Chili: le désert d’Atacama

Dimanche 21 août 2016. Trajet de Purmamarca à San Pedro de Atacama (Chili).

D’après la guichetière, notre bus devrait partir à 9h15 ce matin mais d’après internet, il partirait à 9h40…Nous arrivons à 9h10 à la gare, et le bus est déjà là ! A 9h13 (mieux vaut ne pas être en retard en Argentine), nous partons en direction San Pedro de Atacama au Chili. Nous ne sommes que 8 dans ce bus : 4 en bas et 4 en haut. Du jamais vu ! Et il y a deux toilettes opérationnelles dans le bus, nous avons bel et bien quitter la Bolivie 😉

La route vers San Pedro de Atacama ressemble fort au Sud Lipez de Bolivie et est donc magnifique. Nous traversons tout d’abord le grand salar d’Argentine, apercevons à maintes reprises des vigognes, des rivières glacées, des lagunes, des volcans, tout cela dans des paysages vallonnés, bruns et secs. Nous passons plusieurs fois au-delà de 4000m, jusqu’à 4890m. Mais depuis le temps que nous voyageons en altitude, nous n’en ressentons plus les effets, ce qui n’est pas le cas d’une locale, qui semble à l’agonie et dormira donc tout le trajet.

Un peu avant midi, nous nous dépêchons de manger notre pain, fromage et orange car tout cela est interdit à la frontière du Chili. Nous arrivons finalement vers 13h à la frontière : les employés ne sont pas très aimables, ni du côté argentin ni du côté chilien, mais tout se passe très bien.

Vers 15h30, soit après 6h15 de trajet, nous arrivons à San Pedro. Les rues de la ville en dehors du centre sont désertes, plein de maisons ne sont pas finies, ça ne donne pas du tout envie. Nous n’imaginions pas San Pedro comme cela… Arrivés à notre hôtel, personne ne nous ouvre. Heureusement, 5 minutes plus tard, un couple d’Italiens arrive. Oui mais…ils n’ont pas la clé de la porte d’entrée. Nous sonnons à tour de rôle toutes les 10 minutes mais personne ne nous ouvre. Étrange ! Les Italiens pensent que les patrons sont à une fête. Après 40 minutes d’attente, la patronne arrive toute embêtée : « désolée mais vous aviez écrit dans votre réservation que vous arriviez entre 17h et 18h ». OK mais on ne sait jamais exactement à quelle on arrive. On a plus souvent du retard que de l’avance, donc on vise large ; et aujourd’hui, nous étions à l’avance. C’est bien la première fois que l’on nous répond cela mais bon, ce n’est pas très grave, surtout que cet hôtel familial est tout mignon, la famille est très sympathique, notre chambre est super (la meilleure évidemment) et la salle de bain commune est pas mal du tout (à partager avec une seule autre chambre).

San Pedro de Atacama: à la porte depuis 40 minuntes car personne n'est là pour nous ouvrir ;)

San Pedro de Atacama: à la porte depuis 40 minuntes car personne n’est là pour nous ouvrir 😉

San Pedro de Atacama: à notre chouette petit hôtel familial

San Pedro de Atacama: à notre chouette petit hôtel familial

Le soir, nous nous rendons dans un bon restaurant de viande et comme nous avons très faim, nous optons pour une « parrilla » (prononcez pariCHa ici ;). La quantité de viande est énooorme ! C’est un plat de 4, pas de 2 ce truc 😉 Ils sont complètement fous ces Chiliens ! Nous avons très soif aussi et comme il y a une promo pour le « vino con frutas », nous en commandons un. Délicieuse cette sangria à la fraise !

San Pedro de Atacama: vino con frutas. Sangria quoi ! ;)

San Pedro de Atacama: vino con frutas. Sangria quoi ! A la fraise svp 😉

San Pedro de Atacama: parilla de malade pour deux !

San Pedro de Atacama: parilla de malade pour deux !

 

Lundi 22 août 2016. Visite de la Vallée de la Muerte.

Comme il paraît que le désert de l’Atacama ressemble fort au Sud Lipez de Bolivie, que le Sud Lipez est même encore plus joli et que nous avons peur d’une impression de déjà-vu, nous avons décidé de visiter le désert d’Atacama autrement : en vélo, tout seuls, en dehors de la foule !

Ce matin, nous faisons la grasse matinée jusqu’à 8h, déjeunons tranquillement, louons deux bons VTTs à notre hôtel et partons vers 10h pour la Valle de la Muerte. Quatre kilomètres seulement et plutôt plats nous séparent de l’entrée du site mais le soleil tape déjà. Bein oui, nous sommes dans un désert !

San Pedro de Atacama: ruta del desierto. La route du désert et ses volcans.

San Pedro de Atacama: ruta del desierto. La route du désert et ses volcans.

Le désert d'Atacama:  la ruta del desierto. La route du désert et de la Valle de la Muerte.

e désert d’Atacama: la ruta del desierto. La route du désert, en direction de la Valle de la Muerte.

Juste après l’entrée du site, nous tombons sur un mini salar. Tout mignon !

Le désert d'Atacama: un mini salar à l'entrée de la Vallée de la Mort

Le désert d’Atacama: un mini salar à l’entrée de la Vallée de la Mort

Le désert d'Atacama: un mini salar à l'entrée de la Vallée de la Mort

Le désert d’Atacama: un mini salar à l’entrée de la Vallée de la Mort

Nous continuons ensuite notre route sur le sable à travers des roches rouges à perte de vue. D’ailleurs, la Vallée de la Muerte (la Vallée de la Mort) s’appelait à l’origine la Vallée de Marte (la Vallée de Mars) car son relief faisait penser à la planète rouge. Sur les tickets d’entrée, il est d’ailleurs encore écrit « Valle de Marte ». Mais au fil du temps, Marte s’est transformé en Muerte. Peut-être aussi à cause de ses paysages : des roches et des roches érodées par le vent, et sans aucune végétation.

San Pedro de Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars)

San Pedro de Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars)

Le désert d'Atacama:  el Valle de la Muerte (o de Marte)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars). Bienvenue sur Mars !

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars). Bienvenue sur Mars !

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte o de Marte (la Vallée de la Mort ou de Mars). Bienvenue sur Mars !

A notre grande surprise, nous arrivons à une grande dune de sable, où certains touristes s’adonnent à un nouveau sport : le snowboard sur sable… A moins d’avoir envie de se casser quelque chose (comme un touriste sur une dune d’Ica au Pérou), il vaut mieux passer son tour 😉

Le désert d'Atacama: une dune de sable, des volcans, un canyon, bienvenues à la Vallée de la Mort !

Le désert d’Atacama: une dune de sable, des volcans, un canyon, bienvenues à la Vallée de la Mort !

La partie qui suit la dune est la plus compliquée du trajet car elle est en montée et monter dans le sable n’est pas toujours aisé. Plutôt que de se fatiguer pour rien comme ceux devant nous qui marchent à côté de leur vélo, nous envisageons une autre solution : nous abandonnons nos vélos à la moitié du chemin et continuons à pied 😉

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). La dernière partie monte, et dans le sable, c'est galère... ;)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). La dernière partie monte, et dans le sable, c’est galère… 😉

Nous arrivons finalement au mirador, qui offre une vue époustouflante sur la grande dune de sable, le canyon et les volcans au loin (dont le majestueux volcan Licancabur, que nous avions vu de près en Bolivie, à la Laguna Verde). A part, deux autres touristes, nous sommes seuls au monde depuis le début de la balade. Pas un chat ! Nous y resterons bien une demi-heure.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). Une dune de sable, un canyon et les volcans au loin. Waouw !

Le désert d'Atacama: le volcan Licancabur et son acolyte vus depuis la Vallée de la Mort

Le désert d’Atacama: le volcan Licancabur et son acolyte vus depuis la Vallée de la Mort

Le désert d'Atacama: vue sur des volcans enneigés et dont un fume depuis la Vallée de la Mort

Le désert d’Atacama: vue sur des volcans enneigés et dont un fume depuis la Vallée de la Mort

Le désert d'Atacama:  el Valle de la Muerte (o de Marte)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (o de Marte)

Le désert d'Atacama:  el Valle de la Muerte (o de Marte)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (o de Marte). Un petit air de Grand Canyon…

A certains endroits, dans la roche, nous remarquons aussi des lignes de calcaire de couleur blanche. Celles-ci nous rappellent que toute la région était un océan il y a bien longtemps.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). Lignes de calcaire blanches.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). Adios !

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort). Adios !

Le retour est plus rapide (car en descente) mais beaucoup plus technique car descendre sur du sable peut s’avérer casse-gueule et donc très dangereux. Nous y sommes allés lentement sans freiner brusquement et donc sans tomber 😉 Ouf ! Au retour, nous croiserons nettement plus de cyclistes qu’à l’aller. Ils sont fous d’arriver si tard sous cette chaleur, mais bon chacun fait ce qu’il lui plaît 😉

Le désert d'Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Muerte (la Vallée de la Mort)

San Pedro de Atacama: ruta del desierto. La route du désert et ses volcans.

San Pedro de Atacama: ruta del desierto. La route du désert et ses volcans.

A midi, nous prenons tous les deux une lasagne végétarienne accompagnée d’une salade et de quinoa (ou patates ou frites). Ce n’est pas encore aujourd’hui que nous aurons faim 😉

San Pedro de Atacama: lasagne végétarienne (avec, en plus, du quinoa en accompagnement !)

San Pedro de Atacama: lasagne végétarienne (avec, en plus, du quinoa en accompagnement !)

Cet après-midi, nous avons une autre mission : trouver un bus de retour pour l’Argentine pour ce jeudi. Nous nous rendons donc à la gare de bus en vélo. Sur les 4 compagnies faisant le trajet jusqu’en Argentine, seules deux sont ouvertes à 15h30. Et aucune des deux ne fait le trajet le jeudi. Chaque compagnie n’effectue en fait le trajet que 3 fois par semaine. Reste à savoir quelle compagnie opère quel jour. Une employée nous prétend par contre qu’aucun bus ne part ce jeudi pour l’Argentine. Pourtant, il est écrit sur le tableau à l’entrée et dans le bureau de la compagnie que Frontera del Norte effectue le trajet le jeudi… Nous voulons nous adresser à cette compagnie pour en être sûr ! Sur la porte du bureau de la compagnie, nous voyons qu’une autre adresse est écrite, l’adresse de leur agence en ville. Nous nous y rendons donc à vélo mais à l’adresse indiquée, nous trouvons la compagnie Pullman. Étrange ! Celle-ci aurait-elle racheter l’autre ? Nous ne le saurons bien sûr jamais 😉 Vers 18h, nous repartons à la gare, toujours en vélo (heureusement que nous les avions loués pour la journée entière), car à cette heure-là, tous les guichets sont censés être ouverts. En effet, mais l’employée de Frontera del Norte nous confirme qu’aucun bus ne part ce jeudi… Nous devons donc rester un jour de plus à San Pedro de Atacama et partir vendredi. Heuresement que nous avons le temps 😉 Deux compagnies effectuent le trajet ce jour-là : Pullman et Geminis. Nous choisissons cette dernière, qui a de meilleurs commentaires sur internet.

En arrivant en Argentine et au Chili, pays dits développés, nous pensions que tout serait facile. Que nenni ! Pour la deuxième fois, nous nous rendons compte que réserver un bus s’avère à certains endroits encore plus difficile que dans les autres pays d’Amérique Latine 😉

Maintenant que nous avons notre bus, nous devons demander à notre hôte si nous pouvons rester une nuit de plus… Mister J prend les devants et va d’abord voir sur Booking. Il leur reste juste une chambre, mais avec salle de bain privée à 70$. Hors de question de payer ce prix-là. Mais comme nous ne réserverons pas par Booking mais en demandant directement à notre hôte, peut-être qu’elle nous fera un prix (puisque Booking prend une commission)… Au début, notre hôte nous répond que l’hôtel est complet ce jeudi, mais en regardant de plus prêt son planning, elle se rend compte qu’il lui reste encore une chambre mais avec salle de bain privée. Sans blague ?! 😉 Elle nous explique qu’elle ne peut pas la faire à 50$ puisqu’elle a une salle de bain privée mais qu’elle peut nous la proposer à 60$ au lieu de 70$. Adjugé ! Cela nous arrive d’ailleurs souvent de réserver la première nuit sur Booking puis de prolonger au fur et à mesure en demandant directement à notre hôte ; parfois, le prix est le même mais parfois, il est moins élevé 😉

 

Mardi 23 août 2016. Visite de la Vallée de la Luna.

Aujourd’hui, nous nous levons à 7h car nous avons nettement plus de kilomètres à parcourir que la veille et comme le soleil tape très fort dans le désert d’Atacama, mieux vaut partir tôt et revenir avant l’après-midi.

Après une bonne dizaine de kilomètres, nous arrivons vers 9h10 à l’entrée du site de la Vallée de la Luna mais celle-ci n’ouvre qu’à 9h30. Les barrières ne sont pas encore ouvertes mais comme nous sommes à vélo, nous pouvons passer 😉 Waouuuw, nous sommes seuls à l’intérieur du site !

Le désert d'Atacama: en route vers la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: en route vers la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: en route vers la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: en route vers la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna. Du sable et de la roche à perte de vue.

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna. Du sable et de la roche à perte de vue.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna. Ca monte, ça monte...et ça tourne ;)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna. Ca monte, ça monte…et ça tourne 😉

Après 7 kms principalement en montée, nous arrivons à la Duna Mayor et l’Amphitéâtre. Nous montons par un petit sentier au sommet de la Duna Mayor, qui offre une vue magnifique sur une autre dune de sable, l’Amphitéâtre et son paysage lunaire, ainsi que sur le volcan Licancabur et son acolyte. Nous y resterons une bonne demi-heure, seuls, sans une âme qui vive.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna et sa Duna Mayor.

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna et sa Duna Mayor.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna et sa Duna Mayor.

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna et sa Duna Mayor.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna et son Amphitéâtre (à droite)

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna et son Amphitéâtre (à droite)

Le désert d'Atacama: vue sur l'Amphitéatre depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: vue sur l’Amphitéatre depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Le désert d'Atacama: paysage lunaire vu depuis le sommet de la Duna Moyr (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: paysage lunaire vu depuis le sommet de la Duna Moyr (Valle de la Luna)

Le désert d'Atacama: vue depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna). Au loin, le volcan Licancabur.

Le désert d’Atacama: vue depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna). Au loin, le volcan Licancabur.

Le désert d'Atacama: vue sur le volcan Licancabur et son acolyte depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: vue sur le volcan Licancabur et son acolyte depuis le sommet de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Nous empruntons ensuite un sentier en face de la Duna Mayor et marchons le long d’une crête qui donne le vertige à Mister J. A nouveau, la vue est très jolie.

Le désert d'Atacama: petite balade sur une crête, avec vue sur une dune et l'Amphitéâtre (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: petite balade sur une crête, avec vue sur une dune et l’Amphitéâtre (Valle de la Luna)

Le désert d'Atacama: l'Amphitéâtre (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: l’Amphitéâtre (Valle de la Luna)

Le désert d'Atacama: Miss V au sommet d'une crête (Valle de la Luna). Vue sur un petit salar au loin.

Le désert d’Atacama: Miss V au sommet d’une crête (Valle de la Luna). Vue sur un petit salar au loin.

Le désert d'Atacama: crystal de sel trouvé au pied de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Le désert d’Atacama: crystal de sel trouvé au pied de la Duna Mayor (Valle de la Luna)

Sur le chemin du retour, qui est encore plus en pente et donc casse-gueule qu’hier, nous arrêtons à la caverne de sel, creusée par l’érosion et qui pourrait tout aussi bien s’appeler le labyrinthe de sel. Joli et amusant !

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna. Chemin du retour.

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna

Le désert d'Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna. Il s'agit bien de sel, recouvert de sable et de poussière.

Le désert d’Atacama: la caverne de sel de la Valle de la Luna. Il s’agit bien de sel, recouvert de sable et de poussière.

Sur la route nous ramenant à San Pedro, nous restons subjugués par le volcan Licancabur, un de ces rares volcans en forme de cône parfait. Nous l’avons approché de bien plus près dans le Sud Lipez en Bolivie lorsque nous avions visité la superbe Laguna Verde mais il nous fascine encore et toujours.  Il appartient majoritairement au Chili, seuls les deux-tiers du versant nord-est appartenant à la Bolivie.

Le désert d'Atacama: el Valle de la Luna. Volcans au loin.

Le désert d’Atacama: el Valle de la Luna. Volcans au loin.

Le désert d'Atacama: retour de la Valle de la Luna. Le volcan Licancabur et son acolyte.

Le désert d’Atacama: retour de la Valle de la Luna. Le volcan Licancabur et son acolyte.

Le désert d'Atacama: retour de la Valle de la Luna. Le volcan Licancabur et ses acolytes.

Le désert d’Atacama: retour de la Valle de la Luna. Le volcan Licancabur et ses acolytes.

Le Sud Lipez: la Laguna Verde et le volcan Licancabur (à la frontière avec le Chili)

Petit rappel du Sud Lipez: la Laguna Verde et le volcan Licancabur (à la frontière avec le Chili)

A midi, nous retournons manger au même resto que la veille. Il faut dire qu’il sert des légumes et de bons petits plats. Pour chaque plat, nous avons droit à deux accompagnements au choix parmi patates, riz, taboulé de quinoa et salade. Mister J se lance pour le saumon, qui lui fait de l’œil depuis hier sur la carte. Il faut dire que cela fait presque un an que nous n’avons pas mangé de bon filet de saumon ! Il choisit en accompagnement le taboulé de quinoa et de la salade. La serveuse revient vérifier : juste de la salade ? Pas de patates ou de riz ? Oui oui. Ils ont dû penser qu’il allait mourir de faim (ni patates, ni viandes, que se passe-t-il ?), alors ils lui ont servi une montagne de taboulé de quinoa et une énorme salade 😉

San Pedro de Atacama:  succulent pavé de saumon, qui a peut-être rendu malade Mister J...

San Pedro de Atacama: succulent pavé de saumon, qui a peut-être rendu Mister J malade…

San Pedro de Atacama: plat du jour pour Miss V. Une soupe avec une patate, un morceau de potiron, un morceau de maïs et un morceau de boeuf. Pas excellent mais ça remplit et ce n'est pas cher...

San Pedro de Atacama: plat du jour pour Miss V. Une soupe avec une patate, un morceau de potiron, un morceau de maïs et un morceau de boeuf. Pas excellent mais ça remplit et ce n’est pas cher…

Au fait, pourquoi choisir du saumon au Chili ? Car c’est le deuxième producteur de saumon après la Norvège… On vous rassure, le morceau de poisson était d’une taille normale comparé à ce qu’ils servent en viande. Nous étions à nouveau effarés devant ce que nos voisins de table ont choisi. Devant nous, un Chilien s’attaque à un énorme jambonneau (idéalement pour 2 chez nous) accompagné de pommes de terre, alors qu’un autre Chilien ou Argentin dévorera un demi poulet-frites en 15 minutes. Ce sont vraiment des OVNIS pour nous mais c’est normal ici !

 

Mercredi 24 août 2016. Le désert médical de San Pedro de Atacama.

Aujourd’hui aurait dû être une journée de repos pour se remettre des deux précédentes journées à vélo et se reposer avant une éventuelle excursion demain aux lagunes et salar du désert d’Atacama. Oui mais…vers 10h Mister J commence à se sentir très fatigué, à avoir un peu mal à l’estomac, mal à la tête et froid (même avec son polar sous deux couvertures). Vers 12h30, Miss V retourne toute la chambre pour trouver le thermomètre que Mister J a rangé dans une de ses nombreuses trousses. Verdict ? 38 de température sous le bras. Merde, à partir de 38, il faut que nous consultions un médecin car cela pourrait être la malaria ou la dengue (dixit notre médecin belge du voyage). Nos hôtes nous expliquent qu’il n’y a pas de cabinet de médecins à proprement dit à San Pedro de Atacama mais que nous avons quand même deux possibilités : une clinique privée ou un hôpital public. Nous nous rendons alors en taxi à la clinique privée du centre-ville. Elle semble toute petite (genre cabinet de médecins), il n’y a pas un chat mais le médecin n’arrive qu’à…18h. Pas question d’attendre jusque-là. Nous nous rendons alors à pied jusqu’à l’hôpital public, qui n’est pas très éloigné. N’imaginez pas un grand hôpital comme chez nous : il n’y a pas d’étage et est relativement petit, en forme de U. Il ne semble y avoir qu’un service de maternité, un service de pédiatrie et un mini service d’urgences. Bref, impossible de se perdre dans les couloirs 😉 De toute façon, nous n’avons pas été plus loin que la porte d’entrée, la réception, la salle d’attente et la salle d’observation. A tout casser, nous avons fait 10 mètres dans cet hôpital 😉 Après 30 minutes d’attente, le médecin-réceptionniste fait entrer Mister J dans la salle d’observation, prend sa tension et sa température. Verdict ? tension à 10/7 (au lieu de 12/8) et température à 38,5. Il lui pose alors consécutivement (et sans gants bien sûr) deux poches d’eau salée en perfusion pour voir si la température descend. Ils doivent surement avoir l’habitude de recevoir des touristes déshydratés 😉 Comme nous sommes dans un désert, nous avons beaucoup bu et ne pensons pas que Mister J soit déshydraté mais c’est normal qu’il essaie. Après ces deux poches, la température n’est effectivement pas vraiment descendue : de 38,5 à 38,2.

San Pedro de Atacama: tourisme médical ou plutôt désert médical...Poche de réhydratation pour faire descendre la fièvre mais Mister J n'est pas déshydraté ;) Il doit surement avoir une petite infection à l'estomac...

San Pedro de Atacama: tourisme médical ou plutôt désert médical…Poche de réhydratation pour faire descendre la fièvre mais Mister J n’est pas déshydraté 😉 Il doit surement avoir une petite infection à l’estomac…

Après 15 minutes, le médecin-réceptionniste donne alors deux Dafalgan à Mister J et lui dit qu’il va appeler un médecin. Ah bon, vous n’êtes pas médecin ? Vous avez quand même mis sous perfusion et donner deux médocs, mais bon… Tiens, il passe le thermomètre au patient suivant sans le laver. Heureusement qu’il le place sous l’aisselle 😉 Après 20 minutes, le médecin arrive. Grâce aux Dafalgan, la fièvre est retombée ; cela ne peut donc pas être la malaria ou la dengue, nous dit le médecin. Ouf ! Il nous explique que, de toute façon, ils n’ont pas le matériel pour faire un examen de sang à San Pedro de Atacama ; il faut aller à Calama, à environ 2h de route de San Pedro de Atacama. Le médecin demande alors à Mister J s’il a mal à la gorge. Non ! Il vérifie quand même sa gorge au cas où, non pas avec une lampe de poche mais avec…son iPhone 6. Tiens tiens, étrange, nous pensions que les téléphones portables étaient remplis de bactéries… Bref, Mister J n’a affectivement pas d’angine. Il lui demande alors s’il y a la diarrhée. Non ! Ce n’est donc pas une turista non plus. Il est bien embêté, les touristes ont généralement soit une angine, soit la turista. Oui mais…comme Mister J a de petite douleur à l’estomac, il suppose qu’il s’agit d’une petite infection à l’estomac. Le saumon d’hier peut-être ? Mince, Miss V voulait prendre cela au restaurant aujourd’hui. Ou alors les crudités ? Mais l’eau est censée être potable dans tout le Chili et l’Argentine… Bref, il faut que Mister J suive un régime alimentaire (pas de condiment, pas d’ail, pas de crudités, surtout de la soupe), surveille sa température et si elle ne descend pas, il faudra aller dans un hôpital plus grand pour faire une prise de sang et découvrir de quelle infection il s’agit. Si son état empire demain nous irons à l’hôpital de Calama (à 2h de route), sinon nous verrons cela à Salta, la plus grande ville du nord-ouest argentin et accessoirement notre prochaine destination.

Nous sortons finalement de l’hôpital vers 16h30, soit 4h après notre arrivée, et sans trop vraiment savoir de quoi souffre Mister J. Très sympa cette après-midi de tourisme médical – ou plutôt de désert médical 😉 Tout cela pour seulement 30€, et sans avoir mangé à midi ! Heureusement que nous n’avions pas encore réservé d’excursion pour demain car elle serait tombée à l’eau. Point positif : tout cela va nous faire faire des économies car les excursions dans le désert d’Atacama ne sont pas du tout données (70-80$ par personne pour une agence réputée sérieuse) ! Pas trop de regret donc, surtout que ce qu’il nous restait à voir dans le désert d’Atacama sont des lagunes, des flamants roses, des salars et des geysers. Nous avons déjà vu tout cela et pour bien moins cher en Bolivie ! En réalité, même si Mister n’était pas tombé malade, nous ne sommes pas sûrs d’être partis en excursion. Trop cher ! Il y a juste une chose que Miss V aurait quand même aimé faire : se rendre à la Laguna Piedras Rojas et se baigner dans son eau vert pâle, où apparemment on flotte aussi bien que dans la Mer Morte. Mais si nous n’avons pas pu y aller, c’est que cela devait être ainsi, un point c’est tout. Ce sera pour une prochaine fois…ou pas 😉 Mais si nous y allons un jour, ce sera en louant un véhicule, pas en excursion.

Le désert d'Atacama: Laguna Piedras Rojas

Photo volée pour avoir un idée de la Laguna Piedras Rojas

Tiens, et Miss V dans tout cela ? Elle est en pleine forme ! Cela doit venir du fait que nous ne partageons plus systématiquement nos repas ou alors du patrimoine génétique topissime que lui a transmis sa maman 😉

Le soir, Miss V tente le « salmon a lo pobre » dans un autre restaurant plus chic. Au lieu de recevoir un pavé de saumon et un œuf sur le plat, elle reçoit trois pavés de saumon, deux œufs sur le plat et tout cela, sur un immense tas de frites. Ce sont de vrais malades ces Chiliens ! 😉

San Pedro de Atacama: Salmon a lo Pobre (saumon du pauvre). Eh bien, on dirait pas! 3 pavés de saumon, 2 oeufs sur le plat et un tas immense de frites. Ce sont de vrais malaaade ces Chiliens ! ;)

San Pedro de Atacama: Salmon a lo Pobre (saumon du pauvre). Eh bien, on dirait pas! 3 pavés de saumon, 2 oeufs sur le plat et un tas immense de frites. Ce sont de vrais malaaade ces Chiliens ! 😉

San Pedro de Atacama: Salmon a lo Pobre (saumon du pauvre). Eh bien, on dirait pas! 3 pavés de saumon, 2 oeufs sur le plat et un tas immense de frites. Ce sont de vrais malaaade ces Chiliens ! ;)

San Pedro de Atacama: Salmon a lo Pobre. Ce sont de vrais malaaade ces Chiliens ! 😉

San Pedro de Atacama et son centre-ville

San Pedro de Atacama et son centre-ville. On se croirait presque dans un western américain.

 

Jeudi 25 août 2016. Vrai repos à San Pedro de Atacama.

Mister J n’a pas de fièvre ce matin mais encore quelques douleurs à l’estomac et aucune envie de manger… Sans surprise, il doit encore se reposer. Miss V en profite alors pour faire leur lessive à la main. Et il y en a de la lessive car nos vêtements ont bien pris la poussière lors de nos balades à vélo 😉

A midi, nous prenons tous les deux un poulet-nouilles au curry. Un vrai délice et pour une fois, les proportions sont raisonnables.

San Pedro de Atacama: poulet au curry et nouilles de riz. Un délice !

San Pedro de Atacama: poulet au curry et nouilles de riz. Un délice !

San Pedro de Atacama et son centre-ville

San Pedro de Atacama et son centre-ville

San Pedro de Atacama et son église en adobe

San Pedro de Atacama et son église en adobe

En revenant, Mister J a une poussée de fièvre mais moins élevée qu’hier (37,9). Comme son état (pas envie de manger) lui fait vraiment penser à notre turista du Guatemala, nous pensons de plus en plus qu’il a peut-être bien une infection à l’estomac, avec fièvre mais sans diarrhée (pour l’instant). Il prendra donc un antibiotique de notre cru et continuera à se reposer l’après-midi pendant que Miss V triera les photos et écrira.

Ce soir, Mister J pète la forme. Merci l’antibiotique ! Heureusement que nous en avions avec nous car avant qu’un médecin d’ici en prescrive, on peut attendre 3 jours. Mister J est tellement en forme qu’il nous préparera même un superbe spaghettis à la sauce tomate, qu’il dévorera avec envie. C’est fou ce que les tomates ont du goût en Amérique du Sud !

Dans la cuisine, nous rencontrons un couple de retraités allemands qui vit en Australie depuis des années et qui part deux mois chaque été depuis 15 ans. Vous l’aurez deviné : ils étaient profs. Elle, qui était prof de français, nous parle dans un français presque parfait. Impressionnant ! Cette année, ils ont un itinéraire un peu particulier, voire biscornu : ils sont arrivés à Buenos Aires en Argentine, puis ont pris un vol pour Santiago de Chile, ils achèvent maintenant 2 semaines au Chili (Santiago, Valparaiso et le désert d’Atacama), passeront ensuite 2 semaines au Pérou. Puis, ils s’envoleront pour la Floride, où monsieur va assister à une conférence et où ils visiteront le Parc National des Everglades. De là, ils partiront 2 semaines en croisière jusqu’à Lima au Pérou, en passant par le Canal de Panama. Ils avouent qu’à leur âge, c’est encore plus difficile de s’adapter au décalage horaire et à l’altitude. Ils ont d’ailleurs l’air très fatigués. Elle nous explique qu’après 8 jours de voyage, elle se réveille toujours à 1h du matin. A leur âge, nous visiterons donc l’Europe 😉

Argentine: Humahuaca, Purmamarca et Tilcara

Mardi 16 août 2016. Trajet Tupiza-Villazon-Humahuaca (Argentine).

Et oui, c’est déjà aujourd’hui que nous passons en Argentine. Cela nous fait un petit pincement au cœur de quitter cet hôtel familial tenu par cette famille si chaleureuse. Faisons un peu de pub : il s’agit de l’Hostal Butch Cassidy à Tupiza. Les parents ont travaillé des années pour les agences qui font les tours dans le Sud Lipez et le salar d’Uyuni en tant que guide et cuisinière. Ils ont ensuite ouvert une supérette auprès de laquelle s’approvisionnent les différentes agences avant de partir en expédition. Ils sont ainsi capables de nous renseigner sur les tours et surtout sur les menus que proposent les agences chaque jour pour manger : le lundi soir chez La Torre, c’est lasagnes tandis que chez Tupiza Tours, c’est spaghettis ! 😉 Ils ont ouvert il y a seulement 7 mois avec une dizaine de chambres et pensaient recevoir quelques locaux. Mais comme il n’y a pas beaucoup de choix d’hôtels à Tupiza, ils ont vite reçu des touristes étrangers, qui les ont très bien notés sur Booking.com et Trip Advisor. Du coup, ils ont une note de 9,6/10 et sont premiers sur Booking.com, devant les grands hôtels de Tupiza. Et depuis lors, ils sont souvent pleins. En réalité, ils ne réalisent pas encore ce qu’ils leur arrivent. Il faut dire qu’ils proposent des chambres nickels, un buffet de petit déjeuner comme on n’en a jamais eu et sont tellement adorables qu’on se sent très vite comme chez nous. D’ailleurs la petite dernière venait voir ce que Mister J cuisinait « en Bolivie, on ne fait pas le quinoa comme ça ! ». 😉 Elle n’a que 12 ans mais est déjà prête à prendre la relève tellement elle est sociable.

Tupiza: le buffet génialissime de notre hôtel pour le petit-déjeuner

Tupiza: le buffet génialissime de notre hôtel pour le petit-déjeuner

Nous disons aussi au revoir aux deux Allemandes avec qui nous avons beaucoup parlé ces deux derniers jours et nous dirigeons vers la gare de bus vers 9h. Un bus un peu pourri et puant les pieds est prêt à partir pour Villazón, la dernière ville bolivienne avant la frontière avec l’Argentine. N’ayant pas du tout envie d’attendre, nous sautons sur l’occasion, montons dans ce bus et ouvrons en grand la fenêtre car l’odeur de pieds est vraiment nauséabonde ! Après seulement 1h30 de trajet, nous arrivons dans le centre de Villazón et marchons 1km jusqu’à la frontière. Reste une inconnue : combien de temps allons-nous mettre pour passer cette frontière apparemment très fréquentée. D’après certaines expériences lues sur internet, cela peut prendre entre 30 minutes et 8h… Mais à nouveau, la chance est avec nous : nous mettrons en tout et pour tout 45 minutes pour passer de l’autre côté, côté argentin, à La Quiaca.

A la frontière, nous n’avons pas pu échanger notre argent. Et aucun touriste voyageant dans l’autre sens ne nous a proposé d’échanger nos Bolivianos. Nous devons donc trouver un distributeur avant de pouvoir prendre le prochain bus. C’est là que la galère commence… Il n’y a qu’une seule banque dans cette ville frontière, avec 3 distributeurs de billets, dont 2 sont déjà vides. De plus, une vingtaine de personnes attendant déjà pour retirer… Mister J dépose Miss V dans un parc avec les sacs et part faire la file. Après 20 minutes, la file avance bizarrement très vite… Mince, le dernier distributeur est maintenant vide ! Un gars de l’agence nous dit que le distributeur devrait être rempli dans 30 minutes. Grrr ! Certains continuent la file, pas Mister J. Nous allons essayer de payer le bus avec des dollars américains. C’est la première fois que cela nous arrive !

Nous allons donc à la gare de bus et payons nos billets de bus en US$ malgré le taux de change désavantageux. Nous arrivons aussi à nous séparer de nos derniers Bolivianos dans une supérette où nous achetons de quoi déjeuner en attendant le bus, qui ne part qu’à 15h.

Première bonne surprise en Argentine : contrairement aux bus boliviens, les bus argentins sont tout neufs, tout propres, partent à l’heure et arrivent à l’heure. Après 3h de trajet, nous arrivons donc à Humahuaca et trouvons assez rapidement un petit hôtel. Ouf ! Il faut dire que c’est la première fois que nous arrivons quelque part à 18h sans avoir rien réserver. Mais comme nous avons une nouvelle fois changé d’heure en passant la frontière, il fait encore jour (+1h et donc +5h par rapport à la Belgique/France). Par contre, il faut absolument que nous retirions de l’argent car nous n’avons toujours pas de Pesos argentins. Même blague que toute à l’heure à La Quiaca : il n’y a qu’une seule banque avec 3 distributeurs dans toute la ville. Heureusement, ils sont tous pleins, donc la file avance très vite. Par contre, on ne peut retirer que 2000 Pesos argentins (120€) avec des frais de 90 Pesos (5€, en plus des frais de notre banque). Grrrr. Mais avons-nous vraiment le choix ? Nous retirons tout de même plusieurs fois parce qu’en argentine, avec 120 euros, on ne tient pas très longtemps 😉

Ceci dit, il y a un point qui tourne en notre faveur : le Pesos argentin est régulièrement dévalué face au US$ et à l’euro. La dernière dévaluation (de 30% !) a d’ailleurs eu lieu en décembre 2015. Pour 1 euro, on obtenait 6 Pesos en 2013, on en obtient aujourd’hui 16. On peut facilement imaginer l’impact que cela a pu avoir sur les Argentins ces dernières années. Même si touristiquement parlant, les tarifs sont régulièrement alignés sur la valeur du dollar, nous y gagnons sur les transports, la nourriture, les toilettes… Cela compte ! 😉

Ce soir, nous avons très faim car nous avons peu mangé depuis le matin. Du coup, nous choisissons un bon resto. L’ambiance est sympa. Nous prenons un menu « entrée, plat, dessert », l’occasion de déguster de superbes empenadas farcies à la viande, un bon ragout de quinoa et, en dessert, une crêpe au « dulce de leche ». Mais qu’est-ce donc ? Les Argentins ont compris qu’ils pouvaient faire une sorte de sauce au caramel en faisant caraméliser du sucre dans du lait. En réalité, nous avions déjà pu en goûter au petit-déjeuner lors de notre expédition dans le Sud Lipez en Bolivie 😉

Humahuaca: une crêpe au "dulce de leche" (une confiture de lait très sucrée). Délicieux !

Humahuaca: une crêpe au « dulce de leche » (une confiture de lait très sucrée). Délicieux !

 

Mercredi 17 août 2016. Visite de Humahuaca.

Ce matin, le petit déjeuner est plus que sommaire : un peu de pain sec, de la confiture et une boisson chaude. Cela nous rappelle la chance que nous avions à Tupiza : un délicieux buffet préparé par la mama !

La ville de Humahuaca n’est pas très grande et la matinée nous suffira pour en faire le tour ! Nous commençons par la Plaza Central, qui est entourée par le Cabildo, un bâtiment de style colonial qui abrite la municipalité, ainsi que l’église de la Candeleria. Nous montons ensuite les marches qui mènent au Monument de l’Indépendance et qui offrent également une très belle vue sur la Quebrada de Humahuaca, qui, avec ses roches colorées, ressemble très fort au sud de la Bolivie. Il y a d’autres points au Nord-Ouest de l’Argentine qui nous font également tout de suite penser à la Bolivie : les traits andins des locaux, leur peau tannée par le soleil, leur artisanat (notamment les tissus avec lesquels les dames portent tout et n’importe quoi sur le dos), la lenteur du service dans les restaurants, les petits-déjeuners sommaires et un wifi souvent capricieux 😉

Humahuaca

Humahuaca: en route vers la Place Centrale

Humahuaca: el Cabildo ou encore la Municipalité

Humahuaca: el Cabildo ou encore la Municipalité

Humahuaca: la Iglesia de la Candelaria y del Antonio

Humahuaca: la Iglesia de la Candelaria y del Antonio

Humahuaca: Miss V et son nouveau pantalon devant le Monumento a la Independencia

Humahuaca: Miss V et son nouveau pantalon bolivien devant le Monumento a la Independencia

La Quebrada de Humahuaca et sa roche colorée

La Quebrada de Humahuaca et sa roche colorée

Un peu avant midi, nous remarquons un attroupement sur la Place Centrale, plus précisément devant le Cabildo. Mais que se passe-t-il ? Il y a même une musique de fond… Aaah, c’est San Francisco Solano, l’automate qui bénit la ville tous les jours vers midi. Il est sorti de sa cachette et est entré en action : il bénit d’abord la ville de sa main droite puis d’une croix qu’il tient dans sa main gauche.

Humahuaca: cherchez San Francisco, l'automate qui bénit la ville tous les jours à midi...

Humahuaca: cherchez San Francisco, l’automate qui bénit la ville tous les jours à midi…

Humahuaca: San Francisco Solano, l'automate qui bénit la ville tous les jours à midi...

Humahuaca: San Francisco Solano, l’automate qui bénit la ville tous les jours à midi…

A midi, nous nous dirigeons vers un resto qui a l’air sympa. Mister J prendra un steak de lama et Miss V un « estofado mixto » composé de chevreau et de lama cuits à l’étouffée ! Pas mauvais du tout !

Humahuaca: un lomo de lama. Succulent !

Humahuaca: un lomo de lama. Succulent !

Humahuaca: un estofado mixto, composé d'un morceau de chevreau et d'un morceau de lama. Pas mauvais du tout !

Humahuaca: un estofado mixto, composé d’un morceau de chevreau et d’un morceau de lama. Pas mauvais du tout !

L’après-midi, nous déambulons au hasard dans les quelques ruelles pavées de la ville. Mignon !

Humahuaca

Humahuaca

Humahuaca

Humahuaca et ses ruelles pavées

Humahuaca

Humahuaca

Humahuaca

Humahuaca: le soleil du drapeau argentin

Humahuaca

Humahuaca et ses ruelles pavées

Le soir, nous choisissons une spécialité argentine en entrée : des triangles de fromage de chèvre. Très bon mais le fromage est toujours un peu caoutchouteux par ici ! 😉 En plat principal, Mister J reprend du lama bien saignant et délicieux, tandis que Miss opte pour une autre spécialité argentine : un locro, càd une soupe de haricots, de maïs blanc, de viande de porc et d’une rondelle de chorizo. Pas terrible du tout…

Humahuaca: triangulitos de queso de cabra (petits traingles de fromage de chèvre). pas mauvais du tout !

Humahuaca: triangulitos de queso de cabra (petits traingles de fromage de chèvre). pas mauvais du tout !

Humahuaca: un locro, une spécialité argentine qui consiste en une soupe de haricots, de maïs blanc, de viande de porc et d'une rondelle de chorizo. Pas terrible...

Humahuaca: un locro, une spécialité argentine qui consiste en une soupe de haricots, de maïs blanc, de viande de porc et d’une rondelle de chorizo. Pas terrible…

Humahuaca: el Cabildo by night

Humahuaca: el Cabildo by night

 

Jeudi 18 août 2016. Trajet de Humahuaca à Purmamarca et visite de cette dernière.

Ce matin, nous partons pour Purmamarca. Après un petit déjeuner à nouveau très sommaire, nous voilà partis pour 1h30 de bus. Arrivés à Purmamarca, Mister J dépose Miss V dans un parc et part à la recherche d’un hébergement. Et cela lui prendra bien 1h car les hébergements sont soit vraiment nuls, soit trop chers ! Finalement, il trouvera une chouette petite chambre dans un camping. Les autres chambres de cet hostel-camping sont nuls (petites, très sombres) mais la nôtre est grande et bien claire grâce à deux grandes fenêtres qui donnent sur les montagnes colorées.

Purmamarca: arrivée à la gare de bus juste devant le marché artisanal pour touristes

Purmamarca: arrivée à la gare de bus, juste devant le marché artisanal pour touristes

Purmamarca: la Plaza Centrale, ses arcades et son marché artisanal

Purmamarca: la Plaza Centrale, ses arcades et son marché artisanal

Purmamarca: la Plaza Centrale entourée du marché artisanal pour touristes

Purmamarca: la Plaza Centrale entourée du marché artisanal pour touristes

Purmamarca: la Iglesia de Santa Rosa

Purmamarca: la Iglesia de Santa Rosa

Purmamarca: la Iglesia de Santa Rosa

Purmamarca: la Iglesia de Santa Rosa

Purmamarca: l'arbre millénaire

Purmamarca: l’arbre millénaire

Vers midi, nous cherchons un restaurant mais ils semblent tous fermés… Heureusement, celui qu’on convoitait semble ouvert, mais nous nous faisons refouler car « on ouvre dans 30 minutes, à 12h30 » ! Plutôt que de nous inciter à rester boire un apéro en attendant, ils nous éjectent carrément du resto ! Nous avons du mal à nous faire au rythme argentin ! Le petit-déjeuner proposé par les hôtels est sommaire, voire carrément minable (2 toasts avec de la confiture + 1 café ou thé). Nous avons donc faim très tôt mais le midi, les restos n’ouvrent pas avant 12h30… Il faut encore y ajouter le temps de se faire servir un plat, on ne peut donc pas manger avant 13h15 ! Et le soir, les restos n’ouvrent pas avant 19h30. Nous qui avions pris l’habitude d’aller manger tôt, vers 18h-18h30, parce que dans le reste de l’Amérique Latine, la majorité des restos ne servent plus après 20h. Bref, aujourd’hui, nous goûtons une nouvelle fois une spécialité argentine : des ravioles de quinoa. Non, les ravioles ne sont pas préparées avec de la farine de quinoa mais elles sont fourrées avec du quinoa. C’est un peu comme manger des pâtes et du quinoa… Pas mauvais mais cela ne vaut pas de bons raviolis ricotta-épinards 😉

Purmamarca: ravioles de quinoa à la sauce tomate. Non, les ravioles ne sont pas préparées avec de la farine de quinoa mais elles sont fourrées avec du quinoa. C'est un peu comme manger des pâtes et du quinoa...

Purmamarca: ravioles de quinoa à la sauce tomate.

IL y a une autre chose qui nous perturbe beaucoup en Argetine : la prononciation. Ici, le « LL » et le « J » se prononce « CH » alors que dans le reste de l’Amérique Latine, le « LL » se prononce comme un « Y » et le « J » plutôt comme un « R ». Cela donne : « aCHa » (alla = là-bas), « Como te CHamas » (como te llamas = comment t’appelles-tu), « Un Lomo de CHama » (llama = du lama), « un poCHo » (pollo = du poulet). Et quand on regarde les JOs, on a droit à « Una medaCHa de oro » (una medalla de oro = une médaille d’or). C’est super moche en plus. Cha fait portugèch 😉 Alors du coup, demander le mot de passe du WIFI à notre hôte, qui parle déjà super vite en mâchant ses mots, devient une aventure. Il en a déduit qu’on ne parlait pas du tout espagnol ! Ça alors, on ne nous l’avait encore jamais faite celle-là 😉

Ceci dit, nous ne sommes pas les seuls à nous moquer de cet accent… En effet, quelqu’un de très connu doit son surnom à cette prononciation en CH des Argentins (particulièrement ceux venant de la région de Buenos Aires). Mais de qui s’agit-il ? Le CHé bien sûr ! Eh oui, lorsqu’il a traversé les autres pays d’Amérique Latine (notamment en motocyclette), ils se moquaient déjà de son accent ! Il s’appelait Ernesto Guevara et s’est donc fait surnommé Ché Guevara.

A part cela, les Argentins que nous rencontrons sont très sympathiques et aimables. Cela ne change pas beaucoup par rapport à la Bolivie. Sauf peut-être ceux mal élevés qui viennent en tant que touristes, principalement de Buenos Aires…

Au fait, nous avons une mission aujourd’hui : acheter des billets de bus pour San Pedro de Atacama au Chili. Nous avons vu sur internet qu’un bus de la compagnie AndesMar passe le dimanche à 9h15 à Purmamarca, qu’il coute 700 Pesos Argentins et que le trajet devrait durer 7h. Mais où s’arrête-t-il ? A l’entrée du village ? Sur la place centrale ? Ou à la gare de bus encore en construction ? Le guide du Routard nous indique un hôtel « El Manantial del Silencio » un peu excentré dans lequel se situent les agences des compagnies de bus qui passent par Purmamarca. Ils pourront surement répondre à nos questions. Nous nous y rendons ; l’hôtel est chic mais vide. A l’accueil, nous nous adressons à une hôtesse qui se demande bien ce qu’on lui veut. Non, pas de possibilité de réserver des bus ici ! Nous nous rendons alors à l’office du tourisme, qui nous indique le seul et unique endroit où acheter un ticket de bus pour le Chili : un magasin de souvenirs, qui est fermé. Nous y retournerons trois fois dans la journée mais trouverons à chaque fois porte close. Nous passons alors à la gare de bus flambant neuve qui ne comporte qu’un seul guichet, de la compagnie Evelia. Oui, la guichetière très peu aimable peut nous réserver un bus pour dimanche en direction de San Pedro, mais il part à 9h40, coute 900 Pesos et le trajet dure 8h. Mince, est-ce bien le même bus ? Car aucune des informations n’est identique à celles trouvées sur internet… Nous décidons finalement de réserver le billet de bus sur Internet. Oui mais…au moment de payer, le site plante ! Grrr. Nous réessayons une deuxième fois, en vain. Sans compter la lenteur d’internet. Nous demandons finalement à notre hôtel où nous pouvons réserver le billet de bus ; elle nous indique la gare de bus.

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca: nous ne perdons pas tout à fait notre temps car toutes ces recherches vaines pour acheter nos tickets de bus nous font découvrir de magnifiques montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Purmamarca et ses montagnes colorées

Après avoir tourné en rond pendant 2h, nous décidons finalement d’acheter notre ticket à la gare de bus. La guichetière, toujours aussi aimable, prend nos passeports et, tout en mangeant sa glace qui dégouline partout, tente de nous réserver nos billets de bus. Cela prend bien 30 minutes… Mais au final, c’est bien Andes Mar qui part à 9h15, qui coûte 700 pesos et qui prend 7h. Quand nous lui avons demandé des infos tout à l’heure, elle s’en foutait totalement et nous a donc donné des infos un peu au pif. Mais après avoir passé 30 minutes à réserver nos billets de bus, le courant passe bien maintenant. La guichetière paraît même sympathique et nous dit même que le guichet sera ouvert dimanche matin au cas où nous aurions des questions pour le bus.

Reste maintenant à réserver un hébergement car San Pedro de Atacama est très touristique et nous n’y arriverons pas tôt. Waouw, les prix sont beaux ! Même pour un dortoir, c’est méga cher ! Nous choisissons finalement un petit hôtel bien côté sur internet mais avec une salle de bain commune. Les salles de bain privées sont vraiment hors de prix là-bas ! Quant au bus de retour pour l’ Argentine, nous verrons sur place…

Ce soir, nous reprenons nos bonnes habitudes d’Amérique Centrale, que nous avions perdues en Amérique du Sud : manger un avocat, une tomate, des carottes et une pomme dans notre chambre. C’est notre budget et notre estomac qui vont être contents ! En effet, Mister J en a marre de manger autant et en plus, notre budget va exploser si nous allons deux fois par jour au restaurant. Voilà une bonne résolution de prise 😉

Ce soir, nous allumons pour une fois la TV en espérant pouvoir regarder un peu les JO. Nous tombons alors sur le podium du hockey masculin sur gazon. Incroyable, la Belgique a remporté la médialle d’argent ! Le médaille d’or revient étonnament à l’Argentine tandis que la médaille de bronze à l’Allemagne. Mais où sont passés les Pays-Bas, les rois de la discipline ? A la plus mauvaise place : la 4e.

 

Vendredi 19 août 2016. Balade dans la Quebrada de Humahuaca.

Ce matin, nous avons une bonne surprise pour le petit déjeuner : trimaté, café, pain, jambon et fromage. Cela nous cale bien !

L’estomac plutôt bien rempli, nous partons à l’assaut des montagnes colorées de la Quebrada de Humahuaca, qui entourent aussi Pumarcarca. De l’autre côté de la grand-route, nous montons sur une colline qui offre une vue splendide sur la Montagne aux Sept Couleurs. Du brun, du rouge, du rose, du vert, du jaune, du mauve, il y en a pour tous les goûts. Purmamarca se trouve vraiment dans un cadre magnifique !

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores (la Montagne aux Sept Couleurs)

Purmamarca: el Cerro de los Siete Colores

Ce midi, nous prenons une nouvelle fois des empanadas en entrée. On en trouve aussi bien au Pérou qu’en Bolivie (où ils les appellent salteñas) mais les empenadas viennent apparemment du nord de l’Argentine. D’ailleurs, en plus des traditionnels empanadas au poulet ou à la viande, on en trouve aussi au quinoa ou au fromage ici.

Purmamarca: empenadas

Purmamarca: empenadas

Purmamarca: una empanada de quinoa et una de queso (fromage)

Purmamarca: una empanada de quinoa et una de queso (fromage)

Autre curiosité argentine : quasiment tous les hébergements que nous avons visités en Argentine comporte un… bidet ! Non Miss V, ce n’est pas pour se laver les pieds :-)) !!! D’ailleurs, on trouve des tutoriaux sur internet pour savoir comment s’en servir efficacement.

 

Samedi 20 août 2016. Visite de Tilcara.

Tilcara ne se trouve qu’à 40 minutes en bus de Purmamarca. Pourquoi ne pas y aller, surtout qu’elle possède une forteresse précolombienne, surement notre seul site archéologique en Argentine.

Il y avait apparemment de nombreuses « pucaras » (forteresses) dans la Quebrada de Humahuaca. Celle de Tilcara a été partiellement reconstruite et consiste en un labyrinthe de petites maisons en pierre dotée d’un toit en bois de cactus et boue. Mignon mais sans plus. C’est surtout le décor, ces montagnes colorées de la Quebrada de Humahuaca, qui est joli.

Tilcara

Tilcara et sa forteresse

Tilcara: une des nombreuses maisons en pierre de la forteresse

Tilcara: une des nombreuses maisons en pierre de la forteresse

Tilcara: toit en bois de cactus

Tilcara: toit en bois de cactus

Tilcara: toit en bois de cactus recouvert de boue

Tilcara: toit en bois de cactus recouvert de boue

Tilcara

Tilcara et sa forteresse

Tilcara

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Pour midi, Mister J commande une escalope, qui s’avère énoooorme ! Elle est accompagnée de frites, mais pas un seul légume à l’horizon. C’est sûr, nous sommes bien en Argentine 😉

Tilcara: une escalope argentine (càs énooorme !)

Tilcara: une escalope argentine (càd énooorme !)

Nous rentrons vers 15h à Purmamarca et nous enfermons dans notre chambre car un vent froid souffle depuis ce matin et cet après-midi, il est devenu glacial. C’est fou comme le temps a changé en un jour : alors que nous étions en t-shirt les autres jours, aujourd’hui nous avons froid même avec un merinos et un polar.

Ce soir, nous allumons la TV pour regarder à nouveau les JO et tombons sur le début de la finale de football opposant l’Allemagne au Brésil. Quel suspens et ce, jusqu’à la fin des tirs au but ! Viva Brasilia ! Nous supportions le Brésil car cela faisat un petit temps qu’ils n’avaient plus rien gagné, qu’ils ont complètement loupé leur Coupe du Monde à domicile il y a deux ans et qu’ils n’avaient jamais remporté cette médaille d’or aux JO.

Bolivie: le Sud Lipez et le Salar de Uyuni

Mercredi 10 août 2016. Expédition dans le Sud-Lipez ou la journée la plus longue.

Aujourd’hui, c’est le grand jour : nous partons pour 4 jours d’expédition dans le Sud Lipez et au Salar de Uyuni. En réalité, c’est la raison principale pour laquelle nous sommes venus à Tupiza. Mais pourquoi ne pas partir d’Uyuni ? La grande majorité des touristes partent effectivement d’Uyuni, qui est plus proche des autres villes touristiques, mais en partant de Tupiza, on fait le tour en sens inverse et on est donc beaucoup moins nombreux sur les différents spots. Par contre, le tour standard au départ de Tupiza est un peu plus cher car il dure 4 jours au lieu de 3 et on est 4 ou 5 dans la jeep au lieu de 6 car une cuisinière nous accompagne.

Le chauffeur vient nous chercher comme prévu à 7h45 à l’hôtel. La première journée est longue : 9h de trajet jusqu’à l’auberge, avec heureusement quelques pauses prévues en chemin. A 8h (heure prévue du départ), un premier 4×4 part à l’heure avec 4 personnes à bord. Mais nous sommes encore 6 à attendre sur le trottoir en face de l’agence. L’occasion de faire connaissance avec un couple de Français d’Angers et un couple d’Italiens qui vivent à Bruxelles, où ils ont ouvert un restaurant servant les spécialités de Bologne (Osteria Bolognese, à essayer pour les Bruxellois). Nous apprenons quelques minutes plus tard que 3 personnes qui avaient réservé le tour ne se sont pas présentées ce matin. Du coup, l’agence ne veut pas nous laisser partir car les 4×4 ne sont pas pleins ; il faut être au moins 4 par jeep. Fort heureusement pour l’agence, deux Français d’Orléans fraichement sortis de 13h de bus de nuit en provenance de La Paz viennent à ce moment se renseigner sur les tours. Les employés de l’agence cherchent alors à les convaincre de partir de suite. Vu qu’il reste très peu de disponibilités les autres jours, ils acceptent. Mais cela ne se fait pas en 5 minutes : il faut qu’ils aillent retirer de l’argent, prendre une douche, récupérer les sacs à leur hôtel… Bref, nous comprenons rapidement que nous n’allons pas partir tout de suite…

On nous demande de déménager nos affaires dans un 4×4 un peu plus vieux pour que l’on puisse partir vers 9h avec le couple d’Italiens. Le dernier 4×4 composé des 2 couples de Français partira vers 9h30.

Le premier site à observer arrive assez rapidement : le Sillar, un magnifique canyon coloré composé de cheminées de fée.

Le Sud Lipez: el Sillar

Le Sud Lipez: el Sillar

Le Sud Lipez: el Sillar

Le Sud Lipez: el Sillar

Notre 4×4 est plutôt confortable mais très lent. Le moteur semble cassé et n’a pas de reprise. Du coup, il monte les côtes (pourtant pas très pentues) très lentement. Le 4×4 parti à 9h30 (soit 30 minutes après nous) nous rattrape donc très vite et doit aussi réduire sa vitesse pour nous attendre car nous devons voyager ensemble (au cas où).

Le deuxième arrêt a lieu à un endroit rempli de lamas : des blancs, des bruns clairs, des bruns foncés et des bicolores.

Le Sud Lipez: des lamas

Le Sud Lipez: des lamas

Le Sud Lipez: les lamas ont l'air de faire caca au même endroit...

Le Sud Lipez: les lamas ont l’air de faire caca au même endroit…

Le Sud Lipez: un lama brun foncé

Le Sud Lipez: un lama brun foncé

Le Sud Lipez: un lama brun clair

Le Sud Lipez: un lama brun clair

Le Sud Lipez: un lama bicolore

Le Sud Lipez: un lama bicolore

Le Sud Lipez: des lamas blancs

Le Sud Lipez: des lamas blancs

Comme nous sommes partis en retard et que nous avançons plus lentement, nous n’avons pas atteint à l’heure le village où nous devions prendre notre pause de midi. Tant pis, nous improvisons un pique-nique (ratatouille de lentille et riz) au milieu de nulle part, dans le froid, le vent, mais à côté de lamas 😉

Le Sud Lipez: pause de midi

Le Sud Lipez: pause de midi

Le Sud Lipez: des lamas

Le Sud Lipez: des lamas

Le Sud Lipez: des lamas

Le Sud Lipez: des lamas

Le Sud Lipez: traversée de petits villages

Le Sud Lipez: traversée de petits villages

Le site suivant est appelé « el Pueblo Fantasma », un village de mineurs abandonné suite à une malédiction par laquelle le Diable aurait transformé l’or et l’argent en pierre.

Le Sud Lipez: el Pueblo Fantasma (abandonné suite à une malédiction)

Le Sud Lipez: el Pueblo Fantasma (abandonné suite à une malédiction)

Le Sud Lipez: el Pueblo Fantasma (abandonné suite à une malédiction)

Le Sud Lipez: el Pueblo Fantasma (abandonné suite à une malédiction)

Le dernier arrêt a lieu à 4880 mètres d’altitude, avec une vue sur une lagune. Mais la nuit commence déjà à tomber alors que nous sommes censés arriver avant qu’il fasse noire…

Le Sud Lipez

Le Sud Lipez

Après une heure de route dans la nuit noire, nous arrivons à l’hôtel vers 19h30. Ceux partis à l’heure et avec un 4×4 correct sont arrivés vers 18h…

L’hôtel est très sommaire (une chambre par 4X4, deux toilettes et un évier pour 20, pas d’eau chaude) mais au moins, il est propre. Il n’y a qu’une douche mais l’eau est gelée, personne ne s’y risquera 😉

Pour le repas du soir, le 3e groupe (qui est parti à l’heure ce matin) nous rejoint. Il s’agit de deux couples de Français, l’un venant de Gap et l’autre venant de Chatel (qui fait partie du domaine des Portes du Soleil, tout comme Morzine et Avoriaz).

Cette nuit, il fait -15°C dehors mais avec nos bons sacs de couchage et les couvertures de l’hôtel, nous n’avons pas froid dans le lit. Ceci dit, nous dormons quand même tout habillés 😉

 

Jeudi 11 août 2016. Expédition dans le Sud-Lipez ou la journée la plus merveilleuse.

Hier soir, les deux guides nous ont bien fait comprendre qu’il fallait que nous partions à 7h30. Oui mais… la nuit fut très froide et notre jeep ne démarre pas. La pompe à essence a gelé. Cela fait déjà 1h que les 2 chauffeurs sont occupés à démonter le moteur et elle ne démarre toujours pas… Nous faisons alors un petit tour dans le village et allons à la rencontre des lamas. Vers 8h30 (soit avec une heure de retard), nous démarrons enfin 😉

Le Sud Lipez: notre hotel pour la première nuit

Le Sud Lipez: notre hôtel pour la première nuit

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: un enclos à lamas dans notre village

Le Sud Lipez: notre village pour la première nuit

Le Sud Lipez: notre village pour la première nuit

Nous commençons la journée par un plan d’eau et deux lagunas pas très connues : la Laguna hedionda Sur et la Laguna Kollpa. Joli mais le meilleur reste à venir 😉

Le Sud Lipez: las aguas

Le Sud Lipez: las aguas

Le Sud Lipez: las aguas

Le Sud Lipez: las aguas

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda Sur

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda Sur

Le Sud Lipez: la Laguna Kollpa

Le Sud Lipez: la Laguna Kollpa

Nous arrivons ensuite à notre premier salar, le Salar de Chalviri, beaucoup plus petit que le Salar de Uyuni, que nous découvririons le dernier jour. Mignon ! Le sel est exporté notamment au Chili.

Le Sud Lipez: le Salar de Chalviri

Le Sud Lipez: le Salar de Chalviri

Le Sud Lipez: le Salar de Chalviri

Le Sud Lipez: le Salar de Chalviri

Un petit peu plus loin, nous atteignons le désert de Salvador Dalí, formé de montagnes rouges, brunes et blanches. Le peintre espagnol ne s’y est jamais rendu mais le désert est appelé comme cela en raison des formes surréalistes de certains rochers. C’est là aussi que nous tombons sur un joli renard des sables.

Le Sud Lipez: le désert de Dalí

Le Sud Lipez: le désert de Dalí

Le Sud Lipez: le désert de Dalí

Le Sud Lipez: le désert de Dalí

Le Sud Lipez: le désert de Dalí

Le Sud Lipez: le désert de Dalí

Le Sud Lipez: un renard des sables

Le Sud Lipez: un renard des sables

Le Sud Lipez: un renard des sables

Le Sud Lipez: un renard des sables

Nous arrivons ensuite à la Laguna Verde, qui se trouvent à 4500m, à la pointe de la Bolivie, à la frontière avec le Chili. La couleur de l’eau de ce lac est apparemment unique au monde et change en fonction du vent. Derrière le lac, s’élève le volcan Licancabur, dont certains font l’ascension. Cet endroit magique est clairement un des must du tour !

Le Sud Lipez: la Laguna Verde

Le Sud Lipez: la Laguna Verde

Le Sud Lipez: la Laguna Verde et le volcan Licancabur (à la frontière avec le Chili)

Le Sud Lipez: la Laguna Verde et le volcan Licancabur (à la frontière avec le Chili)

Le Sud Lipez: la Laguna Verde et ses vigognes

Le Sud Lipez: la Laguna Verde et ses vigognes

Le Sud Lipez: la Laguna Verde et ses vigognes

Le Sud Lipez: la Laguna Verde et ses vigognes

Cap ensuite vers les eaux thermales, où les plus courageux (comme nous) ont la possibilité de se baigner. L’endroit est bondé, la piscine est petite mais peu de gens s’y aventurent. Nous avons donc pu profiter en toute tranquillité de l’eau à 35°C avec nos compagnons de voyage. Il faut dire que cela nous permet aussi de nous laver un minimum car il n’y a qu’une seule douche chaude prévue durant ce tour, le dernier soir 😉

Le Sud Lipez: les eaux thermales

Le Sud Lipez: les eaux thermales

Après un repas de midi très rapide à côté des thermes, nous nous dirigeons vers un endroit doté de geysers et surtout de fumeroles. Très sympa mais cela ne vaut quand même pas l’Islande, Yellowstone (USA) ou Rotorua (Nouvelle-Zélande).

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Le Sud Lipez: les Geysers et Fumeroles Sol de Mañana

Nous finissons la journée par un autre must du tour : la Laguna Colarada, son eau rouge, ses volcans et ses trois sortes de flamants roses. Là, nous sommes à 4300 mètre d’altitude. Splendide ! La couleur de l’eau n’est pas toujours aussi rouge ; elle provient en fait de ses algues qui réagissent avec la lumière et dont les flamants roses se nourrissent.

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses 3 sortes de flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses 3 sortes de flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses 3 sortes de flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses 3 sortes de flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses 3 sortes de flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses 3 sortes de flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses 3 sortes de flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada

Notre hôtel se trouve à quelques mètres de la Laguna Colorada et est aussi sommaire que celui de la nuit dernière. A nouveau, nous n’avons que deux toilettes mais pour encore plus de personnes (+-40). Incroyable, nous n’avons pas un mais deux éviers ! 😉 Il fait un tout petit peu moins froid à l’intérieur mais l’eau est encore plus gelée qu’hier.

Le Sud Lipez: notre hostal près de la Laguna Colorada

Le Sud Lipez: notre hostal près de la Laguna Colorada

Le Sud Lipez: notre chambre de 4

Le Sud Lipez: notre chambre de 4

 

Vendredi 12 août 2016. Expédition dans le Sud-Lipez.

Nous commençons la journée par un autre mirador donnant sur la Laguna Colorada. A cette heure-ci, l’eau est nettement moins rouge ; elle est même plutôt bleu.

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses 3 sortes de flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses 3 sortes de flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses lamas

Le Sud Lipez: la Laguna Colorada et ses lamas

Nous continuons notre route vers el Arbol de Piedra (l’Arbre de Pierre), qui est entouré d’autres rochers de forme particulière.

Le Sud Lipez: l'arbre de pierre

Le Sud Lipez: l’arbre de pierre

Le Sud Lipez: le désert de l'arbre de pierre

Le Sud Lipez: le désert de l’arbre de pierre

Le Sud Lipez: mais où est Mister J ?

Le Sud Lipez: mais où est Mister J ?

Le Sud Lipez: facile ! ;)

Le Sud Lipez: facile ! 😉

Le Sud Lipez: l'arbre de pierre

Le Sud Lipez: l’arbre de pierre

Nous poursuivons ensuite vers le désert Siloli, un désert moins connu que le désert de Dalí mais à nos yeux, plus joli.

Le Sud Lipez: le désert Siloli

Le Sud Lipez: le désert Siloli

Le Sud Lipez: le désert Siloli

Le Sud Lipez: le désert Siloli

C’est alors que nous arrivons à une série de cinq lagunes, dont nous n’en visiterons que deux : la Laguna Charcota et la Laguna Hedionda. La première de ses lagunes est gelée, ce qui ne rebute en aucun cas les flamants roses.

Le Sud Lipez: la Laguna Charcota

Le Sud Lipez: la Laguna Charcota

Le Sud Lipez: la Laguna Charcota gelée et ses flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Charcota gelée et ses flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Charcota et ses flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Charcota et ses flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Charcota et ses flamants roses

Le Sud Lipez: la Laguna Charcota et ses flamants roses

Quant à la deuxième de ces cinq lagunes, elle est remplie de flamants roses fluos, qui se reflètent dans l’eau. Trop beau !

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda

Le Sud Lipez: la Laguna Hedionda

Le Sud Lipez: à qui est quelle patte ?

Le Sud Lipez: trop marrant !

Le Sud Lipez: trop marrant le panneau !

Pour la pause de midi, nous nous installons à la Laguna Negra, qui accueille des canards noirs. L’eau du lac provient de ses algues noires.

Le Sud Lipez: la Laguna Negra

Le Sud Lipez: la Laguna Negra et ses drôles de rochers

Le Sud Lipez: la Laguna Negra et ses drôles de rochers

Le Sud Lipez: la Laguna Negra

Le Sud Lipez: la Laguna Negra

Le Sud Lipez: la Laguna Negra et une drôle d’arche

Le Sud Lipez: la Laguna Negra

Le Sud Lipez: la Laguna Negra

Le Sud Lipez: la Laguna Negra et ses canards noirs

Le Sud Lipez: la Laguna Negra et ses canards noirs

Nous nous rendons ensuite à un désert de pierres dont l’une d’elles fait penser à un condor.

Le Sud Lipez: désert de pierres

Le Sud Lipez: désert de pierres

Le Sud Lipez: Le Sud Lipez: désert de pierres

Le Sud Lipez: désert de pierres

Le Sud Lipez: Le Sud Lipez: désert de pierres

Le Sud Lipez: désert de pierres

Le Sud Lipez: le rocher condor

Le Sud Lipez: désert de pierres

Nous finissons la journée en traversant le Salar de Chaguana, qui est précédé d’un village et d’un train abandonné ainsi que d’un cimetière.

Train abandonné près du Salar de Chiguana

Train abandonné près du Salar de Chiguana

Village abandonné près du Salar de Chiguana

Village abandonné près du Salar de Chiguana

Train abandonné près du Salar de Chiguana

Train abandonné près du Salar de Chiguana

Un cimétière et le Salar de Chiguana

Un cimétière et le Salar de Chiguana

Le Salar de Chiguana

Le Salar de Chiguana

Le soir, nous arrivons vers 18h à l’hôtel de sel. Il fait encore jour, c’est donc beaucoup plus agréable que la veille. C’est ici que nous avons la possibilité de prendre une douche chaude ! Il faut payer 10 Bolivianos supplémentaires mais nous sautons sur l’occasion, comme tous ceux avec qui nous voyageons, surtout que la plupart d’entre eux prennent un bus de nuit le dernier jour.

Atullcha: notre hotel de sel

Atullcha: notre hôtel de sel

Atullcha: mur de sel dans notre hotel

Atullcha: mur de sel dans notre hotel

 

Samedi 13 août 2016. Expédition dans le Salar d’Uyuni ou la journée la plus folle.

Aujourd’hui, nous partons à 5h30 pour assister au lever du soleil depuis le sommet de l’île de Incahuasi, une île volcanique du Salar d’Uyuni qui est remplie de centaines de cactus dont le plus haut atteint 13 mètres. La vue sur le Salar et son immensité est magnifique ! Le Salar d’Uyuni est d’ailleurs le plus grand désert de sel du monde. Mais comment s’est formé ce désert de sel ?  Contrairement au lac Titicaca, qui est monté en altitude avec la formation des Andes, le Salar d’Uyuni est un ancien lac moins profond qui n’a pas survécu à la formation des Andes. Il s’est évaporé et seul est resté le sel. Attention Miss V, il ne faut pas confondre un Salar (désert de sel) et des Salineras (marais salants alimentés par la mer ou une rivière salée comme au Pérou) !

Le Salar d'Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d’Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d'Uyuni: la Isla Incahuasi et ses cactus

Le Salar d’Uyuni: la Isla Incahuasi et ses cactus

Le Salar d'Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d’Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d'Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d’Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d'Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d’Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d'Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d’Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d'Uyuni: la Isla Incahuasi

Le Salar d’Uyuni: la Isla Incahuasi

En redescendant du sommet de l’île, Miss V achète une écharpe, qui vient bien à point car nous allons prendre notre petit-déjeuner dehors sur une table de sel. On se les gèle, surtout aux mains !

Le Salar d'Uyuni

Le Salar d’Uyuni: belle écharpe Miss V ! 😉

Le Salar d'Uyuni

Le Salar d’Uyuni

Le Salar d'Uyuni

Le Salar d’Uyuni

Le Salar d'Uyuni

Le Salar d’Uyuni

Le Salar d'Uyuni: les alvéoles de sel

Le Salar d’Uyuni: les alvéoles de sel

Les chauffeurs nous emmènent ensuite à un endroit désertique du Salar pour une heure de séance de photos conceptuelles. Des objets en tous genres peuvent servir de support : chaussures, smartphones, lunettes, sucettes, allumettes, bloc-notes, rouleau de papier toilette. Du coup, il faut redoubler d’imagination. Notre idée de la chaussure a beaucoup de succès : les 3 autres couples veulent aussi une photo dans la chaussure et Mister J s’improvise alors photographe professionnel 😉 Les Italiens sont les plus imaginatifs du groupe : l’idée de l’allumette, de la sucette, du bloc-notes et du papier toilette, c’est eux ! 😉 En plus, pas un seul autre 4X4 ne s’est garé à côté de nous, nous sommes seuls au monde au milieu de cet immense désert de sel. Une sensation de bonheur intense nous envahit !

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles avec une chaussures

Le Salar d’Uyuni: we survived the 4-dau tour !

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles. Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moiii ;)

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles. Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moiii 😉

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles. Besos ;)

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles. Besos 😉

Le Salar d'Uyuni: séance de photos conceptuelles

Le Salar d’Uyuni: séance de photos conceptuelles

Figurez-vous que le Dakar est passé par ici mais est désormais interdit, de peur d’abîmer le Salar.

Le Salar d'Uyuni: Mister J aime tellement la Belgique ;)

Le Salar d’Uyuni: Mister J aime tellement la Belgique 😉

Le Salar d'Uyuni: pourquoi tous ces drapeaux ici? Car le Dakar est passé par là.

Le Salar d’Uyuni: pourquoi tous ces drapeaux ici? Car le Dakar est passé par là.

Le Salar d'Uyuni

Le Salar d’Uyuni

Le Salar d'Uyuni: statue de sel d'un lama

Le Salar d’Uyuni: statue de sel d’un lama

Le Salar d'Uyuni

Le Salar d’Uyuni

Nous arrivons finalement à Colchani, un bled où tous les 4×4 s’arrêtent pour que les touristes puissent faire du shopping. Mister J achètera une écharpe et Miss V un pantalon ligné de style péruvien (turquoise bien sûr 😉 . C’est là que nous nous rendons compte que nous avons vraiment bien fait de partir de Tupiza. Il y a au moins 40 jeeps garées dans la rue principale (la plupart en provenance d’Uyuni) alors que nous étions souvent seuls ailleurs (excepté les deux must, la Laguna Verde et la Laguna Colorada).

Nous terminons notre tour par la brève visite d’un cimetière de trains. Amusant mais franchement pas indispensable.

Uyuni: un cimetière de trains

Uyuni: un cimetière de trains

Uyuni: mais où est Mister J ?

Uyuni: mais où est Mister J ?

Uyuni: un cimetière de trains

Uyuni: un cimetière de trains

 

Nous sommes les seuls du groupe à retourner à Tupiza ; tous les autres prennent un bus de nuit ou un avion pour La Paz. Nous partons vers 13h30, et le chauffeur nous dit qu’il faudra 6h pour effectuer les 200 km pour retourner à Tupiza ! Comment est-ce possible ? Nous pensions que cela prendrait 3h car il y a 2x moins de kilomètres qu’en venant de Potosi. Oui mais…la route n’est pas bétonnée. C’est une route de terre ou de sable qui monte, descend, et tourne à travers différents canyons. Et il ne s’était donc pas trompé ! Enfin, c’est surtout aussi à cause de notre 4×4 pourri car l’autre 4×4 a mis 1h30 de moins ! Bref, à 19h30, nous arrivons enfin à notre hôtel à Tupiza. Longue mais très chouette journée ! 😉

Conclusion : s’il n’y avait qu’une seule raison pour laquelle il faudrait venir en Bolivie, ce serait ce tour inoubliable dans des paysages à couper le souffle. La deuxième raison est bien sûr la Isla del Sol sur la Lac Titicaca.

 

Dimanche 14 août 2016. Repos à Tupiza.

Ce matin, au petit-déjeuner, la maman du gérant de l’hôtel nous a préparé des « tamales », ces petites boules de farine de maïs un peu épicées, fourrées à la viande et cuites dans une feuille de maïs.

Tupiza: des tamales (boulettes de maïs un peu épicée fourrée à la viande)

Tupiza: des tamales (boulettes de farine de maïs un peu épicée fourrée à la viande)

Tupiza: des tamales (boulettes de maïs un peu épicée fourrée à la viande)

Tupiza: des tamales

Tupiza: le buffet génialissime de notre hôtel pour le petit-déjeuner

Tupiza: le buffet génialissime de notre hôtel pour le petit-déjeuner. Unique en Bolivie !

Après 4 jours d’expédition, nous en avons des photos à trier et des histoires à raconter ! Il nous faut au moins 1 jour pour nous mettre à jour.

A cause de l’altitude, nous n’avions pas encore goûté à la bière bolivienne. C’est désormais chose faite : une très bonne Huari ! Et dans un bon restaurant local puisque toutes les pizzerias de Tupiza sont fermées le dimanche midi (sauf une où la famille regarde la TV).

Tupiza: nous avons enfin testé ue bière bolivienne ! Très bonne.

Tupiza: nous avons enfin testé ue bière bolivienne ! Très bonne.

En fin d’après-midi, nous faisons connaissance avec deux Allemandes et un Américain qui voyagent en solo. Comme ils ont déjà beaucoup visité, les sujets de conversation sont très variés : Tibet, Cuba, Pérou, Colombie, etc… Une des deux allemandes a passé 7 mois en tant qu’étudiante à l’université à La Havane et nous a raconté un peu la vie là-bas. Son récit confirme un peu notre ressenti. Par contre, elle a connu les tickets de rationnement et la nourriture est tellement pauvre et peu variée qu’elle est tombée un jour dans la rue et a dû être hospitalisée. L’Américain est aussi allé à la Havane et a trouvé la nourriture formidable… Apparemment, nous n’avons pas vraiment eu la même expérience 😉

Au fait, dans 2 mois, nous prenons l’avion pour Paris…

 

Lundi 15 août 2016. Repos à Tupiza.

Vous vous doutez bien qu’on ne peut pas trier 4 jours d’expédition intense en un jour. Nous avons en effet besoin d’un jour supplémentaire.

Demain, nous passons en Argentine. La frontière ne se trouve qu’à 2h de Tupiza. Ensuite, nous verrons dans quelle ville du nord de l’Argentine nous atterrirons (de préférence Humahuaca, Tilcara ou Jujuy). Tout dépend des bus ou minibus que nous trouverons de l’autre côté de la frontière. Mystèèère 😉

Bolivie: Tupiza et le Far West bolivien

Dimanche 7 août 2016. Trajet de Potosi à Tupiza.

Cela faisait un bon petit bout de temps que nous n’avions pas dû nous lever si tôt : à 6h ! En plus, à cette heure-là à Potosi, ça caille royalement. Pas facile de sortir du lit 😉 Miss V enfile son mérinos, son polar, sa veste, ses gants et son bonnet. Elle prévoit même ses grosses chaussettes en laine pour le trajet en bus 😉

Sur notre ticket de bus, il est inscrit ceci : check-in à 7h, pour départ à 7h30. Mais la guichetière de la compagnie nous avait dit que cela ne servait à rien d’arriver avant 7h30 car le bus ne partirait pas avant 8h… Ça promet ! Nous arrivons tout de même vers 7h10, prenons notre temps pour prendre un petit-déjeuner improvisé (càd des biscuits) et nous pointons à la porte d’embarquement à 7h30. Arrivés à notre quai, nous sommes les seuls et il n’y a pas de bus… Sentant l’affaire, nous allons au guichet de notre compagnie Tupiza Expresso, qui nous revend vite fait à une autre compagnie Villa Imperial. Tiens tiens, cette compagnie ne nous est pas inconnue. En effet, c’est avec elle que nous sommes arrivés à Potosi, avec un vieux bus tout lent… Heureusement, celui d’aujourd’hui est beaucoup plus neuf, et avec plein de place pour les jambes ! Ceci dit, il est déjà 8h et le chauffeur est en train de changer la batterie… Est-ce normal ? C’est peut-être la procédure après tout 😉 A 8h30, soit avec 1h de retard, nous partons enfin. Il reste cependant une inconnue : combien de temps va durer ce trajet ? D’après le chauffeur, il durera 5h mais d’après notre guide de voyage, ce serait 8h. Sur ce coup-là, nous soupçonnons notre guide de voyage d’être erroné car dans l’autre sens (Tupiza-Potosi), il indique 5-6h.

Après 4h de trajet, nous nous arrêtons enfin dans un bled pommé pour faire pipi et manger. Pour faire pipi, c’est parfait mais pour manger… Ce serait bête d’attraper une turista. Nous achetons donc des bananes et du pain au marché 😉

Nous arrivons finalement à Tupiza à 14h mais affamés et crevés 😉 Arrivés à notre hôtel, nous avons le plaisir de découvrir une famille bolivienne très accueillante (des amours !) ainsi qu’une grande chambre ensoleillée et pas trop froide (ça change de Potosi).

Malheureusement, nous n’avons pas vraiment le temps de nous reposer à l’hôtel cet après-midi. Comme c’est la haute-saison, il nous faut réserver au plus vite un tour pour le Salar de Uyuni, même si nous ne voulons partir que dans 3 jours. Nous passons à l’agence la mieux cotée sur internet et apparemment la plus sérieuse d’après notre guide de voyage : Tupiza Tours. Mais tout est complet ! Enfin, en y regardant de plus près, il reste quand même deux places le 10 août. C’est justement le jour où nous voulions partir. Mister J hésite un peu car la propriétaire n’est vraiment pas sympa et le prix lui paraît un peu trop élevée. Nous nous rendons alors à l’autre agence proposée par notre autre guide de voyage, La Torre Tours. La prestation a l’air d’être plus ou moins la même pour tout de même 40€ de moins par personne. Finalement, nous choisirons Tupiza Tours, pour être certain d’avoir un chouette tour.

Ce soir, nous avons très faim. Cela fait plus de 24h que nous n’avons pas mangé correctement et à notre faim. Hier soir, le restaurant international chauffé où nous allions manger le soir à Potosi était fermé. Nous nous sommes donc rabattus sur une autre petit restaurant situé quelques mètres plus loin, qui a servi un pauvre petit plat de pâtes à Mister J et un riz cubain (riz, un oeuf sur le plat et un peu de bananes frites) encore plus petit à Miss V. Et depuis ce matin, comme nous sommes sur la route, nous n’avons mangé que des biscuits et des chips de bananes comme petit-déjeuner ainsi que du pain et des bananes comme repas de midi. Voilà pourquoi nous avons si faim ce soir. Mais à Tupiza, il n’y a que des pizzerias… En plus, le service est souvent trèèès lent en Bolivie. Ce soir, nous sommes les premiers à commander mais attendons quand même 45 minutes pour recevoir une pauvre assiette de spaghettis à la tomate. Sans compter les 30 minutes d’attente pour arriver à avoir l’addition. Deux autres jeunes ont, eux, dû attendre 20 minutes pour avoir la carte 😉 Les serveurs disparaissent souvent pendant un long moment puis réapparaissent comme par magie 😉 Le pire, c’est qu’en sortant de ce restaurant, nous avons encore faim. Nous nous rendons donc dans une supérette pour acheter 4 mini biscuits-gâteaux au chocolat en guise de dessert. Bref, en Bolivie, il faut être patient non seulement dans les transports en commun mais aussi dans les restaurants 😉 Les nerfs de certains touristes sont mis à rude épreuve, surtout ceux qui veulent voyager vite. Certains d’entre eux sont fatigués et agacés. Quelle brillante idée nous avons eue de simplifier notre itinéraire, de limiter les longs trajets et de prendre notre temps 😉

 

Lundi 8 août 2016. Excursion dans les canyons de Tupiza.

Aujourd’hui, nous comptions nous reposer. Oui mais…en sortant vers 11h de l’hôtel, le réceptionniste de notre hôtel nous propose une excursion pour cette après-midi car un client l’a déjà réservé mais il faut être minimum trois. C’est justement l’excursion que nous voulions faire demain matin. Tout bien réfléchi, il vaut mieux la faire aujourd’hui cette excursion et se reposer demain avant notre grand périple dans le Salar de Uyuni.

Vers 14h, nous partons en monospace (hum, pas de jeep ?! ) en direction de la Puerta del Diablo. Ce qui nous frappe tout de suite, c’est le rouge écarlate de la roche. Nous n’avons jamais vu cela ! A certains endroits, par contre, la roche nous offre une belle palette de couleurs : gris, jaune, rouge, brun. Par contre, on aurait pu quand même nous prévenir qu’il y avait plein de cactus à cet endroit… Nous avons mis nos sandales ! Miss V a réussi à se planter une belle et grande aiguille dans le pied alors qu’une autre aiguille a réussi à transpercer la semelle de Mister J 😉

Tupiza: la Puerta del Diablo

Tupiza: la Puerta del Diablo

Tupiza: la Puerta del Diablo

Tupiza: la Puerta del Diablo

Tupiza: la Puerta del Diablo

Tupiza: les environs de la Puerta del Diablo et la roche colorée

Tupiza: la Puerta del Diablo

Tupiza: les environs de la Puerta del Diablo

Tupiza: la Puerta del Diablo

Tupiza: la Puerta del Diablo

Tupiza: la Puerta del Diablo

Tupiza: la Puerta del Diablo et ses cactus

Après avoir exploré les environs de la Puerta del Diablo, nous nous dirigeons vers le Cañon del Inca, dans lequel nous marcherons un petit peu. Ici encore, le rouge-orange de la roche est superbe.

Tupiza: el Cañon del Inca

Tupiza: el Cañon del Inca

Tupiza: el Cañon del Inca

Tupiza: el Cañon del Inca

En rebroussant chemin, nous passons ensuite par la Valle de los Machos et ses drôles de formations de pierres.

Tupiza: el Valle de los Machos

Tupiza: el Valle de los Machos

Tupiza: el Valle de los Machos

Tupiza: el Valle de los Machos

Après un bon petit bout de route en lacets, nous arrivons dans La Quebrada Seca, toute colorée aussi.

Tupiza: la Quebrada Seca

Tupiza: la Quebrada Seca

Un tout petit peu plus loin, nous atterrissons dans le Cañon del Duende, où nous ferons une belle balade d’une petite heure, tout seuls au milieu de nulle part. Là, il n’y a plus de doute : les environs de Tupiza sont bel et bien le Far West bolivien.

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

Tupiza: el Cañon del Duende

 

Nous finissons la journée par El Toroyoj, une jolie vallée traversée par le Rio San Juan.

Tupiza: El Toroyoj

Tupiza: El Toroyoj

Tupiza: El Toroyoj

Tupiza: El Toroyoj

Tupiza

Tupiza: les environs del Toroyoj

Nous rentrons finalement vers 18h, les yeux pleins de couleurs mais aussi de fatigue. Voici une après-midi bien remplie ! 😉

 

Mardi 9 août 2016. Repos à Tupiza.

Demain, une longue et froide expédition de 4 jours nous attend. Il vaut donc mieux se reposer aujourd’hui pour être en pleine forme durant ces 4 jours !

A midi, nous atterrissons dans un restaurant mexicain où sont accrochées de belles citations.

Tupiza: think positive ! ;)

Tupiza: think positive ! 😉

Tupiza: think positive ! ;)

Tupiza: think positive ! 😉

Tupiza: think positive ! ;)

Tupiza: think positive ! 😉

Bolivie: Potosi

Jeudi 4 août 2016. Trajet de Sucre à Potosi.

Le trajet de Sucre à Potosi ne devrait durer que 3h ; pas besoin de se presser donc, et encore moins de se lever très tôt. Au petit-déjeuner, nous rencontrons un couple de Français d’une bonne cinquantaine d’années qui ont renoncé à visiter l’attraction-phare de la Bolivie, le Salar de Uyuni, de peur d’avoir trop froid. Ils sont complètement fous ! C’est un peu comme aller à Paris sans aller voir la Tour Eiffel, ou à Rome sans visiter le Colisée, ou au Cambodge sans visiter Angkor, ou à Delhi sans visiter le Taj Mahal… Comme ils ont eu trop froid à Lima et à Puno au Pérou (nous, pas du tout), ils recherchent maintenant un peu de chaleur. Quelle idée ! 😉

Ce matin, difficile de faire le sac pour Miss V. Effectivement, nous avons acheté un beau tissu mais comment le faire rentrer dans son sac pour les 2 prochains mois ? Nous décidons alors de nous séparer de notre moustiquaire. Nous l’avions surtout emmenée pour l’Asie ; elle ne nous sera plus d’aucune utilité en Amérique du Sud, surtout que nous n’irons finalement pas en Amazonie. Nous la laissons donc à l’auberge, dans l’espoir qu’elle fasse un heureux !

Après une demi-heure de marche en montée, nous arrivons finalement à la gare vers 10h30 et constatons qu’il n’y a qu’une seule compagnie qui part à 11h ; les autres partent à 12h30 et 13h. Comme nous ne voulons pas attendre, nous achetons un ticket à la guichetière de cette compagnie Villa Imperial, qui malgré le fait qu’elle soit en train d’allaiter son petit dernier, est en pleine possession de ses moyens pour éditer nos billets et nous faire payer 😉 Cette compagnie est moins chère mais – nous le constaterons par la suite – plus lente 😉 Au lieu de 3h, nous mettrons 4h pour arriver à Potosi, sans pause pipi évidemment 😉 Les Boliviens aiment torturer nos vessies, qui, heureusement, sont bien entrainées !

Après avoir fait le tour des agences du terminal de bus de Potosi pour acheter notre ticket de bus pour la prochaine destination, nous prenons un taxi pour le centre-ville et commençons vers 16h à chercher un hôtel. Le premier et le second sont complets, le troisième n’a plus que des chambre sombres sans salle de bains privées, le quatrième ne propose que des dortoirs et le cinquième a bien une chambre avec salle de bain mais que pour une nuit… Grrrr, on voit que les estivants sont arrivés ! Changement de stratégie alors: Miss V se pose sur un banc de la place principale et garde les gros sacs tandis que Mister J, plus léger, continue plus librement à chercher un logement. Le sixième, la Compañia de Jesus, sera le bon : un ancien couvent reconverti en hôtel offre des chambres sommaires, sans chauffage mais avec salle de bain privée, eau chaude et petit-déjeuner pour 120 soles (soit 15€). Cela nous ira très bien ! Jesus (a prononcé « Rézous ») a toujours la solution 😉 Cela caille la nuit à Potosi mais le lit est rempli de couvertures ; nous avons presque trop chaud. Par contre, mieux vaut ne pas devoir se lever la nuit pour aller faire pipi…Il fait -4°C dehors et pas beaucoup plus dans la chambre 😉

Potosi: vue depuis notre auberge. Au fond, le Cerro Rico et ses mines.

Potosi: vue depuis notre auberge. Au fond, le Cerro Rico et ses mines.

Potosi: nous avons découvert le trimate à La Paz. Il se compose de coca, camomille et anis. Très bon !

Potosi:un petit trimate bolivien pour se réchauffer. Il se compose de coca, camomille et anis. Très bon !

Située à 4090m d’altitude, Potosi est la seconde ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde (après El Alto en périphérie de La Paz). Mais pourquoi construire une ville si haut ? Potosi est surtout connue pour sa colline « Cerro Rico », qui surplombe la ville et qui contient tout un tas de minerais (notamment de l’argent). Ces mines sont encore exploitées aujourd’hui par des mineurs qui ne gagnent pas trop mal leur vie (tout dépend de la mine à laquelle ils sont affectés) mais dont l’espérance de vie ne dépasse pas 45 ans… Les mines se visitent mais nous ne le ferons pas car il faut une excellente condition physique et surtout ne pas être claustrophobe. Surtout qu’une visite dure au minimum 2h. Euuuh, rester 2h à ramper dans des tunnels minuscules et escalader des échelles qui tiennent à peine ?! Non vraiment, ce n’est pas pour nous. Du temps des Conquistadors, ces mines furent exploitées par les Espagnols, qui déplacèrent des milliers de paysans pour les faire travailler dans les mines mais beaucoup d’entre eux moururent d’épuisement. Ils firent également venir des esclaves noirs pour travailler dans les mines ainsi que dans les plantations de coca et de raisins.

Le soir, nous retrouvons notre ancien couvent. Charmant, mais un peu bruyant. De jeunes voyageurs allemands et brésiliens ont décidé de boire du vin et de la bière au milieu du couvent qui est couvert par une verrière. Le niveau sonore était globalement correct, sauf qu’une Brésilienne, certainement complètement bourrée, a passé la soirée à s’esclaffer et à crier malgré les nombreux « shuuut » exprimés par ses amis. Lorsqu’une mamy bolivienne leur a demandé de faire moins de bruit vers 22h car elle devait se lever à 6h, la Brésilienne lui a répondu que c’était un hostel, donc pour les jeunes qui veulent se rencontrer et parler. Bon, on ne vous cache pas qu’elle était vraiment stupide et mal élevée.

Heureusement, vers 22h40, le propriétaire est venu éteindre les lumières et leur demander d’aller se coucher. Du coup, le couvent a retrouvé son calme !

 

Vendredi 5 août 2016. Visite de Potosi.

Aujourd’hui, autour de la Plaza 10 de Noviembre et dans les rues principales de la ville, c’est un peu (beaucoup) la fête nationale avant l’heure : tous les collèges de la ville et des environs défilent en fanfare. « Viva Bolivia libre ! Viva Bolivia plurinacional ! Viva Bolivia independiente ! » crie le présentateur. Et cela dure toute la matinée.

Potosi: la Plaza 10 de Noviembre

Potosi: la Plaza 10 de Noviembre

Potosi: la Plaza 10 de Noviembre et sa cathédrale

Potosi: la Plaza 10 de Noviembre et sa cathédrale

Potosi: la Plaza 10 de Noviembre et sa petite statue de la liberté

Potosi: la Plaza 10 de Noviembre et sa petite statue de la liberté

Potosi: J-1 avant la fête nationale. C'est déjà l'effervescence ! Défilé, fanfare, etc.

Potosi: J-1 avant la fête nationale. C’est déjà l’effervescence ! Défilé, fanfare, etc.

Potosi: J-1 avant la fête nationale. C'est déjà l'effervescence ! Défilé, fanfare, etc.

Potosi: J-1 avant la fête nationale. C’est déjà l’effervescence ! Défilé, fanfare, etc.

Potosi: J-1 avant la fête nationale. C'est déjà l'effervescence ! Défilé, fanfare, etc.

Potosi: J-1 avant la fête nationale. C’est déjà l’effervescence ! Tout le monde s’y met.

Potosi: J-1 avant la fête nationale. C'est déjà l'effervescence ! Défilé, fanfare, etc.

Potosi: J-1 avant la fête nationale. C’est déjà l’effervescence ! Tout le monde participe.

Potosi: les vendeuses de glaces

Potosi: les vendeuses de glaces

Nous réussissons tout de même – tant bien que mal –  à nous frayer un passage pour aller voir quelques églises et ruelles typiques. Franchement, pour visiter Potosi une veille de fête nationale bolivienne, il faut le vouloir ! 😉

Potosi: la Iglesia San Bernardo

Potosi: la Iglesia San Bernardo

Potosi: la Iglesia San Bernardo

Potosi: la Iglesia San Bernardo

Potosi: la Iglesia Jerusalen

Potosi: la Iglesia Jerusalen

Potosi: défilé et fanfare

Potosi: défilé et fanfare, qui nous poursuivent partout

Potosi: la Iglesia San Lorenzo

Potosi: la Iglesia San Lorenzo

A midi, nous nous rendons compte que la fête nationale s’est même invitée dans nos assiettes : une gélatine tricolore (rouge, jaune et verte). Les Latino-Américains adorent la gélatine !

Potosi: le drapeau bolivien s'invite même dans nos assiettes ;)

Potosi: le drapeau bolivien s’invite même dans nos assiettes 😉

L’après-midi, nous préférons nous éloigner de toute cette agitation et de tout ce bruit pour déambuler dans les petites rues colorées aux balcons de bois.

Potosi: ses maisons colorées et ses balcons de bois

Potosi: ses maisons colorées et ses balcons de bois

Potosi: ses maisons colorées et ses balcons de bois

Potosi: ses maisons colorées et ses balcons de bois

Potosi: ses maisons colorées et ses balcons de bois

Potosi: ses maisons colorées et ses balcons de bois

Potosi: ses maisons colorées et ses balcons de bois

Potosi: ses maisons colorées et ses balcons de bois

Potosi

Potosi et ses maisons colorées

Nous rentrons tôt à l’hôtel car nous commençons à en avoir un peu marre des défilés. Ils défilent tous dans les rues avec la même musique de fanfare. Ils semblent adorer cela ; nous moins 😉 Les défilés bloquent les rues et les fanfares nous cassent un peu les oreilles à la longue ;).

Et devinez quoi ? Le soir, ça recommence : après les collégiens, défilent maintenant les mineurs, les postiers, etc.

Potosi: la Plaza 10 de Noviembre by night

Potosi: la Plaza 10 de Noviembre by night

 

Samedi 6 août 2016. Fête nationale bolivienne à Potosi.

Aujourd’hui, c’est le jour J, la fête nationale bolivienne. Nous nous posons donc sur un banc de la Plaza de 10 Noviembre en attendant de voir comment s’organisent les festivités. Hier, nous avons eu droit à des défilés jusque tard dans la nuit. Et aujourd’hui ? Encore des défilés ! C’est au tour des politiciens, des policiers, des militaires, etc. de défiler. Et toujours la même musique de fanfare. Nous resterons toute la matinée assis sur la place principale à regarder le défilé de loin, et surtout à observer la vie locale : les dames qui vendent des glaces, les jeunes filles qui vendent des gélatines, le monsieur qui vend des barbes-à-papa, les enfants qui s’amusent avec l’eau de la fontaine, les familles qui prennent la pause devant la fontaine, etc.

Potosi

Potosi

Potosi

Potosi: la fête nationale

Potosi

Potosi: qui veut du jus de pomme ? 😉

Potosi et ses vendeuses de glaces

Potosi et ses vendeuses de glaces

Potosi: un jeune consommateur de glace. Les Latinos adorent les glaces !

Potosi: un jeune consommateur de glace. Les Latinos adorent les glaces !

Potosi

Potosi et ses dames en habits traditionnels

Nous entendons aussi le présentateur vanter les mérites de la Bolivie : « Nous avons des montagnes, des lacs, des lagunes et le grand Salar de Uyuni ! ». « Vive notre pays rouge, jaune et vert ! ». Il rend aussi hommage à Simon Bolivar et le remercie d’avoir libérer le pays (des Espagnols).

Potosi

Potosi

Potosi: la Iglesia de San Augustin

Potosi: la Iglesia de San Augustin

Bolivie: Sucre et Tarabuco

Samedi 30 juillet 2016. Trajet de nuit La Paz-Sucre et brève découverte de la ville.

Nous arrivons à Sucre après 13h de bus et un seul arrêt pipi, à la moitié, vers 2h du matin. C’est ce que nous craignons : le seul et unique arrêt pipi n’a eu lieu qu’après 6h de bus ! Enfin si vous voulez faire pipi entre-temps, le bus s’arrête 20 secondes et vous n’avez même pas le temps de chercher un arbuste pour vous cacher ! C’est ce qui est arrivé à un local qui après 2h devait déjà faire pipi. Il a dû faire pipi au milieu de la rue à la vue des passants. Sympa ! C’est bien la première fois que ce genre de choses nous arrive. Même en Asie, où il n’y avait généralement pas de toilette de les bus, le chauffeur s’arrêtait toutes les 2-3h, du moins au début du trajet. Voici d’ailleurs le conseil d’un de nos guide de voyage : «  Si vous pouvez tenir 6h sans faire pipi, prenez le bus ; sinon prenez l’avion ». Énorme ! Du coup, la première chose que nous faisons en arrivant à Sucre après avoir récupéré nos bagages, c’est aller aux toilettes ! 😉

Sucre, qui se prononce « Soucré » en espagnol, est appelée la ville blanche. Enfin, aux abords de la gare de bus, Sucre n’est pas blanche ; il faut se rendre dans le centre pour découvrir la ville blanche. Cela tombe bien, notre hôtel se trouve justement dans le centre, à deux blocs de la Plaza 25 de Mayo (la Grand Place).

Nous marchons donc jusqu’à notre auberge, qui est tenue par un couple franco-suisse. Miss V l’avait repéré hier après-midi dans notre guide de voyage. Mais comme il ne se trouve pas sur Booking.com, Mister J a décidé de les appeler par téléphone. Et oui, Mister J, qui ne connaissait que quelques mots d’espagnol il y a encore 6 mois, sait même téléphoner en espagnol 😉 Il leur restait encore une chambre mais…avec salle de bain privative ! Parfait, c’est justement ce que nous voulions. En plus, comme nous avons réservé pour 5 nuits, ils nous ont attribué une de leurs meilleures chambres : une très grande chambre, à l’arrière, au calme, avec une grande salle de bain. Il faut dire qu’en cette saison de vacances scolaires, ce sont principalement des vacanciers pressés par le temps qui voyagent et qui ne restent donc que 2 nuits.

Comme il y a une cuisine commune à notre hôtel, nous partons tout d’abord au supermarché acheter des céréales (de soja et de quinoa svp) et du lait pour le petit-déjeuner. Nous allons ensuite au Mercado Central pour acheter des fruits pour le petit-déjeuner ainsi que des légumes et du quinoa pour le repas du soir. Nous allons donc profiter de cette super auberge pour nous reposer, faire des économies niveau resto et surtout, faire le plein de vitamines.

Sucre: el mercado central et ses légumes

Sucre: el mercado central et ses légumes

Sucre: el mercado central et ses fruits

Sucre: el mercado central et ses fruits

Sucre: el mercado central et ses patates

Sucre: el mercado central et ses patates

Sucre: el mercado central et ses jus de fruits

Sucre: el mercado central et ses jus de fruits

Sucre: el mercado central, sa viande, ses tripes ;)

Sucre: el mercado central, sa viande, ses tripes 😉

 

Dimanche 31 juillet 2016. Visite du marché dominical de Tarabuco.

Le fameux marché de Tarabuco, qui est réputé dans toute la Bolivie, n’a lieu que le dimanche. C’est le moment ou jamais ! Sur les conseils de notre hôte, nous cherchons un taxi pour nous emmener à la gare de minibus. Mais comme toujours, quand on n’a pas besoin de taxi, il y en a plein qui nous klaxonnent, et quand on en cherche un, il n’y en a pas ou ils sont tous pris. Nous finissons donc par marcher les 2 kms jusqu’à l’endroit indiqué par notre hôte. Mais arrivés là, contrairement à ce qu’il nous avait décrit, il n’y a pas de minibus, ni de chauffeurs criant « Tarabuco, Tarabuco »… Nous arpentons la rue de long en large (en montée bien sûr) mais rien… Mister J demande alors des informations à 2 jeunes, qui lui indiquent la rue parallèle, mais toujours pas de minibus… Mister J se renseigne alors auprès d’une mamy ; celle-ci nous force à monter dans un microbus qui nous emmène quelques mètres plus loin à la « gare » des minibus pour Tarabuco. Merci Mamy ! Nous nous retrouvons alors dans un minibus qui se remplit très vire de locaux. Et c’est parti pour 1h30 de trajet jusqu’à Tarabuco !

Nous avions peur qu’une fois de plus ce soit surtout un marché touristique mais pas du tout : il est rempli d’indigènes venus de leurs petits villages en habits traditionnels faire leurs courses. Leurs chapeaux très originaux et leurs habits définissent d’où ils viennent. On voit donc passer des groupes de gens habillée tous pareils et qui viennent faire leurs emplettes (laine, lessive, tissus…), manger une soupe et se poser quelques minutes devant une télévision qui diffuse les différentes danses des campagnes boliviennes, certainement pour voir comment font les autre campesinos. Trop chou 😉

Tarabuco: le marché dominical. Les indiens des montagnes aiment regarder la TV au marché. Admirez le beau chapeau traditionnel en avant-plan à droite.

Tarabuco: le marché dominical. Les indiens des montagnes aiment regarder la TV au marché. Admirez le beau chapeau traditionnel en avant-plan à droite.

Tarabuco: le marché dominical et ses chapeaux traditionnels en laine.

Tarabuco: le marché dominical et ses chapeaux traditionnels en laine.

Tarabuco: le marché dominical et un chapeau traditionnel à la Napoléon.

Tarabuco: le marché dominical et un chapeau traditionnel à la Napoléon.

Tarabuco: le marché dominical et un chapeau à la Napoléon.

Tarabuco: le marché dominical et un chapeau à la Napoléon.

En arrivant vers 11h30, nous n’avons vu aucun groupe de touristes venus en excursion organisée. Étant quasiment les seuls touristes, la visite en devient beaucoup plus intéressante ! Et que vendent-ils dans ce marché ? De tout sauf des animaux : des sandales fabriquées à partir de pneus, des feuilles de coca, des cigarettes roulées à la main, des pelotes de laine, de superbes tissus, des vêtements et chaussures de seconde main, des pop-corns géants, des jeux de seconde main pour enfants, des patates, des piments, etc.

Tarabuco: sandales farbiquées à partir de pneus au marché dominical

Tarabuco: sandales farbiquées à partir de pneus au marché dominical

A midi, nous décidons de casser la croute, comme les locaux, au marché. Pas de prise de risque, nous prenons du poulet et ne buvons pas leur boisson locale, qui a l’air très bonne 😉

Tarabuco: c'est ici que nous avons mangé à midi, au marché dominicale. Un piquante de pollo (poulet dans une sauce un peu piquante).

Tarabuco: c’est ici que nous avons mangé à midi, au marché dominicale. Un piquante de pollo (poulet dans une sauce un peu piquante).

L’après-midi, nous continuons notre petit tour du marché, qui se déroule dans les ruelles de Tarabuco, et craquons finalement pour un magnifique tissu à 8€, qui nous servira de nappe 😉 Depuis le temps que nous lorgnons sur ces tissus tout colorés ! Ils nous poursuivent depuis le Guatemala ! Ici, ils s’en servent pour porter courses, animaux, bébés, etc. sur leur dos.

Tarabuco: le marché agricole

Tarabuco: le marché agricole, la partie la plus typique

Tarabuco: le marché agricole

Tarabuco: le marché agricole

Tarabuco: le marché agricole et un chapeau qui fait penser aux soldats du Moyen-Age.

Tarabuco: le marché agricole et un chapeau de Tarabuco.

Tarabuco: le marché dominical et ses magnifiques tissus

Tarabuco: le marché dominical et ses magnifiques tissus

Tarabuco: nous avons craqué! Notre achat du jour au marché. Une future nappe ;)

Tarabuco: nous avons craqué! Notre achat du jour au marché. Une future nappe 😉

De retour à Sucre à la gare des minibus, il nous reste encore 2,5 kms jusqu’à notre hôtel. Nous décidons donc de prendre un microbus jusqu’au Marché Central, qui se trouve près de notre hôtel, mais ils sont pleins. Nous finissons donc par marcher les 2,5 kms à pied. Décidément, les transports nous boycottent aujourd’hui 😉

Le soir, au moment de dîner à notre hôtel, nous faisons la connaissance d’un couple d’Allemands d’à peu près notre âge qui a vécu quelques années à Detroit dans le Michigan et qui voyage maintenant depuis presque 3 mois, avant de rentrer définitivement en Allemagne dans 2 mois. Ils ont d’abord voyagé pendant 2 mois aux États-Unis, puis un mois au Pérou et en Bolivie ; ils vont ensuite assister aux JO de Rio au Brésil et pour terminer, ils vont rapidement passer par l’Uruguay, l’Argentine et le Chili. En 5 mois, cela fait beaucoup de pays, beaucoup de kilomètres. Ils avancent comme des fous et l’Allemand a d’ailleurs passé la journée dans son lit (grosse fatigue, fièvre, maux d’estomac), sa toute première journée de repos depuis le début de leur voyage.

De notre côté, comme nous sommes fortement redescendus en altitude (à 2750m), nous avons ouvert notre première bouteille de vin rouge bolivien ce soir. Pas mal du tout ce petit vin léger ! Bien entendu accompagné de fromage : une sorte de camembert local et du gruyère suisse. Contrairement à l’Asie, on trouve du fromage pas mal du tout en Amérique Latine !

Sucre: un vin bolivien pour fêter nos 10 mois de voyage. Très bon  !

Sucre: un vin bolivien pour fêter nos 10 mois de voyage. Très bon !

 

Lundi 1er août 2016. Brève visite de Sucre.

Jour pour jour, cela fait 10 mois que nous voyageons autour du monde ! Plus que 2 mois et demi et vous reverrez nos petites frimousses ! 😉 Cela passe tellement vite.

Ce matin, nous décidons de flâner un peu à l’hôtel. L’occasion de faire la connaissance d’une Néerlandaise un peu plus âgée que nous et qui voyage toute seule. Elle nous apprend qu’elle devait partir ce matin pour Potosi (notre prochaine destination aussi) mais qu’elle a été malade toute la nuit. Elle va donc se reposer aujourd’hui à l’hôtel. Nous lui donnons tous nos bons conseils : boire beaucoup, manger salé et sucré mais pas gras, manger du riz, des carottes cuites et des bananes. Mais elle n’a pas l’air d’avoir envie de cuisiner ; elle se contentera de bananes et de Coca-Cola. C’est déjà ça. Ne pas manger quand on a la tourista est la pire des erreurs !

A midi, nous allons manger la spécialité la ville : le chorizo. Deux grosses saucisses de chorizo, du pain grillé et de la salade. Pas mauvais du tout ! Seuls les estomacs bien accrochés le testent au marché central ; nous avons préféré le tester dans un petit restaurant fréquenté par les locaux 😉

Sucre: la spécialité de la ville, le chorizo. Pas mauvais du tout !

Sucre: la spécialité de la ville, le chorizo. Pas mauvais du tout !

L’après-midi, nous partons explorer la Plaza 25 de Mayo, sa cathédrale, son Palacio del Gobierno et ses bâtiments coloniaux. Cette place est le lieu de tous les rendez-vous. Par ailleurs, Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie : c’est ici qu’a été proclamée l’indépendance de la Bolivie et qu’a été signée la Constitution en 1825 (4 ans après l’indépendance du Pérou). Au centre de la Plaza 25 de Mayo se dresse une statue du général Sucre, d’où la ville tire son nom. Le général Sucre était le bras-droit et l’ami de Simon Bolivar, le libérateur de la Bolivie (conte l’envahisseur espagnol), d’où le pays tire son nom (République de Bolivar -> Bolivie). Bolivar et son général Sucre, tous deux Vénézuéliens, furent chacun à leur tour président de la Bolivie. Pour la petite histoire, Simon Bolivar a étudié en Espagne, a séjourné en Italie et en France, où il s’est nourri des idéaux révolutionnaires de Napoléon de réunification de l’Europe. Il admirait Napoléon.

Sucre

Bienvenidos a Sucre !

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et le Palacio del Gobierno. Sucre est la capitale constitutionnelle de Bolivie.

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et le Palacio del Gobierno. Sucre est la capitale constitutionnelle de Bolivie.

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et ses maisons coloniales

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et ses maisons coloniales

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et ses maisons coloniales

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et ses maisons coloniales

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et la préfecture

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et la préfecture

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et la statue du général Sucre

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et la statue du général Sucre

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et sa cathédrale

Sucre: la Plaza 25 de Mayo et sa cathédrale

Comment parler de Sucre, sans évoquer ses vendeuses de jus d’orange qu’elles pressent devant vous, ses enfants tout sales qui dessinent à la craie sur la grande place (on espère, après l’école) ou sur les trottoirs pour gagner quelques sous et tous ses vieilles dames ou parfois vieillards qui mendient dans la rue. Oui, la Bolivie est définitivement plus pauvre que le Pérou ! Il suffit de regarder les bus et les rues pour en être convaincu. Face à la mendicité, chacun son opinion. Nous ne donnons que rarement de l’argent : en tant que touriste, on n’a pas la valeur de l’argent du pays, on ne sait pas combien donner, et en plus, donner de l’argent incite la mendicité orientée vers les touristes, qui est parfois plus lucrative que le travail. Nous ne donnons ou n’achetons jamais aux enfants qui, en tant que source de revenus, n’iront jamais à l’école. Par contre, nous donnons la nourriture que nous avons en trop (pain, pop-corns, etc.), et ils ont toujours été très contents de la recevoir.

Ce soir, nous remettons cela : nous testons un second vin rouge bolivien venant de Tarija, dans le sud de la Bolivie. Encore meilleur que celui d’hier, excellent même ! « Digne d’un bon Bordeaux », dirait Mister J. A nos merveilleux dix mois de voyage ! Oups, une bouteille de vin à deux, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas été pompette ! 😉

Sucre: un autre vin bolivien, encore meilleur, pour refêter nos 10 mois de voyage ! ;)

Sucre: un autre vin bolivien, encore meilleur, pour refêter nos 10 mois de voyage ! 😉

 

Mardi 2 août 2016. Visite de Sucre.

Au petit-déjeuner, nous retrouvons la Néerlandaise (qui nous dit aller un peu mieux), un couple de Parisiens qui voyagent depuis quelque mois en Amérique du Sud (Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie) et un autre couple de Parisiens qui sont en vacances depuis 2 semaines en Bolivie. La Néerlandaise compte prendre un bus ce matin pour Potosi, à 3h seulement de Sucre. Elle n’est pas encore au top mais se sent déjà mieux qu’hier. Le problème, c’est qu’elle a un itinéraire très serré et qu’elle ne veut pas perdre trop de temps. Elle n’a qu’un mois pour faire le Pérou et la Bolivie ; elle a exactement le même itinéraire que nous en Bolivie mais compte le faire en 2 semaines alors que nous allons le faire en 3 semaines et demi… Ah ces touristes qui n’ont pas de temps à perdre ! 😉

Sucre étant aussi la capitale culturelle de la Bolivie, ce serait dommage de ne pas passer un peu de temps dans ses musées.

Nous commençons par une brève visite du Couvent de la Recoleta. Rien de bien particulier, à part quatre beaux patios, un arbre millénaire dont le tronc est vraiment impressionnant tant il est énorme, une statue du Christ ensanglanté plus vrai que nature et une jolie église gothique. Nous apprenons aussi, par le biais d’une peinture, que les pères franciscains partis au Japon pour une mission d’évangélisation furent torturés et crucifiés à Nagasaki.

Sucre: mirador en face du Couvent de la Recoleta

Sucre: mirador en face du Couvent de la Recoleta

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses 4 patios

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses 4 patios

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses orangers

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses orangers

Sucre: l'église gothique du Couvent de la Recoleta

Sucre: l’église gothique du Couvent de la Recoleta

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses 4 patios

Sucre: el Convento de la Recoleta et ses 4 patios

Nous poursuivons ensuite par le Museo del Arte Indigena, qui présente une collection de beaux tissus provenant de 3 régions :

  • Des tissus de Tarabuco : scènes de vie quotidienne miniature : animaux, église, cimetière, personnes qui dansent, qui lavent, etc. Nos préférés !
  • Des tissus j’alq’a : représentation du monde souterrain, obscur, en noir et rouge ou rose ou orange).
  • Des tissus de Tiquipaya : forme géométrique et parfois des oiseaux.

Leurs tissus ne sont pas juste des tissus, c’est un art à part entière, par lequel chaque région exprime ce qui est important pour eux. Leurs vêtements, ornés de ces tissus, permettent donc de savoir de quelle région ils viennent. Quant aux couleurs des tissus, elles sont obtenues à partir de plantes, racines, etc.

Sucre: el Museo del Arte Indigena

Sucre: el Museo del Arte Indigena

Sucre: el Museo del Arte Indigena

Sucre: une femme jalq’a tissant un tissu jalq’a (rouge et mauve)

Sucre: un tissu jalq'a

Sucre: un tissu jalq’a

Sucre: des tissus de Tarabuco

Sucre: des tissus de Tarabuco

 

Mercredi 3 août 2016. Visite de Sucre.

Ce matin, nous allons d’abord au marché acheter trois salteñas (ou empenadas), que nous mangerons ce midi. Ce sont des chaussons fourrés au poulet, aux légumes et d’une sauce sucrée que les Boliviens mangent au petit-déjeuner ou comme en-cas le matin. Il ne faut donc pas arriver trop tard au marché sous peine de revenir bredouille, ce qui nous est arrivé pas plus tard qu’hier 😉

Sucre: ratatouille et quinoa préparés par Mister J agrémentés d'une salteña (chausson de farine de maïs fourré au poulet, aux légumes et d'une sauce un peu sucrée) achetée ce matin au marché

Sucre: ratatouille et quinoa préparés par Mister J agrémentés d’une salteña (chausson de farine de maïs fourré au poulet, aux légumes et d’une sauce un peu sucrée) achetée ce matin au marché

Nous nous rendons ensuite au Musée du Folklore, qui est gratuit. Toute une série de masques y sont exposés : en bois, en tissu, en plume représentant des animaux (chien, chat, lama, etc.), le diable, des vieilles personnes, etc. Ils semblent avoir aussi peur des grenouilles qu’ils mettent sur certains masques effrayants… Bizarre ! Certains masques ressemblent même aux masques chinois : tout coloré, imposant, faisant penser à un dragon. Ces masques leur permettent de se rapprocher de leurs divinités, ou de se créer un monde imaginaire, ou d’effacer tout complexe d’infériorité. Par ailleurs, les Boliviens ne dansent pas seulement pour le Carnaval mais pour tout : pour les moissons, pour la pluie, pour la fertilité, etc.

Sucre: le musée du Folklore et la Banque Nationale

Sucre: le musée du Folklore et la Banque Nationale

En fin d’après-midi, nous allons au Couvent San Felipe de Neri. Encore un couvent ? Oui mais celui-ci et un peu différent : ce sont avant tout ses terrasses sur le toit qui nous intéressent car elles offrent un merveilleux panorama sur la ville. Par ailleurs, c’est aussi un collège. Plutôt pas mal comme cadre pour une école !

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: l'église du Couvent San Felipe de Neri

Sucre: l’église du Couvent San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: vue sur Sucre et la Iglesia de la Merced depuis le Couvent San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: el Convento San Felipe de Neri

Sucre: La Cène. Comme au Pérou, elle est représentée avec un cuy en mets principal et Judas, le traitre, avec la face rouge ou un habit rouge (pour évoquer le diable)

Sucre: La Cène. Comme au Pérou, elle est représentée avec un cuy en mets principal et Judas, le traitre, en avant-plan, avec le visage rouge (ou un habit ou accessoire rouge) pour évoquer le diable.

Tiens, notre auberge est vraiment l’auberge des éclopés. Après l’Allemand qui a dû rester un jour au lit suite à une grosse fatigue, la Néerlandaise qui a une « petite » turista, nous apprenons que nos voisins, que nous ne connaissions pas car ils restaient tout le temps dans leur chambre, sont allés à l’hôpital hier (surement pour une grosse turista) et que le Français qui est en vacances avec sa copine en Bolivie depuis 2 semaines est allé faire un check-up à l’hôpital car il avait de temps à autre des poussées de fièvre et mal au dos depuis le début et que son état s’est fortement empiré cette nuit. Verdict : une infection urinaire qui s’est transformée en infection rénale. Il est maintenant sous traitement antibiotique, doit rester au moins 3 jours supplémentaires à Sucre (alors qu’il comptait partir ce matin pour Potosi) et se rendre tous les jours à l’hôpital pour vérifier que son infection diminue. Bonjour la fin des vacances ! Espérons quand même qu’il soit retapé pour terminer en beauté par le Salar de Uyuni… Nous n’avons pas osé leur demander s’il leur resterait assez de temps pour y aller. De notre côté, tout va bien. We are survivors ! 😉

Bolivie: La Paz, Tiwanaku et Valle de la Luna

Dimanche 24 juillet 2016. Trajet Isla del Sol-Copacabana-La Paz.

Nous prenons le bateau à 8h en direction de Copacabana, où nous devons récupérer nos gros sacs. Nous ne sommes que 7 dans le bateau : 2 Néerlandaises, 3 locaux et nous. Soit les touristes dorment au nord de l’île, soit ils se lèvent plus tard, soit la majorité des touristes viennent juste pour la journée et ne dorment pas sur l’île… Cela restera une énigme. Même si nous ne sommes que 7, le capitaine part à l’heure promise sans attendre que le bateau se remplisse (ouf !) car il faut qu’il arrive à l’heure pour faire le plein de touristes à Copacabana.

Lac Titicaca: retour vers Copacabana. Deux banderoles sont accrochées dans le bateau: "Bendecido en Copacabana". On ne risque rien, il a été béni ;)

Lac Titicaca: retour vers Copacabana. Deux banderoles sont accrochées dans le bateau: « Bendecido en Copacabana ». On ne risque rien, il a été béni 😉

Après une heure seulement de navigation (contre 1h30 à l’aller, wouhouu), nous arrivons vers 9h à Copacabana. Cela nous laisse le temps de prendre un petit-déjeuner avant d’essayer d’attraper un bus pour La Paz.  Nous prenons donc un petit-déjeuner très quelconque, voire un peu mauvais, sur une chouette terrasse ensoleillée d’un restaurant touristique, regrettant un peu de ne pas avoir pris l’option « sandwich œuf avocat » proposé par les stands de rues, 10 fois moins cher et 100 fois meilleurs.

Une fois nos gros sacs à dos récupérés, nous nous rendons sur la place principale où attendent de nombreux transports pour La Paz. Nous essayons de monter dans un bus local qui semble prêt à partir mais on nous indique qu’il faut d’abord acheter un billet à la officina. Mister J se rend donc à la officina et demande un billet de bus pour le prochain bus qui part pour la Paz. Le gars lui demande d’attendre car il est en train de compter ses billets… Hum ! Après 10 minutes, le gars lui répond que finalement nous n’avons pas besoin de billet et qu’il faut monter directement dans le bus. Mister J s’énerve et explique qu’il ne peut pas monter dans le bus sans billet car l’attendant nous a refusé de monter. Le gars nous demande de le suivre jusqu’au bus – ce que nous faisons –  puis il disparaît. Lorsque nous demandons une seconde fois à l’attendant du bus si nous pouvons mettre nos bagages en soute, il nous dit de monter dans le bus suivant. Énervés, nous nous dirigeons vers les minibus, qui se trouvent juste à côté. Nous tombons sur un attendant de minibus qui nous propose gentiment d’aller à La Paz. Nous acceptons ! En plus, le conducteur est sympathique et attentionné. Le gars de l’autre agence de bus cherche maintenant 2 personnes pour remplir son foutu bus. Trop tard, nous avons opté pour un minibus 😉 Nous sommes à l’avant du minibus ; à l’arrière, se trouvent une mamy locale et deux familles sud-américaines avec jeunes enfants en vacances. Les enfants n’ont bien sûr ni Game Boy, ni DVD portable, ni smartphone et ne font pourtant pas de bruit. Parfois ils chantent à voix basse ; d’autres fois, ils posent des questions à leurs parents. Ils ont l’air très curieux et intéressés par tout ce qu’ils voient. Trop chou ! Notre minibus part en même temps que le foutu bus mais avec un avantage : il va plus vite, et en plus, il nous déposera dans le centre-ville à deux pas de notre hôtel ; alors que le bus dépose ses passagers au terminal craignos de La Paz, ce qui nous aurait obligé à prendre un taxi. Tout est bien qui finit bien… 😉

Ce trajet a une particularité : nous devons prendre un ferry pour traverser le lac Titicaca. Arrivés aux ferrys, nous avons la surprise de voir des énormes bus, minibus et voitures sur de simples barques en bois auxquelles on a ajouté un moteur. Heureusement, pour cette traversée, les passagers doivent descendre du minibus et prendre un vrai bateau.

Trajet Copacabana-La Paz: bac pour traverser le Lac Titicaca

Trajet Copacabana-La Paz: bac pour traverser le Lac Titicaca

Trajet Copacabana-La Paz: bac pour traverser le Lac Titicaca

Trajet Copacabana-La Paz: bac pour traverser le Lac Titicaca

De l’autre côté de la rive, on a le temps de faire quelques achats pour se restaurer (d’énormes popcorns) et reprendre le minibus pour La Paz. Malheureusement, cette partie de la route est en rénovation et tout le long, des chantiers, déviations et dos d’ânes rendent la route fatigante. Au total, nous mettrons finalement 4h au lieu de 3h pour rejoindre La Paz.

Trajet Copacabana-La Paz

Trajet Copacabana-La Paz: en attendant notre minibus de l’autre côté du lac

Trajet Copacabana-La Paz

Trajet Copacabana-La Paz: : en attendant notre minibus de l’autre côté du lac

En arrivant à La Paz, nous commençons, comme dans toutes les grandes villes sud-américaines, par traverser les quartiers pauvres qui ne donnent vraiment pas envie d’y rester. Le chauffeur nous déposera finalement en centre-ville à 15h. Super ! Nous n’avons plus qu’à marcher 1,5 km jusqu’à notre hôtel. Nous sommes prudents car nous avons entendu beaucoup d’histoires de vol à La Paz. Le classique étant de détourner votre attention en versant un liquide sur votre tête ou épaule, le temps de vous faire les poches.

La Paz

El Alto: en périphérie de La Paz, statue de Che Guevara

Arrivés à l’hôtel, nous avons la bonne surprise d’avoir une superbe chambre avec vue sur La Paz et les montagnes. Et tout cela pour seulement 25$ (petit-déjeuner inclus) alors que dernièrement, nous payions plutôt 40-50$ dans les capitales (Lima, Panama City, San José, etc.). Vive la Bolivie ! 😉 Comme nous connaissons certaines personnes qui n’ont pas trop aimé La Paz et que cette capitale est considérée comme dangereuse, nous n’avons pas choisi n’importe quel quartier : nous avons jeté notre dévolu sur le centre historique. Très bon choix ! Enfin, ville dangereuse, tout est relatif : après avoir vécu deux jours à Tegucigalpa (la capitale du Honduras), rien ne nous effraie plus. A La Paz, il faut juste faire attention aux pickpockets, ne pas prendre n’importe quel taxi (histoire de kidnapping pour vous plumer) et ne pas aller dans n’importe quel quartier.

La Paz: vue de notre chambre

La Paz: vue de notre chambre sur le centre

La Paz: vue de notre chambre

La Paz: vue de notre chambre sur un sommet enneigé

Le soir, nous mangeons dans un restaurant mexicain. Cela nous rappelle des souvenirs mais ce n’est pas aussi bon qu’au Mexique.

La Paz: restaurant mexicain

La Paz: restaurant mexicain

 

Lundi 25 juillet 2016. Brève découverte de La Paz.

Ce matin, et pour la première fois depuis bien longtemps, pas de réveil ! Cela ne nous empêche pas de nous réveiller à 7h. Nous profitons d’un bon petit-déjeuner, puis nous profitons de la matinée pour mettre à jour notre blog.

Étant donné que nous avons voyagé comme des fous en Équateur et au Pérou et qu’en plus, nous avons changé tous les jours d’endroit cette dernière semaine, nous avons décidé de nous reposer à La Paz et en Bolivie de manière générale. Cela tombe bien car en Bolivie, il faut savoir prendre son temps : les routes et les bus sont en moins bon état, sans parler des grèves, des barrages de locaux et des manifestations possibles à tout moment. Nous avons donc remodelé notre itinéraire initial pour le simplifier : nous allons limiter les longs trajets, supprimer certaines étapes, rester un peu longtemps à chaque endroit et explorer les environs.

Vers 11h, nous partons à la recherche d’un supermarché. Oui mais…il n’est pas si facile de marcher à La Paz. Rappelons que, perchée à 4000m d’altitude, La Paz est quand même la plus haute capitale du monde. Le souffle est donc plus court. Enfin, depuis le temps que nous flirtons avec les altitudes élevées en Équateur et au Pérou, nous nous sommes bien acclimatés à l’altitude. Par contre, les gens qui viennent de débarquer en avion souffrent un peu. Oui mais…si seulement La Paz était une ville plate ! Mais non, il y a en plus un dénivelé de 400m entre le haut et le bas. Ça monte sec d’un côté, ça descend sec de l’autre. Du coup, entre 1km en montée à 35% et 1km en descente, les temps de trajets varient du simple au triple ! On doit bien vérifier avant de partir dans quelle direction aller et la jouer « stratégie » : on ne va pas au plus court, on fait surtout attention de ne pas descendre pour remonter ! 😉

Lac Titicaca: notre rue dans le centre historique

Lac Titicaca: notre rue dans le centre historique. Ca mooonte ! 😉

La Paz: notre rue dans le centre historique

La Paz: notre rue dans le centre historique

La Paz: la Iglesia San Francisco, juste à côté de notre hôtel

La Paz: la Iglesia San Francisco, juste à côté de notre hôtel

Mais pourquoi vouloir aller à tout prix au supermarché ? Disons que cela fait quelques temps que nous n’avons pas fait de ravitaillement au supermarché : déodorant pour chaussures, brosses à dents, dentifrice, crème corporelle (car l’air froid et sec dessèche beaucoup la peau ici) et de la super glue. Impossible de se fournir en super glue dans le magasin. Heureusement, une mamy sur le trottoir en propose pour 2 Bolivianos (25 centimes). Mister J en a besoin pour réparer sa montre 😉

A midi, sur les conseils de notre guide de voyage, nous mangeons de la truite en papillote dans un resto qui se trouve à côté de notre hôtel. Malheureusement, elle s’avère beaucoup moins bien réussie qu’à l’Isla del Sol, où ils cuisinaient sans électricité. Le cuisiner d’ici n’a pas compris qu’il fallait cuire le poisson dans la papillote et l’a donc poilée avant. Du coup, après deux cuissons, la truite n’a plus de goût et est toute dure. Et puis les ingrédients ne semblaient pas de première fraicheur. Seul le jus de fruit de la passion valait la peine. Dommage pour un resto qui se veut un peu gastro (la truite était à 10€ tout de même !)

La Paz: des jupes boliviennes

La Paz: des belles jupes boliviennes décorent le plafond du restaurant

Nous rentrons à l’hôtel pour faire un peu de lessive. Mister J doit aussi réparer sa montre ; il faut qu’elle tienne encore 82 jours !

 

Mardi 26 juillet 2016. Visite de La Paz.

Nous ne savons pas si c’est le froid des soirées, l’air sec ou l’altitude mais tout le monde a l’air malade à l’hôtel. Au petit-déjeuner, ça renifle, ça a le nez tout encombré, ça tousse… Beurk 😉 De notre côté, tout va bien, pas même un petit rhume ! 😉

La Paz a une forme de cuvette : le centre-ville en bas et la périphérie en hauteur, avec un dénivelé de plus de 400m. Une configuration pas vraiment facile niveau transport. Mais la ville a trouvé LA solution : el Teleférico. Des lignes de téléphérique sont en cours de construction un peu partout dans la Ville. C’est tout neuf, c’est propre, c’est beau, ce n’est pas cher, et c’est suisse ! Cela a tout pour plaire. Il suffit de fermer les yeux pour se croire aux sports d’hiver 😉 Nous avons donc emprunté El Teleferico pour nous rendre à El Alto à 4010m d’altitude, d’où nous avions une belle vue sur la ville et les sommets enneigés qui l’entourent. Contrairement à ce que pensait Miss V, El Alto n’est pas un quartier de La Paz mais une ville en soi qui fait partie de la banlieue de La Paz. El Alto est d’ailleurs la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde. Par contre, il ne vaut mieux pas trop s’éloigner du téléphérique car c’est une ville très pauvre (où, par exemple, peu de gens ont accès à l’eau) et donc ça craint.

La Paz: la gare du téléphérique

La Paz: la gare du téléphérique

La Paz: el teleférico !

La Paz: el teleférico !

La Paz: en sommet du téléphérique

El Alto: au sommet du téléphérique

La Paz

EL Alto

La Paz

El Alto: vue sur la cuvette de La Paz

La Paz

La Paz: el teleférico

La Paz

La Paz: et on resdecend !

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le quartier colonial. Enfin, ce qu’il en reste. Certains bâtiments coloniaux sont jolis et bien entretenus, d’autres complètement délabrés attendent plutôt la démolition.

La Paz

La Paz: une rue coloniale

La Paz: le drapeau bolivien

La Paz: le drapeau bolivien

La Paz: la Cathédrale Métropolitaine et la Plaza Murillo

La Paz: la Cathédrale Métropolitaine et la Plaza Murillo

La Paz: el Palacio Legislativo (le Congrès)

La Paz: el Palacio Legislativo (le Congrès) sur la Plaza Murillo

La Paz: el Palacio del Gobierno (le palais présidentiel)

La Paz: el Palacio del Gobierno (le palais présidentiel) sur la Plaza Murillo

La Paz

La Paz

La Paz: la calle Jaen, la rue coloniale

La Paz: la calle Jaen, la rue coloniale la plus touristique

La Paz: la calle Jaen, la rue coloniale et ses balcons de bois

La Paz: la calle Jaen, la rue coloniale et ses balcons de bois

La Paz n’est pas vraiment une jolie ville et elle ne mérite pas vraiment qu’on s’y attarde trop longtemps. Surtout que niveau gastronomie, il n’y a rien de vraiment intéressant : au total, nous avons testé 5 restaurants (1 mexicain, 1 italien, 3 internationaux dont un de haute gamme) et seul l’italien valait le coup. Nous regrettons vraiment le Pérou où nous y avions trouvé de nombreux restaurants délicieux, innovants (et cher aussi). Ceci dit, tant mieux, cela nous fera faire des économies car au Pérou, nous avons un peu fait exploser le budget nourriture 😉 Enfin, malgré tout cela, nous nous sommes quand même bien plu à La Paz. Nous avons même choisi de rester 5 nuits à La Paz non seulement par ce que nous avions besoin de repos mais aussi parce qu’il y a quelques sites qui nous intéressent dans les alentours.

Le soir, nous retournons manger dans un restaurant mexicain qui résume malheureusement la gastronomie mexicaine aux nachos et aux burritos… Et les fajitas alors ? Un restaurant mexicain sans fajitas est-il vraiment un vrai restaurant mexicain ?! 😉

 

Mercredi 27 juillet 2016. Repos à La Paz.

Cela fait déjà 300 jours que nous sommes sur les routes. Il ne nous en reste donc plus que 80 jours, comme Phileas Fogg (dans le livre de Jules Verne). La maman de Mister J a d’ailleurs commencé le décompte : J-80 😉

Aujourd’hui, nous nous octroyons une vraie journée repos. Enfin, pas tout à fait quand même car nous devons trouver un endroit avec un bon internet pour publier un article, réserver un bus de nuit pour après-demain et trouver une agence pour l’excursion de demain. Pour le bus de nuit, nous devons d’abord éplucher les avis sur internet concernant les différentes compagnies de bus. Pas si facile de choisir une compagnie de bus en Bolivie : certaines ont de bons bus, d’autres ont des bus tout pourris ; pire, au sein d’une même compagnie, certains bus sont bien et d’autres pourris. Après s’être renseignés sur internet pour avoir une idée des meilleures compagnies (ou plutôt des moins pires), il vaut donc mieux se rendre à la gare pour contrôler l’état des bus. Beaucoup de touristes voyagent apparemment avec El Dorado mais les avis et les bus de la compagnies Bolivar ont l’air un peu mieux. Adjugé, nous partirons avec un « bus cama (lit)» de la compagnie Bolivar !

Alors que nous revenions de la gare, il nous est arrivé un truc de fou : nous avons recroisé un jeune Français que nous avions rencontré à Muang Ngoi au nord du Laos le 24 décembre ! Dommage qu’il était pressé (ses parents l’attendaient quelques mètres plus haut) et que nous aussi (nous devions encore trouver une agence pour l’excursion de demain et passer au supermarché). Il a quand même eu le temps de nous dire que sa copine et lui étaient restés 7 mois en Asie, qu’ils venaient de passer un mois au Pérou et qu’après la Bolivie, ils iraient au Chili puis essaieraient d’aller en Équateur et en Colombie. Tiens tiens, il semblerait qu’il y ait eu du changement dans leur itinéraire : non seulement, ils devaient rester à l’origine 6 mois en Asie et 6 mois en Amérique du Sud (et non 7 mois et 5 mois) mais en plus, ils nous avaient parlé de l’Argentine et du Brésil, et non de l’Équateur et de la Colombie 😉 Qui sait, on se recroisera peut-être en Bolivie ou au Chili…

 

Jeudi 28 juillet 2016. Excursion à Tiwanaku.

Nous avons longtemps hésité à nous rendre à Tiwanaku tout seuls (téléphérique puis collectivo) ou en groupe. Vu que nous avions lu qu’il n’y avait aucune explication sur le site et qu’un guide était donc bien utile, nous avons, pour une fois, opté pour l’excursion en groupe.

Après 1h pour sortir des embouteillages de La Paz et 1h30 de trajet supplémentaire pour arriver à Tiwanaku, nous descendons enfin du bus vers 11h. Vive le trafic des capitales !

La civilisation Tiwanaku est celle qui a précédé les Incas en Bolivie. Elle a disparu suite à une période de 40 ans de sécheresse. C’est alors que les Incas sont apparus. Pour la petite histoire, l’Empire Inca s’étendait de la Colombie au Chili, en passant par l’Équateur, le Pérou et la Bolivie.

Le site de Tiwanaku comprend les restes d’une large pyramide, dont les pierres ont été pillées par les conquistadors espagnols pour construire des églises, une grand-place servant probablement d’observatoire solaire (solstice, équinoxe) et comprenant deux superbes monolithes sculptés et la fameuse Porte du Soleil ainsi que d’un temple semi-souterrain doté de 172 têtes anthropomorphes de roche volcanique.

Tiwanaku: la pyramide dont les pierres ont été pillées par les Espagnols pour construire des églises

Tiwanaku: la pyramide dont les pierres ont été pillées par les Espagnols pour construire des églises

Tiwanaku: vue depuis la pyramide sur le Kalasasaya (l'Observatoire solaire où se trouvent les 2 beaux monolithes)

Tiwanaku: vue depuis la pyramide sur le Kalasasaya (l’Observatoire solaire où se trouvent 2 beaux monolithes)

Tiwanaku: le monolithe à 2 couleurs El Fraile (le prêtre)

Tiwanaku: le monolithe à 2 couleurs El Fraile (le prêtre)

Tiwanaku: le monolithe El Ponce (du nom de celui qui l'a découvert) représentant une personne de très haut rang

Tiwanaku: le monolithe El Ponce (du nom de celui qui l’a découvert) représentant une personne de très haut rang

Tiwanaku: le Temple sous-terrain et ses 172 têtes anthropomorphes de roche volcanique

Tiwanaku: le Temple sous-terrain et ses 172 têtes anthropomorphes de roche volcanique

Tiwanaku: le Temple sous-terrain et ses 172 têtes anthropomorphes de roche volcanique

Tiwanaku: le Temple sous-terrain et ses 172 têtes anthropomorphes de roche volcanique

Tiwanaku: le Temple sous-terrain et ses 172 têtes anthropomorphes de roche volcanique

Tiwanaku: le Temple sous-terrain et ses 172 têtes anthropomorphes de roche volcanique

Tiwanaku: le Temple sous-terrain et ses 172 têtes anthropomorphes de roche volcanique

Tiwanaku: le Temple sous-terrain et ses 172 têtes anthropomorphes de roche volcanique

Le site de Tiwanaku nous fait tout de suite penser à un mélange de culture inca (pour ses murs en grosses pierres et son système d’irrigation) et de culture maya (pour ses statues monolithes et ses dessins sur les portes ou statues).

Tiwanaku: mur du Kalasasaya

Tiwanaku: mur du Kalasasaya (faisant penser aux murs incas)

Tiwanaku: la Porte du Soleil (pachamama, des femmes condors, des soleils entourés de la croix andine)

Tiwanaku: la Porte du Soleil (pachamama au centre, des femmes condors en-dessus, et des soleils entourés de la croix andine en-dessous). Un petit air de dessins mayas.

L’après-midi, nous nous rendons à un autre site tout proche : le site de Pumapunku, qui abrite aussi une pyramide dont il ne reste quasiment rien. Ce site renferme quand même quelques énigmes : comment la civilisation tiwanaku a-t-elle fait pour transporter ces énormes blocs de pierres jusque-là ? Comment ont-ils pu couper des H parfaits dans de la roche volcanique alors qu’ils utilisaient des outils en bronze (moins durs que la roche volcanique) ? Pourquoi les croix s’emboîtent-elles parfaitement dans les H ? Tant de mystères qui ne risquent pas d’être résolus d’aussitôt car la civilisation tiwanaku ne connaissait pas l’écriture et parlait une langue qui a totalement disparu.

Pumapunku: voici à quoi ressemblait la pyramide

Pumapunku: voici à quoi ressemblait la pyramide

Pumapunku: voici à quoi ressemble la pyramide maintenant après le pillage des Espagnols et l'érosion

Pumapunku: voici à quoi ressemble la pyramide maintenant après le pillage des Espagnols et l’érosion

Pumapunku: personne ne sait comment ils ont réussi à transporter ces énormes blocs de pierre

Pumapunku: personne ne sait comment ils ont réussi à transporter ces énormes blocs de pierre

Pumapunku: personne ne sait comment ils ont réussi a taillé ses H parfaits. Habituellement, ils utilisaient des outils en bronze mais la roche volcanique de ces H est bien plus dure que le bronze...

Pumapunku: personne ne sait comment ils ont réussi a taillé ses H parfaits. Habituellement, ils utilisaient des outils en bronze mais la roche volcanique de ces H est bien plus dure que le bronze…

Pumapunku: ces croix s'emboitent parfaitement dans les H de la photo précédente...

Pumapunku: ces croix s’emboitent parfaitement dans les H de la photo précédente…

Pumapunku

Pumapunku

Pumapunku

Pumapunku

Ce soir, nous décidons de nous faire plaisir en allant dans un restaurant plus chic. Mister J choisit un délicieux magret de canard tandis que Miss V opte pour du lama, malheureusement beaucoup trop cuit. Il n’arrivait vraiment pas à la cheville du délicieux steak d’alpaga de Cusco 😉

La Paz: du lama et de la purée de petit pois pour Miss V. Beaucoup trop cuit ! :(

La Paz: du lama et de la purée de petit pois pour Miss V. Beaucoup trop cuit ! 🙁

La Paz: du magret de canard pour Mister J. Délicieux!

La Paz: du magret de canard pour Mister J. Délicieux!

 

Vendredi 29 juillet 2016. Visite de la Valle de la Luna et trajet de nuit jusqu’à Sucre.

Taxi ou collectivo ? Vu la différence de prix entre un taxi et un collectivo (35 contre 5,2 Bolivianos) nous décidons de prendre un collectivo.

Après une grosse heure de trajet, nous arrivons à La Valle de la Luna. Celle-ci se trouve à Mallasa, un petit village en périphérie de La Paz. Ce qui est intéressant avec ce trajet, c’est que nous passons par des quartiers cossus. Alors que le centre-ville de La Paz est bondé de taxis et surtout de minibus, nous découvrons des gens conduisant leur propre voiture dans les quartiers cossus, des magasins de marque (tel que Hermès) et de très belles et grandes demeures, surement des ambassades.

Mais qu’a-t-elle de particulier cette Valle de la Luna ? Il s’agit en fait d’un canyon dont les eaux ont érodé la roche très friable en centaines de cheminées de fée et de pitons filiforme. Une promenade avec des passerelles a été aménagée à travers les cheminées. Disons que c’est mignon mais beaucoup plus petit que nous le pensions. Disons que c’est un nice-to-see mais certainement pas un must-see, surtout pour ceux qui ont déjà vu Bryce Canyon aux États-Unis, qui est beaucoup plus étendu, beaucoup plus coloré et beaucoup plus impressionnant.

El Valle de la Luna se trouve à Mallasa, une petite village en périphérie de La Paz

El Valle de la Luna se trouve à Mallasa, une petite village en périphérie de La Paz

El Valle de la Luna

El Valle de la Luna

El Valle de la Luna

El Valle de la Luna et ses cheminées de fée

El Valle de la Luna: la canyon assèché

El Valle de la Luna: la canyon assèché

El Valle de la Luna

El Valle de la Luna et ses cheminées de fée

El Valle de la Luna

El Valle de la Luna et ses cactus

El Valle de la Luna: Espiritu de los Andes

El Valle de la Luna: Espiritu de los Andes

El Valle de la Luna: les montagnes rouges en arrière-plan

El Valle de la Luna: les montagnes rouges en arrière-plan

Après un petit dessert en guide de goûter et une pizza en guise de dîner, nous nous rendons à la gare de bus à pied. C’est peut-être plus sûr et plus rapide après tout 😉 Une demi-heure avant le départ prévu à 20h, un employé de la compagnie nous emmène à la porte d’embarquement. Le troisième bus à côté duquel nous passons est bien un bus Bolivar mais il est nettement moins bien que ceux que nous avions vus avant de réserver…Ouf, celui-là part en fait pour Santa Cruz. Nous devons donc attendre ici que ce bus-là parte et que le nôtre arrive. L’endroit est un peu glauque ; tout le monde, même les locaux, cherchent leur bus ; c’est le bordel mais tout va bien 😉 Nous voyons un beau bus Bolivar qui attend derrière et espérons que c’est le nôtre. Vers 20h, le bus de Santa Cruz de 19h30, s’en va enfin. Un autre bus s’avance alors mais il est à nouveau tout pourri. Nooon ! Miss V est persuadée que ce n’est toujours pas le nôtre…Ouf, en effet, celui-là part pour Cochabamba ! Une fois parti, un troisième bus s’avance alors…le beau bus ! Celui-là va à…Sucre ! Wouhouuu, c’est le nôtre !! L’intérieur ressemble aux beaux bus péruviens mais en beaucoup moins neuf, en moins propre et surtout avec la porte de la toilette condamnée. Par contre, les sièges sont confortables ; nous dormirons bien. Départ avec une demi-heure de retard, à 20h30. Espérons juste que le bus s’arrêtera de temps en temps pour faire pipi…Car apparemment, ce n’est pas toujours le cas en Bolivie. Par précaution, nous n’avons pas bu de toute l’après-midi, mais quand même…

Bolivie: le Lac Titicaca (Isla del Sol)

Vendredi 22 juillet 2016. Trajet Puno (Pérou)-Copacabana (Bolivie).

Vers 7h, nous prenons un bus rempli de touristes vers Copacabana en Bolivie. Vive les vacances scolaires ! 😉 Enfin, le bus a véritablement démarré vers 7h30, ça commence bien ! 😉 Comme nous passons en Bolivie, nous devons traverser la frontière. Nous sommes bien rôdés aux passages de frontières mais beaucoup d’autres ne le sont pas : ils sont stressés, ne savant pas quel montant d’argent ils doivent échanger (en Bolivianos), s’il leur reste assez d’argent pour passer la frontière, etc. Les pauvres ! Du coup, au lieu de durer 10 minutes, la pause « échange de monnaie » dura royalement 20 minutes. A la frontière-même, peu de difficulté, sauf l’attente qui est longue, surtout du côté bolivien (1h30 en tout). Petite subtilité bolivienne : il faut donner une photocopie de son passeport. Heureusement, les photocopieuses pullulent à cette frontière et la copie coute 2 Bolivianos (ou 1 Soles), soit 25 centimes. Et quand on arrive enfin au guichet d’immigration, il prend la photocopie et la pose sur une pile qui est certainement destinée à finir dans une armoire ou pire, directement à la poubelle 😉

Nous repartons de la frontière avec 1h30 de retard sur le planning initial (30 minutes perdues au départ et 1h perdue en route). Ca promet ! En plus, beaucoup de gens dans le bus continuent vers La Paz. Nous, heureusement, nous nous arrêtons à Copacabana ; il ne nous reste donc plus que 30 minutes de trajet. Nous y arrivons vers 12h30, alors que ceux qui continuent vers La Paz doivent changer de bus et ont bien encore 4h de route devant eux.

Nous partons à la recherche d’un hôtel mais les 2 premiers sont complets. Nous frappons alors à la porte d’un hôtel plus basique, qui a encore plein de chambres libres. Nous y dégotons une chambre avec salle de bain privée pour 70 bolivianos (soit 9€). Bingo ! Elle est un peu sommaire mais pour une nuit, ça fera l’affaire. Cela faisait tellement longtemps que nous n’avions plus eu à faire à des prix si bas ; cela fait du bien. Notre premier jour en Bolivie commence bien ! 😉 Coïncidence ou pas, c’est justement l’hôtel que nous avions indiqué sur nos papiers d’immigration, tout simplement parce que c’était le premier de la liste proposée dans notre guide de voyage 😉

Tiens tiens, petit détail non négligeable que Mister J découvre par hasard en surfant sur internet : on change d’heure en Bolivie (+1h). Nous n’avons donc plus que 6h de décalage avec la Belgique et la France ! Cela faisait tellement longtemps que nous n’avions plus changé d’heure que nous avions oublié ce détail 😉 Il n’est donc pas 13h mais 14h ; il est plus que temps d’aller manger alors !

En cherchant un restaurant, nous tombons un peu par hasard sur les baptêmes de voitures devant la cathédrale. On baptise camions, voitures neuves, anciennes en les décorant et en les aspergeant de bière. Ensuite, le propriétaire ouvre son capot, un prêtre passe et bénit le moteur et la voiture. Et toute la famille participe ; il ne reste pas une place de libre dans le véhicule. Cela crée d’ailleurs de petits embouteillages. Amusant !

Copacabana: baptême de voitures

Copacabana: baptême de voitures

Copacabana: baptême de voitures

Tout comme Puno au Pérou, Copacabana est avant tout une ville-étape permettant d’accéder au Lac Titicaca. Il n’y a pas grand chose à y voir ni à y faire. L’après-midi, nous nous contenterons donc de visiter la cathédrale, dont les coupoles, atypiques, sont recouvertes de mosaïques et la porte en bois sculpté est magnifique.

Copacabana: la Cathédrale

Copacabana: la Cathédrale et son marché d’accessoires pour le baptême des voitures

Copacabana: la Cathédrale

Copacabana: la Cathédrale

Copacabana: la Cathédrale

Copacabana: la Cathédrale

Copacabana: la Cathédrale

Copacabana: la Cathédrale

Le soir, nous mangeons dans un super restaurant : Miss V prendra des falafels et Mister J une truite du Lac Titicaca. Il en raffole !

Copacabana: falafels, humus, guacamole, etc.

Copacabana: falafels, humus, guacamole, etc.

Copacabana: c'est qu'il fait froid le soir dans la chambre ;)

Copacabana: c’est qu’il fait froid le soir dans la chambre 😉

 

Samedi 23 juillet 2016. Visite de la Isla del Sol sur le lac Titicaca.

Après avoir laissé une nouvelle fois nos gros sacs à l’hôtel et pris le strict minimum dans nos petits sacs à dos, nous quittons Copacabana vers 8h30 en direction de l’Isla del Sol. Force est de constater que nous ne sommes pas les seuls ! Il y a beaucoup de touristes, mais pas de soucis, il y a énormément de bateaux !

Après 2h de navigation (ici aussi les bateaux sont très lents), nous nous faisons déposer au nord de l’île. Nous comptons marcher jusqu’au sud (environ 8km) pour y dormir et reprendre le bateau le lendemain matin pour Copacabana.

Lac Titicaca: arrivée à la partie nord de l'Isla del Sol

Lac Titicaca: arrivée à la partie nord de l’Isla del Sol

Il y a deux sentiers : l’un par les crêtes, l’autre par la côte. Nous comptions opter pour le Sentier des Crêtes, mais vu le nombre de personnes qui choisissent ce sentier-là (c’est à dire tout le monde), nous choisissons finalement le sentier de la côte, qui se trouve en réalité bien assez haut pour admirer la vue sur le lac. Excellent choix : nous sommes, en plus, quasiment tout seuls au monde. Nous traversons des villages, des plages, des champs, croisons des locaux et pique-niquons en cours de route. La vue est splendide !

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: l’Isla del Sol

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: l’Isla del Sol

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: l’Isla del Sol

Lac Titicaca: les sommets enneigés

Lac Titicaca: les sommets enneigés

Lac Titicaca: les briques en adobe sèchant au soleil sur l'Isla del Sol

Lac Titicaca: les briques en adobe sèchant au soleil sur l’Isla del Sol

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: la plage de l’Isla del Sol

Lac Titicaca: l'Isla del Sol et ses cochons

Lac Titicaca: l’Isla del Sol, la plage et ses cochons

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: l’Isla del Sol

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: l’Isla del Sol

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: pause pique-nique sur l’Isla del Sol. Il y a plus dégueu comme vue ! 😉

Lac Titicaca: notre compagnon de balade sur l'Isla del Sol. On s'arrêtait, il s'arrêtait; on avançait, il avançait; on pique-niquait, il faisait sa sieste...Trop chou!

Lac Titicaca: notre compagnon de balade sur l’Isla del Sol. On s’arrêtait, il s’arrêtait; on avançait, il avançait; on pique-niquait, il faisait sa sieste…Trop chou!

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: l’Isla del Sol

Lac Titicaca: la roche se colore sur l'Isla del Sol

Lac Titicaca: la roche se colore dans la partie sud de l’Isla del Sol

 Nous arrivons vers 14h au village du sud de l’île et nous dépêchons de chercher un endroit où dormir avant que les touristes du bateau de 13h30 n’arrivent. Nous trouvons une chouette chambre pour 10€ : 3 fenêtres, plein soleil et avec une vue imprenable sur le lac et les sommets enneigés. Bonus : on a même une douche avec de l’eau chaude ! Nous qui pensions ne pas pouvoir nous laver… Heureusement que nous avons toujours un petit savon de notre sac et que nos hôtes ont toujours bien des serviettes à prêter. Surtout que nous avons eu chaud aujourd’hui !

Lac Titicaca: notre hôtel sur l'Isla del Sol. Nous avons la meilleure chambre, celle au bout qui termine le L, avec trois grandes fenêtres.

Lac Titicaca: notre hôtel sur l’Isla del Sol. Nous avons la meilleure chambre, celle au bout qui termine le L, avec trois grandes fenêtres.

Lac Titicaca: vue depuis notre chambre à l'Isla del Sol

Lac Titicaca: vue depuis notre chambre à l’Isla del Sol

Lac Titicaca: vue sur les sommets enneigés depuis notre chambre à l'Isla del Sol

Lac Titicaca: vue sur les sommets enneigés depuis notre chambre à l’Isla del Sol

Lac Titicaca: vue sur la Isla de la Luna depuis notre chambre à l'Isla del Sol

Lac Titicaca: vue sur la Isla de la Luna depuis notre chambre à l’Isla del Sol

Lac Titicaca: tissage à la main sur l'Isla del Sol

Lac Titicaca: tissage à la main sur l’Isla del Sol

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: la petite église de l’Isla del Sol, près de notre hôtel

Lac Titicaca: l'Isla del Sol

Lac Titicaca: l’Isla del Sol

Le soir, nous nous rendons sur les hauteurs du village pour assister au coucher de soleil. Puis, nous allons manger dans un restaurant atypique : Las Velas. Pas d’électricité dans le restaurant, on mange éclairé à la bougie. Et il n’y a qu’un unique four au gaz. Pas beaucoup de choix sur la carte : truite ou pizza. Si les pizzas ont l’air succulentes, notre choix portera sur la truite en papillote. Nous avons vue sur la cuisine et nous voyons nos plats se préparer. La carte prévenait que tout est préparé minute à partir de la commande, donc qu’il y a beaucoup d’attente. Effectivement, nous avons vu la chef éplucher et couper carottes, choux-fleurs, brocolis, et préparé également du quinoa. Miam ! Le poisson est mis dans une papillote de papier alu et on la voit ensuite mettre des épices, du citron, des quartiers de pomme, tout cela à la lumière de la bougie et d’une lampe frontale. Nous attendrons 50 minutes mais quel délice ! Les pizzas sont préparées avec la même minutie. Certains s’impatientent beaucoup. Dommage, c’est vrai qu’on n’a plus l’habitude d’attendre de nos jours. Il suffit de voir les commentaires sur Trip Advisor pour s’en rendre compte : « Délicieux, mais on a attendu 30 minutes notre plat ! » Pour notre part, nous préférons cela à un plat qui arrive en 10 minutes ; c’est toujours un peu louche !

Lac Titicaca: coucher du soleil sur l'Isla del Sol à 4010m d'altitude

Lac Titicaca: coucher du soleil sur l’Isla del Sol à 4010m d’altitude

Lac Titicaca: en attendant coucher du soleil sur l'Isla del Sol. Derrière, un super resto sans électricité.

Lac Titicaca: en attendant coucher du soleil sur l’Isla del Sol. Derrière, un super resto sans électricité que nous allons tester.

Lac Titicaca: coucher du soleil sur l'Isla del Sol à 4010m d'altitude

Lac Titicaca: coucher du soleil sur l’Isla del Sol à 4010m d’altitude

Lac Titicaca: restaurant sans électricité à l'Isla del Sol. Dîner au chandelle.

Lac Titicaca: restaurant sans électricité à l’Isla del Sol. Dîner aux chandelles.

Lac Titicaca: truite à la papillotte sur l'Isla del Sol. Qué deliciosa !

Lac Titicaca: truite à la papillotte sur l’Isla del Sol. Qué deliciosa !

Après ce bon repas, nous sortons du restaurant et remarquons un ciel particulièrement bien étoilé. Waouw, Miss V n’avait jamais vu ça ! Nous restons quelques instants dans le noir à observer ce magnifique ciel, dénué de toute pollution lumineuse. Incroyable ! Puis, le froid nous rappelle à l’ordre et nous rentrons à la lumière de nos lampes de poche en regrettant un peu de ne pas pouvoir rester un peu plus longtemps sur cette île magnifique. Nous avons déjà réservé notre logement à la Paz !