Mexique: Tulum

Samedi 19 mars 2016. Trajet de Valladolid à Tulum.

Après 2 petites heures de bus, nous voilà déjà à Tulum. Nous logeons en centre-ville car les hôtels le long de la côte sont soit complets soit hors-budget. Nous avons bien passé 1h la veille à essayer de trouver un hôtel abordable et nous sommes finalement rabattu sur ce qui ressemble à un motel le long de la grande route principale. Il n’a vraiment aucun charme de l’extérieur (cela fait plus prison qu’autre chose) mais la chambre est grande, neuve et côté « jardin ». Mais qu’on se le dise, il est quand même beaucoup trooop cher pour ce que c’est !

Petite surprise en arrivant à l’hôtel : il y a 1h de plus à Tulum ! Heureusement que le PC et le smartphone se mettent automatiquement à jour…

Nous faisons un rapide tour du centre-ville, qui n’a vraiment aucun charme, et atterrissons finalement dans un chouette restaurant presqu’en face de notre hôtel, dont nous ferons notre cantine.

Et devinez quoi ? Le supermarché se trouve aussi juste à côté de l’hôtel ! Bananes, pommes, avocats, tomates, thon, tout ce qu’il nous faut pour le petit-déjeuner et le repas du soir.

 

Dimanche 20 mars 2016. Plage de Tulum.

Comme nous logeons non pas le long de la plage mais dans le centre-ville, nous empruntons les vélos tout pourris de l’hôtel pour aller à la plage, située théoriquement à 3,5 kms. Mais grosse déception : ce qui aurait dû être une matinée plage s’est transformée en matinée vélo. Pas la moindre plage publique à l’horizon ; que des hôtels La plage est à 100m de la route. Mais en l’espace d’une heure de route, nous n’apercevons la mer que l’espace d’1 minute, cachée par tous ces hôtels clôturés qui en empêchent l’accès. Tulum serait-il en proie à devenir le nouveau Cancun ? Pour être honnête, nous ne nous attendions pas du tout à cela ! Après 10kms de pédalage acharnés, en vain et sur des vélos horribles, nous décidons de rebrousser chemin et de nous arrêter à l’endroit où nous avions entre-aperçu la mer. Il n’y a visiblement pas d’autre plage publique… Pourquoi ne s’est-on pas arrêtés là en y passant la première fois ? Car la plage est toute petite et l’eau remplie d’algues rouges ! Pas folichon du tout. Traversant cette petite plage publique, nous décidons de continuer plus loin à pied par la plage en direction des hôtels, et nous installons finalement sur un coin de sable entre deux hôtels, juste le temps de se baigner pour se rafraîchir. Pour nous, ce n’est pas ce que nous appelons une plage paradisiaque : certes l’eau est magnifique mais les hôtels sont vraiment moches et courent sur des kilomètres, ils s’approprient chacun un coin de plage, il n’y a plus un seul cocotier. Et ils transforment la plage qui devrait être gratuite en quelque chose qui se consomme. Nous n’avons rien contre les plages privées, et nous en bénéficions parfois pour un transat ou un coin d’ombre. Mais lorsque sur des km la plage est inaccessible à ceux qui ne font pas partie des hôtels, et particulièrement aux locaux, cela devient superficiel et oppressant.

Tulum: la plage devant des kms d'hôtels et restaurants pour touristes

Tulum: la plage devant des kms d’hôtels et restaurants pour touristes (que nous ne prendrons pas en photos)

Tulum: l'île aux pélicans

Tulum: l’île aux pélicans

Tulum: Mister J se rafraîchit

Tulum: Mister J se rafraîchit

Tulum: si seulement nos projets IT s'appelaient comme cela...

Tulum: si seulement nos projets IT s’appelaient comme cela…

Demain, nous irons visiter les ruines mayas de Tulum et espérons que les plages de ce côté-là seront plus agréables et moins bétonnées…

 

Lundi 21 mars 2016. Visite des ruines mayas de Tulum et plage.

Ce matin, nous enfourchons à nouveau des vélos de l’hôtel (un peu moins pourris cette fois) et partons en direction des ruines de Tulum. En chemin, nous tombons sur une jolie petite crique dont la barrière est entre-ouverte. Des barrières, toujours des barrières. Nous nous y glisserons le temps d’une séance photos.

Tulum: petite crique près des ruines

Tulum: petite crique près des ruines mayas

Tulum: du côté des ruines

Tulum: petite crique près des ruines

Tulum: appelez-moi Captain J !

Tulum: appelez-moi Captain J !

Tulum

Tulum: petite crique près des ruines

Alors que jusqu’à présent nous étions bien tranquilles au Mexique, mais nous avons trouvé le Disneyland mexicain : les ruines de Tulum ! Cela grouille d’Américains et autres touristes partout. Et parfois, dans des tenues totalement inappropriées. Au secouuuurs ! Et cela commence dès le « ticket office » où il faut bien sûr faire la queue/file pendant au moins un quart d’heure… OK ce n’est pas tellement comparé aux parcs d’attractions européens mais c’est une première pour nous lors de notre voyage !

Les ruines mayas de Tulum: qui a jamais eu l'idée de visiter des ruines dans cette tenue??

Qui a jamais eu l’idée de visiter des ruines dans cette tenue (en slip de bain) ??

Le seul intérêt que nous ayons trouvé à ces ruines mayas est ce petit temple avec la mer turquoise en arrière-plan, quelques explications sur l’organisation de la ville au temps des mayas ainsi que sur leurs dieux. Le reste n’arrive pas à la cheville des autres sites archéologiques mayas. Honnêtement, nous aurions pu le passer !

Les ruines mayas de Tulum: certains dieux mayas

Les ruines mayas de Tulum: certains dieux mayas

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum: celui-ci est considéré comme le plus beau bâtiment du site. Etrangement ou pas, il a toujours été penché.

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum

Alors, c’est qui le plus beau ?

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum: une des 4 entrées des remparts

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum

Les ruines mayas de Tulum: la petite cenote

Les ruines mayas de Tulum: la petite cenote

Nous décidons ensuite de nous rendre à la plage publique du Parc National de Tulum, non loin des ruines. La plage est moins bétonnée et plus agréable que du côté des plages privées mais, à nouveau, beaucoup de mooonde ! Bein oui, c’est là seule vraie plage publique digne de ce nom ; elle recueille donc tous les locaux et les touristes qui logent en centre-ville. Bref, Tulum manque totalement de charme et est devenue trèèès touristique. A passer ! Franchement, c’est le premier séjour à la plage que nous regrettons. Mais bon, cela nous a permis de mettre à jour le blog puisque nous ne restions pas très longtemps à la plage 😉

Mexique: Valladolid et Chichén Itzá

Jeudi 17 mars 2016. Trajet de Merida à Valladolid.

Nous arrivons à Valladolid en fin de matinée, le temps de trouver un resto et de partir à la conquête de la ville. Nous avons goûté l’agua de Tamarindo. L’espace d’un instant, cela nous a rappelé la Birmanie, où on nous offrait souvent de petits bonbons au tamarin à la fin du repas. Il a bien le même goût des deux côtés du globe 😉

Valladolid: un agua de tamarindo

Valladolid: un agua de tamarindo

Il n’y a pas grand chose à voir à Valladolid : le zocaló et sa cathédrale, la rue XXX et le couvent San Bernardino et la Cenote Zaci. Mais cette ville est le meilleur point de base pour visiter les pyramides de Chichen Itza (voir plus vas).

Valladolid: calzada de los frailes

Valladolid: calzada de los frailes

Valladolid: une hutte traditionnelle maya

Valladolid: une hutte traditionnelle maya

Valladolid: Valladolid: calzada de los frailes

Valladolid: Valladolid: calzada de los frailes

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: le couvent de San Bernardino

Valladolid: la cenote Sis-Ha du couvent de San Bernardino

Valladolid: la cenote Sis-Ha du couvent de San Bernardino

Valladolid: la cenote Sis-Ha du couvent de San Bernardino

Valladolid: la cenote Sis-Ha du couvent de San Bernardino

Valladolid: la cenote Sis-Ha du couvent de San Bernardino

Valladolid: un christ sur la croix avec les articulations mobiles pour encore plus de réalisme (l'église de San Bernardino)

Valladolid: un christ sur la croix avec les articulations mobiles pour encore plus de réalisme (l’église de San Bernardino)

Valladolid: Valladolid: calzada de los frailes

Valladolid: Valladolid: calzada de los frailes

Valladolid: le Zocaló

Valladolid: le Zocaló

Valladolid: la cathédrale de San Gervasio

Valladolid: la cathédrale de San Gervasio

Valladolid: la cathédrale de San Gervasio

Valladolid: la cathédrale de San Gervasio

Valladolid: el zocaló

Valladolid: el zocaló

Valladolid: la cenote Zaci

Valladolid: la cenote Zaci

Comme goûter, nous avons pris la première glace de notre voyage, un Magnum ! Après 5 mois de voyage et vu la chaleur, Miss V était en manque 😉 Normalement au Mexique, la chaine du froid devrait être bien respectée… Espérons-le !

Valladolid: source de discorde. Deux manières totalement différentes de manger un Magnum...

Valladolid: source de discorde. Deux manières totalement différentes de manger un Magnum…

Assis sur un banc du zocaló à terminer notre glace, une jeune étudiante de l’université de Valladolid est venue nous aborder car elle avait un devoir de français à réaliser. Celui-ci consistait à demander à une personne parlant français de lui raconter en français une histoire culturelle de son pays et, à son tour, elle nous en raconterait une du Mexique. Nous lui avons expliqué où se trouvait la Belgique, que l’on y parlait 3 langues et que la Belgique était connue pour ses bières, son chocolat, ses frites et son fameux Manneken Pis. Elle nous a alors raconté comment se déroulait le Jour des Morts au Mexique. La pauvre, elle était hyper stressée, rigolait nerveusement et commençait surement tout juste à apprendre le français car nous n’avons pas compris grand chose à ce qu’elle lisait concernant cette fameuse Fête des Morts au Mexique. Qui sait, elle se destine peut-être à être guide touristique…

 

Vendredi 18 mars 2016. Visite des pyramides de Chichen Itza.

Voici la vraie raison pour laquelle nous sommes venus à Valladolid : Chichen Itza, les pyramides mayas les plus connues, les plus touristiques, et qui ne se trouve qu’à 40 min de bus de Valladolid. Cela nous permettra d’arriver avant les groupes de touristes venus de plus loin, comme Merida, Playa del Carmen ou encore Cancun.

Peu avant 8h, nous nous dirigeons vers le parking des collectivos (ces vieux minibus) allant à Chichen Itza mais lorsque nous arrivons au parking, pas un chat et pas un seul collectivo à l’horizon… Sommes-nous trop tôt ? Nous ne le saurons jamais. Car comme nous voulons arriver tôt sur le site pour éviter la grande foule, pas question d’attendre qu’un collectivo se pointe on-ne-sait-quand. Heureusement, la gare des bus se trouve juste à côté. Nous nous y rendons et apprenons qu’il y a un bus qui part à 8h30 pour seulement 26 pesos pour une personne (1,2€). Parfait, adjugé, nous le prendrons.

Après un bon 3/4h de trajet, nous arrivons au pied de la pyramide le plus importante du site : el Castillo. Moins imposante que les pyramides de Teotihuacan et beaucoup plus austère que les pyramides de Palenque et d’Uxmal, c’est surtout sa symbolique et son acoustique qui sont intéressantes. Cette pyramide représente le calendrier maya, qui comprend aussi 365 jours mais, par contre, 18 mois de +-20 jours. Les marches de la pyramide représentent les 365 jours de l’année : 91 marches de chacun des 4 côtés, plus une marche pour pénétrer dans la pyramide par le dessus. Les terrasses de chaque côté d’un escalier représentent les 18 mois du calendrier maya : 9 à gauche et 9 à droite.

Chichen Itza: el Castillo

Chichen Itza: el Castillo

Les saisons sont également représentées dans cette pyramide où l’alignement avec le soleil provoque des jeux d’ombres évoquant l’ondulation du corps d’un serpent descendant le long des marches lors des équinoxes et solstices. Des dizaines de milliers de personnes viennent chaque année y assister.

Chichen Itza: el Castillo

Chichen Itza: el Castillo

Chichen Itza: el Castillo et ses 2 serpents à plumes

Chichen Itza: el Castillo et ses 2 serpents à plumes

Chichen Itza: el Castillo et ses 2 serpents à plumes

Chichen Itza: el Castillo et ses 2 serpents à plumes

Quant à l’acoustique du Castillo, vous entendrez un cri d’oiseau venant du haut de la pyramide après avoir tapé dans les mains. Impressionnant et amusant!

Chichen Itza: el Castillo

Chichen Itza: el Castillo

L’intérieur de cette pyramide renferme en fait une deuxième pyramide, dans laquelle se trouve un jaguar rouge aux yeux émeraude, surement utilisé comme trône.

Nous avons passé au moins 1h à examiner cette pyramide sous toutes ses coutures et à écouter les explications des guides par ci par là.

Chichen Itza: el Castillo

Chichen Itza: el Castillo

Chichen Itza: el Castillo

Chichen Itza: el Castillo

C’est alors que nous entamons la conversation avec un couple de Québécois presque retraités que nous avons déjà aperçus à San Cristóbal, Palenque, Uxmal et Valladolid. Et demain, ils vont à Tulum, comme nous 😉 Bref, nous avons quasiment le même itinéraire, sauf qu’ils ont commencé à Cancun et nous, à Mexico City. « Ooooh quelle chance, vous avez visité Mexico City ! » nous dit la dame 😉 Quand ils seront retraités (dans 2 ans), ils envisagent de voyager plusieurs mois en Asie, où ils ne sont jamais allés et de revisiter les Parcs Nationaux de l’Ouest américains mais à moto cette fois. Beau programme ! Et quand ils n’auront plus la force de porter leur sac à dos, ils achèteront une valise à rouettes et resteront beaucoup plus longtemps au même endroit.

Après avoir examiné cette pyramide sous toutes ses coutures pendant une grosse heure, nous nous dirigeons vers la Plate-forme des Aigles et des Jaguars puis vers la Cenote Sacrée.

Chichen Itza: les serpents à plumes de la Plate-forme des Aigles et des Jaguars

Chichen Itza: les serpents à plumes de la Plate-forme des Aigles et des Jaguars

Chichen Itza: un jaguar

Chichen Itza: un jaguar

Chichen Itza: un aigle dévorant un coeur

Chichen Itza: un aigle dévorant un coeur

Chichen Itza: la deuxième Plate-forme des Aigles et des Jaguars

Chichen Itza: la deuxième Plate-forme des Aigles et des Jaguars

Chichen Itza: la Plate-forme des Aigles et des Jaguars

Chichen Itza: la Plate-forme des Aigles et des Jaguars

Chichen Itza: la Plate-forme des Aigles et des Jaguars

Chichen Itza: la Plate-forme des Aigles et des Jaguars

Chichen Itza: la Plate-forme des Aigles et des Jaguars

Chichen Itza: serpents

Chichen Itza: la Cenote Sacrée

Chichen Itza: la Cenote Sacrée

Nous nous rendons ensuite au Temple des Tables, au Temple des Guerriers et le Groupe des Mille Colonnes. Impressionnantes toutes ces colonnes sculptées. Par contre, contrairement aux autres sites que nous avons visités, nous ne pouvons monter sur aucun temple ici, d’où l’utilité d’avoir des jumelles 😉

Chichen Itza: le Temple des Grandes Tables

Chichen Itza: le Temple des Grandes Tables

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: et les colonnes sont sculptées svp!

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Temple des Guerriers et le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Groupe des Milles Colonnes

Chichen Itza: le Groupe des Milles Colonnes

Nous allons ensuite jeter un œil à l’Osario (ou le Temple du Grand Prêtre), qui possède deux beaux serpent le long de son escalier, ainsi qu’à l’étonnant Caracol (ou Observatoire).

Chichen Itza: une hutte traditionnelle maya

Chichen Itza: une hutte traditionnelle maya

Chichen Itza: el Osario ou la Tombe du Grand Prêtre

Chichen Itza: el Osario ou la Tombe du Grand Prêtre

Chichen Itza: el Caracol ou l'Observatoire

Chichen Itza: el Caracol ou l’Observatoire

Chichen Itza: el Caracol ou l'Observatoire

Chichen Itza: el Caracol ou l’Observatoire

Chichen Itza: el Caracol ou l'Observatoire

Chichen Itza: el Caracol ou l’Observatoire

Nous terminons alors notre journée de visite par le Jeu de Pelote, le plus grand qui ait jamais existé et doté d’une acoustique remarquable. Le jeu de pelote se jouait avec une balle en caoutchouc de 20 à 35cm de diamètre, que les joueurs ne pouvaient toucher qu’avec les hanches, les genoux et les coudes. Le capitaine de l’équipe gagnante ou perdante (pas encore très clair) se faisait décapiter. Pourquoi serait-ce le gagnant ? Car à l’époque, cela pouvait être considéré comme un honneur de se sacrifier.

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: les joueurs du Jeu de Pelote

Chichen Itza: les joueurs du Jeu de Pelote

Chichen Itza: le perdant (ou gagnant) sans tête et avec, à la place, des gerbes de sang qui se transforment en serpents

Chichen Itza: le perdant (ou gagnant) sans tête et avec, à la place, des gerbes de sang qui se transforment en serpents

Chichen Itza: l'autre capitaine tenant la tête du perdant (ou gagnant)

Chichen Itza: l’autre capitaine tenant la tête du perdant (ou gagnant)

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: le Jeu de Pelote

Chichen Itza: un des goals du Jeu de Pelote

Chichen Itza: un des goals du Jeu de Pelote

Il est 13h et le site est maintenant rempli de grands groupes de touristes ; il est temps de nous enfuir 😉

Comme il fait méga chaud, que le bus ne coûte finalement pas beaucoup plus cher qu’un collectivo et que le bus, lui, est climatisé, nous décidons de prendre le bus pour retourner à Valladolid. Hasta la vista baby!

Au fait, sur le site, nous avons fait une petite folie, pas tellement au niveau du prix mais de ma taille et du poids. Nous avons acheté un calendrier maya, un grand car les petits étaient moins beaux 😉 Caroline, tu viens bientôt nous en débarrasser hein ? Plus que 2 mois et 9 jours, on t’attend…;)

Chichen Itza: notre petite folie, un calendrier maya

Chichen Itza: notre petite folie, un calendrier maya tout coloré

Mexique: Mérida et Uxmal

Lundi 14 mars 2016. Trajet de Campeche à Mérida.

Après 2h30 de trajet, nous débarquons à Mérida, la capitale de l’État du Yucatán, l’état le plus touristique du Mexique. Jusqu’à présent, nous n’avions pas croisé beaucoup de touristes au Mexique, excepté à San Cristóbal de las Casas. Alors que nous étions les seuls touristes dans le bus ce matin, c’est loin d’être le cas ici à Merida. Bienvenue au Yucatán ! 😉

Mérida est bien différente de Campeche : c’est une grande ville. Les trottoirs au soleil sont vides mais il y a des bouchons sur les trottoirs à l’ombre. Par ailleurs, c’est l’hiver mais il fait 35°C… Faut pas imaginer l’été !

Pour supporter la chaleur, nous avons choisi un hôtel colonial avec piscine. Nous logeons dans la partie ancienne, moins cher, mais bénéficions des installations de la partie plus récente, dont la piscine. Encore une occasion de faire trempette et de rencontrer des gens que nous n’avons pas l’habitude de rencontrer habituellement. Mister J a tapé la causette avec deux retraités américains qui ont beaucoup voyagés en Amérique latine. La dame se félicite d’avoir visité les 50 états américains pour le travail. Des américains qui voyagent ? Ça existe ! Ils sont clairement moins « routards » que nous mais ils réfléchissent à faire un long voyage en Asie. Nous avons donc échangé nos « tips&tricks ». Le monsieur a notamment évoqué le Canal de Panama comme un « must-see » qui vaut le détour, notamment en terme de « sécurité » … Affaire à suivre.

Merida: entrée de notre hôtel colonial et exposition de peintures de la grande peintre mexicaine Frida Kahlo

Merida: entrée de notre hôtel colonial et exposition de peintures de la grande peintre mexicaine Frida Kahlo

Merida: notre hôtel colonial et exposition de peintures de Frida Kahlo

Merida: notre hôtel colonial et exposition de peintures de Frida Kahlo

Merida: tableau de et par Frida Kahlo, qui a eu la polio à 6 ans et a été grièvement blessée dans un accident de bus à 19 ans. C'est pendant ces mois d'alitement qu'elle commence à peindre.

Merida: tableau de et par Frida Kahlo, qui a eu la polio à 6 ans et a été grièvement blessée dans un accident de bus à 19 ans. C’est pendant ces mois d’alitement qu’elle commence à peindre.

Merida: "la Colonne Cassée", autoportrait de Frida Kahlo

Merida: « la Colonne Cassée », autoportrait de Frida Kahlo

Merida: tableau de Diego Rivera, époux de Frida Kahlo et de 21 ans son ainé. Ce tableau se trouve sur les billets de 500 pesos mexicains.

Merida: tableau de Diego Rivera, époux de Frida Kahlo et de 21 ans son ainé. Ce tableau se trouve sur les billets de 500 pesos mexicains.

Merida: notre hôtel colonial by night

Merida: notre hôtel colonial by night

Merida: à partir de 18h, nous avons la piscine pour nous tout seuls ;)

Merida: à partir de 18h, nous avons la piscine pour nous tout seuls 😉

 

Mardi 15 mars 2016. Visite de Mérida.

Nous avons décidé de nous lever tôt, à 6h30, afin de profiter de la « fraicheur » matinale. Et nous avons eu bien raison : à 11h, il faisait déjà 32°C ! Les températures monteront jusqu’à 37°C cet après-midi. Nous vous rappelons que nous sommes en hiver 😉

C’est assez agréable de se balader à Mérida. Elle possède beaucoup d’églises, de bâtiments coloniaux et de parcs mais le reste manque beaucoup de charme et ressemble trop à une ville américaine. Bref, ce n’est pas mal mais nous avons préféré les autres villes par lesquelles nous sommes passées.

Merida: la Cathédrale de San Ildefonso

Merida: la Cathédrale de San Ildefonso

Merida: el zocaló

Merida: el zocaló

Merida: le zocaló et son Palacio del Gobernio

Merida: le zocaló et son Palacio del Gobernio

Merida

Merida

Merida

Merida

Merida: l'église de Jésus

Merida: l’église de Jésus

Avenida de la Reforma, les Champs Elysées de Merida

Avenida de la Reforma, les Champs Elysées de Merida

Merida: Avenida de la Reforma, les Champs Elysées de Merida

Avenida de la Reforma, les Champs Elysées de Merida

Merida

Merida

Merida

Merida

Merida

Merida

Merida: une église

Merida: une église

 

Nous nous sommes ensuite réfugiés au marché, là où on retrouve toujours la vraie vie des locaux ! La visite fut fort intéressante : entre fruits & légumes, viandes, ustensiles de cuisine, etc. c’est dépaysant ! Nous remarquons aussi que c’est beaucoup plus hygiénique que dans les marchés en Asie. Cela nous rassure 😉

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez et sa fabrication de tortillas

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez et sa fabrication de tortillas

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez et sa fabrication de tortillas

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez et sa fabrication de tortillas

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez et sa boucherie

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez et ses boucheries

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez et ses stands de nourriture pour chiens

Merida: le marché municipal Lucas de Gálvez et ses stands de nourriture pour chiens

Maintenant que nous avons bien compris la différence entre les tacos, les fajitas, les burritos, les quesadillas et les enchiladas, voilà que nous nous rendons compte qu’il y a des variantes. Gloups ! Exemple : une quesadilla traditionnelle est une tortilla (crêpe) remplie de fromage. Lorsqu’on ajoute du jambon, cela s’appelle une « burrita » (à ne pas confondre avec le burrito, plus grand, plus fourni, plus bourratif). Et quand on ajoute du jambon et du guacamole, cela s’appelle une « syncronizada ». Faciiiile 😉 Au fait, Mister J est maintenant addict à l’agua de Jamaica, la fameuse infusion de fleurs d’hibiscus que nous prenions pour du cassis 😉 Mais il a quand même aussi gouté l’agua de Horchata, faite à base de riz et de cannelle.

Merida: quesadillas (plus précisement "syncronizadas" car, en plus du fromage, il y a du jambon et du guacamole)

Merida: des quesadillas, ou plus précisement des »syncronizadas » car, en plus du fromage, il y a du jambon et du guacamole)

Sur le chemin du retour nous croisons un guide de musée qui nous aborde et commence à nous féliciter pour notre espagnol et à critiquer « los Gringos » qui viennent ici sans s’intéresser à la culture ou la langue. Bon, ne soyons pas naïfs, nous savons bien qu’il essayait aussi de nous vendre son musée. Mais il est vrai qu’ici plus qu’ailleurs, les locaux sont très hermétiques à l’anglais. Même avec notre espagnol de débutants, nous voyons bien qu’ils sont très contents qu’on essaie de le pratiquer. Et au marché, cela aide beaucoup : nous achetons souvent des fruits et légumes et ce, au prix local grâce à nos quelques mots d’espagnol ! En outre, il était aussi content d’apprendre que nous n’allions pas à Cancun, que les Mexicains ne considèrent plus vraiment comme le Mexique et qu’ils appellent « Gringoland ».

Notre journée de visite s’arrêtera en début d’après-midi pour aller se reposer à la piscine et surtout profiter des machines à laver en libre service de l’hôtel pour laver tous nos vêtements ! Nous enfilons rapido presto nos maillots de bains et mettons tous nos vêtements à la machine ! 😉 C’est la première fois que nos vêtements passent dans une machine à laver depuis 5 mois et demi. Quel bonheur ! Nous avions fait laver une partie de nos vêtements en Birmanie et l’autre partie au Laos mais là-bas, ils le font à la main…

 

Mercredi 16 mars 2016. Visite des pyramides de Uxmal.

Nous nous rendons au Terminal de bus de seconde-classe. Selon nos (faibles) informations, il devrait y avoir un bus pour Uxmal à 9h. Bingo ! Mais à notre grande surprise, nous ne sommes pas les seuls touristes à prendre ce bus 😉 Si si, il y avait une bonne grosse dizaine de touristes dans ce bus !

Bus de Merida à Uxmal: Monsieur Chips

Bus de Merida à Uxmal: Monsieur Chips

Après 1h20 de trajet, nous voilà au pied des pyramides de Uxmal, notre 2e site de pyramides mayas. Waouuuuw ! Elles sont à nouveau totalement différentes de celles que nous avons vues à Teotihuacan (pas maya) et à Palenque (maya). Incroyable, toutes ces sculptures encore présentes sur les édifices. Et comme nous avions pris, pour la première fois, nos jumelles (mieux vaut tard que jamais), cela nous a permis d’admirer tout ces bas-reliefs, qui ne sont pas toujours accessibles de près. A réitérer ! Malgré la chaleur, nous optons pour le grand tour, qui comprend la Pyramide du Magicien, le Quadrilatère des Oiseaux, le Quadrilatère des Nonnes, le Jeu de Pelote, le Cimetière, la Grande Pyramide et le Palace du Gouverneur. Encore une fois, ce site est vraiment magnifique. Notre plus belle journée au Mexique depuis notre arrivée !

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal: un iguane

Uxmal: un iguane

Uxmal: la Pyramide du Magicien, en forme de hute traditionnelle maya

Uxmal: la Pyramide du Magicien, en forme de hutte traditionnelle maya

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal: la Pyramide du Magicien et le Quadrilatère des Oiseaux

Uxmal: la Pyramide du Magicien et le Quadrilatère des Oiseaux

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal: un iguane

Uxmal: un iguane

Uxmal

Uxmal: la Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: le Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: le Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: le Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: le Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: le Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: le Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: le Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: le Quadrilatère des Nonnes

Uxmal

Uxmal

Uxmal: un iguane sur un mur du Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: un iguane sur un mur du Quadrilatère des Nonnes

Uxmal: le Jeu de Pelote

Uxmal: le Jeu de Pelote

Uxmal: le goal du Jeu de Pelote

Uxmal: un goal du Jeu de Pelote

Uxmal: le gardien du Jeu de Pelote

Uxmal: le gardien du Jeu de Pelote

Uxmal: le Cimetière

Uxmal: le Cimetière

Uxmal: la Grande Pyramide. Certaines Américaines ont une manière bien particulière de descendre les pyramides...

Uxmal: la Grande Pyramide. Certaines Américaines ont une manière bien particulière de descendre la Grande Pyramide…

Uxmal: la Grande Pyramide

Uxmal: la Grande Pyramide

Uxmal: la Grande Pyramide

Uxmal: la Grande Pyramide

Uxmal: vue depuis la Grande Pyramide sur le Quadrilatère des Nonnes (au fond à gauche) et la Pyramide du Magicien (au fond à droite)

Uxmal: vue depuis la Grande Pyramide sur le Quadrilatère des Nonnes (au fond à gauche) et la Pyramide du Magicien (au fond à droite)

Uxmal: un quetzal (la Grande Pyramide)

Uxmal: un quetzal (la Grande Pyramide)

Uxmal: la Grande Pyramide

Uxmal: la Grande Pyramide

Uxmal: el Palacio del Gobernor

Uxmal: el Palacio del Gobernor

Uxmal

Uxmal: vue depuis le Palacio del Gobernor

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal: la Pyramide du Magicien

Uxmal

Uxmal: el Palacio del Gobernor

Uxmal: des oranges

Uxmal: des oranges

Théoriquement, le bus pour retourner à Merida devait arriver à 15h mais…il est arrivé avec 30 minutes de retard 😉 Les autres touristes qui attendaient commençaient à se poser des questions, surtout que nous étions de plus en plus à attendre ce bus et tout le monde n’avait pas acheté son billet retour. Allions-nous tous pouvoir rentrer dedans ? Ouf, il y avait tout juste la place pour tout le monde 😉

Bus de Uxmal à Merida: Jesus Christ and Angry Birds are with us!

Bus de Uxmal à Merida: Jesus Christ and Angry Birds are with us!

Mexique: Campeche

Samedi 12 mars 2016. Trajet de Palenque à Campeche.

Après 5h20 de trajet, nous débarquons à Campeche, où la température avoisine les 33°C. Autant vous dire mangeons manger dans un restaurant fréquenté par les Mexicains. S’il y a autant de mexicains dans ce restaurant, cela nous garantit une bonne nourriture 😉 Et ce fut super bon ! Et super consistant, comme d’habitude !

Campeche: sorte de polenta mélangée à du poulet et cuite dans une feuille de bananier

Campeche: sorte de polenta mélangée à du poulet et cuite dans une feuille de bananier

Campeche: un agua jamaica

Campeche: un agua jamaica, faite à base de fleurs d’hibiscus (l’emblème de la Jamaïque)

Nous ne croiserons pas beaucoup de touristes à Campeche; quel plaisir ! Mais il y a beaucoup de vendeuses de souvenirs qui viennent des campagnes. Elles déambulent dans la ville chargées de souvenirs dans l’espoir de se faire quelques euros. Leurs regards nous marquent, de même que le regard de leurs enfants que les suivent parfois.

Campeche: une (beaucoup trop) jeune vendeuse de bracelets qui accompagne sa maman

Campeche: une (beaucoup trop) jeune vendeuse de bracelets qui accompagne sa maman

Campeche: un adolescent vendeur de snacks

Campeche: un adolescent vendeur de snacks

Campeche

Campeche: une vendeuse de bracelets et d’étoffes en tout genre

 

Dimanche 13 mars 2016. Visite de Campeche.

Le centre historique de Campeche est une ville fortifiée dont toutes les maisons sont colorées. L’espace d’un instant, cela nous rappelle Cuba, en plus joli même et sans ses touristes, mais sans son charme 😉 On ne vient pas à Campeche pour un monument en particulier mais plutôt pour se perdre dans ses rues aux façades toutes colorées. En déambulant ça et là en cherchant un peu d’ombre, nous sommes tombés sur le Zócalo et sa Cathédrale ainsi que l’ex Temple San José.

Campeche: le centre-ville fortifié

Campeche: le centre-ville fortifié

Campeche: le centre-ville fortifié

Campeche: le centre-ville fortifié

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche: l'ex Temple San José

Campeche: l’ex Temple San José

Campeche

Campeche

Campeche: le bord de mer...bétonné (de style américain)

Campeche: le bord de mer…bétonné (de style américain)

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche

Campeche: el Zocaló

Campeche: el Zocaló

Campeche: el Zócalo

Campeche: el Zocaló

Campeche: la Cathédrale Nuestra Señora de la Puríssima Concepción

Campeche: la Cathédrale Nuestra Señora de la Puríssima Concepción

Nous faisons aussi une pause dans une chocolaterie. Au Mexique on trouve beaucoup de chocolateries et la tradition du cacao date de la période préhispanique. Mais ici, on ne le mange pas ; non, on le boit ! Malgré le grand nombre de chocolaterie, les seules barres de chocolat que nous trouvons sont des barres à faire fondre dans du lait chaud ! Il s’agira donc d’une pause dégustation d’un chocolat frappé bien glacé. C’est bon, mais un peu lourd et sucré comme l’aiment les mexicains !

Campeche

Campeche

Campeche: et un chocolat frappé glacé

Campeche: et un chocolat frappé glacé

En fin d’après-midi, nous profitons de la piscine, que nous avons (presque) pour nous tout seuls, quand il n’y a pas une famille mexicaine qui y passe son après-midi en buvant de la bière ou une boisson énergisante et en mettant la musique à fond.

Mexique: Palenque

Jeudi 10 mars 2016. Trajet vers Palenque avec excursion à Agua Azul et Misol-Ha.

Sur la carte, Palenque ne paraît pas très loin mais la route est sinueuse ; ça monte, ça descend et ça tourne dans tout les sens, ce qui rallonge sensiblement le temps de trajet (entre 5h et 7h). Partis à 5h du matin, la journée s’annonce longue… Finalement pas tant que çà car nous papotons tout le long du trajet avec un jeune Français de 22 ans qui est assis à côté de nous sur la banquette arrière du minibus (et oui, encore cette foutue banquette arrière !). C’est son premier voyage en dehors de l’Europe. Il reste 1 mois au Mexique et a un permis-travail jusqu’en novembre pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Entre-temps, il hésite à descendre l’Amérique du Sud ou alors tout de suite partir travailler en Océanie puis visiter l’Asie…Il nous pose tout plein de questions sur l’Asie, sur notre budget, sur « comment fait-on notre lessive » ; et nous nous faisons un plaisir de partager avec lui notre expérience.

Après 2h30 de trajet, nous arrivons aux cascades d’Agua Azul, où nous avons 2h de temps libre, juste le temps de bien les admirer, de prendre des photos, de monter tout en haut et de piquer une petite tête (presque) seuls. Magique !

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul: Mister J pique une petite tête

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul

Cascades de Agua Azul

Nous reprenons ensuite la route pendant une grosse heure et arrivons à la cascade Misol-Ha. Certes, elle est plus vertigineuse qu’à Agua Azul mais le site est tout petit et on se marche donc sur les pieds. Franchement, nous aurions pu passer cette étape…

Cascade de Misol-Ha

Cascade de Misol-Ha

Cascade de Misol-Ha

Cascade de Misol-Ha

Après 30 minutes de route, le chauffeur du minibus nous dépose près du centre de Palenque, alors que les autres, courageux, poursuivent la journée avec la visite des ruines de Palenque. Nous ferons cela demain en solo à notre aise car la journée est déjà bien remplie. Et dire que la plupart des gens du minibus reprennent la route ce soir pour retourner à San Cristobal (d’où nous venions) ou une autre destination encore plus loin. De grands malades ! 😉

Nous sentons immédiatement que nous sommes descendus de nos montagnes mexicaines, qui nous ont épargné, jusqu’à présent, la lourde chaleur. A Palenque, il fait chauuuud et humide ! Tout ce que l’on aime 😉 Il ne manquerait plus que l’on se plaigne, hein ?

Palenque

Palenque

 

Vendredi 11 mars 2016. Visite des ruines de Palenque.

C’est la première fois au Mexique nous prenons un collectivo, càd un de ces vieux minibus que les locaux prennent à la place du bus. Après 10 minutes d’attente afin que le collectivo se remplisse et 15 min de route, nous arrivons déjà sur le site archéologique de Palenque. Il est 8h30 et il fait déjà chaud ! 😉

Nos premières pyramides mayas ! Nous découvrons leur belle écriture et un grand nombre de bas-reliefs. Le site est magique et immense. Entre les pyramides mayas et la jungle qui les entoure, on se croirait vraiment dans Indiana Jones, surtout Mister J et son chapeau ! Par contre, la cuisse droite de Miss V se souviendra encore pendant quelques jours de toutes ces marches que nous avons montées et descendues. Par ailleurs, contrairement à Cuba, nous visitons le Mexique hors-saison. Cela ne signifie évidemment pas que nous sommes seuls sur les sites, mais il n’y a pas trop de monde, nous ne nous bousculons pas.

Palenque: el Templo de las Inscripciones

Palenque: el Templo de las Inscripciones

Palenque: une (trop) jeune vendeuse

Palenque: une (trop) jeune vendeuse

Palenque: el Palacio

Palenque: el Palacio

Palenque: el Palacio

Palenque: el Palacio

Palenque: el Palacio et ses écritures maya

Palenque: el Palacio et ses écritures maya

Palenque: el Palacio et ses bas-reliefs

Palenque: el Palacio et ses bas-reliefs

Palenque: el Palacio

Palenque: el Palacio

Palenque: vue depuis le Palacio

Palenque: vue depuis le Palacio

Palenque: Indiana Jones...

Palenque: Indiana Jones is back…

Palenque

Palenque: bas-relied coloré

Palenque: el Templo de los Guerreros

Palenque: el Templo de los Guerreros

Palenque: el Templo de los Guerreros

Palenque: el Templo de los Guerreros

Palenque: el Templo de la Cruz

Palenque: el Templo de la Cruz

Palenque: el Templo de la Cruz

Palenque: la plus vieille pub pour cigare… (en el Templo de la Cruz)

Palenque: vue depuis le Templo de la Cruz sur le Templo del Sol (gauche) et le Palacio (droite)

Palenque: vue depuis le Templo de la Cruz sur le Templo del Sol (gauche) et le Palacio (droite)

Palenque: el Templo del Sol

Palenque: el Templo del Sol

Palenque: le Templo de la Cruz Foliada

Palenque: le Templo de la Cruz Foliada

Palenque: vue depuis le Templo de la Cruz Foliada

Palenque: le Templo de la Cruz Foliada

Nous sommes ensuite allés faire un petit tour du côté du musée pour en savoir un peu plus sur la culture maya, leur écriture, leur sculpture, leur tombeau, etc. A l’origine, les temples étaient totalement recouverts de bas-reliefs; cela devait être magnifique! Mais les deux choses qui nous ont le plus marqué sont le masque coloré la reproduction d’un tombeau maya, superbe !

Le musée de Palenque: l'écriture maya

Le musée de Palenque: l’écriture maya

Le musée de Palenque: encensoir

Le musée de Palenque: encensoir

Le musée de Palenque: masque

Le musée de Palenque: masque coloré

Le musée de Palenque: reproduction d'un tombeau maya

Le musée de Palenque: reproduction d’un tombeau maya

Le musée de Palenque: masque

Le musée de Palenque: masque

A midi, pour la première fois, nous testons les enchiladas. Pas mauvais, mais comme ce sont des tortillas en sauce, c’est encore plus gras que d’habitude.

Palenque: enchiladas

Palenque: enchiladas

Nous décidons qu’à partir d’aujourd’hui, nous ne mangerons plus qu’une fois par jour au restaurant ! Nous avons du mal à digérer leur nourriture qui est très consistante, trop copieuse et super grasse. On comprend mieux leur courbe de poids qui a fortement tendance à suivre celle des Américains. Mais malheureusement pour eux, leur courbe de taille ne suit pas !

Dorénavant, le soir, nous mangerons un repas light fait-maison : des légumes (avocat, tomates, concombre) et des fruits (pastèque, melon, ananas, pamplemousse). Et le matin, si le petit-déjeuner n’est pas inclus, ce sera bananes, mangue et une petite pâtisserie 😉 Depuis que nous faisons cela, notre estomac, de même que notre portefeuille s’en portent mieux !

Campeche: Mister J fait des emplettes

Mister J fait des emplettes 😉

Mexique: San Cristóbal de las Casas

Lundi 7 mars 2016. Visite de San Cristóbal de las Casas.

Arrivés à 6h30 du matin à San Cristóbal de las Casas, nous nous les gelons un peu. Il faut dire que San Cristóbal est situé à 2200m d’altitude et il y fait donc un peu frais le matin et le soir. Vers 7h, nous déposons nos bagages à notre gîte, qui est tenu par un Québécois de Montréal qui vit au Mexique depuis 11 ans et qui est marié à une Mexicaine. Cela faisait longtemps que nous n’avions plus entendu parler Français 😉

Pour bien commencer la journée, nous prenons tout d’abord un petit-déjeuner de champion : des fruits, du yaourt, des graines, etc.

San Cristóbal de las Casas: petit-déjeuner de champion avec un jus de carotte

San Cristóbal de las Casas: petit-déjeuner de champion avec un jus de carotte

Nous pouvons maintenant commencer à visiter la ville. San Cristóbal de las Casas nous fait un peu penser à Oaxaca, colorée, vivante, mais en plus petite et plus champêtre. Toute de suite, nous nous y sentons bien !

San Cristóbal de las Casas

San Cristóbal de las Casas

San Cristóbal de las Casas: la rue Real de Gadalupe

San Cristóbal de las Casas: la rue Real de Gadalupe

San Cristóbal de las Casas: la rue Real de Gadalupe

San Cristóbal de las Casas: la rue Real de Gadalupe

San Cristóbal de las Casas: la rue Real de Gadalupe

San Cristóbal de las Casas: la rue Real de Gadalupe

San Cristóbal de las Casas

San Cristóbal de las Casas

Ce qui nous frappe immédiatement à San Cristóbal, ce sont ses églises colorées, surement les premières d’une longue série en Amérique Latine. Nous commençons par la Plaza 31 de Mayo et la Cathédrale San Cristobál Martír, notre saint patron, le patron des voyageurs 😉

San Cristóbal de las Casas: les alentours de la Plaza 31 de Mayo

San Cristóbal de las Casas: les alentours de la Plaza 31 de Mayo

San Cristóbal de las Casas: la Plaza 31 de Mayo

San Cristóbal de las Casas: la Plaza 31 de Mayo

San Cristóbal de las Casas: la cathédrale de San Cristóbal Mártir et la croix maya

San Cristóbal de las Casas: la cathédrale de San Cristóbal Mártir et la croix maya

San Cristóbal de las Casas: la cathédrale de San Cristóbal Mártir

San Cristóbal de las Casas: la cathédrale de San Cristóbal Mártir

San Cristóbal de las Casas: "Éteins ton GSM. Rappelle-toi que pour communiquer avec Dieu, tu n'as pas besoin de téléphone".

San Cristóbal de las Casas: « Éteins ton portable. Rappelle-toi que pour communiquer avec Dieu, tu n’as pas besoin de téléphone ». 😉

San Cristóbal de las Casas: la Place de Cathédrale

San Cristóbal de las Casas: la Place de la Cathédrale

San Cristóbal de las Casas: la cathédrale de San Cristóbal Mártir

San Cristóbal de las Casas: la place de la Cathédrale

Nous nous dirigeons ensuite vers l’Arche del Carmen, rouge, et son église, jaune. Nous décidons ensuite de monter en haut de la colline de San Cristobál jusqu’à l’église de la Colline, blanche et rouge. Quelle vue magnifique sur la ville, ses collines environnantes et l’église Santa Lucia. 

San Cristóbal de las Casas

San Cristóbal de las Casas: l’Arco del Carmen

San Cristóbal de las Casas

San Cristóbal de las Casas

San Cristóbal de las Casas: el Templo del Carmen

San Cristóbal de las Casas: el Templo del Carmen

San Cristóbal de las Casas: la colline San Cristóbal

San Cristóbal de las Casas: la Colline San Cristóbal

San Cristóbal de las Casas: el Templo del Cerrito (le temple de la colline)

San Cristóbal de las Casas: el Templo del Cerrito (le temple de la colline)

San Cristóbal de las Casas: vue depuis la Colline San Cristóbal

San Cristóbal de las Casas: vue depuis la Colline San Cristóbal

San Cristóbal de las Casas: l'église Santa Lucia

San Cristóbal de las Casas: l’église Santa Lucia

Nous finissons alors notre matinée de visite par l’église Santa Lucia, bleue et blanche ainsi que l’église San Francisco, jaune et rouge.

San Cristóbal de las Casas: il y a de la musique dans l'air...

San Cristóbal de las Casas: il y a de la musique dans l’air…

San Cristóbal de las Casas: l'église Santa Lucia

San Cristóbal de las Casas: l’église Santa Lucia

San Cristóbal de las Casas: l'église Santa Lucia

San Cristóbal de las Casas: l’église Santa Lucia

San Cristóbal de las Casas

San Cristóbal de las Casas

San Cristóbal de las Casas: l'église San Francisco

San Cristóbal de las Casas: l’église San Francisco

San Cristóbal de las Casas: l'église San Francisco

San Cristóbal de las Casas: l’église San Francisco

A midi, au moment de choisir à manger, nous sommes un peu perdus par les termes employés sur la carte. Nous pensions connaître un minimum la nourriture mexicaine. Mais en regardant la carte de plus prêt… Nous ne saurions dire quelle est la différence entre les tacos, les fajitas, les burritos, les tortillas, les quesadillas et les enchiladas ? Voici un petit lexique pour s’en sortir :

  • Le mot « tortilla » est utilisé pour désigner une omelette mais pas que…cela peut aussi désigner une crêpe de blé ou de maïs à partir de laquelle on fait des tacos, des fajitas, des burritos, des quesadillas et des enchiladas.
  • Le taco se compose d’une tortilla repliée ou enroulée sur elle-même contenant presque toujours une garniture, le plus souvent à base de viande et de sauce.
  • La fajita est constitué d’une tortilla généralement de farine de maïs pliée et remplie de viande et de crudités et condiments. La fajita n’est pas un plat mexicain, mais américain d’inspiration mexicaine 😉
  • Le burrito se compose d’une tortilla de farine de blé garnie de divers ingrédients tels que de la viande de bœufs, des haricotss, des tomates, des épicess, du piment, de l’oignon, de la salade, etc. Il est plus grand et plus consistant qu’un taco ou une fajita. D’invention récente, le burrito n’est pas un plat de la cuisine traditionnelle mexicaine.
  • La quesadilla réalisé à partir d’une tortilla et de fromage fondant, parfois agrémenté d’autres ingrédients. Elle est cuite sur une plaque chauffée ou une poêle.
  • L’enchilada est composée d’une tortilla de maïs recouverte de sauce salsa (sauce pimentée à base de tomates) ou de mole (sauce à base de piment, cacao ou chocolat, sésame, cacahuète, tomate) servies chaudes. Elle est généralement frite.

Merida: des tacos

Merida: des tacos

San Cristóbal de las Casas: des fajitas

San Cristóbal de las Casas: des fajitas, un peu plus fournies que des tacos

San Cristóbal de las Casas: un burrito

San Cristóbal de las Casas: un burrito, le plus consistant de tous

Merida: quesadillas (plus précisement "syncronizadas" car, en plus du fromage, il y a du jambon et du guacamole)

Des quesadillas

Campeche: enchiladas

Des enchiladas, le plus bourratif (car avec de la sauce)

Qu’on se le dise, la nourriture mexicaine est très riche et très copieuse. C’est excellent, un genre de malbouffe très savoureuse mangée sur le pouce par les mexicains. Et nous sommes content de parfois trouver des restaurants végétariens avec des légumes sautés ! Les serveurs nous regardent parfois bizarrement quand nous ne commandons qu‘un guacamole et un plat pour deux… Mais même avec cela, il nous est difficile de tout finir !

 

Mardi 8 mars 2016. Visite de San Cristóbal de las Casas et repos.

San Cristóbal est une ville étonnante. Elle ressemble à une petite ville de campagne mexicaine dans laquelle on mélange des mexicains de la ville, des mexicains des campagnes qui viennent vendre leurs fabrications, des touristes… San Cristóbal semble aussi être devenu le repère des jeunes hippies, des bohèmes, des altermondialistes, des adeptes du yoga, des anarchistes, des trustafarians (jeune hippies de parents très riches) ainsi que des jeunes marginaux (SDF) canadiens et américains qui viennent passer l’hiver au chaud, ou de globes trotteurs en manque de budget qui jouent de la musique pour financer le reste de leur voyage. Il suffit à Miss V d’enfiler son pantalon indien et de mettre son sarong indonésien en écharpe et à Mister J de mettre son pantalon « éléphant » thaïlandais pour se fondre dans la masse 😉 Après Katmandou au Népal et Ubud en Indonésie, San Cristóbal sera-t-elle la nouvelle Mecque des hippies ?

Nous sommes également frappés par la quantité de vendeuses très insistantes qui passent de terrasses en terrasses de restaurant pour nous vendre toutes sortes de choses. Et pire, nous sommes choqués par la quantité d’enfants qui travaillent : ils vendent des bracelets, toutes sortes d’étoffes, des chewing-gums, cirent les chaussures, mettent les courses dans les sacs au supermarché… Nous avons vu une mère donner à sa petite fille des bracelets et nous désigner pour cible pour les vendre. Le travail des enfants est un problème complexe mais on se refuse toujours de leur acheter quoique ce soit, même si leur regard triste nous arracherait le cœur !

San Cristóbal de las Casas: un jeue cireur de chaussures...

San Cristóbal de las Casas: un jeune cireur de chaussures…

San Cristóbal de las Casas: un autre jeune travailleur...

San Cristóbal de las Casas: un autre jeune travailleur…

Le matin, nous nous rendons à la colline Guadalupe où se trouve la petite église de Guadalupe puis à l’église Santo Domingo, qui n’est pas colorée mais qui possède la plus belle façade de la ville.

San Cristóbal de las Casas: vue sur l'église Guadalupe au fond

San Cristóbal de las Casas: vue sur l’église Guadalupe au fond

San Cristóbal de las Casas: la colline de Guadalupe

San Cristóbal de las Casas: la colline de Guadalupe

San Cristóbal de las Casas: l'église de Guadalupe

San Cristóbal de las Casas: l’église de Guadalupe

San Cristóbal de las Casas: l'église de Guadalupe

San Cristóbal de las Casas: l’église de Guadalupe

San Cristóbal de las Casas: l'église de Guadalupe

San Cristóbal de las Casas: l’église de Guadalupe

San Cristóbal de las Casas: vue depuis la colline de Guadalupe

San Cristóbal de las Casas: vue depuis la colline de Guadalupe

Après deux semaines à Cuba et autant de temps au Mexique, nous avons remarqué quelques différences avec nos églises : représentation plus réaliste de la souffrance du Christ, différentes statues de la Vierge dans une même église (Vierge de la Douleur, de la Charité, de la Miséricorde, etc.), représentation de Dieu (statue de la Sainte Trinité). De plus, dans toutes les églises du Mexique, ils vénèrent Notre-Dame de Guadalupe.

San Cristóbal de las Casas: la Vierge de la Douleur. Chose courante en Amérique Latine: dans la même église, vous trouverez aussi une statue de Vierge de la Solitude, une autre de la Vierge de la Charité, etc.

San Cristóbal de las Casas: la Vierge de la Douleur.

San Cristóbal de las Casas: contrairement à chez nous, Dieu est très souvent représenté dans les églises d'Amérique Latine (sur les statues de la Sainte Trinité)

San Cristóbal de las Casas: contrairement à chez nous, Dieu est très souvent représenté dans les églises d’Amérique Latine (sur les statues de la Sainte Trinité)

San Cristóbal de las Casas: dans les églises d'Amérique Latine, les souffrances et le martyr de Jésus sont représentés de manière bien plus réalistes que chez nous (sang, blessures de flagellation, etc.)

San Cristóbal de las Casas: les souffrances et le martyr de Jésus sont représentés de manière bien plus réalistes que chez nous (sang, blessures de flagellation, etc.)

San Cristóbal de las Casas: ldans les églises d'Amérique Latine, les souffrances et le martyr de Jésus sont représentés de manière bien plus réalistes que chez nous

San Cristóbal de las Casas

San Cristóbal de las Casas:  les souffrances de Jésus, les genoux et les stigmates (pieds, mains, tête et flanc) en sang

San Cristóbal de las Casas: les genoux et les stigmates (pieds, mains, tête et flanc) en sang

A midi, nous mangeons dans un tout petit restaurant végétarien qui est tenu par un Mexicain qui a vécu 18 ans aux USA, voyagé un an en Europe et habité un an en Allemagne. Nous discutons un peu avec lui de notre voyage, qu’il trouve fantastique, et il nous avoue vouloir revenir en Europe visiter Berlin, Barcelone, Lisbonne, etc. Aaaah que l’Europe est belle aussi ! 😉

San Cristóbal de las Casas: dans un restaurant végétarien

San Cristóbal de las Casas: le jus du jour (jus d’orange, figue de Barbarie, sauge, ail, concombre, gigembre, graines de lin) dans un restaurant végétarien

 

Mercredi 9 mars 2016. Excursion au Cañon del Sumidero.

Nous ne savons pas comment nous faisons notre compte mais la banquette arrière des minibus, soit la moins bonne place, est toujours pour nous ! Il ne pourrait pas une fois venir nous chercher en premier ?! Heureusement, après 1h de bus, nous arrivons à l’embarcadère. Après s’être bien tartiné de crème solaire car le soleil tape comme pas possible, nous embarquons, avec un autre groupe, à bord d’un bateau à moteur. A nouveau, nous nous sentons tout petit dans ce canyon aux falaises vertigineuses. A l’aller, nous nous arrêtons régulièrement pour observer des oiseaux, quelques singes, un crocodile, une stalactite qui ressemble à un hippocampe, une petite chapelle dans une grotte pour Notre-Dame de Guadalupe, une cascade à sec qui a merveilleusement creusé la roche, etc. Sur le chemin du retour, nous y allons d’une traite à toute allure. Mesdames, attention à vos perruques et Messieurs, à vos chapeaux !

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero: le stalactite hippocampe

Cañon del Sumidero: le stalactite hippocampe

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero: crocodile à babord!

Cañon del Sumidero: crocodile à babord!

Cañon del Sumidero: chapelle de Notre-Dame de Guadalupe

Cañon del Sumidero: la grotte-chapelle de Notre-Dame de Guadalupe

Cañon del Sumidero: cascade assèchée qui a sculpté la roche

Cañon del Sumidero: cascade assèchée qui a sculpté la roche

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Cañon del Sumidero

Nous nous arrêtons ensuite une petite heure à Chiapas del Corso, qui possède une chouette place et une église colorée. Puis retour à San Cristobal de las Casas pour faire nos « valises » et nous coucher tôt, car demain, nous nous levons à 4h du matin !

Chiapas de Corso: el zócalo et sa fontaine sa fontaine

Chiapas de Corso: el zócalo et sa fontaine sa fontaine

Chiapas de Corso: l'église Santo Domingo

Chiapas de Corso: l’église Santo Domingo

Chiapas de Corso: l'église Santo Domingo

Chiapas de Corso: l’église Santo Domingo

 

Mexique: Oaxaca

Vendredi 4 mars 2016. Trajet de Mexico City à Oaxaca.

Sur les conseils d’un jeune Allemand rencontré à Cuba et qui a vécu à Mexico City, nous partons pour Oaxaca plutôt que pour Puebla. D’après lui, Oaxaca est encore plus joli que Puebla et la nature y est très belle.

Alors ce fameux bus ADO ? Super confortable, propre, comme neuf et qu’à moitié plein ! Et nous sommes les seuls étrangers 😉 Et les Mexicains du bus sont super sympas : une Mexicaine préviendra d’ailleurs gentiment Mister J qu’il n’y a pas de lumière dans la toilette du bus. Malheureusement, après moins d’1h de trajet, le chauffeur du bus nous informe que le bus est en panne et qu’un autre bus arrivera dans une heure. Notre premier trajet longue-durée au Mexique commence bien… Enfin, ici au moins, ils nous expliquent clairement ce qu’il se passe, contrairement à l’Asie 😉 A notre grande surprise, ce n’est pas un bus ADO mais un bus OCC qui arrive, soit la gamme en-dessous. Celui-ci n’est déjà pas mal rempli mais nous trouvons 2 places tout à l’arrière du bus. Nous sommes toujours bel et bien les seuls touristes 😉 Le bus OCC est un petit peu plus vieillot que celui d’ADO mais toujours très confortable. Ouf !

Bus de Mexico City à Oaxaca

Bus de Mexico City à Oaxaca: trop chou le papy!

Pour faire passer le temps, des films en espagnol passent sur les écrans du bus avec le son à fond. Pas facile de comprendre, et ça nous ennuie plus qu’autre chose… Jusqu’à ce que… Tiens, c’est du français que j’entend ? Ou je soudainement devenu bilingue en Espagnol ? Un film français sous-titré en espagnol venait de commencer ! Mais lequel ? Les Chtis ? Non. Un indice : Christian Clavier. Les Bronzés ? Les Visiteurs ? Non plus. Nous étions les seuls à regarder ce film, qui n’est autre que… « Mais qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » ! Pas facile pour les Mexicains de suivre cette histoire… Mais du coup, nous, nous étions aux anges !

Neuf heures après avoir quitté Mexico City (au lieu de 6h30-7h), nous voilà enfin à Oaxaca. En marchant les 2,4 kms nous séparant de notre hostal, nous savons déjà qu’Oaxaca va nous plaire : elle est colorée, vivante (surtout sur les places) et à taille humaine.

Oaxaca

Oaxaca

Oaxaca

Oaxaca

Oaxaca

Oaxaca

Arrivés à l’hostal El Quijote, nous sommes accueillis par son très sympathique patron, qui nous prête ses guides de voyage pour les feuilleter : le Lonely Planet sur l’Amérique Centrale, le Footprint sur le Mexique, les cartes routières, il a tout… Idéalement, nous aurions aimer tomber sur le Routard qui combine le Guatemala, l’est du Mexique et le Bélize… Mais c’est beaucoup moins facile au Mexique que dans les pays d’Asie que nous avons visités jusqu’à présent. En Asie, ils font des copies de nombreux guides, et le marché de l’occasion est super important.

Fatigués et surtout affamés par ce long trajet, nous prendrons ce soir une Margarita en apéro, un guacamole en entrée ainsi qu’une soupe de maïs et des tacos en plat principal. Rien que ça ?! 😉

Oaxaca: une Margarita

Oaxaca: une Margarita

Oaxaca: un guacamole, une soupe de maïs, et des tacos à la vapeur

Oaxaca: un guacamole, une soupe de maïs, et des tacos à la vapeur

Oaxaca: soupe de maïs et de poulet

Oaxaca: soupe de maïs et de poulet

Oaxaca: guacamole

Oaxaca: guacamole

 

Samedi 5 mars 2016. Visite d’Oaxaca.

Après un petit-déjeuner de champion, bien consistant, en compagnie de deux perroquets, nous entamons notre visite de Oaxaca par la Basilique Nuestra Señora de la Soledad.

Oaxaca: el café Alex

Oaxaca: el café Alex et ses oiseaux

Oaxaca: la Basilica de Nuestra Señora de la Soledad

Oaxaca: la Basilica de Nuestra Señora de la Soledad

Oaxaca: la Basilica de Nuestra Señora de la Soledad

Oaxaca: la Basilica de Nuestra Señora de la Soledad

Nous poursuivons ensuite par la Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption et le Zocaló, qui est très fréquenté par les locaux. Les enfants y jouent, les hommes y font cirer leurs chaussures tout en lisant leur journal et les femmes papotent.

Oaxaca: la Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption

Oaxaca: la Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption

Oaxaca: la Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption

Oaxaca: la Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption

Oaxaca: el Zócalo

Oaxaca: el Zócalo

Oaxaca: el Zócalo

Oaxaca: el Zócalo

Oaxaca: el Zócalo et ses cireurs de chaussures

Oaxaca: el Zócalo et ses cireurs de chaussures

Finalement, nous empruntons la très jolie Calle Alcalá, une rue piétonne bordée de belles maisons colorées, jusqu’à l’église San Antonio, que nous ne pouvons malheureusement visiter pour cause de mariage. Nous nous arrêtons alors dans une libraire internationale de la Calle Alcalá à la recherche d’un guide de voyage sur le Mexique. Oui, nous gardons toujours l’espoir d’en trouver un (enfin, surtout Mister J). Alors que nous pensions une nouvelle fois repartir bredouille, Mister J tombe, par hasard, sur quelques Lonely Planet. Qui l’eût cru ?! A défaut d’avoir trouver le Routard, nous achetons le Footprint qui regroupe nos trois prochaines destinations : le sud du Mexique, le Bélize et le Guatemala. Tout en un, troooop géniaaal !

Oaxaca: Calle Alcalá

Oaxaca: Calle Alcalá

Oaxaca: Calle Alcalá

Oaxaca: Calle Alcalá

Oaxaca: c'est bon, nous sommes enfin parés!

Oaxaca: c’est bon, nous sommes enfin parés!

 

Dimanche 6 mars 2016. Visite d’Oaxaca et bus de nuit vers San Cristóbal de las Casas.

Ce n’est pas parce que nous avons un bus ce soir qu’il ne faut rien faire, que du contraire ! On dormira mieux 😉 Nous retournons dès lors à l’église Santo Domingo en espérant pouvoir rentrer à l’intérieur cette fois. Mais non, ce n’est à nouveau pas possible ; non pas qu’il y ait à nouveau un mariage, mais la messe de 13h qui va commencer d’une minute à l’autre. Puisque c’est ainsi, nous assisterons à la messe, une première en espagnol 😉 Notons deux différences avec la messe dans nos pays : d’une part, l’église est remplie – tous âges confondus : enfants, adolescents, parents, vieillards – et d’autre part, la communion ne se donne pas dans les mains mais directement dans la bouche. Sachant qu’il existait des variantes, Miss V a bien observé et a fait comme eux 😉

Oaxaca: l'église Santo Domingo

Oaxaca: l’église Santo Domingo

Oaxaca: trop chous ces mamys!

Oaxaca: trop chous ces mamys!

Oaxaca: l'église Santo Domingo

Oaxaca: l’église Santo Domingo

Oaxaca: l'église Santo Domingo

Oaxaca: l’église Santo Domingo, toute dorée

Oaxaca: l'église Santo Domingo

Oaxaca: l’église Santo Domingo

Oaxaca: l'église Santo Domingo

Oaxaca: l’église Santo Domingo

Oaxaca

Oaxaca: près de l’église Santo Domingo

Nous faisons ensuite une petite incursion au Théâtre Macedonio Alcalá, avant de nous rendre à l’église Notre-Dame de Guadalupe, un peu excentrée et plus récente. Mais minute papillon, il faut attendre un peu que…la messe se termine 😉

Oaxaca: le Théâtre Macedonio Alcalá

Oaxaca: le Théâtre Macedonio Alcalá

Oaxaca: le Théâtre Macedonio Alcalá

Oaxaca: le Théâtre Macedonio Alcalá

Oaxaca: l'église Notre-Dame de Guadalupe

Oaxaca: l’église Notre-Dame de Guadalupe

Oaxaca: l'église Notre-Dame de Guadalupe

Oaxaca: l’église Notre-Dame de Guadalupe

Oaxaca: Notre-Dame de Guadalupe apparaît à l'indigène Juan Diego

Oaxaca: Notre-Dame de Guadalupe apparaît à l’indigène Juan Diego

Oaxaca: des tacos gratinés

Oaxaca: des tacos gratinés

Après un repas du soir à l’heure mexicaine (à 18h nous avions terminé), nous allons récupérer nos sacs à l’hostal et marchons jusqu’à la gare de bus. A 20h, nous montons dans THE bus. Pour ce trajet de nuit de 11h, nous avions choisi un bus ADO GL, un peu plus confortable que les bus ADO tout court : plus d’espace pour les jambes, siège inclinables à 120°, écouteurs pour regarder la TV (donc pas de bruit), deux toilettes (une pour les hommes et une pour les femmes. Et cette fois-ci, nous n’étions pas les seuls touristes ! Il y avait quelques Mexicains aussi. En Asie, tous les bus de nuit que nous avions pris était complets mais ce n’est pas le cas ici ; le tiers des sièges étaient libres. Il faut dire que les Mexicains optent plutôt pour les classes moins chères et que ce n’est pas la saison touristique. On ne va pas s’en plaindre 😉 Dans le bus, nous avons regardé un film mafieux espagnol où Mister J n’a rien compris car ils étaient à la recherche de « el dinero ». Mais sapristi, ils vont faire tout un film sur un dîner ?! Aaah mais non, « el dinero », veut dire « l’argent », pas « le dîner » ! Fallait le dire au début du film, pas à la fin !

Autre différence avec l’Asie : les bus au Mexique ne s’arrêtent jamais ! Pas d’arrêt pipi ! Du coup, nous sommes obligés d’utiliser les toilettes du bus. Sur l’autoroute, c’est finger-in-the-nose. Mais sur les routes de campagnes bien sinueuses et avec des casse-vitesse tous les 20 mètres, c’est du sport !

Mexique: Mexico City et Teotihuacan

Mercredi 2 mars 2016. Visite de Mexico City (suite et fin).

Après une bonne nuit et un petit déjeuner de champion, nous partons à l’assaut du Mexique. Qui dit nouveau pays, dit nouvelle adaptation. Ce matin, en plus de mettre à jour le blog pour le bonheur de nos impatients lecteurs, nous nous sommes donnés comme mission de comprendre comment fonctionnent les bus au Mexique. Après 45 minutes de métro (incluant 3 changement), nous voilà arrivés à l’immense « Terminal de Autobuses del Norte ». Waouw, on ne s’est pas trompé ? Ce n’est pas l’aéroport ?! C’est gigantesque, et cela semble bien mieux organisé qu’en Asie. Comme nous n’avons pas de guide de voyage sur Mexico City, nous ne connaissons pas toutes ces compagnies de bus mais savons quand même qu’ADO est une bonne compagnie. Nous nous rendons donc au comptoir d’ADO. Oui mais…ce n’est pas si simple car il y a plusieurs comptoirs ADO : il y a ADO, ADO GL et ADO Platino… Nous devinons qu’il s’agit de différentes classes et nous dirigeons vers le comptoir ADO (tout court) en supposant que c’est la moins chère. Bingo, le prix du trajet (20€ par personne pour 7h de bus) est moins cher que ce que pensait Mister J ! Espérons seulement que le bus ne soit pas pourri et qu’il soit confortable…

Nous reprenons le métro (pendant une éternité) en direction du Zocaló, aussi appelé Plaza de la Constitución. Nous y sommes déjà allés avant de partir à Cuba mais comme il y avait des barrières partout pour la venue du Pape, nous n’avions pas pu visiter la Cathédrale ni nous rendre au centre de la Place. Manque de bol, il pleut cette fois-ci ! C’est une journée froide, grisâtre et pluvieuse aujourd’hui. Alors ce Zocaló ? Le Lonely Planet la décrit comme une des plus belles places du monde. Certes, elle est jolie et entourée de beaux bâtiments mais elle ne vaut quand même pas ce qualificatif. Non désolé, elle n’arrive pas à la cheville de la Grand Place de Bruxelles, la Place de la Vieille Ville à Prague, la Place Saint Marc à Venise ou encore de la Place Stanislas à Nancy. Ceci dit, elle vaut la peine d’être vue.

Mexico City: le Zócalo (ou Plaza de la Constitución)

Mexico City: le Zócalo ou Plaza de la Constitución

Mexico City: le Zócalo et sa Cathédrale Métropolitaine sous la pluie

Mexico City: le Zócalo et sa Cathédrale Métropolitaine sous la pluie

Mexico City: el Zócalo

Mexico City: el Zócalo

Mexico City: la Ciudad De Mexico (CDMX)

Mexico City: la Ciudad De MeXico (CDMX)

Mexico City: el Zócalo

Mexico City: el Zócalo ou Plaza de la Constitución

Mexico City: près du Zocalo

Mexico City: près du Zocalo

A midi, nous décidons de nous faire plaisir et de retourner manger dans le chouette restaurant que nous avions essayé lors de notre premier séjour dans la ville (avant Cuba). Nous commandons 2 sangrias, des tacos et du guacamole. Cela fait du bien de se retrouver avec du choix sur la carte et de ne pas se voir répondre « désolé, on en a plus » à chaque truc que nous commandons (comme à Cuba).

Mexico City: sangria

Mexico City: sangria. Hasta la vista baby!

Mexico City: tacos

Mexico City: tacos

Quid de l’insécurité à Mexico City ? Certes, la présence policière est marquante partout (métro, lieux touristiques, etc.) mais nous nous sommes sentis très bien et en sécurité à Mexico City. Comme partout, il faut bien sûr faire un minimum attention : ne pas porter de bijoux, ne pas avoir d’objets de valeur ni ses documents dans son sac à dos, sortir son smartphone qu’en cas de nécessité, éviter de sortir la nuit.

 

Jeudi 3 mars 2016. Visite des pyramides de Teotihuacan.

Nous nous rendons à nouveau en métro au « Terminal de Autobuses del Norte » et nous rendons directement au comptoir « Teotihuacan ». Facile, nous avions repéré les lieux la veille 😉 Pour une fois, nous ne sommes pas les seuls touristes dans le bus : 3-4 autres couples s’y trouvent aussi. Après 1h de bus, nous arrivons sur le site de Teotihuacan, qui est beaucoup plus grand que Mister J ne le pensait. Stupeur : les pyramides sont énormes ! Mister J pensait voir des petits tas de cailloux ! C’est ça la magie de ne pas s’occuper de l’itinéraire 😉

Ce site archéologique contient certaines des plus grandes pyramides jamais construites en Amérique précolombienne. La ville a sans doute été construite aux environs de 200 ans avant J.C. et habitée jusqu’à sa chute entre les 6e et 7e siècles. Mais Teotihuacan conserve encore beaucoup d’énigmes et beaucoup de questions à son sujet font encore débat. Était-elle au centre d’un Empire ? Quelle était l’origine ethnique de ses habitants ? Etc.

Teotihuacan

Une sculpture de Teotihuacan

Teotihuacan

Une sculpture de Teotihuacan

Nous empruntons la Chaussée des Morts sur un bon kilomètre en direction des deux plus grandes pyramides. Arrivés au pied de la Pyramide du Soleil, la plus grande, nous nous sentons tout petits. Elle est bien plus grande que les temples que nous avons vus en Asie 😉 Elle nous fait plutôt penser à ses cousines égyptiennes, les Pyramides de Gizeh. Nous attaquons alors son sommet, qui offre une superbe vue sur tout le site et les montagnes avoisinantes.

Teotihuacan: la Chaussée des Morts

Teotihuacan: la Chaussée des Morts est longue de 4 kms

Teotihuacan: la Chaussée des Morts et ses deux grandes pyramides

Teotihuacan: la Chaussée des Morts et ses 2 grandes pyramides

Teotihuacan: la Pyramide du Soleil

Teotihuacan: la Pyramide du Soleil

Teotihuacan: au sommet de la pyramide du Soleil

Teotihuacan: au sommet de la pyramide du Soleil

Teotihuacan: vue sur la Pyramide de la Lune depuis la Pyramide du Soleil

Teotihuacan: vue sur la Pyramide de la Lune depuis la Pyramide du Soleil

Teotihuacan: au sommet de la pyramide du Soleil

Teotihuacan: au sommet de la pyramide du Soleil, vue sur la Chaussée des Morts

Nous nous dirigeons ensuite vers la Pyramide de la Lune, un peu plus petite mais toujours aussi impressionnante. Nous ne pouvons monter que jusqu’à la moitié de cette pyramide, et ce n’est pas plus mal car elle est très raide et nous sommes déjà fatigués ! Et puis, la vue sur la Chaussée des Morts, longue de 4 kms, et la Pyramide de la Lune est déjà magnifique à cette hauteur.

Teotihuacan: la Pyramide de la Lune

Teotihuacan: la Pyramide de la Lune

Teotihuacan: la Pyramide de la Lune

Teotihuacan: la Pyramide de la Lune

Teotihuacan: vue depuis la Pyramide de la Lune

Teotihuacan: vue depuis la Pyramide de la Lune

Teotihuacan: vue sur la Pyramide du Soleil depuis la Pyramide de la Lune

Teotihuacan: vue sur la Pyramide du Soleil depuis la Pyramide de la Lune

 

Le site de Teotihuacan contient aussi quelques peintures murales, telles que celle du Temple du Puma.

Teotihuacan: le Temple du Puma

Teotihuacan: le Temple du Puma

De nombreux vendeurs ambulants vendent des appeaux en bois le long de la Chaussée des Morts. En plus des oiseaux, notre visite s’est faite avec des bruits de crocodiles, tigres et autre animaux qui peuvent faire peur au détour d’une pyramide !

Super contents de notre visite et fiers de prendre les transports en commun, nous reprenons le bus vers Mexico City et décidons de nous arrêter en métro à l’Avenida de la Reforma, considérée comme les Champs Élysées mexicains. En effet, elle est différente du Mexico résidentiel ou du Mexico colonial que nous avons vu jusqu’à présent : des gratte-ciels, des hôtels chics, des magasins de luxe, des statues de personnages importants, etc. Toutefois, nous ne sommes pas vraiment convaincus, il manque le charme qui opère sur les Champs Élysées !

Mexico City: Avenida de la Reforma (les Champs-Elysées mexicains)

Mexico City: Avenida de la Reforma (les Champs-Elysées mexicains)

Mexico City: statue de Christophe Colomb

Mexico City: statue de Christophe Colomb

Mexico City

Mexico City: les États Unis Mexicains

Mexique: Mexico City

Mercredi 10 février 2016. Le jour le plus long.

Voici le planning de vols :

00h25 Hanoï -> 07h10 Tokyo

Comme prévu, nous essayons de ne pas dormir dans le premier vol, qui ne dure que 5h, afin de dormir plus facilement dans le long courrier. Nous voyageons avec Japan Airlines dans un avion flambant neuf, très confortable… Et nous avons du coup l’occasion de tester les toilettes japonaises assez déroutantes au premier « jet ». Mais on s’y fait assez rapidement ; Mister J retentera d’ailleurs l’expérience maintes fois à l’aéroport de Tokyo ; il y tellement d’options, il faut bien tout tester !  D’ailleurs, il veut les mêmes dans sa future maison !

Aéroport de Tokyo: toilettes avec jets d'eau

Aéroport de Tokyo: toilettes avec jets d’eau

Aéroport de Tokyo: toilettes aec jets d'eau

Aéroport de Tokyo: toilettes avec jets d’eau

Aéroport de Tokyo: toilettes avec siège pour poser bébé et ainsi faire tranquillement ses besoins

Aéroport de Tokyo: toilettes avec siège pour poser bébé afin que maman puisse tranquillement faire ses besoins

Nous profitons de notre escale dans un pays développé pour prendre un cheesecake et un éclair au chocolat. Cela ne fait pas très local mais ça fait du bien. Crevés de notre nuit blanche et ayant déjà fait le tour des quelques magasins, nous nous allongeons sur un banc et piquons un petit somme dans l’aéroport de Tokyo.

En pleine expérience avec les toilettes japonaises, on appelle Mister J au micro pour qu’il se présente immédiatement à la porte d’embarquement. Nous nous demandons ce qui peut bien se passer ? Il n’est pourtant pas encore l’heure… Ah oui, American Airlines doit ré-imprimer nos cartes d’embarquement car c’est Japan Airlines qui les a imprimées à Hanoï mais visiblement ça ne leur plait pas. Bref, ça sent le professionnalisme à plein nez!

11h30 Tokyo -> 8h10 Dallas

Nous partons à l’heure de Tokyo. Et un bon point ! Mais – car il y toujours un mais – qu’est-ce que c’est que cet avion ?! Comment dire… Si, sur le site d’American Airlines, ils vantent, pour ce vol long courrier, un avion flambant neuf, nous avons eu celui des années 70 avec les cendriers dans les accoudoirs. Le système de divertissement sera redémarré 3 fois et au final ne fonctionnera pas de tout le trajet. Imaginez-vous passer 11h dans un avion sans un seul film ?

Que dire de l’accueil des hôtesses ? Très inégal. Entre celle qui hurle dans l’avion « Qui veut du poisson ? Tu veux du poisson toi chéri ? Et toi, tu veux du poisson ? Qui veut du poisson ? » puis « Qui a fini de manger ? T’a fini de manger toi mon chou ? Passe-moi ton plateau alors ! Oups pardon, j’ai fait tombé une bouteille d’eau sur ta tête. », et ce sans cesse à travers l’avion… Et l’autre qui est tellement débraillée qu’on a du mal à croire qu’elle fait partie de l’équipage… Finalement, les 2 hôtesses qui s’occupent de nous sont sympathiques et professionnelles. Ouf !

Pas de film mais, heureusement, nous dormirons mieux que nous l’espérions pendant tout le vol. Même si les hôtesses, assises sur la dernière rangée laissée vide en papotant et en mangeant les plateaux repas de la classe Business, nous réveilleront plusieurs fois.

10h45 Dallas -> 13h22 Mexico

Nous arrivons à Dallas à l’heure et n’avons qu’une envie : se poser dans un restaurant avant de prendre le dernier avion pour Mexico. C’était sans compter sur l’immigration américaine. Oui, nous sommes en transit, mais il faut passer l’immigration quand même ! Il faut d’ailleurs le prévoir au moins 72h à l’avance car il faut remplir un formulaire en ligne et payer 14$ par personne pour avoir l’autorisation d’embarquer dans un avion à destination des États-Unis. Nous pensions que cela s’arrêterai là, mais non. Une fois à Dallas, nous avons encore dû passer l’immigration pour tamponner le passeport, prendre une photo, de même que les empruntes digitales. Une absurdité ou un racket organisé d’argent, de temps, et de données personnelles ? Que font-ils de nos photos et empruntes digitales ??? Dieu seul le sait…mais nous avons notre petite idée…

Dans le dernier vol, nous rencontrons une jeune américaine qui voyage pour la première fois hors des USA. Elle va passer 6 semaines à Mexico City pour apprendre l’espagnol. L’occasion de papoter un peu et de se rendre compte que les Américains ne sont pas vraiment sur la même planète que nous. Par exemple, nous n’avons pas su répondre à la question « Quel soda préférez-vous ? » Euuuuh nous ne buvons que du Coca de temps en temps…

L’atterrissage à Mexico City est assez impressionnant car non seulement La Ciudad de Mexico se trouve dans une cuvette entourée de montagnes (et parfois enveloppée d’un nuage de pollution) mais en plus, l’aéroport se trouve au beau milieu de la ville, comme si nous atterrissions entre les maisons et les gratte-ciels.

Vers 15h, nous arrivons enfin à notre appart-hôtel dans un quartier résidentiel du centre de Mexico. Nous partons ensuite faire les courses dans un supermarché pour nos petit-déjeuner et repas du soir. Nous sommes déjà dans la peau de vrais Mexicains quoi 😉 Mister J est aux anges à la vue de pains et de fromages… Cela fera un repas 😉

Mexico City: notre appart-hôtel

Mexico City: le salon de notre appart-hôtel

 

Jeudi 11 février 2016. La journée la plus courte.

Avec 26 heures de vol et transit et 13h de jetlag dans le nez, nous avions décidé de ne pas mettre de réveil. Hum…Était-ce réellement une bonne idée ? Lorsque Miss V a daigné regarder l’heure sur sa montre, il était 11h20 du matin. En gros, elle a dormi 13h cette nuit-là et Mister J, un peu plus, 14h. Cette journée sera au moins économique puisque nous sauterons un repas. Comme nous n’avons qu’une après-midi pour visiter, nous décidons de nous rendre à la Basilique Notre-Dame de Guadalupe, qui se trouve à 10 kms au nord du centre de Mexico. Pour y arriver, nous prendrons sans aucun souci 3 lignes de métro.

Prendre le métro nous permet de réaliser à quel point la vie devient facile avec l’espagnol, contrairement à l’Asie. En Asie notre connaissance de la langue de chaque pays se résumait en général à « Bonjour, Merci, Au Revoir et Bouteille d’eau »… Et il était bien entendu impossible de deviner la signification des indications écrites, la plupart n’étant pas traduite en anglais. Mais en Amérique Latine, nous sommes comme pourvus d’un nouveau pouvoir : celui de comprendre ce qu’il se dit autour de nous et de comprendre les indications. Et ce n’est pas rien ! Et pour acheter des tickets de métro, Mister J peut sortir son plus bel espagnol (qu’il parle depuis 1 jour) 😉

Arrivés à la Basilique, nous remarquons une effervescence dans les rues, des barrières, des gradins, des écrans géants… Un groupe de rock serait-il en concert à Mexico ce soir ? Non, c’est le Pape François qui est attendu dans 3 jours dans cette Basilique. Quand on vous disait en Asie qu’on arrivait toujours au bon moment, au moment des fêtes, et bien cela continue ! 😉 Très impressionnant tout ce branle-bas de combat, et toute cette ferveur…

Mexico City: en route vers la Basilique. bienvenue au Pape François!

Mexico City: en route vers la Basilique. « Bienvenido S.S. el Papa Francisco! »

Mexico City: l'Ancienne Basilique (à gauche) et le Couvent des  Soeurs Capucines (à droite)

Mexico City: l’Ancienne Basilique (à gauche) et le Couvent des Soeurs Capucines (à droite)

Mexico City: la Nouvelle Basilique Notre-Dame de Guadalupe

Mexico City: la Nouvelle Basilique Notre-Dame de Guadalupe, où le Pape François célèbrera la messe

Mexico City: Notre-Dame de Guadalupe dans la Nouvelle Basilique

Mexico City: Notre-Dame de Guadalupe et le drapeau mexicain dans la Nouvelle Basilique

Mexico City: vue sur l'Ancienne et la Nouvelle Basiliques

Mexico City: vue sur l’Ancienne et la Nouvelle Basiliques

Mexico City: la Chapelle de la Colline et les 4 anges

Mexico City: la Chapelle de la Colline et les 4 anges

Mexico City: les indigènes faisant des offrandes à Notre-Dame de Guadalupe

Mexico City: les indigènes faisant des offrandes à Notre-Dame de Guadalupe

Mexico City: Templo del Pocito (le temple du petit puits)

Mexico City: Templo del Pocito (le temple du petit puits)

Mexico City: Ancienne Paroisse des Indigènes

Mexico City: Ancienne Paroisse des Indigènes

Mexico City: la tunique miraculeuse de Juan Diego arborant l'image de la Vierge

Mexico City: la tunique miraculeuse de Juan Diego arborant l’image de la Vierge

 

Vendredi 12 février 2016. La nuit la plus longue.

Contrairement à la veille, où nous avions dormi 13-14h, nous n’avons quasiment pas fermé l’œil de la nuit… Mister J a vu les heures défiler lentement sur son cadran. Foutu jetlag !

Aujourd’hui, nous allons visiter une des plus belles places du monde, le Zocalo, avec sa Cathédrale, son Palais Royal et son Temple Maya. Vu la nuit que nous avons passée, nous décidons d’y aller en métro. Oui mais… Le métro ne s’arrêtera pas à l’arrêt Zocalo ni au suivant… Whaaat ? Nous reprenons alors le métro dans l’autre sens et nous comprenons finalement l’annonce que nous entendions dans la gare signalant qu’il n’y a pas de service pour les deux arrêts en question… Valé, valé (OK), nous nous arrêterons à celui d’avant et marcherons alors. Nous soupçonnons alors que ce soit dû à la venue du Pape dans la capitale mexicaine. Exact ! A peine sortis du métro, nous voyons plein de barrières et nous découvrons qu’il est impossible de se rendre au centre de la fameuse place Zocalo, qui est remplie de gradins et écrans géants. Tiens tiens, il semblerait que la Pape vienne aussi à la Cathédrale Métropolitaine de Mexico. Heureusement, nous pouvons quand même faire le tour de la place pour admirer, derrière les barrières, la Cathédrale, le Palais Royal et le Temple Mayor.

Mexico City: typique du Mexique

Mexico City: typique du Mexique

Mexico City: la Place Zocalo et sa Cathédrale Métropolitaine

Mexico City: la Place Zocalo et sa Cathédrale Métropolitaine

Mexico City: la Place Zocalo et son Palais National

Mexico City: la Place Zocalo et son Palais National

Mexico City: le Templo Mayor, les ruines d'un temple maya en plein coeur de la capitale

Mexico City: le Templo Mayor, les ruines d’un temple maya en plein coeur de la capitale

Pour midi, nous nous arrêtons dans un restaurant plutôt chic dont la terrasse sur le toit offre une superbe vue sur l’arrière de la Cathédrale. Pour notre premier restaurant (seul et unique en 3 jours), nous pouvions bien nous faire plaisir ! Au menu : des tacos de viande, un délicieux guacamole accompagné de fromage de chèvre frais et un troisième plat que nous ne savons toujours pas décrire et choisi un peu au pif sur la carte… Tout était très bon et pas trop épicé.

Mexico City: vue du restaurant sur la Cathédrale

Mexico City: vue du restaurant sur la Cathédrale

Mexico City: una Corona por favor. Première bière mexicaine.

Mexico City: una Corona por favor. Première bière mexicaine.

Mexico City: tacos, guacamole et ???

Mexico City: tacos, guacamole et ???

Mexico City: guacamole et fromage de chèvre frais

Mexico City: guacamole et fromage de chèvre frais

Devinez ce que nous avons trouvé à deux pas du restaurant ? Une chose indispensable : un petit dictionnaire Larousse Espagnol-Français !! Et oui, nous nous mettons tout de suite dans le bain 😉 Nous arrivons à nous exprimer en espagnol mais les comprendre est une autre histoire… Nous essayons de ne pas passer à l’anglais, plus facile pour nous, mais de persévérer en espagnol. Pour le moment, nous apprenons très vite 😉

Demain nous nous envolons déjà pour Cuba ! Nous attendons beaucoup de ce pays…