Inde: Delhi et Jaisalmer

Samedi 17 octobre. Vol Lhassa-Beijing-Delhi

La nuit fut courte… Départ à 6h30 de l’hôtel car nous avions une heure de route pour arriver à l’aéroport de Lhassa. Devinez qui prenait le même avion que nous pour Beijing? Russel, l’anglais qui doit la vie à Mister J! Pour nous remercier, il a tenu à nous offrir le thé (bien cher) à l’aéroport. Décollage à 9h30 de Lhassa. Quelle belle vue sur les montagnes, parfois même enneigées ! Mister J envie les pilotes dans leur cockpit : la vue doit être magnifique ! Après 4h de vol, nous arrivons à l’aéroport de Pékin, où nous avons 7h devant nous avant de prendre l’avion pour Delhi. Que faire ? Bonne question ! Nous avons intelligemment utiliser ce temps pour trier toutes les photos de ces derniers jours et manger un petit bout 🙂  Zut, une fois la sécurité passée, il n’y avait plus le choix qu’entre 2 restaurants : un Thai et un Pizza Hut… Hum, disons que nous avons craqué pour le Pizza Hut… Shame on us !

 

Dimanche 18 octobre. Arrivée à l’aéroport de Delhi à 1h30 du mat.

Après 6h30 de vol, nous voilà à l’aéroport de Delhi. Mais nous avons dû encore un peu nous armer de patience avant de pouvoir en sortir… Après 1h30 de file, nous avons pu obtenir nos visas indiens. Ce n’est pas qu’il y avait particulièrement beaucoup de monde devant nous, mais le lecteur d’empreintes digitales était particulièrement inefficace ! Chaque personne devait s’y reprendre àplusieurs fois ! Miss V a batu tous les records : 5 fois pour la main gauche !!! Disons que c’est l’efficacité Tandoori.

Un chauffeur de l’hôtel nous attendait bien à la porte de sortie. Wouhouu! Nous avons donc pu expérimenté la circulation à Delhi : même de nuit, ça klaxonne dans tous les sens, ça passe aux feux rouges et dépasse n’importe comment. Le chauffeur nous a expliqué qu’il travaillait principalement la nuit car la circulation à Delhi est totalement CRAZY ! Ce n’était déjà pas triste à Pékin ; là, c’est bien pire.

Un tout petit peu reposés et après avoir fait un peu de lessive à la main, nous avons pris notre courage à deux mains et avons osé mettre notre nez dehors vers midi. Mazette, mazette, mazette ! Que de klaxons, que de tuks-tuks, que de gens qui se jettent sur nous pour nous demander si on a besoin d’un tuk-tuk ou de billets de train. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas quand notre estomac crie famine ! Nous nous sommes rendus dans un des restaurants typiques renseignés dans le guide du Routard…Oh stupeur (et tremblements) : pour la première fois, il n’y avait pas un seul français ! Je ne vous raconte pas comment les indiens nous ont regardé lorsque nous sommes rentrés dans le restaurant : comme des extraterrestres. Nous commençons à nous y habituer car au Tibet, on nous regardait un peu de la même manière dans les petits restaurants traditionnels où notre guide emmenait notre groupe. Une chose est sure : nous ne prendrons pas de risque en Inde et ne mangerons que végétarien. Un plat de riz biryani et 2 cocas tandooris, nous en avons eu pour 1€50 à deux. Pas mal pour un début ! Et pour rassurer Mélanie : rien à signaler d’anormal côté selles.

Rue des routards à Delhi

Rue des routards à Delhi

Ah oui, au fait, nous avons une deuxième mission aujourd’hui : aller au Tourist Reservation Centre pour essayer de dégoter un maximum de tickets de train. Heureusement que Miss V avait bien lu les conseils du Guide du Routard : l’International Tourist Bureau se trouve au 1er étage de la gare de New Delhi et il ne faut surtout pas croire tous ces rabatteurs, arnaqueurs, faux informateurs qui occupent les environs de la gare et qui vous indiqueront un faux endroit, qui n’est autre que l’agence d’un ami ou de leur oncle.

Ce qui marque particulièrement, c’est cette façon qu’ils ont de vous induire en erreur, en vous affirmant que si vous y allez à pied, vous vous ferez voler votre argent et passeport ! Too dangerous, too dangerous. Mais grâce à leur super tuk tuk magnifique, et pour rien du tout, ils vous emmèneront dans l’agence de voyage de leur cousin, la boutique de leur oncle, et l’hôtel DELUXE de leur meilleur ami. Tout ça alors que vous voulez juste vous rendre à la gare, à 500m de votre hôtel ! La meilleure solution ? Les ignorer et/ou feindre de ne pas parler anglais ; et surtout ne jamais s’arrêter, quitte à devoir regarder votre plan en marchant.

Un français, Jacques, rencontré dans le train nous a raconté qu’à son arrivée à Delhi, le chauffeur de taxi lui avait dit que son hôtel n’était pas accessible à cause d’un festival dans la rue de l’hôtel. Il fallait donc qu’il change d’hôtel. Il a bien failli y croire surtout que le chauffeur de taxi lui a passé au téléphone le réceptionniste de l’hôtel qui lui a dit qu’ils avaient essayé de le joindre à maintes reprises pour le prévenir. Comme il s’est énervé, tout est rentré dans l’ordre : il n’y avait subitement plus de festival dans la rue de son hôtel.

Mais attention, c’est effectivement une méthode d’arnaque tandoori bien connue. Il y a bien d’autres motifs possibles : l’hôtel n’est pas bien ; l’hôtel est une arnaque, il n’existe pas ; l’hôtel a brulé, etc.

Bien entendu, le chauffeur de taxi vous renseignera magnanimement un hôtel super, pour lequel il ne touchera aucune commission 😉

Fin de digression, revenons à nos moutons. Nous avons finalement trouvé l’International Tourist Bureau de la gare, qui regroupe en fait un Tourist Information Centre et un Tourist Reservation Centre. Alors, le service ? Un sketch ! Première étape : le Tourist Information Centre. L’employé censé aider les étrangers a trouvé les numéros de trains à indiquer sur les formulaires de demande de réservation a répondu toutes nos questions jusqu’à l’avant-dernière puis pendant que Mister J remplissait le 3e formulaire de réservation de train, ce monsieur s’est levé, est allé parler à un collègue puis est allé mettre ses affaires dans son casier et est parti, nous laissant seuls assis à son bureau. C’est une blague ou quoi ?! Et notre dernière question ? Il avait surement fini sa journée et nous a donc planté-là. Heureusement, la dernière question était la moins compliquée et un des employés du Tourist Reservation Centre (deuxième étape) qui a fait nos trois réservations de train y a répondu facilement. Pour le reste, nous devrons prendre des bus.

Allez, nous en avons assez vu pour aujourd’hui, nous rentrons à l’hôtel nous « isoler » un peu ! Il faut dire que même les fenêtres fermées, cela klaxonne tellement que nous avons l’impression d’être en pleine circulation. A vrai dire, nous n’attendions rien de Delhi ; nous ne nous attendions pas à aimer cette ville et ce n’est pas pour rien que nous avions réservé un train de nuit pour le 2e jour. Verdict ? C’est peut-être pire que ce que nous ne pensions : vraiment beaucoup trop de bruit (klaxon), trop de circulation, trop de monde. Même l’employé du Tourist Information Centre avait l’air de réellement nous envier d’habiter en Belgique : « oh Belgium, small country, no pollution, no protest. Delhi, too big city, too many people, too much pollution. » Comme nous y reviendrons en fin de séjour pour prendre notre avion vers la Birmanie, nous visiterons peut-être un peu Delhi à ce moment-là… Ou nous resterons bien cachés dans notre hôtel, comme bon nombre de touristes !

Petite précision: nous avions déjà essayé de réserver en ligne le train de nuit pour demain soir vers Jaisalmer mais deux jours avant, nous étions toujours sur liste d’attente. Maintenant, la veille, nous ne sommes plus sur liste d’attente mais ne sommes pas encore sûrs d’avoir de couchettes… D’après les employés du Tourist Reservation Centre, nous avons 99% de chance d’avoir une couchette dans le train : tout se joue les dernières 24h.

 

Lundi 19 octobre. Matinée de repos avant un trajet de 17h30 en train de nuit vers Jaisalmer.

Comme nous avions plein de temps libre devant nous, que nous ne voulions pas être arnaqués financièrement par les conducteurs de tuk tuk et que nous voulions surtout être sûrs d’arriver à la bonne gare (car il y en a quatre à Delhi), nous avions décidé de nous rendre à la gare de Old Delhi à pied. Notre smartphone nous indiquait 30 minutes de marche ; faisable avec nos gros sacs à dos. En réalité, nous avons mis 1h30 sans nous tromper de chemin. Comment est-ce possible? Et bien Old Delhi est encore pire que New Delhi, où se trouvait notre hôtel. Old Delhi n’est en fait qu’un bouchon monstrueux de tuk tuk et de piétons partout. Au moins, nous pouvons maintenant dire que nous avons visité Delhi ; certes pas encore les grands monuments, mais le vrai Delhi, le cœur de Delhi, le Delhi sale, encombré, ultra-bruyant. Nous sommes quand même passé devant la Grande Mosquée, qui ne nous a pas marqué, et avons aperçu de loin le Fort Rouge, qui lui a l’air très beau.

Aaaah ça, nous trouvions que ce n’était pas si facile de prendre le train en Chine. Et bien, nous n’avions encore rien vu ! En Inde, c’est bien pire, malgré que les informations soient traduites en anglais. Le système de train en Inde est le plus dysfonctionnel que nous ayons vu (et probablement que nous ne verrons jamais). Notre démonstration en 5 points :

  • Tout d’abord, il faut choisir sa classe. Il y en a cinq: 1AC, 2AC, 3AC, SC et CC. Sans rentrer dans les détails, certaines offrent couchettes et/ou Air Conditionné. Chacune des classes a ses quotas, c’est-à-dire un nombre de places réservées pour les touristes, les femmes, les militaires, le gouvernement, etc. Un certain nombre de places sont aussi mises en vente à la dernière minute (càd la veille à 10h).
  • Et s’il n’y a plus de places disponibles, il y a des listes d’attentes : General Waitlist, Last minute Waitlist et RAC List. Au fur et à mesure que les gens annulent, vos chances d’obtenir une confirmation augmentent. Mais franchement, on n’est pas certain d’avoir bien compris le système. Au final, pour notre train Delhi -> Jaissalmer, à l’achat, nous étions en General Waitlist, positions 22 et 23. La veille du départ, nous sommes passés en RAC, positions 7 et 8. Cela signifiait que nous pouvions monter dans le train mais sans être assurés d’avoir une couchette. Avant de partir à la gare, 4h avant notre départ, rien n’avait changé : nous étions toujours en RAC…
  • La liste des passagers : si vous avez de la chance, la liste des passagers de votre train sera affichée à l’avance, sur un panneau « Reservation Information ». De cette manière, vous pouvez savoir légèrement à l’avance si vous êtes passés du statut RAC au statut Confirmé et alors découvrir votre numéro de wagon et de couchette. Sinon il faudra attendre de voir le train à quai, car la liste des passagers est collée sur chaque wagon. Nous avons effectivement vu des listes mais jamais celle de notre train… Le point suivant en est peut-être l ‘explication.
  • Les changements de voie continuels: lorsque nous sommes arrivés à la gare, plus de 2h à l’avance, notre train était indiqué voie 16. Après un petit moment, pour être sûrs qu’il n’y avait pas eu de changement, nous sommes allés revoir le panneau central. Quelle brillante idée !  Nous sommes alors allés sur la voie 10. Quelle horreur, quel monde ! Nous sommes remontés vérifier le quai de notre train : pas de changement cette, fois. Un train est finalement arrivé sur ce fameux quai 10 mais il ne semblait pas être le nôtre. Nous sommes allés revoir le panneau central…Oh surpris: le train avait à nouveau changé de voie, voie 9 cette fois.
  • Plus d’un train sur la même voie : nous sommes descendus sur ce fameux quai 9 mais un autre train était affiché ! Nous avons alors rencontré un français d’une soixantaine d’année, Jacques, qui prend ce train Delhi-Jaisalmer 2 à 3 fois par an mais cette fois, il avait l’air aussi perdu… Un train est arrivé mais évidemment, ce n’était pas le nôtre. Un employé de la gare (ah, il y en a quand même !) nous a demandé où nous allions et nous a dit d’aller plus loin…Eurêka ! Il y avait en fait 2 trains sur le même quai et le nôtre était le premier. Ouf !

Enfin, je vous rappelle que nous sommes à 10 minutes du départ , que nous avons enfin trouvé notre train mais que nous ne savons toujours pas si une couchette nous a été attribuée (càd si nous sommes passés au statut ‘Confirmé’). Et si oui, quel est notre wagon et notre n° de couchette ? Par chance, sur la toute première feuille attachée à un wagon de notre classe, nous avons trouvé nos noms et nos couchettes ! Yeeeees, Jaisalmer est à nous !!

Bref, après avoir voyagé en Inde, tout nous paraîtra facile. En tout cas, c’est ce que nous ont affirmé les Canadiens rencontrés en Chine et l’Italien rencontré à Jaisalmer.

Quant au voyage en lui-même ? Nous étions en classe 3AC, c’est à dire avec 6 couchettes et air conditionné, mais sans compartiment fermés. Un peu bruyant la nuit, quand les gens montent dans le train (36 arrêts), mais tout s’est bien très passé ! Il faut dire qu’après avoir fait un voyage de 31h en train de Xi’an (Chine) à Lhassa (Tibet), un trajet de 17h30 en train de nuit paraît plutôt court en fait  🙂 

Train de nuit de Delhi à Jaisalmer

Train de nuit de Delhi à Jaisalmer

Le Français d’une soixantaine d’année rencontré sur le quai était dans le même wagon que nous et est venu continuer la discussion entamée sur le quai. Jacques est instit’ depuis 40 ans et il prend ce train 2 à 3 fois par an car une de ces anciennes élèves, Capucine, s’est mariée il y a 9 ans avec un Intouchable (un hors-caste, pire que la classe la plus basse en Inde) vivant dans le désert du Thar, près de Jaisalmer. Très rapidement, les enfants du désert, tous Intouchables, ont demandé à Capucine de leur apprendre à lire et à écrire. Elle a alors contacté Jacques, son ancien instit’, pour savoir ce qu’il était possible de faire. Plutôt que de poser des milliers de questions, Jacques s’est rendu une première fois sur place. A son retour, il a commencé à essayer de récolter des fonds en France et en Allemagne pour construire un premier petit bâtiment en guise d’école. Depuis 3 ans, il y retourne 2 à 3 fois par an pendant ses vacances pour enseigner aux enfants du désert. Un deuxième bâtiment a été construit depuis et tout une école est en cours de construction (même un bâtiment pour accueillir un prof). Jacques sera retraité en juillet de l’année prochaine et compte alors passer 6 mois de l’année en Inde comme directeur de l’école des enfants intouchables du désert du Thar. Comme il l’a dit à Mister J, Jacques a enfin trouvé un sens à sa vie…Quant à Capucine, elle fait notamment de l’éco-tourisme: autour de sa maison de pierres, elle propose des logements dans des huttes sans eau ni électricité (renseigné dans le Lonely Planet) et des safaris à dos de chameau ou dromadaire dans le désert du Thar, l’excursion typique par excellence de la région.

 

Mardi 20 octobre. Arrivée à Jaisalmer à 11h30.

Croyez-le ou non, notre train est arrivé à l’heure à Jaisalmer : à 11h30 pétantes.

Où se trouve Jaisalmer en fait?  Appelée la ville jaune, Jaisalmer se trouve tout à l’ouest du Rajasthan, près de la frontière avec la Pakistan ; ce qui explique ce long trajet de 17h30 en train depuis Delhi.

A nouveau, pour ne pas être arnaqués financièrement par les conducteurs de tuk tuk et pour surtout être sûrs d’arriver au bon hôtel (et pas celui de leur cousin), nous avons marché 30 minutes, sous la chaleur quelque peu accablante, avant d’arriver à notre hôtel. Dilemme : chambre sans fenêtre un peu odorante mais avec air conditionné ou chambre avec une fenêtre sans odeur et avec ventilo mais sans air conditionné ? Mister J, un peu claustro, a choisi la seconde. Verdict ? Un peu chaud en soirée mais parfait la nuit. C’est qu’il fait chaud à Jaisalmer l’après-midi ! D’ailleurs, nous avons passé l’après-midi entière sur le toit de notre hôtel à manger un délicieux repas puis à parler en français avec un Italien, cuisinier, qui a vécu 2 ans en France puis 4 ans à Bruxelles pour ensuite partir 1 an en Australie, puis 4 mois en Nouvelle-Zélande et finalement 8 mois en Asie. Il travaille depuis 8 jours à Jaisalmer à la réception de notre hôtel. Il compte rentrer pour la Noël en Italie puis en janvier dans notre petit pays car la Belgique et avoir un « chez lui » lui manquent. Combien de temps restera-t-il en Belgique avant d’avoir à nouveau la bougeotte ? Seul l’avenir nous le dira  🙂 

Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Jaisalmer: toit de notre hôtel

Toit de notre hôtel

Bref, très vite nous avons pu constater que Jaisalmer était une ville nettement moins bruyante et beaucoup plus reposante que Delhi. Parfait, c’est tout à fait ce qu’il nous fallait !

Nous sommes quand même montés à la forteresse/citadelle de grès jaune en toute fin d’après-midi pour commencer à découvrir ses ruelles et surtout pour manger sur le toit d’un restaurant tout en admirant le coucher de soleil. Délicieux repas mais la vue est nettement plus belle d’en-bas (vue sur la citadelle) que d’en-haut (vue sur la ville). Il faut quand même l’avouer : qu’est-ce que la nourriture indienne végétarienne est bonne ! Un vrai délice !!

Fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Resto dans le fort de Jaisalmer

Resto dans le fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Mercredi 21 octobre. Visite matinale de la forteresse/citadelle.

Crevés après ce trajet en train de Delhi à Jaisalmer, nous nous étions endormis à 21h, comme des papys. Nous nous sommes alors levés à 6h30 et avons donc pu arpenter de long en large les ruelles de la forteresse/citadelle pendant plus de 2h avant l’arrivée en masse des cars de touristes et écoliers indiens et avant que tous les commerçants se soient mis au travail. La citadelle est, comme partout en Inde, un peu sale, en continuelle réparation mais en cherchant bien, on y trouve de beaux palais et temples et pas mal de charme. Hier soir, Miss V était un petit peu déçue de cette citadelle mais cela lui a rappelé sa réflexion de l’époque concernant le Vieux-Montréal : cela ne sert à rien de toujours vouloir comparer tout ce que l’on visite avec nos villes-musées européennes, sous peine d’être constamment déçus. On est en Inde pardi, et il faut regarder cela avec des yeux d’Indiens 😉 Force est de constater qu’elle a beaucoup plus apprécié la deuxième visite de la citadelle.

Fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Maison du fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

Fort de Jaisalmer

 

Après-midi repos à Jaisalmer sur le toit de notre hôtel. Et ce sera ainsi demain aussi. Il fait bien trop chaud l’après-midi à Jaisalmer pour visiter quoi que ce soit et nous avons un blog qui a au moins 1 semaine de retard. Au travail !

En début de soirée, nous irons surement voir le coucher de soleil sur le lac de Jaisalmer…

Lac de Jaisalmer

Lac de Jaisalmer

Lac de Jaisalmer

Lac de Jaisalmer

Lac de Jaisalmer

Lac de Jaisalmer

Mercredi 21 octobre. Visite matinale de la forteresse/citadelle.

Aujourd’hui matin, nous sommes partis à la recherche des havelis, ces anciennes et grandes demeures de riches marchands indiens. Nous avons longtemps hésité avant de payer l’entrée pour visiter l’intérieur de l’une de celle-ci et n’avons pas été déçu: joli.

Jaisalmer: à la recherche des havelis

Havelis à Jaisalmer

Jaisalmer: à la recherche des havelis

Havelis à Jaisalmer

Jaisalmer: à la recherche des havelis

Après avoir mangé dans un chouette petit restaurant dans le fort, nous avons discuté sur le toit de notre hôtel avec un couple de jeunes diplômés autrichiens qui ont étudié comme des malades pendant 3 ans (car ils ont fait 5 ans en 3 ans) et qui ne voulaient donc pas commencer à travailler tout de suite. Ils ont donc pris leur sac sur leur dos en espèrant voyager 1 an en Asie (et peut-être Océanie) puis 1 an en Amérique Latine. Ils s’envoleront dans  1 semaine pour le Japon mais nous les recroiseront peut-être dans un autre pays asiatique… Contrairement à nous, ils n’ont planifié aucun itinéraire et ne connaissent donc pas encore la destination qui suivra le Japon; le Vietnam peut-être. Ils espèrent aussi pouvoir travailler sur un bateau de croisière pour gagner un peu d’argent. C’est sûr que le Japon ce n’est pas donné!

Resto dans le fort de Jaisalmer

Resto dans le fort de Jaisalmer

4 thoughts on “Inde: Delhi et Jaisalmer

    • bdmadroite Post author

      Promis, cet aprèm on s’y attèle 😉 Le texte est déjà écrit sous Word. Reste plus qu’à relire, copier-coller et charger les dernières photos…

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    • bdmadroite Post author

      Non, nous étions à Jodhpur, trop au sud pour ressentir les secousses. Mais par contre, nous avons tremblé hier soir…face à une chauve-souris. Je te laisserai découvrir la suite dans notre nouvel article qui sera posté cet aprèm 😉

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