Cuba: La Havane

Samedi 13 février 2016. Journée loose, galère ou des désillusions.

Primero : l’aéroport. Nous décidons de partir pour l’aéroport très tôt (6h30 pour un vol à 10h30) car la venue du Pape risque de perturber la circulation dans la ville. Et heureusement que nous sommes arrivés tôt : impossible de comprendre comment fonctionne cet aéroport ! Il comporte 5 halls et impossible de savoir à quel hall nous devons-nous rendre. Mister J demande à un agent d’Aéromexico (notre compagnie) qui nous indique le Hall L et les machine de check-in automatique. Après avoir fait la file un bon quart d’heure, impossible de nous enregistrer via la machine. Mister J demande à un autre agent d’Aéromexico et celui-ci lui qui indique une autre file qui mène à un seul guichet, avec bien 20 personnes devant nous. Après avoir attendu à nouveau un bon quart d’heure, une autre personne d’Aéromexico vient voir nos billets, nous signale que ce n’est pas le bon Hall et qu’il faut aller au hall K. Mister J lui demande alors comment elle le sait ; elle répond que c’est parce que c’est pour Cuba : « Cuba, c’est le hall K ». Mais comment peut-on le savoir ? Mystèèère ! Arrivés au Hall K il n’y a que des guichets pour les gens qui ont déjà leur carte d’embarquement, que nous n’avons pas évidemment puisque nous n’arrivons pas à nous enregistrement aux machine du self check-in! Rebelote, nous demandons à un agent, qui nous confirme que nous pouvons nous enregistrer ici malgré les indications. Ouf ! Mais pourquoi ces indications alors qu’au final, personne n’a l’air d’avoir de carte d’embarquement dans la file ? Mystèèère. Heureusement, nous serons bientôt à Cuba…

Segundo : le vol. Arrivés dans l’avion composé de 2 rangées de 3 sièges, nous nous rendons compte que nous sommes assis à côté d’un jeune homme qui prend déjà un siège et demi en raison de sa corpulence. Heureusement que ce n’est pas un long courrier et que Miss V n’est pas très épaisse. Nous passerons le vol collés l’un à l’autre, épaule sur épaule.

Vol Mexique-Cuba: arrivée à Cuba

Vol Mexique-Cuba: arrivée à Cuba

Vol Mexique-Cuba: arrivée à Cuba

Vol Mexico-La Havane: arrivée à Cuba

Vol Mexique-Cuba: on se rapproche de La Havane

Vol Mexique-Cuba: on se rapproche de La Havane

Tercero : les bagages. Arrivés à Cuba, le pilote se félicite d’être arrivé avec 20 minutes d’avance. Par contre, nous attendrons plus d’1h nos bagages. Cela ne nous était pas arrivé depuis bien longtemps. Mais cela nous a permis de voir les Cubains américains débarquer à Cuba avec des tonnes de bagages et de cartons : Télés, Stéréos, Couettes, des rouleaux de Papier toilette… On ne peut pas tout énumérer ici, c’est assez impressionnant. Apparemment, ils passent chaque valise et colis au rayons X, mais seule 1 machine de rayons X est allouée à ce contrôle…

Cuarto : Aïe. Dans le taxi, nous nous rendons compte que la Kindle de Mister J a reçu un coup et est cassée. Elle est inutilisable. En même temps, on est à Cuba, on n’aura pas le temps de s’ennuyer, pas besoin de Kindle 😉

Quinto : le logement. Nous essayons de trouver une « Casa Particular », càd un logement chez l’habitant comprenant 1, 2 ou 3 chambres à louer. Selon le Lonely Planet, il y en a des milliers à La Havane. Reste à pouvoir les trouver. Les adresses renseignées dans le guide sont toutes complètes et on nous signale par ailleurs que les gens les réservent à l’avance. Oups, serait-ce la saison touristique ? Suite à la fin de l’embargo, Cuba serait-il en plus pris d’assaut par les touristes américains ? Nous commençons alors à visiter des Casas Particulares que des Cubains chasseurs de commission nous proposent en nous voyant arriver avec nos gros sacs. Quelle expérience ! Il y a eu celle où la propriétaire, complètement sur une autre planète, fume on-ne-sait-quoi sur le canapé et remarque à peine qu’on est dans la pièce avec elle pour visiter notre chambre. Il y a eu celle où un monsieur à moitié déshabillé se brosse les dents sur son lit en fin d’après midi. Et enfin celle chez les grands-parents où il n’y a en fait pas de chambre disponible… Non merci ! Nous nous rendons alors dans une Casa Particulares du guide qui est bien sûr complète mais où on nous propose de chercher une chambre pour nous (via commission bien sûre). Après une 30aine d’appels, la femme nous dit avec enthousiasme qu’elle a trouvé un super appartement nickel (« super clean » selon ses mots) qu’une de ses amies propose à 25$ la nuit. On nous emmène le voir : le pire taudis qu’on ait visité. L’appartement est sur deux étages : un mini salon que l’on partage avec la famille, une toilette-douche derrière un rideau qui donne dans le salon et une chambre en haut, qui ressemble plus à un ancien placard sans fenêtre dans lequel ils ont mis un lit 2 places et 1 clim, et où ils ont laissé les chaussures de toute la famille pendre derrière la porte. Vu l’heure, malgré la disposition (horrible) des lieux, Mister J envisage d’accepter… Miss V refuse catégoriquement ; elle préfèrerait encore prendre un taxi pour l’aéroport et prendre le premier vol retour pour Mexico que de dormir dans ce taudis… Du coup, c’est clair, on refuse. De retour à la Casa Particulares qui essaie de nous dégoter un logement, la patronne, un peu agacée de notre refus, nous dit qu’elle a une autre solution mais un peu plus chère que ce que nous souhaitions (35$). Nous y allons sans trop nous faire d’illusion, en se disant que l’étape prochaine, c’est de prendre une nuit à l’hôtel à un prix exorbitant. Nous arrivons devant un hall d’immeuble de la Nouvelle Havane. Hum, qu’est-ce que cela nous réserve comme surprise ?? Une super bonne surprise : le propriétaire, qui est super sympa et qui nous parle en espagnol en glissant quelques mots d’anglais par-ci par-là, nous fait visiter un appartement rien que pour nous avec un petit salon, une petite cuisine, une grande chambre et une chouette salle de bain. Ce n’est pas une bonne affaire çà ?! Nous avons peut-être mis 2-3h à trouver un logement mais nous avons dégotons une perle ! Cela nous a appris qu’il ne sert à rien de se précipiter (même le couteau sous la gorge, sans logement à la tombée de la nuit) et que la persévérance paie toujours… Certes, nous sommes un peu hors budget mais nous ferons des économies sur la nourriture puisque nous avons une cuisine.

Sexto : le bus. Nous entendons deux autres voyageurs demander de l’aide à la casa qui nous essaie de nous trouver un logement car ils n’ont pas réussi à réserver de bus ; tout est complet. Whaaaat ? Gros moment de doute : non seulement c’est la galère pour trouver un logement décent mais en plus nous n’arriverons peut-être pas à nous déplacer sur l’île et donc visiter Cuba… Au pire, nous resterons 2 semaines à La Havane et suivrons des cours d’espagnol… Notre première mission de demain sera donc de trouver un bus pour notre (potentielle) prochaine destination !

Septimo : le restaurant. Pendant une bonne heure, nous avons cherché un restaurant en vain. Soit il fallait une réservation, soit il y avait une file jusque sur le trottoir, soit c’était des restaurants chinois, soit après avoir pris place dans le restaurant, comme par hasard, les plats à 5$ qui nous ont fait choisir le resto ne sont pas disponible mais seuls ceux à 15$… Nous sommes rentrés bredouille et nous nous sommes préparé à l’appart la seule chose que nous avions dans nos bagages : du riz blanc (encore plus blanc que blanc). Un peu médusés par notre premier jour, nous espérons découvrir le Cuba que nous espérons.

L’introduction du site du Lonely Planet dit ceci : « Dès votre arrivée, lors de votre premier voyage à Cuba vous serez confronté à toutes sortes de chocs et de paradoxes car le Cuba du XXIe siècle ne ressemble à aucune autre destination au monde. Économiquement pauvre, mais culturellement riche, délabrée mais dotée d’une architecture éblouissante, Cuba est à la fois étrangement euphorisante et exaspérante ». Pour le moment nous avons surtout vu le côté exaspérant…

Et la suite du voyage promet d’être intéressante car le site du Lonely poursuit son introduction par ceci : « Un voyage à Cuba oblige à une perpétuelle adaptation. À peine croit-on l’avoir comprise qu’elle vous déconcerte par une nouvelle énigme. C’est bien là tout son charme… ».

En effet, comme tout monde à part, voyager à Cuba se révèle être une réelle aventure et demande effectivement un certain temps d’adaptation ; d’autant plus que nous n’y étions pas (assez) préparés, contrairement à la Chine et à l’Inde, où nous nous attendions au pire. Nous idéalisions peut-être Cuba mais c’est certainement le fait que l’île soit pleine de touristes (notamment américains qui réservent tout à l’avance et ne regardent pas les prix) qui nous déroute le plus. Surtout dans un monde où la demande n’a pas forcément d’influence sur l’offre ! Ceci dit, nous savons déjà que cette expérience unique va nous plaire et que nous auront plein d’histoires à vous raconter…

Info People du jour : nous n’avons peut-être pas trouvé à manger mais devinez qui nous avons croisé le soir dans une des rues du Centre de La Havane ? Laissez tomber vous ne devinerez jamais. Voici un indice : l’histoire des rues de Paris. Alors, vous avez la réponse ? Non, toujours pas ?! La voici : l’acteur français Lorànt Deutsch ! Faut le faire quand même !! Cela nous rappelle que nous avions croisé le présentateur Tex (Les Zamours) sur une plage de l’île de Lopud en Croatie 😉 Nous sommes tellement « People » ! 😉

 

Dimanche 14 février 2016. Découverte de La Havane.

Comme nous étions fatigués, nous nous levons vers 10h et préparons notre journée : centre d’information, restaurants, librairies et supermarchés sont au programme pour réserver un bus pour la prochaine destination, essayer la nourriture cubaine, trouver un guide papier de Cuba et remplir le frigo. Mais ce qui serait très simple chez nous, paraît difficile, voire impossible, à Cuba…

Alors ce bus, vous avez réussi à le réserver ou vous êtes toujours coincés sur l’île ? En réalité, c’est un jeu d’enfants…si vous réservez suffisamment à l’avance ! En réservant trois jours à l’avance, nous étions dans les temps et n’avons donc eu aucun souci ; mais réserver pour le lendemain (comme nous procédions en Asie), c’est une toute autre histoire… Il existe en fait deux compagnies de bus : Viazul et Conectando. Conectando est géré par l’agence de voyages Cubanacan et est légèrement plus cher (2$ de plus) mais, contrairement à Viazul, il ne faut pas se rendre à 3 kms du centre de La Havane pour acheter son ticket et prendre le bus. Avec Conectando, l’achat des tickets et le pickup peut se faire à l’hôtel Inglaterra, qui se trouvait à deux pas de notre appart. Ce n’est pas beau çà ?! Wouhouuu, Cuba, nous voilà ! Au fait, pour avoir testé Viazul par la suite, Conectando est bien mieux: les chauffeurs, les accompagnateurs, les temps de pause, les toilettes, la cafétaria à midi, tout est mieux.

Cuba ne ressemble vraiment à aucun autre pays. Premièrement, on ne voit personne le nez sur son téléphone portable à regarder ses mails ou surfer sur Facebook dans la rue. Il faut avouer que cela a un côté plutôt agréable. Mais comment se fait-ce ? L’internet 3G est cher et a une couverture minable. Il n’y a pas non plus de Wifi gratuit dans les restaurants ou dans les hôtels, ce qui change aussi de l’Asie où la première chose demandée par certains touristes avant même la carte, c’est le mot de passe du Wifi ;-)) Mais comment accède-t-on à Internet alors ? En se baladant dans la rue, au détour d’une ruelle, on tombe sur une place où TOUT LE MONDE a le nez scotché sur son smartphone et où un gars un peu louche vous aborde pour vous proposer, non pas de la drogue, mais un mot de passe Wifi pour 5$. Pas de doute, on y est, c’est d’ici qu’on peut accéder à Internet. On peut aussi y accéder dans les lobbys de certains grands hôtels pour un peu plus cher mais, en échange, c’est plus confortable.

Trinidad: la "file" pour acheter un accès de quelques minutes à internet

La « file » pour acheter un accès de quelques minutes à internet

Viñales: point internet

Borne internet

Deuxièmement, ce qu’on appelle un supermarché ici, c’est un regroupement de comptoirs ayant chacun sa spécialité : les boissons alcoolisées, les boissons non alcoolisées, la nourriture, les produits de beauté… Ce qui frappe le plus, c’est le choix extrêmement restreint qui y est offert : 2 marques de riz, 2 formes de pates de la même marque, 1 marque de sauce tomate, 1 marque de jus de fruit proposant du nectar de poire, ou de pêche… Les rayons sont remplis des dizaines de fois des mêmes produits mais paraissent au final très vides. Bref, nous sommes très loin de la société de consommation telle que nous la connaissons. Notez aussi qu’il faut faire la file et payer devant chacun des comptoirs. Pas question non plus de vous servir dans les rayons vous-même. Comme vous pouvez l’imaginez, cela peut facilement prendre un temps fou si vous voulez une brique de lait (premier comptoir), du rhum (2e comptoir), de la sauce tomate et du riz (3e comptoir). En plus, seuls les Cubains avisés pourront vous dire dans quel supermarché il faut aller pour trouver tel produit car tous les supermarchés ne vendent évidemment pas tous les produits. Dans les deux seuls supermarchés que nous avons trouvés sur notre chemin, pas de bouteilles d’eau ! Nous finirons par en trouver dans une rare petite échoppe de rue.

Les librairies, c’est un peu la même chose. Peu de choix de livres neufs mais chacun d’eux est exposé par centaines d’exemplaires. Seuls le marché d’occasion de la Place des Armes semble plus fourni en terme de références.

Bref, un mélange de communisme et d’embargo… Bien ou mauvais ? Cela reste un point de vue. En tous cas, c’est un des modes de consommation les plus perturbants que nous ayons connu jusqu’à présent. On sent que la période du rationnement n’est pas loin.

Côté restaurant, ça se confirme, Cuba est rempli de touristes. Du coup, les restaurants indiqués dans le Lonely Planet sont littéralement pris d’assaut par les touristes. On peut voir une bonne vingtaine de personnes qui attendent devant chacune de ces adresses. Nous essayons de trouver un peu au hasard un restaurant qui soit abordable mais les prix s’envolent facilement. Nous finirons dans un petit restaurant près de la Vieille Place, où nous payerons 26$ à deux pour deux poulets grillés avec du riz… Disons que c’est loin de ce que nous imaginions manger à Cuba !

En déambulant des les rues, il est impossible de ne pas tomber sur ces vieilles voitures, ces coco-taxis, ces façades colorées et ces musiciens qui font sa particularité.

La Havane

La Havane, ses vieux bus et ses vieilles voitures

La Havane

La Havane

La Havane: le Capitole

La Havane: le Capitole

Deux tuk-tuk, une vieille voiture et un coco-taxi. Bienvenue à La Havane!

Deux tuk-tuk, une vieille voiture et un coco-taxi. Bienvenue à La Havane!

La Havane: El Parque Central, la statue de Joseph Marti  et l'hôtel Inglaterra

La Havane: El Parque Central, la statue de Joseph Marti et l’hôtel Inglaterra

La Havane

La Havane et ses façades colorées

La Havane

La Havane et ses musiciens

De retour à l’appartement, nous profitons de la musique de la voisine (fenêtre en face, avec qui nous partageons aussi les cordes à linge) qui fait le ménage dans son appartement. Ça change du RNB que nous entendions en Asie sur des enceintes bon marché poussées à fond. Ici, ce sont des rythmes endiablés de salsa, de rumba et de chachacha que nous entendons ! On en redemande encore !! Que ce soit dans la rue ou chez eux, la musique et la danse fait définitivement partie de leur vie de tous les jours. Il paraît d’ailleurs que si un Cubain vous répond qu’il ne sait pas danser, soit il ment, soit ce n’est pas un vrai cubain…

Le bilan de la journée ? Nous avons acheté du thon, du riz et de la sauce tomate pour faire notre repas de Saint Valentin 😉 ainsi qu’une brique de nectar de pêche et du pain pour le petit-déjeuner (à défaut d’avoir trouvé mieux). Quant au restaurant, ce n’était franchement pas une bonne affaire. Et pour finir, nous n’avons pas trouvé de guide papier de Cuba.

Un dernier mot sur le système de commission mis en place par les Cubains pour trouver une Casa Particular. Ce système quasi mafieux en rendrait jaloux plus d’un, notamment les Indiens. En effet, c’est le système le plus organisé et le plus efficace que nous ayons vu. Le système est simple : chaque intermédiaire prend une commission de 5 CUC (soit environ 5€) par nuit sur votre hébergement. Si vous avez deux intermédiaire, cela revient à 10 CUC…etc, etc. Passons alors en direct, ce sera moins cher.  Oui mais…ce n’est pas si simple. En tant que touriste, il est très difficile de se débrouiller tout seul pour trouver une Casa Particular : soit parce que les Casa Particulares ne sont pas indiquées, soit parce que personne ne sera dans la casa pour vous y accueillir. Et de toute façon, vous serez très vite abordés par un soi-disant neveu de la famille (première commission) qui va appeler son soi-disant cousin (deuxième commission) pour que sa soi-disant mère ouvre la porte de sa casa. Cela va très vite et cela se fera sans aucune transparence, c’est à dire qu’on vous annoncera toujours le prix toutes commissions comprises. C’est un peu ce qui s’est passé pour nous à La Havane. Nous nous sommes rendus dans une Casa Particular qui affichait complète mais ils nous ont gentiment proposé de chercher une chambre pour nous. Enfin, ce n’est pas désintéressé, hein, il y a la commission. Ce système est plutôt bien fait, cela permet aux Cubains proposant une Casa Particular de vaquer à leurs occupations toute la journée ; ils savent que des centaines de chasseurs de commissions travaillent d’arrache-pied pour remplir les chambres. Du coup, le tarif par nuit peut monter très vite sans refléter la qualité du logement proposé.

 

Lundi 15 février 2016. Cuba se révèle à nous.

Nous nous levons à nouveau un peu tard mais prenons, en guise de petit déjeuner, des petites boules de pain blanc un peu brioché ayant un léger gout de maïs. Par contre, pas de confiture ni de pâte à tartiner. Nada !

Nous laissons ensuite un mot à la femme de ménage pour qu’elle passe un message au propriétaire concernant l’heure de notre départ. Notre premier mot écrit en espagnol 😉

La Havane: nos premiers pas en espagnol. Y a plus qu'à...

La Havane: nos premiers pas en espagnol. Y a plus qu’à…

Nous partons ensuite à l’assaut de la Vieille Havane : le Malecón (la promenade de bord de mer), la Place des Armes et la Vieille Place.

La Havane: le Malecón

La Havane: le Malecón, la promenade en bord de mer

La Havane: le Malecón

La Havane: le Malecón

Statue du Christ de La Havane

Statue du Christ de La Havane

La Havane

La Havane

La Havane: la Place des Armes

La Havane: la Place des Armes et son marché aux puces

La Havane

La Vieille Havane: mais où est Mister J?

La Havane

La Vieille Havane

La Havane: la Vieille Place

La Havane: la Vieille Place

La Havane commence vraiment à nous plaire. Il faut dire que ce fond de salsa qui berce nos pas dans la ville est très agréable. Nous nous arrêtons souvent écouter les groupes qui jouent dans les restaurants. Beaucoup de sourires, beaucoup de musique, beaucoup de danse et surtout beaucoup d’alcool sont les ingrédients de la vie à La Havane. Le rhum (5$ le litre) n’est pas cher ici, comparé aux autres aliments ou boissons.

Le midi, nous trouvons plus facilement un restaurant sur la Vieille Place, et sans faire la file. Le WE étant fini, La Havane s’est visiblement vidée de quelques groupes de touristes. Cela n’en est que plus agréable. Toutefois, nous sommes une nouvelle fois déçus par la carte qui propose des sandwichs à 6€, des salades à 7€ et un plat de poulet à 10€… On est loin du plat entre 3€ et 7€ indiqué dans le guide… On s’en sortira avec un repas plutôt simpliste à 25€ pour deux… Bon il sera agrémenté d’un superbe Mojito et d’une bonne Piña Colada. Les cocktails, ça, ils savent faire 😉

La Havane: premier Mojito

La Havane: premier Mojito

La Havane: première Piña Colada

La Havane: première Piña Colada

Nous poursuivons l’après-midi par la visite de l’église Nuestra Señora de la Merced, La Foire de l’Artisanat (Mister J aurait bien acheté une peinture) et la Place St François d’Assise.

La Havane: église Nuestra Señora de la Merced

La Havane: l’église Nuestra Señora de la Merced

La Havane: église Nuestra Señora de la Merced

La Havane: l’église Nuestra Señora de la Merced

La Havane: église de Paula, en face de la Foire de l'Artisanat

La Havane: l’église de Paula, en face de la Foire de l’Artisanat

La Havane: la Cathédrale orthodoxe russe Notre-Dame de Kazan

La Havane: la Cathédrale orthodoxe russe Notre-Dame de Kazan

La Havane

La Havane

La Havane: Che Guevara. Hasta la victoria siempre!

La Havane: Che Guevara. Hasta la victoria siempre!

La Havane: la Place St François d'Assise

La Havane: la Place St François d’Assise

Sur le chemin du retour, nous nous disons que comme nous sommes lundi, il devrait y avoir plus de choix dans les supermarchés. Que neni ! Exactement le même choix qu’hier. Nous nous arrêtons à la même boulangerie qu’hier : plus de pain. Ils ne font de toute façon qu’un seul type de pain (des petites boules de pain blanc un peu brioché avec un léger gout de mais ?), et quand il n’y en a plus, il n’y en a plus ! Nous tentons une autre boulangerie, il y a du pain. Les même petites boules de pain blanc un peu brioché avec un léger gout de mais… Si si, on commence à s’y faire à ce côté communiste de la consommation.

Nous retournons au supermarché le plus fourni que nous ayons trouvé à la Havane pour y faire nos dernières emplettes. Voici ce que l’on a pu acheter avec l’équivalent de 15€ :

  • 10 petits pains blanc (1€)
  • 2 boites de thon (2,40€)
  • 1L de nectar de pêche (1,60€)
  • 200ML de purée de tomate (1,60€)
  • 1 boite d’ananas en rondelles (5,70€)
  • 1kg de riz (2,70€)
La Havane: les seules choses que nous ayons trouvées pour notre petit-déjeuner et repas du soir

La Havane: les seules choses que nous ayons trouvées pour notre petit-déjeuner et repas du soir

Ce qui nous a le plus frappé, c’est le prix des fruits en conserve ! Nous avions besoin de fruits pour agrémenter notre repas, et à défaut de pouvoir en trouver des frais qui soient bon… On commence à mieux comprendre le prix des restaurants, et la faible diversité dans les assiettes, si tout est aussi cher !

 

Mardi 16 février 2016. Visite de La Havane (suite et fin).

Notre dernier jour à La Havane, nous le passerons à flâner dans les rues typiques de la ville et tomberons finalement sur la Place de la Cathédrale, où nous mangerons d’ailleurs à midi.

La Havane

La Havane: el Paseo en travaux

La Havane

La Havane: el Paseo en travaux

La Havane: l'égise du Christ

La Havane: l’église du Christ et ses palmiers. Plutôt exotique comme église, non?

La Havane: la Place de la Cathédrale

La Havane: la Place de la Cathédrale

La Havane: la Cathédrale San Cristóbal de La Habana

La Havane: la Cathédrale San Cristóbal de La Habana

La Havane: la Place de la Cathédrale

La Havane: la Place de la Cathédrale

La Havane: poisson

La Havane: poisson et légumes. Yessss, nous avons trouvé des léguuumes!

La Havane: Vieja Roja (boeuf)

La Havane: Vieja Roja (plat typique à base de boeuf) et malanga (tubercule)

Nous poursuivrons la journée en allant jeter un œil au célèbre bar « La Bodeguita del medio », en visitant l’église Santo Angèl Cutodio et en continuant à déambulant çà et là dans les rues de la Vieille Havane.

La Havane: la Bodeguita del Medio

La Havane: la Bodeguita del Medio ne désemplit pas

La Havane

La Havane: devant la Bodeguita del Medio

La Havane: la Forteresse

La Havane: la Forteresse

La Havane: el museo de la Revolución

La Havane: el museo de la Revolución

La Havane: tank SAU-100 utilisé par Fidel Castro contre le bateau Houston lors de la Bataille de la Baie des Cochons en 1961

La Havane: tank utilisé par Fidel Castro contre le bateau Houston lors de la Bataille de la Baie des Cochons en 1961

La Havane: l'église du Santo Angèl Cutodio

La Havane: l’église du Santo Angèl Cutodio

La Havane: l'église du Santo Angèl Cutodio

La Havane: l’église du Santo Angèl Cutodio

La Havane

La Vieille Havane

 Nous commençons à avoir nos habitudes dans cette ville que nous sommes heureux d’avoir découvert comme cela, c’est à dire en logeant dans un appartement de la Nouvelle Havane, qui fait un peu moins rêver que la Vieille Havane, et en devant nous approvisionner nous-même pour cuisiner. Contrairement à la grande majorité des touristes, cela nous a permis de bien comprendre à quel point il est difficile pour les Cubains d’accéder à certains produits et que faire ses courses peut devenir un parcours du combattant. Il y a encore quelques années, (je ne saurais dire quand exactement, sans Internet !), il fallait encore une carte de rationnement pour faire ses courses. Cela nous fait remarquer que pour la première fois lors de ce voyage, nous n’avons pas de biscuits en cas de petite faim, juste du pain blanc. C’est un peu triste mais au final on s’en accommode bien. Certainement parce que l’on sait que cela ne va pas durer, et que, de retour à Mexico City, on pourra avoir accès à un vrai supermarché !

Il y a encore une chose que nous avons oublié de mentionner : Cuba, c’est aussi une histoire de métissage, issu des colons espagnols et de leurs esclaves noirs africains (car les indigènes avaient été décimés lors de la colonisation). En effet, les Cubains sont aussi bien blancs, noirs ou métisses. Un bien joli mélange.

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