Jeudi 28 janvier 2016. Vol de Hô Chi Minh Ville à Hôi An et petit tour de la ville.
Lever très matinal à 5h15 pour prendre le bus local pour l’aéroport. Dans le bus local, on paie 5 000 Dongs (20 centimes d’€) par personne et par bagage. Cela nous a coûté 20 000 Dongs (80 centimes), bien loin des 160 000 Dong (7€) demandés par les hôtels et agences de voyage pour un taxi. Le confort n’est pas le même mais le bus est climatisé et on ne peut pas vraiment se tromper car les Vietnamiens, vous voyant avec vos gros sacs, veillent à ce que vous montiez dans le bon bus pour l’aéroport 😉
Nous prenons l’avion pour Hôi An (au centre du Vietnam) car les trains sont complets depuis 1 mois à cause des vacances du Têt (le Nouvel An vietnamien). Hé oui, on choisit encore bien notre moment. D’ailleurs, l’aéroport est plein de vietnamiens qui partent visiter leur famille, et le check-in s’éternise car ils voyagent avec valises, cartons, caisses, frigo box, peluches géantes. C’est assez amusant à voir.
A l’embarquement, nous retrouvons Jin A, une Coréenne brièvement rencontrée à Cu Chi et qui se rend, comme nous, à Hôi An. L’occasion de papoter un petit peu. Nous rencontrons régulièrement des Coréens qui sont toujours super sympas ; cela nous donne envie de visiter leur pays.
Le vol ne dure que 1h15. L’aéroport ne se trouve pas à Hôi An mais à Danang, à 35kms au nord de Hôi An. De là, nous comptions prendre le bus. Mais Jin A nous propose de partager son taxi qu’elle avait réservé à l’avance via son hôtel. Elle refuse toutefois de partager le prix de la course, on ne paiera que le « pourboire » demandé par le chauffeur pour le surplus de personnes (3 au lieu d’une), soit 50 000 Dongs (2,5€). Elle est vraiment trooop gentille.
A midi, avec la Coréenne, nous décidons de manger, au marché, la spécialité culinaire d’Hôi An : le Cau Lac (du bouillon, des nouilles, des tranches de porc, du soja, des crackers, de la salade, de la menthe et du citron). Pas mauvais mais sans plus. La Coréenne nous a dit qu’elle essaiera dans un vrai restaurant pour comparer. Mister J pense que si la spécialité culinaire est restée locale, c’est qu’il y a une raison ! 😉
Nous faisons ensuite un petit tour au marché. Toujours aussi intéressant.
Nous faisons ensuite ensemble le tour de la ville. Après un bon jus de canne à sucre et après avoir vu le fameux pont japonais, nous décidons de rentrer tôt car la nuit fut courte et nous sommes fatigués. Jin A a, elle, beaucoup d’énergie et va continuer la visite. Il lui reste 2 jours de vacances avant de reprendre son travail. Elle est prof d’anglais et ce sont les vacances d’hiver en Corée.
Vendredi 29 janvier 2016. Visite de Hôi An, ses vieux temples et maisons.
Hôi An est décrite dans les guides de voyage comme la plus charmante petite ville du Vietnam. Elle est effectivement très jolie mais remplie de touristes, de scooters et de magasins pour touristes. C’est vraiment Disneyland. Dommage car elle a beaucoup de charme : Hôi An étant autrefois un ancien port très fréquenté, elle a reçu (et conservé) des influences françaises, chinoises et japonaises. Elle possède ainsi de superbes vieux temples chinois, de vieilles maisons en bois mêlant parfois les styles chinois, japonais et vietnamiens, un joli quartier colonial français et un beau pont japonais.
Le soir, Hôi An devient magique, féérique avec toutes ces loupiotes allumées.
Malgré le charme de la ville, nous décidons de partir dès le lendemain pour Hué car le côté touristique nous lasse beaucoup, nous avons déjà fait le tour de toute la ville et il ne fait pas assez chaud pour profiter des plages avoisinantes. Mais ne nous faîtes pas dire ce que nous n’avons pas dit: Hôi An vaut la coup, il faut aller! Mais pas trop longtemps 😉 Deux petits jours suffisent amplement.