Équateur: Quito

Lundi 30 mai 2016. Vol de Panama City à Quito.

Aujourd’hui est un grand jour car nous passons sur un autre continent, l’Amérique du Sud, et retrouvons Miss C (la sœur de Miss V) et Mister C, alias M&M’c. Mais les deux sœurs ne sont pas les premières de leur famille à mettre le pied en Équateur. Leurs parents ont visité l’Équateur au tout début des années 80. Pas étonnant qu’elles soient toutes les deux de grandes voyageuses. Les chiens ne font pas des chats ! 😉    

Pour nous rendre à l’aéroport, nous prenons un taxi et nous rendons très vite compte que notre chauffeur, qui parle très bien anglais, est super fier que Panama City ressemble à une ville américaine : hauts buildings, centres commerciaux gigantesques, on y utilise des dollars américains… Ici, c’est Miami, nous dit-il fièrement. S’ils savaient que, justement, ce n’est pas du tout ce que nous recherchons ; nous, nous recherchons l’authenticité 😉 Mister J l’a un peu vexé en disant qu’il avait préféré Cahuita au Costa Rica à Bocas del Toro (la ville de son enfance) au Panama… Du coup, il s’est mis à critiquer le Costa Rica… Selon lui, le Panama est plus sûr que le Costa Rica : on peut sortir le soir sans problème, rouler en voiture sans se faire car-jacké. Euuuh, pour notre part, nous nous sommes tout à fait senti en sécurité au Costa Rica, peut-être même plus qu’au Panama 😉

Arrivés à l’aéroport, nous avons du mal à lire les panneaux d’affichage des vols. Mais comment sont classés les vols ? Définitivement pas suivant l’heure de départ du vol, comme c’est habituellement l’usage… Le numéro du vol ? Non plus. La compagnie ? Toujours pas… Aaaah ça y est, nous avons compris : ils sont classés par ordre alphabétique de la destination. C’est malin ! 😉 Pourquoi pas l’âge du capitaine tant qu’on y est ! 😉

Notre porte d’embarquement se trouve dans une salle ronde qui comporte d’autres portes d’embarquement, dont 6 vols Copa Airlines (pour Quito, Guatemala City, Lima, Mexico City, Guayapuil et Caballeros) qui partent tous dans un laps de temps de 20 minutes. Autant vous dire, que nous sommes un peu les uns sur les autres et qu’il y a des annonces à tout bout de champ pour embarquer, chaque vol ayant 5 groupes de voyageurs à appeler consécutivement. A ce moment-là, nous regrettons l’aéroport de Tokyo, qui a choisi de limiter au maximum les annonces sonores. Quelle merveilleuse idée ! 😉

Nous embarquons à l’heure, peu avant midi. C’est déjà une bonne chose 😉 Mister J a réservé les places au niveau de la sortie de secours, bien plus confortables. Le vol de 2h se passe super bien et nous avons même l’heureuse surprise de recevoir un petit repas (viande, riz maïs et carottes). Les abords de Quito sont vraiment magnifiques : des collines toutes vertes qui ont l’air d’être cultivées et quelques sommets enneigés. Une fois l’atterrissage effectué en douceur malgré les gros nuages, l’hôtesse fait une annonce un peu étrange : « Bienvenidos a la Ciudad de…Lima ! » Comment ça Lima ? Cette annonce nous a effrayé une demi-seconde mais nous nous doutions bien qu’elle s’était trompée. Cela a bien fait rire l’autre hôtesse, qui était assise à côté de Miss V 😉

Vol Panama City-Quito: en approchant de Quito, nous apercevons le sommet enneigé d'un volcan

Vol Panama City-Quito: en approchant de Quito, nous apercevons le sommet enneigé d’un volcan

Arrivés à l’aéroport, qui se trouve en réalité à 30km de Quito, comment se rendre à notre hôtel ? Nous avons 3 options :

  • Prendre le bus public qui s’arrête tout le temps, ce qui rallonge énormément le temps de trajet (jusqu’à 1h30 de trajet) et nous dépose au nord de la ville.
  • Prendre une navette de l’aéroport jusqu’à l’ancien terminal qui se trouve plus près du centre-ville (8$/pers) puis un taxi (8$)
  • Prendre directement un taxi (le prix varie en fonction du quartier, 26$ pour nous)

Nous n’avons aucune envie de prendre le bus public car il s’arrête partout. Nous faisons alors un rapide calcul et nous rendons compte que prendre directement un taxi ne revient que 2$ plus cher que de prendre la navette puis un taxi. Et c’est partiii pour 30 minutes de taxi ! Notre chauffeur roule comme un fou en coupant toutes les lignes, roulant sur la bande d’arrêt d’urgence dans les virages, doublant les autres voitures de tous côtés 😉 Il ne sait pas où se trouve notre hôtel et nous n’avons pas l’adresse, juste la localisation sur notre GPS. Mister J lui décrit l’intersection la plus proche, lui dit que c’est à côté de l’hôpital et du parc. Un bon exercice. Ça va, il a l’air de nous emmener dans la bonne direction, il n’a pas l’air complètement perdu 😉

Notre hôte est suisse et sa femme est équatorienne. Elle nous demande si nous parlons espagnol tous les deux. Bien sûr ! 😉 Elle nous confie alors qu’elle parle un peu français mais que son mari parle parfaitement. Nous réalisons avec bonheur qu’il fait moins chaud (10°C la nuit, 20°C la journée) et nettement plus sec qu’en Amérique Centrale. Nous sommes tellement contents d’avoir quitté l’humidité. Miss V mettrait bien sa petite laine 😉 Nous ne sommes plus habitués à faire 3 pas sans transpirer 😉

En attendant les M&M’c, qui devraient arriver 3 heures plus tard en provenance de Bruxelles, nous décidons d’aller acheter de quoi manger pour ce soir. A la réception, on nous renseigne un petit magasin à quelques mètres de l’auberge, mais franchement, il n’y a que très peu de légumes, pas de quoi faire un vrai repas pour M&M’c, qui se sont levés à 4h du matin pour prendre leur avion. Mister J cherche alors sur son GPS s’il n’y a pas un vrai supermarché dans les environs…Bingo, il y en a un ! Oui mais, il se trouve à 1,5km ! Vous croyez vraiment que c’est cela qui vous nous arrêter ? Ni une ni deux, nous enfilons notre veste (car il pleut un petit peu) et allons acheter courgettes, tomates, aubergines, oignon et du quinoa au supermarché ainsi que des avocats à une petite vieille dans la rue. Nous avons enfin trouvé autre chose que du riz après 8 mois de voyage 😉

Peu après 18h30, M&M’c arrivent à bon port, mais mort crevés, tout blancs et les yeux rouges. En plus, ils ont eu quelques turbulences à l’atterrissage qui les ont barbouillés. Mais ils sont malgré tout contents de nous retrouver. Ouf ! 😉 Nous cuisinons à l’auberge, l’occasion de se retrouver après 8 mois et de bien papoter ! L’occasion aussi de faire le plein de chocolat belge, de crème solaire, d’anti-moustique et…de nouvelles sandales, car les nôtres, après 8 mois de voyage, dégagent une certaine odeur indescriptible 😉

Quito: pas terrible comme bière...

Quito: pas terrible comme bière…

Nous rencontrons également un couple de Français qui voyagent depuis 4 mois en Amérique du Sud (Chili, Argentine, Bolivie, Pérou). Ils ne sont que de passage en Équateur (juste 2 jours) car leur dernier mois de voyage, ils vont le passer en Colombie.

 

 

Mardi 31 mai 2016. Visite de Quito.

Quito, située à 2850m d’altitude et entourée de volcans, est la deuxième capitale la plus haute du monde, après La Paz en Bolivie. Le cadre est vraiment magnifique. Les rues montent, descendent mais nous décidons de partir explorer le Quito colonial à pied. En plus, ce matin, il fait super beau et chaud. Les shorts et t-shirts sont de sortie 😉 Le Quito colonial est la première ville (avec Cracovie en Pologne) à avoir été classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco. La ville est effectivement jolie mais perd de son charme à cause de toutes ses voitures.

Quito

Quito, ses montées et ses descentes

Quito

Quito, ses montées et ses descentes

En arrivant dans le Quito Colonial, nous sommes tout de suite intrigués par le toit d’une église qui ressemble à nos cathédrales européennes. Normal, il s’agit de la Basilica del Voto Nacional, qui fut construite par un Français.

Quito: la Basilica del Voto Nacional, construit par un Français

Quito: la Basilica del Voto Nacional, construit par un Français

Nous sommes aussi intrigués par une grande statue au sommet d’une colline, qui ressemble à un ange. Ah non, c’est en fait une statue de la Vierge ailée !

Quito: la Vierge ailée

Quito: la Vierge ailée

Quito: la Vierge ailée

Quito: la Vierge ailée

Nous déambulons ensuite dans les rues colorées de la ville, passons par le Théâtre National, pour finalement atterrir sur la Place de l’Indépendance. Nous souhaitons ensuite visiter le Palais du Gouverneur, qui est gratuit, mais tout est complet jusque 15h30…OK, nous allons continuer à visiter la ville entretemps.

Quito et ses rues colorées

Quito et ses rues colorées

Quito: el Plaza del Teatro Nacional. Qu'ils sont beaux les cocos en avant-plan !

Quito: la Plaza del Teatro Nacional. Qu’ils sont beaux les cocos en avant-plan !

Quito: el Plaza del Teatro Nacional

Quito: la Plaza del Teatro Nacional

Quito

Quito et ses rues colorées

Quito

Quito et ses rues colorées

Quito: la Plaza de la Independencia

Quito: la Plaza de la Independencia

Quito: la Plaza de la Independencia

Quito: la Plaza de la Independencia

Nous nous rendons alors au Couvent San Francisco, dont l’église vaut vraiment la peine ; le couvent un peu moins.

Quito: el Convento San Francisco

Quito: el Convento San Francisco

Quito: el Convento San Franciso

Quito: la Iglesia del Convento San Franciso

Quito: el Convento San Franciso

Quito: la Iglesia del Convento San Franciso

Quito: el Convento San Francisco

Quito: el Convento San Francisco

Avant d’aller manger, nous faisons un petit saut par la Iglesia de la Compañia, qui est tout ornée d’or. Vu le prix d’entrée de 5$, seuls Mister C et Miss V décident d’y aller. Franchement, l’intérieur n’est pas beaucoup plus beau que celui de l’église du Couvent San Francisco et vu le prix, nous aurions pu nous passer d’y entrer. L’extérieur n’est déjà pas mal (mais pas doré;))

Quito: Iglesia de la Compañia

Quito: Iglesia de la Compañia

Après avoir parcouru tous ces kilomètres dans la ville, notre estomac crie famine ! Il est temps de trouver un restaurant. Nous nous dirigeons alors vers le restaurant que nous avions repéré dans le guide. Nous prenons tous le menu à 4$, composé d’une boisson typique, d’une soupe de poisson, maïs et légumes, suivi d’un poisson frit à la sauce crevettes. Waouw tout cela pour 4$ ?! Nous ne sommes plus habitués à payer si peu ; cela fait du bien à notre porte-monnaie ! 😉 Et en plus, c’est super bon, surtout la soupe, et la serveuse est super gentille !

Quito: un jus typique d'on-ne-sait-quoi ;) Pas mauvais du tout !

Quito: un jus typique d’on-ne-sait-quoi 😉 Pas mauvais du tout !

Quito: une soupe typique de maïs et légumes. Miam miam !

Quito: une soupe typique de maïs et légumes. Miam miam !

En début d’après-midi, nous décidons de visiter la Casa de Antonio José de Sucre, une très jolie demeure coloniale.

Quito: la Casa Antonio José de Sucre. Jolie maison coloniale.

Quito: la Casa Antonio José de Sucre. Jolie maison coloniale.

Nous allons ensuite un petit peu flâner dans les galeries artisanales qui se trouvent sous le Couvent San Francisco. Mister J a flashé sur un chapeau panama blanc (oui oui, Mister J a une tête à chapeau ;-p). Mais il ne l’a pas acheté car il essaiera d’en trouver un moins cher en cours de route. Sinon, M&M’c, qui reviennent à Quito à la fin du voyage pour reprendre leur avion lui achèteront celui-là. Pourquoi acheter un chapeau Panama en Équateur ? Car ils sont tout simplement fabriqués en Équateur. Ils s’appelaient « Sombrero de Paja Toquilla » (chapeau de paille) et prennent leur origine dans la région en 4000 avant JC. Pendant la construction du canal de Panama, des ouvriers du monde entier ont acheté ce chapeau équatorien pour se protéger du soleil, à la fois solide et décontracté. Une vitrine énorme pour le chapeau qui est depuis connu sous le nom de « Panama Hat »!

Quito: un chapeau panama, le célèbre chapeau d'Equateur et non pas du Panama

Quito: un chapeau panama, le célèbre chapeau d’Equateur et non pas du Panama

En sortant des galeries artisanales pour nous rendre au Palais du Gouverneur, nous nous rendons compte qu’il pleut. Boh, pas grave, nous allons mettre nos vestes. Oui mais… que la pluie est glaciale ! Euuuh, comment faut-il s’habiller en Équateur ? Quand il y a du soleil, on a chaud (shorts, t-shirts et sandales sont les bienvenus) ; et quand il pleut, on caille aux pieds et aux jambes si on est en sandales et en shorts ! 😉

Bref, nous arrivons au Palais du Gouverneur et nous retrouvons dans un groupe composé uniquement d’Equatoriens. Nous comprenons grosso modo ce que la guide explique en espagnol mais elle nous le réexplique brièvement en anglais. Chouette visite : belles salles, beaux lustres, belles vitrines de cadeaux offerts par plein de pays du monde (Pérou, Bolivie, Chili, Indonésie, un pays d’Afrique, France, etc.). Nous avons même eu droit à une photo offerte par le Président lui-même, qui n’était pas au Palais lors de notre visite. S’il est là, il y a deux gardes postés devant sa porte. Là, il n’y en avait pas. Nous ramènerons cette photo bien précieusement en Belgique 😉

Quito: el Palacio del Gobierno

Quito: photo offerte par le président équatorien

Quito: el Palacio del Gobierno et sa salle de réunion

Quito: el Palacio del Gobierno et sa salle de réunion

Quito: el Palacio del Gobierno et sa salle à manger

Quito: el Palacio del Gobierno et sa salle à manger

Quito: le drapeau équatorien

Quito: le drapeau équatorien

Quito: Mister J et un équatorien

Quito: Mister J et un Équatorien

A la fin de la visite, un père de famille, venu avec toute sa famille (femme, enfants, beaux-enfants), a voulu prendre une photo de sa famille avec nous 😉 Trop chou ! C’est aussi lui qui a voulu prendre une photo avec Mister J derrière le pupitre où le Président fait ses discours. Comme il nous demande d’où nous venons, il nous répond que la femme du Président est…belge ! Ça alors !

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