Pérou: Lac Titicaca (Uros, Amantani et Taquile)

Mardi 19 juillet 2016. Trajet de nuit Cusco-Puno et découverte de Puno.

Après seulement 6h de bus (notre plus court trajet de nuit, beaucoup trop court !), nous arrivons vers 4h30 du matin à Puno… A vrai dire, nous aurions préféré prendre un bus de jour mais celui du mercredi matin était complet. Que faire quand on arrive si tôt dans une gare ? Attendre que le jour se lève… Vers 6h45, nous prenons donc un taxi en direction de notre hôtel et pour notre plus grand bonheur, la chambre est presque prête. Miss V décide alors de faire une petite sieste (ou plutôt de continuer sa nuit) avant de partir à la découverte de Puno et de grappiller quelques informations concernant les transports pour les îles du lac Titicaca.

Puno est avant tout une ville-étape permettant d’accéder au Lac Titicaca. Il n’y a en réalité quasiment rien à voir à Puno, à part la Plaza de Armas et sa Cathédrale, dont la façade mêle des éléments catholiques et incas. Nous nous sommes amusés à essayer de trouver les éléments incas, comme la Lune, un diable, un puma, etc. Seul le Soleil nous a échappé. Nous le cherchons encore…sur base des photos 😉

Puno: fanfare

Puno: fanfare

Puno: la Cathédrale

Puno: la Cathédrale

Puno: façade de la Cathédrale

Puno: façade de la Cathédrale

Puno: la Cathédrale et une sirène jouant du charango (petite guitare)

Puno: la Cathédrale et une sirène jouant du charango (petite guitare)

Puno: la lune se trouve couchée en-dessous de la statue du milieu

Puno: la lune se trouve couchée en-dessous de la statue du milieu et un diable se cache en-dessous du guerrier

Puno: un pum sur la Cathédrale

Puno: un puma sur la Cathédrale

Puno

Puno

Nous partons ensuite à la recherche d’informations sur les transports menant aux îles du lac Titicaca. Pas question de passer par une agence car elles font pression sur les familles du lac pour obtenir des prix très bas, prennent une énorme commission et donne donc très peu aux communautés des îles du Lac Titicaca. Et on a plus de chance de se retrouver avec des spaghettis bolognaises que des plats typiques de l’île. Non merci, ce n’est pas pour nous ! Nous, nous voulons prendre un bateau-collectivo géré par une communauté et payer nous-mêmes directement le logement aux familles. Pour cela, il faut éviter les rabatteurs et se rendre à un des guichets de l’embarcadère. Nous nous rendons tout de suite compte que nous ne nous faisons pas arnaqués : ce sont bien des locaux des îles, tellement ils sont choux. Vraiment trop gentils ! Mais attention, même en prenant le bateau-collectivo, il n’y a pas de choix dans les horaires ni dans les compagnies. Nous voulons visiter 3 îles (Uros, Amantani et Taquile) en 2 jours ; pour cela, il n’y a qu’une seule compagnie, qui part entre 8h et 8h20. Pour visiter seulement Amantani et Taquile, c’est une autre compagnie. Et pour aller seulement aux îles Uros, c’est encore une autre compagnie…

Nous faisons ensuite un petit tour à travers le marché artisanal. Voici nos achats du jour : deux nouveaux compagnons de voyage (deux petits lamas), une paire de gants en laine doublés pour Miss V, une paire de gants en alpaga pour Mister J et des chaussettes en laine pour Miss V. Il peut faire très froid la nuit sur la lac Titicaca ; autant bien s’équiper pour ne pas attraper la crève.

Puno: achats du jour au marché artisanal. Prêts pour les soirées froides !

Puno: achats du jour au marché artisanal. Prêts pour les soirées froides !

Par ailleurs, c’est à Puno que nous croisons les premières péruviennes portant des pompons en laine d’alpaga, lama ou vigogne au bout de leurs tresses.

Puno: les pompons d'alpaga, lama ou vigogne au bout des tresses

Puno: les pompons en laine d’alpaga, lama ou vigogne au bout des tresses

Puno: les pompons en alpaga, lama ou vigogne au bout des tresses

Puno: les pompons en laine d’alpaga, lama ou vigogne au bout des tresses

A midi, nous nous rendons dans un chifa (çàd un restaurant chinois) très fréquenté par les locaux. Pas mauvais, surtout pour le prix !

Puno: restaurant chinois

Puno: dans un chifa (restaurant chinois)

Le soir, nous mangeons notre première truite grillée du lac Titicaca. Un régal !

Puno: une bonne truite grillée du Lac Titicaca, et avec plein de légumes !

Puno: une bonne truite grillée du Lac Titicaca, et avec plein de légumes !

 

Mercredi 20 juillet 2016. Visite des îles Uros et Amantani sur le lac Titicaca.

Après avoir laissé nos gros sacs à l’hôtel et pris le strict minimum dans nos petits sacs à dos, nous prenons la direction de l’embarcadère. Nous y achetons notre ticket le matin même. Visiter les îles Uros et dormir sur l’ile Amantani est un grand classique mais la grosse majorité des touristes passe malheureusement par une agence. Nous ne sommes que 13 aujourd’hui à opter pour le collectivo : un couple de Français, une maman autrichienne et ses deux grands garçons, un couple de Mexicains, une Hollandaise et 3 Chiliennes. Comme prévu, le collectivo part vers 8h20 ; notre capitaine vient de l’île d’Amantani et connait donc très bien le Lac Titicaca.

Lac Titicaca: notre bateau

Lac Titicaca: notre bateau

Lac Titicaca: notre capitaine

Lac Titicaca: notre capitaine

Situé à 3810 d’altitude, le Lac Titicaca est le plus haut lac navigable du monde. Sa formation est très étonnante : il s’agit d’une lagune qui est montée en altitude avec la formation des Andes. Il est non seulement très élevé mais est aussi immense : 15 fois le lac Léman (en Suisse) ! 55% du lac appartiennent au Pérou tandis que les 45% restants appartiennent à la Bolivie. Pour terminer la petite histoire, « Titi » signifie « Puma » en langue aymara et « caca » signifie « gris ».

Après 30 minutes de trajet, nous arrivons aux îles Uros, une 90aine d’îles flottantes construites entièrement en roseaux. Ces îles font partie d’une communauté qui vise à répartir équitablement l’afflux de touristes sur les îles. Le choix de l’île se fait selon une rotation, on ne choisit donc pas son île. Nous atterrissons sur une toute petite île composée de 4 maisons (4 familles) seulement, une cuisine, un mirador et une barque en roseau. Ouf, nous avions peur d’arriver sur une île ultra touristique ! Cela fait bizarre de déposer le pied sur cette île flottante : on s’enfonce à chaque pas et on se demande si on ne va pas traverser les roseaux. Finalement, cela paraît solide. El Señor Presidente de notre île nous accueille et nous explique comment ils construisent les îles flottantes. A la saison des pluies, les roseaux arrachent des pans de terre et se mettent à flotter et dériver sur le lac. Les habitants rassemblent alors ces pans de terre (15 pans pour une petite île comme la nôtre), en coupent les roseaux et forment ainsi la base de l’île. Sur cette base, ils étalent alors des roseaux sur un mètre de hauteur en disposant les différentes couches en croix (la première couche verticale, la deuxième horizontale et ainsi de suite). Pour finir, il ne faut pas oublier d’ancrer l’île à un ou plusieurs poteaux pour ne pas se réveiller un matin de l’autre côté du Lac ! La durée de vie d’une île est de 40-50 ans. Chaque île flottante est dotée d’un Président, qui veille sur l’île, pendant que les autres hommes pêchent ou conduisent les bateaux de touristes. Les femmes, elles, s’occupent de la cuisine et de l’artisanat. Pour les enfants, il y a une école primaire sur une des îles Uros mais après, ils doivent aller étudier à Puno.

Lac Titicaca: des roseaux et des roseaux...

Lac Titicaca: des roseaux et des roseaux…

Lac Titicaca: arrivée aux îles Uros

Lac Titicaca: arrivée aux îles Uros

Lac Titicaca: arrivée aux îles Uros. Une ancienne maison traditionnelle.

Lac Titicaca: arrivée aux îles Uros. Une ancienne maison traditionnelle.

Lac Titicaca: les nouvelles maisons traditionnelles de notre île Uros et la cuisine au fond

Lac Titicaca: les nouvelles maisons traditionnelles de notre île Uros et la cuisine au fond

Lac Titicaca: la cuisine de notre île Uros

Lac Titicaca: la cuisine de notre île Uros

Lac Titicaca: voici comment sont construites les îles Uros. De gros pans de terre recouverts de couches de roseaux posées en croix.

Lac Titicaca: voici comment sont construites les îles Uros. De gros pans de terre recouverts de couches de roseaux posées en croix.

Lac Titicaca: les îles Uros

Lac Titicaca: les îles Uros. Voici comment les maisons sont construites: des pans de terre comme base et roseaux étalés par dessus

Lac Titicaca: les îles Uros (vues du mirador de notre île)

Lac Titicaca: les îles Uros (vues du mirador de notre île)

Lac Titicaca: les pompons en alpagas en bout des tresses

Lac Titicaca: les pompons en laine d’alpaga, lama ou vigogne en bout de tresses

Lac Titicaca: les îles Uros

Lac Titicaca: les îles Uros

Lac Titicaca: des condors en roseaux sur l'île d'en face, plus grande.

Lac Titicaca: des condors en roseaux sur l’île d’en face, plus grande.

Les habitants des îles Uros ne parlent pas quechua mais aymara (langue bolivienne) car à l’origine, les îles Uros se trouvaient du côté bolivien du lac. Mais les sécheresses successives entraînèrent le déplacement des bancs de poissons vers l’ouest et comme le poisson constituait la base de leur nourriture, ils les suivirent. Petit à petit, ils se retrouvèrent près de Puno.

Après une trentaine de minutes, nous partons sur l’île flottante d’en face, qui est plus grande et où il est possible de passer la nuit. Mais comme il n’y a presque rien à voir ni à faire, on risque de très vite s’ennuyer, à moins d’avoir un bon bouquin avec soi…

Nous remontons ensuite dans le bateau et après 3h d’une navigation très lente, nous atteignons l’île d’Amantani, où nous passerons la nuit. Nous sommes accueillis dès l’arrivée au port par notre hôtesse, Serafina. Amantani comporte plusieurs communautés et ici encore, ils s‘organisent selon une gestion communautaire et rotative des touristes : non seulement les capitaines et les familles d’accueil d’une même communauté tournent pour que chacun puisse profiter du tourisme mais en plus, une fois qu’une communauté a reçu un certain nombre de touristes, c’est à la communauté suivante d’accueillir les touristes.

Lac Titicaca: arrivée chez notre famille d'accueil sur l'île d'Amantani

Lac Titicaca: arrivée chez notre famille d’accueil sur l’île d’Amantani

Lac Titicaca: arrivée chez notre famille d'accueil sur l'île d'Amantani

Lac Titicaca: arrivée chez notre famille d’accueil sur l’île d’Amantani. Les chambres se trouvent à l’étage.

Lac Titicaca: notre chambre sur l'île d'Amantani. Le lit est dur, trèèès dur ! ;)

Lac Titicaca: notre chambre sur l’île d’Amantani. Les lits sont durs, trèèès durs ! 😉

Après nous avoir montré notre chambre à l’étage, Serafina nous emmène déjeuner : une soupe, suivie de différentes sortes de patates, du riz et une tranche de fromage grillé. Les patates viennent bien entendu tout droit du jardin. Il y en a des violettes, des blanches, des jaunes… Délicieux ! Même les rondelles de tomates sont épluchées pour que nous puissions les manger. Si ce n’est pas du luxe ! En effet, pour ceux qui ne le sauraient pas, les crudités sont à éviter dans ce genre de pays sauf si elles sont épluchées 😉 Au repas, nous ne sommes pas seuls car le couple de Mexicains a la même hôtesse que nous tandis que le couple de Français et les 3 Autrichiens sont logés par l’hôtesse d’à côté, qui est en fait la fille de Serafina. On se retrouve donc tous pour manger.

Lac Titicaca: la cuisine au gaz sur l'île d'Amantani

Lac Titicaca: la cuisine au gaz sur l’île d’Amantani

Lac Titicaca: la cuisine traditionelle sur l'île d'Amantani

Lac Titicaca: la cuisine traditionelle sur l’île d’Amantani

Ensuite, Serafina et sa fille tiennent à nous montrer leur artisanat. Miss V leur achète un bonnet en laine tout mignon que nous n’avons vu nulle part ailleurs. Parfait pour les soirées et matinée frisquettes !

Amantani: bonnet acheté à notre famille d'accueil (pour Miss V)

Amantani: bonnet acheté à notre famille d’accueil (pour Miss V)

L’après-midi, nous marchons vers le sommet de l’île, où se trouvent les ruines incas de Pachatata (càd la Terre Père, alors que Pachamama est la Terre Mère). Les ruines en soi n’ont pas de véritable intérêt mais de là-haut, la vue sur le lac et l’île est magnifique ! Nous pouvons même apercevoir les sommets enneigés boliviens ! Nous redescendons de notre perchoir avant que le spot ne soit envahi de groupes de touristes (des agences) venus assister au coucher du soleil. Merci à notre famille d’accueil de nous avoir envoyés là-haut bien plus tôt, avant toutes ces hordes de touristes ! Nous profiterons du coucher de soleil d’en bas. Bien joli aussi ! Nous nous reposons un petit peu dans notre chambre avant le repas du soir et après 30 minutes dans le noir, nous nous rendons compte que nous avons même l’électricité dans la chambre ! En effet, à certaines heures de la journée (le soir et le matin), il y a de l’électricité et l’eau courante (enfin, juste pour le robinet, pas pour la toilette, pour laquelle il faut prendre de l’eau dans une grande bassine). L’île se modernise… Nous qui venions vivre ici à la dure… 😉 Ceci dit, il n’y a pas encore possibilité de prendre une douche bien qu’un pommeau de douche ait été installé 😉

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani

Lac Titicaca: Serafina, notre hôte sur l'île d'Amantani

Lac Titicaca: Serafina, notre hôte sur l’île d’Amantani

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani et ses maisons en adobe

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani. Non il ne pleut pas, il y a juste beaucoup de soleil !

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani et ses bergères

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani et ses arches de pierres

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani, au sommet de Pachatata

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

l’île d’Amantani, au sommet de Pachatata

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Lac Titicaca: l’île d’Amantani, au sommet du Pachatata

Lac Titicaca: coucehr de soleil sur l'île d'Amantani

Lac Titicaca: coucher de soleil sur l’île d’Amantani

Pour le repas du soir, nous avons droit à des patates, œufs et riz. C’est certain, ce n’est pas varié ! Mais c’est bon et ça cale bien. Le repas du soir est suivi d’une fête organisée pour montrer les coutumes locales aux touristes. Notre hôte nous y emmène avec grand plaisir mais pas question d’y aller sans s’apprêter ! Nous revêtons donc des habits traditionnels avant de nous y rendre.

Lac Titicaca: pour pouvoir participer à la fête, il faut s'habiller en costume traditionnel !

Lac Titicaca: pour pouvoir participer à la fête, il faut s’habiller en costume traditionnel !

La musique n’est pas terrible (plus un brouhaha qu’autre chose) mais l’ambiance est très chouette : ils ne dansent pas la salsa mais font des sortes de farandoles. Très festif ! Nous avons dansé un peu puis sommes rentrés car la fatigue commençait à se faire sentir.

Lac Titicaca: dans la salle communale, prêts pour danser... ;)

Lac Titicaca: dans la salle communale, prêts pour danser… 😉

Lac Titicaca: l'orchestre

Lac Titicaca: l’orchestre

 

Jeudi 21 juillet 2016. Visite de l’île de Taquile sur le lac Titicaca.

Ce matin, au petit déjeuner, on nous sert des Panqueques. Et ils sont vraiment bons ! Nous disons ensuite au revoir à la famille, puis partons en direction de l’île de Taquile. Nos 3 repas et notre nuit chez Serafina nous ont seulement couté 45 soles par personne (soit 12€).

Lac Titicaca: la table de festin sur l'île d'Amantani

Lac Titicaca: la table de festin sur l’île d’Amantani

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Adios Amantani !

Lac Titicaca: le sèchage des pommes de terre sur 'île d'Amantani. Tiens, elles ont un peu gelé pendant la nuit...

Lac Titicaca: le sèchage des pommes de terre sur ‘île d’Amantani. Tiens, elles ont un peu gelé pendant la nuit…

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Adios Amantani !

Lac Titicaca: l'île d'Amantani

Adios Amantani !

Lac Titicaca: l'île d'Amantani. Adios!

Adios Amantani !

Après 1h de navigation, nous y sommes. L’île est encore plus jolie qu’Amantani, plus haute aussi. Nous faisons une chouette promenade jusqu’à la Plaza de Armas, qui est malheureusement envahie de touristes. Heureusement, comme ils voyagent par agence, ils visitent au pas de course et nous nous retrouvons vite seuls sur cette place. Quelle différence, quel bonheur !

Lac Titicaca: arrivée sur l'île de Taquile

Lac Titicaca: arrivée sur l’île de Taquile

Lac Titicaca: l'île de Taquile

Lac Titicaca: l’île de Taquile

Lac Titicaca: l'île de Taquile

Lac Titicaca: l’île de Taquile

Lac Titicaca: l'île de Taquile

Lac Titicaca: sèchage de robes sur l’île de Taquile

Lac Titicaca: l'île de Taquile

Lac Titicaca: l’île de Taquile

Lac Titicaca: une petite fille de l'île de Taquile

Lac Titicaca: une petite fille de l’île de Taquile

Lac Titicaca: un petit garçon de l'île de Taquile

Lac Titicaca: un petit garçon de l’île de Taquile coiffé d’un chapeau traditionnel

Lac Titicaca: l'île de Taquile

Lac Titicaca: l’île de Taquile

Vers 10h30, nous mangeons une délicieuse truite grillée du lac Titicaca. Pourquoi si tôt ? Car nous devons repartir de l’île à 11h30 en direction de Puno, où nous arriverons vers 14h30. D’ici là, nous aurons faim…Nous dégustons cette excellente truite en compagnie d’un couple de savoyards rencontrés la veille et faisons plus ample connaissance. Ils ont passé un mois en Équateur et vont bientôt achever leur mois au Pérou, avant de rentrer en France. Ils nous expliquent aussi que quand leurs enfants avaient 8 et 13 ans, ils ont voyagé pendant un an en voilier. Les enfants suivaient alors les cours par correspondance. Ensuite, fin des années 80, ils ont fait, à deux, un tour du monde en voilier pendant 2 ans, mais tous les 6 mois, ils laissaient leur bateau dans un port et revenaient en France en avion pour voir leurs enfants. Après ce fameux voyage, ce Savoyard, qui travaillait comme ingénieur, a décidé de changer de métier : il est devenu professeur. Voici sa réflexion : « C’est bien beau de gagner beaucoup d’argent mais nous, ce que nous voulons, ce sont des vacances ! ». Et nous alors ?! 😉 Nous avons aussi beaucoup aimé la réflexion de sa femme en découvrant la cuisine de notre famille d’accueil sur l’île précédente d’Amantani : « Qu’est-ce que nous vivons dans l’opulence dans nos pays ! ». C’est clair ! Ils nous ont aussi affirmé que leur retour en France après 2 ans de voyage n’avait pas été difficile du tout. Au contraire, ils avaient plein d’énergie pour entreprendre de nouveaux projets. Génial !

Lac Titicaca: il est 10h30. Et si nous mangions une truite sur l'île de Taquile ?

Lac Titicaca: il est 10h30. Et si nous mangions une truite sur l’île de Taquile ?

Lac Titicaca: une excellente truite du Lac Titicaca (sur l'île de Taquile)

Lac Titicaca: une excellente truite du Lac Titicaca (sur l’île de Taquile)

Après avoir englouti cette truite, nous redescendons au port et embarquons sur le bateau pour 3h de traversée jusqu’à Puno.

Lac Titicaca: l'île de Taquile

Lac Titicaca: l’île de Taquile

Lac Titicaca: l'île de Taquile

Lac Titicaca: l’île de Taquile

Lac Titicaca: l'île de Taquile

Lac Titicaca: l’île de Taquile

Lac Titicaca: l'île de Taquile. Adios !

Lac Titicaca: l’île de Taquile. Adios !

De retour à Puno, nous nous rendons à pied à la gare avec le couple de Savoyards. Là, nous achetons nos tickets de bus pour le lendemain vers Copacabana en Bolivie tandis qu’eux cherchent un bus pour Arequipa au Pérou. Cela nous fait tout bizarre de les quitter ; cela ne nous était plus arrivé depuis longtemps. Pourtant, nous ne sommes restés que 2 jours avec eux. Ils nous donnent leur adresse mail pour les contacter au cas où nous passerions près de Méribel. Cela tombe bien, nous adorons skier et pensions justement aller dans ce coin-là l’année prochaine avec les M&M’c !

Pérou: l’ouest de la Vallée Sacrée

Dimanche 17 juillet 2016. Visite de la forteresse d’Ollantaytambo.

Ollantaytambo possède une des rares forteresses incas, du moins encore sur pied. Cette forteresse comprend des terrasses à cultiver, un Temple, une zone militaire, des maisons et un ingénieux systèmes de rigoles pour la distribution de l’eau. Encore une fois, nous remarquons que les Incas n’étaient pas du tout doués pour faire des marches d’égale hauteur 😉 D’en haut, la vue sur la vallée d’Ollantaytambo est magnifique ! Pour info, les Espagnols ont essayé de prendre la forteresse d’un assaut mais ont dû rapidement battre en retraite, avant de revenir plus tard et plus nombreux.

Forteresse de Ollantaytambo

Forteresse de Ollantaytambo

Forteresse de Ollantaytambo

Forteresse de Ollantaytambo et deux alpagas

Forteresse de Ollantaytambo

Forteresse de Ollantaytambo et ses portes trapézoïdales

Forteresse de Ollantaytambo: le Temple du Soleil. Les sculptures de Pumas et de la Croix du Sud inca ont malheureusement disparus

Forteresse de Ollantaytambo: le Temple du Soleil. Les sculptures de Pumas et de la Croix du Sud inca ont malheureusement disparus.

Forteresse de Ollantaytambo: la zone militaire

Forteresse de Ollantaytambo: la zone militaire

Forteresse de Ollantaytambo

Forteresse de Ollantaytambo: vue sur les sommets enneigés

Ollantaytambo

Ollantaytambo

Forteresse de Ollantaytambo

Forteresse de Ollantaytambo

Forteresse de Ollantaytambo

Forteresse de Ollantaytambo et ses maisons

Forteresse de Ollantaytambo: Adios !

Forteresse de Ollantaytambo: les autres terrasses

Forteresse de Ollantaytambo: la Fontaine Sacrée

Forteresse de Ollantaytambo: la Fontaine Sacrée

 

Lundi 18 juillet 2016. Visite de Moray et Las Salineras de Maras puis retour à Cusco.

Comment visiter Moray et les Salineras ? On peut prendre un collectivo depuis Ollantaytambo jusqu’à Maras et de là, prendre un taxi (60-70 soles) pour visiter les deux sites ou alors bien négocier un taxi directement depuis Ollantaytambo. Pour notre part, nous avons aussi une autre contrainte : nous devons retourner à Cusco pour prendre un bus de nuit à 22h pour Puno. Notre plan A : bien négocier un taxi. Notre plan B : se débrouiller en collectivo si les taxis sont trop chers. Après négociation, nous arrivons à dégoter un taxi jusqu’à Cusco en passant par les deux sites (40 minutes par site, car ça aussi ça se négocie) pour 140 soles. Pas mal du tout, sachant qu’un taxi (obligatoire) pour visiter les deux sites depuis Maras (plus proche) coûte déjà 60-70 soles. En plus, cela nous fera économiser beaucoup de temps et notre chauffeur est très sympa. Et c’est parti pour une petite heure de route sinueuse jusque Moray !

Haut perché, le site de Moray regroupe trois ensembles de terrasse circulaires (en amphithéâtre ou encore concentriques). Les spécialistes pensent qu’il s’agissait d’un centre de recherche agronomique. En effet, leur forme permettait de simuler différents climats et d’ainsi cultiver des produits tropicaux en bas, où il faisait plus chaud (même en hiver) et des produits andins en haut, où il faisait plus frais. Pour info, cette technique fut redécouverte par le jardinier de Louis XIV mais quelques siècles plus tard.

Moray: terrasses circulaires n°1

Moray: terrasses circulaires n°1

Moray: terrasses circulaires n°1

Moray: terrasses circulaires n°1 (vues d’en bas)

Moray: terrasses circulaires n°2

Moray: terrasses circulaires n°2

Moray: terrasses circulaires n°3

Moray: terrasses circulaires n°3

Moray: terrasses circulaires n°1

Moray: terrasses circulaires n°1 (d’un autre point de vue)

Nous nous rendons ensuite aux Salineras, qui sont la propriété des habitants du village de Maras. Il s’agit de 4000 bassins de sel en terrasses qui offrent une très belle palette de couleurs aux visiteurs. Mais comment se fait-il qu’il y ait du sel en pleine Cordillère des Andes, si loin de la mer ? Les salines sont en fait alimentées par une rivière d’eau salée qui. Très étonnant ! Les plus anciens bassins datent d’avant même l’époque inca. Et devinez qui a réussi à laisser glisser son pied (chaussé d’une sandale) dans la rivière salée ? Miss V bien sûr ! «  Le sel, ça tue les bactéries » lui a dit Mister J 😉

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras: vues depuis la route

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras: vues depuis la route

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras et sa rivière d'eau salée

Las Salineras de Maras et sa rivière d’eau salée, où Miss V a laissé glisser son pied 😉

Las Salineras de Maras: piétinement du sel

Las Salineras de Maras: piétinement du sel

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Las Salineras de Maras

Il nous reste maintenant un peu plus d’1h de route jusqu’à Cusco. Arrivés là, vers 14h30, affamés, nous dévorons un dernier délicieux hamburger puis, allons squatter le Starbucks pour trier nos centaines de photos du Machu Picchu et des autres sites incas. Le soir, nous irons manger de délicieux sushis végétariens et à la truite, avant de prendre notre bus de nuit pour Puno (au bord du Lac Titicaca).

Pérou: le Machu Picchu

Mercredi 13 juillet 2016. Visite du musée du Machu Picchu.

Avant de visiter le Machu Picchu, mieux vaut un petit peu s’informer sur le sujet, surtout qu’il n’y a apparemment aucune explication sur place mais bien un chouette petit musée à Cusco. Vamos al museo !

C’est Hiram Bingham, un Américain de l’Université de Yale, qui, lors d’une expédition en 1911, révéla l’existence du Machu Picchu aux yeux du monde entier. Pour info, l’équipement de l’expédition fut offert par Abercombrie & Fitch, une marque de vêtements actuellement à la mode chez les jeunes. Mais il n’est, en réalité, pas le premier à l’avoir découvert. En effet, le site n’était pas inconnu des habitants de la région. Hiram fut d’ailleurs emmené jusqu’au célèbre site par le fils d’un agriculteur âgé de 8 ans. De plus, deux familles indiennes cultivaient encore à l’époque les terrasses du Machu Picchu. Par ailleurs, il existe des écrits qui prouvent que des aventuriers et géographes avaient déjà répertorié l’emplacement exacte du Machu Picchu sur des cartes mais sans comprendre son importance.

Cusco: el Museo del Machu Picchu. L'équipement de la première expédition au Machu Picchu a été fourni par...Abercrombie & Fitch (marque de vêtements actuellement à la mode chez les jeunes)!

Cusco: el Museo del Machu Picchu. L’équipement de la première expédition au Machu Picchu a été fourni par…Abercrombie & Fitch (marque de vêtements actuellement à la mode chez les jeunes)!

Cusco: el Museo del Machu Picchu

Cusco: belle maquette du Machu Picchu

Cusco: el Museo del Machu Picchu

Cusco: belle maquette du Machu Picchu

Nous apprendrons également que du haut de leur observatoire, les Incas du Machu Picchu observait le déplacement du soleil (grâce à l’ombre d’un pendule fixé à une fenêtre et qui se reflétait sur une pierre) et organisaient leur récolte en fonction de celui-ci. Les femmes, elles, vénéraient la Lune. Enfin, c’est ce que pensent les spécialistes, rien n’est certain.

Contrairement à la plupart des sites incas, le Machu Picchu n’a jamais été découvert et donc jamais détruit par les Espagnols. Qu’est-ce qui a alors provoqué sa chute, son abandon ?  L’Inca (le chef de la Cité), ayant entendu parlé de la chute de Cusco, attaquée par les Espagnols, prit peur et décida de quitter le site du Machu Picchu pour s’enfuir vers Vilcabamba, au nord de Cusco.

Les Incas ont disparu mais leur culture ainsi que bon nombre de leurs traditions subsistent encore : artisanat (tissage, poterie, etc.), langue (quechua), croyances (vénération de la nature comme le soleil, la lune, les volcans).

Petite visite bien intéressante dans une belle maison coloniale.

 

Jeudi 14 juillet 2016. Trajet de Cusco à Ollantaytambo.

Après un peu moins de 2h de trajet en collectivo, nous arrivons à Ollantaytambo, un joli petit village de la Vallée Sacrée. Le centre-ville n’est autre qu’un labyrinthe de ruelles pavées et étroites. C’est en fait le seul village du Pérou ayant gardé intact son plan inca: ruelles pavées rectilignes bordées d’une rigole d’évacuation des eaux. Très mignon !

Ollantaytambo

Ollantaytambo, ses ruelles et ses rigoles

Ollantaytambo

Ollantaytambo et ses écoliers

Ollantaytambo

Ollantaytambo et ses enfants

Ollantaytambo

Ollantaytambo, ses ruelles et ses montagnes

Ollantaytambo

Ollantaytambo et ses habits traditionnels

C’est ici que nous prendrons le train pour Aguas Calientes, la dernière ville avant le Machu Picchu. Il est possible de prendre le train pour Agua Calientes depuis Cusco mais cela est évidemment encore plus cher et plus long. Ollantaytambo est donc la première étape de notre voyage vers le Machu Picchu. Cependant, nous visiterons Ollantaytambo et les sites incas aux alentours plus tard, en revenant du Machu Picchu.

 

Vendredi 15 juillet 2016. Trajet d’Ollantaytambo à Aguas Calientes.

La nuit fut un peu écourtée car notre chambre se trouve le long de la route principale, qui est évidemment pavée, et à partir de 4h du matin, commence le balai des minibus qui viennent, de Cusco, déposer à la gare les touristes qui prennent un des premiers trains à 5h. Grrr…

Aujourd’hui, nous aussi,  nous prenons le train à 12h30 pour Agua Calientes, aux portes du Machu Picchu, que nous visiterons demain à l’aube. Agua Calientes n’ayant vraiment rien de bien sexy n’est donc rien d’autre que la deuxième étape de notre voyage vers le Machu Picchu. Mais attention : il est interdit d’emmener sa valise ou son gros sac dans le train, juste un bagage à main. Nous laissons donc nos gros sacs à l’hôtel et prenons le strict minimum.

Cette ligne de chemin de fer est une des plus chère du monde. Deux compagnies proposent le trajet entre Ollantaytambo et Aguas Calientes : Perurail et Incarail (qui a racheté la 3e compagnie Machu Picchu Train). Nous avons, bien entendu, choisi la moins chère : Incarail, qui offre un trajet d’1h40 pour la modique somme de…60$ ! Pour ce prix-là, nous avons quand même droit à une boisson et de beaux paysages 😉

Train d'Ollantaytambo à Aguas Calientes: Perurail, filiale d'Orient Express, opère sur une des lignes ferroviaires les plus chères du monde

Train d’Ollantaytambo à Aguas Calientes: Perurail, filiale d’Orient Express, opère sur une des lignes ferroviaires les plus chères du monde

Train d'Ollantaytambo à Aguas Calientes: Incarail est un peu moins cher que Perurail...Pour 60$ l'aller, nous avons droit à une boisson ;)

Train d’Ollantaytambo à Aguas Calientes: Incarail est un peu moins cher que Perurail…Pour 60$ l’aller, nous avons droit à une boisson 😉

 

Samedi 16 juillet 2016. Visite du Machu Picchu et retour à Ollantaytambo.

Nous avons étudié la question pendant des jours afin de mettre en place notre stratégie pour visiter le Machu Picchu. Certains disent qu’il vaut mieux y aller à 14h car la majorité des personnes (dont les groupes) quittent le site assez tôt pour retourner sur Cusco. D’autres disent que le mieux est d’arriver dans les premiers à l’ouverture à 6h du matin pour profiter de l’ambiance « lever du soleil ».

Pour se rendre au Machu Picchu depuis Agua Calientes, deux choix s’offrent à nous : le bus (24$ aller-retour pour 9km) ou marcher 5km en montée (càd 1756 marches, 400m de dénivelé). Devant le prix un peu prohibitif du bus, nous décidons de marcher jusqu’au Machu Picchu. L’idéal est de partir à 4h30 de son hôtel, selon les guides de voyage, car il y a un pont à franchir qui n’ouvre qu’à 5h du matin. D’ailleurs, hier soir, nous avons recroisé les Néerlandais du Cañon de Colca ; ils ont déjà fait l’ascension et nous ont dit que c’était une bonne heure 4h30. Wikitravel confirme aussi qu’il ne sert à rien de partir plus tôt. OK chef !

Après une nuit peu reposante à cause de la musique qui allait à tout casser jusqu’à 1h du matin dans une des rues principales, nous nous levons  à 3h45 pour prendre un petit déjeuner gentiment servi à 4h10 à l’hôtel et partons, comme prévu, à 4h30. Nous passons devant les arrêts de bus qui sont déjà pris d’assaut alors que le premier bus n’est qu’à 5h30. Heureusement que nous ne prenons pas le bus ! Oui mais…Arrivés au pont à 4h50, nous nous rendons vite compte que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la même idée. Des centaines de personnes (à peu près 200) attendent déjà de pouvoir franchir le pont et monter à pied ! Le pont ouvre bien à 5h pile, mais il y a deux gars qui vérifient – lentement mais surement – les billets et les passeports. Cela prend un temps fou : nous ne franchirons le pont que vers 5h30 ! Grrrr…Wikitravel et les guides de voyage ne sont visiblement pas à jour et les Néerlandais nous ont raconté n’importe quoi…

Machu Picchu: et on monte, et on monte les marches...

Machu Picchu: et on monte, et on monte les 1756 marches…

Machu Picchu: et on monte, et on monte les marches...

Machu Picchu: et on monte, et on monte les 1756 marches…

Nous monterons en 1h pile les 1756 marches mais arrivés à l’entrée, nouvelle surprise : une bonne demi-heure de file anarchique nous attend. Nous arriverons finalement sur le site non pas à l’ouverture à 6h mais à 6h48 ! Un peu avant le lever du soleil. Cependant, il y a déjà du monde sur les terrasses, même des groupes. Avec toutes ces attentes, les premiers bus sont évidemment arrivés avant nous. Nous décidons donc de nous rendre à l’observatoire astronomique situé au fond du site, où nous y serons plutôt tranquilles pour apprécier le lever de soleil. Nous enchainerons avec le quartier industriel et le quartier des trois portes, pour aller ensuite crescendo vers le temple du soleil, la maison de l’Inca (le chef) et finir en beauté avec le mirador. Là, nous nous poserons pour faire quelques photos, nous reposer, avant de repartir vers Aguas Calientes vers 11h. Dès 10h, c’est l’invasion touristique sur le site, il y a des groupes absolument partout. Il est temps pour nous de nous aller !

Machu Picchu

Machu Picchu à l’aube

Machu Picchu

Machu Picchu: vue depuis l’observatoire

Machu Picchu: vue sur les terrasses depuis l'Observatoire

Machu Picchu: vue sur les terrasses depuis l’Observatoire

Machu Picchu: le quartier industriel

Machu Picchu: le quartier industriel

Machu Picchu: le quartier industriel

Machu Picchu: le quartier industriel

Machu Picchu: le Temple du Condor

Machu Picchu: le Temple du Condor

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu: le Temple du Soleil

Machu Picchu: le Temple du Soleil

Machu Picchu: la Casa del Inka et sa porte trapézoïdale

Machu Picchu: la Casa del Inka et sa porte trapézoïdale

Machu Picchu: la Casa del Inka du chef), où les pierres sont taillées avec minutie

Machu Picchu: la Casa del Inka (du chef), où les pierres sont taillées avec minutie

Machu Picchu: la Casa del Inka

Machu Picchu: la Casa del Inka

Machu Picchu: le Temple des Trois Fenêtres

Machu Picchu: le Temple des Trois Fenêtres

Machu Picchu: le Grand Temple, qui présente 7 niches au fond, comme à Pisac

Machu Picchu: le Grand Temple, qui présente 7 niches au fond, comme à Pisac

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu: les terrasses vues d'en bas

Machu Picchu: les terrasses vues d’en bas. Adios !

Pour info, les édifices du Machu Picchu ont été conçus de manière antisismique : les murs ne sont pas droit mais penchent vers l’intérieur ; de même, les portes et les fenêtres sont de forme trapézoïdales. Le site a été construit à un endroit stratégique, très difficile à prendre d’assaut car il n’était accessible que par un côté, qui ne comportait qu’une seule porte, très bien gardée.

Après avoir monté les 1756 marches, il faut maintenant les descendre 😉 C’est nettement moins cardio mais les cuisses et les genoux en prennent un coup. En effet, les Incas étaient de grands ingénieurs mais certainement pas pour faire les marches : il n’y en a pas deux qui ont la même hauteur 😉 De retour à Aguas Calientes, nous avons très faim et sommes crevés ; une bonne raison pour déguster une vraie pizza italienne 😉

Machu Picchu: et on redescend les 1700 marches !

Machu Picchu: et on redescend les 1700 marches !

Machu Picchu: voici ce que nous avons monté et venons de redescendre (en vert) ;)

Machu Picchu: voici ce que nous avons monté et venons de redescendre (en vert) 😉

Aguas Calientes

Aguas Calientes: après les marches, plus que 20-30 minutes de marche jusqu’au centre-ville

Le Machu Picchu est un endroit magnifique et nous ne regrettons en rien notre visite. Mais nous avons tout de même un coup de gueule : c’est extrêmement cher de se rendre au Machu Picchu pour les touristes étrangers. Il faut compter :

  • Le train jusqu’à Aguas Calientes. Celui-ci est quasiment obligatoire car aucune route ne rejoint Aguas Calientes. Il faut compter 124US$ aller-retour par personne en partant d’Ollantaytambo. Nous n’avons pas trouvé moins cher. Et c’est encore plus cher en partant de Cusco ! Tout cela pour 35 km de ligne parcourue à 25km/h en suivant la rivière, c’est dire la performance technique ! 😉 D’ailleurs des trains bien moins chers circulent pour les locaux sur la même ligne. Il faut alors compter seulement quelques US$. Mais il faut être Péruvien pour pouvoir les prendre. Pour Mister J, cela pourrait passer, il pourrait faire illusion… Mais pour Miss V, c’est mort ! Trois alternatives sont quand même proposées: l’Inca Trail, un trek réputé difficile de 4 jours sur les traces des chemins incas (il faudra tout de même redescendre en train !), un Jungle Trail (VTT, rafting, tyroliennes et marche) de 4 jours très prisé par les jeunes (il faudra aussi redescendre en train !) ou alors prendre successivement plusieurs bus sur des routes dangereuses, vertigineuses puis marcher le long des rails de chemin de fer… Autant dire qu’il n’y a pas vraiment d’alternative.
  • Le billet d’entrée en constante augmentation. Il s’élève en 2016 à 128 soles (soit 35€).
  • Le bus d’Aguas Calientes au Machu Picchu : 24US$ aller-retour pour …. 9km ! Nous ne l’avons pas pris. Et beaucoup de personnes ont fait comme nous.

Avec tout cela, on pourrait s’attendre à un site bien tenu. Mais de tous les sites pré-incas que nous ayons visités, c’est de loin le moins bien organisé et surtout, le moins bien protégé.

Côté organisation : des files, des files et des files…aux arrêt de bus, au pont (pour les marcheurs) et à l’entrée du site (pour tout le monde). Pas de toilettes sur le site, on est obligé de ressortir du site et de re-rentrer. Attention, on n’a droit qu’à 2 sorties ; après, c’est fini. Dommage pour les petites vessies ! Aucune explication sur le site, pas un seul panneau pour décrire le lieu. Il est vraiment difficile de savoir devant quel bâtiment on se trouve, à moins de louer les services d’un guide (60$ tout de même). Mais les guides semblent raconter un peu n’importe quoi. Il suffit d’attendre à un endroit et de comparer ce que disent les différents guides ! En même temps, c’est un peu normal : on ne connait pas grand-chose des Incas car ils ne nous ont laissé aucun écrit. Et puis, il faut bien justifier les 60$ alors on romance un petit peu la vérité !

Machu Picchu: file devant l'entrée du Machu Picchu pour le contrôle des tickets :(

Machu Picchu: file devant l’entrée du Machu Picchu pour le contrôle des tickets 🙁

Côté protection du site :  les guides ne semblent pas du tout sensibilisés à la préservation du site. Ils sont les premiers à marcher sur les murets et à inviter les touristes à s’asseoir sur des pierres taillées il y a des centaines d’années par les Incas, pour faire une photo. Par contre, nous nous sommes fait réprimandés par un garde pour ne « pas suivre le sens de la visite ». C’est sûr que c’est bien plus important que la préservation des pierres anciennes 😉 Du coup, nous avons dû par 3 fois faire une boucle pour repasser près de l’entrée. Nous cherchions seulement à éviter la foule. Et puis Mister J a voulu sauter en l’air pour prendre des photos, il s’est à nouveau fait réprimander. On n’a donc eu le droit qu’à une seule prise. Dommage, les mains de Mister J sont coupées ! Mais selon le garde, « le dernier qui a sauté est mort ». Sympa ! En effet, d’après nos recherches, cet Allemand de 51 ans s’est approché trop près du vide pour sauter, a fait une chute de 10 m et est mort sur le coup. Nous, nous n’étions pas près du vide mais sur une terrasse…

Machu Picchu

Machu Picchu: attention, ceci est très dangereux ! Cette cascade est réalisée par un professonniel, ne la reproduisez en aucun cas ! 😉

Dès 7h du matin, il y a déjà du monde mais à partir de 10h, c’est la folie furieuse : des groupes partout, dans tous les recoins ! Bref, nous avons vraiment eu l’impression d’être à Disneyland. Sauf qu’à Disneyland, il n’y a pas de vieilles pierres et on peut repeindre tous les ans s’il le faut ! 😉 Aujourd’hui, un maximum de 2500 personnes par jour peuvent visiter le site. Nous comprenons mieux le fait que l’UNESCO recommande de limiter le nombre de visiteurs à 1000 par jour ! Mais le nombre de visiteurs est en constante augmentation et atteint désormais 800 000 visiteurs par an. Si seulement tout l’argent que l’on dépensait pour visiter le site servait à le préserver… Nous avons eu l’impression que cela ressemblait plus à un pillage… Mais ne nous faites pas dire ce que l’on a pas dit : le Machu Picchu est un MUST qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie. La vue est magnifique. Pour rien au monde, nous n’aurions voulu raté cela. Mais il est malheureusement victime de son succès…

Machu Picchu: il est 7h13, les terrasses sont déjà envahies par les groupes...mais ce n'est rien comparé à l'invasion qui a lieu à partir de 10h !

Machu Picchu: il est 7h13, les terrasses sont déjà « envahies » par les groupes…mais ce n’est rien comparé à l’invasion qui a lieu à partir de 10h !

Fin du coup de gueule. Après une bonne pizza bien méritée, nous reprenons le train pour Ollantaytambo à 14h30. Dans le train, nous nous retrouvons envahis par un groupe d’Américains qui visitent le Pérou en un peu plus d’une semaine. Mais visiblement ils trouvent déjà cela très bien : certains sont déjà partis en vacances 14 jours mais ils trouvaient cela trop long, leur maison leur manquait ;-p Même après une semaine, ils ont hâte de rentrer chez eux. Faites-nous une faveur alors : restez chez vous ! 😉

Aguas Calientes: après l'effort, le réconfort. Une pizza bien méritée !

Aguas Calientes: après l’effort, le réconfort. Une pizza bien méritée !

Train d'Aguas Calientes à Ollantaytambo

Train d’Aguas Calientes à Ollantaytambo

Et si c’était à refaire ? Soit nous le referions pareil mais en se levant encore plus tôt pour arriver dans les tout premiers au fameux pont qui n’ouvre qu’à 5h. Soit nous ferions tout en une seule journée sans passer de nuit à Aguas Calientes car cette ville est vraiment moche, chère et bruyante. Nous prendrions donc le train d’Ollantaytambo à Aguas Calientes le matin, prendrions ensuite le bus pour arriver à 14h sur le site du Machu Picchu (en espérant qu’il commence à se vider à cette heure-là) et reprendrions finalement le dernier train pour Ollantaytambo (vers 21h). Ceci dit, nous avons été bien inspirés de ne pas choisir cette deuxième solution ce jour-là car il a commencé à pleuvoir assez fort vers 15h 😉 Vous imaginez la poisse : visiter le Machu Picchu sous la pluie ? 😉 Sur ce coup-là, nous avons été chanceux ! Et pourquoi prendre le bus pour arriver sur le site à 14h plutôt que de marcher ? Disons tout simplement qu’en montant ces fameuses marches à l’aube, nous sommes arrivés trempés en haut (comme la majorité des gens) ; le faire sous le soleil est donc un peu suicidaire.

Pérou: l’est de la Vallée Sacrée

Lundi 11 juillet. Visite des sites de Qenqo et de Sacsayhuaman.

Aujourd’hui, nous allons visiter 2 des 4 sites incas qui se trouvent dans les environs proches de Cusco. Nous décidons de nous y rendre à pied, en montant la volée d’escaliers qui rejoint la grand-route sur les hauteurs de Cusco. Pas si facile de monter des escaliers à cette altitude ! Nous ferons quelques pauses photos car là-haut, on a une belle vue sur la ville et les montagnes brunes qui l’entourent.

Cusco: et on monte, et on monte...

Cusco: et on monte, et on monte…

Cusco: et on monte, et on monte...

Cusco: et on monte, et on monte…mais nous ne sommes pas seuls !

Arrivés à la grand-route, nous poursuivons notre chemin en traversant une prairie et un petit bois pour enfin arriver à Qenqo Chico, un site gratuit mais très peu visité. Nous y découvrons de drôles de formes de pierres, dont un trône inca. Sur ce site, les Incas utilisaient les pierres et les formations rocheuses telles quelles (en les modifiant parfois légèrement) plutôt que de les tailler, ce qui est inhabituel dans la civilisation inca.

Qenqo Chico: mur inca

Qenqo Chico: mur inca

Qenqo Chico: ici, les incas utilisaient la pierre plutôt que de la transformer

Qenqo Chico: ici, les incas utilisaient la pierre telle quelle plutôt que de la tailler

Qenqo Chico: le trône inca

Qenqo Chico: le trône inca

Qenqo Chico

Qenqo Chico

Qenqo Chico

Qenqo Chico: vue sur la ville de Cusco

En remontant la prairie, nous arrivons au site de Qenqo, payant et beaucoup plus touristique que Qenqo Chico. Ce site est un des plus grands sanctuaires de la région de Cusco. Qenqo signifie « labyrinthe » en quechua. Nous comprenons très vite pourquoi. Après l’entrée, se dresse un énorme monolithe au centre duquel un passage a été aménagé dans une fissure agrandie. Ce passage mène finalement à une grotte où des sacrifices d’animaux (comme des lamas) et des momifications avaient lieu. L’autel où avaient lieu les sacrifices est toujours visible et en parfait état.

Qenqo

Qenqo: le fameux monolithe (à l’arrière) vu de l’entrée

Qenqo signifie Labyrinthe

Qenqo: passage aménagé dans le monolithe

Qenqo

Qenqo: le passage dans le fameux monolithe vu depuis la sortie

Qenqo: lieu de sacrifices d'animaux, notamment des lamas

Qenqo: la grotte sous le monolithe, lieu de sacrifices d’animaux (notamment des lamas)

Qenqo

Qenqo et son monolithe

Nous nous dirigeons ensuite (toujours à pied) vers le plus important des sites incas de la région de Cusco : Sacsayhuaman. Avec ces murs de grosses pierres, ce site ressemble à une forteresse mais était en réalité un autre sanctuaire. Ne connaissant pas la roue, personne ne sait comment les Incas ont fait pour transporter des blocs de pierres aussi gigantesques. Le plus gros bloc de pierres pèse apparemment 12 tonnes. Par contre, on connaît le secret des Incas pour tailler ces immenses pierres : de petits orifices étaient creusés dans la pierre pour y insérer des bâtons gorgés d’eau ; en hiver, l’eau gelait et la glace faisait éclater la pierre. Elles étaient ensuite polies en utilisant des galets et emboitées les unes dans les autres sans mortier. Quant au haut du sanctuaire, il offre une vue plongeante sur Cusco et sa Plaza de Armas. Beauuu !

Sacsayhuaman: ne connaissant pas la roue, personne ne sait comment les incas ont fait pour transporter ces grosses pierres

Sacsayhuaman: ne connaissant pas la roue, personne ne sait comment les Incas ont fait pour transporter ces grosses pierres

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman: une belle porte

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman et ses drôles de pierres

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman et le penseur de Rodin 😉

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman: oh des alpagas aux longs poils

Sacsayhuaman: ces rochers sont en fait de la lave

Sacsayhuaman: vue sur le site archéologique. Ces rochers tout lisses sont en fait de la lave.

Sacsayhuaman: vue sur Cusco

Sacsayhuaman: vue sur Cusco

Sacsayhuaman: vue sur la Plaza de Armas

Sacsayhuaman: vue sur la Plaza de Armas

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman et ses drôles de pierres

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman: triple mur de pierres

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman et ses immenses pierres

Sacsayhuaman

Sacsayhuaman et ses immenses pierres

Il est ensuite très facile de redescendre à pied jusqu’à Cusco par un chemin pavé puis des escaliers. Pas de souci à se faire à Cusco: le Christ Blanc veille sur nous !

Sacsayhuaman: el Christo Blanco

Sacsayhuaman: el Christo Blanco

Sacsayhuaman: el Cristo Blanco

Sacsayhuaman: el Christo Blanco

Cusco: el Cristo Blanco vu de notre hôtel

Cusco: el Cristo Blanco vu de notre hôtel

 

Mardi 12 juillet. Visite du site de Pisac.

Pour se rendre au site archéologique de Pisac, il suffit de prendre un bus jusqu’au centre-ville de Pisac puis un taxi jusqu’au site archéologique. Si vous y arrivez, comme nous, après 10h, vous serez tout de suite saoulés par le monde (surtout les groupes). Dès l’entrée, on se croirait à Disneyland. Mais ne renoncez pas, le site vaut vraiment la peine ! Nous sommes arrivés sur le site à 11h mais mieux vaut y arriver vers 12h car il commence tout doucement à se vider à cette heure-là.

Pisac

Pisac et sa vallée

Les ruines de Pisac sont perchées à 3250m d’altitude. Mais ce sont bien plus que des ruines ; ce sont avant tout de belles terrasses, qui permettaient aux agriculteurs incas de cultiver plus facilement les pentes des montagnes, d’augmenter la surface de cultivation, d’améliorer le drainage et d’éviter l’érosion et les glissements de terrains. Ces terrasses sont donc bien différentes de celles d’Asie (Chine, Indonésie, Vietnam, Philippines, etc.), où elles sont utilisées dans le but d’inonder les rizières.

Pisac

Pisac

Pisac et ses magnifiques terrasses

Pisac et ses magnifiques terrasses

Pisac: petite balade sur les terrasses

Pisac: petite balade sur les terrasses

Pisac: le village inca

Pisac: le village inca

Pisac: des tombes incas

Pisac: les trous dans la montagnes sont des tombes incas

Pisac

Pisac: vue depuis le village inca

Quant aux ruines, elles comprennent bon nombre de maisons mais aussi des temples. Les Incas cultivaient non seulement haut-perchés mais vivaient aussi haut-perchés 😉

Pisac: le village inca

Pisac: une porte du village inca

Pisac: le village inca

Pisac: le village inca

Pisac: le grand temple

Pisac: le grand temple

Nous décidons ensuite de redescendre à pied jusqu’au centre-ville de Pisac, non sans mal car il y a de nombreuses banderoles « interdiction de passer ». Après deux détours qui nous ont fait tourner en rond et perdre 30 minutes, nous franchissons la troisième banderole sans vraiment comprendre pourquoi elle se trouvait là : pas de travaux, pas d’effondrement du chemin…Notre hypothèse : elles sont placées là pour guider vers le contrôle de tickets les rares personnes qui décident de monter au site à pied… Cette descente à pied de 2h (à cause du détour) est finalement la partie la plus intéressante de la visite : non seulement il n’y a personne, on est seul au monde, mais en plus, on se rend compte que le site de Pisac n’est qu’une petite partie des villages et terrasses présents dans les montagnes. Il y en a vraiment partout. Impressionnant !

Pisac: redescente à pied jusqu'au centre-ville de Pisac

Pisac: redescente à pied jusqu’au centre-ville de Pisac

Pisac: redescente à pied jusqu'au centre-ville de Pisac

Pisac: redescente à pied jusqu’au centre-ville de Pisac

Pisac: le village inca de Pisaqa

Pisac: le village inca de Pisaqa

Pisac: le village inca de Pisaqa

Pisac: le village inca de Pisaqa

Pisac: le village inca de Pisaqa

Pisac: le village inca de Pisaqa

Pisac: lvue sur le centre-ville

Pisac: lvue sur le centre-ville

Pisac: il y a décidément des villages incas perchés partout

Pisac: il y a décidément des villages incas perchés partout

Pisac: il y a décidément des villages incas perchés partout

Pisac: il y a décidément des villages incas perchés partout

Pisac: encore des terrasses ;)

Pisac: encore des terrasses, sur lesquelles nous devons passer pour rejoindre le centre-ville 😉

Pisac: il y a décidément des terrasses partout

Pisac: il y a décidément des terrasses partout

Pisac: il y a décidément des terrasses partout

Pisac: il y a décidément des terrasses partout

Pour retourner à Cusco, nous avons pris un collectivo qui attendait à la fin du marché touristique. Un collectivo est un peu plus cher que le bus (5 soles au lieu de 3) mais il va nettement plus vite !

Pérou: Cusco

Samedi 9 juillet. Trajet de nuit Arequipa-Cusco et découverte de Cusco.

Quoi ? Vous venez de faire un trek de 3 jours et prenez ensuite un bus de nuit ?! Justement ! Après 3 jours de trek, nous sommes tellement fatigués que nous ne dormirons jamais aussi bien dans un bus que cette nuit-ci. En effet, le trajet de nuit fut très reposant 😉

Nous arrivons à Cusco (ou Cuzco) vers 6h du matin. Après avoir lu, à la gare, les descriptions des différents logements proposés dans notre guide de voyage, nous nous faisons déposer en taxi dans le quartier de San Blas, un quartier où nous avons repéré quelques hôtels. Nous frappons à beaucoup de portes (pas spécialement celle dans notre guide) mais très peu ont encore une chambre double disponible avec une salle de bain privée. Après 3 jours de trek, nous voulons notre propre salle de bain. Du coup, nous envisageons une nouvelle stratégie de recherche : nous nous posons dans un café pour prendre le petit-déjeuner et recherchons en même temps les chambres disponibles sur Booking.com. Mister J trouve un chouette hôtel à deux pas du restaurant où nous nous trouvons. Mais pas question de le réserver par internet, car nous devrons payer la commission. Après avoir fini son petit-déjeuner, Mister J s’en va donc voir et négocier ce chouette hôtel colonial, un peu cher…Après ce trek de 3 jours, nous avons besoin d’un peu de confort. Adjugé !

Cusco: vue de notre hôtel

Cusco: vue de notre hôtel dans le quartier de San Blas

Le reste de la matinée, nous partons à la découverte de Cusco, une chouette ville, perchée à 3400m d’altitude. Nous déambulons dans les nombreuses rues pavées de Cusco, nous rendons sur l’imposante Plaza de Armas, où vient d’avoir lieu un événement sportif (course à pied) pour les enfants, puis sur la Plaza San Blas. Quelle jolie ville mais tellement touristique, surtout en cette période de vacances scolaires !

Cusco

Cusco et ses rues pavées

Cusco

Cusco et ses rues pavées

Cusco

Cusco et ses rues pavées

Cusco

Cusco et ses rues pavées

Cusco: la Plaza San Blas

Cusco: la Plaza San Blas

Cusco: la Plaza San Blas

Cusco: la Plaza San Blas

Petit détail : le drapeau multicolore à bandes horizontales (ci-dessus) qui est affiché partout dans Cusco ne signifie pas que cette ville est « gay-friendly » ; il s’agit en fait du drapeau hérité des Incas, qui symbolise la lutte contre l’envahisseur espagnol.

Nous découvrons aussi un superbe mur inca fait de grosses pierres posées les unes sur les autres sans utiliser de mortier (une particularité des murs incas). Cusco est d’ailleurs considérée comme la Rome des Incas. Elle occupait un rôle pivot au sein de l’Empire inca et comme vous le constaterez par la suite, Cusco est entourée de sites archéologiques incas. Quant au Machu Picchu, il ne se trouve qu’à 4h de train de Cusco.

Cusco: mur inca

Cusco: mur inca

Cusco: mur inca, la pierre à 12 côtés

Cusco: mur inca, la fameuse pierre à 12 côtés

 

Dimanche 10 juillet. Visite de Cusco.

A Cusco, c’est l’hiver : on se les gèle le soir, la nuit et le matin. Mais la journée, au soleil, il faut chauuuud ! Oui, mais dans l’ombre, ou si le soleil joue à cache-cache avec les nuages, il fait froid. Difficile de savoir comment s’habiller 😉

Ce matin, nous nous dirigeons vers la Plaza de Armas pour visiter la Cathédrale. Surprise : ce n’est plus un événement sportif qui a lieu (comme hier) mais la fanfare dominicale qui défile toute la matinée avec les écoliers, les professeurs, les militaires… Nous n’avons pas vraiment compris l’idée (apparemment cela se passe tous les dimanches…) mais ils avaient l’air fiers de défiler, surtout les femmes et les enfants 😉

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas et la Iglesia de la Compañia

Cusco: la Plaza de Armas et la Iglesia de la Compañia

Cusco: la Plaza de Armas et le défilé dominical

Cusco: la Plaza de Armas et le défilé dominical

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas et la Cathédrale

Cusco: la Plaza de Armas et la Cathédrale

La Cathédrale du Cuzco est considérée comme une des plus belles et grandes cathédrales du monde. Elle comprend 3 bâtiments : l’Église de la Sainte Famille (la plus neuve, à gauche), la Cathédrale (au centre) et l’Église du Triomphe (la plus ancienne, à droite). Ces trois bâtiments accueillent un mélange de tradition espagnole catholique (un tableau représentant le combat des Espagnols contre les Maures, la première croix catholique qui arriva en Amérique du Sud) et de tradition péruvienne andine (le Seigneur des Tremblements de Terre, les miroirs qui matérialisait l’âme, le tableau de la Cène comprenant un cuy et des papayes)

Cusco: la Iglesia de la Sagrada Familia

Cusco: la Iglesia de la Sagrada Familia

Cusco: la Plaza de Armas et la Iglesia del Triumfo

Cusco: la Plaza de Armas et la Iglesia del Triumfo

Cusco: la Plaza de Armas et la Iglesia del Triumfo

Cusco: la Plaza de Armas et la Iglesia del Triumfo

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

 

A midi, comme nous avons très faim, nous décidons d’aller manger dans un restaurant réputé pour ses hamburgers haut de gamme. Nous ne serons pas déçus, surtout que, depuis la terrasse, nous avons une belle vue sur la Plaza de Armas et les dames en habits traditionnels.

Cusco: hamburgesas sur la Plaza de Armas

Cusco: hamburgesas sur la Plaza de Armas

Cusco: hamburgesas sur la Plaza de Armas

Cusco: hamburgesas sur la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Cusco: la Plaza de Armas

Vers 14h, nous retournons à l’hôtel pour nous reposer un peu, et accessoirement, suivre la Finale de l’Euro. Mister J ne veut pas rater une seule minute de ce match de foot ! Miss V est, bien entendu, pour le Portugal, pour embêter Mister J ! 😉

Le soir, nous irons dans un super restaurant de Cusco pour profiter d’un bon repas car c’est l’anniversaire de Mister J. Un an de plus, c’est important à fêter ! 😉 Par contre commander une bouteille de vin à 2 à 3400m d’altitude ne fut pas la meilleure idée de la soirée. L’alcool et l’altitude n’ont jamais fait bon ménage ! 😉

Cusco: la Plaza de Armas by night

Cusco: la Plaza de Armas by night

Cusco: la Plaza de Armas by night

Cusco: la Plaza de Armas by night

Cusco: lomo de res (boeuf) et raviolis aux épinards

Cusco: lomo de res (boeuf) et raviolis aux épinards pour Mister J

Cusco: steak d'alpaga

Cusco: steak d’alpaga pour Miss V

Cusco: vin péruvien. Feliz cumpleaños Mister J !

Cusco: vin péruvien. Feliz cumpleaños Mister J !

Cusco: gateau à la figue et glace caramel-noix de pécan

Cusco: gateau à la figue et glace caramel-noix de pécan pour Mister J

Cusco: sorbets faits maison (kiwi, melon et fraise)

Cusco: sorbets faits maison (kiwi, melon et fraise) pour Miss V

Pérou: le Cañon de Colca

Mercredi 6 juillet. Trek du Cañon de Colca – Jour 1.

Départ prévu à 3h du matin. Nous mettons donc nos réveils à 2h30. C’est tôt, non ? Surtout que le guide viendra nous chercher les premiers : à 2h50 ! Grrr nous ne sommes pas encore prêts, amigo !

Au fur et à mesure que nous passons chercher les gens à leur hôtel, nous découvrons un chouette groupe cosmopolite : 4 jeunes amis néerlandais, un jeune couple de Slovènes, 1 autre jeune Néerlandais, 1 Américain, 2 Canadiennes (mère et fille), 1 Brésilien et nous. La grosse moitié du groupe a 10 ans de moins que nous ; et le reste, à peu près notre âge (un tout petit peu plus).

Après 3h de trajet, nous arrivons à Chivay pour prendre un petit-déjeuner un peu light : du pain et de la confiture (contrairement au buffet annoncé sur le prospectus de l’agence). Une heure plus tard, nous arrivons au Mirador de La Cruz del Condor pour observer les quelques condors qui daigneraient se montrer. Au lieu d’une heure (comme décrit sur le prospectus de l’agence), nous n’avons droit qu’à 40 minutes pour chercher les condors (moins les 10 minutes pour faire la file aux toilettes, donc 30 minutes en réalité). Nous retrouvons les joies des excursions en groupe : pas question de prendre tout son temps pour observer les condors 😉 D’ailleurs pourquoi avoir réservé une excursion plutôt que de le faire par nous-même ? A vrai dire, nous avons eu peur de nous perdre (selon les guides de voyage, c’est fréquent). En plus, le tarif de ce trek organisé (150 soles, soit 40€) est assez compétitif car il inclut logement, nourriture et transport. Mais du coup, nous devons faire avec les contraintes du voyage en groupe.

Waouw, depuis le Mirador de la Cruz del Condor, la vue vers le bas du canyon est plongeante et les sommets enneigés. Avec ces 3400m de profondeur, c’est le troisième canyon le plus profond du monde selon notre guide péruvien (après un canyon au Tibet et un autre au Népal) mais au mirador, la profondeur du canyon n’est que de 1200m bien que les sommets d’en face atteignent 3100m 😉 Comparativement, la profondeur moyenne du Grand Canyon n’est que de 1300m. Bref, revenons à nos moutons : avons-nous vu des condors ? Oui oui et ouiii. Très vite, nous découvrons un couple de jeunes condors (plumage bruns) perchés sur un rocher. Ils ouvriront de temps en temps leurs ailes (belle envergure !) mais ne s’envoleront finalement pas. Dommage ! Mais gardons espoir, nous en verrons peut-être plus tard lors du trek dans le canyon…

Cañon de Colca: Mirador "La Cruz del Condor"

Cañon de Colca: Mirador « La Cruz del Condor »

Cañon de Colca: Mirador "La Cruz del Condor"

Cañon de Colca: Mirador « La Cruz del Condor »

Cañon de Colca: Mirador "La Cruz del Condor"

Cañon de Colca: Mirador « La Cruz del Condor »

Cañon de Colca: un couple de jeunes condors (plumage brun)

Cañon de Colca: un couple de jeunes condors (plumage brun)

Cañon de Colca: un couple de jeunes condors (plumage brun)

Cañon de Colca: un couple de jeunes condors (plumage brun)

Cañon de Colca: un autre oiseau

Cañon de Colca: un autre oiseau

Nous roulons ensuite 30 minutes supplémentaires jusqu’au départ du trek à Cabanaconde, au Mirador de San Miguel. Dès le début, nous sommes en admiration devant le paysage qui se dessine devant nous. Et très vite, Mister J aperçoit un condor en vol ! Wouhouuuu, nous en avons vu un !!

Départ du trek du Cañon de Colca

Départ du trek du Cañon de Colca. Ready ? Adelante ! 😉

Départ du trek du Cañon de Colca. Ready ? ;)

Départ du trek du Cañon de Colca.

Trek du Cañon de Colca: un condor plus âgé (plumage noir et blanc) en vol !

Trek du Cañon de Colca: un condor plus âgé (plumage noir et blanc) en vol !

La descente jusqu’à la rivière Colca dans le fond du canyon durera 3h. Les 2 premières heures sont très agréables mais la dernière heure est loin d’être facile, voire même un peu pénible : la descente étant très pentue et glissante, les jambes tremblent et les cloches/ampoules aux gros orteils commencent à se faire sentir.

Trek du Cañon de Colca: l'oasis de Sangalle, où nous dormirons le 2e jour

Trek du Cañon de Colca: l’oasis de Sangalle, où nous dormirons le 2e jour

Trek du Cañon de Colca: le chemin

Trek du Cañon de Colca: en attendant, c’est par ici que ça se passe. Suivons le chemin.

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca : de l'autre côté de la rivière, San Juan de Chuccho, où nous dormirons ce soir...

Trek du Cañon de Colca : de l’autre côté de la rivière, voici San Juan de Chuccho, où nous dormirons ce soir…

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: traversée de la rivière Colca

Trek du Cañon de Colca: traversée de la rivière Colca

Trek du Cañon de Colca: le chemin que nous venons de descendre

Trek du Cañon de Colca: le chemin que nous venons de descendre

Il suffira encore de 30 minutes de montée et de plat de l’autre côté de la rivière Colca pour atteindre San Juan de Cuccho, un petit village de 60 habitants où tout est amené par mule et où nous passerons l’après-midi et la nuit. Les chambres sont minuscules et très sommaire (juste la place pour un lit double) mais nous sommes tellement crevés que cela fera l’affaire. Ooooh magie, il y a même une douche chaude (enfin, tiède) ! Nous qui pensions ne pas pouvoir nous laver pendant 3 jours 😉

San Juan de Chuccho: les bungalows

San Juan de Chuccho: les bungalows en adobe

San Juan de Chuccho: notre chambre

San Juan de Chuccho: notre chambre

Il est 13h30 et la faim se fait sentir. Au menu ce midi : petit morceau d’alpaga, pomme de terre et riz. Mais les portions sont bien petites !

L’après-midi, certains en profitent pour faire une sieste, d’autres pour visiter les alentours. Nous, nous en profiterons pour nous reposer et papoter avec la maman canadienne ainsi que les Slovènes, qui envisagent de faire un long voyage un peu comme nous mais moins long (3 ou 6 mois).

San Juan de Chuccho

San Juan de Chuccho et ses enfants. Il y une école primaire au village fréquentée par 4 enfants, mais pas d’école secondaire.

San Juan de Chuccho

San Juan de Chuccho

Le soir, le repas n’est pas mauvais, mais bien sommaire : des morceaux d’une grosse courge et du riz ! Ah mais nous avons une petite cuillère, nous avons peut-être droit à un dessert ce soir…Petite déception (surtout pour la Canadienne qui adore les desserts): la petite cuillère, c’est pour le thé à la camomille (qui aide à bien dormir 😉 Nous irons tous nous coucher tôt, vers 20h30, car nous sommes bien fatigués.

 

Jeudi 7 juillet. Trek du Cañon de Colca – Jour 2.

Ce matin, nous nous levons à 6h30 car le petit-déjeuner est prévu à 7h. Surprise : nous avons droit à une bonne crêpe à la banane !

Vers 8h, nous entamons notre deuxième journée de marche. Au programme : 3h30 de montée, plat puis descente pour arriver à l’oasis de Sangalle. Nous commençons par 1h de montée jusqu’au village de Cosñirwa, en plein travaux pour poser des égouts. Les habitants de ce village vont enfin avoir de vraies toilettes ! 😉

Trek du Cañon de Colca: et c'est parti pour un 2e jour de marche, dans le fond du canyon cette fois.

Trek du Cañon de Colca: et c’est parti pour un 2e jour de marche, dans le fond du canyon cette fois.

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: tombes incas (trous dans la montagne)

Trek du Cañon de Colca: tombes incas tout là-haut (trous dans la montagne)

Trek du Cañon de Colca: tombes incas (trous dans la montagne)

Trek du Cañon de Colca: tombes incas (trous dans la montagne)

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: traversée de rivière

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: nous ne sommes pas seuls…

Trek du Cañon de Colca: un muletier

Trek du Cañon de Colca: un muletier

Trek du Cañon de Colca: une bergère

Trek du Cañon de Colca: une bergère

Trek du Cañon de Colca: des cuys

Trek du Cañon de Colca: des cuys (prêts à être mangés 😉

Trek du Cañon de Colca: le village de Cosñirwa

Trek du Cañon de Colca: le village de Cosñirwa

Trek du Cañon de Colca: le village de Cosñirwa

Trek du Cañon de Colca: le village de Cosñirwa

Nous marchons ensuite 1h30 à plat et croisons toutes sortes de roches de couleurs différentes : jaune, rouge, orange, vert-bleu. Étonnant !

Trek du Cañon de Colca: la roche commence à se colorer...

Trek du Cañon de Colca: la roche commence à se colorer…

Trek du Cañon de Colca: du soufre

Trek du Cañon de Colca: du soufre

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: le chemin

Trek du Cañon de Colca: le chemin

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: les terrasses

Trek du Cañon de Colca: les terrasses

Trek du Cañon de Colca: la rivière Colca

Puis, nous descendons une demi-heure jusqu’à la rivière Colca, que nous retraversons et remontons une petite demi-heure jusqu’à l’oasis de Sangalle.

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: l'oasis de Sangalle, où nous dormirons cette nuit

Trek du Cañon de Colca: l’oasis de Sangalle, où nous dormirons cette nuit

Trek du Cañon de Colca: cascada

Trek du Cañon de Colca: cascada

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: champ de cactus

Trek du Cañon de Colca: champ de cactus

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: la rivière Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: retraversée de la rivière Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Arrivés à l’oasis de Sangalle, nous découvrons notre logement, un peu plus grand et plus lumineux que celui de la nuit passée. Par contre, l’endroit est beaucoup plus touristique : nous nous ferons rejoindre en fin d’après-midi par plusieurs autres groupes qui font le trek en 2 jours. Il y a même une petite piscine !

Oasis de Sangalle

Oasis de Sangalle

Oasis de Sangalle: notre bungalow

Oasis de Sangalle: notre bungalow

Oasis de Sangalle: notre chambre

Oasis de Sangalle: notre chambre

Oasis de Sangalle

Oasis de Sangalle

Oasis de Sangalle

Ce midi, c’est patates avec une sauce au fromage et un petit peu de riz. Ouaiiiis 😉 Les Néerlandais, eux, commanderont des sandwiches en plus tellement ils ont faim 😉 Heureusement que nous avons emporté suffisamment de barres de céréales avec nous pour compléter ces repas frugaux.

L’après-midi, il commence à pleuvoir. Nous allons donc regarder la demi-finale de l’Euro, France-Allemagne, dans la cuisine avec les 5 Néerlandais et le Brésilien. Miss V, elle, n’arrivera qu’à la deuxième mi-temps. D’après Mister J, c’est pour cela que les Français ont commencé à mieux jouer lors de la deuxième mi-temps et qu’ils ont gagné 😉

Ce soir, nous avons droit à des spaghettis avec un peu de tomates, un peu d’oignons et un ou deux tout petits morceaux de viande. C’est le repas le plus consistant que nous ayons eu de tout le trek ! Normal, nous avons besoin d’énergie pour la fameuse remontée de demain matin.

 

Vendredi 8 juillet. Trek du Cañon de Colca – Jour 3.

C’est le jour que tout le monde redoute : la remontée jusqu’en haut du canyon. Lever à 3h50 pour partir à 4h20, avant tout le monde. Par contre, pas de petit-déjeuner avant de partir mais bien à la fin du trek. Hum ?! Avant de commencer l’ascension, nous mangeons donc une barre de céréales et une des bananes achetées la veille à l’oasis. Nous montons la première heure dans le noir à la lumière de nos lampes frontales. L’avantage de monter dans le noir, c’est que nous ne voyons pas ce qui nous attend ; nous ne sommes pas découragés 😉

Trek du Cañon de Colca: 3e jour,. Après 1h30 de montée dans le noir, le soleil commence à pointer le bout de son nez...

Trek du Cañon de Colca: 3e jour. Après 1h30 de montée dans le noir, le soleil commence à pointer le bout de son nez…

Alors, elle est si difficile que ça cette montée ? Non, la descente du premier jour s’avère en fait être la partie la plus difficile. Dès le début de la montée, notre guide donne un bon rythme : pas trop rapide, même plutôt lent. Parfait ! Petit à petit, le jour se lève, le canyon se dévoile à nous. Magique ! Après 1h30 de marche, le guide nous laisse monter seuls à notre aise jusqu’en haut. Nous garderons le même rythme et arriverons en haut au bout de 3h de montée (la moyenne) sans être jamais essoufflés. Comme dit Mister J : lorsqu’on marche à 80% de ses capacités, on peut marcher pendant des heures, même en montée. Mais lorsqu’on marche, comme beaucoup, à 100% de ses capacités ou plus, on est continuellement essoufflé, on grimace et on ne profite pas de l’ascension. En haut, certains avaient vraiment du mal à mettre un pied devant l’autre. Mais pourquoi aller si vite ? Pourquoi s’infliger tant de souffrances ? 😉 Cool, relax, c’est les vacances ! Oui mais certains essaient de faire un chrono (comme monter en 2h30, voire moins) ou arriver le premier de son groupe… Chacun son truc 😉 De notre côté, nous croyions souffrir pendant 3h et en réalité, contre toute attente, nous en avons vraiment profité pendant 3h, surtout lorsque le soleil s’est levé et que nous avons pu en même temps observer la belle vue sur le canyon. D’en haut, la vue sur les sommets enneigés est superbe !

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: c'est de là en-bas que nous venons...

Trek du Cañon de Colca: c’est de là tout en-bas que nous venons…

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: le soleil se lèèève !

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca

Trek du Cañon de Colca: we did it! Nous sommes en haut du canyon !!

Trek du Cañon de Colca: we did it! Nous sommes en haut du canyon !!

Trek du Cañon de Colca: we did it! Nous sommes en haut du canyon !!

Trek du Cañon de Colca: we did it! Nous sommes en haut du canyon !!

Arrivés en haut du canyon, il nous reste encore 45 petites minutes de marche à travers des terrasses pour arriver à l’endroit du petit-déjeuner, à Cabanaconde. Une bonne omelette, un bon petit pain, un maté de coca, et nous sommes requinqués !

Trek du Cañon de Colca: les terrasses de Cabanaconde

Trek du Cañon de Colca: les terrasses de Cabanaconde

Trek du Cañon de Colca: les terrasses de Cabanaconde

Trek du Cañon de Colca: les terrasses de Cabanaconde

Trek du Cañon de Colca: les terrasses de Cabanaconde

Trek du Cañon de Colca: les terrasses de Cabanaconde

Cabanaconde

Cabanaconde

Cabanaconde: notre groupe du trek

Cabanaconde: notre groupe du trek

Cabanaconde

Cabanaconde

Après 1h de route en minibus, nous nous arrêtons à un mirador qui offre une superbe vue sur les terrasses pré-incas (les plus hautes) et incas. Splendide !

Les terrasses de la vallée de Colca

Les terrasses de la vallée de Colca

Les terrasses de la vallée de Colca

Les terrasses de la vallée de Colca

Les terrasses de la vallée de Colca

Les terrasses de la vallée de Colca

Petit tour ensuite aux thermes extérieurs (eau jusqu’à 40°C). Mieux vaut arriver les premiers (comme nous) car ensuite, ils sont pris d’assaut par tous les autres groupes. Excellent pour détendre nos muscles endoloris et pour être propre avant notre bus de nuit de ce soir.

Maintenant que nous sommes bien détendus, nous prenons la direction de Chivay, où nous attend notre repas de midi. Comme nous n’avons pas mangé à notre faim depuis le début du trek (qui, soit dit en passant, ne coûte pas grand-chose), nous dévorons tous le buffet, qui coûte quand même 30 soles. Mais la faim n’a pas de prix 😉

Nous nous arrêtons ensuite au point le plus haut de notre périple : 4910m. Nous n’y resterons que 5 minutes car il y fait glacial. Certains Péruviens, peu habitués à la neige, s’adonnent, eux, à des batailles de boules de neige.

Alentours du Cañon de Colca: le point le plus haut de notre périple, 4910m, 4910m

Alentours du Cañon de Colca: le point le plus haut de notre périple, 4910m

Alentours du Cañon de Colca: le point le plus haut de notre périple, 4910m

Alentours du Cañon de Colca: le point le plus haut de notre périple, 4910m

Alentours du Cañon de Colca: le point le plus haut de notre périple, 4910m

Alentours du Cañon de Colca: le point le plus haut de notre périple, 4910m

Alentours du Cañon de Colca: le point le plus haut de notre périple, 4910m

Alentours du Cañon de Colca: le point le plus haut de notre périple, 4910m

Un peu plus loin, nous apercevons des alpagas, puis des vigognes et enfin des lamas.

Alentours du Cañon de Colca: des alpagas

Alentours du Cañon de Colca: des alpagas

Alentours du Cañon de Colca: des alpagas

Alentours du Cañon de Colca: des alpagas

Alentours du Cañon de Colca: des alpagas

Alentours du Cañon de Colca: des alpagas

Alentours du Cañon de Colca: des lamas

Alentours du Cañon de Colca: des lamas

Alentours du Cañon de Colca: des lamas

Alentours du Cañon de Colca: des lamas

Retour du Cañon de Colca vers Arequipa: des vigognes

Retour du Cañon de Colca vers Arequipa: des vigognes

Plus que 2h de trajet et nous arriverons à Arequipa, où nous prendrons un bus de nuit à 20h pour Cusco. 

Pérou: Arequipa

Dimanche 3 juillet. Trajet de nuit Ica-Arequipa et découverte d’Arequipa

Après 12h de trajet, nous arrivons vers 10h à Arequipa et partons à la recherche d’une chambre pour 3 nuits. Nous tombons tout d’abord sur un hôtel qui a doublé ses prix par rapport à notre guide de voyage… Puis un autre hôtel qui propose des chambres vraiment nulles sans fenêtre et sans salle de bain privée. La patronne qui semble désespérée de louer ses chambres nous demande ce qui ne va pas… Vous connaissez la lumière ? 😉 C’est important pour nous ! Finalement, nous tombons un peu par hasard sur un hôtel tenu par des Français du nord de la France (Lille). Ils ont ouvert il y a tout juste 1 mois. Mister J a vu la terrasse de toit sur internet et s’est dit que cela pouvait être sympa, surtout qu’Arequipa est entourée de sommets enneigés. Ils ont des chambres très basiques mais avec salle de bain privée et comme ils sont sympas, nous resterons ici les trois nuits.

Arequipa: vue de la terrasse de notre hotel sur les volcans

Arequipa: vue de la terrasse de notre hotel sur les volcans

Arequipa: vue de la terrasse de notre hotel sur les volcans

Arequipa: vue de la terrasse de notre hotel sur les volcans

Arequipa: vue de la terrasse de notre hotel sur les volcans

Arequipa: vue de la terrasse de notre hotel sur les volcans

A midi, comme nous n’avons pas eu de petit-déjeuner, nous avons trèèès faim. Nous décidons donc d’aller manger des crêpes à l’Alliance Française : une au fromage de chèvre, olives et noix ; une autre au jambon, fromage et avocat ; tout cela suivi d’une crêpe bananes nutella en dessert. Miam miam, nous avions très faim ! 😉 Petite particularité : ces crêpes sont faites à partir de farine de cañihua, une céréale d’altitude naturellement sans gluten. Franchement, elles sont très bonnes, bien élastique et sans goût particulier (contrairement à la farine de sarrasin, que nous aimons aussi) !

Arequipa: crêpe de cañihua (céréale d'altitude sans gluten) garnie de jambon, fromage et avocat

Arequipa: crêpe de cañihua (céréale d’altitude sans gluten) garnie de jambon, fromage et avocat

Arequipa: crêpe de cañihua (céréale d'altitude sans gluten)  au fromage de chèvre

Arequipa: crêpe de cañihua (céréale d’altitude sans gluten) au fromage de chèvre

Arequipa: crêpe bananes et chocolat en dessert

Arequipa: crêpe bananes et chocolat en dessert

L’après-midi, nous faisons une petite balade dans la ville à la découverte des rues d’Arequipa, de sa Plaza Mayor et de sa Cathédrale. Belle ville !

Arequipa: la Cathédrale

Arequipa: la Cathédrale

Arequipa: la Cathédrale

Arequipa: la Cathédrale

Arequipa: la Plaza de Armas et sa Cathédrale

Arequipa: la Plaza de Armas et sa Cathédrale

Arequipa: la Plaza de Armas

Arequipa: la Plaza de Armas

Arequipa

Arequipa

Arequipa

Arequipa

Arequipa: Iglesia San Francisco

Arequipa: Iglesia San Francisco

Arequipa

Arequipa

Le soir, nous allons manger des sushis végétariens dans le restaurant juste en face de notre hôtel, un resto tenu par un Français (encore un coup de bol). Ses sushis végétariens sont très originaux : un mélange de cuisine japonaise, péruvienne et française. Des sushis à la mangue, d’autres à la patate douce, à la betterave ou encore à l’aubergine. Franchement, ils sont tellement délicieux qu’ils nous font oublier qu’il n’y a pas de poisson !

Arequipa: makis et sushis végétariens à la patate douce, mangue et aubergine

Arequipa: makis et sushis végétariens à la patate douce, mangue et aubergine

Arequipa: makis végétariens

Arequipa: makis végétariens

 

Lundi 4 juillet. Visite du Couvent Santa Catalina.

Ce matin, nous allons visiter le Couvent Santa Catalina, une petite ville dans la ville tellement il est grand. Il est par ailleurs très coloré et très féminin. Une très belle découverte !

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina, une petite ville dans la ville

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina, chaque soeur avait sa petite cuisine

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina et ses lavoirs

Arequipa: le Couvent Santa Catalina et ses lavoirs

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

Arequipa: le Couvent Santa Catalina

L’après-midi, nous allons visiter la Iglesia de la Compañia, dont la façade mélange les traditions inca et catholique. A l’intérieur, la Chapelle San Ignacio, très colorée, vaut aussi le détour. Impressionnants tous ces coloris, tous ces tons. Personne ne sait d’ailleurs d’où viennent les pigments utilisés pour peindre cette chapelle, peut-être de la graisse animale. Nous ne pouvions malheureusement pas prendre de photos.

Arequipa: Iglesia de la Compañia, entre tradition inca et catholique

Arequipa: Iglesia de la Compañia, entre tradition inca et catholique

Arequipa: Iglesia de la Compañia, entre tradition inca et catholique

Arequipa: Iglesia de la Compañia, entre tradition inca et catholique

 

Mardi 5 juillet. Visite du Marché San Camilo et repos à Arequipa.

Ce matin, nous partons découvrir le marché local San Camilo. Il est très joli ; les étales de fruits sont super bien rangées donnant un très beau patchwork de couleurs. Magnifique ! Nous découvrons aussi pour la première fois les étales de fromage et les couilles de taureaux 😉

Arequipa: le marché San Camilo et ses étales de fromages. Une première !

Arequipa: le marché San Camilo et ses étales de fromages. Une première !

Arequipa: le marché San Camilo et toutes ses patates, sans oublier le fameux maïs violet

Arequipa: le marché San Camilo et toutes ses patates, sans oublier le fameux maïs violet

Arequipa: le marché San Camilo, très coloré

Arequipa: le marché San Camilo, très coloré

Arequipa: le marché San Camilo, très coloré

Arequipa: le marché San Camilo, très coloré

Arequipa: le marché San Camilo et ses patates

Arequipa: le marché San Camilo et ses patates

Arequipa: le marché San Camilo et ses couilles de taureau...

Arequipa: le marché San Camilo et ses couilles de taureau…

Arequipa: le marché San Camilo et ses langues de boeuf

Arequipa: le marché San Camilo et ses langues de boeuf

 

Finalement, nous achèterons de feuilles de coca car demain, nous débuterons un trek de 3 jours/2 nuits dans le Cañon de Colca. Nous risquons de souffrir un peu de l’altitude ; du coup, elles pourront nous être utiles.

L’après-midi, nous nous reposerons et ferons un peu de tri dans les photos ! Nous avons pris un peu de retard sur le blog 😉 

Arequipa

Arequipa

Arequipa

Arequipa

Le soir, nous sommes allés dans un restaurant de patates qui proposent un assortiment de différentes patates avec une sauce au choix (fromage, ratatouille, etc.). Intéressant !

Arequipa: 9 sortes de patates avec une ratatouille

Arequipa: 9 sortes de patates avec une ratatouille

Arequipa: 9 sortes de patates avec une sauce au fromage

Arequipa: 9 sortes de patates avec une sauce au fromage

Pérou: Ica et Huacachina

Vendredi 1er juillet. Trajet de Lima à Ica.

Au check-out de l’hôtel, nous devons payer en Soles (monnaie locale) mais le tarif est affiché en dollars américains. Là, nous en sommes certains, le patron est franchement malhonnête car le taux de conversion est largement avantageux pour lui. Bref, nous sommes contents de quitter ce trou (d’hôtel). Nous prenons le bus le matin pour Ica, soit 4h30 de trajet. Nous essayons une nouvelle compagnie : Cruz del Sur. C’est LA compagnie conseillée par les guides de voyage et cela se voit tout de suite : avant, nous étions avec des Péruviens dans les bus, maintenant nous voyageons avec des touristes. Les tarifs sont aussi plus élevés, mais cela vaut le coup : sièges en cuir, écran individuels pour les films. Le trajet fut des plus agréables 😉

Après plusieurs heures de bus dans le désert le long de la côte et donc de la mer, nous arrivons à Ica. C’est une petite ville sans aucun charme entourée de dunes de sables gigantesques. La poussière, les bâtiments inachevés, les rues sans trottoir nous rappellent l’Inde. Il manque tout de même les vaches et les odeurs ! 😉

Ica: vue de notre hôtel sur les dunes

Ica: vue de notre hôtel sur les dunes

Ica: vue de notre hôtel sur les dunes

Ica: vue de notre hôtel sur les dunes

Ica: pas de trottoir pour aller jusqu'à la Laguna de Huacachina mais quand on a parcouru l'Asie, cela ne nous effraie plus ;)

Ica: pas de trottoir pour aller jusqu’à la Laguna de Huacachina mais quand on a parcouru l’Asie, cela ne nous effraie plus 😉

Nous arrivons à l’hôtel, il est bon marché et plutôt correct. A midi, le patron veut absolument nous faire goûter le vin local. Il est plutôt bon ! Ica est effectivement réputée pour sa « route de vins » locaux !

Ica: vin péruvien. Pas mal du tout !

Ica: vin péruvien. Pas mal du tout !

Ica

Ica: vin péruvien

Le soir, le gérant de l’hôtel nous fera goûter à un autre vin local: un vin rouge sucré, à boire en apéritif. Cela tombe bien, nous avons quelque chose à fêter ce soir: il parait que cela fait tout juste 9 mois que nous sommes sur les routes du monde…Ah bon, déjà?!

Ica: vin rouge péruvien sucré

Ica: vin rouge péruvien sucré

 

Samedi 2 juillet. Visite de la Laguna de Huacachina.

Ce matin, nous partons à pied vers l’oasis de Huacachina, où la majorité des touristes logent et font la fête. Entourée de dunes gigantesques, les deux activités-phare de cet endroit sont le buggy (véhicule des sables) et le surf sur sable. Nous nous contenterons de marcher jusqu’au sommet des dunes et descendre à pied, ce qui est déjà bien drôle, très impressionnant et bien plus économique.

Huacachina: et c'est parti pour monter tout en haut des dunes !

Huacachina: et c’est parti pour monter tout en haut des dunes !

Huacachina

Huacachina

Huacachina

Huacachina: Mister J en position zen

Huacachina

Huacachina: saut en-dessus des dunes

La Laguna de Huacachina

La Laguna de Huacachina: l’oasis

Huacachina: une oasis au milieu de dunes de sable gigantesques

Huacachina

Huacachina: une oasis au milieu de dunes de sable gigantesques

Huacachina

Huacachina: une oasis au milieu de dunes de sable gigantesques

Huacachina

Les paysages désertiques autour de cette oasis sont magnifiques. Nous y passerons la journée, en attendant le bus de nuit qui nous conduira à Arequipa.

Huacachina: une oasis au milieu de dunes de sable gigantesques

Huacachina: une oasis au milieu de dunes de sable gigantesques

Huacachina, ses dunes et ses potagers (à gauche)

Huacachina, ses dunes et ses potagers (à gauche)

Huacachina

Huacachina

Huacachina

Huacachina

Huacachina

Huacachina

Huacachina

Huacachina

Huacachina: l'oasis

Huacachina: l’oasis

Huacachina: l'oasis

Huacachina: l’oasis

Huacachina

Huacachina: l’oasis

Huacachina: coucher de soleil

Huacachina: coucher de soleil

Huacachina: coucher de soleil

Huacachina: coucher de soleil

En attendant le bus à la gare, nous papotons avec une Française et une Brésilienne qui viennent d’arriver au Pérou il y a 3 jours et vont voyager un mois : une semaine au sud du Pérou et 3 semaines en Bolivie. Comme elles, nous avons pris des places VIP avec la compagnie Cruz del Sur et nous ne sommes pas déçus : les sièges en cuir s’inclinent presque comme des lits. C’est certain, nous dormirons bien jusqu’au lendemain…

Pérou: Lima

Mardi 28 juin 2016. Trajet de nuit Caraz-Lima et visite du quartier Miraflores de Lima.

Le trajet en bus de nuit de Caraz à Lima est un peu mouvementé : les routes montagneuses nous bousculent dans tous les sens, pas toujours facile de dormir 😉 Après 9h de trajet, nous arrivons vers 6h du matin à Lima.

Dès notre arrivée à Lima, nous nous familiarisons immédiatement avec le Metrobus (bus relativement neufs circulant sur leur propre voie) et l’utilisons pour nous rendre à notre hôtel. Très pratique et économique ! On ne dépense que 5 Soles, là où un taxi en demanderait 20. Il faut dire que, comme bien d’autres capitales, Lima est une graaande ville. Nous logeons dans le quartier de Miraflores, dans un hôtel qui nous a été recommandé par les Québécoises rencontrées lors du trek de la Laguna 69. Miraflores, tout comme Barranco, est un quartier résidentiel très sûr et cossu, où les familles péruviennes fortunées ont élu domicile, tout comme les expatriés.

Lima: quartier résidentiel de Miraflores

Lima: quartier résidentiel de Miraflores

Nous laissons nos sacs à dos à l’hôtel, la chambre ne sera prête qu’à 14h. Nous soupçonnons que la chambre est déjà prête mais que le propriétaire souhaite nous facturer le check-in plus tôt…

Dès le petit-déjeuner, nous découvrons le côté cosmopolite et gastronomique de Lima grâce à une sandwicherie de haute gamme. Ici, tout est fait maison ! Nous arrivons un bon quart d’heure avant l’ouverture et découvrons une demi-douzaine de cuisiniers hacher, couper, piler, cuire…pour préparer le service ! Nous commandons un club sandwich chacun, un jus d’ananas et un jus de guayabana. Cela nous paraît un peu cher, mais finalement, vu la taille des club-sandwichs, cela vaut le coup ! Super bon, surtout la mayonnaise bien moutardée faite maison. Miam Miam. Mais trop copieux ! Miss V n’a d’ailleurs mangé que la moitié de son sandwich. Nous demanderons donc un « doggy bag » et en ferons notre repas du midi également ! Vu comme cela, ils ne sont pas si chers ces sandwichs 😉

Lima: délicieux club sandwich en guise de petit-déjeuner

Lima: délicieux club sandwich en guise de petit-déjeuner

Nous commençons la visite de Miraflores par la plage. Hé oui, Miraflores a les pieds dans l’eau, plus précisément dans l’Océan Pacifique. Mais quelle ne fut pas notre déception en arrivant à la plage ! En fait, il n’y a quasiment pas de plage et la grand-route passe juste derrière. De plus, la ville étant bien 20m plus haut que le niveau de la mer, il n’est pas facile d’accéder à la plage. Nous finirons quad même par trouver un autopont pour traverser la grand-route. Mais cette plage de galets sur la côte pacifique n’a aucun charme ! Disons que c’est très loin d’être une plage paradisiaque. Seuls les surfeurs y trouvent vraiment leur compte.

Lima: l'Océan Pacifique à Miraflores

Lima: l’Océan Pacifique à Miraflores

Lima: Miraflores et l'Océan Pacifique

Lima: l’Océan Pacifique à Miraflores

Lima: un petit air de Barcelone à Miraflores

Lima: un petit air de Barcelone à Miraflores

Lima: l'Océan Pacifique à Miraflores

Lima: un petit air de Barcelone à Miraflores

Côté météo, il ne faut pas s’attendre à voir le soleil à Lima. Là-bas, il fait le même temps quasiment tous les jours : humide, nuageux et dans le brouillard. Cela est d’autant plus vrai l’hiver (de juin à fin septembre), pendant lequel Lima vit enveloppée dans une très fine bruine, la garúa, qui vient de la mer et rend le ciel tout gris. On la surnomme d’ailleurs « Lima la grise ». Par contre, il ne pleut jamais !

Vers 15h, nous retournons à l’hôtel pour prendre possession de notre chambre. Quelle déception ! La chambre est minuscule et vraiment pas propre. Nous nous demandons si nous avons vraiment atterri dans l’hôtel recommandé par les Québécoises, car notre chambre est miteuse et pue l’humidité ! Pour couronner le tout, les voisins sont en plein travaux et nous entendons les marteaux-piqueurs comme s’ils étaient dans notre chambre. Mister J essaie de changer de chambre mais la propriétaire lui répond que nous avons la plus calme. Nous aérons bien la chambre, l’odeur semble se dissiper. Nous verrons bien demain…

Le soir, Miraflores est très animé : les rues sont remplies de gens qui sortent pour manger ou boire un verre. Cela fait plaisir à voir car on entend souvent dire que Lima est une ville dangereuse, mais en réalité tous ces quartiers ne sont pas dangereux. Il faut juste choisir les bons 😉 Mais qui dit quartier cossu, dit pas vraiment bon marché. Peu importe, nous savons nous faire plaisir dans les grandes villes 😉

 

Mercredi 29 juin 2016. Visite du centre historique de Lima.

Ce matin, nous avons le plaisir de nous réveiller avec une mauvaise odeur persistante d’humidité. Mister J appelle le propriétaire, qui semble étonné et propose tout de suite de changer de chambre. Nous héritons alors d’une chambre bien plus grande et bien plus saine. Mais celle-ci se trouve au bord de la route, et donc beaucoup plus de bruyante. Nous aurons le plaisir d’entendre les concerts de klaxons juste que tard le soir et tôt le matin. Heureusement, nous n’avons pas le sommeil léger !

Aujourd’hui, nous rejoignons le centre-ville en métrobus. Le centre historique de Lima est aussi très sûr, contrairement à certains autres quartiers où il ne vaut mieux pas s’aventurer. Il paraît qu’il suffit de traverser le pont derrière le Palacio Del Gobierno pour se retrouver dans un quartier très chaud…

Nous arrivons sur la Plaza Mayor pile poil pour la relève de la garde, un peu avant midi. Elle a lieu devant le Palacio Del Gobierno et s’avère être un événement assez amusant à observer. Tout d’abord, une fanfare joue plusieurs chansons, juste devant les grilles, face au public. Ensuite, des gardes viennent saluer, rien de bien particulier. Mais le meilleur et surtout le plus marrant reste à venir : les gardes commencent à avancer d’une façon assez ridicule en lançant la jambe le plus haut possible avant de faire chaque pas. Il faut visiblement être très souple !!! 😉

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde devant le Palacio del Gobierno. Plus haute la jambe ! 😉

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde devant le Palacio del Gobierno. Plus haute la jambe ! 😉

Puis, nous faisons le tour de la Plaza Mayor, par ailleurs très jolie, et nous dirigeons vers la Cathédrale, qui est remplie de Péruviens visiblement de la haute société, tous habillés en violet. Mais pourquoi y a-t-il tant de gens en ville aujourd’hui ? Aaaah, c’est un férié aujourd’hui au Pérou : c’est San Pedro et San Pablo (càd St Pierre et St Paul).

Lima: la Plaza Mayor dans le centre historique

Lima: la Plaza Mayor dans le centre historique

Lima: la Plaza Mayor dans le centre historique

Lima: la Plaza Mayor dans le centre historique

Lima: la Cathédrale de la Plaza Mayor

Lima: la Cathédrale de la Plaza Mayor

Lima: le centre historique

Lima: la Cathédrale

Lima: le centre historique

Lima: la Cathédrale

Nous nous rendons ensuite au Chinatown de Lima. Pour changer un peu, nous décidons de manger dans un restaurant chinois réputé. L’immigration chinoise a été très intense au milieu du 19° siècle pour leur main d’œuvre dans la récolte du guano servant d’engrais, la canne à sucre et pour la construction du chemin de fer andin. Et ils se sont tellement bien intégrés (mariés à des Péruviennes), qu’il est difficile de distinguer les descendants chinois des Péruviens. Cela doit être le seul Chinatown au monde où les restaurants chinois ne sont pas tenus par des Chinois, mais par des Péruviens ayant de très faibles traits chinois (parfois les cheveux tout raides, parfois les yeux très légèrement en amandes) 😉

Lima: Chinatown

Lima: Chinatown

Lima: dim sum

Lima: dim sum

Lima: canard laqué

Lima: canard laqué

Lima: canard au soja

Lima: canard au soja

Repus, nous parcourons les rues du centre de Lima et découvrons de bien belles maisons coloniales au balcon en bois. Qu’on ne vienne plus nous dire que Lima ne vaut pas le coup ! 😉

Lima: le Palacio de Torre-Tangle dans le centre historique

Lima: le Palacio de Torre-Tangle

Lima: le Palacio de Torre-Tangle dans le centre historique

Lima: le Palacio de Torre-Tangle

Lima: le Palacio de Torre-Tangle dans le centre historique

Lima: le Palacio de Torre-Tangle

Lima: le centre historique et ses beaux palaces

Lima: le centre historique et ses beaux palaces

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: la Casa Osambela dans le centre historique

Lima: la Casa Osambela

Lima: la Casa Osambela dans le centre historique

Lima: la Casa Osambela

Nous faisons aussi un petit crochet par la Basilique San Francisco, puis par la Basilique Santo Domingo et enfin, par la Iglesia de la Merced.

Lima: el Covento San Francisco dans le centre historique

Lima: el Covento San Francisco

Lima: el Covento San Francisco dans le centre historique

Lima: el Covento San Francisco

Lima: el Covento Santo Domingo dans le centre historique

Lima: el Covento Santo Domingo

Lima: el Covento Santo Domingo dans le centre historique

Lima: el Covento Santo Domingo

Lima: la Iglesia de la Merced dans le centre historique

Lima: la Iglesia de la Merced

Lima: la Iglesia de la Merced dans le centre historique

Lima: la Iglesia de la Merced

Le soir, nous décidons d’aller manger des sushis. Miss V en salive depuis longtemps, et il y a une chaine de restaurants japonais à Lima qui est très réputée. Nous regardons la carte, elle n’est pas des plus simples. Miss V est totalement perdue mais Mister J semble avoir trouvé une logique dans les différents menus proposés. Nous commandons 10 sushis et 10 Makis. Un autre serveur vient nous voir car il trouve bizarre que nous ayons commandé 10 sushis et 50 Makis pour 2. Nous lui indiquons qu’il doit effectivement y avoir une erreur ! Quelques minutes plus tard, les 2 serveurs et le manager viennent avec 10 sushis et 40 Makis tout prêts. Heureusement, le manager parle bien anglais et nous pouvons donc lui expliquer clairement l’erreur. Nous prendrons finalement 10 sushis et 20 Makis. Ceci dit, nous en avons voulu au serveur qui a pris la commande. Que s’est-il réellement passé ? Mister J commande un assortiment de 10 makis. Le serveur lui demande alors lesquels il veut. Mister J lui donne 5 noms issus de la carte et lui dit qu’il en veut deux de chaque sorte. Mais en fait, il n’y a pas d’assortiment de 10 makis sur la carte ; les makis d’une même sorte se commandent par 10 ou par 5 ! Du coup, le serveur a cru qu’on commandait 50 makis. Normal à 2… Aucun esprit critique 😉 Une remarque du genre « vous avez donc commandé 50 Makis » nous aurait mis tout de suite la puce à l’oreille… En plus, les makis et sushis n’étaient franchement pas exceptionnels. Petite déception.

Lima: restaurant de sushis

Lima: restaurant de sushis

Lima: sushis à la cebiche

Lima: makis à la cebiche

 

Jeudi 30 juin 2016. Visite de Huaca Pucllana et du musée Larco

La Huaca Pucllana est une pyramide en adobe construite par la civilisation lima selon une technique antisismique : les briques sont posées verticalement et en laissant un espace entre elles pour résister aux tremblements de terre. Cela a été prouvé lors du fameux tremblement de terre de 1746 : la pyramide n’a pas bougé. Cette civilisation vécut entre l’an 100 et 650, ç’est-à-dire à la même époque que la civilisation Moche, qui, elle, vivait dans le nord du Pérou, dans les environs de Trujillo.

La Huaca  Pucllana: briques en adobe posée verticalement et espacées les unes des autres. Très ingénieux système antisismique.

La Huaca Pucllana: briques en adobe posée verticalement et espacées les unes des autres. Très ingénieux système antisismique.

Lima: la Huaca  Pucllana de la civilisation lima

Lima: la Huaca Pucllana de la civilisation lima

La huaca  Pucllana: le requin représentait leur déesse de la Mer

La huaca Pucllana: le requin représentait leur déesse de la Mer

Lima: la huaca  Pucllana

Lima: la huaca Pucllana

Lima: la huaca  Pucllana

Lima: la huaca Pucllana

Lima: la huaca  Pucllana

Lima: la huaca Pucllana

Lima: la huaca  Pucllana

Lima: la huaca Pucllana

Nous nous rendons ensuite au au musée Larco d’art pré-colombien. Pour nous y rendre, nous décidons de prendre le bus. Il coexiste plusieurs modes de transport en commun à Lima :

  • Le Métrobus, qui est un bus en site propre très efficace mais qui ne comporte qu’une seule ligne Nord-Sud.
  • Le Métro : en construction, il ne dessert pas Miraflores, donc on ne l’a pas utilisé.
  • Les Bus/Collectivos : il y a de tout. De nombreuses compagnies de bus desservent Lima. En gros, un gars qui a un bus se dit « tiens, je vais remonter et descendre l’avenue Larco » et voilà, une nouvelle ligne de bus ! Pas vraiment de plan, il faut demander à l’attendant du bus ou au chauffeur.

Notre guide de voyage nous indique qu’il faut qu’on s’installe sur l’avenue Larco et qu’on essaie de prendre les bus 18, 19 ou 29. Nous avons essayé de monter dans ces 3 lignes de bus, mais au final, aucun de ces bus n’y allait… Découragés, nous hélons un taxi pour 20 soles (5€).

Le musée d’art pré-colombien Rafael Larco possède 45 000 œuvres (poteries, sculptures, bijoux, etc.) des différentes civilisations péruviennes : les Moches (poterie en polychrome en négatif), les Chimus (poterie noire), Les Nazcas, les Incas (poteries très détaillés), les Conquistadors (mélange avec l’art européen ; devient moins joli), etc. Nous ne sommes pas des adeptes des musées mais celui-là vaut franchement le coup !  Lima est non seulement une chouette étape gastronomique mais aussi culturelle.

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation Moche

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation Moche

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation chimu

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation chimu

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation inca

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation inca

Lima: le musée Rafael Larco (d'art pré-colombien)

Lima: le musée Rafael Larco (d’art pré-colombien)

Lima: le musée Rafael Larco (d'art pré-colombien)

Lima: le musée Rafael Larco (d’art pré-colombien)

Le musée Rafael Larco: impressionnant stock de poteries dans un parfait état. Ce musée possède 45 000 oeuvres.

Le musée Rafael Larco: impressionnant stock de poteries dans un parfait état. Ce musée possède 45 000 oeuvres.

Le musée Rafael Larco: bijou

Le musée Rafael Larco: bijou

Le musée Rafael Larco: bijou

Le musée Rafael Larco: bijou

Le musée Rafael Larco: bijou en or

Le musée Rafael Larco: bijou en or

Pérou: Caraz, le Cañon del Pato et la Laguna 69

Jeudi 23 juin 2016. Trajet de nuit de Trujillo à Caraz et découverte de la ville.

Nous devions arriver tôt (6h40) à Caraz et sommes en réalité arrivés encore plus tôt (5h40). Après ces 8h de trajet de nuit jusqu’à Caraz, nous attendons donc patiemment le lever du jour avant de sortir de la gare de bus. Vers 7h30, nous partons donc à la recherche d’un petit-déjeuner. Nous avons fait confiance au « Café Tourista », qui ne se doute pas de ce que cela peut signifier pour nous, touristes 😉 Le café au Pérou est servi bizarrement avec une petite fiole de concentré de café (cafe pasado ou cafecito) auquel il faut ajouter de l’eau, ou du lait. La patronne nous expliquera qu’il faut en mettre très peu car c’est très fort et très cher !

Une fois le ventre bien rempli, nous partons à la recherche d’une chambre. Mais comme Caraz n’est pas très touristique, le choix d’hôtels n’est pas très important. Les deux premiers que nous visitons ne nous plaisent pas et les chambres ne sont pas du tout mises en valeur. Le troisième est charmant, lumineux, avec une belle vue sur les montagnes. Le gérant refuse de descendre le prix (70 soles, soit 19€ par nuit) mais accepte de nous inclure le petit-déjeuner. Adjugé !

Caraz

Caraz: notre hôtel

Caraz: vue de notre hôtel

Caraz: vue de notre hôtel

Nous profitons du reste de la journée pour visiter la ville et nous reposer un peu. Ce petit village nous fait un peu penser à l’Asie avec ses rues poussiéreuses, ses nombreux tuk-tuk et ses maisons non finies. Les alentours sont superbes : Caraz est entourée de montagnes dont certains sommets sont enneigés. 

Caraz

Caraz, ses tuk-tuk et ses sommets enneigés

Caraz

Caraz et ses sommets enneigés

Caraz

Caraz, ses montagnes, ses tuk-tuk

Caraz

Caraz et ses montagnes

Caraz

Caraz et ses sommets enneigés

Caraz: la Plaza de Armas

Caraz: la Plaza de Armas

Caraz et son église

Caraz et son église

Dans les rues et sur la Plaza de Armas, nous sommes tout de suite agréablement surpris de voir des petites filles, jeunes filles, jeunes femmes et mamys en habits traditionnels et coiffées de beaux chapeaux. Ceux-ci sont d’ailleurs bien différents de ceux des Équatoriens : leurs habits sont plus colorés qu’en Équateur, les jupes ont des froufrous et leurs chapeaux sont plus hauts.

Caraz: petite fille en habits traditionnels

Caraz: petite fille en habits traditionnels

Caraz: petite fille en habits traditionnels

Caraz: petite fille en habits traditionnels

Caraz: chapeau traditionnel !

Caraz: chapeau traditionnel !

Caraz

Caraz et ses habits traditionnels

Caraz

Caraz et ses habits traditionnels. Beau chapeau !

Caraz

Caraz et ses habits traditionnels

Caraz

Caraz et ses habits traditionnels

Caraz

Caraz

Le soir, nous trouvons un chouette petit restaurant qui propose une cuisine fusion. Nous choisissons une « papa rellena tradicional » (plat typique consistant en une boule de purée farcie au bœuf haché, oignons, olives et œufs durs) et un quinoa de curry aux champignons (inspiré de la cuisine asiatique). Considérée comme l’une des plus riches d’Amérique du Sud, la cuisine péruvienne est en fait un curieux mélange de cuisine andine (soupe, truite, cuy), créole ou espagnole (poissons et fruits de mer) et chinoise (arrivée aux 19e siècle en même temps que les travailleurs chinois venus récolter le guano (fiantes d’oiseaux utilisée comme angrais) sur les côtes péruviennes pour le compte d’entreprises britanniques). Nous reviendrons d’ailleurs chaque soir dans ce restaurant qui nous délecte les papilles à prix très raisonnable.

Caraz: patata rellena tradicional. Boule de purée farcie au boeuf hâché, oignons, olives et oeufs durs. Très bon !

Caraz: « papa rellena tradicional » (boule de purée farcie au boeuf hâché, oignons, olives et oeufs durs). Très bon !

Caraz: quinoa de curry aux champignons (inspiré de la cuisine asiatique). Un régal !

Caraz: patata rellena tradicional. Boule de purée farcie au boeuf hâché, oignons, olives et oeufs durs. Très bon !

Caraz: la chicha morada. Un jus de maïs violet qui est bouilli avec de la cannelle, des clous de girofles et des pelures d'ananas. Super bon !

Caraz: la chicha morada. Un jus de maïs violet qui est bouilli avec de la cannelle, des clous de girofles et des pelures d’ananas. Super bon !

 

Vendredi 24 juin 2016. Visite du Cañon del Pato.

Aujourd’hui, nous sommes déterminés à aller voir le Cañon del Pato (littéralement le Canyon du Canard). Pourquoi ce nom ? Nous ne le savons toujours pas 😉 Après avoir longtemps hésité hier entre une excursion, un taxi ou un collectivo, nous choisissons l’option la plus économique, la plus flexible mais la plus compliquée : le collectivo (minibus local). Le tout est de trouver ce fameux collectivo… Heureusement, il y a une sorte d’office du tourisme à la Plaza de Armas, où un employé nous indique clairement où le prendre.

Le Cañon del Pato est bordé d’un côté par la Cordillère Noire et de l’autre par la Cordillère Blanche. A l’endroit le plus étroit, les deux Cordillères ne se trouvent qu’à 5 mètres l’une de l’autre. Mais quelle est la différence entre ces deux cordillères ? La Cordillère Noire est une roche sédimentaire sombre, très sèche sans trop de vie. Il n’y a quasiment jamais de neige. C’est pour cela qu’on l’appelle la cordillère noire. Quant à la Cordillère Blanche, composée de granite, c’est tout le contraire : elle déborde de vie, de végétations, il y a des précipitations et les monts sont enneigés. Une autre explication est la suivante : la Cordillère Noire est toute asséchée par l’air du Pacifique et la Blanche, étant protégée par la Noire, est resplendissante de blancheur, de végétations et de sommets enneigés.

Cañon del Pato: d'un côté la Cordillère Blanche, de l'autre la Cordillère Noire

Cañon del Pato: d’un côté la Cordillère Blanche (droite), de l’autre la Cordillère Noire (gauche)

Cañon del Pato: d'un côté la Cordillère Blanche, de l'autre la Cordillère Noire

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touche presque…

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touche presque...

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touche presque…

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touchent presque...

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touchent presque…

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touchent presque...

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touchent presque…

Le route le long du Cañon del Pato comprend 35 tunnels. Les motos, voitures, collectivos et camions doivent donc continuellement klaxonner pour annoncer leur entrée dans le tunnel, voire parfois faire marche arrière si un véhicule est déjà engagé dans le tunnel. C’est d’ailleurs lors d’une de ces marches arrière que notre chauffeur nous propose de nous débarquer, car nous désirons marcher. L’endroit choisi est parfait : juste là où les deux Cordillères sont les plus proches l’une de l’autre. Le décor est magnifique et très impressionnant !

Cañon del Pato: d'un côté la Cordillère Blanche, de l'autre la Cordillère Noire

Cañon del Pato: d’un côté la Cordillère Blanche, de l’autre la Cordillère Noire

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Nous nous sentons tout petits, et surtout seuls au monde. Nous ne croiserons aucun autre touriste, et les véhicules ne sont pas nombreux à s’aventurer par ici. Génial ! Oui mais…il faudra quand même trouver un collectivo pour retourner à Caraz. Alors que nous rebroussons chemin après une petite heure et que nous nous rapprochons de l’endroit où le collectivo nous a laissé tout à l’heure, une voiture passe et nous demande si nous voulons rentrer à Caraz. Merci notre bonne étoile ! Miss V s’installe à l’avant tandis que Mister J s’installe à côté de la mamy en habits traditionnels à l’arrière.

Retour en voiture du Cañon del Pato

Retour en voiture du Cañon del Pato

En fin d’après-midi, nous nous rendons au Musée Municipal de Caraz, qui est gratuit. Sa particularité est de posséder la plus petite momie d’Amérique du Sud (18,5 cm) et probablement du monde. Il s’agit certainement d’un prématuré de 6-7 mois ou alors d’un bébé attient de nanisme. L’état de conservation de cette momie est vraiment impressionnant ! Ce tout petit musée contient également de belles poteries, des instruments à écouter et des crânes déformés volontairement par certaines civilisations précolombiennes dès la naissance à l’aide de bandages pour des raisons esthétiques, sociales ou religieuses.

Ce soir, nous goûtons au « lomo saltado », lui aussi inspiré de la cuisine asiatique et de ses viandes sautées aux légumes. Mister J en raffole !

Caraz: lomo saltado, inspiré de la cuisine asiatique

Caraz: « lomo saltado », inspiré de la cuisine asiatique

 

Samedi 25 juin 2016. Trek d’un jour à la Laguna 69 ou la course contre la montre.

Après un lever bien matinal à 6h30, nous décidons de partir pour la Laguna 69, dans le fameux Parc National Huascarán. C’est une marche d’environ 15km aller-retour qui monte de 3900m à 4550m d’altitude (700m de dénivelé), qui devrait nous prendre environ 6h et lors de laquelle nous pourrons observer une magnifique Lagune et des sommets enneigés. Ce trek est considéré comme un must dans la Cordillère Blanche.

Nous décidons d’y aller par nous-même, sans passer par une agence qui demande 35€ pour deux. Mais ce n’est pas simple du tout ! Nous partons à 7h30 de l’hôtel pour prendre un premier collectivo pour Yungay, et de là nous essayons de trouver un transport qui se rend au point de départ du trek. Seul problème : cette route est très peu fréquentée. Nous tentons notre chance du côté des chauffeurs de taxi : il faut minimum 4 personnes pour que le tarif soit intéressant. Mais les touristes ne se bousculent pas. Par chance, un collectivo presque plein est, selon son chauffeur, prêt à partir d’ici 10 minutes. Il est 8h30, nous devrions arriver vers 10h à la lagune, un timing parfait pour pouvoir faire la marche dans de bonnes conditions ! Mais le chauffeur nous annonce alors qu’il faudra patienter un petit peu plus car des personnes supplémentaires arrivent. Visiblement, les gens prennent le collectivo pour un taxi et appellent le chauffeur pour lui demander de les attendre… Vers 8h50 nous semblons partir. Ouf ! Nous prenons en chemin quelques nouvelles personnes. Mais ce fut une fausse joie : nous revenons à 9h à la gare de bus… Nous commençons à s’impatienter. Un touriste espagnol se joint alors à nous dans le collectivo. Nous attendons encore et toujours. Même l’espagnol nous dit dans un français parfait : « c’est une blague ? ». Un couple de Péruviens un peu plus âgé que nous veut monter mais ne veut pas les places de derrière. Du coup, on nous demande de les prendre parce que nous descendons les premiers (il y a quand même 1h30 de route…) mais bon s’il faut cela pour qu’on puisse enfin partir… Nous nous sommes presque prêts à descendre de ce foutu collectivo et à prendre un taxi, mais le chauffeur nous assure encore qu’on part tout de suite. Le couple de Péruviens monte dans le collectivo mais la femme fait un caca nerveux car elle veut absolument un taxi. Son mari doit la convaincre de monter en lui expliquant que c’est le seul et unique moyen de transport pour cette destination… Finalement elle monte… Il est 9h15 et nous quittons enfin la gare de bus. On passe faire le plein. Puis on passe chercher d’autres personnes en ville. Une femme se plaint auprès du chauffeur car elle est arrivée la première mais se retrouve sur siège cassé. Du coup, nouveau Tétris dans le collectivo pour qu’elle puisse avoir une bonne place. Bref, à 9h30, soit 1h10 après notre arrivée à la gare, nous la quittons enfin 😉

Après 10 minutes de montée, le chauffeur réarrange les bagages sur le toit car ils sont mal répartis. Finalement, nous partirons vraiment à 9h40.

Nous arrivons au départ du trek à 11h, relativement fatigués et énervés ; bref, pas dans les meilleures conditions pour commencer cette ascension ! Mais dès le départ, les paysages sont tellement époustouflants que nous ne pouvons renoncer à ce trek.

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Nous nous mettons donc en route après avoir mâché quelques feuilles de coca que l’Espagnol nous a données pour combattre le mal d’altitude. Nous commençons par marcher dans la vallée toute plate, où nous croisons un beau cours d’eau, des vaches, des ânes et des chevaux en liberté. Le cadre verdoyant, avec des chutes d’eau, entourées de sommets enneigés nous enchante de plus en plus et nous fait vite oublier les déboires du matin.

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et sa vallée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69, sa vallée et ses sommets enneigés

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et sa vallée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et sa vallée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69, sa vallée et ses sommets enneigés

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et sa vallée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et ses cascades

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et ses cascades

Mais après 15 minutes de marche, nous attaquons déjà la première montée. Et c’est parti pour 2h15 de montée ! L’altitude est bien présente. Au-delà de 4000m, le souffle est très court, nos jambes deviennent subitement très lourdes. Parfois, à la fin de cette première montée, nous nous arrêtons tous les 200m ! Mister J n’en peut plus ; Miss V souffre nettement moins de l’altitude mais vu l’état de Mister J, elle est persuadée que nous n’irons pas plus loin que le petit lac qui nous attend en haut de cette première montée… Lors de cette fameuse montée, nous rencontrons deux Québécoises, une qui fait l’ascension à cheval, et l’autre à pied. C’est d’ailleurs très réconfortant de voir que nous ne sommes pas les seuls à souffrir de l’altitude. Elle nous raconte qu’à Cusco, leur première destination au Pérou (où nous irons dans 10 jours) elles étaient même essoufflées en étant assises. Waouw !

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: dans la première montée du trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: vue sur la vallée, que nous avons traversée tout à l’heure

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: dans la première montée du trek de la Laguna 69

Heureusement, après cette première montée, un plat nous attend et nous permet de reprendre notre souffle. Et là, un gros doute s’installe avant la dernière montée ! Quoi ? Il faut encore gravir tout cela ? Non je ne peux pas, pense Mister J ! La Québécoise, elle, est dégoutée de voir ce qui nous attend encore. Cela fait déjà 2h30 que nous marchons, il nous reste encore bien 1h de marche avec une telle montée à cette altitude.

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: dernière montée bien abrupte (à droite dans l'ombre) jusqu'à la Laguna 69...

Parque Nacional Huascarán: dernière montée bien abrupte (à droite dans l’ombre) jusqu’à la Laguna 69…

La Québécoise s’élance en premier. Allons-y quand même, qui ne tente rien n’a rien ! Nous avançons très doucement, buvons beaucoup et finalement, après 1h de montée, nous arrivons au sommet ! La récompense est au rendez-vous : une vue magnifique sur des sommets enneigés, de la glace et un lac turquoise… Il y a finalement quand même un avantage non négligeable à être arrivés si tard : tous les groupes ont déjà entamé la descente. Nous sommes donc presque seuls, avec les deux Québécoises, devant ce paysage magnifique.

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: vue sur la vallée depuis la dernière montée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: vue sur la vallée depuis la dernière montée

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69, we did it !

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69, we did it !

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69 (4550m), au pied du Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69 (4550m), au pied du Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69 (4550m), au pied du Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69 (4550m), au pied du Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: le Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: le Chacraraju (6112m)

Nous pique-niquons devant le Laguna 69, prenons quelques photos puis entamons la descente. Nous aurions bien profité un peu plus de la vue là-haut, mais nous devons déjà rebrousser chemin car si nous arrivons en bas trop tard, nous ne trouverons peut-être plus de collectivo, au mieux un taxi bien cher. La descente est bien plus facile, l’occasion de rattraper la Québécoise et de papoter un peu plus avec elle. Elle nous donne plein de conseils car elle est à la fin de son séjour au Pérou. Arrivés en bas, nous leur demandons si nous pouvons éventuellement partager leur taxi avec elles pour rentrer jusqu’à Yungay, ce qui nous évitera de devoir trouver un collectivo à la nuit tombée… Le chauffeur de taxi n’est pas très d’accord mais lorsque Mister J lui propose de payer un peu plus, il accepte tout de suite 😉 Arrivés à Yungay, nous prenons un collectivo jusque Caraz. Les Québécoises, elles, comme la majorité des touristes, logent à Huaraz, qui est apparemment beaucoup moins typique, beaucoup moins jolie mais idéale pour préparer les treks (vu la pléthore d’agences) et pour s’acclimater à l’altitude (située à 3050m).

Parque Nacional Huascarán: et c'est parti pour la descente !

Parque Nacional Huascarán: et c’est parti pour la descente !

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Au final, nous avons passé une superbe journée de marche sous le soleil et relevé un beau challenge. Il faut le dire, nous sommes tout de même assez fiers de notre performance : 3h30 à l’aller et 2h au retour. Le temps pour l’aller est estimé à 3h-3h30 ; certains mettre 4h, d’autres, plus acclimatés à l’altitude, arrivent à le faire en 2h30. Mais la montée nous a beaucoup éprouvés, les jambes tirent et le mal de tête est bien présent. Nous sommes contents de retrouver une altitude beaucoup plus basse (2250m à Caraz), un restaurant et surtout notre lit.

 

Dimanche 26 juin 2016. Repos à Caraz.

Aujourd’hui, c’est repos. Il y a des nuits où malgré la fatigue, on ne dort bizarrement pas très bien. Cette nuit fut une de celle-là…

Une question se pose tout de même : déménageons-nous aujourd’hui, comme prévu, vers Huaraz pour se renseigner sur le trek de Santa Cruz tout en se reposant ou renonçons-nous à ce trek et restons à Caraz ? Nous décidons finalement que nous ne ferons pas le trek de Santa Cruz (4 jours/3 nuits) car Mister J supporte moins bien l’altitude au-delà de 4000m, et surtout la motivation pour le faire (voir des glaciers, des sommets enneigés et des lacs turquoises) s’est envolée depuis que nous avons vu tout cela lors du trek de la Laguna 69 ! Autrement dit, ce trek de la Laguna 69 nous a amplement comblé en termes de paysages, efforts physiques et altitude. En plus, cela nous fait faire quelques économies et allège notre planning du Pérou, qui était un peu trop chargé. Il y a tellement de choses à faire et à voir dans ce pays ! Nous allons maintenant pouvoir avancer à notre aise et avons hâte d’arriver à notre prochaine étape pour découvrir encore d’autres aspects du Pérou 😉

Nous profitons encore une journée de Caraz, petite ville de 12 000 habitants, peu touristique où nous avons déjà nos habitudes. Comme tous les midis, nous allons dans le même restaurant local et comme tous les midis, nous prenons le menu du jour. Aujourd’hui, en entrée, nous goûtons à une spécialité péruvienne : la « papa al ocopa » (pommes de terre à la vapeur recouverte d’une sauce verte à base de cacahuète, de piment rouge et d’herbe huacatay). Miam miam !

Caraz: une "papa al ocopa" en entrée (pomme de terre vapeur recouverte d'une sauce à base de cacahuète et de piment rouge mirasol. Sa couleur légèrement verte vient de l’herbe huacatay).

Caraz: une « papa al ocopa » en entrée (pomme de terre vapeur recouverte d’une sauce à base de cacahuète et de piment rouge mirasol. Sa couleur légèrement verte vient de l’herbe huacatay).

Pour recharger les batteries ? Rien de tel que l’Inca Kola. Vous ne connaissez pas ? Eh bien les Péruviens sont pourtant très fiers de leur Inca Kola. Ils sont d’ailleurs très contents quand les touristes leur en commandent. Mais en vérité, ce n’est pas très bon. Cela ressemble à de la pisse fluo et a le goût de chewing-gum… L’Inca Kola est préparé à partir d’une plante locale, la Hierba Luisa (verveine odorante), qui est aussi souvent proposée en infusion. Et figurez-vous que l’Inca Kola a tellement de succès au Pérou (comparativement au Pepsi et au Coca) que la firme Coca Cola a racheté une partie d’Inca Kola 😉

Caraz: l'Inca Kola vs le Coca Cola

Caraz: l’Inca Kola vs le Coca Cola

Aujourd’hui, ça parle Brexit et foot dans la chambre et sur la terrasse. Saluons les exploits de l’équipe française (2-1 contre l’Irlande) et de l’équipe belge (4-0 contre la Hongrie). Nous avons suivi les buts quasiment en direct grâce à la maman de Mister J qui nous envoyait un sms à chaque fois qu’un but était marqué 😉 Nous avons quand même tenu à regarder la vidéo du gigantissime but d’Eden Hazard. Un vrai but à la Messi ! 😉

 

Lundi 27 juin 2016. Repos à Caraz avant notre bus de nuit pour Lima.

Ce soir, nous prenons un bus de nuit pour Lima, la capitale. Encore un bus de nuit ? Vous les enchaînez au Pérou ! Et oui, il faut dire que les distances sont longues dans ce pays tout en longueur. Et puis, prendre un bus de nuit comporte quelques avantages : alors que 8h de trajet de jour peuvent parfois paraître longues, 8h de trajet de nuit passent à une vitesse ! D’ailleurs, c’est un peu trop court pour un trajet de nuit, nous préférons 10h voire 12h ! 😉 Sans oublier que nous économisons une nuit d’hôtel.

Aujourd’hui, en entrée, dans notre restaurant habituel, nous goûtons à une autre spécialité péruvienne : la « papa al huancaína » (pommes de terre à la vapeur recouverte d’une sauce jaune à base de fromage frais, d’œuf et de piment jaune).

Caraz: une "papa a la huancaína" en entée (pomme de terre vapeur recouverte d'une sauce jaune à base de fromage frais, d'oeuf et de piment jaune)

Caraz: une « papa a la huancaína » en entée (pomme de terre vapeur recouverte d’une sauce jaune à base de fromage frais, d’oeuf et de piment jaune)