Mercredi 1er juin 2016. Trajet de Quito à Latacunga.
Comme la gare de bus pour aller à Latacunga est excentrée du centre de Quito, à 10kms de notre hôtel, nous devons prendre un premier bus ou un taxi pour traverser la ville. Vu le prix défiant toute concurrence du bus (0,35$/pers contre 12$ pour un taxi), nous choisissons de prendre le bus, en espérant qu’il ne soit pas bondé car nous devons pouvoir y entrer avec nos gros sacs ! Bingo, nous trouvons même des places assises !
Après une petite demi-heure de trajet, nous arrivons à la gare et prenons dans la foulée le bus pour Latacunga. Et c’est parti pour 1h30 de trajet…à l’arrière du bus ! 😉
Comme la haute saison n’a pas encore commencé (plutôt juillet), nous trouvons facilement un hôtel offrant un super bon rapport qualité-prix : 24$ la chambre double (grande, propre, calme, avec eau chaude) dans la partie coloniale. LE talent de négociation de Mister J a beaucoup aidé ! 😉
A midi, nous mangeons dans un restaurant de poulet très connu et très fréquenté par les locaux. Pour 5$, nous avons une soupe, un jus de goyave ainsi qu’un quart de gros poulet rôti accompagné de frites. Très bon, bien tendre le poulet !
Avec tout ce que nous avons ingurgité ce midi, nous sommes bons pour aller faire une sieste ! 😉 Aaah non, nous devons d’abord nous renseigner auprès des agences de voyages pour se rendre au Parc National Cotopaxi. La première agence n’a pas l’air sérieuse du tout, tandis que la deuxième, gérée par Fernando, qui parle aussi anglais, un peu Français et un peu Allemand, nous plaît tout de suite davantage. Fernando nous apprend que son ex-compagne était belge mais travaillait comme doctoresse en Suisse, où il l’a rencontrée et où il a été guide de hautes montagnes. Il y a décidément des Belges partout ! 😉 Fernando est un vrai gars de la montagne : issu d’une famille indigène, il a déjà fait l’ascension du Mont-Blanc mais a également fait des treks en Suisse, en Autriche, au Lichtenstein et au Pérou. Il a déjà fait un demi-millier de fois l’ascension du volcan Cotopaxi, que nous allons voir demain mais qu’il n’est plus possible de grimper suite à l’éruption de l’année passée.
Le soir, nous allons manger une soupe dans un restaurant. Mister J choisit une soupe de la mer (poisson, crevettes, petites moules, petits poulpes), alors que Miss V commande un plat typique équatorien, un « locro de queso » (soupe de patates avec de l’avocat et du fromage). Y’a pas photo, la nourriture est meilleure ici qu’en Amérique centrale !
Jeudi 2 juin 2016. Excursion au marché indigène de Saquisili et au Parc National Cotopaxi.
Ce matin, nous nous levons à 5h30 pour arriver de très bonne heure au marché indigène de Saquisili. D’après notre guide, les premiers locaux y arrivent vers 4h du matin. Enfin, un véritable marché indigène, et non un marché pour touristes ! Le marché s’étend sur plusieurs emplacements : le plus loin, le marché aux gros animaux (vaches, cochons, moutons, lamas) ; puis, le marché aux petits animaux (cochons d’Inde, lapins, poules) ; le marché de handicrafts ; le marché aux patates (mais aussi fruits et légumes). Pour une fois, heureusement que nous n’y sommes pas venus en bus par nos propres moyens car cela aurait été très compliqué de se déplacer d’un marché à l’autre.
Au fait, pourquoi vendent-ils des cochons d’Inde au marché ? Ils les font griller et les mangent…C’est aussi une spécialité du Pérou. Et dans les maisons indigènes, les cochons d’Inde dorment sous les lits. Ca donne chaud 😉
Nous prenons ensuite la route du Parc National Cotopaxi. Le temps va-t-il s’améliorer ? Allons-nous réussir à voir le sommet du volcan Cotopaxi ? Notre guide est optimiste… « Je connais la montagne, nous dit-il. Hier, il était dans le brouillard et il a fini par se découvrir. » Pour une fois, nous aurons beau attendre, nous n’apercevrons pas le sommet enneigé du volcan.
Après une heure d’attente en vain, nous entamons la balade autour du lac et la finissons dans une purée de pois, à tel point que nous ne voyons plus du tout le volcan. En repartant, nous nous estimons quand même chanceux et contents d’avoir pu au moins voir la base du volcan Cotopaxi car ceux qui viennent d’arriver dans le Parc ne voient strictement rien.