Guatemala: lac Atitlán et Chichicastenango

Samedi 9 avril 2016. Trajet d’Antigua à Panajachel.

Ce matin, Mister J ne se sent pas très bien non plus. Et ce ne sont pas les 3h de minibus sur des routes montagneuses qui tournent dans tous les sens qui l’ont aidé !

Panajachel (Pana pour les intimes) surplombe le lac Atitlán. En passant en minibus dans la vieille ville de Panajachel, perchée un peu en hauteur, nous découvrons non seulement des femmes mais aussi des hommes en habits traditionnels. Par contre, les logements pour touristes se trouvent dans la nouvelle ville, en bas, près du lac.

Pour la première fois, nous testons une nouvelle manière de chercher un logement : Miss V garde les gros sacs dans un café en prenant un verre tandis que Mister J prospecte les différents hébergements. Sans son gros sac, cela lui permet de mieux négocier (car pas tout transpirant), de marcher plus longtemps (car plus léger) et donc de visiter plus d’hébergements (car moins fatigué). Nous y pensions depuis un petit bout de temps mais n’avions pas encore essayé. A refaire ! Il nous a dégoté une super chambre au calme au fond d’un jardin où nous pourrons nous reposer quelques jours…sans wifi.

Panajachel: notre hôtel

Panajachel: notre hôtel, au calme, loin de l’agitation de la rue

Pendant que Mister J cherche un logement, Miss V assiste à une scène très intéressante depuis le café où elle attend. Assise de l’autre côté de la rue sur les marches d’un petit supermarché, une petite fille attend sa maman, sa tante et sa grand-mère, qui sont parties arpenter la rue principale dans l’espoir de vendre quelques étoffes aux touristes. A un certain moment, les pleurs d’un bébé se font entendre…Bizarre, Miss V ne voit pas de bébé… Aaaah si, il est caché dans le grand morceau de tissu que la petite fille porte dans son dos. OK, le franc est tombé : elle est donc chargée de s’occuper de son petit-frère pendant que sa maman travaille. Mais que faire quand il pleure ? Elle le berce, fait des aller-retour mais rien n’y fait, il pleure toujours… Une vieille dame guatémaltèque s’indigne un peu de la situation et essaie d’aider la petite fille en libérant son petit-frère du morceau de tissu. Cela a l’air d’aller mieux mais il chouine encore… La vieille dame décide alors de lui acheter une sucette. Et bien ça alors, la sucette le calme tout de suite. Je ne vais pas vous cacher qu’une fois que la vieille dame est partie, la petite fille a pris la sucette pour elle et l’a terminée, sans que son petit-frère ne bronche 😉 Après environ 30 minutes, leur maman est enfin venue les rechercher. Ce n’est pas la première fois que nous voyons une petite fille (et même parfois un petit garçon) s’occuper de sa petite sœur ou frère. Une chose est sûre : les enfants deviennent responsables très tôt ici.

Panajachel: une petite fille en habit traditionnel. Mais que cache-t-elle derrière son dos?

Panajachel: une petite fille en habit traditionnel. Mais que cache-t-elle derrière son dos?

Panajachel: voilà ce qu'elle cachait derrière son dos. Cette petite fille doit en fait s'occuper de son petit frère pendant que leur maman essaie de vendre des étoffes dans la rue.

Panajachel: voilà ce qu’elle cachait derrière son dos. Cette petite fille doit en fait s’occuper de son petit frère pendant que leur maman essaie de vendre des étoffes dans la rue.

Nous avons besoin de repos… Maintenant, nous en sommes sûrs, nous avons tous les deux la tourista ! Mince, ça ne nous était pas arrivé depuis l’Inde !!! Cela tombe bien, nous avons des jours d’avance sur notre itinéraire initial 😉 Comme nous partageons tous nos plats, nous avons de grande chance de tomber malade en même temps 😉 Du coup, nous devenons un peu paranos… Qu’est-ce qui nous a rendu malade ? La cuisine de Mister J ? Ou la « comida economico » excellente de l’avant-veille ? Quoique la sauce avait un drôle de goût. Très amère, d’après Mister J. Elle était peut-être un peu passée… Ou alors est-ce les betteraves ? Ou bien le jus de tamarin ? Ou le chocolat mangé sans nous laver les mains en haut de la Colline de la Croix ? Non, on dira que c’est le restaurant ! 😉

 

Dimanche 10 avril 2016. Petit tour de la Nouvelle Ville de Panajachel.

Comment décrire Panajachel ? Beaucoup de boutiques de souvenirs, quelques restaurants touristiques, des locaux en habits traditionnels venus des villages qui bordent le lac Atitlán pour vendre étoffes et bracelets ainsi (et surtout) qu’une superbe vue sur le lac Atitlán et ses volcans Atitlán, Tolimán et San Pedro.

On nous avait dit que Panajachel était très touristique. Verdict ? Elle l’est surement pendant les vacances scolaires et elle l’est définitivement durant le WE car les Guatémaltèques y viennent en citytrip. Nous verrons demain, en semaine, ce qu’il en est.  Quoiqu’il en soit, ultra touristique ou pas, la vue sur le lac et les volcans vaut vraiment la peine !

Panajachel: la Nouvelle Ville. Comment porter son bébé dans le dos? Facile, il suffit d'une étoffe!

Panajachel: la Nouvelle Ville, ses échoppes, agences et restaurants. Comment porter son bébé dans le dos? Facile, il suffit d’une étoffe!

Panajachel: le lac Atitlán et ses volcans. Les volcans Atitlán et Tolimán (à gauche) ainsi que le volcan San Pedro (à droite).

Panajachel: le lac Atitlán et ses volcans. Les volcans Atitlán et Tolimán (à gauche) ainsi que le volcan San Pedro (à droite).

Panajachel: le lac Atitlán et ses volcans. Les volcans Atitlán et Tolimán (à gauche) ainsi que le volcan San Pedro (à droite).

Lac Atitlán: possibilité de faire du kayak.

Panajachel: possibilité de faire du parapente

Lac Atitlán: possibilité de faire du parapente

Le soir, nous assistons au coucher de soleil tout en écoutant de la musique hindou ou yogi jouée par un gringo hippie et son acolyte. Malheureusement, les volcans sont dans le brouillard, ce qui arrive souvent ici.

Lac Atitlán: coucher de soleil

Lac Atitlán: coucher de soleil

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Lac Atitlán: coucher de soleil

 

Lundi 11 avril 2016. Visite express de Santa Cruz la Laguna.

Le lac Atitlán est bordé d’une dizaine de villages tels que Santa Cruz, San Marcos, San Juan, San Pedro, Santiago Atitlán, San Antonio, Santa Catarina, etc. Pour les atteindre, il faut traverser le lac en lancha. Aujourd’hui, nous décidons de nous rendre dans le village le plus proche de Panajachel : Santa Cruz la Laguna, qui est décrite dans les guides de voyage comme un village encore typique.

Santa Cruz est en fait perché à flanc de montagne. Il faut donc grimper un petit kilomètre (ou prendre un tuk-tuk) pour arriver au village. Malheureusement, les beaux points de vue sur le lac et le volcan San Pedro sont maintenant cachés par de nouvelles constructions. Snif ! Pour être honnête, Santa Cruz nous a un peu déçus. Oui, c’est un village typique dans le sens où ce sont principalement des locaux qui y habitent (peu d’hôtels et peu de maisons de gringos) et nous avons eu droit à une série de « Buenos Dias » mais par contre, c’est un village sans charme (car maintenant très bétonné) et nous n’avons pas eu l’impression de voir plus de gens en habits traditionnels qu’à Panajachel. En même temps, nous n’y sommes pas restés très longtemps car Miss V avait une envie plutôt pressante et que les restaurants ne courent pas les rues là-bas… 😉 Et à vrai dire, Santa Cruz ne nous donnait pas plus envie de l’explorer que ça…à tort peut-être…

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Santa Cruz de Laguna

Au fait, pour revenir au côté touristique dont nous parlions hier, Panajachel n’est pas très touristique en semaine en dehors des vacances scolaires ! Le soir, nous étions les seuls au restaurant, alors que pendant le WE il y avait un peu de monde.

 

Mardi 12 avril 2016. Repos à Panajachel, sur la voie de la guérison.

Bon ce matin, rien ne va plus : l’état de Miss V a empiré alors qu’au 4e jour, il est censé s’améliorer. Celui de Mister J ne s’améliore pas beaucoup. De plus, la fatigue se fait de plus en plus sentir et notre appétit a totalement disparu. Cette tourista se révèle finalement être plus coriace que celle attrapée en Inde. Ça alors, qui l’eût cru ?! Nous allons donc passer aux choses sérieuses. Aux grands maux, les grands moyens : les antibiotiques !

Nous passerons donc la journée à nous reposer et laisser les antibiotiques faire effet. Pour quelqu’un qui n’a jamais pris d’antibiotique (ou une fois dans sa vie), ils sont super efficaces : le soir, nous nous sentons déjà nettement mieux.

 

Mercredi 13 avril 2016. Visite de la Vieille Ville de Panajachel.

Après notre première journée d’antibiotique, nous avons presque retrouvé la forme et sommes donc prêts à découvrir un peu plus Panajachel et notamment sa vieille ville. Nous passons par quelques rues où nous croisons des femmes et quelques hommes en habits traditionnels et atterrissons à la vieille église du village. Jolie façade ancienne, très jolie charpente en bois et nous avons la chance de pouvoir observer un fidèle reculer sur les genoux dans l’allée principale de l’église tout en priant. Cela est apparemment une pratique très courante au Guatemala et même au Mexique pendant les fêtes de Pâques : les gens marchent jusqu’à l’église à genoux. Cela nous fait penser qu’à l’Oratoire St Joseph de Montréal, il y a aussi un escalier prévu à cet effet et nous avons certains fidèles (parfois âgés) monter les marches à genoux.

Panajachel: la Vieille Ville

Panajachel: la Vieille Ville

Panajachel: la belle église de la Vieille Ville

Panajachel: la belle église de la Vieille Ville

Panajachel: la Vieille Ville

Panajachel: la Vieille Ville

Panajachel: un homme en habits traditionnels dans la Vieille Ville

Panajachel: un homme en habits traditionnels dans la Vieille Ville

Panajachel: les Mignons sont vraiment partout...

Panajachel: les Mignons sont vraiment partout…

Ce soir, nous sommes tout contents car nous venons, par hasard, de trouver un petit restaurant qui offre quelques plats asiatiques comme une soupe de nouilles ou du nasi goreng (le riz frit indonésien). En plus, les 3 dames cuisinent en rigolant et celle qui nous sert est trooop gentille. Si seulement, nous avions trouvé cela plus tôt, au lieu de manger midi et soir du riz et du poulet pendant 3 jours. Vous comprendrez que nous ne pouvons plus voir de riz-poulet en photo.

Panajachel

Panajachel: restaurant asiatique

Panajachel: nous avons trouvé de la nourrtiure asiatique!

Panajachel: nous avons trouvé de la nourrtiure asiatique!

 

Jeudi 14 avril 2016. Visite de Chichicastenango.

Le marché de Chichicastenango (Chichi pour les intimes) est le plus connu de tout le Guatemala. Le marché a lieu le jeudi et le dimanche ; il ne faut donc pas se louper.

Pour s’y rendre, il y a théoriquement des chicken bus directs toutes les heures depuis Panajachel mais encore faut-il les voir et les attraper… Arrivés à 10h pile à « l’arrêt de bus » (à la fin de la rue principale), pas de bus pour Chichi en vue mais un bus pour Solola… Plutôt que d’attendre on-ne-sait-combien-de-temps de voir passer un bus direct pour Chichi, nous décidons d’opter pour la seconde solution : prendre le bus pour Solola et effectuer un ou deux changements… Nous prenons donc le chicken bus pour Solola et y arrivons après 15 grosses minutes. Dans la foulée, à Solola, nous prenons un autre chicken bus vers Los Encuentros et y arrivons 20 minutes plus tard. Et à Los Encuentros, nous prenons finalement un minibus pour Chichicastenango. Au final, le trajet n’a pris que deux heures (soit 30 minutes de plus qu’avec un bus direct) et nous avons payé la moitié du prix du bus direct (10,5 Quetzales par personne, soit 1,2€) ! Pour le retour, nous optons pour la même solution qu’à l’aller, càd 3 transports différents. En seulement 1h45, nous sommes de retour à Panajachel ! Et à notre grande surprise, dans chacun des transports pris aujourd’hui, nous avons payé le même prix que les locaux. Ce n’est pas courant ! En plus, le trajet est déjà une visite en soi. Seuls touristes dans le bus parmi tous ces locaux, cela nous a notamment permis de voir de très près leurs vêtements traditionnels brodés.

Chichicastenango: dans un chicken bus, retour vers Panajachel

Chichicastenango: dans un chicken bus, retour vers Panajachel

A peine descendus du minibus, nous nous frayons un passage au début du marché et tombons par hasard sur la plus grande des deux églises blanches de la ville, l’église Santo Tomás. Une bonne partie de la journée, les marches de cette église sont enfumées d’encens et couvertes de quelques pétales de fleurs. Un mélange de rites séculaires païens et catholiques. A l’intérieur de l’église, plusieurs femmes, devant l’autel, s’adresse au Señor (le Seigneur). Une autre avance jusqu’à l’autel sur les genoux. Juste en face, se trouve la toute petite église El Calvario.

Chichicastenango: brûlage d'encens et négociations de fleurs sur les marches de l'église Santo Tomás

Chichicastenango: brûlage d’encens et négociations de fleurs sur les marches de l’église Santo Tomás

Chichicastenango

Chichicastenango: cour de l’église San Tomás

Chichicastenango: l'église Santo Tomás vue depuis l'église El Calvario

Chichicastenango: l’église Santo Tomás vue depuis l’église El Calvario

Chichicastenango

Chichicastenango

Chichicastenango n’est pas un must-see mais plutôt un nice-to-see. Vous ne trouverez rien de plus que sur les autres marchés, rien de plus qu’à Panajachel par exemple : des étoffes, des sacs, des pochettes, des bracelets, des bibelots, des masques mais pas de peintures par exemple. Par contre, le marché est beaucoup plus grand et vous verrez des dames en habits traditionnels acheter des tissus pour confectionner de nouveaux vêtements. Par curiosité, nous passons par le marché aux légumes, très fournis en gros radis, carottes, poivrons, etc.

Chichicastenango et son fameux marché

Chichicastenango et son fameux marché

Chichicastenango: waouw les couleurs !

Chichicastenango: waouw les couleurs !

Chichicastenango

Chichicastenango

Chichicastenango: en habits traditionnels

Chichicastenango: en habits traditionnels

Chichicastenango: en habits traditionnels

Chichicastenango: en habits traditionnels

Chichicastenango: superbe habits, chaussures et sac traditionnels

Chichicastenango: superbe habits, chaussures et sac traditionnels

Alors vous avez fait des emplettes à Chichicastenango, comme tous les groupes de touristes ? Euh non, pas vraiment. Miss V a acheté un bracelet brésilien et Mister J un marque-page. C’est sûr que nous aurions pu acheter cela ailleurs et peut-être pour moins cher mais c’est plus sentimental qu’autre chose. Vous n’avez jamais entendu parler de Chichicastenango ? Miss V, elle, a l’impression d’avoir entendu le nom de cette ville toute sa vie. Le papa de Miss aimait beaucoup parler de son voyage au Mexique et Guatemala et lorsqu’il prononçait le nom de Chichicastenango, cela faisait rêver Miss V. « Quel trooop beau nom de ville. Trop la classe ! » pensait-elle à chaque fois. Chichi a dû bien changer en 40 ans, cela doit être beaucoup moins authentique qu’à l’époque mais elle y est aussi enfin allée ! Wouhouuu. Par ailleurs, le papa de Miss V et tout le groupe avec lequel il voyageait sont tombés malades au Guatemala. Nous ne pouvions bien entendu pas prétendre suivre ses traces sans tomber malades à notre tour 😉

 

Vendredi 15 avril 2016. Visite de Santiago Atitlán.

Après avoir attendu 20 bonnes minutes que la lancha se remplisse, nous voilà parti vers Santiago. Arrivés après 30 minutes de navigation (l’eau était agitée), nous remarquons tout de suite que Santiago a aussi beaucoup changé par rapport à la description qu’en font les guides. De moches constructions en béton tapissent la colline et la rue principale est remplie d’échoppes de souvenirs pour touristes. Nous remarquons cependant que les broderies sont plus sophistiquées qu’à Panajachel et Chichicastenango : tout plein d’oiseaux par ci oiseaux, des figures mayas par là. D’ailleurs, les hommes ici ne portent pas tous des pantalons ; certains portent des shorts lignés et d’autres des shorts avec des oiseaux brodés. Très étonnant !

Santiago Atitlán

Santiago Atitlán

Santiago Atitlán

Santiago Atitlán

Santiago Atitlán: voyez-vous en arrière-plan le pick-up servant de bus ? ;)

Santiago Atitlán: voyez-vous en arrière-plan le pick-up servant de bus ? 😉

Santiago Atitlán: short traditionnel avec des oiseaux brodés

Santiago Atitlán: short traditionnel avec des oiseaux brodés

Nous nous dirigeons ensuite vers l’église Santiago Apostol, un mélange de tradition catholique et de croyances mayas. On y retrouve de symboles mayas comme le maïs ou le Quetzal.

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: entre religion catholique et croyances mayas

Santiago Atitlán: entre religion catholique et croyances mayas

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: Iglesia Santiago Apostol

Santiago Atitlán: le volcan San Pedro

Santiago Atitlán: le volcan San Pedro

 

Samedi 16 avril 2016. Trajet de Panajachel à Antigua.

Comme il n’y a pas de bus direct de Panajachel à Copan au Honduras, nous devons repasser par Antigua.

Le minibus doit venir nous chercher à 9h30 mais à 9h15, la patronne de notre hôtel vient nous annoncer que le minibus ne viendra nous chercher qu’à midi. Comment ?! Nous nous sommes levés à 7h30 pour rien ?! En plus, nous voulons arriver tôt à Antigua pour trouver un vrai bus (pas un minibus) pour Copan le lendemain. Oooh que non, ça ne se passera pas comme cela ! Nous partons directement à l’agence pour nous plaindre et demander d’être rembourser. Quitte à partir à 12h avec un minibus, autant prendre les chicken bus tout de suite.

L’employé de l’agence nous explique que le minibus est bloqué mais que tout est arrangé, quelqu’un passera nous prendre à 9h30 comme prévu. Un peu dubitatifs, nous repartons attendre à l’hôtel. A quelle heure va-t-il arriver ? A 10h, 10h30 ou midi ? A notre grande surprise, un tuk-tuk arrive à 9h20 précises pour nous emmener au minibus, qui est déjà presque complet. Il reste juste une place devant entre le chauffeur et un autre passager, et une place tout derrière entre deux gars sur une banquette de quatre. Vu la place qu’il y a à l’arrière (surtout pour les jambes), Miss V prend la place arrière et Mister J la place avant, qui lui donnera un mal de fesses. Heureusement, nous n’en avons que pour 3h de trajet.

Après 2h30 de trajet, nous arrivons à Antigua. Le minibus nous dépose près de notre casa. Après le départ du minibus, Mister J se sent léger, très léger. Une effet secondaire de la tourista ? C’est alors qu’il se rend compte qu’il a oublié son petit sac à dos dans le minibus. Oooh non, le boulet !! C’est celui qui contient les objets de valeurs, notamment l’ordinateur et la GoPro ! Ni une, ni deux, Mister J prend ses jambes à son coup et part à la poursuite du minibus. Il bouscule, met à terre, piétine (oui, là il se prend un peu pour un acteur de film d’action) et arrive enfin à la hauteur du minibus qui continue à avancer malgré les coups donnés contre la vitre du chauffeur, qui est au téléphone. Le minibus s’arrête enfin… Le sac est retrouvé. Ouf ! Il faut dire que nous avons semé quelques objets en chemin ces derniers temps : un caleçon et des lames de rasoir pour Mister J et un sac à linge sale pour Miss V. Non miss V, je ne crois pas que la femme de ménage ait volé ton sac à linge sale vide, tu as dû l’oublier quelque part…)

Après avoir déposé nos bagages à la casa, nous nous rendons à l’agence Hedman Alas, les seuls à affréter un bus (et non un minibus) pour Copan au Honduras. Tous les minibus que l’on nous a proposés partent à 4h du matin ; et bien nous, nous partirons à 3h30 !! Pourquoi si tôt ? Pour éviter de rester coincés dans les bouchons à Guatemala City. Le bus coûte peut-être deux fois plus cher que le minibus mais au moins nous serons mieux assis et nous pourrons dormiiir (sans oublier qu’il y a une toilette à l’intérieur ;).

Antigua: trop choux ces papys!

Antigua: trop choux ces papys!

Antigua: Frida's restaurant

Antigua: Frida’s restaurant, une valeur sure !

Bye bye Guatemala, que nous avons tant aimé !

2 thoughts on “Guatemala: lac Atitlán et Chichicastenango

  1. Caussanel Solange

    Bonjour les grands voyageurs,
    Nous avons encore beaucoup apprécié votre voyage au Guatemala. Curieux l’église de la Merced à Antigua, son tapis de sable fait penser aux mandalas de sable des moines tibétains….
    Comptez-vous modifier votre périple suite au tremblement de terre en Equateur, où vous devriez être dans un mois ?
    A bientôt pour la suite des aventures …
    gros bisous
    Solange

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    • bdmadroite Post author

      Salut Solange, effectivement, le tapis de sable nous a fait penser à la même chose, même s’ils utilisent des « pochoirs » pour effectuer les motifs, contrairement aux Tibétains.
      Nous comptons toujours aller en Equateur, d’ailleurs la soeur de Miss V vient nous rejoindre… Les régions touchées par le séisme ne font pas partie de notre itinéraire.

      Bisous.

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