Pérou: Lima

Mardi 28 juin 2016. Trajet de nuit Caraz-Lima et visite du quartier Miraflores de Lima.

Le trajet en bus de nuit de Caraz à Lima est un peu mouvementé : les routes montagneuses nous bousculent dans tous les sens, pas toujours facile de dormir 😉 Après 9h de trajet, nous arrivons vers 6h du matin à Lima.

Dès notre arrivée à Lima, nous nous familiarisons immédiatement avec le Metrobus (bus relativement neufs circulant sur leur propre voie) et l’utilisons pour nous rendre à notre hôtel. Très pratique et économique ! On ne dépense que 5 Soles, là où un taxi en demanderait 20. Il faut dire que, comme bien d’autres capitales, Lima est une graaande ville. Nous logeons dans le quartier de Miraflores, dans un hôtel qui nous a été recommandé par les Québécoises rencontrées lors du trek de la Laguna 69. Miraflores, tout comme Barranco, est un quartier résidentiel très sûr et cossu, où les familles péruviennes fortunées ont élu domicile, tout comme les expatriés.

Lima: quartier résidentiel de Miraflores

Lima: quartier résidentiel de Miraflores

Nous laissons nos sacs à dos à l’hôtel, la chambre ne sera prête qu’à 14h. Nous soupçonnons que la chambre est déjà prête mais que le propriétaire souhaite nous facturer le check-in plus tôt…

Dès le petit-déjeuner, nous découvrons le côté cosmopolite et gastronomique de Lima grâce à une sandwicherie de haute gamme. Ici, tout est fait maison ! Nous arrivons un bon quart d’heure avant l’ouverture et découvrons une demi-douzaine de cuisiniers hacher, couper, piler, cuire…pour préparer le service ! Nous commandons un club sandwich chacun, un jus d’ananas et un jus de guayabana. Cela nous paraît un peu cher, mais finalement, vu la taille des club-sandwichs, cela vaut le coup ! Super bon, surtout la mayonnaise bien moutardée faite maison. Miam Miam. Mais trop copieux ! Miss V n’a d’ailleurs mangé que la moitié de son sandwich. Nous demanderons donc un « doggy bag » et en ferons notre repas du midi également ! Vu comme cela, ils ne sont pas si chers ces sandwichs 😉

Lima: délicieux club sandwich en guise de petit-déjeuner

Lima: délicieux club sandwich en guise de petit-déjeuner

Nous commençons la visite de Miraflores par la plage. Hé oui, Miraflores a les pieds dans l’eau, plus précisément dans l’Océan Pacifique. Mais quelle ne fut pas notre déception en arrivant à la plage ! En fait, il n’y a quasiment pas de plage et la grand-route passe juste derrière. De plus, la ville étant bien 20m plus haut que le niveau de la mer, il n’est pas facile d’accéder à la plage. Nous finirons quad même par trouver un autopont pour traverser la grand-route. Mais cette plage de galets sur la côte pacifique n’a aucun charme ! Disons que c’est très loin d’être une plage paradisiaque. Seuls les surfeurs y trouvent vraiment leur compte.

Lima: l'Océan Pacifique à Miraflores

Lima: l’Océan Pacifique à Miraflores

Lima: Miraflores et l'Océan Pacifique

Lima: l’Océan Pacifique à Miraflores

Lima: un petit air de Barcelone à Miraflores

Lima: un petit air de Barcelone à Miraflores

Lima: l'Océan Pacifique à Miraflores

Lima: un petit air de Barcelone à Miraflores

Côté météo, il ne faut pas s’attendre à voir le soleil à Lima. Là-bas, il fait le même temps quasiment tous les jours : humide, nuageux et dans le brouillard. Cela est d’autant plus vrai l’hiver (de juin à fin septembre), pendant lequel Lima vit enveloppée dans une très fine bruine, la garúa, qui vient de la mer et rend le ciel tout gris. On la surnomme d’ailleurs « Lima la grise ». Par contre, il ne pleut jamais !

Vers 15h, nous retournons à l’hôtel pour prendre possession de notre chambre. Quelle déception ! La chambre est minuscule et vraiment pas propre. Nous nous demandons si nous avons vraiment atterri dans l’hôtel recommandé par les Québécoises, car notre chambre est miteuse et pue l’humidité ! Pour couronner le tout, les voisins sont en plein travaux et nous entendons les marteaux-piqueurs comme s’ils étaient dans notre chambre. Mister J essaie de changer de chambre mais la propriétaire lui répond que nous avons la plus calme. Nous aérons bien la chambre, l’odeur semble se dissiper. Nous verrons bien demain…

Le soir, Miraflores est très animé : les rues sont remplies de gens qui sortent pour manger ou boire un verre. Cela fait plaisir à voir car on entend souvent dire que Lima est une ville dangereuse, mais en réalité tous ces quartiers ne sont pas dangereux. Il faut juste choisir les bons 😉 Mais qui dit quartier cossu, dit pas vraiment bon marché. Peu importe, nous savons nous faire plaisir dans les grandes villes 😉

 

Mercredi 29 juin 2016. Visite du centre historique de Lima.

Ce matin, nous avons le plaisir de nous réveiller avec une mauvaise odeur persistante d’humidité. Mister J appelle le propriétaire, qui semble étonné et propose tout de suite de changer de chambre. Nous héritons alors d’une chambre bien plus grande et bien plus saine. Mais celle-ci se trouve au bord de la route, et donc beaucoup plus de bruyante. Nous aurons le plaisir d’entendre les concerts de klaxons juste que tard le soir et tôt le matin. Heureusement, nous n’avons pas le sommeil léger !

Aujourd’hui, nous rejoignons le centre-ville en métrobus. Le centre historique de Lima est aussi très sûr, contrairement à certains autres quartiers où il ne vaut mieux pas s’aventurer. Il paraît qu’il suffit de traverser le pont derrière le Palacio Del Gobierno pour se retrouver dans un quartier très chaud…

Nous arrivons sur la Plaza Mayor pile poil pour la relève de la garde, un peu avant midi. Elle a lieu devant le Palacio Del Gobierno et s’avère être un événement assez amusant à observer. Tout d’abord, une fanfare joue plusieurs chansons, juste devant les grilles, face au public. Ensuite, des gardes viennent saluer, rien de bien particulier. Mais le meilleur et surtout le plus marrant reste à venir : les gardes commencent à avancer d’une façon assez ridicule en lançant la jambe le plus haut possible avant de faire chaque pas. Il faut visiblement être très souple !!! 😉

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde devant le Palacio del Gobierno. Plus haute la jambe ! 😉

Lima: relève de la garde en fanfare devant le Palacio del Gobierno

Lima: relève de la garde devant le Palacio del Gobierno. Plus haute la jambe ! 😉

Puis, nous faisons le tour de la Plaza Mayor, par ailleurs très jolie, et nous dirigeons vers la Cathédrale, qui est remplie de Péruviens visiblement de la haute société, tous habillés en violet. Mais pourquoi y a-t-il tant de gens en ville aujourd’hui ? Aaaah, c’est un férié aujourd’hui au Pérou : c’est San Pedro et San Pablo (càd St Pierre et St Paul).

Lima: la Plaza Mayor dans le centre historique

Lima: la Plaza Mayor dans le centre historique

Lima: la Plaza Mayor dans le centre historique

Lima: la Plaza Mayor dans le centre historique

Lima: la Cathédrale de la Plaza Mayor

Lima: la Cathédrale de la Plaza Mayor

Lima: le centre historique

Lima: la Cathédrale

Lima: le centre historique

Lima: la Cathédrale

Nous nous rendons ensuite au Chinatown de Lima. Pour changer un peu, nous décidons de manger dans un restaurant chinois réputé. L’immigration chinoise a été très intense au milieu du 19° siècle pour leur main d’œuvre dans la récolte du guano servant d’engrais, la canne à sucre et pour la construction du chemin de fer andin. Et ils se sont tellement bien intégrés (mariés à des Péruviennes), qu’il est difficile de distinguer les descendants chinois des Péruviens. Cela doit être le seul Chinatown au monde où les restaurants chinois ne sont pas tenus par des Chinois, mais par des Péruviens ayant de très faibles traits chinois (parfois les cheveux tout raides, parfois les yeux très légèrement en amandes) 😉

Lima: Chinatown

Lima: Chinatown

Lima: dim sum

Lima: dim sum

Lima: canard laqué

Lima: canard laqué

Lima: canard au soja

Lima: canard au soja

Repus, nous parcourons les rues du centre de Lima et découvrons de bien belles maisons coloniales au balcon en bois. Qu’on ne vienne plus nous dire que Lima ne vaut pas le coup ! 😉

Lima: le Palacio de Torre-Tangle dans le centre historique

Lima: le Palacio de Torre-Tangle

Lima: le Palacio de Torre-Tangle dans le centre historique

Lima: le Palacio de Torre-Tangle

Lima: le Palacio de Torre-Tangle dans le centre historique

Lima: le Palacio de Torre-Tangle

Lima: le centre historique et ses beaux palaces

Lima: le centre historique et ses beaux palaces

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: le centre historique

Lima: la Casa Osambela dans le centre historique

Lima: la Casa Osambela

Lima: la Casa Osambela dans le centre historique

Lima: la Casa Osambela

Nous faisons aussi un petit crochet par la Basilique San Francisco, puis par la Basilique Santo Domingo et enfin, par la Iglesia de la Merced.

Lima: el Covento San Francisco dans le centre historique

Lima: el Covento San Francisco

Lima: el Covento San Francisco dans le centre historique

Lima: el Covento San Francisco

Lima: el Covento Santo Domingo dans le centre historique

Lima: el Covento Santo Domingo

Lima: el Covento Santo Domingo dans le centre historique

Lima: el Covento Santo Domingo

Lima: la Iglesia de la Merced dans le centre historique

Lima: la Iglesia de la Merced

Lima: la Iglesia de la Merced dans le centre historique

Lima: la Iglesia de la Merced

Le soir, nous décidons d’aller manger des sushis. Miss V en salive depuis longtemps, et il y a une chaine de restaurants japonais à Lima qui est très réputée. Nous regardons la carte, elle n’est pas des plus simples. Miss V est totalement perdue mais Mister J semble avoir trouvé une logique dans les différents menus proposés. Nous commandons 10 sushis et 10 Makis. Un autre serveur vient nous voir car il trouve bizarre que nous ayons commandé 10 sushis et 50 Makis pour 2. Nous lui indiquons qu’il doit effectivement y avoir une erreur ! Quelques minutes plus tard, les 2 serveurs et le manager viennent avec 10 sushis et 40 Makis tout prêts. Heureusement, le manager parle bien anglais et nous pouvons donc lui expliquer clairement l’erreur. Nous prendrons finalement 10 sushis et 20 Makis. Ceci dit, nous en avons voulu au serveur qui a pris la commande. Que s’est-il réellement passé ? Mister J commande un assortiment de 10 makis. Le serveur lui demande alors lesquels il veut. Mister J lui donne 5 noms issus de la carte et lui dit qu’il en veut deux de chaque sorte. Mais en fait, il n’y a pas d’assortiment de 10 makis sur la carte ; les makis d’une même sorte se commandent par 10 ou par 5 ! Du coup, le serveur a cru qu’on commandait 50 makis. Normal à 2… Aucun esprit critique 😉 Une remarque du genre « vous avez donc commandé 50 Makis » nous aurait mis tout de suite la puce à l’oreille… En plus, les makis et sushis n’étaient franchement pas exceptionnels. Petite déception.

Lima: restaurant de sushis

Lima: restaurant de sushis

Lima: sushis à la cebiche

Lima: makis à la cebiche

 

Jeudi 30 juin 2016. Visite de Huaca Pucllana et du musée Larco

La Huaca Pucllana est une pyramide en adobe construite par la civilisation lima selon une technique antisismique : les briques sont posées verticalement et en laissant un espace entre elles pour résister aux tremblements de terre. Cela a été prouvé lors du fameux tremblement de terre de 1746 : la pyramide n’a pas bougé. Cette civilisation vécut entre l’an 100 et 650, ç’est-à-dire à la même époque que la civilisation Moche, qui, elle, vivait dans le nord du Pérou, dans les environs de Trujillo.

La Huaca  Pucllana: briques en adobe posée verticalement et espacées les unes des autres. Très ingénieux système antisismique.

La Huaca Pucllana: briques en adobe posée verticalement et espacées les unes des autres. Très ingénieux système antisismique.

Lima: la Huaca  Pucllana de la civilisation lima

Lima: la Huaca Pucllana de la civilisation lima

La huaca  Pucllana: le requin représentait leur déesse de la Mer

La huaca Pucllana: le requin représentait leur déesse de la Mer

Lima: la huaca  Pucllana

Lima: la huaca Pucllana

Lima: la huaca  Pucllana

Lima: la huaca Pucllana

Lima: la huaca  Pucllana

Lima: la huaca Pucllana

Lima: la huaca  Pucllana

Lima: la huaca Pucllana

Nous nous rendons ensuite au au musée Larco d’art pré-colombien. Pour nous y rendre, nous décidons de prendre le bus. Il coexiste plusieurs modes de transport en commun à Lima :

  • Le Métrobus, qui est un bus en site propre très efficace mais qui ne comporte qu’une seule ligne Nord-Sud.
  • Le Métro : en construction, il ne dessert pas Miraflores, donc on ne l’a pas utilisé.
  • Les Bus/Collectivos : il y a de tout. De nombreuses compagnies de bus desservent Lima. En gros, un gars qui a un bus se dit « tiens, je vais remonter et descendre l’avenue Larco » et voilà, une nouvelle ligne de bus ! Pas vraiment de plan, il faut demander à l’attendant du bus ou au chauffeur.

Notre guide de voyage nous indique qu’il faut qu’on s’installe sur l’avenue Larco et qu’on essaie de prendre les bus 18, 19 ou 29. Nous avons essayé de monter dans ces 3 lignes de bus, mais au final, aucun de ces bus n’y allait… Découragés, nous hélons un taxi pour 20 soles (5€).

Le musée d’art pré-colombien Rafael Larco possède 45 000 œuvres (poteries, sculptures, bijoux, etc.) des différentes civilisations péruviennes : les Moches (poterie en polychrome en négatif), les Chimus (poterie noire), Les Nazcas, les Incas (poteries très détaillés), les Conquistadors (mélange avec l’art européen ; devient moins joli), etc. Nous ne sommes pas des adeptes des musées mais celui-là vaut franchement le coup !  Lima est non seulement une chouette étape gastronomique mais aussi culturelle.

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation Moche

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation Moche

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation chimu

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation chimu

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation inca

Le musée Rafael Larco: poterie de la civilisation inca

Lima: le musée Rafael Larco (d'art pré-colombien)

Lima: le musée Rafael Larco (d’art pré-colombien)

Lima: le musée Rafael Larco (d'art pré-colombien)

Lima: le musée Rafael Larco (d’art pré-colombien)

Le musée Rafael Larco: impressionnant stock de poteries dans un parfait état. Ce musée possède 45 000 oeuvres.

Le musée Rafael Larco: impressionnant stock de poteries dans un parfait état. Ce musée possède 45 000 oeuvres.

Le musée Rafael Larco: bijou

Le musée Rafael Larco: bijou

Le musée Rafael Larco: bijou

Le musée Rafael Larco: bijou

Le musée Rafael Larco: bijou en or

Le musée Rafael Larco: bijou en or

Pérou: Caraz, le Cañon del Pato et la Laguna 69

Jeudi 23 juin 2016. Trajet de nuit de Trujillo à Caraz et découverte de la ville.

Nous devions arriver tôt (6h40) à Caraz et sommes en réalité arrivés encore plus tôt (5h40). Après ces 8h de trajet de nuit jusqu’à Caraz, nous attendons donc patiemment le lever du jour avant de sortir de la gare de bus. Vers 7h30, nous partons donc à la recherche d’un petit-déjeuner. Nous avons fait confiance au « Café Tourista », qui ne se doute pas de ce que cela peut signifier pour nous, touristes 😉 Le café au Pérou est servi bizarrement avec une petite fiole de concentré de café (cafe pasado ou cafecito) auquel il faut ajouter de l’eau, ou du lait. La patronne nous expliquera qu’il faut en mettre très peu car c’est très fort et très cher !

Une fois le ventre bien rempli, nous partons à la recherche d’une chambre. Mais comme Caraz n’est pas très touristique, le choix d’hôtels n’est pas très important. Les deux premiers que nous visitons ne nous plaisent pas et les chambres ne sont pas du tout mises en valeur. Le troisième est charmant, lumineux, avec une belle vue sur les montagnes. Le gérant refuse de descendre le prix (70 soles, soit 19€ par nuit) mais accepte de nous inclure le petit-déjeuner. Adjugé !

Caraz

Caraz: notre hôtel

Caraz: vue de notre hôtel

Caraz: vue de notre hôtel

Nous profitons du reste de la journée pour visiter la ville et nous reposer un peu. Ce petit village nous fait un peu penser à l’Asie avec ses rues poussiéreuses, ses nombreux tuk-tuk et ses maisons non finies. Les alentours sont superbes : Caraz est entourée de montagnes dont certains sommets sont enneigés. 

Caraz

Caraz, ses tuk-tuk et ses sommets enneigés

Caraz

Caraz et ses sommets enneigés

Caraz

Caraz, ses montagnes, ses tuk-tuk

Caraz

Caraz et ses montagnes

Caraz

Caraz et ses sommets enneigés

Caraz: la Plaza de Armas

Caraz: la Plaza de Armas

Caraz et son église

Caraz et son église

Dans les rues et sur la Plaza de Armas, nous sommes tout de suite agréablement surpris de voir des petites filles, jeunes filles, jeunes femmes et mamys en habits traditionnels et coiffées de beaux chapeaux. Ceux-ci sont d’ailleurs bien différents de ceux des Équatoriens : leurs habits sont plus colorés qu’en Équateur, les jupes ont des froufrous et leurs chapeaux sont plus hauts.

Caraz: petite fille en habits traditionnels

Caraz: petite fille en habits traditionnels

Caraz: petite fille en habits traditionnels

Caraz: petite fille en habits traditionnels

Caraz: chapeau traditionnel !

Caraz: chapeau traditionnel !

Caraz

Caraz et ses habits traditionnels

Caraz

Caraz et ses habits traditionnels. Beau chapeau !

Caraz

Caraz et ses habits traditionnels

Caraz

Caraz et ses habits traditionnels

Caraz

Caraz

Le soir, nous trouvons un chouette petit restaurant qui propose une cuisine fusion. Nous choisissons une « papa rellena tradicional » (plat typique consistant en une boule de purée farcie au bœuf haché, oignons, olives et œufs durs) et un quinoa de curry aux champignons (inspiré de la cuisine asiatique). Considérée comme l’une des plus riches d’Amérique du Sud, la cuisine péruvienne est en fait un curieux mélange de cuisine andine (soupe, truite, cuy), créole ou espagnole (poissons et fruits de mer) et chinoise (arrivée aux 19e siècle en même temps que les travailleurs chinois venus récolter le guano (fiantes d’oiseaux utilisée comme angrais) sur les côtes péruviennes pour le compte d’entreprises britanniques). Nous reviendrons d’ailleurs chaque soir dans ce restaurant qui nous délecte les papilles à prix très raisonnable.

Caraz: patata rellena tradicional. Boule de purée farcie au boeuf hâché, oignons, olives et oeufs durs. Très bon !

Caraz: « papa rellena tradicional » (boule de purée farcie au boeuf hâché, oignons, olives et oeufs durs). Très bon !

Caraz: quinoa de curry aux champignons (inspiré de la cuisine asiatique). Un régal !

Caraz: patata rellena tradicional. Boule de purée farcie au boeuf hâché, oignons, olives et oeufs durs. Très bon !

Caraz: la chicha morada. Un jus de maïs violet qui est bouilli avec de la cannelle, des clous de girofles et des pelures d'ananas. Super bon !

Caraz: la chicha morada. Un jus de maïs violet qui est bouilli avec de la cannelle, des clous de girofles et des pelures d’ananas. Super bon !

 

Vendredi 24 juin 2016. Visite du Cañon del Pato.

Aujourd’hui, nous sommes déterminés à aller voir le Cañon del Pato (littéralement le Canyon du Canard). Pourquoi ce nom ? Nous ne le savons toujours pas 😉 Après avoir longtemps hésité hier entre une excursion, un taxi ou un collectivo, nous choisissons l’option la plus économique, la plus flexible mais la plus compliquée : le collectivo (minibus local). Le tout est de trouver ce fameux collectivo… Heureusement, il y a une sorte d’office du tourisme à la Plaza de Armas, où un employé nous indique clairement où le prendre.

Le Cañon del Pato est bordé d’un côté par la Cordillère Noire et de l’autre par la Cordillère Blanche. A l’endroit le plus étroit, les deux Cordillères ne se trouvent qu’à 5 mètres l’une de l’autre. Mais quelle est la différence entre ces deux cordillères ? La Cordillère Noire est une roche sédimentaire sombre, très sèche sans trop de vie. Il n’y a quasiment jamais de neige. C’est pour cela qu’on l’appelle la cordillère noire. Quant à la Cordillère Blanche, composée de granite, c’est tout le contraire : elle déborde de vie, de végétations, il y a des précipitations et les monts sont enneigés. Une autre explication est la suivante : la Cordillère Noire est toute asséchée par l’air du Pacifique et la Blanche, étant protégée par la Noire, est resplendissante de blancheur, de végétations et de sommets enneigés.

Cañon del Pato: d'un côté la Cordillère Blanche, de l'autre la Cordillère Noire

Cañon del Pato: d’un côté la Cordillère Blanche (droite), de l’autre la Cordillère Noire (gauche)

Cañon del Pato: d'un côté la Cordillère Blanche, de l'autre la Cordillère Noire

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touche presque…

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touche presque...

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touche presque…

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touchent presque...

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touchent presque…

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touchent presque...

Cañon del Pato: la Cordillère Noire et la Cordillère Blanche se touchent presque…

Le route le long du Cañon del Pato comprend 35 tunnels. Les motos, voitures, collectivos et camions doivent donc continuellement klaxonner pour annoncer leur entrée dans le tunnel, voire parfois faire marche arrière si un véhicule est déjà engagé dans le tunnel. C’est d’ailleurs lors d’une de ces marches arrière que notre chauffeur nous propose de nous débarquer, car nous désirons marcher. L’endroit choisi est parfait : juste là où les deux Cordillères sont les plus proches l’une de l’autre. Le décor est magnifique et très impressionnant !

Cañon del Pato: d'un côté la Cordillère Blanche, de l'autre la Cordillère Noire

Cañon del Pato: d’un côté la Cordillère Blanche, de l’autre la Cordillère Noire

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Cañon del Pato

Nous nous sentons tout petits, et surtout seuls au monde. Nous ne croiserons aucun autre touriste, et les véhicules ne sont pas nombreux à s’aventurer par ici. Génial ! Oui mais…il faudra quand même trouver un collectivo pour retourner à Caraz. Alors que nous rebroussons chemin après une petite heure et que nous nous rapprochons de l’endroit où le collectivo nous a laissé tout à l’heure, une voiture passe et nous demande si nous voulons rentrer à Caraz. Merci notre bonne étoile ! Miss V s’installe à l’avant tandis que Mister J s’installe à côté de la mamy en habits traditionnels à l’arrière.

Retour en voiture du Cañon del Pato

Retour en voiture du Cañon del Pato

En fin d’après-midi, nous nous rendons au Musée Municipal de Caraz, qui est gratuit. Sa particularité est de posséder la plus petite momie d’Amérique du Sud (18,5 cm) et probablement du monde. Il s’agit certainement d’un prématuré de 6-7 mois ou alors d’un bébé attient de nanisme. L’état de conservation de cette momie est vraiment impressionnant ! Ce tout petit musée contient également de belles poteries, des instruments à écouter et des crânes déformés volontairement par certaines civilisations précolombiennes dès la naissance à l’aide de bandages pour des raisons esthétiques, sociales ou religieuses.

Ce soir, nous goûtons au « lomo saltado », lui aussi inspiré de la cuisine asiatique et de ses viandes sautées aux légumes. Mister J en raffole !

Caraz: lomo saltado, inspiré de la cuisine asiatique

Caraz: « lomo saltado », inspiré de la cuisine asiatique

 

Samedi 25 juin 2016. Trek d’un jour à la Laguna 69 ou la course contre la montre.

Après un lever bien matinal à 6h30, nous décidons de partir pour la Laguna 69, dans le fameux Parc National Huascarán. C’est une marche d’environ 15km aller-retour qui monte de 3900m à 4550m d’altitude (700m de dénivelé), qui devrait nous prendre environ 6h et lors de laquelle nous pourrons observer une magnifique Lagune et des sommets enneigés. Ce trek est considéré comme un must dans la Cordillère Blanche.

Nous décidons d’y aller par nous-même, sans passer par une agence qui demande 35€ pour deux. Mais ce n’est pas simple du tout ! Nous partons à 7h30 de l’hôtel pour prendre un premier collectivo pour Yungay, et de là nous essayons de trouver un transport qui se rend au point de départ du trek. Seul problème : cette route est très peu fréquentée. Nous tentons notre chance du côté des chauffeurs de taxi : il faut minimum 4 personnes pour que le tarif soit intéressant. Mais les touristes ne se bousculent pas. Par chance, un collectivo presque plein est, selon son chauffeur, prêt à partir d’ici 10 minutes. Il est 8h30, nous devrions arriver vers 10h à la lagune, un timing parfait pour pouvoir faire la marche dans de bonnes conditions ! Mais le chauffeur nous annonce alors qu’il faudra patienter un petit peu plus car des personnes supplémentaires arrivent. Visiblement, les gens prennent le collectivo pour un taxi et appellent le chauffeur pour lui demander de les attendre… Vers 8h50 nous semblons partir. Ouf ! Nous prenons en chemin quelques nouvelles personnes. Mais ce fut une fausse joie : nous revenons à 9h à la gare de bus… Nous commençons à s’impatienter. Un touriste espagnol se joint alors à nous dans le collectivo. Nous attendons encore et toujours. Même l’espagnol nous dit dans un français parfait : « c’est une blague ? ». Un couple de Péruviens un peu plus âgé que nous veut monter mais ne veut pas les places de derrière. Du coup, on nous demande de les prendre parce que nous descendons les premiers (il y a quand même 1h30 de route…) mais bon s’il faut cela pour qu’on puisse enfin partir… Nous nous sommes presque prêts à descendre de ce foutu collectivo et à prendre un taxi, mais le chauffeur nous assure encore qu’on part tout de suite. Le couple de Péruviens monte dans le collectivo mais la femme fait un caca nerveux car elle veut absolument un taxi. Son mari doit la convaincre de monter en lui expliquant que c’est le seul et unique moyen de transport pour cette destination… Finalement elle monte… Il est 9h15 et nous quittons enfin la gare de bus. On passe faire le plein. Puis on passe chercher d’autres personnes en ville. Une femme se plaint auprès du chauffeur car elle est arrivée la première mais se retrouve sur siège cassé. Du coup, nouveau Tétris dans le collectivo pour qu’elle puisse avoir une bonne place. Bref, à 9h30, soit 1h10 après notre arrivée à la gare, nous la quittons enfin 😉

Après 10 minutes de montée, le chauffeur réarrange les bagages sur le toit car ils sont mal répartis. Finalement, nous partirons vraiment à 9h40.

Nous arrivons au départ du trek à 11h, relativement fatigués et énervés ; bref, pas dans les meilleures conditions pour commencer cette ascension ! Mais dès le départ, les paysages sont tellement époustouflants que nous ne pouvons renoncer à ce trek.

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Nous nous mettons donc en route après avoir mâché quelques feuilles de coca que l’Espagnol nous a données pour combattre le mal d’altitude. Nous commençons par marcher dans la vallée toute plate, où nous croisons un beau cours d’eau, des vaches, des ânes et des chevaux en liberté. Le cadre verdoyant, avec des chutes d’eau, entourées de sommets enneigés nous enchante de plus en plus et nous fait vite oublier les déboires du matin.

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et sa vallée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69, sa vallée et ses sommets enneigés

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et sa vallée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et sa vallée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69, sa vallée et ses sommets enneigés

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et sa vallée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et ses cascades

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69 et ses cascades

Mais après 15 minutes de marche, nous attaquons déjà la première montée. Et c’est parti pour 2h15 de montée ! L’altitude est bien présente. Au-delà de 4000m, le souffle est très court, nos jambes deviennent subitement très lourdes. Parfois, à la fin de cette première montée, nous nous arrêtons tous les 200m ! Mister J n’en peut plus ; Miss V souffre nettement moins de l’altitude mais vu l’état de Mister J, elle est persuadée que nous n’irons pas plus loin que le petit lac qui nous attend en haut de cette première montée… Lors de cette fameuse montée, nous rencontrons deux Québécoises, une qui fait l’ascension à cheval, et l’autre à pied. C’est d’ailleurs très réconfortant de voir que nous ne sommes pas les seuls à souffrir de l’altitude. Elle nous raconte qu’à Cusco, leur première destination au Pérou (où nous irons dans 10 jours) elles étaient même essoufflées en étant assises. Waouw !

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: dans la première montée du trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: vue sur la vallée, que nous avons traversée tout à l’heure

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: dans la première montée du trek de la Laguna 69

Heureusement, après cette première montée, un plat nous attend et nous permet de reprendre notre souffle. Et là, un gros doute s’installe avant la dernière montée ! Quoi ? Il faut encore gravir tout cela ? Non je ne peux pas, pense Mister J ! La Québécoise, elle, est dégoutée de voir ce qui nous attend encore. Cela fait déjà 2h30 que nous marchons, il nous reste encore bien 1h de marche avec une telle montée à cette altitude.

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: dernière montée bien abrupte (à droite dans l'ombre) jusqu'à la Laguna 69...

Parque Nacional Huascarán: dernière montée bien abrupte (à droite dans l’ombre) jusqu’à la Laguna 69…

La Québécoise s’élance en premier. Allons-y quand même, qui ne tente rien n’a rien ! Nous avançons très doucement, buvons beaucoup et finalement, après 1h de montée, nous arrivons au sommet ! La récompense est au rendez-vous : une vue magnifique sur des sommets enneigés, de la glace et un lac turquoise… Il y a finalement quand même un avantage non négligeable à être arrivés si tard : tous les groupes ont déjà entamé la descente. Nous sommes donc presque seuls, avec les deux Québécoises, devant ce paysage magnifique.

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: vue sur la vallée depuis la dernière montée

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: vue sur la vallée depuis la dernière montée

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69, we did it !

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69, we did it !

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69 (4550m), au pied du Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69 (4550m), au pied du Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69 (4550m), au pied du Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: la Laguna 69 (4550m), au pied du Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: le Chacraraju (6112m)

Parque Nacional Huascarán: le Chacraraju (6112m)

Nous pique-niquons devant le Laguna 69, prenons quelques photos puis entamons la descente. Nous aurions bien profité un peu plus de la vue là-haut, mais nous devons déjà rebrousser chemin car si nous arrivons en bas trop tard, nous ne trouverons peut-être plus de collectivo, au mieux un taxi bien cher. La descente est bien plus facile, l’occasion de rattraper la Québécoise et de papoter un peu plus avec elle. Elle nous donne plein de conseils car elle est à la fin de son séjour au Pérou. Arrivés en bas, nous leur demandons si nous pouvons éventuellement partager leur taxi avec elles pour rentrer jusqu’à Yungay, ce qui nous évitera de devoir trouver un collectivo à la nuit tombée… Le chauffeur de taxi n’est pas très d’accord mais lorsque Mister J lui propose de payer un peu plus, il accepte tout de suite 😉 Arrivés à Yungay, nous prenons un collectivo jusque Caraz. Les Québécoises, elles, comme la majorité des touristes, logent à Huaraz, qui est apparemment beaucoup moins typique, beaucoup moins jolie mais idéale pour préparer les treks (vu la pléthore d’agences) et pour s’acclimater à l’altitude (située à 3050m).

Parque Nacional Huascarán: et c'est parti pour la descente !

Parque Nacional Huascarán: et c’est parti pour la descente !

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: trek de la Laguna 69

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Parque Nacional Huascarán: la Laguna Llanganuco

Au final, nous avons passé une superbe journée de marche sous le soleil et relevé un beau challenge. Il faut le dire, nous sommes tout de même assez fiers de notre performance : 3h30 à l’aller et 2h au retour. Le temps pour l’aller est estimé à 3h-3h30 ; certains mettre 4h, d’autres, plus acclimatés à l’altitude, arrivent à le faire en 2h30. Mais la montée nous a beaucoup éprouvés, les jambes tirent et le mal de tête est bien présent. Nous sommes contents de retrouver une altitude beaucoup plus basse (2250m à Caraz), un restaurant et surtout notre lit.

 

Dimanche 26 juin 2016. Repos à Caraz.

Aujourd’hui, c’est repos. Il y a des nuits où malgré la fatigue, on ne dort bizarrement pas très bien. Cette nuit fut une de celle-là…

Une question se pose tout de même : déménageons-nous aujourd’hui, comme prévu, vers Huaraz pour se renseigner sur le trek de Santa Cruz tout en se reposant ou renonçons-nous à ce trek et restons à Caraz ? Nous décidons finalement que nous ne ferons pas le trek de Santa Cruz (4 jours/3 nuits) car Mister J supporte moins bien l’altitude au-delà de 4000m, et surtout la motivation pour le faire (voir des glaciers, des sommets enneigés et des lacs turquoises) s’est envolée depuis que nous avons vu tout cela lors du trek de la Laguna 69 ! Autrement dit, ce trek de la Laguna 69 nous a amplement comblé en termes de paysages, efforts physiques et altitude. En plus, cela nous fait faire quelques économies et allège notre planning du Pérou, qui était un peu trop chargé. Il y a tellement de choses à faire et à voir dans ce pays ! Nous allons maintenant pouvoir avancer à notre aise et avons hâte d’arriver à notre prochaine étape pour découvrir encore d’autres aspects du Pérou 😉

Nous profitons encore une journée de Caraz, petite ville de 12 000 habitants, peu touristique où nous avons déjà nos habitudes. Comme tous les midis, nous allons dans le même restaurant local et comme tous les midis, nous prenons le menu du jour. Aujourd’hui, en entrée, nous goûtons à une spécialité péruvienne : la « papa al ocopa » (pommes de terre à la vapeur recouverte d’une sauce verte à base de cacahuète, de piment rouge et d’herbe huacatay). Miam miam !

Caraz: une "papa al ocopa" en entrée (pomme de terre vapeur recouverte d'une sauce à base de cacahuète et de piment rouge mirasol. Sa couleur légèrement verte vient de l’herbe huacatay).

Caraz: une « papa al ocopa » en entrée (pomme de terre vapeur recouverte d’une sauce à base de cacahuète et de piment rouge mirasol. Sa couleur légèrement verte vient de l’herbe huacatay).

Pour recharger les batteries ? Rien de tel que l’Inca Kola. Vous ne connaissez pas ? Eh bien les Péruviens sont pourtant très fiers de leur Inca Kola. Ils sont d’ailleurs très contents quand les touristes leur en commandent. Mais en vérité, ce n’est pas très bon. Cela ressemble à de la pisse fluo et a le goût de chewing-gum… L’Inca Kola est préparé à partir d’une plante locale, la Hierba Luisa (verveine odorante), qui est aussi souvent proposée en infusion. Et figurez-vous que l’Inca Kola a tellement de succès au Pérou (comparativement au Pepsi et au Coca) que la firme Coca Cola a racheté une partie d’Inca Kola 😉

Caraz: l'Inca Kola vs le Coca Cola

Caraz: l’Inca Kola vs le Coca Cola

Aujourd’hui, ça parle Brexit et foot dans la chambre et sur la terrasse. Saluons les exploits de l’équipe française (2-1 contre l’Irlande) et de l’équipe belge (4-0 contre la Hongrie). Nous avons suivi les buts quasiment en direct grâce à la maman de Mister J qui nous envoyait un sms à chaque fois qu’un but était marqué 😉 Nous avons quand même tenu à regarder la vidéo du gigantissime but d’Eden Hazard. Un vrai but à la Messi ! 😉

 

Lundi 27 juin 2016. Repos à Caraz avant notre bus de nuit pour Lima.

Ce soir, nous prenons un bus de nuit pour Lima, la capitale. Encore un bus de nuit ? Vous les enchaînez au Pérou ! Et oui, il faut dire que les distances sont longues dans ce pays tout en longueur. Et puis, prendre un bus de nuit comporte quelques avantages : alors que 8h de trajet de jour peuvent parfois paraître longues, 8h de trajet de nuit passent à une vitesse ! D’ailleurs, c’est un peu trop court pour un trajet de nuit, nous préférons 10h voire 12h ! 😉 Sans oublier que nous économisons une nuit d’hôtel.

Aujourd’hui, en entrée, dans notre restaurant habituel, nous goûtons à une autre spécialité péruvienne : la « papa al huancaína » (pommes de terre à la vapeur recouverte d’une sauce jaune à base de fromage frais, d’œuf et de piment jaune).

Caraz: une "papa a la huancaína" en entée (pomme de terre vapeur recouverte d'une sauce jaune à base de fromage frais, d'oeuf et de piment jaune)

Caraz: une « papa a la huancaína » en entée (pomme de terre vapeur recouverte d’une sauce jaune à base de fromage frais, d’oeuf et de piment jaune)

Pérou: Trujillo, Chan Chan et la Huaca de la Luna

Dimanche 19 juin 2016. Trajet Loja-Piura-Trujillo.

Dans le bus de nuit, il n’y a quasiment que des Équatoriens ; juste un autre Français et une autre jeune routarde qui semble être espagnole ou sud-américaine. A peine avons-nous démarré que nous nous endormons. Il faut dire qu’il est déjà 23h ! 😉 Nous passons une bonne première partie de nuit dans le bus, jusqu’à ce que nous nous fassions réveiller vers 3h du matin pour passer la frontière du Pérou. Le passage de cette frontière se fait facilement des deux côtés, sans anicroche. De notre côté, nous avons expédié ce passage de frontière en 15 minutes ; mais les Équatoriens doivent remplir des papiers d’immigration et le temps que tout le monde passe, cela a bien duré 1h30. Une fois reparti, nous continuons notre deuxième partie de nuit jusqu’à Piura, où nous arrivons, plus tôt que prévu, vers 7h30.

En arrivant, nous sommes fatigués mais bien motivés à continuer notre journée de voyage le plus loin possible, idéalement jusqu’à Trujillo. Il faut dire que Piura n’est pas sexy et qu’il n’y a strictement rien à y faire. Mais à Piura, nous retrouvons les joies des terminaux de bus éparpillés dans la ville : 3 compagnies de bus desservent Trujillo, chacune ayant son terminal de bus. Mais laquelle choisir ? L’une n’a un bus que le soir, l’autre pas le dimanche ! Comment choisir la compagnie ? Faut-il se rendre aux autres terminaux de bus ? Heureusement que nous avions étudié la question la veille… Si non, on est un peu à la merci des conducteurs de tuk-tuk, qui ont les bonnes informations mais qui, parfois, vous conduiront dans le terminal le plus éloigné pour se faire quelques « Soles » (monnaie du Pérou) en plus. Nous nous mettons donc en marche jusqu’au terminal de la compagnie Emtrafesa, qui, selon internet, a un bus direct qui roule le dimanche. Bingo, il y a bien un bus direct qui part à 9h30 ! Et c’est parti pour 7 nouvelles heures de trajet !! Miss V continuera sa nuit et dormira les deux premières alors que Mister J se distraira en regardant les 3 films passant dans le bus, sans vraiment les comprendre. Heureusement que nous avions emmené, comme toujours, de la nourriture avec nous car le bus ne s’est arrêté que brièvement pour faire descendre et monter des passagers.

Après 3h de trajet, les paysages deviennent complètement inattendus : un désert et des montagnes des deux côtés de la route, et ce jusqu’à notre arrivée à Trujillo. Notre arrivée à la gare nous rappelle brièvement l’Asie : des rues poussiéreuses et des déchets. Mais dès que nous arrivons dans le centre de Trujillo, nous reconnaissons bien le style colonial latino-américain.

Le nord du Pérou étant moins touristique, il n’y a pas foule d’hébergements à Trujillo. Nous trouvons rapidement une chouette chambre dans une splendide demeure coloniale. Un peu chère à notre goût malgré le rabais négocié mais nous n’avons pas vraiment le choix. Les autres hôtels sont soit encore plus chers, soit totalement excentrés, soit à côté d’un bar bruyant 😉

Cet hôtel est vraiment classe mais il y a un petit bémol : ils cirent le parquet tous les jours. Alors ça gliiisse. Le soir, chaussée de ses tongs, Miss V va faire une chute monumentale dans les escaliers en colimaçon. Mais rien de bien grave au final : juste un beau gros bleu au coude et au-dessus du fessier 😉

Trujillo: notre hôtel colonial

Trujillo: notre hôtel colonial

Trujillo: notre hôtel colonial vu de notre chambre

Trujillo: notre hôtel colonial vu de notre chambre

 

Lundi 20 juin 2016. Visite de Trujillo.

Aujourd’hui, nous visitons tranquillement le centre colonial de Trujillo : sa magnifique cathédrale, la Plaza de Armas, el Paseo (rue piétonne), etc. Très charmant !

Trujillo: la Cathédrale

Trujillo: la Cathédrale

Trujillo: le plafond de l'allée centrale de la Cathédrale

Trujillo: le plafond de l’allée centrale de la Cathédrale

Trujillo: le plafond au-dessus de l'autel de la Cathédrale

Trujillo: le plafond au-dessus de l’autel de la Cathédrale

Trujillo: la Plaza de Armas

Trujillo: la Plaza de Armas

Trujillo: la Plaza de Armas

Trujillo: la Plaza de Armas

Trujillo: la Plaza de Armas

Trujillo: la Plaza de Armas

Trujillo: la Plaza de Armas

Trujillo: la Plaza de Armas

Trujillo: el Paseo, rue piétonne

Trujillo: el Paseo, rue piétonne

Trujillo: notre rue

Trujillo: notre rue

Trujillo: le Monastère Santa Clara

Trujillo: le Monastère Santa Clara

A midi, nous rêvons d’une bonne ceviche. En plus, c’est une des spécialités du Pérou. Si nous trouvons des cevicherias un peu partout dans la ville, elles ne nous inspirent guère… Les ceviches étant faites à partir de poisson cru marinés dans du citron, il vaut mieux qu’il y ait du débit…  Par chance, nous tombons sur une cevicheria remplie de locaux. Certains déjeunent en famille, ou entre amis, de nombreux écoliers font la file pour obtenir une petite soupe de poisson et de maïs un peu épicée. Cela ne peut être que l’endroit idéal pour déguster la ceviche dont nous rêvons 😉 Approuvé, nous y reviendrons tous les midis !

Trujillo: cebiche de crevettes avec patate douce et manioc

Trujillo: cebiche de crevettes avec patate douce et manioc

Trujillo: cebiche de palourdes noires, une spécialité du Pérou !

Trujillo: cebiche de palourdes noires, une spécialité du Pérou !

Trujillo: une bonne bière de la ville !

Trujillo: une bonne bière de la ville !

L’après-midi, Mister J veut aller chez le coiffeur. Il n’y est plus allé depuis Antigua au Guatemala, c’est-à-dire il y a 2 mois et demi. Nous avons déjà repéré la rue des coiffeurs, reste à savoir lequel choisir… Pour une coupe à la tondeuse, nous choisissons le moins cher : 1€ la coupe. La coiffeuse s’en fout totalement, elle fait ce que Mister J lui demande : couper à la tondeuse partout de la même taille. Les coiffeurs des autres pays (Thaïlande, Vietnam et Guatemala) se refusaient habituellement à le faire ! Bah oui, c’est moche ; la mode ici (comme en Asie), c’est court sur les côtés et long sur le dessus, comme les footballers !

Le soir, nous goûtons à une autre spécialité péruvienne : la « chupe de pescado », une soupe de poisson avec du riz, des petits pois, du maïs et un œuf. Nous en goûterons d’autres car celle-ci n’était pas exceptionnelle…

Trujillo: una chupe de pescado (soupe de poisson avec du riz, des petits pois, du maïs et un oeuf)

Trujillo: una chupe de pescado (soupe de poisson avec du riz, des petits pois, du maïs et un oeuf)

 

Mardi 21 juin 2016. Visite du site archéologique de Chan Chan.

Ce matin, nous décidons d’aller visiter le site archéologique de Chan Chan par nos propres moyens, en prenant le bus puis en marchant le dernier kilomètre jusqu’au site. Surprise : le site se trouve dans le désert. Magnifique décor ! Et si différent de ce que nous avons vu jusqu’à présent !

Bus de Trujillo à Chan Chan

Bus de Trujillo à Chan Chan

Petite marche avant d'arriver au site archéologique de Chan Chan

Petite marche avant d’arriver au site archéologique de Chan Chan

Petite marche avant d'arriver au site archéologique de Chan Chan

Petite marche avant d’arriver au site archéologique de Chan Chan

La civilisation chimú est une civilisation qui s’est étendue le long de la côte nord du Pérou de 1000 à 1470. Chan Chan fut la capitale de cette civilisation chimú jusqu’à sa conquête par les Incas. Les Chimus étaient des pêcheurs qui ne connaissaient pas l’écriture. Ils construisaient leur citadelle en adobe (argile qui, mélangée d’eau et d’une faible quantité de paille hachée ou d’un autre liant, peut être façonnée en briques séchées au soleil) et dessinaient sur les murs des dessins basiques de loutres de mer, poissons, pélicans et vagues. On se croirait dans un décor de science-fiction ! 😉 Très chouette visite !

Chan Chan: la capitale de la civilisation chimú, jusqu'à sa conquête par les Incas

Chan Chan: l’entrée de la citadelle

Chan Chan: des loutres de mer.

Chan Chan: des loutres de mer

Chan Chan: une loutre de mer et des pélicans.

Chan Chan: une loutre de mer et des pélicans.

Chan Chan: des poissons

Chan Chan: des vagues de poissons

Chan Chan

Chan Chan: des formes géométriques (peut-être des vagues)

Chan Chan: des pélicans avec des yeux en croix

Chan Chan: des pélicans avec des yeux en croix

Chan Chan: des pélicans

Chan Chan: des pélicans

Chan Chan: des pélicans

Chan Chan: les deux types de pélicans

Chan Chan

Chan Chan: d’autres formes géométriques

Chan Chan

Chan Chan: en tout, la Cité s’étend sur 20 km2

Chan Chan

Chan Chan

Chan Chan

Chan Chan

Et pour le retour vers Trujillo, nous optons pour le bus à nouveau. Tellement moins cher qu’un taxi !

Chan Chan: petite marche jusqu'à la route avant de reprendre le bus

Chan Chan: petite marche jusqu’à la route avant de reprendre le bus

Chan Chan

Chan Chan: petite marche jusqu’à la route avant de reprendre le bus

Après une telle visite sous le soleil, une cebiche de calamars s’impose ! A noter, ils l’écrivent avec un « b » et non un « v » dans ce restaurant 😉

Trujillo: cebiche de calamars

Trujillo: cebiche de calamars

 

Mercredi 22 juin 2016. Visite du site archéologique de Las Huacas del Sol y de la Luna.

Ce soir, nous prenons un bus de nuit. Nous profitons donc de la chambre jusqu’à midi, puis partons en quête d’un collectivo pour nous rendre aux Huacas del Sol y de la Luna, deux pyramides de la civilisation Moche.

Comme la civilisation chimú, la civilisation Moche ou Mochita est une civilisation qui s’est étendue le long de la côte nord péruvienne. Elle a évolué entre l’an 100 et l’an 700, donc avant la civilisation chimu (vue hier à Chan Chan) et, par conséquent, avant les Incas.

Ces deux pyramides sont construites en briques d’adobe. La Huaca de la Luna avait une fonction religieuse et disposait de 5 étages (construits comme des poupées russes) tandis que la Huaca del Sol avait une fonction politique et possédait 7 étages (en partie détruits par les Espagnols).

Las Huacas del Sol y de la Luna: les alentours

Las Huacas del Sol y de la Luna: les alentours

Las Huacas del Sol y de la Luna: el Cerro Blanco, lieu de sacrifices humains

Las Huacas del Sol y de la Luna: el Cerro Blanco, lieu de sacrifices humains

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna (5 étages)

La Huacas de la Luna del Sol

La Huaca del Sol (7 étages)

Seule la Huaca de la Luna se visite car la Huaca del Sol est en cours de fouilles depuis 4 ans seulement. Seul le dernier étage de la Huaca de la Luna est visible de l’extérieur, les autres se trouvant sous terre. Lorsque nous descendons dans la pyramides, nous découvrons de magnifiques bas-reliefs colorés !  était sacrifié, en offrande à la montagne par exemple. Ils leur tranchait la gorge et buvait son sang.

La Huaca de la Luna: bas-reliefs les plus connus de cette pyramide

La Huaca de la Luna: bas-reliefs les plus connus de cette pyramide

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna

Vue sur la Huaca del Sol et la ville entre les deux pyramides

La Huaca del Sol et la ville entre les deux pyramides

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna, construite en briques d’adobe

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna

Nous apprenons aussi que les chimus pratiquaient des sacrifices humains ; plusieurs squelettes d’hommes ont d’ailleurs été retrouvés au même endroit sur le site avec une marque de corde et de couteau au cou et un coup sur le crâne. Comme chez les Mayas, le sacrifié était déterminé aux termes d’un combat : le perdant de ce combat. Ils leur tranchaient la gorge et buvait son sang.

La Huaca de la Luna: les sacrifices humains.

La Huaca de la Luna: les sacrifices humains

La Huaca de la Luna: lieu des sacrifices, en offrande à la montagne

La Huaca de la Luna: lieu des sacrifices, en offrande à la montagne

A ce point-là de la visite, nous sommes déjà bien satisfaits de celle-ci. Mais le meilleur reste à venir: 2 murs entiers remplis de bas-reliefs !

La Huaca de la Luna: ce mur est entièrement recouvert de bas-reliefs. Allons y voir de plus près...

La Huaca de la Luna: c’est par ici que ça se passe…

La Huaca de la Luna: le Mur des Mythes avec un chien péruvien (sans pelage), des sacrifices humains (corps sans tête), des animaux, des barques en roseaux, etc.

La Huaca de la Luna: le Mur des Mythes avec un chien péruvien (sans pelage), des sacrifices humains (corps sans tête), des animaux, des barques en roseaux, etc.

La Huaca de la Luna: superbe première façade !

La Huaca de la Luna: superbe première façade !

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna

La Huaca de la Luna: bel iguane

La Huaca de la Luna: bel iguane

Ce soir, à 23h, nous prenons un bus de nuit pour Caraz, dans la Cordillère des Andes. 

Équateur: Loja

Vendredi 17 juin 2016. Trajet de Cuenca à Loja.

Ce matin, nous nous sentons mieux. Enfin surtout Mister J qui fait des bons partout 😉 Nous décidons donc de partir pour Loja. Le trajet fait 200kms. Durée prévue selon les guides : 6h le long d’une route sinueuse et scénique. Après un bon petit déjeuner tranquille, nous prenons un taxi pour la gare afin d’essayer d’attraper un bus à 10h. Nous arrivons à 9h45, et il y a bien un bus à 10h. Génial ! La vendeuse nous dit que le trajet durera 4h mais nous n’y croyons pas vraiment… Bonne surprise cependant : nous arrivons bien après 4h10 de trajet !

Cuenca: pancakes à la confiture de mûres

Cuenca: pancakes à la confiture de mûres pour le petit-déjeuner

Arrivés à la gare, nous comptons marcher jusqu’à l’hôtel situé à 2km. Mais apercevant un abribus et comptant sur leur bonne étoile du jour, Mister J décide de prendre un bus qui semble se diriger vers le centre-ville. Avec un GPS, on tente beaucoup plus de choses. Et ça a payé : nous descendons à 200m de l’hôtel.

A Loja, les hôtels ne sont pas vraiment attrayants. En plus, le premier hôtel que nous voulions visiter est temporairement fermé. Nous tombons donc à l’hôtel Metropolitano doté d’une décoration de très bon goût, si ce n’est la pub Peugeot dans notre chambre 😉

Loja: notre chambre merveilleusement décorée avec...une pub pour Peugeot ;)

Loja: notre chambre merveilleusement décorée avec…une pub pour Peugeot 😉

Nous resterons 1 nuit à Loja, le temps de se reposer un peu avant le long trajet qui nous mènera à notre première étape au Pérou. En attendant, il est déjà 15h30 et nous n’avons encore rien mangé depuis le petit-déjeuner, allons casser le croûte ! 

Loja: sandwich végétarien

Loja: sandwich végétarien

 

 

Samedi 18 juin 2016. Visite de Loja et trajet de nuit vers le Pérou.

Ce soir, nous prenons un bus de nuit à 23h pour le Pérou. Nous profitons donc de la chambre au maximum. Le check-out est à 14h, super ! Nous visitons ensuite un peu la ville de Loja et faisons quelques courses, histoire de passer le temps.

Loja: el Parque Central

Loja: el Parque Central et ses bâtiments coloniaux

Loja: la Cathédrale

Loja: la Cathédrale

Loja: la Cathédrale, décorée pour un mariage (à 19h!)

Loja: la Cathédrale, décorée pour un mariage (à 19h!)

Loja: la Iglesia San Francisco

Loja: la Iglesia San Francisco (où une cérémonie de mariage vient de commencer)

Loja: la Iglesia Santo Domingo

Loja: la Iglesia Santo Domingo

Loja: la Plaza de la Independencia

Loja: la Plaza de la Independencia

Loja: la Plaza de la Independencia

Loja: la Plaza de la Independencia

Loja: Iglesia San Sebastián ou aussi l'église de L'immaculée Conception, en l'honneur de Notre-Dame de Lourdes

Loja: Iglesia San Sebastián ou aussi l’église de L’immaculée Conception, en l’honneur de Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Loja: rue Notre-Dame de Lourdes

Mais à vrai dire, il n’y a pas beaucoup de choses à visiter à Loja, juste le Parque Central et quelques églises. Ce n’est pas vraiment une ville touristique mais plutôt une ville-étape avant de passer eu Pérou. A 16h30, nous avons déjà fait le tour de la ville. Que faire en attendant ? Nous passons tout d’abord 1h30 assis dans le Parque Central à observer les locaux et une cireuse de chaussures. Vers 18h, alors qu’il commence vraiment à faire froid et que la cireuse de chaussure nous dit « Me voy, buenas noches », nous allons alors visiter l’intérieur de la Cathédrale pour nous réchauffer un peu. Nous atterrissons ensuite dans un des seuls cafés ouverts le samedi soir pour nous remplir l’estomac et prenons bien notre temps tout en regardant le match de la Copa America opposant l’Argentine et le Venezuela (score : 4-1). Vers 21h, nous retournons à notre hôtel, où nous regardons à la réception le début du match Chili-Mexique, durant lequel le Mexique se fait royalement laminer (score final : 7-0). Vers 22h15, nous hélons un taxi dans la rue pour nous rendre à la gare de bus et démarrons à 23h, direction Piura au Pérou. Le trajet devrait durer 9h. Ensuite, si nous avons le courage, nous prendrons tout de suite un ou deux autres bus pour Trujillo (6h30 de trajet). Nous verrons bien demain jusqu’où nous irons…

Équateur: Cuenca

Dimanche 12 juin 2016. Trajet de Riobamba à Cuenca.

Ce trajet est un peu plus long (6h) mais vu tous les efforts physiques faits ces derniers jours, nous allons pouvoir nous reposer et dormir dans le bus. Encore une fois, nous sommes les seuls touristes à bord du bus et il pleuuut ! Mais les paysages de montagnes cultivées sont superbes.

Bus de Riobamaba à Cuenca

Bus de Riobamaba à Cuenca

Lorsque nous débarquons à Cuenca, les rues sont mortes. Aaah oui, nous sommes dimanche 😉 Après avoir visité 2-3 hôtel indiqués dans notre guide de voyage, nous trouvons, comme souvent, le meilleur rapport qualité-prix dans un hôtel qui se trouve juste de l’autre côté de la rue et qui n’est pas dans les guides : 20$ la chambre, au calme, et les proprios sont une nouvelle fois super sympas.

Le soir, sur fond de match de foot entre l’Équateur et Haïti pour la Copa America, Miss C a enfin droit à sa ceviche. En digestif, nous avons aussi enfin l’occasion de tester le « canelazo », une spécialité d’Équateur.

Cuenca: Miss C a enfin sa ceviche ! ;) Ici, on peut y ajouter de gros grains de maïs grillés

Cuenca: Miss C a enfin sa ceviche ! 😉 Ici, on peut y ajouter de gros grains de maïs grillés

Cuenca: nous avons enfin pu goûter le "canelazo", un alcool de canne à sucre aromatisé à la canelle et qui se boit chaud.

Cuenca: nous avons enfin pu goûter le « canelazo », un alcool de canne à sucre aromatisé à la canelle et qui se boit chaud.

 

Lundi 13 juin 2016. Visite de Cuenca sous la pluie.

Cuenca ressemblerait presque à une ville européenne. Elle nous fait penser à San Cristobal au Mexique ou Granada au Nicaragua.

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Aujourd’hui, il pleut, le temps idéal pour partir à la recherche de chapeaux panama car c’est ici qu’ils sont confectionnés. Enfin, ils sont fabriqués dans des villages à quelques kilomètres de Cuenca mais les finitions sont réalisées à Cuenca. Nous tombons tout d’abord sur un atelier de chapeaux panama, où le vendeur nous surprend en nous disant que la Belgique joue contre l’Italie à 14h (heure équatorienne). Pourtant, la Copa America se déroule en ce moment, mais ils sont tellement fan de foot qu’ils suivent les deux Coupes en même temps. Les chapeaux de cet atelier sont jolis mais un peu chers (50$) et il y a peu de choix.

Cuenca: atelier de fabrication de chapeaux panama

Cuenca: atelier de fabrication de chapeaux panama

Nous nous rendons ensuite au Musée du Panama. Là, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets : chapeaux blancs ou colorés, de 25$ à 750$ pour les plus fins. Nous optons pour ceux à 45 et 50$, mieux finis que ceux de l’atelier précédent. Seule Miss C n’en achètera pas ; elle n’a pas de goûts ;-p

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: musée du chapeau panama

Cuenca: nos chapeaux panama !

Cuenca: nos chapeaux panama !

Nous nous dirigeons ensuite vers le Marché Artisanal puis vers le Marché Couvert pour trouver de quoi manger mais ne sommes pas du tout tentés par ce que les étales proposent (ragoût ou soupe). Nous atterrissons finalement dans un café français.

Cuenca: le marché artisanal

Cuenca: le marché artisanal

Cuenca: le marché central

Cuenca: le marché central

Cuenca: le marché central

Cuenca: le marché central

Comme il pleut toujours l’après-midi, nous visitons les deux cathédrales, la Nouvelle, massive, et la Vieille, pleine de charme. Puis, nous rentrons nous relaxer.

Cuenca

Cuenca et les coupoles de la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l'Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l’Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l'Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l’Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale, la Cathédrale de l'Immaculée Conception

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Vieille Cathédrale

Cuenca: les arcades de la Place des Cathédrales

Cuenca: les arcades du Parque Calderón

Cuenca: les arcades de la Place des Cathédrales

Cuenca: les arcades du Parque Calderón

Cuenca: la Iglesia San Alfonso

Cuenca: la Iglesia San Alfonso

Cuenca: la Iglesia de la Merced

Cuenca: la Iglesia de la Merced

Le soir, nous nous consolons (du mauvais temps) autour de gros caquelons de fruits de mer et de viande. Miaaaam!

Cuenca: gros caquelon de fruits de mer pour les filles

Cuenca: gros caquelon de fruits de mer pour les filles

Cuenca: gros caquelon de viandes pour les garçons

Cuenca: gros caquelon de viandes pour les garçons

 

Mardi 14 juin 2016. Visite de Cuenca…sous le soleil !

Aujourd’hui, nous n’en croyons pas nos yeux : il fait tout ensoleillé, le ciel est tout bleu, et il fait même chaud. Miss V et Mister J sortent leur shorts 😉

Les M&M’c nous quittent déjà ce soir pour retourner dans le nord de l’Équateur, à Mindo, à 2h de Quito, et accessoirement leur dernière destination. Car samedi soir, ils prennent l’avion de Quito, direction la Belgique L Nous leur confions donc les quelques souvenirs que nous avons amassés jusque-là (dont le très lourd calendrier maya !) et quelques affaires d’été qui ne nous serviront plus ! Car oui, nous venons de passer l’Équateur ; l’hiver nous attend donc alors que l’été devrait arriver en Europe !

Le matin, les M&M’c partent donc acheter les tickets pour leur bus de nuit tandis que nous cherchons une laverie. Puis, nous déambulons dans les rues aux bâtiments coloniaux et repassons devant les deux Cathédrales et le Parque Calderón pour les voir sous le soleil.

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca

Cuenca et ses indigènes

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca, ses bâtiments coloniaux et la Vieille Cathédrale

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale et le Parc Calderón

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale et le Parc Calderón

Cuenca

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale et le Parc Calderón

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: le marché aux fleurs

Cuenca: le marché aux fleurs

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca et ses bâtiments coloniaux

Cuenca

Cuenca, ses mamys et ese enfants

Cuenca: la Nouvelle Cathédrale

Cuenca: les coupoles de la Nouvelle Cathédrale

L’après-midi, nous décidons de nous rendre en bus au Mirador de Turi et de nous balader tranquillement le long de la rivière.

Cuenca: vue depuis le mirador de Turi

Cuenca: vue depuis le mirador de Turi

Cuenca: Iglesia de Turi

Cuenca: Iglesia de Turi

Cuenca: Iglesia de Turi

Cuenca: Iglesia de Turi

Cuenca

Cuenca et sa promenade le long de la rivière

Cuenca

Cuenca et sa promenade le long de la rivière

Cuenca

Cuenca et sa promenade le long de la rivière

Cuenca

Cuenca et sa promenade le long de la rivière

En attendant le bus de nuit que prendront les M&M’c, nous mangeons notre dernier repas en leur compagnie dans une très bonne pizzeria.

En tout cas, cela nous a rechargé les batteries de les voir et reboosté pour les 4 mois qui viennent ! Nous n’avons pas vraiment été gâtés par le temps en Équateur mais ce n’est qu’un détail, nous nous sommes amusés comme des petits fous ! A dans 4 mois les amis !! Et dire qu’ils ne sont pas venus nous rejoindre au Costa Rica car nous y étions au début de la saison des pluies… Et bien, il a davantage plu en Équateur alors que la saison des pluies est censée être terminée à cette période-ci… 😉

 

Mercredi 15 juin 2016. Repos à Cuenca.

Nous décidons de rester une journée de plus à Cuenca. Notre hôtel est sympa et calme, nous comptons nous mettre à jour sur le blog et nous reposer… Car ces 2 semaines avec les M&M’c ont été géniales mais nous ont aussi bien usés 😉 Malheureusement, une mère et sa fille ont pris la chambre de M&M’c : elles semblent s’entrainer pour « The Voice Ecuador » jusque tard dans la nuit…mais nous avons des boules Quies 😉

Nous nous sommes toutefois réveillés avec un mal de gorge tous les deux. Entre la pollution, le froid, et l’air très sec, les angines sont récurrentes en Équateur. Dans notre trousse, nous avons des huiles essentielles pour les petites angines (heureusement que Miss C nous en a ramené) et des antibiotiques pour les grosses angines, mais nous n’avons pas penser à emporter des pastilles pour la gorge. Nous partons donc à la recherche de pastilles pour la gorge mais ce n’est pas si facile. Nous achetons des bonbons au propolis et des pastilles naturelles à la menthe pour la gorge. Pour la petite histoire les pastilles pour la gorge sont très cher (8$ pour 50 pastilles), surtout quand on se rend compte après-coup que le pharmacien a déjà retiré une plaquette de 10 pastilles… Bref, rappelons qu’il est préférable de partir avec TOUS les médicaments dont on a besoin. Premièrement, car on les connaît, et c’est important d’avoir confiance. Et surtout parce que dans beaucoup de pays, on devient pharmacien sans réelle formation. Et comme il y a beaucoup d’argent en jeux, certains flairent la bonne affaire pour se faire de l’argent facilement. On peut tomber facilement sur des contrefaçons. Dans le meilleur des cas, ce seront de placébos ; et dans le pire des cas, ils auront essayé de copier la vrai formule en y laissant quelques composés toxiques…

Tant qu’on est dans le médical, cela nous rappelle un trajet en bus en Équateur pendant lequel un prétendu médecin est monté nous prévenir – photos à l’appui –  des dangers qu’encoure notre colon si on ne prend pas sa petite poudre pour se purger régulièrement. Et ça marche : beaucoup de locaux le croient et achètent sa poudre dans le bus !

Le marché de la santé semble en plein boom et très peu réglementé dans ces pays. On trouve des pubs parfois stupides, parfois dangereuses. On se rappelle des pilules qui débouchent les artères aussi efficacement qu’un pontage ! « Mal dans la poitrine ? Pas de soucis, on a la solution ! »…

Le midi, nous mangeons dans un café colombien qui se trouve à deux pas de notre hôtel. A défaut d’aller dans ce beau pays, goûtons ces spécialités 😉

Cuenca: batido (milkshake) à l'avocat dans le restaurant colombien

Cuenca: batido (milkshake) à l’avocat dans le restaurant colombien

Cuenca: tortilla de maïs colombienne au chorrizo

Cuenca: tortilla de maïs colombienne au chorrizo

Cuenca: tortilla de maïs colombienne à l'avocat

Cuenca: tortilla de maïs colombienne à l’avocat

Mister J est un peu inquiet quant à notre équipement pour affronter l’hiver sud-américain et surtout pour nos éventuels treks au Pérou et en Argentine. L’après-midi, nous partons donc à la recherche de bons bonnets. Bingo, trouvés ! Et avec en plus une écharpe accrochée au bonnet. Deux en un !! 😉 Reste plus qu’à trouver des gants…au Pérou !

Cuenca: nos chapeaux achetés pour affronter l'hiver sud-américain

Cuenca: nos chapeaux-écharpes achetés pour affronter l’hiver sud-américain

Ce soir, Mister J ne se sent pas bien. Non seulement, il a mal à la gorge mais en plus, il a maintenant le nez qui coule telle une fontaine. Il est bel et bien malade. Comme toujours, nous surveillons la fièvre qui pourrait être un signe de malaria ou de dengue. Mais rien à signaler de ce côté-là ! Nous verrons bien demain matin si nous partons pour Loja, plus au sud, ou si nous restons un jour de plus à Cuenca.

 

Jeudi 16 juin 2016. Repos à Cuenca (bis).

Mister J n’est pas en grande forme ce matin. Il a toujours mal à la gorge et a dû se réveiller très souvent cette nuit pour se moucher. Miss V, elle, est en pleine forme (juste un petit rhume) mais se verrait bien rester un jour de plus à Cuenca pour terminer de mettre à jour le blog avant de passer au Pérou. Adjugé, nous restons un jour de plus à Cuenca pour recharger au maximum nos batteries pour la suite du voyage !

Le midi, nous retournons au restaurant colombien pour tester d’autres spécialités, dont le « buñuelo », un petit pain au fromage.

Cuenca: un buñuelo colombien (pain au fromage)

Cuenca: un buñuelo colombien (pain au fromage)

Équateur: Riobamba et le volcan Chimborazo

Jeudi 9 juin 2016. Trajet de Baños à Riobamba.

Ce matin, les M&M’C sont encore à fond. Ils veulent se rendre à un point de vue pour revoir le volcan mais y renonceront étant donné le brouillard aux alentours. Nous, nous sommes fatigués et avons du pain sur la planche, voire pas mal de retard ; nous profitons donc de la matinée pour alimenter le blog et trier les photos.

A midi, nous décidons de manger au Marché Central. Toutes les étales ont l’air d’offrir à peu près la même chose. Nous en choisissons une au hasard, tenue par une mamy et sa fille. Mister J choisit le poisson tandis que Miss V et les M&M’c optent pour une spécialité équatorienne, le llapingacho (galette de pommes de terre, poulet, chorizo, œuf sur le plat, avocat et salade)

Baños: repas de midi au Mercado Central

Baños: repas de midi au Mercado Central

Baños: un llapingacho (galette de patates, poulet, chorizo, oeuf sur le plat, avocat et salade)

Baños: un llapingacho (galette de patates, poulet, chorizo, oeuf sur le plat, avocat et salade)

Le ventre bien rempli, nous partons prendre le bus pour Riobamba, qui ne se trouve qu’à deux petites heures de Baños. En quittant Baños, nous avons un petit pincement au cœur mais avons la chance de pouvoir observer, depuis le bus, le sommet enneigé du volcan Tungurahua, habituellement dans les nuages. Magnifique!

Trajet en bus de Baños à Riobamba: le volcan Tungurahua est totalement dégagé et enneigé !!

Trajet en bus de Baños à Riobamba: le volcan Tungurahua est totalement dégagé et enneigé !!

Arrivés à Riobamaba, il est temps de chercher un logement. Le troisième sera le bon : un hôtel tout en hauteur, très bien décoré, un peu bruyant le soir mais dont les propriétaires sont charmants. Il faut le dire, les Équatoriens, sont vraiment super gentils. D’après les M&M’c, qui ont déjà visiter le Pérou, la Bolivie, le Chili et un peu l’Argentine, les Équatoriens sont les plus sympathiques d’Amérique du Sud !!

Riobamba: note hôtel

Riobamba: note hôtel

Le soir, nous découvrons, avec bonheur, que le menu du restaurant de l’hôtel n’est qu’à 5$ (soupe, plat, jus et dessert). Une aubaine, surtout que l’offre de restaurant est très limitée à Riobamba.

 

Vendredi 10 juin 2016. Descente du volcan Chimborazo à vélo.

Coucou, nous sommes les M&M’c. Nous prenons le contrôle de ce blog le temps d’une journée afin de vous raconter notre excursion au Chimborazo.

Ce matin, nous nous levons aux aurores afin de profiter du petit déjeuner de l’hôtel à 7h. Nous devons prendre des forces avant notre descente en vélo qui s’annonce exigeante. Le 4×4 de l’agence arrive pile à l’heure à 7h30, chargé de nos destriers de la journée.

Après un petit arrêt de quelques minutes pour embarquer les deux Québécois (Marc-Olivier, dit « Marco » et Gabrielle, dite Gabriella) qui nous accompagnent dans cette aventure, nous voilà en route pour le plus haut volcan d’Equateur.

Mister C, toujours très inquiet par la météo, regarde le ciel avec une certaine circonspection, la météo ne s’annonce effectivement pas clémente ; la voiture évolue dans une purée de pois. Les M&M’c seraient-ils donc maudits ? Après le Villarica et le Cotopaxi, le Chimborazo les déclarerait définitivement maudit par les volcans ? Fort heureusement accompagnés de la bonne étoile de Miss V et Mister J, nous ne perdons pas espoir … notre expérience en Equateur nous prouvant que la météo s’améliore généralement en cours de journée (puis quelques prières ont été faites comme conseillé par l’agence au préalable…nous vous en parlerons un peu plus loin). 

Le 4×4 s’arrête à nouveau un peu avant l’entrée du Parc pour embarquer 2 locales avec un énorme sac rempli d’artisanat. Il semblerait que le bus du matin ne soit pas passé ! Super gentil notre guide.

Nous arrivons vers 8h30 à l’entrée du parc du Chimborazo, il fait blanc partout autour de nous … car oui, il y a de la neige. Les premières neiges de l’année pour le parc, mais aussi pour Miss V et Mister J 😉 Les enfants locaux se sont d’ailleurs lancés dans une bataille de boule de neige épique. 

Nous sommes un peu inquiets à l’idée de devoir descendre en vélo sur la neige (surtout Miss C, la plus trouillarde des 4) … mais qu’à cela ne tienne nous sommes ici pour l’aventure.  Nous continuons à monter, nous pouvons admirer quelques vigognes, qui contrairement à l’alpaga et le lama sont sauvages. D’après notre guide « Diego », les vigognes ont été réintroduites dans le parc. Au départ, il n’y en n’avait que quelques dizaines, elles seraient maintenant presque 6.000. Lorsque le guide évoque le prix de la laine de vigogne, Mister C et Mister J s’imaginent déjà en « chasseurs », mais la fraicheur du coin refroidit un peu leurs ardeurs.

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes

Descente du volcan Chimborazo à vélo: une vigogne dans le brouillard

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes !

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des vigognes !

Nous arrivons enfin au premier refuge « Hermanos Carel », l’un des camps de base pour l’ascension du Chimborazo situé à 4.850 m d’altitude ; nous sommes donc à la hauteur du Mont Blanc. Il semblerait que nos prières au grand « Chimborazo » aient été entendues car … il daigne se séparer des nuages qui l’entouraient pour nous offrir son plus beau profil sous un ciel bleu magnifique. 

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Euuuh nous n'allons quand même pas rouler à vélo sur ça ?? ;)

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Euuuh nous n’allons quand même pas rouler à vélo sur ça ?? 😉

Le volcan Chimborazo

Le volcan Chimborazo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Le premier objectif consiste à rejoindre le deuxième refuge « Whymper », nommé d’après le premier alpiniste à avoir vaincu le Chimborazo. Il n’y a « que » 900m à parcourir. Oui mais…

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Le volcan Chimborazo

Le volcan Chimborazo

Cela semble facile, mais 900m à près de 5.000m … ce n’est pas si évident. Nous prenons quelques forces avant d’attaquer la montée, nous tentons d’extraire un peu de sucre du bloc acheté la veille suite aux conseils de l’agence (« le sucre en poudre c’est pour les touristes, prenez un bloc non raffiné c’est pour les vrais, très bon marché et 100% naturel»). Mister J et Miss V décident de s’arrêter au milieu du chemin, afin de s’économiser pour la descente qui s’avère ardue. Miss C résiste mais abandonne quelques dizaines de mètres plus loin. Mister C, notre dernier élément pouvant défendre l’honneur belge, parvient difficilement au deuxième refuge.  Diego, pendant ce temps-là, fait le crâneur et s’amuse à glisser dans la neige comme si de rien n’était. 

Descente du volcan Chimborazo à vélo: avant le sport, le réconfort... ;)

Descente du volcan Chimborazo à vélo: avant le sport, le réconfort… 😉

Le volcan Chimborazo

Le volcan Chimborazo

La vue est magnifique, le volcan entouré par ses glaciers domine une plaine à l’aspect lunaire. Les M&M’c ont enfin droit à un volcan qui n’est pas sous les nuages ou sous le brouillard ! Après une descente plus facile, il est temps d’enfourcher nos bécanes et mettre nos équipements (qui nous donnent un petit air de Power Rangers ou de Robocop).  Diego et Luis (notre guide « vélo ») nous rappellent les consignes de sécurité, prennent spontanément 2-3 photos de groupe et c’est parti pour 38km de descente de 4.800m à 3.200m. Les Québécois sont au taquet et attaquent directement (c’est tout à fait normal, ils ont encore la fougue de la jeunesse avec 10 ans de moins que nous ;)), tandis que nous prenons un peu plus de temps à apprivoiser les vélos. Nous descendons sous la bienveillance du volcan. Les 8 premiers kilomètres se font sur une piste en terre … qu’est-ce que ça secoue … malgré les suspensions, on le sent dans les bras ! Heureusement pour nous, la neige a fondu entre-temps.

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Départ à 4800m !

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Départ à 4800m !

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Devant le volcan Chimborazo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Et c'est partiiii !!

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Et c’est partiiii !!

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Beaux paysages lunaires.

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. La preuve 😉

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo: Mister J et Mister C s’envolent au-dessus du Chimborazo 😉

Nous repassons par l’entrée du parc pour nous « repoudrer le nez » et continuons la descente. Les passages plus techniques (voir un peu trop techniques) et sur macadam s’enchainent. Nous frôlons la chute à de nombreuse reprises, mais ayant dompté nos bécanes nous parvenons à rester « debout » (hum Miss C semble occulter le fait qu’elle soit tombée au démarrage. Assez fortiche que pour être souligné ! :p). Diego nous suit dans le 4×4 et s’arrête de temps en temps pour nous donner quelques explications (par exemple, face à un canyon assez majestueux). Heureusement pour nous, il est moins loquace que le « patron » de l’agence. En plus, Diego est bon public et rigole beaucoup lorsque Mister C tente de communiquer en espagnol. Il semble également beaucoup aimer apprendre des mots et phrases en français.

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Mister J descend le volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Miss V descend le volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. Les passages techniques s’effectuent ici 😉

Quelques kilomètres plus loin, des chiens fêtent notre présence en grognant et aboyant. Ils regardent Mister J avec autant d’envie que Mister C devant une crêpe mikado. Heureusement que nous avons appris la super technique du « cache-toi derrière ton vélo ». Efficace, mais Miss V rajouterait ce petit conseil : considérez bien les pédales quand vous utilisez votre vélo comme bouclier mobile (aïe). Outre des chiens, nous rencontrons aussi des lamas.

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des lamas

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des lamas

Descente du volcan Chimborazo à vélo: un lama

Descente du volcan Chimborazo à vélo: un lama

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des maisons traditionnelles

Descente du volcan Chimborazo à vélo: des maisons traditionnelles

Après une petite vingtaine de km, Diego nous annonce qu’on va se « réchauffer » … on observe en effet en face de nous une fameuse côte. Pour nous motiver, il nous promet le lunch en haut de la montée.  Comme à son habitude, Marco se lance en premier à l’assaut de la colline. Finalement, seuls Miss C et Mister C arriveront en haut sans devoir marcher. Luis, le guide vélo, quant à lui monte à son aise tout sourire pendant que nous brûlons nos poumons.  Nous pouvons enfin manger devant la face sud du volcan qui est légèrement voilée par les nuages.  

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo: le fameux canyon

Descente du volcan Chimborazo à vélo: pause de midi bien méritée !

Descente du volcan Chimborazo à vélo: pause de midi bien méritée !

La descente reprend ensuite par un passage dans une vallée qui nous amène à un ancien fort inca. Le volcan se dégage à nouveau et les appareils photo crépitent. Diego tente de nous indiquer l’emplacement du fort mais, honnêtement, nous avons un peu de mal à le distinguer. 

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo: auuu grnad Chimborazo !

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo: la vallée des Incas

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo. La face sud, la plus belle des faces du Chimborazo.Descente du volcan Chimborazo à vélo. La vallée des Incas.

Après une petite remontée en 4×4 de 4km, que nous aurions bien entendu pu faire à vélo sans l’insistance de Diego pour le rejoindre dans la voiture, nous réattaquons la descente sur un chemin pierreux, au plus grand désespoir de Miss C qui apprécie assez peu ce type de terrain (« j’ai peur, je vais tomber !… »).

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Descente du volcan Chimborazo à vélo

Les derniers kilomètres se font sur du macadam bien lisse. Quel plaisir pour nos petits bras fatigués ! Happy end, aucune morsure et/ou chute douloureuse à déclarer, nous retrouvons le 4×4 vers 17h pour la fin de ce « bike tour »… contents mais, avouons-le, un rien fatigués ! Nous découvrons ensuite les joies de la circulation « riobambayenne » avec taxi et bus qui slaloment à tout va.  Nous sommes de retour à l’hôtel vers 17h30.

Comme les restaurants du coin ne nous tentent pas plus que ça et que finalement ce n’était pas si mauvais hier, nous profitons encore une fois du souper à 5$ de l’hôtel.  Nous avons encore droit à une originalité équatorienne avec des frites dans la soupe. Cela semble plaire au groupe de gringas assises près de nous. Elles semblent en tout cas vouloir partager leur vie avec l’ensemble des clients vu le niveau sonore de leurs discussions. De par leur expérience américo-centralesque (oui oui c’est du bon français de chez nous), Mister J & Miss V semblent habitués à leurs pratiques et s’en délecter (hum hum…profitez, plus au Sud ce seront les Français que vous devrez supporter ! ;))

Riobamba: crème de tomates avec de petites frites ;)

Riobamba: crème de tomates avec de petites frites 😉

Nous rendons maintenant les clés du blog à leurs sympathiques et courageux ( !) propriétaires, car ça prend du temps d’écrire tout ça. Et ne parlons pas du tri des photos que nous avons gracieusement laissé à nos tourdumondistes 😉

 

Samedi 11 juin 2016. Repos à Riobamba.

Aujourd’hui, Miss V et Mister J décide de se reposer, pendant que les M&M’c vont au marché pour trouver des petits cadeaux pour les neveux et nièces de Mister C.

Riobamba: repos à notre hôtel

Le midi, nous allons manger au Marché Central et goûtons cette fois le « llapingacho con hornado » (galette de pommes de terre, porc, avocat et grains de blé).

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: repas de midi au Mercado Central

Riobamba: llapingacho con hornado (galette de pommes de terre, porc, avocat et maïs)

Riobamba: llapingacho con hornado (galette de pommes de terre, porc, avocat et maïs)

Équateur: Baños et la Ruta de las Cascadas

Dimanche 5 juin 2016. Trajet Quilotoa-Latacunga-Ambato-Baños.

Aujourd’hui, nous prenons le bus à 10h pour Latacunga, où nous devrons changer de bus pour se rendre à Baños. Alors qu’à l’aller le trajet de Latacunga à Quilotoa n’avait pris que 1h30, le retour prend un peu plus de 2h. Le chauffeur roule nettement plus lentement et il y a plein d’indigènes qui montent et descendent tout le long du trajet. Et lorsque nous arrivons à la gare de Latacunga, une petite surprise nous attend : il n’y a pas de bus direct pour Baños, il faut changer à Ambato… Nous aurons donc 3 changements de bus au lieu de 2. Huuum…  Mais avant de continuer notre trajet, nous décidons d’aller manger un bout dans un restaurant de la gare routière. Pas super bon, mais pour 2,25$, on ne va pas se plaindre 😉

Latacunga: lunch à la gare entre 2 bus. Bof !

Latacunga: lunch à la gare entre 2 bus. Bof !

Latacunga: lunch à la gare entre 2 bus. Bof !

Latacunga: lunch à la gare entre 2 bus. Bof !

Le ventre rempli, nous reprenons le bus pour Ambato. Et c’est reparti pour une bonne heure de trajet. Youpie ! 😉 Il nous reste ensuite le dernier trajet jusqu’à Baños, qui est censé être le plus court (moins d’une heure). Oui mais…ce dernier trajet nous semble durer une éternité : non seulement nous sommes fatigués après tous ces changements de bus mais en plus, le chauffeur roule super lentement. Pour passer le temps, nous parcourons la liste des nombreux restaurants existant à Baños. Cela nous change de Quilotoa et Latacunga qui n’avaient pas beaucoup de choix. A Baños, l’immensité du choix nous donne l’eau à la bouche. Ce dernier trajet durera finalement plus d’1h30. Nous arrivons à Baños vers 16h30, alors que nous comptions y arriver vers 15h 😉 Cool, relax, zen, cherchons un hôtel maintenant ! 😉 Pour 10$ par personne, nous trouvons un appartement avec deux chambres ayant chacune sa salle de bain ainsi qu’une petite cuisine pour le petit-déjeuner. Parfait ! 😉

Le soir, nous choisissons d’aller au Bistrot Suisse, où Mister J et Miss V mangeront une fondue savoyarde, tandis que les M&M’C choisiront plutôt des röstis. Pour accompagner l’apéritif, une magnifique planchette de charcuterie et fromages… Miaaaaaaaaaam ! Après une telle journée de trajet sans bon repas consistant, nous méritons bien une petite folie culinaire 😉

Baños: plateau de fromage et charcuterie en entrée dans un restaurant suisse

Baños: plateau de fromages et charcuterie en entrée dans un restaurant suisse

Baños: un rösti suisse

Baños: un rösti suisse

Baños: un autre rösti suisse avec des champignons

Baños: un autre rösti suisse avec des champignons

Baños: fondue savoyarde dans un restaurant suisse

Baños: fondue savoyarde dans un restaurant suisse

 

Lundi 6 juin 2016. Balade en vélo de Baños à Rio Verde, ou la Ruta de las Cascadas.

Baños se situe dans une cuvette au beau milieu des montagnes. Dès que nous levons le nez en l’air, nous apercevons des montagnes toute vertes…sauf s’il y a du brouillard 😉 Et aujourd’hui, il fait gris et brumeux. Nous décidons donc de louer des vélos pour suivre la Route des Cascades jusqu’à Rio Verde. Est-ce un bon choix de louer des vélos en montagne ? Comme nous pouvons faire la descente de 18 kms jusqu’à Rio Verde à vélo et le retour en camionnette, c’est relativement facile 😉 Le seul inconvénient sont les bus, les camions et les voitures qui roulent relativement vite sur cette route. Heureusement, dès qu’il y a un tunnel, un beau et large chemin a été tracé en parallèle, entre le tunnel et le canyon, pour les vélos 😉

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas, début d’un chemin parallèle au tunnel, rien que pour les vélos

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo, déjà un peu mouillés par une cascade (derrière nous)

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo, chemin parallèle au tunnel, rien que pour les vélos

Après 7 kms, nous arrivons à la première cascade et attraction touristique : la cascade Agoyan, la plus haute des Andes équatoriennes et sa tarabita. Euuuh c’est quoi une tarabita ? Un petit téléphérique, souvent ancien, fonctionnant à l’aide d’un moteur de tracteur et qui permet de passer d’un village à l’autre au-dessus d’un canyon et/ou d’une rivière. Nous embarquons tous les quatre à bord de la nacelle, au-dessus du Rio Pastaza et faisons l’aller-retour dans la joie, la bonne humeur, les rires et les fous rires. Nous avons juste eu une petite frayeur à la fin car le conducteur stoppe la tarabita à la dernière minute ; nous avons presque cru rentrer dans le mur 😉 Que de sensations ! 😉

Baños: la cascada Agoyan, la plus haute des Andes équatoriennes

Baños: la cascada Agoyan, la plus haute des Andes équatoriennes

Baños: et c'est parti pour un premier trajet en tarabita !

Baños: et c’est parti pour un premier trajet en tarabita !

Baños: vue depuis la tarabita

Baños: vue depuis la tarabita

Baños: vue depuis la tarabita

Baños: vue depuis la tarabita

Cinq kilomètres plus tard, nous tombons sur une nouvelle tarabita, qui nous emmène en fait à la cascade El Manto de la Novia et son pont suspendu. Et c’est parti pour une nouvelle tarabita, tout en descente. Chouette vue sur la cascade et le canyon !

Baños: la deuxième tarabita

Baños: la deuxième tarabita

Baños: et c'est parti pour un deuxième trajet en tarabita !

Baños: et c’est parti pour un deuxième trajet en tarabita !

Baños: la cascada El Manto de la Novia

Baños: la cascada El Manto de la Novia

Baños: un pont suspendu

Baños: le pont suspendu

Baños: el Rio Pastaza

Baños: el Rio Pastaza vu du pont suspendu

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: le pont suspendu et la cascade

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Cascada El Manto de la Novia

Baños: prêts pour le trajet retour à bord de la deuxième tarabita ?

Baños: prêts pour le trajet retour à bord de la deuxième tarabita ?

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Pendant que Miss V et Mister J entament leur pique-nique de midi, les M&M’c décide de tester une troisième tarabita. Ils sont vraiment infatigables ces deux-là, voire insatiables, surtout Mister C ;-p

Baños: une troisième tarabita pour les M&M'c

Baños: une troisième tarabita pour les M&M’c

Baños: une troisième tarabita pour les M&M'c

Baños: une troisième tarabita pour les M&M’c

Baños: une troisième tarabita pour les M&M'c

Baños: Mister C est aux anges, enfin rassasié de tarabita 😉

Baños: vue depuis la tarabita

Baños: vue depuis la tarabita

Après avoir repris des forces, nous parcourons les derniers kilomètres qui nous séparent Rio Verde et plus précisément de la cascade El Pailón del Diablo (çàd le Chaudron du Diable). Oui mais…arrivés à Rio Verde, on n’est pas encore tout à fait arrivé : il faut ensuite marcher 30 minutes dans la forêt avant de pouvoir apercevoir cette fameuse cascade. Vraiment impressionnants tout ce débit d’eau, ce bruit, cette érosion !

Baños: mais avant de pouvoir découvrir la cascade la plus impressionnante, il faut marcher ;)

Baños: mais avant de pouvoir découvrir la cascade la plus impressionnante, il faut marcher 😉

Baños: la Ruta de las Cascadas à vélo

Baños: en route pour la cascade El Pailón del Diablo

Baños: Miss V et Mister J devant la cascada El Pailon del Diablo

Baños: Miss V et Mister J devant la cascada El Pailon del Diablo. Ca mouille !

Baños: le pont suspendu et la cascada El Pailon del Diablo

Baños: le pont suspendu et la cascada El Pailon del Diablo

Baños: la cascada El Pailon del Diablo

Baños: la cascada El Pailon del Diablo vue du pont suspendu

Nous montons ensuite avec nos vélos à bord d’une camioneta, qui nous ramène à Baños. Super journée, qui s’annonçait pluvieuse mais qui ne nous a finalement pas beaucoup mouillé !

Baños: retour en camioneta

Baños: retour en camioneta

Baños: retour en camioneta

Baños: retour en camioneta

Ce soir encore, nous méritons un bon repas 😉

Baños: truite, patates et petits légumes

Baños: truite, patates et petits légumes

Baños: jus de  fruits de la passion, gigembre et des herbes

Baños: jus de fruits de la passion, gigembre et des herbes

 

Mardi 7 juin 2016. Balade entre les miradors de Baños

Aujourd’hui, c’est promis, nous devons nous ménager un peu. Après les nombreux kilomètres avalés ces dernier jours, nous sentons un peu la fatigue. Nous décidons de faire une balade menant à un mirador. Réputée facile, elle monte pourtant beaucoup ! Mais la vue magnifique sur Baños et ses montagnes en vaut vriament la peine !

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors, ça monte, ça monte…

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors, vue du premier mirador

Nous décidons ensuite de rejoindre un restaurant qui bénéficie d’une magnifique vue sur la vallée. Ce chemin monte encore plus ! Nous arrivons donc au restaurant épuisés un peu avant midi. Oui mais…il n’ouvre pas avant 13h… Étonnant ! Que faire ? Continuer à marcher et risquer de ne rien trouver à manger ou attendre 1h ? Comme nous sommes un peu fatigués et que nous ne tiendrons pas sans manger jusqu’à la fin de la balade, nous attendons donc 1h sur le parking, à lire et papoter. Les restaurants ne se bousculent pas au portillon à cet endroit 😉

Baños: balade entre les miradors

Baños: séance portraits en attendant sur le parking…

Baños: balade entre les miradors

Baños: séance portraits en attendant sur le parking…

La vue depuis restaurant est effectivement splendide ! Ce midi, nous testons le taboulé de quinoa, le croque-monsieur et le croque-madame. Très bon, surtout le taboulé de quinoa !

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: jus de babaco, un fruit local

Baños: jus de babaco, un fruit local

Baños: taboulé de quinoa

Baños: taboulé de quinoa

Baños: croque-monsieur

Baños: croque-monsieur

Baños: croque-madame

Baños: croque-madame

Repus, nous décidons de continuer en bus jusqu’à la Casa del Arbrol, d’où nous testerons quelques attractions (balançoires, tyroliennes) pour nous décontracter un peu. Depuis cet endroit, nous sommes également censés pouvoir observer le volcan Tungurahua mais celui-ci est totalement dans le brouillard 😉

Baños: la Casa del Arbol

Baños: la Casa del Arbol

Baños: la Casa del Arbol

Baños: vue depuis la Casa del Arbol

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. Mister J s'envole en premier ;)

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. Mister J s’envole en premier 😉

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. C'est au tour de Miss V.

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. C’est au tour de Miss V.

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. Mister J et Mister C s'amusent comme des petits fous ;)

Baños: la Casa del Arbol et ses balançoires dans le vide. Mister J et Mister C s’amusent comme des petits fous 😉

Baños: la Casa del Arbol et sa tyrolienne. Mister J et Mister C s'amusent comme des petits fous ;)

Baños: la Casa del Arbol et sa tyrolienne. Mister J et Mister C s’amusent comme des petits fous 😉

Nous choisissons ensuite de redescendre à pied jusqu’à Baños. Au début, le chemin est sympathique et offre des points de vue magnifiques sur le volcan Tungurahua, qui daigne enfin se découvrir. Mais les descentes deviennent de plus en plus pentues. Mister J tombe plusieurs fois sur ses fesses. Et en fin de parcours, il y a encore 600 marches à descendre. De quoi nous achever ! La journée n’a vraiment pas été de tout repos mais cela en valait la peine ! 😉

Baños: le sommet du volcan Tungurahua daigne enfin se découvrir. Yes ! ;)

Baños: le sommet du volcan Tungurahua daigne enfin se découvrir. Yes ! 😉

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: arc-en-ciel sur la colline

Baños: arc-en-ciel sur la colline

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors, très pentue…Ca se corse !

Baños: le volcan Tungurahua

Baños: le volcan Tungurahua est découvert. Wouhouuu!

Baños: le volcan Tungurahua

Baños: le volcan Tungurahua

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors

Baños: balade entre les miradors. Arrivée au dernier mirador, le Mirador de la Virgen. Voilà la colline que nous venons de descendre.

Baños: balade entre les miradors

Baños: vue depuis le Mirador de la Virgen

Ce soir, pour nous réconforter, nous retournons au Bistrot Suisse, où Mister J et Miss V reprendront une fondue savoyarde !

Baños: au restaurant suisse

Baños: au restaurant suisse

Baños: jus de mûres, une spécialité d'ici

Baños: jus de mûres, une spécialité d’ici

 

Mercredi 8 juin 2016. Journée rafting et détente aux thermes de Baños.

Ce matin, il pleut des cordes. Et c’est évidemment aujourd’hui que nous faisons du rafting ! 😉 Heureusement, pendant le petit-déjeuner, la pluie se calme. Nous arrivons à l’agence comme convenu à 9h pour prendre possession de notre équipement : combinaison, casque et chaussures. Mais pas de veste et la combinaison n’a pas de manches. Miss C and Miss V ont peur d’avoir froid ! Le temps s’est calmé mais est toujours pluvieux.

Le guide nous informe que comme il a beaucoup plu pendant la nuit, nous aurons une rivière haute et beaucoup de courant. Nous devrions descendre le Rio Plaza en 45 minutes au lieu de 1h20 habituellement. Waouuuw ! Pour compléter le bateau, il y a un Argentin, qui a déjà visité un certain nombre de pays d’Améeique du Sud (Argentine, Chili, Brésil, Bolivie, Pérou) et un Français de 38 ans qui, lui, voyage 10 mois en solo en Amérique Latine (Mexique, Guatemala, Costa Rica, Panama, Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie, Chili Argentine et Brésil).

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Après 1h de route pour nous rendre à l’embarcadère, le temps semble se dégager ; il est même radieux. Qui l’eût cru ?! Après les consignes de sécurités, nous embarquons, et nous voilà emportés par la rivière à tout allure. Le guide est très sympathique et semble très compétent. Il profite d’une vague dans un endroit propice à la baignade pour faire tomber Mister J et Miss C à l’eau. C’est alors au tour de Mister C et de Miss V de remonter leur binôme à bord du bateau. C’était juste un test pour voir s’ils avaient bien compris comment remonter leur binôme dans le bateau ! Test passé avec brio 😉 Après cela, Mister J et Miss C ont déjà beaucoup moins peur de tomber ! Le guide essaiera à maintes reprises de faire tomber Mister C et Miss V, en vain. Ils s’accrochent bien mieux au bateau 😉

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Certaines vagues sont énormes, nous buvons la tasse à plusieurs reprises. Surtout Mister J et Miss C, élus capitaines du bateau et qui se trouvent donc à l’avant.

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Baños: rafting sur le Rio Paztaza

Comme des images sont plus parlantes que de longs discours, voici la vidéo de quelques passages effrayants :

Nous avons choisi l’agence Geotours de Baños qui est recommandée dans le Routard pour son sérieux. Elle est plus cher (30$ au lieu de 20$/personne) mais nous étions les seuls à avoir un kayak qui nous suivait pour prendre des photos, mais surtout nous repêcher en cas de chute du bateau. Cela permet au guide de nous emmener dans les vagues les plus grosses, les autres agences se contentant de les contourner et de prendre les passages les plus faciles.

Après cette belle aventure, Mister J and Miss V se rendent aux thermes de la Virgen réputés pour son eau chaude et ferrugineuse. Nous sommes agréablement surpris de ne voir quasiment que des locaux, qui viennent se baigner en famille après le boulot. Certains nous abordent pour savoir d’où nous venons. Tous les bains se trouvent à l’extérieur. Une très vieille mamy a même expliqué le principe à Miss V : 1 bain dans l’eau moyennement chaude, puis 1 bain de 5 minutes dans l’eau à 40°C, et finalement une douche gelée…. et rebelote. Protocole suivi rigoureusement par de nombreux papys et mamy locaux et que nous avons bien entendu suivi, sous le regard attentif des locaux. De plus, la vue est superbe : d’un côté, la cascade de la Virgen qui dégringole depuis un roc vertigineux et de l’autre, les collines verdoyantes de Baños. Après 1h nous nous sentons reposés ; nous avons d’ailleurs les muscles en cotons. Une chose est certaine : nous allons bien dormir.

Sur le chemin du retour, nous croisons les M&M’c qui font des emplettes et nous rejoignent dans une confiserie. La spécialité locale : un bonbon à base de jus de canne caramélisé, dont la pâte est étendue à un crochet et coupée en petits morceaux. Cela rappelle les traditionnelles Niniches des Sables d’Olonne à Mister J.

Baños: des melcochas (des bonbons au jus de canne à sucre) et des chuchus (cacahuètes caramélisées)

Baños: des melcochas (des bonbons au jus de canne à sucre) et des chuchus (cacahuètes caramélisées)

Équateur: Quilotoa

Vendredi 3 juin 2016. Trajet de Latacunga à Quilotoa.

Désolé pour le retard mais comme vous pourrez le constater par la suite, des vacances avec les M&M’c, ce n’est pas de tout repos 😉

Ce matin, nous prenons le bus de 8h pour Quilotoa. Il y a seulement 2 autres touristes dans le bus et plein d’indigènes qui vivent dans les montagnes. Tout ce que l’on aime : se fondre parmi les locaux. Le trajet devait théoriquement durer 2h30 ; mais le chauffeur ayant une conduite assez sportive, le trajet ne durera finalement que 1h30 😉 Par contre, ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il fera beau : il pleut tout le long du trajet.

Trajet de Latacunga à Quilotoa sous la pluie mais à travers de magnifiques paysages

Trajet de Latacunga à Quilotoa sous la pluie mais à travers de magnifiques paysages

Heureusement, il ne pleut plus lorsque nous arrivons à Quilotoa, dans les montagnes au milieu de nulle part. Nous pouvons donc chercher une chambre dans les meilleures conditions. Pour 40$, nous trouvons facilement une chambre double comprenant le repas du soir, le petit-déjeuner, de l’eau chaude et un poêle à bois, indispensable ici car on se les gèle. D’ailleurs, l’eau froide qui sort du robinet est tellement gelée qu’elle nous glace les mains 😉

Quilotoa: notre hôtel

Quilotoa: notre hôtel

Quilotoa

Quilotoa

Comme il ne pleut pas et que le ciel a l’air de vouloir s’éclaircir un petit peu, nous marchons jusqu’au point de vue qui permet d’obserser la Laguna de Quilotoa. Entre deux amas de nuages, nous apercevons le lac dont l’eau verte est d’une beauté. Superbe ! De bon présage pour la balade du lendemain. Ce lac se trouve en fait dans le cratère d’un volcan qui s’est effondré sur lui-même suite à une très grosse éruption il y a 800 ans.

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa encore un petit peu dans le brouillard

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa est dégagéééée !!!

Quilotoa: un local qui ramasse quelques plantes

Quilotoa: un local qui ramasse quelques plantes

Ici, comme dans l’Himalaya, les enfants ont les joues abîmées par le froid et le soleil. Ils sont trop chou !

L’après-midi, c’est repos car demain nous espérons pouvoir faire le tour de la Laguna par les crêtes du cratère. Espérons qu’il ne pleuve plus ! La promenade dure entre 4 et 5h… Bref, il vaut mieux être en forme !

Le repas du soir à l’hôtel est simple mais bon. Nos hôtes sont super gentils. Et nous sentons l’utilité du poêle à bois dans la chambre ; il fait 0°C dehors tout de même !

Quilotoa: coucher de soleil

Quilotoa: coucher de soleil

Quilotoa: soupe de pommes de terre

Quilotoa: soupe de pommes de terre

Quilotoa:  poulet, frites, riz et salade accompagnés  d' un  jus de tomate jaune

Quilotoa: poulet, frites, riz et salade accompagnés d’un jus de petites tomates jaunes

Quilotoa: on se les gèle trop dans notre chambre. Il n'est que 15h et nous avons déjà lancé le poêle à bois ! ;)

 

Samedi 4 juin 2016. Balade autour de la la Laguna de Quilotoa.

Heureusement, nous n’avons pas eu froid la nuit ! Il faut dire que le lit est recouvert d’une couverture en polaire, d’une couverte en alpaga et d’une couette. Ils savent comment affronter le froid ici 😉

Après un petit-déjeuner un peu sommaire, nous partons à la conquête des crêtes de la Laguna de Quilotoa. A l’office du tourisme, on nous a dit que tout est bien indiqué, impossible de se perdre. Super !

Quilotoa

Quilotoa

La première partie, très peu vallonnée, se passe très bien mais dès la première montée, nous souffrons. C’est normalement la partie la plus difficile, celle qui mène jusqu’à 3890m. A cette altitude, le souffle est déjà court mais avec une montée si abrupte c’est encore pire. Ceci dit, cela vaut vraiment le coup : depuis les crêtes, les vues sur les vallées cultivées (tel un patchwork) et sur la lagune turquoise sont à couper le souffle.

 

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: prêts pour le tour du cratère par les crêtes !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des lamas

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: les soeurettes font le tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa: oulalaaaa ça monte fort après !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: maison traditionnelle

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: la plus haute des crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: au sommet de la plus hautes des crêtes !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: vue sur les collines cultivées depuis la plus hautes des crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: au sommet de la plus hautes des crêtes

Mais qui dit montée, dit descente… Cela est certes plus facile au niveau du souffle mais les cuisses en prennent un coup, surtout que la pente est à nouveau bien abrupte et que ça glisse à cause des cailloux. Mais c’est tout de même bien plus amusant que la montée 😉

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: encore une montée ! 😉

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa: aaaah la descente !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: aaaah la descente !

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: une bergère

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des biquettes

A mi-chemin, nous pique-niquons avec une vue magnifique sur la lagune.

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

Après 4h de marche, nous voyons enfin le bout ; il doit nous rester 1h de marche mais deux chemins se profilent devant nous, sans aucune indication… Nous choisissons celui de gauche car celui de droite ne semble pas très praticable. Le chemin que nous empruntons est plutôt bucolique mais nous fait descendre trop bas, est un peu dangereux et ressemble parfois plus à de l’escalade. Bref, ce n’est surement pas le bon chemin ! Plus nous avançons, plus nous descendons… Un local siffle à plusieurs reprises pour attirer notre attention et nous indiquer le bon chemin. C’est plutôt rassurant 😉 Mais pour remonter au village, le chemin est difficile, pentu et nous sommes fatigués. Mais quand il faut, il faut ! 😉 Nous arriverons finalement à bon port, avec quelques kms, montées et descentes supplémentaires, et les guiboles en coton Bref, nous avons fait un détour d’une bonne heure et donc marché 6h en tout 😉

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes, partie plus bucolique

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes en mode escalade

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes, partie plus bucolique mais nous descendons trop…

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes, partie plus bucoliques mais nous descendons beaucoup trop…

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes et ses locaux

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des locaux retournent dans leur village par les crêtes après une journée de boulot.

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des locaux retournent dans leur village par les crêtes après une journée de boulot.

La Laguna de Quilotoa: tour du cratère par les crêtes

La Laguna de Quilotoa: des locaux retournent dans leur village par les crêtes après une journée de boulot.

Quilotoa

Quilotoa: un local se promenant en ville

A 19h30, à l’heure du repas, nous sommes morts crevés ; nous dormons debout comme après une première journée de ski. Et les cuisses tirent aussi 😉

Quilotoa

Quilotoa: coucher de soleil

Quilotoa: soupe de poulet avec sa patte de poulet ;)

Quilotoa: soupe de poulet avec sa patte de poulet 😉

Quilotoa: thé à la cannelle

Quilotoa: thé à la cannelle

Le lendemain matin, nous découvrons une belle surprise à notre réveil : le soleil brille de mille feux. Après le petit-déjeuner, nous partons donc observer rapidement une dernière fois la Laguna de Quilotoa…sous le soleil exactement ! Nous pouvons même apercevoir le sommet du volcan Cotopaxi, qui était totalement dans le brouillard lors de notre excursion au Parc National Cotopaxi.

La Laguna de Quilotoa sous le soleil exactement !

La Laguna de Quilotoa sous le soleil exactement !

Quilotoa: le volcan Cotopaxi !!

Quilotoa: le volcan Cotopaxi !!

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa: la tribu

La Laguna de Quilotoa

La Laguna de Quilotoa

Quilotoa

Adios Quilotoa !

Équateur: Latacunga, Saquisili et le Parc National Cotopaxi

Mercredi 1er juin 2016. Trajet de Quito à Latacunga.

Comme la gare de bus pour aller à Latacunga est excentrée du centre de Quito, à 10kms de notre hôtel, nous devons prendre un premier bus ou un taxi pour traverser la ville. Vu le prix défiant toute concurrence du bus (0,35$/pers contre 12$ pour un taxi), nous choisissons de prendre le bus, en espérant qu’il ne soit pas bondé car nous devons pouvoir y entrer avec nos gros sacs ! Bingo, nous trouvons même des places assises !

Quito: dans le bus pour se rendre à la gare de bus pour Latacunga, qui se trouve à 10kms de notre hôtel

Quito: les M&M’c

Quito: dans le bus pour se rendre à la gare de bus pour Latacunga, qui se trouve à 10kms de notre hôtel

Quito: dans le bus pour se rendre à la gare de bus pour Latacunga, qui se trouve à 10kms de notre hôtel

Après une petite demi-heure de trajet, nous arrivons à la gare et prenons dans la foulée le bus pour Latacunga. Et c’est parti pour 1h30 de trajet…à l’arrière du bus ! 😉

Bus Quito-Latacunga

Bus Quito-Latacunga

Comme la haute saison n’a pas encore commencé (plutôt juillet), nous trouvons facilement un hôtel offrant un super bon rapport qualité-prix : 24$ la chambre double (grande, propre, calme, avec eau chaude) dans la partie coloniale. LE talent de négociation de Mister J a beaucoup aidé ! 😉

A midi, nous mangeons dans un restaurant de poulet très connu et très fréquenté par les locaux. Pour 5$, nous avons une soupe, un jus de goyave ainsi qu’un quart de gros poulet rôti accompagné de frites. Très bon, bien tendre le poulet !

Avec tout ce que nous avons ingurgité ce midi, nous sommes bons pour aller faire une sieste ! 😉 Aaah non, nous devons d’abord nous renseigner auprès des agences de voyages pour se rendre au Parc National Cotopaxi. La première agence n’a pas l’air sérieuse du tout, tandis que la deuxième, gérée par Fernando, qui parle aussi anglais, un peu Français et un peu Allemand, nous plaît tout de suite davantage. Fernando nous apprend que son ex-compagne était belge mais travaillait comme doctoresse en Suisse, où il l’a rencontrée et où il a été guide de hautes montagnes. Il y a décidément des Belges partout ! 😉 Fernando est un vrai gars de la montagne : issu d’une famille indigène, il a déjà fait l’ascension du Mont-Blanc mais a également fait des treks en Suisse, en Autriche, au Lichtenstein et au Pérou. Il a déjà fait un demi-millier de fois l’ascension du volcan Cotopaxi, que nous allons voir demain mais qu’il n’est plus possible de grimper suite à l’éruption de l’année passée.

Le soir, nous allons manger une soupe dans un restaurant. Mister J choisit une soupe de la mer (poisson, crevettes, petites moules, petits poulpes), alors que Miss V commande un plat typique équatorien, un « locro de queso » (soupe de patates avec de l’avocat et du fromage). Y’a pas photo, la nourriture est meilleure ici qu’en Amérique centrale !

Latacunga: sopa de mariscos (poisson, crevettes, moules, poulpes). Un délice !

Latacunga: sopa de mariscos (poisson, crevettes, moules, poulpes). Un délice !

Latacunga: un locro de queso (soupe de pommes de terre avec de l'avocat et du fromage). Un plat typique équatorien. très bon !

Latacunga: un locro de queso (soupe de pommes de terre avec de l’avocat et du fromage). Un plat typique équatorien. Très bon !

 

Jeudi 2 juin 2016. Excursion au marché indigène de Saquisili et au Parc National Cotopaxi.

Ce matin, nous nous levons à 5h30 pour arriver de très bonne heure au marché indigène de Saquisili. D’après notre guide, les premiers locaux y arrivent vers 4h du matin. Enfin, un véritable marché indigène, et non un marché pour touristes ! Le marché s’étend sur plusieurs emplacements : le plus loin, le marché aux gros animaux (vaches, cochons, moutons, lamas) ; puis, le marché aux petits animaux (cochons d’Inde, lapins, poules) ; le marché de handicrafts ; le marché aux patates (mais aussi fruits et légumes). Pour une fois, heureusement que nous n’y sommes pas venus en bus par nos propres moyens car cela aurait été très compliqué de se déplacer d’un marché à l’autre.

Saquisili: le marché indigène

Saquisili: le marché indigène des gros animaux

Saquisili: le marché indigène

Saquisili: le marché indigène des gros animaux

Saquisili: le marché indigène

Saquisili: le marché indigène des gros animaux

Saquisili: ou comment mettre des cochons dans un pickup

Saquisili: ou comment mettre des cochons dans un pickup

Saquisili: ou comment mettre des moutons dans un pickup

Saquisili: ou comment mettre des moutons dans un pickup

Saquisili: ne faites surtout pas venir Gaia ici...

Saquisili: ne faites surtout pas venir Gaia ici…

Saquisili: marché indigène

Saquisili: le marché indigène. Waouw la quantité!

Saquisili: marché indigène

Saquisili: suivant les conseils de notre guide, nous goûtons une boisson chaude à base de fruits typique des montagnes. Délicieux!

Saquisili: marché indigène

Saquisili: deux indigènes

Saquisili: marché indigène

Saquisili: les porteurs de poireaux

Saquisili: marché indigène

Saquisili: une indigène en plein travail d’épluchage

Saquisili: différentes sortes de patates

Saquisili: différentes sortes de patates

Au fait, pourquoi vendent-ils des cochons d’Inde au marché ? Ils les font griller et les mangent…C’est aussi une spécialité du Pérou. Et dans les maisons indigènes, les cochons d’Inde dorment sous les lits. Ca donne chaud 😉

Saquisili: oui, les cochon d'Inde se mangent en Equateur et au Pérou !

Saquisili: oui, les cochon d’Inde se mangent en Equateur et au Pérou !

Nous prenons ensuite la route du Parc National Cotopaxi. Le temps va-t-il s’améliorer ? Allons-nous réussir à voir le sommet du volcan Cotopaxi ? Notre guide est optimiste… « Je connais la montagne, nous dit-il. Hier, il était dans le brouillard et il a fini par se découvrir. » Pour une fois, nous aurons beau attendre, nous n’apercevrons pas le sommet enneigé du volcan. 

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: le lac

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi et ses beaux paysages

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi et ses chevaux sauvages

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi dan le brouillard

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi dans le brouillard

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi (ce qu'on a réussi à voir)

Le Parc National Cotopaxi: ce que nous avons réussi à voir du volcan Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi (ce qu'on aurait dû voir)

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi (ce que nous aurions dû voir)

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: un autre volcan

Après une heure d’attente en vain, nous entamons la balade autour du lac et la finissons dans une purée de pois, à tel point que nous ne voyons plus du tout le volcan. En repartant, nous nous estimons quand même chanceux et contents d’avoir pu au moins voir la base du volcan Cotopaxi car ceux qui viennent d’arriver dans le Parc ne voient strictement rien. 

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: balade autour du lac

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: balade autour du lac

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi recouvert petit à petit par le brouillard

Le Parc National Cotopaxi: le volcan Cotopaxi recouvert petit à petit par le brouillard

Le Parc National Cotopaxi

Le Parc National Cotopaxi: dans la purée de pois. Mais où est le volcan Cotopaxi ?