Uruguay: Colonia del Sacramento et Montevideo

Mercredi 14 septembre 2016. Trajet Buenos Aires – Colonia del Sacramento (Uruguay).

Ce matin, nous devons nous rendre à l’embarcadère à 7h pour prendre le bateau de la compagnie Seacat (la moins chère) qui doit partir à 8h. La traversée devrait durer 1h. Comme nous devons marcher 20 minutes pour aller à l’embarcadère, nous décidons de mettre le réveil à 5h30 et de partir à 6h30.

Vers 5h45, Mister J se réveille, regarde sa montre et se dit « cool, il nous reste encore 45 minutes avant de se lever ». Du coup, il se rendort, sans se rendre compte de son erreur… Vers 6h16, il regarde à nouveau sa montre et crie à Miss V « il est 6h16, on a loupé le réveil, il faut se lever tout de suite ! ». Il nous reste donc 14 minutes pour boucler nos sacs et partir. Heureusement que nous avions déjà quasiment bouclé nocs sacs hier soir. Nous sommes dans l’ascenseur à 6h35, une performance !

Au final, nous arriverons pile à l’heure au terminal des bateaux ! Mais sans savoir si nous allons pouvoir embarquer, car il y a toujours du vent. C’est un terminal ultramoderne mais nous ne serons pas très bien informés. Un écran affiche les prochains départs mais nous ne trouvons pas notre bateau de 8h pour Colonia, ce n’est pas bon signe ! Par contre, celui de 7h30 pour Montevideo, la capitale uruguayenne, est en train d’embarquer… ça c’est bon signe ! 😉 Nous nous rendons alors à un guichet où on nous informe que nous embarquerons dans le bateau de la compagnie Buquebus de 9h et que nous devons donc attendre. Cool ! Nous prenons des places stratégiques sur un banc (ils sont rares) entre les toilettes et les panneaux d’affichage et prenons notre petit déjeuner. Vers 9h (cela fait déjà 2h que nous sommes là), le bateau de 7h30 n’est toujours pas parti. Hum, ce n’est pas bon signe… Un message vocal sporadique est alors diffusé dans la gare et indique que les ports de Colonial et Montevideo sont toujours fermés à cause des conditions météorologiques… Mais là tout à coup, au niveau de l’enregistrement, s’affiche notre bateau de 9h. Nous nous y rendons – quand même un peu étonnés – pour nous enregistrer. Mais en arrivant au guichet, l’employé nous dit simplement qu’il faut toujours attendre, qu’il est bien possible que l’on parte à 9h mais qu’ils attendent encore des infos pour savoir si le port de Colonia va ouvrir ou non.  Bref, nous avons juste perdu nos places assises 😉 Nous nous installons alors sur nos gros sacs au milieu du terminal mais assez près des guichets 😉 Vers 10h, un nouveau message est diffusé dans le terminal : le port Montevideo est toujours fermé mais celui de Colonia est désormais ouvert. Les gens poussent alors de cris de joie dans le terminal. Trop marrant 😉 Nous devrons quand même attendre 10h30 pour pouvoir nous enregistrer et 11h30 pour embarquer dans le bateau. Le bateau part à 12h ; cela fait déjà 5h que nous sommes arrivés au terminal mais, malgré toute cette attente, nous sommes super contents car nous avons la chance de pouvoir partir en Uruguay aujourd’huiii 😉 Au pire, si aucun bateau n’avait pu partir aujourd’hui, nous aurions dû trouver à l’arrache un hôtel pour ce soir à Buenos Aires et éventuellement partir demain en Uruguay…

En plus, nous sommes super contents d’avoir acheté ces billets la veille à 645 Pesos (38€) chez Seacat plutôt que d’être venu, comme conseillé par la compagnie Buquebus, acheter au terminal le jour même un de leurs billets à 1500 Pesos (92€). Car figurez-vous que tout le monde a finalement embarqué dans le même bateau ! Tous les sièges étaient d’ailleurs occupés en classe touriste, les derniers ont donc pu monter en classe VIP.

Nous arrivons vers 13h au port de Colonia del Sacramento et nous dirigeons vers notre petit hôtel. Les propriétaires sont super sympas et notre chambre a beaucoup de charme. Notre séjour en Uruguay commence bien 😉

Nous partons ensuite visiter le quartier historique, qui a été fondé par les Portugais en 1680 et qui mêle donc architecture portugaise et espagnole. Très mignon et très calme ! Sous le soleil exactement cette fois (mais encore un peu venteux) ! 😉 Nous ne sommes qu’à une heure de bateau de Buenos Aires mais quelle différence : quelle tranquillité et quelle gentillesse !!

Colonia del Sacramento: le quartier historique

Colonia del Sacramento: le quartier historique, ses maisons colorées et ses vieilles voitures

Colonia del Sacramento: le quartier historique

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses vieilles voitures

Colonia del Sacramento: le quartier historique

Colonia del Sacramento: le quartier historique

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses anciens pavés de pierre de schiste

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses anciens pavés de pierre de schiste

Colonia del Sacramento: le quartier historique et sa Plaza Mayor

Colonia del Sacramento: le quartier historique et sa Plaza Mayor

Colonia del Sacramento: le quartier historique et sa Plaza Mayor

Colonia del Sacramento: le quartier historique et sa Plaza Mayor

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses maisons colorées

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses maisons colorées

Colonia del Sacramento: en bord d'estuaire

Colonia del Sacramento: en bord d’estuaire

Il y a un autre sujet dont nous devons absolument parler : c’est le premier endroit en Amérique Latine où les automobilistes s’arrêtent aux stops et passage-piétons pour nous laisser passer ! Lorsque nous avons débarqué à Colonia et que nous sommes arrivés à la première route à traverser, un des automobilistes a dû faire de grands signe pour nous faire comprendre que nous pouvions passer. Nous n’avons plus l’habitude. Généralement, dans les autres pays, ils seraient prêts à nous rouler dessus pour ne pas perdre une seconde 😉 Et ils redémarrent même si nous sommes en train de traverser. Priorité aux voitures !

Vers 16h, comme nous nous sommes levés tôt et n’avons mangé qu’un petit pique-nique à midi, nous commençons à avoir faim. C’est l’occasion rêvée pour enfin tester les desserts argentins. Oui, nous sommes en Uruguay mais visiblement, les desserts sont communs aux deux pays. Nous nous asseyons à la terrasse d’un restaurant sur la Plaza Mayor et commandons deux desserts typiques : un « flan con dulce de leche » (flan avec leur fameux caramel de lait) et un « budin de pan » (un gâteau de pain : mie de pain, lait, essence de vanille, sucre et oeufs). Pas mauvais, surtout le « budin de pan » 😉

Colonia del Sacramento: un "flan de dulce de leche" (leur caramel de lait)

Colonia del Sacramento: un « flan de dulce de leche » (leur caramel de lait)

Colonia del Sacramento: un "budin de pan" (avec quelques morceaux de pommes)

Colonia del Sacramento: un « budin de pan » (avec quelques morceaux de pommes)

Colonia del Sacramento: première bière urugayenne testée. Très bonne !

Colonia del Sacramento: première bière urugayenne testée. Très bonne !

Ce soir, nous allons manger dans un restaurant très bien côté du quartier historique. A nouveau, Mister J prend un morceau de bœuf alors que Miss V opte pour le saumon ; le tout, accompagné d’une limonade de gingembre et menthe. Verdict ? C’est nettement moins cher qu’à Buenos Aires et tellement plus goûteux ! Une vraie réussite, un vrai délice ! Et en plus, il y a des légumes : du butternut, du potiron, des carottes, de haricots mange-tout. Désolés pour les deux photos mais Mister J les a malencontreusement effacées en mettant à jour son smartphone…

Au fait, jour pour jour dans un mois, nous prenons l’avion pour Paris 😉

 

Jeudi 15 septembre 2016. Visite de Colonia del Sacramento.

La journée est ensoleillée aujourd’hui et le vent est allé se coucher 😉 Une belle journée en perspective donc pour continuer à découvrir Colonia, son quartier historique et les abords de son estuaire. Comme le quartier historique n’est pas très grand, nous avons largement le temps d’explorer toutes ses rues en long, en large et en travers, même plutôt deux fois qu’une 😉 Mais c’est un endroit tellement mignon et calme qu’on ne s’en lasse pas ! 😉

Colonia del Sacramento: la porte d'entrée du quartier historique

Colonia del Sacramento: la porte d’entrée du quartier historique

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses remparts

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses remparts

Colonia del Sacramento: le quartier historique

Colonia del Sacramento: le quartier historique

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses maisons colorées

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses maisons colorées

Colonia del Sacramento: le quartier historique

Colonia del Sacramento: le quartier historique

Certaines ruelles du quartier historique ont conservé leurs pavés en pierre de schiste de l’époque et les véhicules y sont bien entendu interdits.

Colonia del Sacramento: la fameuse Calle de los Suspiros

Colonia del Sacramento: la fameuse Calle de los Suspiros

Colonia del Sacramento: le quartier historique

Colonia del Sacramento: la fameuse Calle de los Suspiros

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses anciens pavés de pierre de schiste

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses anciens pavés de pierre de schiste

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses anciens pavés de pierre de schiste

Colonia del Sacramento: le quartier historique et ses anciens pavés de pierre de schiste

A midi, nous nous installons à nouveau en terrasse sur la Plaza Mayor. C’est dire comme il fait beau et chaud aujourd’hui 😉

Colonia del Sacramento: la Norteña, une deuxième très bonne bière uruguayenne.

Colonia del Sacramento: la Norteña, une deuxième très bonne bière uruguayenne.

Nous nous promenons ensuite le long de l’estuaire, qui sépare Colonia de Buenos Aires et mène à l’Océan Atlantique, ainsi que le long du petit port.

Colonia del Sacramento: un palmier, un pin, une petite plage, rien de plus normal en bord d'estuaire ;)

Colonia del Sacramento: un palmier, un pin, une petite plage, rien de plus normal en bord d’estuaire 😉

Colonia del Sacramento: en bord d'estuaire, Mister J reste zen ;)

Colonia del Sacramento: en bord d’estuaire, Mister J reste zen 😉

Colonia del Sacramento: le port

Colonia del Sacramento: le port

Colonia del Sacramento: le port

Colonia del Sacramento: le port

 

Vendredi 16 septembre 2016. Trajet Colonia del Sacramento – Montevideo.

Aujourd’hui, à 10h30, nous prenons le bus pour Montevideo, la capitale de l’Uruguay, qui ne se trouve qu’à 2h30 de Colonia. Alors, les bus en Uruguay ? Très bien, très confortable et propre. Rien à redire !  Le Wifi annoncé fonctionne même ! Nous avons eu beaucoup de bus prétendant avoir le Wifi mais c’est la première fois qu’il fonctionne 😉 Ne confondez pas le Paraguay et l’Uruguay : alors que le Paraguay est plutôt pauvre, l’Uruguay est nettement plus riche et nous fait d’ailleurs penser à l’Argentine.

Malheureusement, notre bus ne s’arrête pas au terminal de bus que Mister J avait repéré près de notre « casa ». Il nous laisse au grand terminal de bus, qui se trouve à 5kms de notre casa… C’est l’occasion de tester les bus locaux et les embouteillages de la capitale uruguayenne 😉 Après une petite demi-heure de bus, nous arrivons près de notre « casa » et découvrons une vieille demeure de 1870, haute de plafond, et avec de très hautes fenêtres. Normal, nous logeons dans la Ciudad Vieja (càd la Vieille Ville), le seul quartier vraiment intéressant de Montevideo. Comment mieux visiter un quartier historique que de dormir dans une de ces vieilles demeures ?! Passé le pas de la porte, nous sentons toute de suite le froid et l’odeur d’humidité. Mais où sommes-nous tombés ? Heureusement, nous sommes rassurés en découvrant notre chambre et la cuisine. Ça sent bon, l’endroit n’est pas mal aménagé et il y a du chauffage dans la chambre si besoin est. Par contre, l’accès à notre petite mezzanine, qui sert de salle de bain et toilette, est super dangereux : marche casse-gueule et pas de rampe… Promis, nous ferons attention, ce n’est pas le moment de se casser quelque chose.

Montevideo: notre casa

Montevideo: notre casa, une vieille demeure d’une rue piétonne de la Vieille Ville. Nous logeons en bas (les deux grandes fenêtres à gauche de la porte d’entrée).

Montevideo: notre chambre

Montevideo: notre chambre et sa mezzanine

Montevideo: notre chambre aux grandes fenêtres

Montevideo: notre chambre aux grandes fenêtres

Avec tout cela, il est déjà 14h et il est grand temps de trouver un restaurant. Nous nous dirigeons vers le port et nous faisons alpaguer par un serveur qui parle un peu français. Comme tous les restaurants que nous avons regardés avant ne nous attirait pas plus que ça, nous lui faisons confiance et commandons deux poissons en papillote. Mmmm, rien ne vaut une cuisson en papillote, un régal !

Montevideo: morue en papillote. Booon ! ;)

Montevideo: morue en papillote. Booon ! 😉

Montevideo: sole en papillote. Booon ! ;)

Montevideo: sole en papillote. Booon ! 😉

Montevideo: d'après le serveur, il s'agit de la meilleure bière d'Uruguay. Très bonne mais les deux autres testées auparavant n'était pas moins bonnes.

Montevideo: d’après le serveur, il s’agit de la meilleure bière d’Uruguay. Très bonne mais les deux autres testées auparavant n’était pas moins bonnes.

Avant de rentrer pour faire quelques courses et se reposer, nous nous aventurons le long de l’estuaire. Pas mal pour un remblai d’une capitale mais cela ne vaut pas le remblai des Sables d’Olonne ! 😉

Montevideo: near, far, wherever you are...

Montevideo: Titanic. Near, far, wherever you are…

Montevideo: un ancien fourneau ? Mystère...

Montevideo: un ancien fourneau ? Mystère…

Montevideo et son remblais

Montevideo et son remblai

Le soir, en cuisinant à notre casa, nous faisons brièvement connaissance avec une Brésilienne qui est venue assister à une conférence ainsi qu’un Uruguayen qui vit en Espagne et a travaillé avec de Belges 😉

Montevideo: un petit vin uruguayen que nous a fait goûté la touriste brésilienne de notre casa. Pas terrible...

Montevideo: un petit vin uruguayen que nous a fait goûté la touriste brésilienne de notre casa. Pas terrible…

 

Samedi 17 septembre 2016. Visite de Montevideo.

Aujourd’hui, nous décidons de visiter le vieux Montevideo de long en large. Nous commençons par la rue piétonne de la Ciudad Vieja et ses vieilles demeures colorées.

Montevideo

Montevideo et ses maisons colorées

Montevideo

Montevideo et ses maisons colorées

Montevideo: la vieille ville

Montevideo et ses maisons colorées. Un petit air de Cuba…

Montevideo: la vieille ville

Montevideo et sa Vieille Ville

Nous enchainons avec les différentes places du vieux Montevideo : la Plaza de Zabala, la Plaza Constitución, la Plaza de la Independencia et la Plaza Entrevero.

Montevideo: la Plaza Bruno Mauricio de Zabala

Montevideo: la Plaza Bruno Mauricio de Zabala

Montevideo: la Plaza Constitucion

Montevideo: la Plaza Constitucion

Montevideo: la Plaza Constitucion et son petit marché aux puces

Montevideo: la Plaza Constitución, son église et son petit marché aux puces

Montevideo: la porte de la Vieille Ville

Montevideo: la porte de la Vieille Ville

Montevideo: la Plaza de la Independencia

Montevideo: la Plaza de la Independencia

Montevideo: la Plaza de la Independencia et la statue du général Artegas. Au sous-sol, se trouve son Mausolée.

Montevideo: la Plaza de la Independencia et la statue du général Artegas, « el libertador ». Au sous-sol, se trouve son Mausolée.

Montevideo: la Plaza de la Independencia

Montevideo: la Plaza de la Independencia

Montevideo: el Palacio Salvo

Montevideo: el Palacio Salvo

Montevideo: el Teatro Solis

Montevideo: el Teatro Solis

Montevideo: la Plaza Entrevero

Montevideo: la Plaza Entrevero

Montevideo: la Plaza Entrevero

Montevideo: la Plaza Entrevero

Pour manger, nous décidons d’aller jeter un œil au Mercado del Puerto, le « food market » de Montevideo. Rien à voir avec tous les « food market » que nous avons rencontrés jusqu’à présent, que ce soit en Asie ou en Amérique Latine. Ici, ce ne sont pas des échoppes que nous y trouvons mais de vrais restaurants plutôt chers, sous une structure en acier magnifique. L’Uruguay est définitivement un pays riche. C’est d’ailleurs le premier pays, avec l’Argentine, où nous voyons des gens porter des vêtements The North Face, Tommy Hilfiger, voire Ralph Lauren, ainsi que des chaussures Caterpillar, voire Timberland. Il y a de l’argent ici ! Dans les autres pays, ils sont déjà très fiers quand ils portent des vêtements Adidas (parfois écrit avec 3 d)…

A midi, nous nous posons finalement dans un restaurant de notre rue piétonne qui a l’air de se démarquer un peu des parillas habituelles. Nous apprécions le menu très court qui change chaque jour, la présence de légumes et le fait que le couvert ne soit pas facturé. Et nous avons eu raison, Mister J se régalera de ribs marinés dans une sauce à base de moutarde de dijon, de miel, de gingembre et de vin blanc. Miss V, elle, appréciera son poisson qui sera très bien assaisonnés avec différentes épices et graines. Le tout accompagné de salade et de légumes grillés. Miam !

Montevideo

Montevideo: un chouette restaurant dans notre rue piétonne

Montevideo: ribs miel, moutarde, gingembre, vin blanc, avec potirons, navais, betteraves et petites patates

Montevideo: ribs miel, moutarde, gingembre, vin blanc, avec potirons, navais, betteraves et petites patates

Montevideo: morue au four avec pignons de pin, graines de lin.

Montevideo: morue au four avec pignons de pin, graines de lin.

L’après-midi, nous allons nous promener en bord d’estuaire, comme tout bon habitant de Montevideo 😉 On a presque l’impression de prendre l’air de la mer 😉 et en plus, il fait chauuud cet aprèm !

Montevideo: cargo en vue passant derrière l'autoroute ! ;)

Montevideo: cargo en vue passant derrière l’autoroute ! 😉

Montevideo: balade sur le remblais

Montevideo: balade sur le remblais

Dans la rue, ça sent la marijuana plus que nulle part ailleurs et nous croisons beaucoup de gens qui semblent sur une autre planète (« high » quoi ;). Mais comment cela se fait-il ? Une rapide recherche sur internet confirme ce que nous pensions : en 2001, l’Uruguay est le premier pays à légaliser la production, la vente et la consommation de cannabis pour contrôler son marché de A à Z et ainsi lutter contre les narco- trafiquants. C’est d’ailleurs toujours le seul pays à avoir légalisé l’ensemble de la chaine. Une famille uruguayenne peut détenir 6 plans de cannabis et acheter 40g par mois en pharmacie. C’est énoooorme ! On ne se prononcera ni pour ni contre cette mesure mais elle a un effet pervers : la consommation se fait à la vue de tous, notamment dans la rue, et c’est pas toujours très joli à voir. Beaucoup de gens errent dans la rue, clairement sur une autre plannête. Notre propriétaire, qui doit avoir à peu près notre âge, est d’ailleurs un consommateur de cette substance. Mister J l’avait flairé dès le premier jour car il ne nous regardait pas dans les yeux mais cet après-midi, nous en avons la confirmation claire et nette. Mister J veut payer une partie de notre séjour en pesos uruguayen et le reste en dollars, mais notre proprio est évidemment totalement incapable de suivre les calculs de Mister J ; il ne réagit tout simplement pas et laisse Mister J faire. Heureusement qu’il est honnête ce Mister J 😉 Pire, lorsque Mister J lui demande où nous devons laisser la clé demain matin car nous devons partir très tôt. Il ne réagit toujours pas plus… Mister J lui demande alors : « à l’intérieur de la chambre ou sur la porte ? ». Il arrive quand même à sortir un « ah oui sur la porte, sur la porte ». Bref, il est complètement « high », en train de planer sur une autre planète. Mister J lui demande tout de même aussi si le bus CA1 que nous avons pris à l’aller passe bien le dimanche et tôt le matin. « Oui, oui » nous répond-il. Heureusement que Mister J ne lui a pas fait confiance et a cherché lui-même les renseignements sur internet car le CA1 ne passe pas le dimanche mais bien le 187 et 188 😉 A part ça, il nous répétait sans cesse que si nous avions une question, il ne fallait pas hésiter à l’appeler… 😉

Argentine: Buenos Aires

Samedi 10 septembre 2016. Trajet Foz do Iguaçu-Puerto Igauzu-Buenos Aires

La chienne de notre hôte nous a tellement adoptés qu’elle nous a ramené un cadeau devant notre porte ce matin : un petit oiseau mort 😉

Aujourd’hui, nous devons attraper un bus à Puerto Iguazu pour Buenos Aires à 15h10. Nous avons donc tout notre temps pour passer la frontière et atteindre Puerto Iguazu. Il y a un bus toutes les 40 minutes pour la frontière mais pas d’horaires ; comme cela, ils ne sont jamais en retard ! ;). C’est au petit bonheur la chance… Et là, nous avons manqué de chance : nous verrons le bus passer sous notre nez… Nous devrons donc attendre 40 minutes pour monter dans le prochain ! Après 10 minutes de bus, il nous dépose à l’immigration brésilienne (seul un autre gars descend aussi). Bien entendu, le bus ne nous attend pas. Nous mettrons 20 secondes à avoir notre tampon de sortie mais attendrons à nouveau 40 minutes le prochain bus ! 😉 Heureusement, du côté argentin, le bus nous attend car tout le monde doit descendre pour passer à l’immigration.

Arrivés à Puerto Iguazu, nous cherchons un restaurant ouvert. Nous tombons sur un petit resto italien qui fait des pâtes fraiches. Il suffit de commander les pâtes et la sauce : gnocchis sauce bolognaise pour Miss V et tagliatelles au pesto pour Mister J. Un délice !

Puerto Iguazu

Puerto Iguazu

Puis, nous nous rendons à la gare de bus, qui se trouve à deux pas. En Argentine, il existe plusieurs classes de bus : normal (pas ou peu inclinable), « semi-cama » (inclinable à 140°), « cama » (inclinable à160°), et « full cama » (inclinable à 180°). Toutes les grandes compagnies proposent ces services pour des tarifs plus ou moins équivalents. Nous avons pour la première fois choisi un « full cama » de la compagnie « Via Bariloche ». Et nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre ! Pour choisir la compagnie, nous avions demandé conseil à notre hôte à Puerto Iguazu et il nous avait répondu que les deux meilleures compagnies étaient Via Bariloche et Crucero del Norte. Espérons qu’il nous ait bien conseillés…

Petite astuce : n’achetez pas vos billets sur Internet mais directement à la gare de bus. Pourquoi ? Premièrement, via internet, ils facturent des frais supplémentaires pour le paiement par carte. Et deuxièmement, au guichet, il y a souvent des réductions sur le tarif du billet normal qui ne sont pas appliquées sur internet. Nous avons eu 30% de réduction en réservant au guichet 5 jours avant de prendre le bus… Sur un billet d’une centaine d’euros, cela fait une grosse différence.

A 15h, nous voyons notre bus arriver. Il semble tout beau, nous sommes rassurés ! Nous montons à l’intérieur, en haut tout à l’avant du bus ; nous avons donc une vue panoramique un peu en hauteur qui n’est vraiment pas désagréable 😉 Quant à l’intérieur, il est très classe et confortable : on a de grands fauteuils en cuir. Nous avons vraiment l’impression d’être dans un avion en classe Business. Nous avons une télé individuelle pour choisir son film et ceux-ci sont même an anglais sous-titré espagnol. Nous sommes seulement 3 à monter dans le bus à Puerto Iguazu mais il se remplira au fil des arrêts pour finalement être complet.

A l’heure du repas (càd à 22h ;), on nous servira une coupe de champagne, un bon repas chaud et une petite bouteille de bon vin rouge argentin. C’est certain, nous allons passer un excellent trajet malgré les 18h de route jusqu’à Buenos Aires !

 

Dimanche 11 septembre 2016. Visite de Buenos Aires.

Ce matin, nous arrivons comme prévus à 9h10 au terminal Retiro de Buenos Aires. Le trajet fut confortable, Mister J a dormi toute la nuit. Miss V a fait la difficile : les sièges étaient trop inclinables pour elle et lui donnaient donc mal au dos ;-p Ceci dit, elle n’est jamais ressortie aussi reposée d’un bus de nuit 😉

Il est très facile de prendre ses marques en arrivant à Buenos Aires car on s’y sent tout de suite comme en Europe. Nous prenons le métro pour nous rendre à l’appart que nous avons réservé sur AirBnB. Notre logeuse, Paula, nous avait prévenu que l’appartement ne serait prêt qu’à 14h30… Pas de soucis, elle a envoyé son mari, Rodolfo, récupérer nos sacs avec sa voiture afin que nous puissions visiter librement la ville en attendant. Sympa !

Puis, nous déambulons dans les rues de la capitale argentine. Les bâtiments de celle-ci nous font tout de suite penser à Paris. Normal, Buenos Aires est surnommé « el Paris del Sur » (càd le Paris du Sud).

Buenos Aires: à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: notre rue, à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: notre rue, à deux pas de notre appartement

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

Un concert de musique brésilienne se déroule sur la place centrale. A 10h30 du matin ? Étrange… Il y a aussi des stands de nourriture et de vêtements brésiliens… Visiblement, à en croire les affiches, ils fêtent les 100 ans de la samba… A défaut de pouvoir voyager car leur monnaie ne vaut plus rien, les Argentins voyagent par le biais de festivals mettant d’autres pays à l’honneur. Merveilleuse idée !

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Buenos Aires: festival brésilien dans le centre-ville

Nous échouons finalement dans un Starbucks, où nous prenons un bon café et un pain au chocolat pour nous refaire de ce long trajet en bus. Un couple de touristes tout paniqués aborde alors Mister J. Et on peut les comprendre : il ne leur reste que 20% d’autonomie sur leur iPhone 6S. Ils ont bien leur chargeur avec eux mais la prise ne rentre pas dans les prises argentines. Et pour couronner le tout, l’Apple Store est fermé le dimanche !!! Non, ils ne comptaient pas racheter un téléphone – ils savent bien que cela se recharge – mais ils comptaient racheter un chargeur adapté aux prises argentines… 😉 Bref, loin de céder à la panique, Mister J leur explique calmement que dans beaucoup d’endroits en Argentine, il existe des prises qui acceptent à la fois les prises de format argentin et européen, et qu’il doit bien y en avoir au moins une dans le Starbucks. Mister J leur précise également que dans tous les cas, il ne faut pas racheter un chargeur à l’Apple Store mais un adaptateur. Cela coûte moins, se trouve facilement et cela pourra leur servir pour tout leur équipement électronique. Ils ont regardé Mister J comme un extraterrestre qui ne comprenait pas leur problème, jusqu’à ce que Mister J leur trouve une fameuse prise qui accepte les formats européens et qu’ils puissent recharger tous les deux leurs iPhones 6. Là, ils ont commencé regarder Mister J comme un génie. Bref, on peut clairement dire que Mister J leur a sauvé la vie. Oui car ils croient certainement que si leur iPhone arrive à 0% de batterie, il va exploser ! 😉 Nous pensons surtout qu’ils sont totalement accros à leur smartphone et que, tels des toxicomanes, l’idée d’être en manque pendant quelques heures les angoissent totalement. Il y a peut-être finalement pire que le manque : la peur d’être en manque 😉

Buenos Aires: le prénom de Mister J quand il voyage en Amérique Latine ;)

Buenos Aires: le prénom de Mister J quand il voyage en Amérique Latine 😉

A midi, nous partons en direction d’un super resto de viande réputé à Buenos Aires et bien placé, en bord d’estuaire. Il s’agit d’un éleveur qui a monté son propre restaurant dans lequel il propose évidemment ses propres viandes. Miss V commande un saumon grillé et Mister J un morceau de bœuf qui ne fait que 400g 😉 Côté bœuf, la qualité est vraiment au rendez-vous : il fond dans la bouche. Succulent ! Côté poisson, c’est un peu plus basique et surtout trop cuit; nous sommes donc un peu déçus. Et au final, l’addition est très salée car en plus des plats, il faut payer les couverts et le service. Ah bon, le couvert n’inclut pas le service ? Et non, le couvert inclut le sel, le pain et plein de trucs à tartiner dessus ainsi que le digestif. Et tout cela n’est évidemment pas facultatif… Et il faut encore rajouter minimum 10% de service… Au final, on ne peut jamais prévoir pour combien on en aura… Grrr, nous avons vraiment l’impression de nous être fait rouler ! Puisque c’est comme ça, nous n’irons plus au restaurant à Buenos Aires ; nous cuisinerons à l’appartement.

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: restaurant en bord d’estuaire

Buenos Aires: très bonne bière Patagonia

Buenos Aires: très bonne bière Patagonia !

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: la meilleure huile d’olive que nous n’ayons jamais goutée !

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: un morceau de boeuf argentin vraiment succulent !

En route vers notre appartement, nous découvrons quelques autres bâtiments du centre-ville, comme la Palais du Gouvernement et la Plaza de Mayo (çàd la Grand Place).

Buenos Aires: le centre culturel Kishner

Buenos Aires: le centre culturel Kishner

Buenos Aires: la Plaza de Mayo

Buenos Aires: la Plaza de Mayo

Buenos Aires: el Palacio del Gobierno

Buenos Aires: el Palacio del Gobierno, ou aussi Casa Rosada.

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville

A 14h30, nous découvrons enfin l’appart-hôtel que nous avons réservé sur Airbnb. Il se trouve au 24e étage d’une tour et offre donc une belle vue sur la capitale argentine. Ceci dit, elle est nettement plus belle d’en bas.

Buenos Aires: vue de notre appartement au 24e étage

Buenos Aires: vue de notre appartement au 24e étage. Tout au fond, nous apercevons l’estuaire qui mène à l’Océan Atlantique.

Au fait, c’est la fin de l’hiver ici et il fait 30°C aujourd’hui. Nous n’avons visiblement pas tous le même hiver ! 😉 Enfin, d’après notre propriétaire, il pleuvait la semaine passée. Tiens, cela ne nous est pas inconnu 😉

 

Lundi 12 septembre 2016. Repos à Buenos Aires.

Alors qu’hier c’était la canicule à Buenos Aires, aujourd’hui il fait tout gris et il pleut beaucoup. Changement de planning : nous allons nous reposer et nous mettre à jour sur le blog. Très bonne idée car le temps ne s’est pas amélioré de toute la journée. Finalement, l’hiver argentin n’est pas fort différent de l’été belge : un jour il fait 30°C et le lendemain, il pleut toute la journée 😉

 

Mardi 13 septembre 2016. Visite de Buenos Aires…ou petites galères.

Aujourd’hui, il fait toujours un peu gris mais il ne devrait pas pleuvoir. Ouf !

Avant de pouvoir continuer à visiter Buenos Aires, nous avons deux petites missions à remplir : acheter nos tickets pour notre prochain bus de nuit et acheter nos tickets de bateau pour nous rendre en Uruguay demain. Nous commençons donc la journée en prenant le métro à destination du terminal de bus, où nous achetons facilement nos tickets. Petite précision qui sera utile pour la suite : nous payons en liquide plutôt que par carte afin de recevoir une promotion de 20% (alors que par carte la promotion n’est que de 10%).

Nous nous rendons ensuite à Buquebus, l’agence de bateau la plus réputée pour se rendre en Uruguay. Là, on nous dit que vu les conditions climatiques (çàd beaucoup de vent), aucun bateau n’est parti aujourd’hui et que comme ils ne savent pas prédire la météo de demain, ils ne vendent pas de ticket à l’avance. Que faire alors ? Le premier départ étant à 9h, il faut que nous venions demain dès 8h pour voir si nous pouvons partir. Si nous ne pouvons pas partir tout de suite, il faudra attendre la journée là-bas pour voir si une éclaircie se présente. Génial ! En plus, les prix qu’elle nous propose sont délirants : 1500AR$ (92€) alors qu’on nous avait parlé de 1000AR$ au bureau d’information. Nous comprendrons par la suite, en faisant quelques recherches sur internet, qu’elle nous a uniquement proposé la classe Business… Pour qui nous prend-elle ?! 😉

Buenos Aires et son estuaire

Buenos Aires, son port et son estuaire

Nous nous rendons alors à une deuxième agence de bateau (il y en a 3) réputée moins chère. Ils peuvent nous vendre un ticket pour 645AR$. Ah, c’est quand même nettement plus raisonnable ! Mister J demande quand même s’ils sont sûrs de partir demain. « Non, aucun bateau n’est parti aujourd’hui mais on verra demain » nous dit l’employé. Heureusement que nous posons la question (et que nous sommes passés chez Buquebus avant où nous avons reçu cette info cruciale) car sinon dans cette agence-ci, ils ne préviennent pas qu’il se pourrait que l’on ne puisse pas partir demain… Mister J demande ensuite si nous pouvons payer par carte. « Oui oui, pas de problème » répond l’employé. Mais lorsque nous essayons de payer à la caisse, les deux cartes Visa sont refusées. Mister J fait remarquer à l’employé que ce sont des cartes avec un code PIN et que leur machine n’en demande pas… Bref, ils savent très bien que leur foutue machine n’accepte pas les cartes étrangères mais n’osent pas l’avouer. Nous paierons donc en cash. Après deux tickets de bus et deux tickets de bateau, nous sommes presque à sec… Grrr !

Nous écoulerons nos derniers pesos argentins dans un petit supermarché pour acheter de quoi manger ce midi.

Buenos Aires: le centre-ville, à 2 pas de notre appartement

Buenos Aires: le centre-ville, à deux pas du supermarché et de notre appartement.

Cet après-midi, nous avons donc une nouvelle mission : retirer de l’argent. Les 3 distributeurs de la première banque sont vides ! Comment est-ce possible ?! Nous sommes à Buenos Aires quand même, la capitale ! Oui mais en même temps, le tiers de la population de l’Argentine habite dans la capitale. Cela fait beaucoup de gens susceptibles de retirer de l’argent 😉 Nous trouvons une deuxième banque mais elle semble être fermée. En tout cas, elle est vide et le portier nous fait comprendre que nous ne pouvons pas renter. Heureusement, nous tombons sur une rue qui abrite plusieurs banques, surement le quartier financier. La troisième banque est la bonne ! Nous retirons deux fois pour être surs d’avoir assez d’argent pour les prochains jours et de ne pas à nouveau perdre son temps à chercher une banque. Leçon de la journée : dorénavant, nous paierons toujours nos tickets de bus par carte car ce n’est pas si facile de retirer de l’argent liquide en Argentine, même dans la capitale 😉

Buenos Aires: le centre-ville

Buenos Aires: le centre-ville, à côté du quartier financier

Buenos Aires: le centre-ville, à côté du quartier financier

Buenos Aires: le centre-ville, à côté du quartier financier

Maintenant que nous avons à nouveau de l’argent, nous pouvons retourner au supermarché acheter de quoi se faire un pique-nique demain. Dieu sait combien de temps nous devrons attendre pour prendre (ou pas) ce foutu bateau, donc mieux vaut être équipé (de nourriture) 😉

Entre-temps, nous avons quand même le temps d’aller jeter un œil à la plus grande avenue du monde. Non, ce ne sont pas les Champs Élysées mais la Avenida 9 de Julio, qui fait 140 m de large et possède aussi son obélisque. Heureusement, nous reviendrons à Buenos Aires après l’Uruguay et aurons donc le temps de continuer à visiter la capitale fédérale de l’Argentine. Espérons quand même que le temps soit meilleur que ces deux derniers jours.

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio, la plus grande avenue du monde.

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio, la plus grande avenue du monde.

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio et son obélisque

Buenos Aires: la Avenida 9 de Julio et son obélisque

Brésil: Foz do Iguaçu

Jeudi 8 septembre 2016. Trajet de Puerto Iguazu (Argentine) à Foz do Iguaçu et visite de celle-ci.

Pour se rendre à Foz do Iguaçu au Brésil depuis Puerto Iguazu en Argentine, il suffit de prendre un bus local qui affiche une pancarte « Foz do Iguaçu ». Pas de chance, il vient surement de passer car nous devrons l’attendre 30 minutes. Après 10 minutes de trajet, le bus nous dépose à l’immigration argentine, où il y a déjà une belle file ; mais comme il y a beaucoup de guichets, nous la passons rapidement et remontons dans le bus. Celui-ci vous dépose ensuite à l’immigration brésilienne uniquement si vous le demandez au chauffeur, car les Brésiliens et les Argentins n’ont pas besoin de s’y arrêter. Beaucoup d’étrangers oublient de passer l’immigration brésilienne mais nous, nous aimons être en règle. Mais que se passe-t-il si on entre au Brésil sans le tampon d’entrée ? On y rentre illégalement et on risque donc d’avoir des problèmes en ressortant… Mais comme ils ne vérifient pas non plus à la sortie que tous les étrangers descendent bien du bus, nous descendons pour « être en règle », mais cela ne sert, au final, à rien 😉

Côté brésilien, il n’y a bien sûr pas de file à l’immigration car personne ne descend, à part quelques étrangers. Oui mais…le bus n’attend pas pour autant de ce côté. Et il n’y a pas de bus toutes les 10 minutes comme au Paraguay. Arrrgh ! Nous devrons donc attendre le prochain bus pendant 40 minutes 😉

Nous descendons un peu avant le centre-ville et marchons jusqu’à notre casa, qui se trouve dans un quartier résidentiel. Notre hôte possède deux beaux logements au fond de son jardin. Génial ! En plus, notre hôte brésilien est vraiment très sympa et parle très bien anglais avec un bon accent. Mais comment se fait-ce ? Il nous explique que pendant 10 ans, il a été chauffeur puis guide pour touristes. Nous faisons aussi connaissance avec sa petite chienne qui nous adopte immédiatement 😉

Foz do Iguaçu: le chien de notre hôte nous a complètement adopté ;)

Foz do Iguaçu: le chien de notre hôte nous a complètement adopté 😉

Foz do Iguaçu: le chien de notre hôte nous a complètement adopté ;)

Foz do Iguaçu: le chien de notre hôte nous a définitivement complètement adopté 😉

Nous décidons ensuite de marcher jusqu’au centre-ville pour trouver de quoi manger et faire un petit tour afin de découvrir la ville. Contrairement à Puerto Iguazu qui est un petit village, Foz do Iguaçu est effectivement une grosse ville (dixit notre hôte à Puerto Iguazu). Mais elle n’est pas pour autant moche.

Foz do Iguaçu

Foz do Iguaçu

Foz do Iguaçu: une église bien colorée

Foz do Iguaçu: une église bien colorée

Foz do Iguaçu: une grosse ville bien vivante

Foz do Iguaçu: une grosse ville bien vivante

Nous comprenons très vite que les restaurants ouverts à midi sont tous organisés selon la même formule : un buffet à volonté. Cela ne nous plait pas trop mais nous n’avons pas le choix. D’ailleurs, cela nous permettra de goûter différents mets brésiliens. La plupart des buffets sont au kilo mais celui que nous choisissons est à prix fixe. Par contre, le serveur qui nous accueille ne parle ni anglais ni espagnol ; il ne parle que portugais. Comme beaucoup de gens, nous pensions que le portugais ressemblait un peu à l’espagnol. Cela est vrai à l’écrit mais pas du tout à l’oral. A l’oral, le portugais ressemble plus à du russe qui serait mélangé avec de l’allemand et un tout petit peu d’espagnol par-ci par-là. Bref, alors que l’espagnol (et l’italien) n’est pas trop difficile à comprendre pour un francophone, le portugais est totalement incompréhensible. Bref, nous arrivons à nous faire comprendre car les Brésiliens comprennent l’espagnol (même s’ils ne le parlent pas), mais nous n’arrivons pas à les comprendre 😉 Nous arrivons quand même à comprendre (après plusieurs tentatives d’explications de la part du serveur, très patient) que nous devons nous servir au buffet d’accompagnements et qu’un serveur passera à table pour nous proposer de la viande. Facile ! 😉 Pas mauvais du tout : il y a un peu de légumes (choux-fleurs, carrottes, haricots), des patates, de la quiche, du riz avec des petits pois et du jambon, etc. En tout cas, les accompagnements sont plus variés que dans la plupart des pays d’Amérique Latine. Côté viande, nous goûtons au meilleur chorrizo de notre voyage ! Il y a aussi du poulet, du bœuf, du porc, de tout quoi. Et en quantité ! 😉

En ressortant du restaurant, nous arpentons les rues du centre-ville. Après tout, nous ne serons au Brésil que 2 jours, nous voulons donc nous imprégner de l’ambiance. Nous tombons par hasard sur un magasin officiel « Havaianas ». C’est là que Mister J achètera ses premières Havaianas, ces tongs brésiliennes si célèbres en Europe. Mister J est aux anges, surtout qu’elles sont beaucoup moins chères qu’en Europe 😉 Les Havaianas, c’est un peu comme un chapeau panama : si tu n’en as pas avant 32 ans, tu as raté ta vie 😉 Miss V se laissera tenter par un modèle spécial JO 2016…. Non pas qu’elle en ait besoin, car elle en possède déjà une paire achetée en Australie il y a 8 ans. Celles-ci sont toujours en très bon état malgré qu’elles l’aient accompagné lors de tous ses voyages. Ca c’est de la qualité ! Oui mais, les nouvelles, ce sont des collectors 😉

Foz do Iguaçu: le fameux magasin officiel Havaianas, où nous avons acheté nos tongs

Foz do Iguaçu: le fameux magasin officiel Havaianas, où nous avons acheté nos tongs

Foz do Iguaçu: nos nouvelles tongs Havaianas. Trop belles  ! ;)

Foz do Iguaçu: nos nouvelles tongs Havaianas. Trop belles ! 😉

Foz do Iguaçu: mais où sommes-nous ? Au Brésil bien sûr ! Vive les Havaianas !!

Foz do Iguaçu: mais où sommes-nous ? Au Brésil bien sûr ! Vive les Havaianas !!

 

Vendredi 9 septembre 2016. Visites des chutes d’Iguaçu, côté brésilien.

Pour se rendre au Parque Nacional do Iguaçu depuis Foz, il suffit de prendre un bus de la ligne 120. Après 20 minutes de trajet, nous arrivons à l’entrée et là, le ton est tout de suite donné : il est 9h20 et il y a déjà une belle grande file devant les guichets, alors que le parc n’ouvre qu’à 9h… Ceci dit, il paraît que le parking ouvre à 7h30 ; ceci explique cela… Heureusement, tous les guichets sont ouverts (une bonne quinzaine) et la file avance assez rapidement (20 minutes de file). Simple comparaison : il n’y avait que 3 guichets ouverts sur 8 du côté argentin et il n’y avait pas de file… Côté brésilien, il faut ensuite faire la file (20 minutes supplémentaires) pour prendre un bus qui emmène les touristes au premier mirador. Là, nous avons vraiment l’impression d’être à Eurodisney. Mamma mia ! Après 10 minutes de bus, nous arrivons au premier mirador. Nous pouvons enfin marcher mais il n’y a que 1 km entre le premier et dernier mirador. Courte balade…

Foz do Iguaçu: qui ne connait pas le drapeau brésilien ? ;)

Foz do Iguaçu: qui ne connait pas le drapeau brésilien ? 😉

Alors ce premier mirador ? Il faut l’avouer, il offre une magnifique vue sur les chutes argentines. C’est exactement en bas et au-dessus de ces chutes que nous étions il y a deux jours. Franchement, le couple d’Uruguayens qui a essayé de nous dissuader d’aller du côté brésilien – qu’il trouvait tout petit et nul – ont tous deux besoin de lunettes 😉 Ou alors ils n’ont pas compris qu’il y avait plusieurs miradors et sont descendus au dernier arrêt de bus, au dernier mirador. Quoiqu’il en soit, nous n’aimons pas du tout l’organisation du côté brésilien mais il faut admettre que la vue est à nouveau splendide et vaut la peine.

Les chutes d'Iguaçu

Les chutes d’Iguaçu

Les chutes d'Igaçu

Les chutes d’Igaçu

Les chutes d'Igaçu

Les chutes d’Igaçu

Nous longeons ensuite la colline et arrivons au deuxième point de vue, qui nous dévoile les chutes brésiliennes sur la gauche, tout en pouvant toujours apercevoir les chutes argentines sur la droite. Très joli aussi.

Les chutes d'Igaçu

Les chutes d’Iguaçu

Les chutes d'Iguaçu

Les chutes d’Iguaçu

Nous continuons alors à marcher le long de la colline et arrivons à une passerelle qui mène au cœur de la Garganta del Diablo. Nous en ressortirons mouillés de la tête aux pieds 😉 Il y a deux jours, nous étions en haut de la Garganta del Diablo ; aujourd’hui, nous sommes en bas. Joli, impressionnant mais nous préférions la vue d’en haut ! La chute Unión est en fait la plus haute chute du parc national : 82m.

Les chutes d'Igaçu

Les chutes d’Iguaçu

Les chutes d'Iguaçu: dans la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguaçu: dans la Garganta del Diablo

Les chutes d'Iguaçu: au fond, dans le brouillard d'eau, c'est la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguaçu: au fond, dans le brouillard d’eau, c’est la Garganta

Les chutes d'Igaçu

Les chutes d’Igaçu

La visite se termine par la tour d’observation que l’on rejoint grâce à l’ascenseur panoramique. Magnifique !

Foz do Iguaçu: vue sur la Garganta del Diablo depuis la tour d'observation

Foz do Iguaçu: vue sur la Garganta del Diablo depuis la tour d’observation

Foz do Iguaçu: vue sur la Garganta del Diablo depuis la tour d'observation

Foz do Iguaçu: vue sur la Garganta del Diablo depuis la tour d’observation

Foz do Iguaçu: vue d'ensemble depuis la tour d'observation

Foz do Iguaçu: vue d’ensemble depuis la tour d’observation

Après 2h30 de visite (dont 1h de file en tout), c’est déjà fini. Le reste du parc ne peut être visité qu’en faisant appel à une des agences du parc qui organisent des activités (marche, zodiac, voiture électrique, hélicoptère). Bref, si vous ne voulez pas dépenser plus que ce que vous avez déjà dépensé (le billet d’entrée n’est pas donné), passez votre tour 😉

Les chutes d'Igaçu: du côté brésilien aussi nous rencontrons de jolis papillons

Les chutes d’Igaçu: du côté brésilien aussi nous rencontrons de jolis papillons

Pour info, les grandes chutes sont au nombre de 19, dont 3 seulement se trouvent du côté brésilien. D’après notre guide de voyage, le panorama sur ces nombreuses grandes chutes argentines est donc le plus spectaculaires du côté brésilien. Pour être honnête, nous trouvons qu’il était tout aussi spectaculaire du côté argentin… En plus, il y avait moins de monde du côté argentin et plus de possibilités de balades inclues dans le prix du billet. Par contre, du côté brésilien, comme il n’y a qu’un kilomètre à parcourir et 4 miradors, le monde se concentre au même endroit. Bref, on se marche un peu sur les pieds et comme les Argentins ne sont pas patients, ils veulent qu’on se pousse pour pouvoir prendre des photos, surtout si nous sommes juste en train d’admirer le paysage sans prendre de photos (« mais pourquoi restent-ils ces deux-là ? Ils ne prennent même pas un selfie ! »). Mais comme nous sommes arrivés tôt sur le site et que nous marchons plus vite que la grande majorité des Argentins, nous avons réussi à arriver aux miradors avant la grande foule et donc, avant de devoir jouer des coudes pour pouvoir se frayer un passage aux première loges. Malgré le monde et le peu de balade possible, nous avons quand même bien apprécié notre journée ! Mais qu’on se le dise : si vous ne devez choisir qu’un des deux côtés des chutes, allez du côté argentin ! Il y a plein de ballades à faire 😉

L’après-midi, nous allons au Parque das Aves (le Parc des Oiseaux), qui permet d’observer toutes sortes d’oiseaux exotiques (ibis, toucans, perruches, perroquets, colibris) ou rapaces (aigles royaux, condors, chouettes) mais aussi des reptiles (caïmans, anaconda, boas constrictors, iguane, tortues) et des papillons. Belle balade dans la forêt et même à l’intérieur de certaines cages. Il faudrait mieux y entrer avec un casque : des toucans et des perroquets ont frôlé nos têtes 😉 Ce parc s’étend sur 5 hectares, en pleine forêt tropicale. 50% de ces oiseaux sont des rescapés (de maltraitance ou de trafic d’animaux) et 43% sont nés dans le parc.

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: des ibis

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: des ibis

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: une grue. Avec cette touffe, elle ressemble à Miss V ;)

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: une grue. Avec cette touffe, elle ressemble à Miss V 😉

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: d'autres flamants roses acrobates.

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: des flamants roses acrobates.

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: étrange ce bec plat ! On dirait un petit flamant rose dont le bec est passé sous une voiture...

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: étrange ce bec plat ! On dirait un petit flamant rose dont le bec est passé sous une voiture…

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: des boas constrictors

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: des boas constrictors

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: des tortues et de petits caïmans

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: des tortues et de petits caïmans

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: un aigle royal femelle. Elle ressemble en fait à une grande chouette.

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: un aigle royal femelle. Elle ressemble en fait à une grande chouette.

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: un aigle royal mâle

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: un aigle royal mâle

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: la grande volière aux perroquets

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: un colibri

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: un colibri

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: la volière aux papillons

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: la volière aux papillons

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: un oiseau préhistorique d'Australie

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: un oiseau préhistorique d’Australie

Très chouette après-midi, dont le must est évidemment la rencontre avec les toucans. Après tant de mois de voyage, nous avons enfin pu observer toutes les différentes sortes de toucans de près et sans jumelles 😉

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: le plus grand des toucans, le plus beau.

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: le plus grand des toucans, le plus beau.

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: une 2e sorte de toucan sorte de toucan, le drapeau de la Belgique

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: une 2e sorte de toucan, le drapeau de la Belgique 😉

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: une 3e sorte de toucan.

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: une 3e sorte de toucan.

Le Parc des Oiseaux d'Iguaçu: un autre magnifique toucan. Il ressemble au premier, la plus grande sorte de toucan, mais en d'autres couleurs ;)

Le Parc des Oiseaux d’Iguaçu: un autre magnifique toucan, de la 1ère sorte, la plus grande, mais en d’autres couleurs 😉

 Ce soir, nous allons dans un bon restaurant bien côté situé à deux pas de notre casa. Nous prenons deux caipirinhas en apéritif : une à l’hibiscus et une au fruit de la passion. En entrée, nous goûtons deux beignets typiques. Très bons et étonnamment légers. En plat principal, nous choisissons un poulet au lait de coco, à l’ananas et à la banane ainsi qu’un poisson à l’orange et aux herbes. Succulent, surtout le poulet !

Foz do Iguaçu: une "caipirinha" à l'hibiscus

Foz do Iguaçu: une « caipirinha » à l’hibiscus

Foz do Iguaçu: une "caipirinha" au fruit de la passion

Foz do Iguaçu: une « caipirinha » au fruit de la passion

Foz do Iguaçu: des beignets brésiliens en entrée

Foz do Iguaçu: des beignets brésiliens en entrée

Foz do Iguaçu: un beignet à la tomate

Foz do Iguaçu: un beignet à la tomate

Foz do Iguaçu: un pouet au lait de coco, ananas et banane

Foz do Iguaçu: un pouet au lait de coco, ananas et banane

Foz do Iguaçu: un poission à l'orange et aux herbes accompagné de délicieuses patates rustiques

Foz do Iguaçu: un poission à l’orange et aux herbes accompagné de délicieuses patates rustiques

Foz do Iguaçu: une très bonne bière brésilienne !

Foz do Iguaçu: une très bonne bière brésilienne ! Remarquez les chutes d’Iguaçu sur l’étiquette.

Franchement, cette petite incursion au Brésil nous a donné envie d’y retourner un jour 😉

Argentine: Puerto Iguazu

Mardi 6 septembre 2016. Trajet Encarnación-Posadas-Puerto Iguazu et visite de celle-ci.

Mais pourquoi repasser par Posadas en Argentine alors que l’on peut tout aussi bien rejoindre Iguazu via Ciudad del Este au Paraguay ? Pour deux raisons señor 😉 Premièrement, les bus paraguayens ne sont vraiment pas terribles (vétustes, pas confortables, humides, odorants). Du coup, pour un trajet de 5-6h, nous préférons prendre un super bus argentin à étage et avec toilette 😉 Deuxièmement, en passant par Ciudad del Este puis en franchissant la frontière, on arrive à Foz do Iguaçu au Brésil. Hors, le côté brésilien des chutes d’Iguazu est apparemment le plus spectaculaire (selon nos lectures et les touristes rencontrés jusqu’ici). Nous préférons donc commencer par le moins spectaculaire, soit le côté argentin.

Mais rejoindre Puerto Iguazu depuis Encarnación n’est pas de tout repos 😉 Comme notre casa ne se trouve qu’à 2 kilomètres de la frontière, nous marchons jusqu’à l’immigration et prenons ensuite un bus local jusqu’au centre de Posadas. De là, nous prenons un autre bus local jusqu’au terminal de bus de Posadas, d’où nous prenons un autre bus en direction de Puerto Iguazu. Heureusement, un bus est sur le départ, nous ne devrons pas attendre. C’est parti pour 5h de trajet !

En arrivant au terminal de bus de Puerto Iguazu, un couple d’Uruguayens aborde Mister J. Ils nous apprennent qu’ils ont largement préféré le côté argentin des chutes. « Le côté brésilien ? C’est nul, c’est tout petit ! N’y allez pas, cela vous fera économiser du temps.» nous disent-il. Oui mais nous, nous avons le temps et nous voulons nous faire notre avis sur la question 😉 Nous irons donc aussi du côté brésilien !

Nous marchons jusqu’à notre petit hôtel et faisons connaissance avec notre hôte, Blas, qui est vraiment trop chou. Il nous apprend que Puerto Iguazu est un petit village, contrairement à sa voisine brésilienne Foz do Iguaçu, qui est une grosse ville. Nous sommes prévenus ! 😉

Puerto Iguazu

Puerto Iguazu: un petit village bien sympathique

Il nous explique également que nous pouvons marcher jusqu’à un endroit un peu touristique d’où nous apercevrons 2 autres pays : le Paraguay et le Brésil.

Puerto Iguazu: le Rio Iguazu

Puerto Iguazu: le Rio Iguazu

Puerto Iguazu: aux 3 frontières !

Puerto Iguazu: aux 3 frontières !

Puerto Iguazu: 3 pays en 1 photo. Devinez lesquels... Argentine (de notre côté), Paraguay (à gauche) et Brésil (à droite).

Puerto Iguazu: 3 pays en 1 photo. Devinez lesquels… Argentine (de notre côté), Paraguay (à gauche) et Brésil (à droite).

Le soir, Mister J nous prépare un délicieux plat de spaghettis à la ratatouille (tomates, courgette, brocolis). Encore une fois c’est dingue ce que les tomates ont du goût ! Pas besoin d’épices ! Pour accompagner ce met, nous avons choisi un Don David cabernet sauvignon. Splendide et pas cher !

Puerto Iguazu: spaghettis avec tomates, courgettes et brocoli préparés par Mister J. Un délice ! Remarquez la Cène derrière ;)

Puerto Iguazu: spaghettis avec tomates, courgettes et brocoli préparés par Mister J. Un délice ! Remarquez la Cène derrière 😉

Puerto Iguazu: vin rouge Don David, Cabernet Sauvignon, et de la Réserve svp. Splendide !

Puerto Iguazu: vin rouge Don David, Cabernet Sauvignon, et de la Réserve svp. Splendide !

 

Mercredi 7 septembre 2016. Visite des chutes d’Iguazu.

C’est le jour J, le jour tant attendu : nous allons visiter les chutes d’Iguazu du côté argentin. Pour se faire, il faut prendre un bus local dans le centre-ville qui affiche une pancarte « las cataratas » (les chutes). Après 15 minutes de trajet, nous arrivons déjà au Parque Nacional de Iguazu. Il n’y a aucune file aux guichets, cette visite n’aurait pas pu mieux commencer ! 😉 Arrivés dans le parc, les allées, les cartes d’orientation colorées et le petit train, nous font tout de suite penser à un parc d’attraction 😉

Sur les conseils de notre guide de voyage, nous commençons notre visite par le Circuito Inferior, qui est visiblement moins fréquenté le matin que l’après-midi. Quel merveilleux conseil ! En effet, nous serons quasiment seuls sur ce circuit et surtout, nous ne rencontrerons aucun groupe. Comme son nom l’indique, le Circuito Inferior nous fait découvrir les chutes vues d’en bas. Petit à petit, au fur et à mesure de la balade à travers la forêt verdoyante, nous apercevons de mieux en mieux les fameuses chutes d’Iguazu.

Les chutes d'Iguazu: des coatis

Les chutes d’Iguazu: des coatis

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior. Vue sur l’île de San Martín, bordée de chutes.

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: el circuito inferior

Après un bon kilomètre, arrive le clou du spectacle : la chute de Bossetti. Splendide ! On peut s’en approcher de très près mais attention à la douche ! Miss V en ressortira le pantalon tout mouillé 😉

Les chutes d'Iguazu: la chute Bossetti. Ca mouille !

Les chutes d’Iguazu: la chute Bossetti. Ca mouille !

Les chutes d'Iguazu: la chute Bossetti. Ca mouille ! Miss V en ressortira le pantalon tout trempé ;)

Les chutes d’Iguazu: la chute Bossetti. Ca mouille ! Miss V en ressortira le pantalon tout trempé 😉

Nous voulons ensuite prendre le bateau pour nous rendre sur l’île de Saint Martin mais on nous apprend qu’elle est fermée à cette période car le débit de l’eau est trop important et il est donc trop dangereux de se promener sur l’île. Déception ! La vue sur les chutes depuis l’île doit être encore plus magnifique. En plus, c’est là que nous avions prévu de pique-niquer 😉

L’employé nous informe que nous pouvons cependant descendre les marches qui mène à l’embarcadère pour observer la vue de là en bas. Pas sûrs que la vue en vaille la peine, nous hésitons un instant…Mais voyant que nous avons déjà fini le Circuito Inferior, nous décidons finalement de descendre ces fameuses marches. Celles-ci mènent en fait un mirador qui nous réserve une belle surprise : une vue magnifique sur les chutes et notamment la merveilleuse chute Bossetti.

Les chutes d'Iguazu: la chute Bossetti et ses acolytes.

Les chutes d’Iguazu: la chute Bossetti et ses acolytes.

Les chutes d'Iguazu

Les chutes d’Iguazu

Le Circuito Inferior se termine par 2 autres jolies chutes: El Chico (le gars) et Las Dos Hermanas (les deux soeurs).

Les chutes d'Iguazu: el circuito inferior

Les chutes d’Iguazu: la chute « El  Chico »

Les chutes d'Iguazu: las dos hermanas (les deux soeurs)

Les chutes d’Iguazu: la chute « Las Dos Hermanas » (les deux soeurs)

Nous entamons ensuite le Circuito Superior, qui, lui, nous fait découvrir les chutes vues d’en haut. C’est là que nous commençons à croiser les premiers groupes de 20, 30, 40 personnes. Et au pas de course. Du coup, même si nous arrivons à un endroit envahi par un groupe, nous nous retrouvons vite seuls car ils ne restent que très peu de temps au même endroit. Parfait ! Le Circtuito Superior est composé de plusieurs miradors, généralement juste à côté ou au-dessus d’une des chutes. Quant au premier mirador, il offre une vue d’ensemble sur tout le site. C’est là que nous nous rendons compte de l’étendue du site et du nombre incroyable de ses chutes. On a l’impression de voir des chutes à l’infini. Dingue !

Les chutes d'Iguazu et ses oiseaux qui planent

Les chutes d’Iguazu et ses oiseaux qui planent et jouent les acrobates tout près des chutes

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d'Iguazu: des chutes et des chutes à l'infini. Même là-bas tout au fond, du côté brésilien.

Les chutes d’Iguazu: des chutes et des chutes à l’infini. Même là-bas tout au fond, du côté brésilien.

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: au-dessus d’une chute

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: au-dessus d’une autre chute. Waouw !

Les chutes d'Iguazu: el Circuito Superior

Les chutes d’Iguazu: el Circuito Superior

Vers 12h30, nous avons déjà fini les deux circuits, alors que notre hôte nous avait conseillé de passer la journée dans le parc national. Oui mais l’Isla San Martin étant fermée, cela raccourci la visite. Nous jetons alors un œil sur la carte pour voir s’il n’y a vraiment rien d’autre à faire dans le parc, lorsque nous nous rendons compte que nous avons oublié d’aller voir quelque chose d’essentiel : la Garganta del Diablo (la Gorge du Diable). Et celle-ci n’est accessible qu’en petit train. Heureusement, contrairement à ce matin, il n’y a plus de file pour monter dans ce petit train. Génial ! Après 15 minutes de trajet, nous y voilà. Enfin non, pas tout à fait car il faut encore marcher un bon kilomètre le long d’une passerelle bordée d’eau avant d’arriver à cette fameuse Garganta del Diablo, l’endroit où l’immense chute Unión se jette dans la Gorge du Diable dans un brouhaha incroyable. Vraiment impressionnant ! Et un poil mouillant aussi 😉

Les chutes d'Iguazu: sur la passerelle en direction de la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: sur la passerelle en direction de la Garganta del Diablo

Les chutes d'Iguazu: la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: la Garganta del Diablo, un grand trou formés par des chutes

Les chutes d'Iguazu: la chute Unión (la plus grande, 82m) qui se jette dans la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: la chute Unión (la plus grande, 82m) qui se jette dans la Garganta del Diablo

Les chutes d'Iguazu: la chute Unión (la plus grande, 82m) qui se jette dans la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: la chute Unión (la plus grande, 82m) qui se jette dans la Garganta del Diablo

Les chutes d'Iguazu: plan d'ensemble de la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: vue d’ensemble de la Garganta del Diablo

Les chutes d'Iguazu: la Garganta del Diablo

Les chutes d’Iguazu: la Garganta del Diablo mouille un poil aussi 😉

Finalement, le temps d’aller jusqu’à la Garganta del Diablo, de l’observer, de pique-niquer et d’en revenir, nous repartirons vers 15h du site. Quelle magnifique journée nous y avons passé !

Les chutes d'Iguazu: Monsieur le Punk

Les chutes d’Iguazu: Monsieur le Punk

Les chutes d'Iguazu: Monsieur l'Hyperactif. Il bouge tout le temps, impossible de le prendre en photo correctement.

Les chutes d’Iguazu: Monsieur l’Hyperactif. Il bouge tout le temps, impossible de le prendre en photo correctement.

Les chutes d'Iguazu: nous rencontrons aussi de jolis papillons

Les chutes d’Iguazu: nous rencontrons aussi de jolis papillons

Et par rapport aux chutes du Niagara ? Les chutes du Niagara sont moins hautes mais plus puissantes et plus connues que celles d’Iguazu. Mais d’après Mister J, il n’y a pas photos : les chutes d’Iguazu sont nettement plus belles et plus impressionnantes. D’ailleurs, en découvrant les chutes d’Iguazu, Eleanor Roosevelt s’est exclamée de la sorte : « poor Niagara » !  Tout est dit 😉 De plus, les chutes d’Iguazu sont entourées par la nature à perte de vue et non par des casinos, des hôtels, des tours et des hélicoptères bruyants. Et évidemment, là-bas, tout est payant, tout est en supplément : le parking, la passerelle derrière les chutes, la tour d’observation. Le ticket d’entrée à Niagara donne en fait juste accès à la ville mais pas aux autres points d’observation. A cause de tout cela, Mister J a vraiment été déçu par les chutes du Niagara. Bref, si vous hésitez entre les chutes du Niagara et les chutes d’Iguazu, optez pour les secondes ! 😉

Pour fêter cette journée de rêve, nous ouvrons une autre bouteille de Don David mais un Malbec cette fois. Très bon mais le Cabernet Sauvignon de la veille était encore meilleur ! 😉

Puerto Iguazu: vin rouge Don David, Malbec. Très bon mais nous avons préféré le Cabernet Sauvignon !

Puerto Iguazu: vin rouge Don David, Malbec. Très bon mais nous avons préféré le Cabernet Sauvignon !

Paraguay: Encarnación et Trinidad

Dimanche 4 septembre 2016. Trajet Posadas-Encarnación (Paraguay) et visite de celle-ci.

Une petite dizaine de kilomètres seulement séparent le centre de Posadas et le centre d’Encarnación au Paraguay. Pour se rendre à Encarnación, il suffit de prendre un bus local international dans le centre-ville de Posadas. Le trajet consiste surtout à passer le pont qui surplombe le Rio Paraná ainsi que les deux bureaux d’immigration. Aussi bien du côté argentin que du côté paraguayen, ils sont très efficaces ; nous n’avons jamais passé une frontière aussi vite. En 1h, vous êtes au Paraguay. Facile ! Beaucoup d’Argentins y viennent donc le week-end pour faire des emplettes car c’est meilleur marché ici. Juste après la frontière, on a l’impression de se retrouver dans un bazar un peu glauque mais où on trouve de tout : des essuie-glaces, des pneus, des nains de jardin, des vêtements en vrac, des garagistes etc.

Encarnación: vue sur Posadas en Argentine

Encarnación: vue sur Posadas en Argentine de l’autre côté du Rio Paraná

Encarnación

Encarnación: un bel oiseau à longue queue

Après le passage de la frontière, plutôt que d’attendre le prochain bus, nous décidons de marcher jusqu’à notre « casa », qui ne se trouve qu’à 2kms de la frontière. Les quartiers que nous traversons sont déserts, un peu délabrés ; bref, ça ne donne pas envie… Quelle idée de venir au Paraguay quand même ! 😉

Arrivés à la Casa de Yolande, nous découvrons une mamy vraiment trop chou, qui se plie en quatre pour nous. Elle parle bien lentement pour être sûr que ses hôtes la comprennent parfaitement, nous explique très clairement ce qu’il y a à voir à Encarnación, comment aller à Trinidad et quelles sont les missions jésuites à visiter. Elle nous offre ensuite un thé et nous informe qu’il y a 1h en moins au Paraguay. Ah bon ? C’est toujours mieux de le savoir 😉

Encarnación: décoration dans notre chambre

Encarnación: décoration dans notre chambre

Les Paraguayens parlent bien sûr espagnol mais 80% d’entre autres parlent encore aussi guarani, une langue indigène, la langue parlée avant la conquête espagnole. D’ailleurs, sur les billets de banque paraguayens, tout est écrit en espagnol et en guarani.

Pourquoi venir à Encarnación ? Elle est appelée « la Perla del Sur » (car elle s’avère être la ville la plus attrayante du Paraguay), « la Capitale du Carnaval » (presqu’aussi bien qu’à Rio de Janeiro selon certains locaux) ou encore « la Capitale de la Plage ». Non, le Paraguay n’est pas bordé par la mer mais bien par le Rio Paraná. Et, en été, la plage est bondée et les gens se baignent dans le Rio Paraná.

Encarnación: la "Capitale de la Plage" au Paraguay

Encarnación: la « Capitale de la Plage » du Paraguay

Encarnación: plage de sable ocre

Encarnación: plage de sable ocre

Encarnación: la cathédrale

Encarnación: la cathédrale

Avant de pouvoir aller manger, il faut que nous nous procurions des « guaranies », la monnaie paraguayenne. Nous partons donc à la recherche d’un distributeur. Le premier ne fonctionne pas, la deuxième demande des charges trop élevées, et le troisième…est le bon. Celui-ci permet même de retirer des dollars. Mister J décide d’en retirer pour les écouler en Argentine. En effet, pour la première fois, nous devons faire des réserves de cash car, dans les petites villes argentines, il est très difficile de retirer de l’argent et on ne peut retirer que l’équivalent de 120€ en une fois… Mieux vaut faire des réserves de dollars américains car les coupures sont plus grosses (la plus grosse coupure argentine équivaut à 5€) ; ça donc prend beaucoup moins de place. En plus, le dollar bénéficie d’un taux très favorable quand il est échangé au marché noir (on peut gagner jusqu’à 5 voire 10%). Comment expliquer cela ? Les Argentins n’ont pas confiance en leur monnaie qui dévalue tous les 3 mois ; du coup, ils veulent se procurer des dollars américains pour économiser ou voyager. Mais l’État ne leur autorise qu’un certain montant par mois, qui dépend du salaire ; mais comme beaucoup d’activités ne sont pas déclarées, ils sont prêts à dépenser plus que le taux officiel pour se fournir en billets verts.

Nous partons ensuite à la recherche d’un restaurant. Quelle galère ! Nous sommes dimanche et le dimanche, tout est fermé à Encarnación, même les restaurants. Nous tombons quand même sur une chaîne de restaurant « Lo de José », qui fait un petit peu penser au Pizza Hut. Nous n’avons pas vraiment le choix, nous y entrons. Mister J prendra des spaghettis carbonara et Miss V une pizza. Très local tout cela 😉

En sortant du restaurant, nous décidons d’aller au supermarché acheter de quoi manger pour ce soir. Oui mais…le dimanche, les supermarchés sont fermés l’après-midi ; ils ne ré ouvrent qu’à 16h. Hum ! En plus, il commence à pleuvoir. Bon, nous allons rentrer et ressortirons plus tard…

Nous partons au supermarché vers 16h30 et découvrons qu’on y vend plein de fruits venant du Brésil (qui se trouve vraiment tout près) : des prunes, des pommes, des mangues, des ananas, des noix de coco. Nous jetterons notre dévolu sur les pommes et surtout les prunes, qui sont bien mures, bien juteuses, bien gouteuses. Elles sont rarement aussi bonnes chez nous !

 

Lundi 5 septembre 2016. Visite de la mission jésuite de Trinidad.

Ce matin, la mamy de notre casa nous offre un petit-déjeuner paraguayen typique : deux chipas (pain dont la pâte est faite à partir de farine de maïs et de fromage) et du pain à l’anis qu’il faut tapisser de confiture de guayaba et recouvrir le tout d’une petite tranche de fromage de chèvre frais. Super !

Encarnación: deux chipas en vant-plan (petits pains dont la pâte est faite à base de farine de maïs et de fromage) et pain à l'anis en arrière-plan

Encarnación: deux chipas en vant-plan (petits pains dont la pâte est faite à base de farine de maïs et de fromage) et pain à l’anis en arrière-plan

Le temps se joue à nouveau de nous : il pleut, il pleut et…il pleut des cordes. Selon la météo, la pluie devrait s’arrêter à 8h… Faux, archi faux ! Vers 9h, nous nous mettons quand même en route vers terminal de bus, qui se trouve à 15 minutes de marche de notre casa. Heureusement, il ne pleut plus très fort. Arrivés au terminal de bus, un rabatteur de bus se jette sur nous pour nous vendre un ticket de bus pour Trinidad. Adjugé, le bus part dans 30 minutes ! En attendant, nous faisons un petit tour du parking de bus pour découvrir les bus paraguayens… Comment dire ? Au vu de la tronche des bus – comprenez de la vétusté des bus – nous sommes finalement bien contents d’avoir écourter notre séjour au Paraguay et de ne pas devoir faire de longs trajets 😉 Au départ, nous avions prévu de commencer notre séjour au Paraguay par sa capitale, Asunción, mais comme il n’y avait pas de bus direct depuis l’Argentine et que nous avons besoin de quelques jours de plus que prévu pour visiter l’Argentine (si grande), nous avons passé cette étape. Et l’intérieur du bus n’est pas mieux que l’extérieur ! A l’aller, les sièges étaient complètement défoncés. Et au retour, il pleuvait dans le bus, à tel point que Miss V a dû mettre son capuchon 😉

Bref, après 45 minutes de route, nous arrivons à Trinidad. « Señor, señor, las ruinas ! » nous crie l’attendant du bus. Trop chou ! Il ne voulait surtout pas que l’on rate notre arrêt 😉 Mais bon, avec notre GPS, cela ne nous arrive jamais ! Malheureusement, il pleut de plus belle et l’eau dévale déjà des rues 😉 Boh, ce n’est pas la pluie qui arrêtera deux petits Belges (oui, Mister J est belge d’adoption 😉 L’avantage, c’est que nous serons tout seuls sur le site !

Trinidad: après la route des vins à Salta, voici la route jésuite ;)

Trinidad: après la route des vins à Salta, voici la route jésuite 😉

Trinidad: la dépendaison du Christ

Trinidad: la dépendaison du Christ

Fondée en 1706, peu de temps après celle de San Ignacio en Argentine, la mission jésuite de Trinidad est nettement mieux conservée que celle de San Ignacio. Dès le début, en rentrant dans les ruines de la cathédrale, nous sommes conquis : des statues par-ci (malheureusement presque toutes décapitées), des bas-reliefs par-là, deux beaux porches.

Trinidad: les ruines de la mission jésuite

Trinidad: les ruines de la mission jésuite

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Trinidad: les ruines de la cathédrale et ses statues décapitées

Trinidad: les ruines de la cathédrale et ses statues décapitées

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Trinidad: les ruines de la cathédrale

Nous passons ensuite par le cloître, puis le tour de la cloche et l’église, et enfin les maisons des indigènes. Nous imaginons tout de suite mieux (qu’à San Ignacio) à quoi cela devait ressembler à l’époque.

Trinidad: le cloître

Trinidad: le cloître

Trinidad: le cloître

Trinidad: le cloître

Trinidad: les ruines de la mission jésuite et ses murs de grosse pierres comme ceux des Incas

Trinidad: les ruines de la mission jésuite et ses murs de grosse pierres comme ceux des Incas

Trinidad: maisons des indigènes de la mission jésuite

Trinidad: maisons des indigènes de la mission jésuite

Trinidad: la tour de la cloche

Trinidad: la tour de la cloche

Trinidad: les ruines de l'église

Trinidad: les ruines de l’église

Trinidad: maisons des indigènes de la mission jésuite

Trinidad: maisons des indigènes de la mission jésuite

Avec notre chance de cocus, la pluie s’est quasiment arrêtée le temps de la visite ; le soleil a même pointé le bout de son nez. Mais maintenant que nous avons terminé, il pleut à nouveau à grosses gouttes. Il est 11h30 et nous irions bien manger… Il n’y a que deux restaurants d’ouverts ; nous rentrons dans le premier, qui fait également office d’hôtel. Qui sait, nous serons peut-être leurs seuls clients de la semaine… Ils ne servent que deux plats ; nous choisissons l’escalope milanaise. Zut, nous avons oublié de demander avec quoi ils la servent. Des patates surement ! Et bien non ! Oh surprise : pour accompagner ces deux escalopes milanaises (deux par personne bien sûr), nous avons juste deux rondelles de tomates et de la salade, que nous ne pouvons pas manger puisque ce sont des crudités… Nous achèterons un goûter 😉

Lorsque nous arrivons à Encarnación, il pleut des cordes. Nous faisons quelques courses pour le repas de ce soir et nous dépêchons de renter à notre casa. Nous y arrivons trempés. La veste, le pantalon, les chaussettes et les chaussures sont bons à mettre sous le chauffage 😉

Malgré le temps (qui n’était apparemment pas mieux en Argentine), nous sommes bien contents de nos 2 jours passés au Paraguay, qui nous ont permis d’en savoir un peu plus sur ce pays encore méconnu et de rencontrer des locaux vraiment choux.

Argentine: Posadas et San Ignacio Mini

Jeudi 1er septembre 2016. Trajet Cafayate-Salta-Posadas.

Bonne rentrée à tous ! De notre côté, ce n’est pas encore pour tout de suite 😉 Quoique…cela fait déjà 11 mois que nous sommes sur les routes ; il ne nous reste donc plus que 1 mois et demi ! Un mois et demi, ça va encore mais 6 semaines, cela paraît vachement court 😉 Mamma mia !

Ce matin, nous devons prendre le bus tôt le matin pour Salta, où nous déjeunerons et ferons quelques courses, car à 15h nous partons en bus pour Posadas. Arrivée prévue le lendemain vers 10h soit… 19h de trajet !

Et comme le dernier long trajet que nous ayons fait ne brillait pas par sa gastronomie à bord (11h de trajet de San Pedro de Atacama à Salta durant lesquelles nous n’avons eu que des biscuits sucrés et salés), nous avons décidé de prendre les devants : nous achetons au Carrefour des baguettes de farine complète, du gruyère tranché, de la rosette de Lyon (qui ne venait certainement pas de Lyon…) et un tube de Savora, comme si on était au pays de Mister J !

Vers 13h, nous mangeons dans le même restaurant où nous avions nos habitudes à Salta ; Miss V prend des ravioles au potiron et Mister J une entrecôte. Bien calés, nous retournons à la gare de bus pour attendre patiemment le bus. La compagnie s’appelle Flecha Bus et au vu des différents bus stationnés dans la gare, nous prenons un peu peur devant leur vétusté. Mais le nôtre, qui arrivera cette fois à l’heure, est plutôt récent. Ce sont bien des « camas » (sièges inclinables à 160°), les toilettes fonctionnent et surtout, une charmante hôtesse nous accueille à bord. Il manque simplement…la ceinture de sécurité, qui semble coincé sous nos sièges. Enfin bref, les autres ne semblent pas en avoir non plus ! Cela ne fait tout de même pas très sérieux.

Vers 17h, nous avons droit à des snacks composés de biscuits sucrés et salés, accompagné d’un « maté » ou d’un « thé ». Le soir, surprise : nous avons droit à un plateau repas composé d’un caviar d’aubergines en entrée, d’un poulet pané avec de la purée en plat chaud et d’un riz au lait vraiment pas terrible en dessert. Finalement, ce fut bon et rassasiant. Du coup, nous ne mangerons notre pique-nique que le lendemain midi.

Pour accompagner le repas, nous avions le choix entre un vin blanc pétillant, une sangria ou un soda. Et pour digérer, une liqueur ou un whisky. Un vrai service 4 étoiles dans ce bus ! Mister J tente le Whisky ; la serveuse ne doit pas être habituée à servir un Whisky car la dose est franchement généreuse. Ce n’est pas grave, cela permet de bien dormir !

Vers 23h, le 3e et dernier film de la soirée se termine, la TV s’éteint, il est temps de dormir…

 

Vendredi 2 septembre 2016. Repos à Posadas.

Notre bus arrive à Posadas, comme prévu, vers 10h du matin. Alors ces 19h de bus ? Franchement, avec les 3 films, les snacks, le repas du soir et des sièges-camas (très inclinables et larges) pour dormir, nous n’avons pas vu le temps passer. Heureusement car, le pays étant tellement grand, ce ne sera pas le seul trajet de ce genre en Argentine ! Quant aux prix des vols intérieurs, ils sont tout à fait abordables…pour les Argentins. Pour les étrangers, il est le double ;( Et le site internet ne mentionne cette différence de prix qu’à la dernière étape. Arrrgh, désillusion, nous devons prendre le bus 😉

Arrivés au terminal de bus de Posadas, nous devons maintenant rejoindre le centre-ville qui se trouve à 5 kms… Bus ou taxi ? Taxi ou bus ? Restant fidèles à nos bonnes habitudes, nous choisissons le bus local, qui nous y déposera en moins de 20 minutes.

D’après notre guide de voyage, les hôtels ne sont pas terribles à Posadas. Nous avons réservé un « Boutique-Hôtel ». C’est le nom qu’utilisent certains hôtels qui dépensent un peu plus que les hôtels classiques en décoration et en confort. Ils s’autoproclament alors Boutique-Hôtel. Nous avons choisi cet hôtel non pour son côté « Boutique » mais pour son côté bon rapport qualité/prix dans le centre-ville ! Et heureusement car le côté « Boutique » ne saute vraiment pas aux yeux 😉 Il fait plutôt vieux hôtel pour homme d’affaire un peu à l’abandon. Mais c’est propre, la chambre est grande et calme, c’est tout ce qu’il nous faut.

Comme nous pouvons avoir la chambre immédiatement, nous en profitons pour nous reposer, pique-niquer et préparer le reste de notre voyage !

Posadas est décrite dans notre guide de voyage comme une ville sans charme mais franchement, il faudrait qu’ils y reviennent faire un tour. Elle n’est certes pas très jolie d’un point de vue architectural mais loin d’être moche. De plus, les rues sont très vivantes, modernes et donnent vraiment envie de s’y balader. Ce n’est pas le cas de toutes les villes 😉

Posadas: vue de notre hôtel

Posadas: vue de notre hôtel. Au fond à gauche, on aperçoit le Rio Paraná; de l’autre côté du fleuve se trouve le Paraguay.

Le soir, nous sortons vers 19h30 pour trouver un restaurant mais…les restaurants n’ouvrent qu’à 20h (au plus tôt). Certains ouvrent même qu’à partir de 21h. Mamma mia ! Après avoir fait un petit tour pour passer le temps, nous entrons vers 20h15 dans un restaurant et nous nous sommes bien sûr les premiers 😉 Mais le serveur nous réserve une surprise : il nous dit qu’il a de la bonne bière belge. Après 11 mois de voyage, pour une surprise, c’est une bonne surprise.  Mais…il nous ramène de la Grolsch… Grrrrr ! Jusqu’à preuve du contraire, la Hollande ne se trouve pas encore en Belgique 😉

 

Samedi 3 septembre 2016. Visite des ruines de la mission jésuite de San Ignacio Mini.

Hier, journée de repos, il faisait beau et chaud mais aujourd’hui que nous voulons visiter, il fait froid et il pleut. Le temps joue avec nos pieds depuis Salta 😉 Mais ce n’est pas cela qui nous arrêtera. Aujourd’hui, nous allons visiter les ruines de la mission jésuite de San Ignacio Mini, qui se trouve à 55kms au nord de Posadas. Pour s’y rendre, il faut prendre un bus local du centre-ville jusqu’au terminal de bus, puis un car jusqu’à San Ignacio.

Fondée en 1696 par les Jésuites espagnols, San Ignacio Mini était un véritable village où vécurent jusqu’à 4500 personnes. Mais là encore, nous ne sommes pas d’accord avec notre guide de voyage, qui décrit San Ignacio comme un gentil village mignon et les ruines jésuites comme très belles. San Ignacio ressemble plutôt à un trou perdu désert et il ne reste malheureusement pas grand-chose des ruines (à cause des guerres, de l’abandon et de la dégradation naturelle). 

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio: restes des missions jésuites

San Ignacio et ses rues pavées recouvertes de terre rouge

San Ignacio et ses rues pavées recouvertes de terre rouge

San Ignacio Mini: maquette de la mission jésuite, avec la cathédrale au fond

San Ignacio Mini: maquette de la mission jésuite, avec la cathédrale au fond

San Ignacio Mini: en chemin vers les ruines de la cathédrale jésuite

San Ignacio Mini: en chemin vers les ruines de la cathédrale jésuite

San Ignacio Mini: l'entrée de la cathédrale

San Ignacio Mini: l’entrée de la cathédrale

Seuls les portails sculptés et la couleur des pierres (noirs par-ci, ocre par-là) sont vraiment intéressants. Et malheureusement, ne sont affichées que quelques pauvres explications, pas de quoi apprendre grand-chose. Là où nous avons été étonnamment surpris par Posadas, nous sommes étonnamment déçus par San Ignacio. Il faut dire que la pluie n’a pas aidé. Les ruines se trouvant au vert, il doit être beaucoup plus agréable de s’y promener par beau temps, comme dans un parc forestier.

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: les ruines de la mission jésuite

San Ignacio Mini: de la brique noire, de la brique rouge, colorée cette mission jésuite.

San Ignacio Mini: de la brique noire, de la brique rouge, colorée cette mission jésuite.

Mais pourquoi des missions jésuites ? Pour évangéliser l’Amérique du Sud (selon les Jésuites), pour étendre la présence espagnole en l’Amérique du Sud (selon la couronne espagnole), pour protéger les peuples de leurs ennemis (selon les indigènes). Ces anciennes missions jésuites se visitent désormais en Bolivie, en Argentine, au Paraguay et au Brésil.

Nous sommes parfois dégoutés par la quantité énooorme de viande que l’on nous sert en Argentine mais il faut admettre que dans certains restaurants, ils servent de la viande d’une excellente qualité : à San Pedro de Atacama (Chili), à Cafayate et ce midi à Posadas, la viande fondait dans notre bouche. Jamais nulle part ailleurs nous n’avons goûté de la viande si tendre et goûteuse.

En Argentine, la viande s’accompagne presque toujours de vin. Mais si les Argentins savent faire du très bon vin, ils ne savent pas le boire ! En général, on vous servira votre bouteille de vin rouge dans un seau à glace. Et surtout, accompagné de gros glaçons ou d’eau pétillante… Sacrilège ! 😉 Nous avons vraiment du mal à nous y faire !

Argentine: Salta et Cafayate

Vendredi 26 août 2016. Trajet de San Pedro de Atacama à Salta.

Vers 9h20, nous quittons San Pedro de Atacama et entamons une très longue journée de bus de 11h. Le bus est nettement plus rempli qu’à l’aller. Il n’est pas plein mais presque ; pas mal d’Argentins ou Chiliens mais aussi des jeunes Français 😉

Nous traversons une dernière fois les paysages propres à cette région : des volcans, lagunes, salars, etc. Par contre, nous ne verrons pas de vigognes car, pour nous occuper, ils passeront trois films dans le bus;)

Route de San Pedro de Atacama à Salta: Adiós volcan Licancabur !

Route de San Pedro de Atacama à Salta: Adiós volcan Licancabur !

Le passage de la frontière se fait une nouvelle fois sans anicroche et nous arriverons finalement à Salta plus tôt que prévu, à 19h (soit après 9h30 de trajet). Wouhouuu ! 😉

Première surprise tout à fait inattendue en sortant du bus : il fait chaud à Salta, même à 19h ! Et comme il fait toujours clair, nous marchons le kilomètre qui nous sépare de notre hôtel. Espérons qu’il soit bien, car les logements sont étonnamment chers à Salta (du moins à cette période) et apparemment pas toujours terribles. Nous avons réservé une chambre avec salle de bain privée pour 40$ ; pas donné pour une ville pas si connue ! Nous héritons de la dernière chambre qu’ils leur restent. Lorsque nous ouvrons la porte de la chambre, nous tombons sur un escalier. C’est quoi ce truc ? Notre chambre se trouve en fait sous le toit. Nous avons l’impression d’avoir atterri dans un trou, surtout que la chambre est très sombre, les draps sont jaunis, les serviettes sont tellement vieilles que l’on voit à travers, il y a une flaque dans la salle de bain et des mouchettes dans l’évier. Et cerise sur le gâteau : nous entendons tout ce que disent nos voisins argentins du bas, comme s’ils étaient dans la même chambre… Normal, il y a un trou entre le mur et le parquet qui laisse passer la lumière ! Nous aurons probablement besoin de nos boules Quies ce soir… 😉

Heureusement, les lits sont bons (oui, nous avons hérité de 3 petits lits ;), la douche est bien chaude et quand nous allumons les lampes de chevets, la chambre paraît beaucoup moins glauque. Et puis, nous sommes tellement fatigués que nous dormirons comme des marmottes et sans boules Quies. Seul Mister J entendra les voisins d’en bas rentrer à 2h du matin 😉

 

Samedi 27 août 2016. Visite de Salta.

Il fait toujours bel et bien chaud à Salta mais le ciel est plutôt gris. De la pluie serait même annoncée pour ce soir…

La ville de Salta, la plus grande ville du Nord-Ouest argentin, est surnommée « Salta la linda » (Salta la belle) car c’est apparemment la plus belle ville coloniale d’Argentine. Euh, comment dire ? Disons qu’à notre avis, elle est un peu survendue. Nous avons vu Salta mais « la linda », nous la cherchons toujours 😉 De toutes les villes coloniales que nous avons parcourues, c’est assurément une des moins jolies… Seules ces deux églises de style « pâte-à-choux » nous ont marqués d’un point de vue architectural. La première est l’Église San Francisco, qui nous fait penser à un curieux mélange entre un temple romain et un château d’Eurodisney tout coloré.

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: la Iglesia San Francisco

Salta: le Couvent San Francisco

Certains bâtiments de la Plaza de 9 Julio sont très jolis mais la place dans son ensemble n’a rien de transcendant 😉

Salta: la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio et ses arcades coloniales

Salta

Salta: les bâtiments de la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio

Salta: les bâtiments de la Plaza 9 de Julio

Salta: les bâtiments de la Plaza 9 de Julio

Salta: la Plaza 9 de Julio, sa cathédrale et ses mandariniers

Salta: la Plaza 9 de Julio, sa cathédrale et ses mandariniers

Profitant d’être dans une grande ville, Mister J nous fera quasiment tester tous les distributeurs de la ville, soit 6 au total. Mais pourquoi ? Les frais de retrait étant élevés en Argentine et le montant maximal d’un retrait étant relativement bas, Mister J essaie de trouver la banque pratiquant les taux les plus bas et/ou octroyant le montant maximal le plus élevé. Oui mais…toutes les banques affichent exactement le même taux et le même montant maximal en Argentine 😉 Cerise sur le gâteau : elles ne disent jamais quel est le montant maximum de retrait. A nous de tester le juste prix ! 😉

En rentrant à notre hôtel, nous tombons sur une autre église kitsch, encore plus colorée. Elle fait même davantage penser à un château d’Eurodisney qu’à un temple romain 😉

Salta: une autre église kitsch

Salta: une autre église kitsch

Salta: une autre église

Salta: une autre église kitsch

Chose étrange : à part les supermarchés, les magasins (de vêtements, chaussures, etc.) sont fermés l’après-midi. En regardant de plus près les horaires affichés, nous constatons qu’ils ré-ouvrent en début de soirée jusque 21h. Contrairement aux autres pays d’Amérique Latine, les Argentins (et les Chiliens) vivent donc bel et bien au même rythme que les Espagnols. Du coup, les rues commerçantes sont un peu mortes l’après-midi.

 

Dimanche 28 août 2016. Visite de Salta.

Ce midi, nous commandons une « parilla » car, d’après la description de la carte, elle ne paraît pas énorme. Nous devrions recevoir une saucisse, un morceau de bœuf, une côte de porc et un fromage fondu, tout cela pour deux… Hum, en réalité, elle est tout aussi démesurée que celle que nous avions mangée au Chili. C’est promis, après en avoir testé une dans chacun de ces deux pays, nous n’en prendrons plus ! 😉 C’est vraiment écœurant de voir autant de viande !

Salta: una parilla argetine. Tout aussi démesurée que la chilienne !

Salta: una parilla argetine. Tout aussi démesurée que la chilienne !

L’estomac bien rempli, nous nous rendons au Musée d’Archéologie de Haute Altitude. Mais qu’est-ce que ce nom bizarre ? Ce musée expose en fait les objets trouvés sur le plus haut site archéologique du monde, à 6739m d’altitude, sur le volcan Llullaillaco, situé à l’ouest de Salta, non loin de la frontière avec le Chili. Jusque-là, rien de bien palpitant pour ceux qui ne sont pas fans d’objets. Oui mais…les archéologues de haute altitude y ont également trouvé trois momies d’enfants incas quasiment intactes et datant du 15e siècle. C’est là que ça devient intéressant ! Quelle est l’histoire de ces momies, de ces enfants ?

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et ses 3 momies incas découvertes au sommet du volcan Llullaillaco

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et ses 3 momies incas découvertes au sommet du volcan Llullaillaco

Après l’arrivée des Espagnols au Pérou, les Incas ont étendu leur empire en Argentine pour fuir. Durant l’Empire inca, les volcans étaient sacrés, assimilés à une déité ; ils étaient donc vénérés et les Incas y aménageaient des sanctuaires au sommet. Le volcan Llullaillaco est considéré comme le sanctuaire inca le plus élevé. Les volcans étant sacrés, les Incas leur faisaient des offrandes pour obtenir une récompense en échange :  pas de sécheresse, une bonne récolte, un bon cheptel en bonne santé, la fertilité, etc. Ils offraient ce qu’ils avaient de plus précieux : des objets de valeurs, des sacrifices d’animaux et, le nec le plus ultra, des enfants de chefs de village.

Heureusement, les sacrifices d’enfants n’avaient lieu que très rarement, à la mort de l’Inca par exemple. Avant ces sacrifices, les enfants de différentes régions étaient envoyés à Cusco au Pérou, la capitale de l’Empire inca, où avaient lieu une grande cérémonie constituée de sacrifices d’animaux, d’autres offrandes comme de la nourriture ainsi que des mariages symboliques entre les enfants. Quand ils revenaient chez eux, les enfants étaient acclamés comme des dieux. Ils revêtaient alors les plus beaux habits, étaient soulés à la chicha (bière de maïs) et aux feuilles de coca pendant plusieurs jours, puis étaient enterrés inconscients (au sommet du volcan dans ce cas-ci), où ils mourraient de froid. Autant dire que quand on voit les momies de ces enfants recroquevillés, on a envie de les prendre dans nos bras pour les réchauffer. Pour les préserver au mieux, les momies sont exposées tour à tour : une tous les 6 mois. On ne peut donc en voir qu’une et on ne sait pas à l’avance sur laquelle on va tomber. Pour notre part, nous avons vu la petite fille de 6 ans. Incroyable !

Contrairement aux momifications artificielles des Égyptiens (où ils procédaient à un traitement du corps avec enlèvement des organes, déshydratation, pose de bandelettes, etc.), ces momification-ci sont naturelles. Grâce à l’altitude (température très froide, peu de pression, peu d’oxygène et peu de bactéries), les corps sont quasiment restés intacts : la peau, les dents, les tresses des cheveux, tout est encore là. C’est vraiment impressionnant à voir.

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et la momie d'une petite fille de 6 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et la momie d’une petite fille de 6 ans, que nous avons vue.

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et la momie d'un garçon de 7 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et la momie d’un garçon de 7 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Haute Altitude) et la momie d'une jeune fille de 15 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude) et la momie d’une jeune fille de 15 ans

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d'Archéologie de Huate Altitude). Les 3 momies sont conservées au musée par cryo-préservation, à -20°C.

Salta: el Museo de Arqueologia de Alta Altura (le Musée d’Archéologie de Haute Altitude). Les 3 momies sont conservées au musée par cryo-préservation, à -20°C.

Outre les 3 momies, les archéologues ont donc trouvé toutes sortes d’objets : des mini poupées, des petites statuettes de lamas, des couteaux, des lance-pierres, etc. Tous ces objets représentaient la vie des enfants. Tout comme les corps des enfants, les tissus des petites poupées sont restés intacts.

Des archéologues ont également trouvé des momies d’enfants sur d’autres volcans au Chili, en Argentine, au Pérou. Les Incas vénéraient aussi le volcan Cotopaxi en Équateur, que nous avons vu avec les M&M’c mais dans les nuages. Notez que certaines civilisations pré-incas, comme la civilisation lima ou la civilisation moche, pratiquaient déjà les sacrifices humains, souvent en hommage à une colline.

 

Lundi 29 août 2016. Trajet de Salta à Cafayate.

Ce matin, nous prenons le bus de 10h30 pour Cafayate. Oui mais…à 11h, le bus n’est toujours pas là ! Il arrivera finalement à 11h20. Autant vous dire que trois dames argentines n’étaient pas du tout contentes et qu’elles l’ont bien fait comprendre au chauffeur. Nous en déduisons que ce genre de retard arrive régulièrement sur cette ligne. Et les femmes s’en sont même pris au contrôleur de la compagnie, qui avait indiqué sur la planche de contrôles des horaires que le bus était parti à 11h… au lieu de 11h25 ! Ce sont les femmes qui pestent dans ce pays ! 😉

La dernière partie du trajet n’est pas des plus déplaisante : nous roulons au milieu de la Quebrada de las Conchas, toute colorée, et terminons à travers les vignobles.

Après 4h de trajet (au lieu des 3h15 annoncés par Flecha Bus), nous arrivons enfin à Cafayate, un petit village de campagne entouré de roches et de vignobles. Notre hôte nous apprend qu’hier il a plu et que depuis, les sommets des montagnes sont enneigés, un fait vraiment exceptionnel dans cette région où il fait très sec. Aaah c’est donc pour cela que le chauffeur de bus n’arrêtait pas de prendre des photos tout en conduisant 😉 Au fait, Cafayate se prononce CafaCHate en espagnol argentin 😉

Cafayate: notre hôtel "Cabañitas del Suri", avec vue sur les sommets enneigés

Cafayate: notre hôtel « Cabañitas del Suri », avec vue sur les sommets enneigés

Cafayate: notre hôtel, ses cabanes et sa terrasse

Cafayate: notre hôtel, ses cabanes et sa terrasse

Le soir, nous allons déguster un merveilleux pavé de bœuf et une délicieuse truite à la sauce hollandaise, le tout accompagné de notre premier vin de Cafayate. Délicieux ! Le chef a fait ses classes en France ! 😉

Cafayate: premier vin, rouge à 14%. Très bon !

Cafayate: premier vin, rouge à 14 degrés d’alcoll. Hips, très bon !

Cafayate se trouvant à la campagne, ses habitants sont vraiment charmants : le proprio de l’hôtel, le tenancier du petit magasin à trois pas de notre rue, les serveurs du restaurant, ils sont tous trop chou.

 

Mardi 30 août 2016. Visite du Musée de la Vigne et du Vin de Cafayate.

Ce midi, nous allons manger à la Casa de las Empenadas, qui proposent 12 empenadas différents. Nous en prenons un de chaque. Plutôt bons, mais ce ne sont pas les meilleurs empanadas que nous ayons mangés. Un peu déçus, surtout que les commentaires élogieux de nombreux clients habillent les murs du restaurant…

Cafayate: la Plaza San Martín et les sommets enneigés

Cafayate: la Plaza San Martín et les sommets enneigés

Cafayate: la Plaza San Martín

Cafayate: la Plaza San Martín et les sommets enneigés

Cafayate: la Plaza San Martín et sa cathédrale Nuestra Señora del Rosario

Cafayate: la Plaza San Martín et sa cathédrale Nuestra Señora del Rosario

Cafayate et sa Casa de las Empenadas

Cafayate et sa Casa de las Empenadas

Cafayate: nous avons testé 12 empanadas différents. Bon app' ! ;)

Cafayate: nous avons testé 12 empanadas différents. Bon app’ ! 😉

Le ventre bien rempli, nous nous rendons au Musée de la Vigne et du Vin. Assez intéressant, si on ne connaît rien au vin, car ils expliquent bien la fabrication du vin. Et ils expliquent aussi l’histoire du vin dans la région. Les premiers à avoir importé des vignes en Argentine sont les Jésuites espagnols au 18e siècle. Mais pourquoi ? Pour pouvoir fabriquer le vin de messe pardi ! Au 19e siècle, arrivent les cépages espagnols de la région de La Rioja (au nord de l’Espagne) puis les cépages français, qui s’y développent très bien. Car Cafayate a beaucoup d’atouts pour faire pousser de belles vignes, de bons raisons et produire de très bons vins :  un sol pierreux recouvert d’une légère couche de sable, un climat sec (340 jours de soleil par an), un climat tempéré (dû à l’altitude), et de forte variation de température entre le jour et la nuit. Notez que les vignobles de la région sont les plus hauts du monde (1700 m d’altitude), bien plus élevés que les vignobles, français, espagnols, chiliens ou australiens. Les vignes s’y plaisent et y produisent de bons vins qui atteignent 14 degrés d’alcool sur l’étiquette, mais dont la teneur en alcool est souvent comprise entre 15 et 17 degrés… Il faut donc dire que cela fait rapidement tourner la tête ! 😉

Nous nous rendons aussi compte que s’occuper d’une vigne, c’est beaucoup de travail. Les vignerons doivent s’occuper minutieusement des vignes toute l’année : couper les mauvaises branches et élaguer en hiver, irriguer, ne garder que les meilleures grappes et récolter en été. Ils produisent du Torrontès (la spécialité de la région), du Malbec, du Cabernet-Sauvignon, du Tannat, du Syrah, etc.

Cafayate: la route du vin. Nous sommes bien au bon endroit ;)

Cafayate: la route du vin. Nous sommes bien au bon endroit 😉

Cafayate: la route des vins et ses bodegas (cave à vins)

Cafayate: la route des vins et ses bodegas (cave à vins)

Cafayate: il y a du kitsch dans l'air...

Cafayate: il y a du kitsch dans l’air (en sortant du musée)…

Pour la mise en pratique, nous choisissons d’acheter deux vins : un vin blanc Torrontès très réputé dans la région, et un vin rouge Cabernet-Sauvignon également conseillé par notre guide de voyage. Le vin blanc est excellent et nous accompagnera toute l’après-midi : il est frais, fruité, parfait 😉

Cafayate: un torrontès, la spécialité de la région

Cafayate: un torrontès, la spécialité de la région

Le soir, le patron de l’hôtel organise un barbecue avec ses clients. Le principe : il achète tout et on partage les frais. Nous sommes séduits par l’idée et sommes de la partie. Seul bémol : le barbecue commence à 21h30… Ah oui quand même. L’heure espagnol, quoi ! Nous qui à cette heure sommes plutôt en train de nous doucher… Et effectivement, attendre jusqu’à 21h30 fut du sport ! Vers 18h30, le soleil se couche et il commence à faire froid. Du coup, nous rentrons dans la chambre, matons un petit film pour ne pas nous endormir. Et à 21h30, notre hôte commence à faire chauffer le barbecue. Au menu, le traditionnel « chorripan » (un pain-saucisse). Ce fut bon et très sympathique, surtout accompagné de notre vin rouge acheté l’après-midi. Nous avons donc fini la soirée très joyeux ! 😉

Cafayate: du vin rouge pour la BBQ organisé à l'hôtel, où nous goûterons au "chorripan" (du chorrizo dans un morceau de baguette)

 

Mercredi 31 août 2016. Visite de la Cave Nanni à Cafayate.

Nous profitons de la matinée dans le jardin ensoleillée pour nous reposer encore un peu du BBQ d’hier soir 😉

A midi, nous retournons manger des empenadas au même restaurant qu’hier : il faut en profiter, car c’est probablement une des dernières de nos étapes où nous pourrons en trouver…

Nous allons ensuite visiter la « Bodega » Nanni, la plus ancienne cave de la ville, et réputée désormais pour ses vins biologiques. Nous arrivons à 14h30 et une employée nous dit que les visites commencent à 15h. Qu’à cela ne tienne, nous partons faire un tour dans les vignes aux alentours, pour revenir à 15h. Et là, la même employée nous annonce que la visite aura finalement lieu à 15h30.

Cafayate, sa roche rouge, ses sommets enneigés et ses vignobles

Cafayate, sa roche rouge, ses sommets enneigés et ses vignobles

Cafayate et ses vignobles

Cafayate et ses vignobles

Nous repartons donc à l’hôtel nous reposer une petite demi-heure et revenons pour 15h30. Arrivés là, une autre employée nous annonce que la visite commencera dans 2 minutes, mais que nous pouvons patienter dans le jardin. Nous patienterons finalement 20 minutes dans le jardin. Nous n’avons pas du tout l’impression de nous faire mener en bateau 😉 Patience et zénitude sont les maîtres de notre voyage ! La visite commencera à 15h50 pour finir à 16h, soit beaucoup d’attente, pour seulement 10 minutes de visite.

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Cafayate: visite de la cave à vins Nanni

Après la visite, on nous propose de déguster 4 vins : 2 jeunes et 2 vieux de la « Reserva ». Le premier est un blanc Torrontès, un classique de la région, mais celui-ci se révèle être acide, et sans grand intérêt. Celui que nous avons acheté et bu la veille était bien meilleur ! Bref, nous passons vite au second, un rouge Tannat jeune. Eh bien, pas grand intérêt non plus ! Le troisième, un Tannat Reserva vieilli en fut de chêne américain, est mieux mais manque beaucoup de corps. Toujours pas à notre goût. Nous en attendons donc beaucoup du dernier vin, un Syrah, qu’on nous propose de siroter dans le jardin. Une grande déception aussi, surtout comparé à ce que nous avons goûté en Bolivie ou la veille. Bref, nous repartons sans acheter de bouteille. C’est notre budget qui en ressort content ! 😉

Cafayate: dégustation suivant la visite de la cave à vins. Voici les 4 vins que nous avons goûtés.

Cafayate: dégustation suivant la visite de la cave à vins. Voici les 4 vins d’altitude que nous avons goûtés.

Cafayate: dégustation du dernier vin, le syrah.

Cafayate: dégustation du dernier vin, le syrah.