Nicaragua: Isla de Ometepe

Vendredi 29 avril 2016. Trajet Granada-Rivas-San Jorge-Moyogalpa-Playa Santo Domingo

Pour un trajet, quel trajet !

Vers 8h30, nous voulons prendre un taxi pour aller à la gare de bus mais évidemment, ils nous sautent dessus quand on n’en a pas besoin et ils sont introuvables quand on en a besoin 😉

Du coup, nous marchons les 2kms jusqu’à la gare de bus à côté du marché et arrivons complètement dégoulinants. Le bus pour Rivas est quasi plein mais il reste deux places côte à côte. Yeees, elles sont pour nous ! Et c’est parti pour 1h30 de chicken bus jusqu’à Rivas. Pour une fois, nous ne sommes pas les seuls touristes : il y a un couple de Québécois, deux Français, deux Allemands, une Néerlandaise, un Anglais et nous 😉 Arrivés à Rivas, les taximen nous sautent dessus et nous proposent des tarifs « spécial gringos ». Comme nous ne sommes que deux, ils refusent de descendre le prix en dessous de 40 cordobas par personne alors que nous savons très bien que le prix normal est de 20 cordobas. Ils essaient aussi de nous presser en nous disant que nous allons rater le ferry de 11h30. Nous ne fléchissons pas et nous nous en allons, méthode de négociation bien connue. Ils ne nous suivent pas… Mince ! Allons-nous vraiment devoir payer 40 cordobas ? C’est alors que passe par là un chicken bus dont l’attendant nous demande si nous allons à San Jorge. Oui, en effet ! Yessss, notre bonne étoile a encore frappé ! Cela nous coûtera seulement 7 cordobas par personne !! Les taximen nous regardent monter dans le bus en se mordant les doigts 😉

L’attendant, super sympa, nous informe, sans que nous demandions quoi que ce soit, qu’il y a un ferry qui part à midi (et non à 11h30 comme le prétendent les chauffeurs de taxi pour nous presser !). Sans trop y croire, nous lui demandons si le bus s’arrête au port… « Mais bien sûr, vous ne devrez marcher que 100 mètres » nous dit-il. Bingooo ! Il nous indique même où se trouve le guichet pour acheter nos tickets de ferry. Vraiment trooop sympa !

Sur le ferry, nous retrouvons les autres touristes, qui, eux, ont tous pris un taxi. Cela ne servait à rien de se précipiter finalement 😉 Après 1h de traversée sous un soleil d’aplomb, nous arrivons à l’Isla de Ometepe, plus précisément à Mogoyolpa, la plus grande ville de l’île. Les autres touristes du ferry semblent rester là, pas nous. Nous voulons aller à Playa Santo Domingo en bus. Un employé super sympa d’un point d’information nous explique tous les moyens de transport possibles pour y aller. Oui mais, nous voulons y aller un chicken bus. C’est tellement bien les chicken bus ici ; c’est un peu l’aventure et surtout beaucoup moins cher. Cela ne lui pose aucun souci ; il nous explique que le prochain part du coin de la rue, à 14h45. Muchas graciaaas ! Il est 13h, cela nous laisse le temps de manger un bout.

Isla de Ometepe: depuis le ferry

Isla de Ometepe: depuis le ferry

En attendant le chicken bus pour Santa Domingo, Mister J se fait accoster par le propriétaire, à nouveau super sympa, d’une agence de voyage, qui lui explique où attendre le bus et ce qu’il y a à faire sur l’île, sans nous presser pour autant pour lui réserver un tour ; il nous aide plutôt à pratiquer notre espagnol !

Dans le bus, nous faisons le connaissance d’un Français, Jérémy, qui voyage avec une Allemande. Il est en vacances pour 2 semaines au Nicaragua et est arrivé il y a quelques jours ; il est déjà conquis. Un de ses amis, grand voyageur, lui avait conseillé le Guatemala (plus culturel) ou le Nicaragua, (plus sauvage, plus nature). Nous ne pouvons qu’approuver ce conseil judicieux ! 😉

Après 1h30 de route, nous voilà enfin arrivés à Playa Santa Domingo, entre les deux volcans, face au lac. Waouw ! Reste plus qu’à trouver un logement… Aussitôt dit, aussitôt fait ! Nous trouvons un chouette bungalow au bord de la plage pour 25$, ce qui, pour l’endroit, semble très bon marché. Le seul hic, ce sont toutes ces mouchettes qui ressemblent à de mini moustiques mais qui ne piquent pas. Mister J sort alors son arme secrète, rapportée d’Inde : la prise électrique tueuse de moustiques. Qu’est-ce qu’elle nous aura servi celle-là ! 30 minutes plus tard, les milliers de mouchettes tapissaient le sol de notre chambre 😉

Playa Santo Domingo: notre logement

Playa Santo Domingo: notre logement

Isla de Ometepe: Playa Santo Domingo

Isla de Ometepe: Playa Santo Domingo (notre plage presque privée) et le volcan Maderas

Isla de Ometepe: Santo Domingo

Santo Domingo: mais qui voilà ?

Un petit peu de culture maintenant :  la Isla de Ometepe est la plus grande île au monde située au milieu d’un lac. Elle est formée de deux volcans : le volcan Concepción, un cône presque parfait, et le volcan Maderas, un peu biscornu. La nature y est dense et luxuriante. Une petite merveille de la nature !

Isla de Ometepe: vue sur les deux volcans depuis le ferry

Isla de Ometepe: vue sur les deux volcans depuis le ferry

Ce soir, vers 22h, il commence à pleuvoir des cordes, suivies d’éclairs impressionnants et de coups de tonnerre qui font bondir Mister J. En tout cas, il y en a un qui n’est pas passé loin… Ca sentait le brûlé !

 

Samedi 30 avril 2016. Une journée qui commence par un imprévu finit en journée d’improvisation.

En voulant prolonger la chambre ce matin, la réceptionniste nous annonce que notre chambre a été réservée mais qu’il reste une autre chambre pareille. Si elle est pareille, pourquoi les autres clients ne veulent-ils pas prendre cette autre chambre ? Mystèèère. Nous demandons à la voir et constatons qu’elle n’est pas tout à fait pareille : il n’y a pas de fenêtre ! Nous décidons de ne pas la prendre et d’essayer d’en trouver une autre ailleurs après le petit-déjeuner.

Après avoir englouti un muesli, nous voilà partis en quête d’un nouveau logement. Nous frappons à toutes les portes de Santo Domingo, çàd une petite dizaine, en vain. Soit c’est complet, soit c’est beaucoup trop cher (90$), soit c’est sale, voire infesté de mouchettes et autres insectes. Nous nous rendons vite compte que nous avions trouvé le meilleur rapport qualité/ prix de l’île !

Nous retournons donc bredouille à notre hôtel et demandons le prix de la chambre avec airco, à défaut d’avoir une fenêtre… La réponse de la réceptionniste a cloué le bec de Mister J, qui s’apprêtait tout simplement à négocier le prix. C’est bien la première fois que le prix de la chambre passe du simple au double lorsqu’on demande l’airco. Finalement, nous décidons de prendre cette chambre sans fenêtre mais sans airco. Cette recherche de logement aura au moins eu le mérite de nous faire découvrir Santo Domingo et ses scènes de vie quotidienne.

Santo Domingo: le volcan Concepción

Santo Domingo: le volcan Concepción

Isla de Ometepe: Santo Domingo

Isla de Ometepe: Santo Domingo

Isla de Ometepe: Santo Domingo

Isla de Ometepe: Santo Domingo

Isla de Ometepe: Santo Domingo

Isla de Ometepe: Santo Domingo

Santo Domingo, ses chevaux et ses millions de mouchettes

Santo Domingo, ses chevaux et ses millions de mouchettes

Santo Domingo: pourquoi conduire seul son vélo quand on peut s'y mettre à deux ?!

Le temps qu’elle fasse le nettoyage et que l’on déménage, il est déjà 11h. Cela ne sert plus à rien de partir en visite à cette heure-là vu la chaleur. Nous décidons alors d’aller nous baigner. Et devinez sur qui nous tombons à peine arrivés sur la plage ? Sur Jérémy, le Français avec qui nous avons parlé dans le dernier chicken bus hier après-midi. Lui, loge un peu plus loin sur l’île, à Santa Cruz, mais il est venu en vélo jusqu’à Santo Domingo. Le temps d’un peu nous rafraîchir, nous le rejoignons boire un verre et partons ensuite manger ensemble… pendant deux heures, le temps de parler de voyages (beaucoup), un peu de politique (il a pu remarquer que nous étions quand même déconnectés de la réalité française) et un tout petit peu boulot (il est cuistot).

Playa Santo Domingo: jus de fruit de la passion

Playa Santo Domingo: jus de fruit de la passion

Playa Santo Domingo: un poisson (enfin, deux car ils étaient petits) à la sauce à l'ail

Playa Santo Domingo: un poisson (enfin, deux car ils étaient petits) à la sauce à l’ail

Playa Santo Domingo: le meilleur burrito !

Playa Santo Domingo: le meilleur burrito !

Isla de Ometepe: Playa Santo Domingo

Santo Domingo: un pique-assiette 😉

 

Dimanche 1 mai 2016. Visite de Ojo de Agua.

Déjà 7 mois que nous sommes en vadrouillle. Dingue !

De bonne heure, nous partons à pied en direction de Ojo de Agua, qui est décrit dans le guide comme une réserve naturelle, un trou d’eau ou encore une fontaine de jouvence. Nous ne croisons pas grand monde sur la route. Nous nous disons donc que nous serons peut-être seuls… jusqu’à ce que nous voyons passer le premier minibus. Après 45 minutes de marche, nous arrivons à Ojo de Agua, qui est en fait devenue une piscine naturelle remplies de locaux. Heureusement, nous sommes arrivés au bon moment lorsqu’il n’y avait pas encore trop de monde. Mais vers 11h, nous sommes partis en courant car l’endroit se remplissait en masse, avec tout le bruit qui va avec. En tout cas, la balade entre les deux volcans, la faune et la flore nous a bien plu ! Et nous avons quand même passé un bon moment dans cette eau très rafraîchissante, qui venait à point.

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe: le volcan Concepción

Isla de Ometepe: le volcan Concepción

Isla de Ometepe: le fameux Ojo de Agua

Isla de Ometepe: le fameux Ojo de Agua

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe: il n'y a pas qu'au Mexique qu'il y a des iguanes

Isla de Ometepe: il n’y a pas qu’au Mexique qu’il y a des iguanes

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe: le volcan Maderas

Isla de Ometepe: le volcan Maderas

Isla de Ometepe

Isla de Ometepe

Nous rentrons faire une petite lessive (on en a vraiment besoin !) et profiter encore de notre petite plage quasi privée pour se rafraichir. Se rafraichir est un bien grand mot. L’eau du lac est tellement chaude ! 😉

Nous préparons également la suite de notre itinéraire pour passer au Costa Rica. L’itinéraire comprend 2 chicken bus, un ferry puis un bus première classe. Le tout devrait prendre environ 12h. Va-t-on le faire en une seule journée ou avec une étape ? Au vu des étapes pas folichonnes proposées et après avoir demandé quelques renseignements au réceptionniste de l’hôtel, nous pensons pouvoir le faire en 1 journée, quitte à arriver un peu tard au Costa Rica. Comme nous ne savons pas à quelle heure (peut-être tardive) nous allons arriver, Mister J réserve un hôtel à San José, la capitale du Costa Rica. Mais qui dit réservation, dit obligation d’arriver à San José demain ! Mamma mia, quelle pression !! 😉

Le soir, nous allons manger dans un petit « comedor » (restaurant de locaux) à côté de l’hôtel, et en parlant au proprio de notre plan de voyage pour demain, il nous explique que nous serons le 2 mai, lendemain d’une fête nationale, et que les ferrys, bus et la frontière seront pleins. Il nous conseille alors de prendre le bus de 4h30 pour pouvoir attraper le premier ferry… Grrr. Cela ne nous enchante pas du tout ! Nous avons peut-être été trop ambitieux… N’aurions-nous pas dû plutôt le faire en 2 fois ce trajet ?

Santo Domingo: pollo jalapeño (poulet avec une sauce blanche typique, le tout recouvert de légumes)

Santo Domingo: pollo jalapeño (poulet avec une sauce blanche typique, le tout recouvert de légumes)

Nous réfléchissons beaucoup durant toute la soirée et décidons de partir à 7h en prenant un taxi (plutôt qu’un bus qui passe toutes les lunes) pour pouvoir attraper le ferry de 7h30… Comme cela, tout devrait bien se passer. Oui mais…il est tard, tout le monde semble couché à la réception, impossible de réserver un taxi. Nous verrons bien demain matin…

Nicaragua: Granada et la Laguna de Apoyo

 Si vous parlez à un homme dans une langue qu’il comprend, cela va dans sa tête. Si vous lui parlez dans sa propre langue, cela va dans son coeur. » Nelson Mandela

Lundi 25 avril 2016. Trajet Léon-Managua-Granada.

Comment aller de Léon à Granada ? Théoriquement, il y aurait un minibus direct mais ça, c’est la théorie. En pratique, il faut prendre un minibus pour Managua puis un minibus pour Granada. Après 1/2h de file dans une chaleur étouffante, nous embarquons dans le minibus pour Managua. Voici notre technique pour avoir une place : pendant que Mister J s’occupe de caser nos grands sacs dans le mini coffre, Miss V se charge de réserver deux places assises. Une Nicaraguayenne aide même Miss V à sauver la place qu’elle réservait précieusement pour Mister J. Après 1h30 de trajet, nous arrivons à Managua et montons immédiatement dans le minibus pour Granada, sous l’œil protecteur d’un employé de la gare de bus qui nous accompagne jusqu’à l’autre minibus (même si nous savions déjà où le trouver 😉 Trop gentils ces Nicaraguayens ! Là, nous reprenons nos bonnes habitudes : les deux seules places côte à côte se trouve…sur la banquette arrière ! 😉 Le point positif, c’est que si le minibus est presque complet, il ne faudra pas attendre 1/2h qu’il se remplisse 😉 En effet, après 5 minutes, il s’en va déjà. Youpiiiie ! Oui mais…le minibus s’arrête très souvent pour faire monter et descendre des passagers qui restent, eux, debout… Combien de temps va-t-on mettre à se rythme-là pour rejoindre Granada ? Boooh pas tant que ça finalement : 1h30.

A peine descendus du minibus au Parque Central de Granada, nous remarquons toute de suite une différence : plus de touristes (une majorité de gringos), plus de restaurants et donc, plus international. Après une petite marche, nous arrivons à 14h à notre hôtel, où nous sommes accueillis par deux charmantes et jeunes réceptionnistes, qui nous offrent un verre de jus d’orange et font bien attention à parler lentement et clairement afin que nous comprenions tout. Trooop gentilles ! En, plus l’hôtel est très calme, la chambre super et la douche…géniale. Cela faisait longtemps que nous n’avions plus eu une douche comme cela. Rien de bien exceptionnel mais une douche qui n’arrose pas la toilette, c’est déjà du luxe ici !

Granada: notre hotel

Granada: notre hôtel

Granada: notre hotel

Granada: notre hôtel

Granada: le ponton d'où partait le ferry pour l'île de Ometepe. Mais l'eau du lac est désormais trop basse...

Granada: en face de notre hôtel, le ponton d’où partait le ferry pour l’île de Ometepe. Mais l’eau du lac est désormais trop basse… C’est ballot !

En nous baladant brièvement dans la ville pour trouver un restaurant, nous nous rendons vite compte que le quartier derrière la cathédrale est le quartier des touristes avec toutes ces terrasses en enfilade, pubs et parasols, tandis que les quartiers devant la cathédrale sont les quartiers des locaux, plus vivants, plus authentiques et…plus abordables.

Granada: le quartier touristique

Granada: le quartier touristique

Granada: le quartier touristique

Granada: le quartier touristique

Granada: le quartier touristique

Granada: le quartier touristique

Granada: le quartier touristique

Granada: le quartier touristique

Granada: les vrais quartiers non-américanisés

Granada: les vrais quartiers non-américanisés

Granada: les vrais quartiers non-américanisés

Granada: les vrais quartiers non-américanisés

Nous trouvons le restaurant que nous cherchions mais il est vide et nous avons l’impression de déranger la serveuse. Comme il a de bons commentaires sur TripAdvisor, nous y mangerons quand même. En même temps, il est déjà 15h… Est-ce une heure pour manger ? 😉 Mister J commande une orangeade mais la patronne lui répond que c’est de l’orangeade industrielle… Mister J lui demande alors si elle a des jus naturels. Oui mais…nous ne connaissons pas les mots qu’elle énumère. Pas grave, testons ! Mister J prend une « Cebada » (boisson à base d’orge) et Miss V, une « Grama » (boisson à base d’herbe de blé)… Surprenant point de vue goût et couleur mais pas mauvais du tout. Et pour manger, nous commandons une spécialité du pays : un quesillo, çàd une tortilla de maïs avec du fromage fondu, de l’oignon et de la crème. Un plat « sweet and sour » très intéressant.

Granada: une "grama" (boisson brune à base d'herbe de blé) et une "cebada" (boisson rose à base d'orge)

Granada: une « grama » (boisson brune à base d’herbe de blé) et une « cebada » (boisson rose à base d’orge)

Granada: un quesillo (tortilla, fromage, oignon et crème)

Granada: un quesillo (tortilla, fromage, oignon et crème)

 

Sur la terrasse de notre hôtel, Mister J fait la connaissance d’un Québécois qui a passé 1 mois au Nicaragua. Comme tout ceux que nous avons rencontrés et qui sont allés au Nicaragua, il en est ravi. Il y reviendra même peut-être l’année prochaine sur la côte est, la côte des Caraïbes.

 

Mardi 26 avril 2016. Visite de Granada.

Pour le petit déjeuner, nous avons droit au célèbre « Gallo Pinto ». Dit comme cela, ça donnerait presque l’eau à la bouche. Mais il s’agit de riz et haricots rouges… Accompagnement traditionnel qui nous poursuit depuis Cuba et qui nous donnerait presque envie de rentrer… Bon j’ai dit « presque » 😉

Pour visiter Granada, il suffit de flâner dans les rues colorées d’église en église. Pas loin de notre hôtel, nous passons à côté de la Chapelle du Sacré-Cœur, d’un autre style que les églises que nous voyons habituellement.

Granada

Granada: un château ? Non non, une église !

Granada: la Chapelle du Sacré-Coeur ou la Paroisse de Guadalupe

Granada: la Chapelle du Sacré-Coeur ou la Paroisse de Guadalupe

Granada: la Chapelle du Sacré-Coeur et Notre-Dame de Guadalupe

Granada: Notre-Dame de Guadalupe

Granada: la Chapelle du Sacré-Coeur

Granada: la Chapelle du Sacré-Coeur

Nous nous dirigeons ensuite vers le Parque Central et sa cathédrale, toute jaune et aux coupoles rouges. A moins d’être aveugle, on ne peut la manquer. Aaaah c’est donc cette cathédrale-là qui se trouve sur la couverture du Lonely Planet de l’Amérique Centrale. Nous l’avons enfin trouvée !

Grenada: le Parque Central et sa Cathédrale

Granada: le Parque Central et sa Cathédrale

Granada: la Cathédrale

Granada: la Cathédrale

Granada: la Cathédrale

Granada: la Cathédrale

Granada: el Parque Central

Granada: el Parque Central

Nous décidons ensuite d’aller faire quelques petites courses pour le repas du soir dans un supermarché se trouvant à 1,5kms, l’occasion de déambuler hors des sentiers battus, dans les rues populaires de Granada. Un fermier mène ses quelques vaches dans une les rues de Granada, un autre se promène en charrette…Pas étonnant car l’économie du Nicaragua est surtout axée sur l’agriculture.

Granada: les vrais quartiers non-américanisés

Granada: les vrais quartiers non-américanisés. Ooooh des vaches ! 😉

Granada: les vrais quartiers non-américanisés

Granada: les vrais quartiers non-américanisés. Ooooh une charette ! 😉

Granada: les vrais quartiers non-américanisés

Granada: les vrais quartiers non-américanisés

Nous faisons ensuite un bref détour par l’église et le couvent San Francisco, un peu décevant, mais nous y avons trouvé les ancêtres des parcs d’attractions 😉

Granada: l'église San Francisco

Granada: l’église San Francisco

Granada: le Couvent San Francisco

Granada: le Couvent San Francisco

Granada: l'ancêtre des parc d'attrations

Granada: un ancêtre des parc d’attractions

Granada: l'ancêtre des parc d'attractions

Granada: un ancêtre des parc d’attractions

Après avoir mangé et surtout bu un très étrange « tiste » (boisson à base de maïs grillé et cacao), nous terminons notre visite par la Iglesia de la Merced et ses beaux vitraux.

Grenada: une "tiste" (boisson à base de maïs rôti et cacao)

Granada: une « tiste » (boisson à base de maïs rôti et cacao)

Granada: la Iglesia de la Merced

Granada: la Iglesia de la Merced

Granada: la Iglesia de la Merced

Granada: la Iglesia de la Merced

Granada: la Pentecôte

Granada: la Pentecôte

Granada: la Nativité

Granada: la Nativité

Cette nuit, vers 23h00, au moment où nous nous apprêtions à dormir, voilà qu’il commence à pleuvoir des chiens et des chats (spéciale dédicace aux anglophones). Les gouttières ont immédiatement débordé ; tout cela accompagné de fameux coups de tonnerre et d’éclairs… A un moment donné, Miss V se rend compte que le lit est un peu humide du côté droit. Ah mais il pleut dans la chambre ! Pas grave, nous déplaçons le lit un peu plus vers le milieu de la chambre. Oui mais…Mister J se rend compte qu’il pleut maintenant du côté gauche du lit. Allez, déplaçons le lit de manière à ce qu’il se trouve tout juste entre les deux fuites… Et bien, il ne fallait pas que le lit soit plus large ! 😉 L’orage se terminera vers 2h du matin ! La nuit sera donc courte !

 

Mercredi 27 avril 2016. Repos à Granada.

Après cette nuit pleine d’émotions et de rires, nous décidons de ne rien faire aujourd’hui 😉 Enfin, qui dit repos ne dit pas chômage 😉 Nous avons quand même un peu de pain sur la planche : se renseigner sur les moyens de transport pour aller à l’Isla de Ometepe (prochaine et dernière étape au Nicaragua) ; étudier notre itinéraire au Costa Rica ainsi que les passages de frontières avec le Nicaragua et le Panama ; et finalement s’informer sur ce que l’on pourrait faire demain (Volcan Masaya, Laguna Apoyo ou déjà se rendre à la Isla de Ometepe…). Quel planning ! 😉 Préparer la suite de l’itinéraire au Costa Rica nous met l’eau à la bouche : moins de villes, moins d’églises, plus de nature. Oui, la nature nous maaanque ! Mister J en profitera également pour réparer la paire de jumelles dans laquelle on voyait en double depuis quelques semaines, faire de la couture sur son short tout neuf mais dont la fermeture éclair a déjà cassé et réparer le chargeur de nos lampes électriques. Toutes ces réparations furent un succès, quel homme ! 😉

A midi, vu l’humidité pesante qui règne à Granada et qui nous fait suer dès que l’on marche un peu, nous avons trèèès envie d’une ceviche bien fraiche. Trouvé ! Mais pas bon marché du tout…ça, ce sont les joies de ces villes remplies de touristes Américains 😉

Grenada: une ceviche de poisson, mais avec des oignons et poivrons à la place des tomates et coriandre du Guatemala

Granada: une ceviche de poisson, mais avec des oignons et poivrons à la place des tomates et coriandre du Guatemala

 

Jeudi 28 avril 2016. Visite de la Laguna de Apoyo

Nous nous réveillons un peu ronchon patachon ce matin et nous n’avons à nouveau envie de ne rien faire… Nous sommes un peu blasés de ces villes de Gringos, elles ne nous motivent plus. Mais après mûre réflexion hier, nous décidons, à l’unanimité, d’aller à la Laguna de Apoyo. Mais par notre propre moyen évidemment ! Wouhouuu un peu d’aventures !!

Après un petit déjeuner de champion, nous prenons, près du Parque Central, un minibus en direction de Managua et descendons après 10kms à l’entrée du site d’Apoyo. De là, il est possible de prendre un chicken bus mais nous décidons de marcher les 8kms qui nous séparent du lac. Quelle brillante idée ! Lors de la première partie, qui monte vers le sommet du volcan, nous découvrons enfin la vraie vie nicaraguayenne : les maisons en bois et tôles avec le linge qui pend devant chacune d’elles, les sentiers de terre, les poules et les cochons, une petite fille qui revient de l’école avec un bricolage, etc.

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo et ses maisons

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo et ses maisons

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo et ses cochons

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo et ses maisons

Lors de la deuxième partie de la marche, qui descend sur le lac, nous découvrons petit à petit ce beau paysage qui s’offre à nous : le cratère du volcan au fond duquel s’est formé un lac. Waouw ! Une fois en bas, nous nous dirigeons immédiatement vers la plage publique de sable noir, où nous sommes quasiment tout seuls. Et surtout, nous croisons plus de locaux que de touristes, qui, eux, se trouvent surement dans l’un ou l’autre hôtel all-inclusive du bord du lac.

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo: des locales qui se baignent et font en même temps leur lessive

Laguna de Apoyo: des locales qui se baignent et font en même temps leur lessive

 

Comme nous nous y sentons vraiment bien, nous décidons d’y rester jusqu’en milieu d’après-midi et de surtout partir en quête d’une ceviche de poisson car notre estomac crie famine ! Ça creuse 8kms sous cette chaleur humide ! 😉 Notre dégustation se fera au son d’un xylophone. Peu commun ! 😉

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo

Laguna de Apoyo: le joueur de xylophone

Laguna de Apoyo: le joueur de xylophone

Après une dernière petite baignade, nous reprenons un chicken bus qui part depuis la route passant derrière la plage publique en direction de Masaya et descendons 8 kms plus loin à l’intersection avec la grande route, d’où nous prenons un autre chicken bus pour Granada. En tout et pour tout, le trajet aller-retour nous a coûté 1€ par personne au lieu des 20€ proposés par les taxis ! Quelle belle découverte et quelle bien belle journée !! Et économique en plus !

Laguna de Apoyo: oui, nous sommes bel et bien dans un chicken bus

Laguna de Apoyo: oui, nous sommes bel et bien dans un chicken bus

Nicaragua: Léon

Vendredi 22 avril 2016. Trajet Tegucigalpa-Managua-Léon…ou le plus long passage de frontière.

Levés à 3h30, nous prenons un taxi à 4h pour nous rendre à la gare de bus de la compagnie Transnica. Première bonne nouvelle : le bus n’est pas du tout pourri, les sièges sont confortables, nous avons assez de place pour les jambes, il y a une toilette et l’accompagnateur est sympa. Après 2h de trajet, nous arrivons à la frontière du Nicaragua. Autant vous dire tout de suite que c’est le pire passage de frontière que nous avons expérimenté jusqu’à présent. Aucun problème particulier, cela a juste pris 2h ! Une heure pour sortir du Honduras et une autre heure pour rentrer au Nicaragua ! Au Honduras, il leur fallait 10 minutes pour tamponner un passeport. Au Nicaragua, on a eu droit à la totale : questions médicales, fouille des sacs et tamponnage de passeport à 15$.

Heureusement, cette fois, le bus n’a aucun problème technique et roule à une très bonne allure. Nous arrivons donc à Managua, la capitale du Nicaragua, plus tôt qu’espéré, à 13h35. A part Mexico City, les capitales d’Amérique Centrale ne valent pas le coup d’y rester. Ceci dit, Managa a l’air mieux que Tegucigalpa : il y a de la vie dans les rues, des étales, les gens ont l’air moins louches, etc. Néanmoins, nous prenons, dans la foulée, un minibus pour Léon, à 1h30 de trajet. Arrivés à la gare de bus chaotique de Léon, des conducteurs de tuk-tuk nous sautent littéralement dessus : « des touriiiiiiiistes viiiiiiite ! ». Cela ne nous donne pas du tout envie de monter dans leur engin. Notre hôtel n’est qu’à 2 kms, nous marcherons malgré la chaleur. Le quartier de la gare n’est pas très avenant mais en s’éloignant petit à petit, nous commençons à apprécier la ville : tranquille, un peu colorée, très bel intérieur dans certaines maisons, quelques touristes et les locaux ne nous regardent pas comme des OVNIS. Et si on commençait, nous aussi, à colorer nos façades en Belgique ?! 😉

Léon

Léon et ses maisons colorées

Léon

Léon: une belle couleur de façade pour la maman de Miss V !

Léon

Léon: la porte d’une maison

Léon: intérieur de notre hôtel

Léon: l’intérieur de notre hôtel

Léon: notre hôtel

Léon: notre hôtel, la casa de mémé

Nos bagages à peine déposés, nous partons à la recherche d’un supermarché. Comme nous pouvons utiliser la cuisine de notre auberge, nous allons en profiter pour le petit-déjeuner et le repas du soir. Nous sommes très surpris de découvrir tout près de notre auberge le meilleur supermarché de quartier de notre voyage : bien agencé, aéré, complet (y compris de beaux fruits). Bref, nous y trouvons en un temps record tout ce dont nous avons besoin pour le petit-déjeuner du lendemain : des fruits, des céréales sans gluten, du lait d’amande et du yaourt !

Comme nous n’avons pas mangé de vrai repas de la journée et que nous sommes fatigués, nous décidons d’aller au restaurant ayant la meilleure vue sur la cathédrale, qui est toute éclairée. Là aussi, nous sommes contents de découvrir de la vie dans la rue, même le soir : étales de souvenirs, enfants qui jouent dans les rues et sur la place, adolescent qui sont de sortie, etc. Il faut dire que le Nicaragua est le pays le plus sûr (ou plutôt le moins dangereux) d’Amérique Centrale, alors que le Honduras est le deuxième pays le plus dangereux après le Salvador.

Léon: la cathédrale basilique de l'Assomption by night

Léon: la cathédrale basilique de l’Assomption by night

Léon: la cathédrale basilique de l'Assomption by night

Léon: statue de Marie au sommet de la cathédrale basilique de l’Assomption

Léon: une bonne bière Toña et une limonada

Léon: une bonne bière Toña et une limonada

Sur le chemin du retour vers l’hôtel, nous ne nous rendons pas trop compte de la chaleur plombante à cause de la fatigue, mais les locaux ont, eux, visiblement trop chaud : ils installent leurs chaises à bascule sur le trottoir. Arrivés à l’hôtel, nous sommes contents d’avoir pris cette fois la clim dans la chambre. Il fait encore 30°C à 21h !

 

Samedi 23 avril 2016. Visite de Léon.

Vous savez quoi ? Bein non, évidemment 😉 Nous avons bel et bien retrouvé les grandes chaleurs : nous transpirons dès 8h du matin et il fait 35°C à 11h 😉 En sortant de la chambre climatisée, nous entrons comme dans un four humide…

Nous commençons la visite de la ville par l’église de la Merced, juste à côté de la Place Centrale. Beau plafond en bois et belle statue de Marie (toute fine, toute blanche, sans froufrou).

Léon: la Iglesia de la Merced

Léon: la Iglesia de la Merced

Léon: la Iglesia de la Merced

Léon: la Iglesia de la Merced et son plafond en bois

Léon: graffiti sur la Révolution

Léon: graffiti sur la Révolution

Nous poursuivons ensuite l’avant-midi par la visite de la Cathédrale de l’Assomption, toute blanche et portant une grande statue de Marie à son sommet. Les deux merveilles de cette cathédrale sont son Christ noir et son chemin de croix où chaque étape est représentée par une grande peinture. Impressionnant ! Chose étrange : toutes ces statues blanches représentant des hommes drapés, ce qui nous donne l’impression d’être à Rome 😉

Léon: la cathédrale basilique de l'Assomption

Léon: la cathédrale basilique de l’Assomption

Léon: la cathédrale basilique de l'Assomption

Léon: la cathédrale basilique de l’Assomption

Léon: la cathédrale basilique de l'Assomption

Léon: statue de Marie au sommet de la cathédrale basilique de l’Assomption

Léon: la cathédrale basilique de l'Assomption

Léon: la cathédrale de l’Assomption et ses statues blanches de part et d’autre de l’allée centrale

Léon: un des tableaux illustrant le chemin de croix

Léon: un des tableaux illustrant le chemin de croix

Léon: la Vierge Marie

Léon: la Vierge Marie

Léon: le Christ noir

Léon: le Christ noir

Léon: San Jeronimo !

Léon: San Jeronimo (pour Mister J) !

Léon: la plaza central

Léon: la plaza central

Léon: la plaza central

Léon: la plaza central

Le soir, Mister J profite de la cuisine commune pour faire un guacamole et sauter quelques légumes. Miam Miam.

 

Dimanche 24 avril 2016. Visite de Léon.

Aujourd’hui, nous nous aventurons un peu plus loin dans la ville mais pas trop loin quand même car il fait toujours aussi chaud 😉 Nous nous dirigeons tout d’abord vers l’église de la Recolección, toute jaune, affichant les symboles de la Passion de Jésus sur sa façade (le coq de Saint Pierre, le fouet de la flagellation, le roseau, la couronne d’épine et les clous, le marteau et la tenaille, le dé pour tirer au sort la tunique, les échelles pour dépendre le corps, etc.) et dotée, comme la cathédrale, d’une grande statue de Marie à son sommet.

Léon: Iglesia de la Recolección

Léon: Iglesia de la Recolección

Léon: Iglesia de la Recolección et les symboles de la Passion du Christ

Léon: Iglesia de la Recolección et les instrument de la Passion du Christ (spéciale dédicace à Solange !)

Léon: Iglesia de la Recolección

Léon: la statue de Marie au sommet de l’église de la Recolección

Nous nous rendons ensuite à l’église du Calvaire, de brique et arborant des peintures de la Passion du Christ sur sa façade.

Léon: la Iglesia Dulce Nombre de Jesus El Calvario

Léon: la Iglesia Dulce Nombre de Jesus El Calvario

Léon: la Iglesia Dulce Nombre de Jesus El Calvario

Il est déjà 12h30, il est temps de chercher un restaurant. Une bonne découverte : le Nicaraguiiita, tenu par un Allemand. Un hamburger accompagné d’une énorme bière locale pour Mister J et des liguines au pesto pour Miss V. Tout à fait local 😉

Léon

Léon: Nicaraguiiita café !

Léon

Léon: une énooorme bière !

Léon: beau trottoir ;)

Léon: beau trottoir 😉