l’heure sur la lancha et passons 1h30 à naviguer sur le Rio Dulce (fleuve) à travers des petites îles remplies d’oiseaux (pélicans, cormorans et autres), des nénuphars et un canyon. Sympa mais cela donne mal aux fesses ; et vu le lever matinal, les 2h d’attente à la station de bus, les 4h de bus et l’attente à l’embarcadère, nous étions surtout pressés d’arriver.

Le Rio Dulce et son fort

Le Rio Dulce et son fort

Le Rio Dulce

Le Rio Dulce

Rio Dulce: l'île aux oiseaux

Rio Dulce: l’île aux oiseaux

Rio Dulce: des cormorans

Rio Dulce: des cormorans

Rio Dulce: des pélicans

Rio Dulce: des pélicans

Rio Dulce

Rio Dulce

Rio Dulce

Le Rio Dulce et ses nénuphars

Arrivés à Lívingston, nous commençons à chercher un logement avec l’aide d’un rabatteur super gentil et pas du tout insistant (pas courant pour un rabatteur !). Après une grosse demi-heure de recherche en vain, nous tombons sur une pépite : un hôtel au calme, éloigné de la rue principale, avec vue sur la Mer des Caraïbes. Le prix que la propriétaire nous demande au départ est totalement hors-budget (56€). Après quelques instants de négociation, Mister J arrive à obtenir un prix de 20€…mais sans air conditionné. Parfait ! En plus, nous avons même un balcon à l’étage ! Par curiosité, nous regardons le prix sur Booking.com… Nous avons réussi à négocier la chambre 3 fois moins cher que sur internet. Champagne ! En plus, le fils de la propriétaire est venu nous dire que nous pouvions quand même utiliser l’air conditionné (pour le même prix) mais juste la nuit. Wouhouuuu. Il faut dire que le fait que nous soyons les seuls résidents de l’hôtel nous a beaucoup aidé à négocier !

Lívingston: notre hôtel

Lívingston: notre hôtel

Lívingston: notre hôtel

Lívingston: notre hôtel

Lívingston: notre hôtel

Lívingston: notre hôtel

Lívingston: vue depuis la terrasse de notre hôtel

Lívingston: vue depuis la terrasse de notre hôtel

Le soir, nous goûtons enfin à la nourriture garifuna, que nous n’avions pas pu goûter à Hopkins (au Belize) car les restaurants étaient fermés le WE de Pâques. Nous prenons chacun un « topado », un plat typique de Lívingston, qui consiste en une soupe de coco avec un poisson entier frit, des crevettes et un petit crabe (juste pour la goût). Trooop trop bon, surtout que nous en avons (déjà) un peu marre de l’éternel poulet, riz et haricots rouges.

Un tapado, plat typique de Lívingston. Oui, le sol de la terrasse penchait complètement ;)

Un tapado, plat typique de Lívingston. Oui, le sol de la terrasse penchait complètement 😉

 

Dimanche 3 avril 2016. Visite de Lívingston.

Lívingston se trouve le long de la Mer des Caraïbes mais il n’y a pas vraiment de plage (à part Playa Blanca à 45 minutes de bateau) et il est déconseillé d’y nager (pollution). Nous n’admirerons donc que la vue depuis notre super terrasse 😉

Vers 14h, nous partons rejoindre à sa casa la Néerlandaise rencontrée à Flores. Sa casa hébergeant le meilleur restaurant de la ville, nous ne pouvons nous empêcher de goûter au ceviche de crevettes : dés de tomates, crevettes cuites dans le citron et coriandre. Mmmm un délice ! Nous en ferons notre cantine pour les prochains jours…

Lívingston: deux ceviches aux crevettes

Lívingston: deux ceviches aux crevettes et une limonade naturelle (citron et eau)

Nous partons ensuite à la conquête de Lívingston pour prendre quelques photos typiques et espérer découvrir la culture garifuna de ces Guatémaltèques noirs.

Lívingston: la laverie

Lívingston: la laverie

Lívingston

Lívingston: une indienne

Lívingston

Lívingston

A vrai dire, quand nous avons débarqué ici hier, nous avons été un peu déçus de voir tant de bâtiments modernes tenus par des occidentaux, une route goudronnée, très peu de restaurants garifunas et assez peu de Noirs dans les rues. Nous pensions atterrir dans un endroit ressemblant à Hopkins (au Belize)… Les guides de voyage disent pourtant que c’est un endroit étonnant car habité par des Noirs guatémaltèques. Mais où sont-ils ? En tout cas, pas dans la rue principale… Nous poussons alors un peu plus loin, toujours sur la rue principale, mais là où les touristes ne s’aventurent pas trop. C’est alors que Paulo, un homme de 65 ans ressemblant à Bob Marley nous aborde en anglais. Il nous demande d’où nous venons et nous répond qu’il a vécu trois mois en Belgique (Flandre) et en Hollande, où il jouait de la musique et suivait des cours sur l’environnement à l’université après l’ouragan qui a touché Lívingston en 2004. Notre amie néerlandaise vérifie alors immédiatement la véracité de son récit en lui parlant en néerlandais… C’est bon, il dit la vérité, il comprend le néerlandais 😉 Il nous apprend aussi qu’il a étudié 4 ans à Chicago, où il a obtenu un master. Voilà pourquoi il parle si bien anglais. Il connaît apparemment 12 langues, dont l’espagnol bien sûr. Jamais nous n’aurions pu deviné que derrière ses apparences de Bob Marley se cachait un homme si cultivé et si intelligent… Il nous raconte alors que le vrai Lívingston, le Lívingston des Noirs, se trouve là où les touristes ne vont pas. Les groupes (de Français notamment) y vont parfois mais ne leur parlent pas. Il est content de voir qu’il y a parfois des gens ouverts comme nous qui lui parlent. Tout en restant très vigilants, nous le suivons car nous voulons vraiment voir où ils vivent et découvrir un petit peu leur histoire et leur culture.

Découverte du vrai Lívingston en compagnie de Paulo

Découverte du vrai Lívingston en compagnie de Paulo

Découverte du vrai Lívingston en compagnie de Paulo

Découverte du vrai Lívingston en compagnie de Paulo

Lívingston: les fameux tambours garifunas

Lívingston: les fameux tambours garifunas

Premièrement, contrairement à ce que disent les guides de voyage, ils ne sont pas des descendants d’esclaves noirs africains mais ont toujours vécus dans les Caraïbes. D’après Paulo, ils sont originaires de l’île de Saint-Vincent (à côté de la Barbade et près de la Martinique) et étaient là avant Christophe Colomb.

Deuxièmement, il nous apprend qu’il y a en fait une vraie ségrégation dans cette ville : les Noirs ont été chassés de l’autre côté de la colline par les Blancs, la plupart d’entre eux n’a pas de boulot, et l’école, détruite par l’ouragan en 2004, n’a toujours pas été reconstruite…

Le vrai Lívingston, celui des Noirs

Le vrai Lívingston, celui des Noirs

Lívingston: l'école détruite par un ouragan en 2004

Lívingston: l’école détruite par un ouragan en 2004. Toujours pas reconstruire par manque de matériaux venant des terres.

Lívingston

Le vrai Lívingston

Le vrai Lívingston, celui des Noirs

Le vrai Lívingston, celui des Noirs

Le vrai Lívingston, celui des Noirs

Le vrai Lívingston, celui des Noirs

Le vrai Lívingston, celui des Noirs

Le vrai Lívingston, celui des Noirs

De plus, ils ne sont pas autorisés à pêcher dans la partie de mer appartenant au Belize (sous peine de 8 ans de prison, confiscation du bateau, etc.) alors que les Béliziens viennent pêcher juste devant leur nez avec de gros filets qui tuent tout sur leur passage. Il est tout à fait conscient que dans une vingtaine d’années, il n’y aura plus assez de poissons mais personne ne l’écoute, personne ne semble s’inquiéter. « Regardez, ils sont là en train de se reposer, sans voir que les Béliziens leur piquent leurs poissons » nous dit-il.

Lívingston: pêcheurs béliziens

Lívingston: pêcheurs béliziens

Lívingston: pêcheurs béliziens

Lívingston: pêcheurs béliziens

Le vrai Lívingston, celui des Noirs

Comment font-ils alors pour survivre ? Bonne question, à laquelle il ne répond pas vraiment. Il marmonne quelque chose comme « il y a de l’argent qui vient de ceux qui ont émigré ». Lui nourrit tous les enfants du village (environ 400) grâce notamment aux dons qu’il récolte en offrant, par exemple, des petits tours de son village. Malheureusement, peu de gens sont prêts à venir s’aventurer de ce côté-là de Lívingston. Il nous raconte aussi qu’il nourrit même quelques indiens (pas d’Inde, hein !) mais que les gens de son village n’étaient pas d’accord avec cette décision. Il leur a alors expliqué qu’ils avaient besoin des indiens, qu’ils ne pouvaient pas les exclure. C’est d’ailleurs ces indiens qui leur ont apporté du feu pour cuisiner lors d’une sérieuse coupure de gaz. Il essaie aussi de leur faire comprendre qu’ils ont besoin des touristes plus que de n’importe qui d’autre. Tous les Blancs ne sont pas des gringos. Mais ils sont encore très fermés, et vu ce qu’ils vivent, cela se comprend tout à fait.

Lívingston: les enfants dansent sur une chanson composée par Paulo et qui traite du Chikungunya. Tous les enfants la connaissent. L'éducation en chanson, quel joli programme !

Lívingston: les enfants dansent sur une chanson composée par Paulo et qui traite du Chikungunya. Tous les enfants la connaissent. L’éducation en chanson, quel joli programme !

Lívingston: deux indiennes

Lívingston: deux indiennes

Nous terminons alors la visite dans un temple garifuna, où ils vénèrent leurs ancêtres et où les femmes dansent au son des tambours jusqu’à entrer en transe. Il nous explique aussi qu’ils pratiquent beaucoup de chamanisme mais pas de magie noir comme en Afrique. 

Lívingston: un temple

Lívingston: un temple

Lívingston

Lívingston

Lívingston: les meilleures patates au monde, selon Paulo

Lívingston: les meilleures patates au monde, selon Paulo

Nous sommes super contents de cette visite, d’avoir pu découvrir le vrai Lívingston, le Lívingston garifuna. C’est pour cela que nous sommes venus ici et nous ne sommes finalement pas déçus ! Cela mérite bien un petit verre 😉

Lívingston: la Gallo, une autre bière guatémaltèque

Lívingston: la Gallo, une autre bière guatémaltèque

Le soir, nous testons le tapado de la casa où la néerlandaise dort : encore meilleur de celui d’hier ! Il y avait même des petits calamars !! Chaque jour supplémentaire que nous passons avec elle, nous découvrons qu’elle a visité encore plus de pays que nous ne pensions (Grèce, Égypte, Alaska, Pérou). Nos discussions sur l’Asie du Sud-Est lui font penser qu’elle devrait ajouter le Cambodge et le Laos à sa liste. Nous lui conseillons d’aussi ajouter la Birmanie. Elle va d’ailleurs se renseigner pour savoir si aux Pays-Bas, elle a le droit de prendre un congé sabbatique. Nos récits lui font envie et, alors qu’elle avait un petit peu d’appréhension à voyager seule dans un pays moins développé comme le Guatemala, elle est maintenant persuadée qu’elle pourrait voyager comme cela quelques mois. Aaaah que nous sommes contents d’entendre cela !

Lívingston: un deuxième tapado

Lívingston: un deuxième tapado

 

Dimanche 4 avril 2016. Repos à Lívingston.

Il est maintenant l’heure de quitter la Néerlandaise définitivement car elle part au Belize… Cela n’est pas arrivé souvent jusqu’à présent (car les gens voyagent vite, très vite) mais c’est toujours bizarre de quitter quelqu’un avec qui nous avons échangé tant de discussions.

Nous reviendrons quand même manger à sa casa car non seulement la nourriture y est trop bonne mais en plus, la vue est très jolie.

Lívingston: une ceviche aux calamars

Lívingston: une ceviche aux calamars

Lívingston: une ceviche aux calamars

Lívingston: une ceviche aux calamars

Lívingston

Lívingston

Lívingston

Lívingston

Lívingston: le bateau aux pélicans

Lívingston: le bateau aux pélicans

Lívingston

Lívingston

Et si maintenant nous mettions le blog à jour… Depuis notre arrivée, c’est le premier endroit au Guatemala où internet fonctionne correctement, il faudrait en profiter…

Guatemala: Flores

Mercredi 30 mars 2016. Trajet de Tikal à Flores.

Un peu avant 11h, nous nous dirigeons vers le parking pour attraper le collectivo qui part normalement à cette heure-là pour Flores (selon le réceptionniste de l’hôtel). Nous n’avons aucun mal à le trouver, il nous avait vu arriver 😉 Comme d’habitude, nous attendons qu’il se remplisse pour partir. En attendant, nous suons des gouttes tellement il fait chaud 😉 Après une grosse heure et demi de trajet (car il s’arrête souvent pour déposer et prendre des gens), nous arrivons à la gare de bus de Santa Elena. Là, on nous dit qu’il faut descendre…Oui mais nous, nous n’avons pas payé les 30 Quetzales pour descendre à Santa Elena mais les 50 Quetzales pour aller jusqu’à Flores. Que se passe-t-il ? Essaient-t-ils de nous arnaquer ? Ils nous répondent qu’il faut maintenant prendre un tuk-tuk pour aller de Santa Elena à Flores. OK mais c’est inclus dans le prix alors ? Oui oui. Ouf, tout rentre dans l’ordre ! Sauf que le tuktuk de Santa Elena à Flores coûte 5 Quetzales par personne et non 20. On s’est donc fait un peu avoir (comme tout le monde), on ne nous y reprendra pas 😉

Flores est une presqu’île située au milieu d’un lac. Comme nous n’avions pas internet à Tikal, nous n’avons pas réservé de logements. Une première depuis Cuba. En effet, comme les villes mexicaines sont étendues et les logements très dispersés, nous réservions toujours la veille un logement. De même, nous réservions au Belize car l’offre de logements est assez limitée là-bas et certainement inférieure à la demande pendant les vacances de Pâques. Mais nous ne sommes pas du tout inquiets car Flores est toute petite et nos deux guides de voyage y proposent un large panel d’hébergements. Cela ne devrait pas être très compliqué, surtout que c’est normalement la saison basse. Après avoir visité deux logements dont les prix étaient sensiblement plus chers que ceux indiqués dans les guides, nous arrivons à l’auberge de jeunesse où Miss V espérait vraiment trouver une place. Bingo, il reste une chambre avec douche pour 160 Quetzales (soit 18€ et des patates). Le gérant est super sympa et l’auberge possède un chouette toit-terrasse (comme en Inde) avec vue sur le lac et plusieurs hamacs.

Flores

Flores: vue de notre toit-terrasse

Flores

Flores

Flores: vue de notre toit-terrasse

En fin d’après-midi, sur ce toit-terrasse, nous parlons brièvement avec un jeune Américain qui voyage seul au Guatemala et qui a déjà fait un voyage de 5 mois en Asie (Inde, Népal, Cambodge, Vietnam et Malaisie). Étonnant pour un Américain ! Il espère un jour pouvoir également visiter l’Indonésie et les Philippines. Nous passons ensuite toute la soirée à papoter avec une Néerlandaise d’une bonne quarantaine d’années, qui a également beaucoup voyagé (Canada, USA, Argentine, Nouvelle-Zélande, Chine, Tibet, etc.). Elle a même fait un voyage en Antarctique ! Par contre, elle n’a voyagé seule que dans des pays développés, excepté en Indonésie, qu’elle a visité seule pendant 3 mois juste après avoir été diplômée. A l’époque, cela l’avait vraiment stressée de voyager toute seule là-bas, de devoir se débrouiller pour prendre les transports en commun et pour trouver un logement. Voyager au Guatemala seule est donc un challenge pour elle mais tout se passe très bien 😉 Elle a bien grandi depuis, comme elle dit 😉 Mais notre discussion ne s’est pas limitée à nos voyages. Nous avons parlé pendant des heures de tout et de n’importe quoi : de sa poisse lors de certains vols en avion, des transits à éviter aux USA, des attentats terroristes, de la montée de l’extrême droite dans plus en plus de pays européens, de l’immigration qui serait la cause de tous nos problèmes, de nos incapables de politiciens, de nos députés européens qui votent contre le fromage au lait cru mais pour les pesticides, des lobbys, de nos démocraties qui n’en sont plus vraiment, de Donald Trump, etc etc. Mais que le monde est beau quand on voyage ! 😉

 

Jeudi 31 mars 2016. Repos à Flores.

Depuis notre arrivée au Vietnam (çàd il y a déjà 2 mois), nous avons accéléré le rythme de notre voyage et nous déplaçons plus souvent. Il est temps maintenant d’un petit peu ralentir la cadence car les trajets, ce n’est pas ce que nous affectionnons tout particulièrement et surtout, notre corps commence à nous dire STOOOP : Miss V n’a jamais eu mal au dos que deux fois dans sa vie et la deuxième fois s’était hier soir. Un vrai sac de nœuds dans ses muscles dorsaux. De plus, nous avons 3 jours d’avance sur le planning initial… Nous resterons donc un jour de plus à Flores et aujourd’hui, nous ferons…rien ! Et même en ne faisant rien, nous suons. Il fait 38°C à Flores, la chaleur est étouffante. A chaque pas, nous suons une goutte. D’ailleurs, c’est bien la première fois qu’à 23h, nous avons encore trop chaud dans la chambre…

Au fait, quel bonheur d’enfin manger du poisson! Cela change un peu de l’éternel « poulet, riz et haricots rouges » 😉

Flores: filet de poisson , purée et orangeade (du jus d'orange et de l'eau)

Flores: filet de poisson, purée et orangeade (du jus d’orange et de l’eau)

 

Vendredi 1 avril 2016. Visite de Flores.

Cela fait 6 mois jour pour jour que nous sommes partis mais nous ne sommes pas encore à la moitié de notre voyage. Et oui, nous partons 1 an et 2 semaines ; nous serons donc à la moitié dans une semaine 😉 Cette première moitié est passée à toute allure et nous verrons encore moins passé la deuxième… Que l’aventure continue !

 Aujourd’hui, nous ferons une petite visite de Flores. C’est une petite presqu’île, aux ruelles pavées et maisons colorées. Il n’y a pas grand chose à voir et à faire, à part visiter sa cathédrale et déambuler dans ses ruelles, et surtout se reposer au calme (mais au chaud).

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores, son Palais du Gouverneur et sa Cathédrale

Flores, son Palais du Gouverneur et sa Cathédrale

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Flores

Nous profiterons aussi de cette matinée pour aller acheter un nouveau short à Mister J. Le sien est maintenant troué (à un mauvais endroit) et est, de surcroît, beaucoup trop chaud. Par chance, dans le nouveau Mall à l’entrée de l’île, nous trouvons un petit magasin vendant des shorts, chemises, chaussures et sandales de randonnée. Les prix ne sont pas plus intéressants qu’en Belgique, ils sont identiques, mais Mister J a vraiment besoin d’un nouveau short !

La Néerlandaise est revenue de son séjour à Tikal. Nous avons donc à nouveau passé la soirée à parler de nos expériences de voyages et surtout de nos aventures respectives. Trop génial ! En même temps, il fait beaucoup trop chaud pour dormir ! Elle a encore plus voyagé qu’on ne le pensait (Équateur, Bolivie, Vietnam, Mongolie, Turquie, Norvège, Islande, etc.). Elle a même visité le Groenland, le Mali, le Burkina-Fasso et la Lybie.

Nous nous sommes fixés rendez-vous après-demain à notre prochaine destination, Lívingston, pour partager un poisson le long de l’eau au coucher de soleil…

Guatemala: Tikal

Lundi 28 mars 2016. Trajet de San Ignacio à Tikal.

Aujourd’hui, nous quittons déjà le Belize et commençons notre séjour au Guatemala. Que dire du Belize ? Nous avons apprécié notre séjour, qui s’est déroulé principalement dans des endroits peu touristiques. Nous n’avons pu nous rendre sur les îles très touristiques de Caye Caulker ou Ambergis à cause de la période de Pâques. Dommage car il y a apparemment beaucoup de choses à voir en faisant de la plongée ou du snorkeling : requins, tortues, raies manta, le Blue Hole… Cela fait de ce pays un immense aquarium à ciel ouvert. Mais comme ces îles sont extrêmement touristiques (particulièrement fréquentées par des touristes à gros budget), les logements, restaurants, activités sont démesurément chers, particulièrement pendant la période de Pâques. Du coup, ce côté-là ne nous fait pas regretter de ne pas y être allés. Nous étions bien mieux à Hopkins 😉 D’ailleurs, si nous avions pu rester plus longtemps à Hopkins, nous aurions aussi pu faire du snorkeling dans des zones moins touristiques et/ou nous promener dans un ou l’autre Parcs Nationaux.

Bref, revenons à nos moutons. Nous attendons le bus en direction de Benque Viejo, à la frontière du Guatemala. Nous passerons un bon moment à parler avec un vieux chauffeur de taxi qui nous explique que le tourisme n’est plus comme avant. Effectivement, le tourisme de masse se développe au Belize, mais n’enrichit que des complexes hôteliers et des transporteurs privés, dont la majorité des bénéfices quittent le Belize pour se rendre aux États-Unis ou en Europe… Voilà encore une bonne raison de voyager « routard ».

Finalement, après 1h d’attente, le bus n’arrivant toujours pas, un taxi BVO, càd partagé avec d’autres locaux et dont la plaque d’immatriculation mentionne ce fameux sigle BVO, nous propose de nous emmener pour 5$ par personne à la frontière, ce qui reviendra encore moins cher que le bus et beaucoup moins cher qu’un taxi privé. De plus, il nous déposera juste devant l’immigration alors que le bus nous aurait déposé dans le centre-ville et nous aurions ensuite dû marcher 1,5 kms jusqu’à la frontière.

Arrivés du côté guatémaltèque, nous cherchons un transport vers Tikal, le plus grand site maya du Guatemala. Comme le site est très touristique, une des Américaines rencontrées à Hopkins (au Belize) nous avait fortement conseillés de loger sur place, dans le Parc National, afin de pouvoir visiter le site dès son ouverture, avant l’invasion des groupes venant de Flores ou autre. Sur ses conseils, nous avons donc réservé à l’avance un hôtel sur place et devons donc trouver un moyen de transport pour nous y rendre. Les taxis/collectivos à la frontière nous demandant des tarifs exorbitants pour aller à Tikal, nous décidons de prendre un collectivo pour Flores, bien moins cher.

Nous sommes trois sur une petite banquette, il fait super chaud dès qu’il s’arrête, et le collectivo est plein à craquer. Pourquoi crie-t-il encore « Flores, Flores » alors que toute les places assises sont déjà prises ? Ah non, quand il n’y a plus de place, il y a encore de la place… Un petit tabouret par-ci pour la Señora ; certains locaux qui ne font qu’une toute petite partie du trajet se retrouvent même debout, tout tordus.

L’intendant du collectivo est très bizarre, il ne veut pas que nous descendions à un croisement avant Flores pour que nous attrapions ensuite un autre collectivo pour aller à Tikal. Il veut ABSOLUMENT qu’on aille jusqu’à Flores. Difficile d’argumenter car nous ne comprenons vraiment rien à ce qu’il nous dit (il parle dans sa barbe, même s’il n’en a pas). Est-ce pour notre bien ? Ou est-ce pour son propre intérêt ? Nous ne comprenons pas. Du coup, après 2h de trajet, contre son avis, nous décidons de descendre à la première station de bus, à Santa Elena, la ville jumelle de Flores (juste à côté de Flores). A notre avis, il voulait nous revendre à son cousin ou à son frère à Flores, qui possède un tuk-tuk… A oui, ici il y a des tuk-tuk pour aller de la gare de Santa Elena à Flores ou même à Tikal. En arrivant à la gare de Santa Helena, nous avons un peu l’impression d’être revenus en Inde, en plus propre et moins surpeuplé : tous ces tuk-tuk et tous ces minibus, ces toilettes qui puent, pas d’indication non plus. Bref, nous sommes un peu perdus et n’avons pas le courage de trouver un nouveau collectivo pour Tikal, négocier, attendre qu’il se remplisse, être serrés comme des sardines, dégouliner à chaque fois qu’il s’arrête pour déposer quelqu’un, etc etc.

Nous optons alors pour un taxi. Ce sera, certes, beaucoup plus cher mais plus rapide, plus confortable et plus frais. Le taximan est sympa mais conduit comme une patate et super vite. Du coup, quand un cochon traverse la rue, nous avons l’impression que nous venons de frôler la mort… Lui reste impassible. Il faut dire qu’ils sont très croyants et pratiquants ici. D’ailleurs, le chauffeur a écrit ceci au bic en grand sur le plafond de sa voiture : « Cristo pronto viene. Preparate. » (Le Christ vient bientôt. Prépare-toi). Dans le collectivo, il y avait un sticker « Dieu protège ce véhicule et ses passagers ». Ouf !

Bref, nous arrivons vers midi à Tikal, après 1h de taxi. Nous déposons nos sacs à l’hôtel et partons manger un morceau dans un petit resto local à la recherche de nourriture guatémaltèque… Nous nous retrouvons avec une carte qui ressemble fort à celle du Belize ou certaines peu fournies du Mexique. Mister J prend du poulet à la mexicaine. Miss V, sur les conseils de Mister J (non prend pas la même chose… essaie autre chose), prend un poulet à la plancha. Au final, le poulet à la mexicaine est un poulet à la plancha avec une sauce mexicaine (des légumes) 😉

Nous retournons ensuite à l’hôtel nous reposer. Notre hôtel s’appelant Jungle Lodge, il se trouve au milieu de la jungle. C’est chouette et calme. Nous avons même une petite terrasse face à la végétation. Dans le Parc National de Tikal, il y a peu de distractions mais cela nous ravit : pas de réseau gsm, pas de Wifi (cassé depuis des semaines…) mais une piscine pour se rafraichir un peu. Nous faisons le tour des quelques magasins de souvenirs pour trouver un nouveau chapeau à Mister J, qui a oublié le sien quelque part, probablement dans un bus entre Orange Walk et Hopkins… Espérons qu’il ravira un local! Ce magnifique chapeau acheté il y a bien 4 ans est « Made in France »…

Comment ça pas de distractions ? Nous avons tout de même le plus beau reportage animalier qui se déroule en direct juste devant nos yeux : des singes araignées (qui se pendent avec la queue), des singes hurleurs qui crient comme des gorilles, des piverts, des toucans, des pizotes, etc. Tous ces animaux viennent nous voir dans la jungle juste devant notre chambre… Du coup, on ne s’ennuie pas ici. C’est mieux que le gsm et internet, non ? 😉 Par contre, comment fait-on pour prévenir nos mamans que nous sommes bien arrivés ? Euuuh…bein, pas moyen 😉

Parc National de Tikal: deux piverts lors de leur rendez-vous quotidien devant notre chambre

Parc National de Tikal: deux piverts lors de leur rendez-vous quotidien devant notre chambre

Tikal: un singe araignée

Tikal: un singe araignée

Tikal: une sorte de dinde...

Tikal: une sorte de dinde…

Tikal: un toucan juste devant notre chambre

Tikal: un toucan juste devant notre chambre

Tikal

Tikal: un pizote

A la nuit tombée, c’est autre chose… Les animaux disparaissent pour laisser place aux insectes en tout genre : araignées, petits scorpions, sauterelles gigantesques, et d’autres bêbêtes préhistoriques dont nous ne connaissons pas le nom 😉 Difficile dans ces conditions d’aller se doucher tranquille dans les douches communes et surtout de sortir pour aller faire pipi pendant la nuit… Miss V est abonnée aux petits scorpions. Elle en avait déjà croisé deux sur son chemin en Indonésie 😉

A 22h, lorsque le générateur d’électricité s’éteint : plus de lumière, plus de ventilateur, plus de bruits humains, seuls subsistent les bruits de la jungle ! Génial, même si c’est un peu angoissant quand même 😉

 

Mardi 29 mars 2016. Visite des pyramides Tikal.

Nous nous réveillons à 5h30 pour profiter de la matinée à Tikal avant l’arrivée des groupes en provenance de Flores. En tout cas, il y a eu de la vie dans notre chambre pendant notre sommeil : 4 araignées (heureusement toutes petites) se baladent sur le sol, et des centaines de fourmis s’intéressent aux sandales de Miss V, mais pas à celles de Mister J, l’odeur peut-être… Comprenez-le comme vous le voulez… 😉

A 6h pétantes, nous entrons sur le site de Tikal et, à notre grand bonheur, il n’y a encore personne. Nous avons la jungle, les animaux et les ruines pour nous tout seuls. Quel bonheur !! Nous n’avons pas suivi l’avis de la réceptionniste qui nous a dit la veille « allez-y à 8h, c’est la meilleure heure pour y aller »… Archi faux ! Dès 8h, les touristes arrivent en minibus de Flores, c’est beaucoup moins calme, et il faut déjà chaud. Elle voulait juste nous vendre son petit-déjeuner, qui ne commence qu’à 7h.

Nous commençons par la Grand Place, qui comprend l’Acropole Centrale, l’Acropole Nord (avec sa centaine de bâtiments et ses nombreuses stèles), le Temple du Grand Jaguar et le Temple des Masques, au sommet duquel nous sommes montés. Wouhouuu, nous étions seuls au sommet !

Tikal: le Temple 1 ou Temple du Grand Jaguar

Tikal: le Temple 1 ou Temple du Grand Jaguar

Tikal: l'Acropole Centrale (à gauche) et la base du Temple du Grand Jaguar (à droite)

Tikal: l’Acropole Centrale (à gauche) et la base du Temple du Grand Jaguar (à droite)

Tikal: le Temple du Grand Jaguar et le Jeu de Pelote (devant)

Tikal: le Temple du Grand Jaguar et le Jeu de Pelote (devant)

Tikal: la Grand Place avec le Temple du Grand Jaguar (droite), l'Acropole Nord (centre) et le Temple des Masques (gauche)

Tikal: la Grand Place avec le Temple du Grand Jaguar (droite), l’Acropole Nord (centre) et le Temple des Masques (gauche)

Tikal: le Temple 1 ou le Temple du Grand Jaguar

Tikal: le Temple 1 ou le Temple du Grand Jaguar

Tikal: stèle de l'Acropole Nord

Tikal: stèle de l’Acropole Nord

Tikal: le Temple 2 ou Temple des Masques

Tikal: le Temple 2 ou Temple des Masques

Tikal: le Temple 2 ou Temple des Masques

Tikal: le Temple 2 ou Temple des Masques

Tikal: le Temple 2 ou Temple des Masques

Tikal: le Temple 2 ou Temple des Masques

Tikal: vue depuis le Temple des Masques

Tikal: vue sur la Grand Place depuis le Temple des Masques

Nous partons ensuite vers El Mundo Perdido (comme dans Indiana Jones), où nous découvrons la Place des Sept Temples, des singes hurleurs (à faire peur), les trois Jeux de Pelote côte à côte, le Sloping Panel Temple et la Grand Pyramide.

Tikal

Tikal: el Mundo Perdido. A cet instant précis, nous avons l’impression d’être dans un film ou dans un jeu vidéo…

Tikal: la Place des Sept Temples, un endroit important de la vie socio-politique

Tikal: la Place des Sept Temples, un endroit important de la vie socio-politique

Tikal: la Place des Sept Temples, un endroit important de la vie socio-politique

Tikal: la Place des Sept Temples, un endroit important de la vie socio-politique

Tikal: des singes hurleurs

Tikal: des singes hurleurs

Tikal: un singe hurleur qui hurle, c'est pas commode !

Tikal: un singe hurleur qui hurle, c’est pas commode !

Tikal: les trois Jeux de Pelotes (devant la Place des Sept Temples)

Tikal: les trois Jeux de Pelotes (devant la Place des Sept Temples)

Tikal: le Sloping Panel Temple, le deuxième plus large temple de Tikal et dont certaines caractétistiques architecturales rappellent Teotihuacan.

Tikal: le Sloping Panel Temple, le deuxième plus large temple de Tikal et dont certaines caractétistiques architecturales rappellent Teotihuacan.

Tikal: vue sur le Grande Pyramide depuis le Sloping Panel Temple

Tikal: vue sur le Grande Pyramide depuis le Sloping Panel Temple

Tikal: le Sloping Panel Temple, le deuxième plus large temple de Tikal et dont certaines caractétistiques architecturales rappellent Teotihuacan.

Tikal: le Sloping Panel Temple

Tikal: le Grande Pyramide

Tikal: le Grande Pyramide

Nous poursuivons ensuite vers le temple le plus élevé su site, le Temple à la Double Tête de Serpent. A notre grande surprise, nous sommes seuls au sommet et ce, pendant 15 bonnes minutes. Moment vraiment magique, avec cette vue sur la canopée et sur quelques sommets de temples. C’est à ce moment-là que Mister J décide de dégainer son gsm (allez avoir pourquoi). Il constate alors que là, perchés à 60m du sol, au beau milieu de nulle part dans la jungle, nous avons du réseau gsm ! Nous envoyons alors un message à nos mamans pour les prévenir que nous sommes bien arrivés 😉 Au sommet de ce temple, nous nous rendons aussi compte qu’au soleil, il fait déjà mourant de chaud. Heureusement que nous sommes la plupart du temps à l’ombre dans de la jungle 😉

Tikal: pour monter au sommet du Temple à la Double Tête de Serpent

Tikal: pour monter au sommet du Temple à la Double Tête de Serpent

Tikal: vue depuis le Temple à la Double Tête de Serpent

Tikal: vue depuis le Temple à la Double Tête de Serpent

Tikal: vue depuis le Temple à la Double Tête de Serpent

Tikal: vue depuis le Temple à la Double Tête de Serpent

Tikal: le Temple à la Double Tête de Serpent, totalement envahi par la végétation

Tikal: le Temple à la Double Tête de Serpent, totalement envahi par la végétation

Nous terminons notre visite par le Temple des Inscriptions, au sommet duquel figurent de nombreuses inscriptions mayas.

Tikal: le Temple 6 ou le Temple des Inscriptions

Tikal: le Temple 6 ou le Temple des Inscriptions

Tikal: le Temple des Inscriptions: remplies d'écritures mayas

Tikal: le Temple des Inscriptions: remplies d’écritures mayas

Tikal: l'autre face du Temple des Inscriptions

Tikal: l’autre face du Temple des Inscriptions

Tikal ne possède peut-être pas les plus belles pyramides que nous ayons vues (bien qu’elles soient impressionnantes quand même) mais c’est l’environnement dans lequel le site se trouve, la jungle, ainsi que l’immensité du site et le nombre de monuments qui nous ont vraiment charmés. Nous avons passé une matinée magique à parcourir le site, seuls au milieu de la jungle, de ses animaux et de ses temples fortement pentus et éparpillés un peu partout. Waouw, waouw et waouw ! Fabuleux ! Les mots nous manquent pour décrire ce que nous avons ressenti là-bas. Allez-y sans hésiter, mais tôt !!

Tikal et sa jungle

Tikal et sa jungle

Tikal et sa jungle

Tikal et sa jungle

Tikal et sa jungle

Tikal et sa jungle

Tikal: mais que regarde Mister J ? Réponse à la prochaine photo....

Tikal: mais que regarde Mister J ? Réponse à la prochaine photo….

Tikal et ses pizotes

Tikal et ses pizotes

Nous visiterons tout le site jusqu’à midi, heure à laquelle nous sommes rentrés profiter de la piscine, et se reposer un peu de cette superbe journée.

Le soir, nous mangeons à l’hôtel et le serveur est étonné de notre niveau d’espagnol ! Surtout que nous ne l’apprenons que depuis 6 semaines (enfin, Miss V a encore quelques restes de ses quelques cours suivis il y a 9 ans )… Et c’est vrai que nous nous rendons compte que nous nous améliorons de jour en jour. Nous arrivons même à entretenir une conversation de quelques petites minutes avec le serveur, qui était très impressionné que nous parlions autant de langues ! C’est sûr que comparé aux Américains qui ne parlent qu’anglais, ça détonne 😉

Pour ceux qui veulent apprendre l’espagnol, Mister J a une application géniale sur Iphone. Cela s’appelle MosaLingua. Elle coute 5€ et se base sur des fiches de mots ou de phrases à apprendre par cœur. L’application vous propose d’apprendre des fiches classées par niveau ou thème, puis d’auto-évaluer votre mémorisation : Parfait, Bon, Difficile. Et chaque jour, l’application vous propose de réviser des fiches, avec une fréquence plus ou moins importante suivant votre auto-évaluation, jusqu’à ce que la mémorisation soit évaluée « Parfaite ». Cette méthode d’apprentissage qui se base sur la répétition fonctionne super bien. Il y a aussi Duolinguo, qui est gratuite mais beaucoup moins efficace que MosaLingua.